Zone «Haut et Bas Uélé»

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1 ANALYSE DE CONFLIT Zone «Haut et Bas Uélé» Province Orientale, R.D. Congo Search for Common Ground Février 2014 Ce rapport est basé sur une étude documentaire et des témoignages récoltés sur le terrain. Il ne reflète pas l opinion de Search for Common Ground.

2 SOMMAIRE 1. Résumé Contexte et Justification Contexte et objectifs de l analyse Méthodologie Analyse Descriptif de la zone Analyse du système de conflit Historique du conflit Causes profondes Multiplicateurs Moteurs/dynamiques de conflit Dynamiques positives Faisabilité Degré de présence de l Etat Interventions en cours Environnement Conclusion et recommandations Bibliographie Page 2

3 1. Résumé Dans le cadre de la révision de la stratégie internationale de soutien à la sécurité et stabilisation (ISSSS) du programme de stabilisation et reconstruction des zones sortants des conflits armés (STAREC), Search for Common Ground (SFCG) a mené une analyse de conflit et besoins en stabilisation dans les deux districts de Haut et Bas Uélé dans la Province Orientale. Cette analyse va contribuer à l élaboration d une stratégie provinciale de stabilisation et des plans d actions prioritaire. SFCG a visité plusieurs territoires dont les territoires d Ango, Bondo et Buta dans le Bas Uélé et les territoires de Dungu et Faradje dans le Haut Uélé pour avoir une meilleure compréhension et maîtrise des dynamiques de conflits et le processus de paix sur terrain. Le territoire de Niangara n a pas été visité à cause de l insécurité pendant de notre mission. Les conflits les plus graves que les enquêtés ont énuméré sont créés par la présence des acteurs étrangers. De cette présence, notons surtout la LRA (l Armée de la Résistance du Seigneur ou Lord s Resistence Army) qui est un groupe armé ougandais responsable d une situation d insécurité généralisée. Ce groupe est connu pour ses enlèvements des enfants et la brutalité envers la population civile. Les Bayuda qui sont des braconniers armés s ajoutent aux acteurs de cette situation d insécurité. Ils tracassent et tuent les civils qu ils accusent d être des collaborateurs de l armée congolaise dans la lutte contre les Bayuda. Ils sont surtout actifs dans le Parc National de Garamba et les réserves naturelles présentes dans la zone d étude. Les Bayuda et la LRA financent leurs activités d une grande partie avec l exploitation illégale d ivoire dans le parc de Garamba qui est mal contrôlé. La population locale se voit également en conflit avec des éleveurs des pays voisins en l occurrence les Mbororo qui sont arrivés au nord-est de la RDC au début des années 2000 à la recherche de terre pour leurs bétails. Ces éleveurs et leurs familles vivent principalement dans les forêts et les interactions positives avec la population locale sont très limitées. Une grande partie de la population locale se plaint de la divagation des vaches des Mbororo et de leur manque de cohabiter avec eux. Ce conflit non violent jusqu'à présent risque de s éclater dans le proche avenir. Ces groupes illégaux armés et communautés estrangers sont tous arrivés dans ce milieu enclavé il n y a plus ou moins 10 ans. Leur arrivée est surtout facilitée par des frontières mal contrôlées et une capacité limitée des forces de sécurité. Le système de gouvernance corrompu ou les agents étatiques et les militaires tirent profits de ces acteurs étrangers ainsi que l absence d une volonté par des autorités nationales à faire face à ces problématiques constituent une cause majeure qui perpétue leur présence. Plusieurs associations locales interviennent pour améliorer la cohésion sociale mais les résultats sont limités car une grande partie de la population locale est radicalement contre une cohabitation avec les Mbororo dont elle souhaite leur départ dans leurs pays d origine 1. La zone d étude «Haut et Bas Uélé» manque des organisations nationales ou internationales qui s occupent de la transformation et résolution des conflits plus généralement. On trouve plusieurs radios communautaires, mais elles ont une connotation politique ou religieuse et manquent des moyens pour bien fonctionner. La société civile fait du plaidoyer auprès les autorités pour trouver une solution autour de la problématique de la LRA, 1 Les Mbororo viennent de plusieurs pays africains dont la RCA, le Tchad, la Lybie, le Nigeria, le Niger, la Mauritanie, le Cameroun, la Guinée, le Sénégal, le Mali, la Mauritanie et le Cameroun. Page 3

4 s engage dans la sensibilisation des enjeux sociaux et informe sur les violations de droits de l homme. Comme les radios et les associations, la société civile a besoin d un renforcement des capacités. A cause de l insécurité, il y a peu d intervenants dans le secteur de développement. 2. Contexte et Justification 2.1. Contexte et objectifs de l analyse Le Gouvernement de la RDC, l Unité d appui à la stabilisation (UAS) de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) et les responsables du Programme de stabilisation et reconstruction des zones sortants des conflits armés (STAREC) ont finalisé la révision de la stratégie internationale de soutien à la sécurité et stabilisation (ISSSS) en La nouvelle stratégie résultant de cette révision propose la formulation de «Stratégies provinciales de stabilisation (SPS) et Plans d actions prioritaires de stabilisation (PAPS)» devant énoncer les priorités provinciales pour la stabilisation, aussi bien du point de vue géographique que thématique. Afin de pouvoir effectuer l identification de ces priorités, il est indispensable de passer par une phase d analyse. La stabilisation étant définie comme un processus permettant à l Etat et à la population de s attaquer aux principaux moteurs de conflits, l analyse qui doit être aussi exhaustive que possible devra permettre de comprendre les dynamiques des conflits et leurs caractéristiques changeantes, ainsi que d identifier leur localisation géographique. Une des premières zones pertinentes pour l analyse de la Province Orientale est celle de «Haut et Bas Uélé». Ce choix a été fait en consultation avec les partenaires du gouvernement provincial et les partenaires internationaux de l ISSSS (MONUSCO, agences du système des Nations Unies, Organisation non gouvernementales (ONG) internationales et bailleurs de fonds), et s est basé sur la fragilité et les tendances de conflits violents et l opportunité et faisabilité de transformer les conflits et de consolider la paix. Objectifs de l analyse Objectifs spécifiques : Analyser les conflits spécifiques dans la zone de «Haut et Bas Uélé» (causes profondes, multiplicateurs, acteurs et leurs motivations et dynamiques de conflit les dilemmes sécuritaires, la mobilisation autour de la terre et de l identité, l exploitation des ressources naturelles et les dynamiques régionales et les liens avec un système de conflit plus large); Identifier l ampleur de chaque dynamique de conflit et son importance relative dans le conflit dans la zone ciblée ; Identifier les dynamiques positives dans la zone ciblée sur lesquelles capitaliser, y compris les mécanismes existants de résolution de conflits, les solutions aux conflits identifiées par les communautés, et les raisons de leurs succès/échecs ; Evaluer l environnement sécuritaire et l accessibilité, et identifier les interventions en cours et les partenaires présents, ainsi que la présence gouvernementale dans la zone ciblée. Page 4

