était morte. Les deux familles royales ne s entendaient pas entre elles et ce depuis plusieurs générations. Il était cependant convenu que chacune d

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1 CŒUR DE PRINCESSE Il était une fois, dans un royaume, un château enchanté où vivait une famille royale. Dans cette famille, il y avait un roi, une reine et leurs trois filles. La princesse Marie-Belle, âgée de dix-huit ans, était l aînée de la famille. Elle était très belle et avait des cheveux longs et blonds, des yeux bleus comme la mer, les joues comme les pétales de rose et une silhouette fine. Son rêve était de rencontrer son âme sœur. Elle se rendait tous les après-midis sur une haute falaise pour observer des guerriers et apprendre comment monter à cheval. Son père, le roi, ignorait tout de ses randonnées et n en faisait qu une princesse gâtée. La famille royale était heureuse ; mais non loin, il y avait un autre royaume où dominait un roi avec son fils Eric dont la mère, la reine,

2 était morte. Les deux familles royales ne s entendaient pas entre elles et ce depuis plusieurs générations. Il était cependant convenu que chacune d entre elles ne pouvait dépasser les limites de son royaume. Un jour, Marie-Belle voulut galoper sur son cheval, alors elle commença par le monter. Le cheval furieux, s agitant de tous côtés, l entraîna hors du château et franchit les limites qui séparaient les deux royaumes. Le cheval s arrêta brusquement et l éjecta de son dos. Quand il s enfuit, elle se perdit dans la forêt; il n'y avait que des arbres, rien à l horizon. Tout à coup, une lumière apparut Et elle se rendit compte que c était une fée! La fée lui indiqua, sachant son destin, le chemin qui menait jusqu au château du prince Eric. La princesse la remercia et partit.

3 Elle arriva jusqu au château, ignorant les règles familiales, elle y entra. Elle vit un homme très élégant qui venait vers elle. Très fatiguée, elle tomba dans les pommes. Quand elle ouvrit les yeux, elle vit un jeune homme qui lui tenait la main et se leva doucement. Le jeune homme était en fait le prince Eric. Elle lui dit qu elle devait rentrer chez elle et que sa famille devait être inquiète. Alors le prince l accompagna. En chemin, le prince, qui voulait la revoir, l invita ainsi que toute sa famille au Bal que son père avait organisé en son honneur. Marie-Belle accepta de suite. Jusqu au château, ils discutèrent de tout et de rien, firent connaissance et rirent à tout. Ils se quittèrent dans l espoir de se revoir au bal. Elle raconta à ses parents et à ses sœurs l aventure qu elle venait de vivre. Le roi, en colère, lui interdît de revoir Eric et l enferma

4 dans sa chambre. Elle pleura de toutes ses larmes, même sa mère n avait pas le droit de la libérer. Elle pensait à Eric et à la promesse qu elle avait faite. La fée réapparut à sa fenêtre, trouva une solution. Elle sélectionna une robe dorée ornée de paillettes scintillantes, une couronne de fleurs parfumées à la rose d un coup de baguette magique et une licorne volante pour aller au bal. Très contente, Marie-Belle chevaucha la licorne et s envola vers le château d Eric. A l entrée de la salle, les invités la regardèrent d un œil ébahi, et le prince courut vers elle, l emmena vers la piste de dance. Quelques minutes plus tard, il s agenouilla et déclara son amour à Marie-Belle. Mais elle refusa parce qu elle avait peur de son père. Pendant ce temps dans l autre royaume, tout le monde était au courant que la princesse s était enfuie.

5 Sur le champ, le roi et sa famille se rendirent chez l ennemi. En voyant sa fille dans les bras du prince, le roi sentit la colère monter. Mais la reine comprit ce que ressentait sa fille. Elle expliqua au roi de rompre la rivalité entre les deux familles. Le roi traversa la salle de bal devant tout le monde et vint serrer la main du père d Eric en signe de paix ; et les deux rois consentirent à l union de leurs enfants. Marie- Belle, ravie de cette décision, accepta la demande du prince. Ils organisèrent un mariage spectaculaire en honneur de Marie-Belle et d'eric. Les deux familles étaient unies! Les deux amoureux vécurent heureux et eurent beaucoup d enfants. Fin Zénab, 6ème A