L appui aux formations de deuxième cycle en Afrique de l Ouest et Centrale

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1 L appui aux formations de deuxième cycle en Afrique de l Ouest et Centrale Etude benchmarking IRD Alain Rival. Source : Photothèque de l IRD Elise Montet Benjamin Buclet 1

2 Remerciements : Les auteurs souhaitent vivement remercier toutes les personnes ayant contribué par leur retour d expérience à l élaboration de cette étude. Avertissement : Le contenu de la présente étude ne reflète pas l opinion officielle de l IRD. La responsabilité des informations et opinions exprimées ici incombe entièrement aux auteurs. Ce document ne vise pas l exhaustivité, qu il s agisse des pays étudiés l analyse proposée étant partielle, centrée sur les pays où l IRD est particulièrement actif dans la zone Afrique de l Ouest et Centrale et des projets présentés. 2

3 Sommaire Sigles et abréviations... 5 Avant Propos... 6 Contexte et justification : l appui aux formations de deuxième cycle, enjeu majeur pour le renforcement des capacités au Sud... 7 La crise structurelle des systèmes d enseignement supérieur d AOC... 7 La mise en place de la réforme universitaire... 8 Le rôle des universités dans le développement économique et social... 9 Second cycle et approche régionale au centre de la réflexion Analyse des principaux programmes d appui aux masters en Afrique de l Ouest et Centrale Les politiques publiques nationales et régionales Les programmes des institutions multilatérales Le programme des Centres d Excellence Africains (ACE) de la Banque Mondiale Le soutien de l Union Européenne à l enseignement supérieur dans la région AOC L Agence Universitaire de la Francophonie, une institution dédiée à la coopération universitaire Les coopérations bilatérales particulièrement actives en AOC sur l appui aux masters La coopération française et ses nombreux acteurs La coopération belge : le programme «projets de formation Sud» du Conseil Interuniversitaire de la Communauté Française/Commission Universitaire pour le Développement (CIUF-CUD) La coopération américaine : le programme Africa-US Higher Education Initiative Quels facteurs de réussite des formations Nord/Sud? Etude de cas Modèles ascendants Modèle régionalisé : le Master International en Biotechnologies Tropicales (MIBIOT Afrique de l ouest) Modèles intégrés Nord/Sud

4 Synthèse Conditions de réussite et défis pour les masters régionaux Pistes de réflexion pour l appui aux formations de second cycle en Afrique de l Ouest et Centrale Questions structurantes Les différentes phases d intégration des masters Nord/Sud Matrice des conditions préalables au montage de masters Nord/Sud Propositions d outils à développer Feuille de route Références et ressources...37 Entretiens Articles Littérature grise Sitographie Annexes

5 Sigles et abréviations ACDI : Agence Canadienne pour le Développement International ACP : Afrique Caraïbes Pacifique AFD : Agence Française de Développement AOC : Afrique de l Ouest et Centrale ATS Actions Thématiques Structurantes (programme IRD) AUA : Association des Universités Africaines AUF : Agence Universitaire de la Francophonie BAD : Banque Africaine de Développement CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l Enseignement Supérieur CEEAC : Communauté Economique des Etats de l Afrique Centrale CEMAC : Communauté Economique et Monétaire d Afrique Centrale CIUF -CUD: Conseil Interuniversitaire de la Communauté Française/Commission Universitaire pour le Développement CORAF : Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles CNF : Campus Numérique Francophone CRDI : Centre de Recherches pour le Développement International FOAD : Formation Ouverte à Distance FSP : Fonds de Solidarité Prioritaire IFGU : Institut de la Francophonie pour la Gouvernance Universitaire IPAGU : Institut Panafricain de Gouvernance Universitaire JEAI : Jeune Equipe AIRD (programme IRD) LMD : Licence-Master-Doctorat LMI : Laboratoire Mixte International MESR : Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche MAE : Ministère des Affaires Etrangères NICHE: Netherlands Initiative for Capacity Development in Higher Education OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement PAPESAC : Pôle d Appui à la Professionnalisation de l Enseignement Supérieur en Afrique Centrale PEERS : Projets d Excellence pour l Enseignement et la Recherche au Sud (programme IRD) PRES : Pôles de Recherche et d Enseignement Supérieur SCAC : Service de Coopération et d Action Culturelle UA : Union Africaine UAC : Université d Abomey Calavi (Cotonou) UCAD : Université Cheikh Anta Diop (Dakar) UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine UGB : Université Gaston Berger (Saint Louis) UM II : Université Montpellier 2 UMR : Unité Mixte de Recherche UPS : Université Paul Sabatier (Toulouse III) UQAM : Université du Québec à Montréal USAID : United States Agency for International Development 5