5 2.2. Méthodologie SFCG a utilisé une méthodologie à trois composantes. La première composante est une analyse documentaire qui est composée d un examen des documentations de SFCG ainsi que d autres organisations au sujet du contexte sécuritaire et des acteurs du conflit. La deuxième composante constitue des missions d évaluations qui permettent de collecter des informations des personnes directement affectées par les confits. Nous avons mené une mission de 17 jours en janvier-février 2015 dans les territoires d Ango (le centre d Ango et les localités de Banda et Bayule), Bondo (la cité de Bondo) et Buta (la cité de Buta) dans le Bas Uélé et les territoires de Dungu (les localités de Dungu, Kiliwa et Ngilima) et Faradje (le centre de Faradje) dans le Haut Uélé. A cause de l insécurité, nous n avons pas pu accéder au territoire de Niangara. Les territoires choisis sont les plus affectés par les conflits présents. Les enquêteurs ont utilisé plusieurs outils de collecte de données : des entretiens semi-structurés et des focus-groups participatifs. 41% de participants dans les focus-groups étaient de femmes. Les entretiens étaient menés avec une multitude d acteurs dont des administrateurs du territoire, des chefs de poste et groupement, des commissaires de la police, des majors des FARDC, des présidents des tribunaux de paix, des agents humanitaires et développement, des enseignants et des leaders communautaires. La récolte de données a été accompagnée d observations de la part d interviewers et de rapporteurs. Cette étude fait aussi référence à des données collectées par SFCG en octobre Enfin, la dernière composante est l analyse des données du terrain et la rédaction du rapport final. 3. Analyse 3.1. Descriptif de la zone Profil administratif et physique Les deux districts de Haut et Bas Uélé se situent au nord de la Province Orientale, ayant une frontière commune avec la République Centrafricaine (Haut et Bas Uélé) et le Sud Soudan (Haut Uélé). Les deux districts ont chacun six territoires. Les cinq territoires visités dans le cadre de cette recherche sont parmi ceux qui sont les plus affectés par les conflits présents 2. Il s agit des territoires de Dungu et Faradje dans le district de Haut Uélé et les territoires de Bondo, Ango et Buta dans le district de Bas Uélé. Dans le territoire d Ango, nous avons visité le centre d Ango dans le groupement de Mbuti, dans la chefferie de Ndindo, la localité de Bayule qui se trouve dans le groupement de Bayule, dans la chefferie d EZO, ainsi que la localité de Banda dans le groupement de Boeli, dans la chefferie de Mopoy. Dans le territoire de Bondo, nous avons été à la cité de Bondo, située entre les chefferies de Mobenge Mondila et de Dualu. Dans le territoire de Buta, nous avons visité la cité de Buta qui est le chef-lieu du district de Bas Uélé. Dans le territoire de Dungu, nous avons visité la localité de Ngilima, dans le groupement de Ngilima, le centre de Dungu dans le groupement de Dungu, et Kiliwa dans le groupement de Ungwa, les trois dans la chefferie de Wando. Nous avons également visité le centre de Faradje, dans le groupement de Budu, dans la chefferie de Logo Ogambi, dans le territoire de Faradje. Voici, une illustration des grands centres visités pendant la mission SFCG en janvier/février 2015: 2 Le territoire de Niangara qui est aussi affecté par les conflits n a pas été visite a cause de l insécurité. Page 5

6 Source : Carte administrative, OCHA, mars 2012 Les deux districts Bas et Haut Uélé sont vastes et couvrent plusieurs réserves naturelles. Il s agit du Parc National de Garamba dans le Haut Uélé, précisément dans les territoires de Dungu et Faradje, et trois domaines de chasse 3, dont Bili-Uere et Bomou dans le Bas Uélé et Gangala-na Bodio dans le Haut Uélé. Le Parc National de Garamba a été créé en 1938 pour préserver la faune, en particulier les rhinocéros blancs 4. Le parc est entouré par trois réserves de chasse qui s appellent les Nagero. La superficie du parc qui comprend ces réserves est de 12,427 km carrés (la superficie du parc seul est de 4,900 km carrés) 5. Dans ces réserves, des petits groupes vivent dans des villages isolés. Parmi ces communautés riveraines, on y trouve les Zande, les Logo, les Mondo, les Baka, les Kakwa et les Pandjulu 6. L altitude de la zone varie de 500 à 1,000 mètres. Le sol est fertile. Le réseau hydrographique est essentiellement formé par la rivière Uélé à l est, la rivière Mbomu au nord et la rivière Bamokandi au sud. Chacune de ces rivières possède des nombreux affluents. La zone se situe dans un climat tropical humide, caractérisé par une saison pluvieuse qui dure du mois d avril à novembre, et une saison sèche qui dure de décembre à mars. La végétation est constituée de forêt qui alterne avec de la savane arborée. Actuellement, on assiste à une régression de forêt, due à l agriculture sur brûlis et aux feux de brousse 7. La région regorge des minerais qui restent soit non exploités ou soit leur exploitation est essentiellement artisanale. 3 Les domaines de chasse sont des endroits ou la population est autorisée de cultiver. 4 Le site fait partie de la liste du patrimoine mondial de l'unesco depuis Le parc a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril de 1984 à Suite à la deuxième guerre du Congo, le site y a de nouveau été inscrit en Focus Group, résilience communautaire-gestion des conflits-relance économique, Banque Mondiale, Kisangani, Province Orientale, juin Pax Christi, LES MIGRATIONS TRANSFRONTALIÈRES DES MBORORO AU NORD-EST DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ETUDE DE CAS AU HAUT UÉLÉ ET AU BAS UÉLÉ, avril 2007 Page 6

7 Profil économique Pour toute la Province Orientale, la production agricole est la principale source de revenu. La pêche se pratique aussi, surtout en saison sèche, ainsi que la chasse. Les femmes et les enfants cueillent également des champignons et fruits sauvages et ramassent des chenilles, termites et sauterelles 8. Dans presque tous les villages, il y a un petit cheptel de caprins 9. La disponibilité et l accès aux aliments sont faibles. La structure des dépenses des ménages révèle une prédominance des dépenses alimentaires soit 70%, contre une moyenne nationale de 62% 10. Le taux de pauvreté dans la zone est estimé à 70-85% 11. Profil démographique La tribu zande est majoritaire et «autochtone» dans le Haut et Bas Uélé et occupe un grand morceau de la région qui comprend le Sud Soudan, l ouest de la RCA et le nord-est de la RDC. La tribu zande est soudanaise par ses origines et ses caractéristiques linguistiques 12. Selon des estimations, la population zande comprend 80% de la population de la zone d étude 13. La population zande se présente comme une communauté plutôt harmonique qui se voie en conflit avec des groupes étrangers. Un groupe ethnique important en nombre et en raison de comprendre les dynamiques de conflits de cette zone est la communauté mbororo qui est estimée à 10-15% de la population 14. Les Mbororo sont des éleveurs nomades dont la vie est très étroitement liée au bétail et au pâturage. Les Mbororo appartiennent à l ethnie Foulani, l un des plus importants groupes ethniques d Afrique occidentale. On les rencontre dans plusieurs pays africains dont la RCA, le Tchad, la Lybie, le Nigeria, le Niger, la Mauritanie, le Cameroun, la Guinée, le Sénégal, le Mali, la Mauritanie et le Cameroun 15. La vache représente pour les Mbororo non seulement une source de richesse, mais aussi une garantie de sécurité alimentaire et existentielle. Le mode de vie des Mbororo est dynamique et s adapte aux conditions d un environnement en perpétuel changement. Le nomadisme est traditionnel chez les Mbororo quoique ces derniers temps, ils se sédentarisent de plus en plus en couplant les activités de l élevage avec celles de l agriculture Ibid. 9 Ibid. 10 Focus Group, résilience communautaire-gestion des conflits-relance économique, Banque Mondiale, Kisangani, Province Orientale, juin Mission sur terrain SFCG janvier/février 2015 (entretiens avec Mr Jean-Pierre MULENGE AYUE-KABALO, Administrateur du Territoire d Ango, Mr Emmanuel LUNGOKO SAMONGO, Chef de Groupement de Bayule, Mr Pierre KUNANGBANGATE, Leader communautaire de Banda et Le Commandant Emmanuel NDIMO MUNDOMBO, Sous Commissaire Principal de la PNC à Banda) 12 Pax Christi, LES MIGRATIONS TRANSFRONTALIÈRES DES MBORORO AU NORD-EST DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ETUDE DE CAS AU HAUT UÉLÉ ET AU BAS UÉLÉ, avril Mission sur terrain SFCG janvier/février 2015 (entretiens avec Mr Jean-Pierre MULENGE AYUE-KABALO, Administrateur du Territoire d Ango, Mr Constantin Barua, Moniteur du Projet Protection chez INTERSOS, ONG, Mr Emmanuel LUNGOKO SAMONGO, Chef de Groupement de Bayule, Mr Pierre KUNANGBANGATE, Leader communautaire de Banda) 14 Mission sur terrain SFCG janvier/février 2015 (entretiens avec Mr Constantin Barua, Moniteur du Projet Protection chez INTERSOS, ONG, Mr Emmanuel LUNGOKO SAMONGO, Chef de Groupement de Bayule, Mr Pierre KUNANGBANGATE, Leader communautaire de Banda) 15 Pax Christi, LES MIGRATIONS TRANSFRONTALIÈRES DES MBORORO AU NORD-EST DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ETUDE DE CAS AU HAUT UÉLÉ ET AU BAS UÉLÉ, avril Ibid. Page 7

8 Profil politique Les députés nationaux provenant des deux Uélé sont : Robert PAYSAO (Éveil de la Conscience pour le Travail, ECL ; un Zande d Ango) Lycie KIPËLE AKI-AZUA (Alliance pour le renouveau du Congo, ARC ; une Gbandi de Bondo) Valentine SENGA (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, PPRD ; mère zande et père tétéla de Bondo) Mouhamed BULE BANGOLO BASABE (Mouvement de libération du Congo, MLC ; un Boa de Buta) Jean Dominique TAKIS KUMBO (indépendant ; un Zande de Dungu) Patrick TANZI MANDALE (indépendant ; un Logo de Faradje) BUDRI NGANDUMA (Alliance des Forces démocratiques du Congo, AFDC ; un Logo de Faradje) Emmanuel SASA (PPRD) (ancien député national, coopté chef coutumier, présentement député honoraire ; un Zande d Ango) Les députés provinciaux sont : Aisha NASUMU (Mouvement Social pour le Renouveau, MSR ; un Zande d Ango) Eddy Pascal SINANGU (PPRD ; un Zande de Bondo) SHIKO MBOAKA (MSR ; un Zande de Bondo) Zelalingbi BANGI-BANGI (Convention des Démocrates-Chrétiens, CDC ; un Nzakara de Bondo) PANAMOYA EKOPELE (PPRD ; un Benge de Bondo) MBAGE (coopté Chef coutumier ; un Boa de Buta) Joséphine CHAUSIKU (PPRD ; une Boa de Buta) BADIABALE AZIZA (MCR ; un Boa de Buta) ADIPANDI ELEXIS (CDC ; un Boa de Buta) Ferdinat SAMBALANZI (un Zande de Dungu) Norbert SAMAKI MUUDIYE (indépendant ; un Zande de Dungu) Raphael NGOMA (PPRD ; un Mondo de Faradje) Isa KUKADJE (MLC ; un Kakwa de Faradje) Pour la plupart de ces élus, la population ne se sent pas représentée par eux, étant entendu que leurs revendications liées à la situation sécuritaire restent toujours sans suite 17. Certains députés soutiennent la population avec des projets sociaux ce qui aide à un certain dégrée d augmenter leur popularité. A titre d exemple, Robert PAYSAO soutient certains étudiants financièrement et il a doté la population locale d Ango d une radio communautaire appelée Radio Communautaire (RC), mais qui jusque-là n est pas encore opérationnelle par faute des équipements nécessaires 18. Mr. Emmanuel SASA a également doté la population locale d une radio communautaire, Radiotélévision Ango (RTA) qui est opérationnelle, mais cependant fait face à des nombreux défis comme un personnel mal qualifiée et manque de matériel. 17 Mission sur terrain SFCG janvier/février Ibid. Page 8