6 Avant Propos Pourquoi cette étude? Elle vise d une part à ébaucher un état des lieux concernant la problématique du montage de masters en Afrique de l Ouest et Centrale (AOC) et d autre part à identifier les facteurs de réussite et les contraintes rencontrées dans leur mise en œuvre. Il s agit de mettre en évidence les enjeux de l appui aux formations de deuxième cycle à partir de 1/ l analyse des interventions des bailleurs de fonds de la coopération bilatérale et multilatérale et 2/ le retour d expérience de quelques projets réalisés par les chercheurs du Nord et du Sud. A noter que l on évoquera le renforcement des capacités de niveau master en général, sans se focaliser sur une discipline en particulier. Plusieurs raisons expliquent l intérêt de l IRD pour cette thématique. Les universités d AOC étant le partenaire privilégié de l institut dans le cadre des projets de recherche, la formation de futurs chercheurs constitue un enjeu de premier plan. Or, le renforcement des capacités au niveau master est à l heure actuelle réalisé de manière parcellaire. Des financements IRD ont permis de lancer plusieurs projets de formation, sans pour autant que les initiatives individuelles des chercheurs ne soient intégrées à une stratégie globale d appui aux masters. La démarche est par ailleurs motivée par le besoin de coordination des interventions, souvent exprimé par les chercheurs et leurs partenaires, et que l on retrouve dans le présent document. Comment aller plus loin? Les pistes de réflexion formulées dans la dernière section de ce document constituent une plateforme de propositions pour un futur programme d appui aux masters régionaux en AOC. Cette démarche de croisement des données et des regards a vocation à être poursuivie, à travers l organisation d échanges autour des questions posées dans ce document, en premier lieu avec les universités de la région AOC. Tout lecteur de ce document est donc invité à réagir : - En écrivant à elise.montet@ird.fr - Sur la plateforme en ligne «masters AOC» en s inscrivant au préalable auprès d Elise Montet. Une fois inscrit, vous pourrez vous rendre sur la plateforme/envoyer un mail à «RenfCapMastersAOC@ccgenie.com» et ajouter/télécharger des documents, participer aux fils de discussion et proposer des notes sur les thématiques définies en fin de document. Grâce aux contributions et commentaires, cette étude sera régulièrement actualisée. En parallèle, des focus synthétiques seront proposés pour structurer la discussion. 6

7 Contexte et justification : l appui aux formations de deuxième cycle, enjeu majeur pour le renforcement des capacités au Sud L appui aux formations de deuxième cycle constitue la réponse à un défi multidimensionnel pour les universités d AOC. Il s agit également d une réflexion d importance pour les autres acteurs de la coopération scientifique et universitaire, les difficultés rencontrées impactant directement les capacités de recherche de leurs partenaires du Sud. La crise structurelle des systèmes d enseignement supérieur d AOC Bien qu il existe de fortes disparités entre les universités des pays d AOC, tous les établissements d enseignement supérieur de la région font face à une crise structurelle dont les causes sont multiples. Alors que l accès à l enseignement supérieur reste inférieur à la moyenne mondiale en Afrique Subsaharienne 1, le nombre d étudiants a été multiplié par 20 entre 1970 et et a augmenté de 8.3% par an sur la période La croissance démographique, les politiques de scolarisation universelle dans le primaire et l accroissement du taux d achèvement dans le secondaire sont autant de facteurs explicatifs de cette situation. Les ressources financières et humaines disponibles pour l enseignement supérieur sont limitées. Du point de vue financier, il faut noter que les stratégies des Etats et des bailleurs internationaux se concentrent essentiellement sur l éducation primaire et secondaire 3. Sur la part du budget alloué à l éducation, l enseignement supérieur représente ainsi environ 20% pour la moyenne des pays suivants (Sénégal, Bénin, Burkina Faso, Niger, Mali) ; 45% des financements sont consacrés à l aide sociale aux étudiants dans les universités publiques d Afrique francophone. Afin de diminuer ce ratio, plusieurs pays ont fait le choix d augmenter les frais d inscription, ce qui crée une réelle contrainte pour une grande partie des étudiants sans pour autant résoudre durablement les difficultés financières. Du point de vue des ressources humaines, le taux d encadrement des étudiants est faible : d après le rapport produit par le Ministère de l enseignement supérieur sénégalais en mars 2013, seuls 20% des enseignants ont le rang de professeur ou de maitre de conférences en Afrique francophone. Les universités rencontrent également des difficultés pour assurer l intégration professionnelle des étudiants. Ces derniers sont très nombreux en sciences humaines et sociales et dans les filières commerciales (72% des formations accréditées pour la zone UEMOA (Union Economique et Monétaire d Afrique de l Ouest) 4 ) et insuffisamment nombreux en sciences et technologies. Ces formations sont développées à un stade embryonnaire dans la plupart des universités de la région % d une classe d âge alors que la moyenne mondiale est de 26%, bulletin d information de l institut statistique de l UNESCO, décembre 2010, n 10 2 ibid 3 Recommandations de l Education pour Tous, initiative globale portée par l UNESCO 4 Rapport sur la concertation nationale sur l avenir de l enseignement supérieur au Sénégal, Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche, République du Sénégal, mars 2013 sources : UEMOA, UNESCO, BERD, Banque Mondiale, MESR Sénégal 5 Cette carence en compétences de haut niveau en sciences et technologies est également soulignée par la stratégie de la Banque Africaine de Développement définie en