9 L accès routier Pour accéder le Bas Uélé de Goma, il y a des vols de la MONUSCO jusqu à Ango (Goma-Kisangani-Ango). L accès à Banda est à partir d Ango par moto, vu l état de route. Pendant la saison de pluie, cet axe n est pas accessible. Sur l axe Ango-Banda, il y a également des tracasseries par la LRA, les braconniers ainsi que les Mbororo. La route Banda-Bayule est aussi en état de délabrement très avancé ; chose qui la rend impraticable pendant les pluies en plus des tracasseries par la LRA et les Mbororo 19. Pour arriver à Bondo, il faut emprunter la route depuis Kisangani en voiture jusqu à Buta, et de Buta à Bondo, il faut une moto ou au moins une voiture 4x4 à cause de l inaccessibilité quand il pleut. La route Ango-Buta connaît aussi des tracasseries par les acteurs susmentionnés. Pour le Haut Uélé, il y a des vols de la MONUSCO et UNHAS à Dungu. Faradje, Kiliwa et Ngilima sont accessible par route de Dungu. Les routes Dungu-Kiliwa et Dungu-Ngilima sont en bon état car ces deux axes ont été réfectionnés par la MONUSCO. Il y des tracasseries par la LRA sur ces axes. L accessibilité routière dans la zone ciblée selon UNHCR se présente de la manière suivante : Source : UNHCR, octobre Mission sur terrain SFCG janvier/février 2015 Page 9

10 Ci-dessous, l état des routes selon le cluster logistique de la Province Orientale : Source : Cluster logistique, novembre Analyse du système de conflit Historique du conflit L histoire du conflit dans la zone «Haut et Bas Uélé» s inscrit dans l histoire de la Province Orientale de manière plus particulière et dans l histoire de la République démocratique du Congo (RDC) de manière plus générale. Pendant la deuxième guerre civile en RDC du 1998 au 2003, lorsque le pays a été coupé Page 10

11 au trois 20, le RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie), une rébellion soutenue par le Rwanda, contrôlait des parties du Haut Uélé lorsque le MLC (Mouvement de Libération du Congo), une rébellion soutenue par l Ouganda, tenait le Bas Uélé ainsi que des parties du Haut Uélé. Après le départ de ces militaires étrangers en 2002, la zone d étude a vécu quelques années de calme avant que des nouveaux acteurs armés étrangers soient apparus et devenus de plus en plus actifs. Les deux districts qui font l objet de cette étude sont confrontés avec la présence de deux acteurs armés étrangers importants, notamment le groupe armé de la LRA et un groupe des braconniers armés qui s appellent Bayuda, qui sont responsables pour une situation d insécurité généralisée. La zone d étude aussi connaît la présence d un groupe ethnique étranger non armé, les Mbororo, qui sont en conflit avec la population locale. Les tensions entre les Mbororo et une grande partie de la population zande deviennent de plus en plus aggravées avec un sérieux risque d escalade. Lord s Resistance Army (l Armée de résistance du Seigneur) Le groupe armé ougandais, la LRA (Lord s Resistance Army ou l Armée de résistance du Seigneur) de Joseph Kony est le plus puissant et violent. Il est connu pour sa brutalité envers la population civile. Son chef messianique qui est Joseph Kony a commencé sa lutte contre le gouvernement ougandais en 1987 avec le but d élargir le pouvoir politique de son groupe ethnique, les Acholi, et d instaurer un régime basé sur les 10 commandements 21. Poursuivi par l armée ougandaise, Joseph Kony et ses hommes ont quitté leur fief en Ouganda et ont commencé à mener des incursions aux frontières d autres pays, à savoir la République Centrafrique (RCA), le Sud Soudan et la RDC. La LRA s est installée dans les territoires de Faradje et Dungu dans le Haut Uélé, précisément dans le Parc National de Garamba au mois de septembre En novembre 2008, on enregistrait la première attaque sur la cité de Dungu. Du 24 décembre 2008 au 13 janvier 2009, la LRA a orchestré le massacre d au moins 620 civils et l enlèvement de plus de 160 enfants dans les territoires de Faradje et Dungu 23. En mars 2009, la rébellion a mené des incursions dans le Bas Uélé, dans les territoires d Ango et de Bondo personnes ont été enlevées à Banda dans le territoire d Ango 25. La LRA a tué au moins 321 personnes et enlevé 250 d autres dont 80 enfants pendant une période de quatre jours dans la zone de Makombo dans le territoire de Niangara, dans le Haut Uélé en décembre Le massacre de Makombo est un des plus graves crimes commis par la LRA 26. En mai 2010, la LRA a tué 96 civils et en a enlevé des dizaines d'autres entre janvier et début avril 20 Nombreux pays se sont impliqués dans la guerre : la Zimbabwe, l Angola et la Namibie ont soutenu la RDC tandis que le Rwanda et l Ouganda chacun contrôlait une partie du pays congolais. Le Rwanda et l Ouganda se sont impliqués dans la guerre en RCD pour des raisons sécuritaires ainsi qu économiques. La guerre est connue comme la première guerre mondiale en Afrique. 21 Pour plus d information sur la LRA, veuillez regarder (History of the War, Invisible Children) 22 D autres parlent de septembre 2005 quand la LRA est arrivée dans la RDC et de décembre 2005 quand la LRA s est installée dans le Parc de Garamba. C est en novembre/décembre 2008 quand les vraies attaques ont commencé suite aux opérations des militaires et la MONUSCO Operation Lighting Thunder. (African Affairs, AN LRA FOR EVERYONE: HOWDIFFERENTACTORS FRAME THE LORD S RESISTANCE ARMY, décembre 2014) 23 HRW DR Congo: LRA Slaughters 620 in Christmas Massacres, 17 janvier Human Rights, Watch, CAR/DR Congo: LRA Conducts Massive Abduction Campaign HRW, 11 août Ibid. 26 HRW, DR Congo: Lord s Resistance Army Rampage Kills 321, 28 mars 2010 Page 11