8 Enfin, les universités d AOC ne disposent pas ou peu de capacités de recherche permettant d articuler formation et recherche. Le manque de moyens matériels et humains, doublé des faiblesses structurelles des institutions d enseignement supérieur, entrainent encore trop souvent une compétition entre centres de recherche et universités, dont les effets sont aussi néfastes que contre-productifs. C est dans ce contexte difficile que les autorités publiques ont entrepris de réformer les systèmes d enseignement supérieur depuis le milieu des années La mise en place de la réforme universitaire Le processus de réforme universitaire dit «processus de Bologne» a été lancé en 1999 à l échelle européenne. Il s agit d un agenda de réformes universitaires dont le but est de créer un espace d enseignement supérieur régionalisé, compétitif au niveau international. Pour ce faire, les objectifs suivants ont été fixés : harmonisation des diplômes (mise en place du système Licence-Master-Doctorat, LMD), accroissement de la mobilité des individus, attractivité régionale et renforcement des synergies formation/recherche. Devenue norme internationale pour l organisation de l enseignement supérieur, cette réforme est mise en place par les universités d AOC depuis les années suite aux décisions de l UEMOA et de la Communauté Economique et Monétaire d Afrique Centrale (CEMAC). Quant à l Union Africaine (UA), elle a intégré la nécessité de construire un «espace commun d enseignement supérieur» à son plan d action pour la deuxième décennie de l éducation pour l Afrique ( ) 6, et s est emparée de la question de l adaptation des systèmes d enseignement supérieur des pays de la région. L UEMOA a concrétisé sa décision à travers le Projet d Appui à l Enseignement Supérieur (PAES) dont le premier volet vise à harmoniser les systèmes d enseignement supérieur des pays membres tandis que le second consiste à appuyer la recherche. Cependant, on constate que l adaptation des curricula et la mise en place d une nouvelle gouvernance universitaire sont globalement réalisées de manière fragmentaire. Les diplômes de masters tendent à se multiplier, sans qu une cohérence pédagogique et institutionnelle n émerge. De même, l harmonisation des frais d inscription à l échelle régionale est peu effective car la réduction des frais d inscription pour les étudiants étrangers constitue un manque à gagner important pour les universités (exemple du Sénégal : 5000 FCFA pour les étudiants sénégalais, FCFA pour les étudiants étrangers). Ainsi, on peut dire que l adoption du système LMD a fait l objet de décisions académique (Conseil Africain et Malgache pour l Enseignement Supérieur, CAMES) et politique (UA, UEMOA, CEMAC) globales mais que son opérationnalisation reste principalement locale 7. A cet éclatement des formations et des façons d appliquer les principes de Bologne s ajoutent deux tendances contradictoires en termes d organisation spatiale des formations, avec d une part, le regroupement en pôles d excellence au niveau régional et de l autre la création de petites universités pour 6 Voir notamment : Association des Universités Africaines, le renforcement de l espace de l enseignement supérieur en Afrique, concept note, 2010 et Association Internationale des Universités, dossier thématique : le processus de Bologne comme moteur de réforme hors Europe, Vol. 13, n 4, octobre Eyébihi E. P., l alignement de l enseignement supérieur ouest-africain la construction des savoirs entre intranéité et extranéité au Bénin, Cahiers de la recherche sur l éducation et les savoirs, hors série n 3,

9 un maillage des territoires au niveau national (exemple du Sénégal avec la création des universités de Thiès et de Ziguinchor en 2007, Alioune Diop en 2009). Sur ce dernier point, il faut noter le recrutement massif dans certains pays Burkina Faso, Côte d Ivoire d enseignants pour rendre ces jeunes universités opérationnelles. Enfin, la mobilité des étudiants se développe, mais il s agit davantage d une mobilité Sud/Nord que de déplacements intra régionaux. Pour la zone UEMOA, on comptait ainsi étudiants internationaux en 2008, la France étant la première destination pour 63% d entre eux 8. Ces transformations impulsées par le haut font l objet d une lente appropriation par les universités mais, jusqu à présent, elles semblent avoir davantage aiguisé la compétition institutionnelle qu encouragé une mise en œuvre régionale. Le rôle des universités dans le développement économique et social Parallèlement à cette crise structurelle et aux difficultés rencontrées, les institutions internationales accordent aux universités un rôle de plus en plus important dans le développement économique et social. Les établissements d enseignement supérieur et de recherche sont en effet au cœur de «l économie de la connaissance», nouveau paradigme développé par les institutions internationales, dans lequel l université devient un acteur économique central. Par ailleurs, les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et plus récemment la Déclaration de Paris insistent sur la nécessaire cohérence des politiques de développement. La conférence mondiale de l UNESCO sur l enseignement supérieur qui s est tenue en 2009 a ainsi acté la nécessité de relier l enseignement supérieur avec les priorités de développement des sociétés 9, affirmant ainsi le rôle de l université au «service à la société» aux côtés des fonctions de formation et de recherche. A l échelle des Etats d AOC, l articulation des stratégies sectorielles de développement et des cursus universitaires est peu développée, notamment en raison des difficultés quotidiennes de gestion des universités évoquées précédemment. Comme le souligne le rapport établi par le Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) sénégalais, les formations en sciences sociales et commerce sont en surnombre et offrent peu de débouchés, alors que les formations en sciences et techniques, qui apparaissent comme prioritaires par rapport aux exigences du développement santé, sécurité alimentaire, préservation de l environnement sont proportionnellement peu développées. En majorité, les universités elles-mêmes entretiennent peu de liens avec leur environnement économique et social. Ce constat est bien sûr à nuancer, certaines d entres-elles étant reconnues comme de nouveaux moteurs du développement local (Ngaoundéré, Gaston Berger ) 10 A l échelle des bailleurs de fonds de la coopération universitaire, l exigence de cohérence et d alignement sur les stratégies nationales de développement est progressivement prise en compte. Les programmes de 8 Rapport sur la concertation nationale sur l avenir de l enseignement supérieur au Sénégal, Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche, République du Sénégal, mars 2013 sources : UEMOA, UNESCO, BERD, Banque Mondiale, MESR Sénégal 9 Communiqué : conférence mondiale sur l enseignement supérieur 2009 : la nouvelle dynamique de l enseignement supérieur et de la recherche au service du progrès social et du développement, Paris, juillet Notamment ; Chindji M.,, Tchotsoua M. : analyse géographique du parcours sciences et techniques,. Cas de l université de Ngaoundéré, JHEA/RESA Vol. 10, No 2,