12 2010 dans la zone 27. Le 27 mai 2010, plusieurs écoles près d Ango ont été attaquées et 23 personnes enlevées dont 16 enfants 28. Entre mars 2009 et juin 2010, au moins 375 personnes ont été enlevées dans le Bas Uélé dont au moins 127 enfants, la plupart entre 10 et 15 ans 29. Les attaques et enlèvements ont diminué à partir de L année 2012 a représenté la période la moins violente avec 187 attaques qui ont fait 25 morts et au cours desquelles 159 personnes ont été enlevées 30. Le «niveau bas» de violence est restée constante jusqu au début quand les activités, surtout les enlèvements, ont encore commencé a fortement augmenter. La LRA a enlevé 154 civils congolais que dans la première moitié de Selon OCHA, la LRA a été responsable de 108 attaques qui ont fait 18 morts et de 231 enlèvements de janvier au septembre Les territoires de Dungu et Niangara sont les plus affectés par cette violence, précisément le triangle Niangara-Bangandi-Ngilima (veuillez regarder la carte ci-dessous) 34. Auparavant, la zone la plus touchée était Dungu-Faradje- Bangandi-Doruma et la frontière entre la RDC et le Sud Soudan (entre 2008 et 2012) 35, alors les territoires de Dungu, Nigangara et Faradje (veuillez regarder la carte ci-dessous). Cependant, la LRA a refait surface dans le territoire de Faradje en décembre 2014 en attaquant la localité d Ogambi, située à une dizaine de km de Faradje 36. En outre, les rumeurs persistent de la présence et l installation des deux grands chefs de la LRA dans le territoire d Ango (Bas Uélé) dont le commandant Salimu MODERO et le commandant Kidega ONEN 37. Il paraît que la LRA est en train de grandir leur zone d influence de nouveau. La zone plus affectée par les activités de la LRA : la période de est en vert et la période de est en rouge. 27 Déclaration Human Rights Watch 28 Human Rights, Watch, CAR/DR Congo: LRA Conducts Massive Abduction Campaign HRW, 11 août HRW, CAR/DR Congo: LRA Conducts Massive Abduction Campaign HRW, 11 août Mission sur terrain SFCG octobre African Affairs, AN LRA FOR EVERYONE: HOW DIFFERENT ACTORS FRAME THE LORD S RESISTANCE ARMY, décembre Mission sur terrain SFCG octobre OCHA, LRA Regional Update, novembre Mission sur terrain SFCG octobre Ibid. 36 OCHA, Bulletin d Information Humanitaire 23 décembre Entretiens staff SFCG janvier et février 2015 Page 12

13 L arrivée des Mbororo et des Bayuda Le nord-est de la RDC a connu depuis des années plusieurs vagues de migrations transfrontalières des pastoralistes nomades appelés «Mbororo» en quête des points d eau et des pâturages 38. Ils ont pénétrés dans la RDC au début des années 2000 et occupent actuellement plusieurs localités dans les districts de Haut et Bas Uélé. Ce mouvement s est accentué entre 2005 et Les Mbororo se sont installés dans le territoire d Ango, par exemple, en août 2003 au nombre d environ 25,000 hommes, femmes et enfants confondus et avec leurs vaches 39. Pax Christi a estimé la population mbororo dans les deux districts à autour de 15,000 20,000 personnes 40 en 2007, femmes et enfants compris, et leurs bétails à plus de à têtes de vaches. Ils sont principalement dans les territoires de Dungu et Faradje dans le Haut Uélé ainsi que dans les territoires d Ango et Bondo dans le Bas Uélé 41. Par des arrangements locaux avec des chefs traditionnels, ils ont obtenu des espaces pour le pâturage de leur bétail, l autorisation de circuler librement afin de vaquer à leurs activités et l assurance de leurs protections et celle de leurs vaches 42. Parmi ces migrants, on compte une majorité d éleveurs et une minorité de braconniers qui s appellent les Bayuda Causes profondes Manque de control des frontières et d ordre publique Les groupes présents au nord-est de la RDC qui créent des tensions avec la population locale et qui sont responsables de l insécurité sont tous d origines étrangères. Le groupe armé de la LRA, les Bayuda (des braconniers armés), et les Mbororo (des éleveurs non armés) sont tous arrivés au Congo il y a environs 10 ans. La présence des groupes illégaux dans le territoire de la RDC est le résultat des frontières mal contrôlées (absence de la Direction Générale de Migration, DGM) et de manque de capacité des forces de sécurités de protéger le pays des excursions étrangères. L installation de ces groupes et leur existence dans le nord-est de la RDC est en outre facilitée par l absence d ordre publique. La gouvernance au Congo a toujours été personnalisée sans promettre le bien public et l état de droits. Les intérêts privés des agents publics et des membres des forces sécuritaires comptent souvent beaucoup plus que le bien-être des citoyens. Les autorités locales et les militaires dans la zone d étude tirent profit de l existence de ces groupes en négligeant la protection et l intérêt de la population civile. La présence de la LRA permet aux soldats FARDC de s installer près de la population ce qui permet aux militaires de 38 RAPPORT SUR LA MISSION CONJOINTE GOUVERNEMENT NATIONS UNIES EFFECTUEE A ANGO SUR LA GESTION DES CONFLITS LA PRESENCE DES ELEVEURS MBOROROS, aout 2012 ; Mission sur terrain SFCG janvier/février 2015 (focus-groupes dans des sites différents) 39 Aperçu historique sur la présence des éleveurs falata ou mbororo dans le territoire d Ango, Gaston NDALA, Coordonnateur de l ONG Nationale Action pour la Paix, l Unité et le Développement, APUD, 14 mars Les estimations de personnes mbororo dans les deux districts varient d une source à une autre. 41 Entretien staff SFCG janvier En date du 23 octobre 2003, ils auraient reçu une invitation signée par le gouvernement territoriale d Ango et provincial leur autorisation d entrer en RDC et d y circuler librement afin de vaguer à leurs activités, en l occurrence l élevage, tout en leur garantissant que leurs bétails et eux-mêmes seront protégés. Cette invitation contenue dans l arrêté N 05/PP/BSF/B- U/BTA/001/2003 serait une réponse à une lettre du 6 aout 2002 adressée aux autorités provinciales de Ango et dans laquelle les Mbororo ou Falata (qui veut dire peuple nomade) demandent d entrer en RDC. (Aperçu historique sur la présence des éleveurs falata ou mbororo dans le territoire d Ango, Gaston NDALA, Coordonnateur de l ONG Nationale Action pour la Paix, l Unité et le Développement, APUD, 14 mars 2014) ; RAPPORT SUR LA MISSION CONJOINTE GOUVERNEMENT NATIONS UNIES EFFECTUEE A ANGO SUR LA GESTION DES CONFLITS LA PRESENCE DES ELEVEURS MBOROROS, aout 2012 Page 13