10 coopération bilatérale anglo-saxons et d Europe du nord sont ainsi de plus en plus élaborés en fonction du cadre fixé par l agenda international à l instar de la NUFFIC hollandaise qui élabore un profil de programme de coopération universitaire pour chaque pays, négocié avec les acteurs locaux et nationaux 11. A l inverse, la complémentarité des actions autre principe censé favoriser l efficacité de l aide au développement est peu mise en œuvre. La multiplication d interventions non coordonnées aux côtés d un même partenaire est un phénomène récurrent et régulièrement mis en évidence. Alors que leur mission de «service à la société» se trouve renforcée, les universités doivent être en mesure d offrir des diplômes ayant une valeur réelle sur le marché du travail et de former des individus susceptibles de contribuer au développement humain. Second cycle et approche régionale au centre de la réflexion Dans ce contexte, le niveau master d une part et l échelle régionale d autre part apparaissent comme les pivots de la réflexion. Plus précisément : L absence de masters ou inversement leur trop grand nombre (au détriment de leur qualité) peuvent inciter les étudiants à quitter le système d enseignement supérieur et réduit par conséquent le vivier de futurs chercheurs potentiels ; Les moyens humains et financiers dont disposent les universités étant limités et insuffisants pour répondre à la demande, la mutualisation de masters ou de certains modules de masters à l échelle régionale semble être l une des solutions pour atteindre la masse critique des moyens nécessaires à des formations de qualité ; La mise en place de masters régionaux répond à l objectif de construction d un espace commun d enseignement supérieur en AOC, mouvement observable depuis plusieurs années et qui demande à être davantage structuré en lien avec l espace africain de la recherche ; L appui à des masters en lien avec les priorités du développement local et régional permet de répondre à la problématique de l adéquation formation-emploi-développement. Le traitement de cette problématique à l échelle régionale ou sous régionale est susceptible de faciliter la coordination des interventions des différents acteurs et l émergence d approches intégrées. Il est entendu que le terme générique «masters» sera employé pour qualifier les formations tournées vers la recherche, en lien avec les prérogatives de l IRD. 11 Boeren Ad, Issues and trends in development cooperation programmes in higher education and research, NUFFIC, May

11 1. Analyse des principaux programmes d appui aux masters en Afrique de l Ouest et Centrale 1.1. Les politiques publiques nationales et régionales En AOC, les systèmes d enseignement supérieur se transforment de manière progressive et variable d un pays à l autre mais ils sont incontestablement une préoccupation croissante pour les autorités publiques 12. Au Sénégal, la politique d enseignement supérieur est basée sur un nouveau paquet portant sur l amélioration de la qualité de l équité et de la transparence du secteur éducatif Avec l appui de la Banque Mondiale, le gouvernement met en œuvre le projet «Gouvernance et Financement de l Enseignement Supérieur pour les Résultats», qui est avant tout centré sur la mise à niveau des infrastructures universitaires. La formation des enseignants est également une priorité affichée. En parallèle des réformes, a été lancée début 2013 une concertation avec l ensemble des acteurs concernés. Le Conseil présidentiel qui a suivi a notamment acté la réorientation du système d enseignement supérieur vers les sciences et technologies et les formations courtes, un investissement important de l Etat dans les années à venir ainsi que la recherche d amélioration de la gestion financière des universités. Au Cameroun, les réformes universitaires de 1993 et 2001 ont permis de désengorger l université de Yaoundé avec la création de 6 universités et de transformer la gouvernance universitaire, pour faciliter le passage au système LMD. Au Burkina Faso, la réforme universitaire tarde à être mise en place et les efforts se sont essentiellement concentrés ces dernières années sur la refondation de l université d Ouagadougou 13. Des Etats Généraux de l enseignement supérieur se sont tenus en juin 2013 et ont notamment acté l élection des Présidents d universités. La Côte d Ivoire est actuellement en pleine réforme de son système d enseignement supérieur, notamment avec l appui d un certain nombre de bailleurs dont la France dans le cadre de l initiative «pays pauvres très endettés». Deux unités régionales d enseignement supérieur ont été transformées en universités en 2012 et l implantation du LMD est à l œuvre depuis fin Au Gabon, une loi de modernisation de l éducation et de l enseignement supérieur a été votée en Elle instaure notamment le passage au système LMD et la création de nouveaux établissements d enseignement supérieur. Elle est très largement orientée sur les formations courtes à vocation professionnalisante. Au Bénin, la réforme de 2001 a permis la création des 2 universités du pays, l UAC et Parakou. Concernant l UAC, elle compte 8 centres universitaires répartis dans le sud du territoire national. Le système LMD y est officiellement en vigueur depuis la rentrée Le Fonds de Solidarité Prioritaire (FSP) ARHES a notamment appuyé la réorganisation qui a précédé cette entrée en vigueur. 12 Les informations présentées dans ce paragraphe sont majoritairement issues de la Base Curie du MAE et demanderaient bien entendu à être complétées par d autres sources 13 Makosso B., Safoulanitou L. : enseignement supérieur en Afrique Francophone : crises, réformes et transformations, CODESRIA,