14 taxer la population illégalement. Les opérations contre la LRA dans les réserves naturelles facilitent la participation des militaires dans le braconnage. Certaines autorités publiques aussi profitent de la présence des acteurs illégaux. Ils taxent leurs activités et en cas d une mitigation de conflit, ils acceptent de l argent pour rouler pour le compte des étrangers (plus d information dans «dilemmes sécuritaires» et «mobilisation autour de la terre et de l identité»). Le manque d une volonté étatique de faire face aux problèmes autour ces acteurs armés illégaux et des communautés étrangères est une cause importante pour leur présence continue Multiplicateurs L impunité Le système judicaire congolais dans la zone est quasi inexistant. Les institutions et personnel judicaires ne sont pas suffisamment payés et manquent des capacités techniques appropriées. Des politiciens et des militaires interfèrent souvent dans les poursuites judiciaires et les jugements, rendant la justice personnalisée, corrompue et subjective 43. La durée des poursuites, l éloignement des postes de police et des juridictions, les frais élevés des prestations, et le manque de confiance dans le système sont des raisons principales pour lesquelles la population cherche rarement une solution judicaire à un conflit ou à une violation des droits de l homme 44. L impunité pour des violations des droits de l homme, y compris la violence sexuelle, encourage la persistance des violences. Les groupes armés opèrent sans empêchement, souvent avec la complicité des autorités de l Etat et des forces armées moins disciplinées et mal payées. Des éléments indisciplinés au sein des FARDC et des officiers corrompus qui font cause commune avec les groupes armés, et s en prennent aux populations civiles, sont une source d insécurité autant que les groupes armés euxmêmes. Pour les acteurs armés dans la brousse, la justice reste complètement irréelle. En fait, Dominic ONGWEN, l un de commandants redoutables de la LRA, est le premier membre de la LRA qui fait face à la justice internationale et son procès est surement vu positivement parmi la population affectée par la violence. Il est arrivé à la RCA en décembre 2014 et il s est rendu volontairement au Cour pénale internationale. Il est accusé des crimes de guerre et contre l humanité. Son procès a commencé le 26 janvier L'économie de guerre L exploitation illégale des ressources naturelles est une source de financement importante et une grande motivation pour les groupes armés à continuer d utiliser la violence. Pour la zone concernée c est surtout le braconnage dans le Parc de Garamba pour l ivoire qui finance les deux groupes armés (la LRA et les Bayuda). L exploitation illégale des ressources du parc est aussi une source de financement 43 DRC , UN Mapping Report, August 2010, par. 929 ; Amnesty International, The Time for Justice is Now, August 2011 ; ITUC, Violence against Women in Eastern Democratic Republic of Congo, Whose responsibility? Whose complicity?, Novembre Ibid Page 14

15 pour des éléments FARDC qui participent dans le braconnage et commettent des abus contre la population. Il y a en outre des éléments des militaires étrangers qui exploitent les ressources dans le parc. L opportunité de participer dans cette exploitation illégale diminue la motivation des militaires de combattre sincèrement les acteurs armés dans la zone (plus d informations sur ce sujet se trouvent cidessous dans «dilemmes sécuritaires»). L histoire de conflit de la région Pour la zone concernée, l histoire de conflit joue certainement un rôle dans l attitude des hauts commandants FARDC et les autorités à Kinshasa vis-à-vis de la situation sécuritaire. L implication des pays voisins dans les conflits du Congo (surtout la présence des groupes armés liés aux gouvernements ougandais et rwandais pendant la deuxième guerre du Congo) a eu un impact sur l angle sous laquelle les autorités congolaises perçoivent la situation sécuritaire dans la région. La présence de la LRA est vue comme un prétexte des militaires ougandais de continuer de s impliquer dans le pays et de profiter de l exploitation des ressources naturelles (la cassitérite et l ivoire). L urgence de résoudre le problème de la LRA est donc souvent diminuée et des initiatives pour faire face aux menaces de la LRA manquent souvent l appui politique (plus d informations sur ce sujet se trouvent ci-dessous dans «dilemmes sécuritaires») Moteurs/dynamiques de conflit Dilemmes sécuritaires Lord s Resistance Army (l Armée de résistance du Seigneur) La LRA profite de la faible présence des forces sécuritaires et les vastes réserves naturelles incontrôlées dans la zone. La LRA est bien approvisionnée en armes et munition. Ses armes lourdes laissent croire à la population que la LRA reçoit une aide externe. Des rumeurs persistent que cet approvisionnement est facilité par les Seleka, une coalition de groupes rebelles en RCA. 46. La LRA est très violente contre la population civile, elle s attaque souvent aux enfants dont beaucoup sont encadrés comme des soldats armés qui sont obligés de participer dans des attaques ou comme esclaves de sexe. Pendant les attaques, la LRA tue des adultes brutalement ainsi que des enfants qui essaient d échapper ou qui marchent trop lentement. Le chef Joseph Kony est souvent à la tête de ces atrocités. Ces abus sont souvent accompagnés par des vols de nourriture, des habilles, etc. et les captives sont forcés de transporter les biens pillés. Les captifs adultes sont détenus dans des conditions inhumaines, sans eau ou le droit d aller aux toilettes, avant qu ils soient relâchés. Les adultes qui sont retenus comme transporteurs et qui arrivent jusqu'à un camp de la LRA sont tués pour qu ils n éclairent pas les militaires sur les positions des LRA une fois retournés dans leurs milieux de captivité. Les enfants sont détenus proche des commandants et sont rarement relâchés. Ils apprennent vite les règles et à parler acholi, la langue de commandants, et sont exposés à une immense brutalité pour être intégrés dans le groupe. Ils sont obligés de tuer les enfants qui essaient d échapper ou qui n obéissent pas aux règles pour les endoctriner. Les filles enlevées sont attribuées aux commandants pour jouer la fonction d esclaves sexuelles. Si elles refusent les relations sexuelles elles sont vouées à la mort Mission sur terrain SFCG janvier/février HRW, CAR/DR Congo: LRA Conducts Massive Abduction Campaign, 11 août 2010 Page 15

16 Le manque de protection de civils La protection de civils n est pas assurée. Le 9061 e Bataillon qui est dans le Bas Uélé depuis avril 2009 n est pas suffisamment équipé ni le secteur de l Etat-major qui est opérationnel dans le Haut Uélé, ne dispose pas d un moyen de transport ou communication et d un effectif considérable. La MONUSCO n a qu un effectif insuffisant de 1,000 personnes dans le Haut Uélé. Dans le Bas Uélé il n y a même pas une présence de la MONUSCO. La base de la MONUSCO à Dingila a été fermée en Pour améliorer la protection, Catholic Relief Services avec ses partenaires Caritas Congo, Caritas Dungu-Duruma, la Commission Diocésaine de Justice et Paix (CDJP) de la paroisse d Ango et Dungu, en collaboration avec Invisible Children ont mis en œuvre un projet du système d alerte précoce (SAP) dans le Haut Uélé et le Bas Uélé de juin 2011 jusqu en février Ce projet consiste à renforcer la sécurité par l implantation des radios HF (haute fréquence) dans les communautés des territoires de Dungu, Faradje, Niangara dans le Haut Uélé et dans les territoires d Ango et Bondo dans le Bas Uélé pour réduire la vulnérabilité de cette population et obtenir une information utile comme support au processus de prise de décision dans la gestion du risque. Ces informations sont partagées au cours de la réunion de sécurité ou de la coordination des humanitaires 49. Le SAP est très bien apprécié par les communautés locales, les autorités politico-administratives et humanitaires car il a permis d obtenir à temps réel les alertes et les informations sur les déplacements, les attaques et les bilans des attaques de la LRA et de faire une bonne analyse de la situation sur le terrain. Cependant, la protection n est pas toujours assurée comme les FARDC manquent les moyens de déploiement nécessaires d accéder à temps ces endroits sous attaques dans la brousse, souvent très éloignés 50. Une réponse militaire incomplète La réponse à la LRA par les FARDC est presque inexistante à cause de manque de capacité logistique mais aussi d appui politique de prioriser le problème de la LRA. Le manque du gouvernement congolais de prioriser le problème de la LRA s explique par l histoire de la région. Le gouvernement congolais minimise l importance de la LRA pour éviter une implication et présence des militaires ougandais pareilles à la période entre 1998 et Au début, le gouvernement congolais était toujours ouvert à une approche interrégionale pour faire face à la LRA, mais cette volonté s est vite bouleversée. L opération militaire en décembre 2008 (Operation Lightning Thunder) qui était une opération conjointe entre la RDC, la RCA, l Ouganda et le Sud Soudan, était en réalité plutôt une opération unilatérale des militaires ougandais, à l aversion du gouvernement congolais. Par la suite, la présence officielle des militaires ougandais était terminée en mars 2009, mais environs 3,000 éléments sont restés selon un accord informel 51. Depuis septembre 2011, les militaires ougandais ne sont plus autorisés d accéder la RDC, une décision qui était prise pendant la période électorale quand leur présence est devenue controversable 52. Aussi, l armée congolaise et certains politiciens ont conclu que l Operation Lightning 48 Ibid. 49 Mission sur terrain SFCG octobre Interview avec administrateurs des territoires de Faradje, Dungu et Bondo 14 novembre African Affairs, AN LRA FOR EVERYONE: HOW DIFFERENT ACTORS FRAME THE LORD S RESISTANCE ARMY, décembre Enough Project, Blind Spots, novembre 2013 Page 16

17 Thunder avait largement mis fin au problème de la LRA, malgré les atrocités par la LRA qui ont accompagnées l opération militaire 53. Les autorités congolaises perçoivent la présence des ougandais sous l angle de l exploitation illégale des ressources naturelles, faisant une parallèle avec la deuxième guerre au Congo. En fait, il y a eu des indices que des éléments du militaire ougandais engagés dans la lutte contre la LRA ont exporté de la cassitérite et de l ivoire. Des allégations persistent que les ougandais ont un intérêt que la problématique de la LRA continue comme prétexte d accéder la RDC 54. Ces considérations politiques se sont montrées d être plus importantes que la situation sécuritaire réelle dans la prise de décisions par les autorités congolaises de renforcer, ou pas, la stratégie militaire uni- ou multilatéral 55. Une partie de sous commandants avec moins d influence et de soldats dans la zone affectée par la LRA ont la même attitude que le gouvernement à Kinshasa et les hauts commandants FARDC qui minimisent les risques de la LRA. Plusieurs fois, les civils qui ont avisés les unités FARDC sur des attaques LRA ont été arrêtés pour créer des rumeurs. D autres fois, des soldats FARDC ont bloqué la population en mouvement pour se protéger 56. Des soldats opportunistes Cependant, une grande partie de soldats sur terrain reconnaît la problématique créée par la LRA, mais ils n ont pas l appui nécessaire de répondre adéquatement. Les salaires sont rarement payés et sont trop bas et ils ne reçoivent pas de rations ou d autre aide en nature 57. Ils profitent de la présence de la LRA pour leur survie, ce qui est renforcé par la structure décentralisée, alors manque de control sur les unités. Des éléments FARDC s impliquent dans l exploitation illégale des ressources du parc de Garamba mal contrôlé, c est à dire ils participent dans le braconnage et abusent la population locale 58. Leur déploiement dans le parc pour protéger la population leurs facilite la participation dans le braconnage. L installation près de la population de plus permet aux militaires de taxer les civils illégalement. Certains éléments FARDC copient même les attaques de la LRA, ils enlèvent des civils et ils portent des vieux vêtements pour s approcher à la population et piller leurs biens. Des cas de braconnage sont souvent attribués faussement à la LRA 59. Dans la même logique, des éléments FARDC délibérément créent une confusion, avec succès, au sein de 53 African Affairs, AN LRA FOR EVERYONE: HOW DIFFERENT ACTORS FRAME THE LORD S RESISTANCE ARMY, décembre Ibid. 55 Il y a plusieurs initiatives internationales pour faire face à la LRA mais malgré ces efforts la LRA persiste: En mai 2010, les Etats-Unis ont signée l acte «Disarmement and Northern Uganda Recovery Act» pour appuyer des opérations militaires par l armée ougandaise contre la LRA. En septembre 2012, le déploiement des conseillers militaires américains est prolongé pour aider les efforts régionaux de lutte contre la LRA. L Union africaine a lancé l Initiative de coopération régionale pour l élimination de la LRA en mars L ONU a une stratégie sur la LRA à travers les conseils des Nations Unies visant à soutenir l Union africaine et à coordonner les activités des acteurs des UN opérants dans les zones touchées par la LRA. Dans ces engagements, en avril 2009, la RDC a déployé 750 troupes formées par les Etats-Unis dans les zones touchées par la LRA dans le Haut Uélé, mais sans de résultats tangibles. 56 African Affairs, AN LRA FOR EVERYONE: HOW DIFFERENT ACTORS FRAME THE LORD S RESISTANCE ARMY, décembre Mission sur terrain SFCG janvier/février African Affairs, AN LRA FOR EVERYONE: HOW DIFFERENT ACTORS FRAME THE LORD S RESISTANCE ARMY, décembre Ibid. Page 17