12 Dans le cas du Niger, seule l université Abdou Moumouni est engagée dans la mise en œuvre de la réforme LMD, dispose d un document stratégique d établissement et bénéficie d un FSP visant la modernisation de son organisation. A l échelle du pays, un plan décennal de développement pour l éducation est mis en œuvre et articulé, pour ce qui concerne l enseignement supérieur, avec le PAES de l UEMOA. Au Mali, suite à la crise institutionnelle de 2011, l université de Bamako a été scindée en 4 universités disciplinaires et l université de Ségou a été créée. La réforme LMD est officiellement appliquée à Bamako depuis Le Mali bénéficie essentiellement du soutien de l action extérieure française et hollandaise et de la Banque Mondiale. Au Togo, un accord cadre entre le gouvernement et les universités a été signé en 2005 pour la modernisation de l université. Le Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche est notamment soutenu par le MAE français, un FSP axé sur la gouvernance universitaire et la professionnalisation des formations ayant été signé à l automne Les pouvoirs publics sont par ailleurs relativement impliqués dans le processus d intégration régionale de l enseignement supérieur. La République du Congo compte une seule université publique (Marien Ngouabi) dont 3 des 11 établissements ont adopté le système LMD. Elle compte plusieurs pôles de recherche labellisés «pôles d excellence régionale» par l AUF. De nombreuses universités françaises entretiennent des liens de coopération avec les facultés de Marien Ngouabi. Comme cela a été évoqué en introduction, les organisations africaines régionales jouent un rôle croissant dans l organisation et le financement de l enseignement supérieur. Concernant l Afrique de l Ouest, l UEMOA (8 Etats membres : Bénin, Burkina Faso, Côte d Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) a cherché à coordonner la mise en place de la réforme LMD à travers le projet d appui à l enseignement supérieur (PAES), qui s inscrit dans son programme économique régional. Ce projet a officiellement démarré en 2006, même si les projets les plus substantiels ont été lancés à partir de Il s agit du premier programme de réforme de l enseignement supérieur coordonné à l échelle régionale en Afrique: le projet est mené à l échelle de chaque université, à l échelle nationale puis à l échelle régionale. L objectif affiché est de créer des complémentarités entre les universités et donc des spécialisations pour chacune. Le programme est financé par un don de la Banque Africaine de Développement (BAD) et par l UEMOA. Parmi les projets mis en œuvre à ce jour, on trouve notamment la refonte des cursus LMD sur la zone Sénégal, Mali, Burkina, Guinée Bissau d une part et sur la zone Bénin, Côte d Ivoire, Niger, Togo d autre part, l installation de réseaux informatiques reliant les établissements et la formation des personnels pour leur maintenance ou encore le financement de travaux de recherche. 12

13 Dans le cadre du projet PAES, l Université du Québec à Montréal (UQAM) a été chargée par l UEMOA de la refonte des curricula pour 2 groupes de pays. Ce projet visait à l évaluation critique des programmes existants, l identification de 22 filières prioritaires de formation pour chaque pays, l aide à la formation des enseignants pour élaborer des programmes conformes aux exigences du LMD, l appui technique à la conception, l élaboration et la diffusion des maquettes. Les experts de l UQAM ont travaillé avec les responsables administratifs et enseignants chercheurs des principales universités des pays concernés, ainsi qu avec les directions et services des Ministères en charge de l enseignement supérieur. Le CAMES, le Réseau pour l Excellence de l Enseignement Supérieur en Afrique de l Ouest (REESAO), l Association des Universités Africaines (AUA) et la Conférence des Recteurs des Universités Francophones d Afrique de l Ouest et de l Océan Indien (CRUFAOCI) ont été des partenaires ressources dans le cadre du projet. Les nouvelles filières de formation ont été élaborées suite à plusieurs ateliers, qui se sont déroulés à Montréal et en Afrique de l ouest au niveau des universités, au niveau national ensuite, et enfin au niveau régional. La Communauté Economique des Etats d Afrique de l Ouest (CEDEAO, 14 Etats membres : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo) est quant à elle partenaire du programme «centres d excellence africains» présenté dans la section suivante. Un certain nombre de projets de formations 14 sont également soutenus par l organisation régionale. Concernant l Afrique Centrale, la décision d harmoniser les systèmes d enseignement supérieur est venue de la CEMAC (6 Etats membres : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad) mais la Communauté Economique des Etats d Afrique Centrale (CEEAC, 10 Etats membres : Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, RD Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Sao Tomé et Principe, Tchad) dispose également de compétences sur l enseignement supérieur et la recherche 15. Au niveau du continent africain, l UA développe également des projets liés à l enseignement supérieur. L université panafricaine consistera à terme en la création de 5 pôles dans les 5 sous régions 16 dont 2 ont été lancés dans la sous région AOC, avec l ouverture de masters depuis la rentrée 2012 : 14 C est notamment le cas du master international en biotechnologies tropicales (MIBIOT) dont l IRD est partenaire 15 La CEEAC et l IRD ont signé en novembre 2012 un accord de consortium «consortium pour la recherche, l innovation et la formation pour le développement en Afrique Centrale» (CRIFDAC) dont l objet est de mettre en cohérence les programmes existants en matière de recherche, innovation et formation dans la région. C est dans ce cadre institutionnel que s inscrit notamment le programme pilote régional «changements globaux, biodiversité et santé en zones forestières d Afrique centrale» (PPR FTH). Le renforcement des capacités et plus précisément des actions de diffusion de connaissances et d outils par la formation initiale et continue fait partie des actions qui pourront être soutenues, y compris financièrement, par les membres du consortium 16 Sciences de la Terre (Nigéria), Sciences spatiales (Afrique Australe), Sciences sociales et humaines (Cameroun), technologie des sciences fondamentales et innovation (Kenya), Sciences de l eau et de l énergie (Afrique du Nord) 13