18 la population et les autorités locales que les Mbororo collaborent avec la LRA afin de pouvoir tracasser premiers. Les militaires culpabilisent les Mbororo pour des activités de la LRA 60 pour légitimer les attaques sur les Mbororo pour piller leurs vaches. Ils accusent les Mbororo de faire de l espionnage sur les positions des militaires au nom de la LRA quand ils quittent la brousse pour vendre leurs vaches 61. Comme conséquence, la communauté zande accuse les Mbororo de se coaliser avec des éléments de la LRA ; elle dit que les Mbororo approvisionnent la LRA en vivres et autres besoins 62. Les autorités locales disent que les Mbororo cohabitent avec la LRA, une allégation qui est basée sur le fait que les deux groupes habitent dans la foret 63. Certains leaders appellent même à la violence sur la base des allégations et de rumeurs attribuant aux Mbororo de faits non vérifiés. Selon les Mobororo enquêtés, ils ne collaborent pas avec la LRA, au moins pas structurellement. Au contraire, les Mbororo disent qu ils sont victimes de la LRA qui les attaquent pour voler des vaches et que de fois ils sont obligés de collaborer parce que la LRA menace de tuer leurs bêtes et de prendre en otage leurs familles en échange des informations. 64 De plus, ils accusent les FARDC des tracasseries et abus des droits humains contre eux. Un rapport de la société civile résume bien la situation : «les FARDC veulent être déployés proche des Mbororo à cause de leurs vaches et ce mêmes militaires deviennent riches avec peu de temps» 65. Les Bayuda Les Bayuda est l autre acteur armé qui est responsable des violations de l homme. Leur raison d être est le braconnage dans le parc de Garamba. Pour vaquer à leurs activités sans dérangement, ils empêchent à la population d avoir accès à leurs champs dans les réserves de peur qu elles fournissent des informations à la FARDC sur la position des braconniers. A plusieurs occasions, les Bayuda ont fait des représailles, des pillages et des tueries, contre la population qu ils accusent d être une alliée des FARDC. Ils sont aussi responsables des coupures de routes un peu partout. Quelques personnes enquêtées disent que les Bayuda sont plus cruels que la LRA 66. D habitude, les Bayuda, qui sont un sous-groupe de Mbororo, sont plus agressifs et bien dotés en équipements militaires (tenues, armes, chevaux et ânes) 67. Les Bayuda ne sont pas stables, ils vivent clandestinement dans des villages périphériques aux forêts. Les autres Mbororo les craignent et les évitent. La population prend les Bayuda comme des collaborateurs de la LRA, mais en réalité, les Bayuda évitent tout contact avec la LRA, car ils ont peur que la LRA puisse leurs raviser leurs argents ou qu ils puissent eux-mêmes devenir des victimes collatérales lorsque des attaques militaires contre la LRA. La population accuse les autorités locales d être complices et de protéger les Bayuda parce qu elles tirent du profit en taxant les Bayuda 68. Les forces de sécurité 60 RAPPORT SUR LA MISSION CONJOINTE GOUVERNEMENT NATIONS UNIES EFFECTUEE A ANGO SUR LA GESTION DES CONFLITS LA PRESENCE DES ELEVEURS MBOROROS, août Entretiens staff SFCG janvier Missions sur terrain SFCG octobre 2014 et janvier/février 2015 (focus-groups à Ango centre, Banda et Bayule) 63 Entretiens staff SFCG janvier Ibid. 65 African Affairs, AN LRA FOR EVERYONE: HOW DIFFERENT ACTORS FRAME THE LORD S RESISTANCE ARMY, décembre Mission sur terrain SFCG janvier/février 2015 (focus-group à Banda) 67 Pax Christi, LES MIGRATIONS TRANSFRONTALIÈRES DES MBORORO AU NORD-EST DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ETUDE DE CAS AU HAUT UÉLÉ ET AU BAS UÉLÉ, avril Mission sur terrain SFCG octobre 2014 Page 18

19 Les participants aux focus-groups ont parlé des abus commis par les forces sécuritaires 69. Ils attribuent des violations de droits de l homme, y compris les violences sexuelles aux militaires. La police est généralement perçue comme acteur qui ne fait que tracasser la population. Une enquête par Oxfam en juin 2012 a également montré que la FARDC est un auteur d abus notamment les tracasseries, la violence sexuelle et le vol. Un groupe de femmes a dit que «Les militaires menacent plus que la LRA : ils torturent, violent... Ils prennent la boisson sans payer... Il n y a plus des règlements chez les militaires» 70. Les policiers sont cités dans les communautés où ils sont présents comme auteurs des arrestations arbitraires Mobilisation autour de la terre et de l identité La problématique autour des Mbororo Il y a une forte tension entre les cultivateurs zande, la population majoritaire de la zone, et les éleveurs mbororo dans toute la zone d étude sauf dans les territoires de Faradje (Haut Uélé) et de Buta (Bas Uélé) 72. La population locale accuse les Mbororo de refuser la libre circulation des gens dans leurs zones de pâturage et que leurs vaches détruisent les champs, les puits et les sources d eau dans les villages. «Leurs bêtes dévastent les champs de la population, et après qu elles eurent broutés tous les produits des champs de la population, les Mbororo mettent à feu leurs champs pour que des nouvelles herbes y poussent», expliquent un participant au focus-group à Banda, dans le territoire d Ango 73. De plus, les Mbororo qui vivent et contrôlent une grande partie de la brousse empêchent la population de pratiquer la chasse et la pêche 74. Les animaux de chasse sont obligés de fuir loin du milieu et la faune est déstabilisée à cause de la présence des vaches 75. Il faut noter qu il y a une partie de la population qui collaborent avec les Mbororo. Les Mbororo vendent leurs vaches à travers des individus zande à qui ils permettent de faire un grand profit dans les transactions 76. Aussi, les cultivateurs zande profitent des personnes qui viennent acheter les vaches des Mbororo aux marchés et qui en même temps achètent des produits agricoles comme le riz et les produits manufacturés comme le sucre 77. A part ces rencontres aux marchés qui aident à établir la confiance entre les Mbororo et la population locale, les échanges positifs entre eux sont rares. «Ils ne vivent pas avec la population. Ils vivent dans la brousse et sont nomades. Leurs enfants ne fréquentent pas les écoles des autres, ils les instruisent eux-mêmes. Les Mbororo sont des musulmans, d où ils ne prient pas avec les autres» 78. Dans un contexte de méfiance, les rumeurs circulent et les Mbororo seraient porteurs de la maladie du sommeil qui est une maladie contagieuse Mission sur terrain SFCG janvier/février Oxfam, Enquête de Protection : Haut Uélé Ibid. 72 Interview avec administrateurs des territoires de Faradje, Dungu et Bondo 14 novembre 2014 ; Mission sur terrain SFCG janvier/février Mission sur terrain SFCG janvier/février Mission sur terrain SFCG janvier/février 2015 (focus groups à Ango centre et Bondo) 75 Ibid. 76 Entretiens staff SFCG janvier Entretiens staff SFCG janvier Mission sur terrain SFCG janvier/février 2015 (focus groups à Ango centre et Banda) 79 Ibid. Page 19

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