14 - le pôle Sciences de la Terre, (université d Ibadan, Nigéria) propose des diplômes (M1 et M2) dans les disciplines suivantes : géologie pétrolière, gestion environnementale, science reproductive des plantes, santé reproductive, biologie reproductive ; - le pôle Gouvernance et Sciences Sociales (université de Yaoundé) propose des diplômes (M1 et M2) dans les disciplines suivantes : gouvernance et intégration régionale, gestion environnementale et développement durable, arts swahili, interprétation et traduction des arts. Un fonds pour l enseignement supérieur géré par la BAD pourrait être mis en place afin de coordonner les programmes et interventions des bailleurs de fonds à l échelle du continent. Ce projet est actuellement en cours d élaboration. Quelle est la valeur ajoutée des programmes régionaux pour les pays les plus avancés en AOC? Comment encourager ces derniers à coopérer avec ceux qui débutent leur réforme universitaire? Les opportunités d innovation semblent se situer au niveau régional. Quid des logiques nationales et des rapports de concurrence entre Etats dans le traitement régional des problématiques liées à l enseignement supérieur? Comment des curricula de masters Nord/Sud pourraient-ils être intégrés à l Université Panafricaine? 1.2. Les programmes des institutions multilatérales Le programme des Centres d Excellence Africains (ACE) de la Banque Mondiale En juin 2013, la Banque Mondiale a lancé un programme intitulé «centres d excellence africains» qui vise à promouvoir une spécialisation régionale des universités en lien avec les principales problématiques de développement rencontrées par les pays de la sous région Afrique de l Ouest. Ce programme doit permettre de répondre aux besoins du marché du travail et aux priorités du développement, en particulier en ce qui concerne les besoins dans le secteur des industries extractives. Il inclut pour l instant les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Ghana, Nigéria, Sénégal et Togo. Chaque pays sera susceptible d obtenir 2 centres d excellence. Les universités et centres de recherche des pays mentionnés ont été invités à répondre à un appel à propositions pour présenter leur projet de «centre d excellence». 7 à 10 des meilleurs candidats seront sélectionnés par un comité de pilotage au cours du deuxième semestre 2013 et bénéficieront d un financement pouvant atteindre 8 millions de dollars pour mettre en œuvre les actions suivantes : Composante 1 : «renforcer les centres d excellence africains» : - Amélioration des capacités de formation, notamment à travers la refonte des curricula, la création de nouveaux cursus en lien avec les stratégies de développement et pouvant être accréditées au regard des standards internationaux, l attraction d étudiants de la région - Amélioration des capacités de recherche appliquée (bourses de thèse et post doc, formation d enseignants, activités de mise en réseau ) 14

15 - Construction de partenariats avec le secteur privé - Construction de partenariats académiques à l échelle régionale et internationale - Amélioration du management et de la gouvernance des institutions labellisées «centres d excellence» Composante 2 : «améliorer le renforcement des capacités, l évaluation, l assistance et la collaboration au niveau régional» La mise en œuvre du programme sera appuyée par la CEDEAO. Réciproquement, le programme vise à alimenter les réflexions et l agenda politique de cette institution en ce qui concerne l enseignement supérieur. Au plan opérationnel, l AUA est en charge de l unité régionale d assistance, cellule de pilotage du programme, et assure la réalisation de la composante 2 du programme. Chaque institution sélectionnée pour devenir «centre d excellence» sur une thématique donnée mettra en œuvre le plan d action annoncé dans la réponse à l appel à propositions. Une équipe «ACE» sera désignée, dirigée par un chercheur ou un enseignant reconnu dans la thématique choisie. Par ailleurs, l administration de tutelle de l université appuiera l université bénéficiaire dans la gestion financière des fonds obtenus. Au niveau de chaque pays, le gouvernement nommera un comité d évaluation national qui réalisera une évaluation biannuelle de performance. Des partenaires des institutions d enseignement supérieur et de recherche tels que l United States Agency for International Development (USAID), l Agence Française de Développement (AFD), Australian Government Aid (AusAID) et la BAD ont exprimé leur intérêt pour ce projet et envisagent de soutenir les institutions sélectionnées en fonction des spécialisations choisies. La Banque Mondiale travaille-t-elle également en lien avec l Université Panafricaine? Quel est le rôle exact de la CEDEAO dans le programme? Une équipe est elle dédiée à sa supervision? Quelle place sera accordée aux masters Nord/Sud dans le volet «création de nouveaux curricula»? Les universités qui ne seront pas labellisées «centres d excellence» seront-elles soutenues par ailleurs? En quoi consiste précisément la composante 2 du programme? Le soutien de l Union Européenne à l enseignement supérieur dans la région AOC Le programme Erasmus Mundus L objectif de l action 1 du programme Erasmus Mundus est la création de diplômes conjoints de niveau master ou doctorat de haut niveau entre des universités européennes et des universités des pays tiers. 15

16 Démarche : les universités, organismes de recherche et acteurs impliqués dans l enseignement supérieur (ONG, administrations, organisations professionnelles ) sont incités à se regrouper en consortiums et à soumettre un programme commun de formation à l Agence Education, Audiovisuel et Culture de la Commission Européenne. Le programme finance les coûts liés à la mise en œuvre et à la gestion du programme, des bourses étudiantes, des missions de courte durée pour les enseignants des institutions membres. Exemple de projet financé : Le master international Biodiversité et Ecosystèmes Tropicaux (Tropimundo) : université de Dschang, universidad Científica del Perú, university of Queensland (Australie), université Pierre et Marie Curie, université Libre de Bruxelles, Muséum national d histoire naturelle, Università degli Studi di Firenze. Les 4 semestres du diplôme ont lieu successivement dans les différentes institutions partenaires (écoles de terrain au Sud au second semestre, spécialisations au Nord au 3 ème semestre, mémoire de fin d étude encadré par 3 ou 4 partenaires au dernier semestre). Un grand nombre de partenaires associés au master dont l IRD apportent leur soutien, notamment à travers l accueil de stagiaires, l octroi de bourses ou encore la participation à l évaluation du programme. Ressources allouées : environ euros par projet ; montant total de l enveloppe dédiée aux masters pour : 19 Millions d euros pour 150 projets financés. Le programme EDULINK L objectif du programme EDULINK est de renforcer les capacités des institutions d enseignement supérieur de la zone Afrique Caraïbes Pacifique (ACP) au niveau institutionnel, académique et scientifique. Il couvre donc un champ d action plus large que le programme Erasmus Mundus, avec la finalité de renforcer l intégration régionale au niveau de l enseignement supérieur. Démarche : le partenariat doit associer au moins 2 pays ACP et répondre aux priorités thématiques de l appel à projets, qui sont elles-mêmes en lien avec les documents de stratégie ACP-UE. Exemple de projet financé : «Statistiques pour l Afrique francophone et applications au vivant» (STAFAV) : Université de Versailles, INSERM, Université Paris 1, Université Paris Sud 11, Université Paris 5, Université de Pau, Université Paul Sabatier de Toulouse, Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications (France), UGB, Université de Yaoundé, Institut National Polytechnique de Yamoussoukro, Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques de Porto-Novo,, Université de Franceville. Le projet vise la mise en place de masters et de doctorats conjoints entre les partenaires, ainsi qu à leur mise en réseau sur la base d échanges scientifiques. Ressources allouées : euros maximum par projet ; montant total de l appel à projets lancé en 2012 : 23 Millions d euros. La Stratégie conjointe UE-Afrique et l appui à l enseignement supérieur 16

17 Adoptée lors du sommet de Lisbonne en 2007 et rénovée en 2010, la Stratégie conjointe UE-Afrique constitue le cadre politique des relations entre l UE et l UA. Différents programmes sont mis en œuvre pour répondre aux objectifs de paix, sécurité et développement économique durable de la stratégie. Dans le domaine de l enseignement supérieur, le programme Nyerere vise à améliorer la mobilité et la coopération universitaires intra-acp. Démarche : deux types d activités sont financées : - Le renforcement des capacités institutionnelles : projets de coopération déposés par les universités africaines organisées en partenariat (au minimum 3 institutions). Ces projets peuvent notamment être centrés sur la mise en œuvre de masters conjoints ; - Le renforcement des capacités individuelles : demandes de bourses des étudiants et enseignants s inscrivant dans le cadre des partenariats de l activité 1. Exemple de projet financé : «Harmonisation et Amélioration des Programmes de Master et de Doctorat en Agribusiness par la Mobilité entre l'afrique de l'ouest, de l'est et du Centre pour un Développement Socioéconomique Durable» (HAAGRIM) : UGB, Université de Thiès, Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso, UAC, Université de Cocody, Université Sciences et Techniques de Masuku, Kenyatta University (Kenya) et University of Mauritius (Ile Maurice). Il a notamment pour objectif l harmonisation des programmes d études en agribusiness. Ressources allouées : 1 Million d euros par projet de coopération institutionnelle ; montant total de l appel à projets lancé en 2013 : 45 Millions d euros Perspectives : La programmation européenne devrait voir la création du programme pan africain, qui viendra s ajouter aux actuels instruments de financement de la Stratégie conjointe UE- Afrique. Sa composante «enseignement supérieur et recherche» regroupera les programmes existants. De nouvelles opportunités devraient également s offrir pour le soutien aux masters, en particulier pour répondre aux objectifs d harmonisation des curricula et le renforcement des pôles régionaux d excellence. Le niveau d exigence des appels à projet européens rend complexe la participation des universités d AOC seules deux d entre elles sont actuellement membres d Erasmus Mundus. Paradoxalement, les montants alloués et les activités financées par ces programmes permettraient de répondre aux défis rencontrés par les universités d AOC. Quelles solutions apporter à ce problème? La coopération universitaire Sud/Sud tend elle à se développer en dehors d incitations telles que le programme Nyerere? L Agence Universitaire de la Francophonie, une institution dédiée à la coopération universitaire L AUF regroupe 739 universités de 94 pays. Elle agit à plusieurs niveaux pour le renforcement des formations de niveau master. 17

18 Des bourses sont allouées aux étudiants de certains masters, comme c est le cas du master international en biotechnologies tropicales (MIBIOT). Un appui à des formations existantes ou en cours de montage peut être proposé à travers les campus numériques francophones (CNF), qui donnent la possibilité de proposer des formations en e- Learning. Elle propose des actions structurées, comme ce fut le cas jusqu en 2011 avec le programme «projets de coopération scientifique interuniversitaire» (PCSI), qui encourageait les projets partagés de formation impliquant au minimum trois universités de pays différents sur une durée de 2 ans. Ce programme permettait notamment le financement du travail préparatoire au montage de masters pour un montant maximum de Plus récemment, l AUF a choisi de mettre l accent sur la gouvernance universitaire. Elle soutient depuis 2009 l Institut Panafricain de Gouvernance Universitaire (IPAGU), devenu Institut Francophone de la Gouvernance Universitaire (IFGU) en Cet institut, dont sont membres un certain nombre d universités de la sous région Yaoundé, Dschang, Houphouët Boigny 17 - a pour objectif d accompagner les responsables administratifs des universités dans la mise en œuvre des aspects institutionnels du processus de Bologne (appui à l élaboration des projets d établissement, démarche qualité, partenariats avec les entreprises) et de favoriser les échanges d expérience. L IFGU propose aux universités d AOC son expertise sur ces sujets, sous la forme d ateliers et de séminaires où interviennent des spécialistes internationaux de la gouvernance universitaire mais n offre pas de financements. Un master en gouvernance universitaire est en cours d élaboration, qui sera porté par l université panafricaine, l université de Yaoundé II, l université de Tampere et l IFGU Les coopérations bilatérales particulièrement actives en AOC sur l appui aux masters La plupart des pays du Nord et de plus en plus de pays émergents mettent en place des politiques spécifiquement dédiées à la coopération dans l enseignement supérieur en Afrique Subsaharienne. Nous avons donc analysé uniquement les coopérations bilatérales présentes en AOC et proposant des programmes axés sur le soutien aux formations de deuxième cycle La coopération française et ses nombreux acteurs La mise en œuvre/mise à niveau de formations est tout d abord soutenue par le Ministère des Affaires Etrangères (MAE) au niveau central, à travers les projets FSP 18. A titre d exemple, le master «Biodiversité Végétale Tropicale» (BVET), initialement mis en œuvre dans le cadre du programme de recherche «Sud Experts Plantes», a bénéficié d un financement de de 2006 à Dans les pays partenaires, les Ambassades à travers les SCAC financent essentiellement des bourses de master, qui sont la plupart du temps complétées par les autres partenaires des formations. 17 Ainsi que l AUA, le bureau AUF Afrique Centrale et Grands Lacs, l AERES et l ENA Canada 18 En 2009, le MAE finançait 26 FSP dans le domaine de l enseignement supérieur sur la gouvernance universitaire, l accompagnement de la réforme LMD et la professionnalisation des formations ( 18

19 L AFD finance également des actions d assistance technique mise à disposition d experts auprès des administrations des pays partenaires - dans le domaine du renforcement des capacités institutionnelles, et ce bien que son mandat soit centré sur l enseignement primaire et secondaire. Les instituts de recherche (CNRS, INSERM, IRD, INRIA, IRSTEA, Cirad ) sont à divers degrés des canaux de soutien des masters Nord/Sud. Pour la majorité d entre eux, ce soutien consiste principalement en la participation des chercheurs aux enseignements d une part et à l encadrement d étudiants d autre part. L IRD et le Cirad apportent un appui plus substantiel en tant que partenaires institutionnels de masters Nord/Sud, dans lesquels ils contribuent à l organisation et au financement. Il faut enfin évoquer la coopération interuniversitaire. Il est tout d abord important de préciser que les universités poursuivent un objectif de coopération académique, alors que les acteurs évoqués précédemment travaillent avec les universités d AOC dans une perspective de coopération au développement et de renforcement des capacités. Bien que les liens de coopération institutionnelle entre universités soient nombreux, les projets de formations conjointes sont relativement rares en 2007, ils concernaient seulement une quinzaine d universités 19. C est que montre l enquête sur les relations des universités avec les pays en développement 20 publiée en 2007 par le Haut Conseil de la Coopération Internationale et la Conférence des Présidents d Universités (CPU). Concernant les pays du Sud, il en ressort en particulier les tendances suivantes : - Alors que le soutien se limitait la plupart du temps au niveau licence, les témoignages des universités mettent en lumière l appui récent aux formations de 2 ème cycle ; - Il existait en 2007 une tendance à la structuration des stratégies déployées en direction des pays en développement, ainsi qu une tendance à la mutualisation des actions à travers les Pôles de Recherche et d Enseignement Supérieur (PRES) ces derniers ayant vocation à améliorer la visibilité des universités françaises à l international, ils tendent à unifier les stratégies de leurs membres ; - Les stratégies pro actives tendent à supplanter la simple réponse aux sollicitations de la part des pays du Sud ; - Dès cette période, les universités avaient tendance à orienter leurs efforts sur les pays émergents ; - Les modes de financement des coopérations ne sont pas détaillés dans le document ; la part des moyens alloués aux coopérations avec le Sud prélevée sur le budget propre des universités n est donc pas connue. Cependant, le recours aux financements européens et au soutien des collectivités territoriales est souligné. 19 Voir annexe 2 20 Haut Conseil de la Coopération Internationale, Conférence des Présidents d Universités, enquête sur les relations des universités avec les pays en développement, analyses par zone géographique et par pays, septembre

20 Pourquoi n existe-t-il pas d outil spécifique d accompagnement à la création de formations au Sud parmi les multiples dispositifs français? Pourquoi y-t-il peu de connexions entre les politiques de coopération des universités françaises au Sud et les programmes financés par les institutions de la coopération bilatérale? Quelles sont les raisons qui poussent les universités du Sud à coopérer avec leurs homologues au Nord? et inversement? La coopération hollandaise : le programme NICHE de la NUFFIC La NUFFIC est l opérateur du gouvernement des Pays Bas en matière d enseignement supérieur. Le programme «Netherlands Initiative for Capacity development in Higher Education» (NICHE) est dédié au renforcement des capacités de l enseignement supérieur, avec les objectifs spécifiques d améliorer la position des femmes dans les formations d une part et d aligner l enseignement supérieur sur les besoins du marché du travail d autre part. Ses priorités thématiques sont l alimentation, l eau, la santé reproductive et l accès aux droits et à la sécurité. Le programme NICHE concerne à ce jour uniquement le Bénin et le Ghana dans la région AOC. En lien avec ses objectifs spécifiques, il finance en priorité des formations à vocation professionnalisante. Démarche : les priorités du programme sont définies par la NUFFIC suite à une enquête de terrain participative ; un protocole d accord est signé entre l ambassade des Pays Bas et le gouvernement du pays concerné. A l échelle du projet, ce sont les universités du Sud qui préparent un avant projet, avec l appui de consultants de la NUFFIC. Celle-ci lance ensuite un appel d offres auquel répondent les universités et bureaux d études hollandais, éventuellement regroupés en consortiums. Projets financés actuellement en lien avec les priorités thématiques de l IRD : création d'un institut d'enseignement supérieur de la sécurité alimentaire (UAC), master recherche en obstétrique (université de Parakou) Ressources allouées : de à 1.2 Millions d euros par projet La coopération belge : le programme «projets de formation Sud» du Conseil Interuniversitaire de la Communauté Française/Commission Universitaire pour le Développement (CIUF-CUD) Au sein du CIUF, la CUD est chargée de la mise en œuvre de la politique de coopération universitaire. Elle regroupe les 6 universités francophones de Belgique et agit donc dans une logique interuniversitaire. Elle vient de se doter d une nouvelle stratégie pour , constituée de 5 programmes : appuis institutionnels, appuis transversaux, projets de recherche pour le développement (PRD), projets de formation Sud (PFS) et projets d impulsion et d amorce (PIA). 20

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