Résultats expérimentaux 2008 SOMMAIRE

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1 La Gazette Du Résultats expérimentaux 28 SOMMAIRE GAVAGE AU MAÏS HUMIDE : VERS UNE MEILLEURE MAÎTRISE DE LA TECHNIQUE DU TOURTEAU DE COLZA ISSU DES BIOCARBURANTS DANS LA RATION DES CANARDS AJUSTEMENT DES APPORTS EN ZINC ET CUIVRE POUR DIMINUER LES REJETS LA ROTATION DES PARCOURS POUR PRÉSERVER LE COUVERT TEMPÉRATURE DE DÉMARRAGE ET HOMOGÉNÉITÉ DES LOTS DE PAG EVALUATION DES LOGEMENTS EN GAVAGE IMPACTS DU GAVAGE SUR LA PHYSIOLOGIE DU SYSTÈME DIGESTIF

2 GAVAGE AU MAÏS HUMIDE INERTE : VERS UNE MEILLEURE MAITRISE DE LA TECHNIQUE SEC Pour rappel, le PALMIPÔLE a validé en 27 la possibilité de gaver avec du maïs humide conservé par inertage, grâce à des performances de gavage équivalentes à celles obtenues avec un maïs sec (à 15% d humidité). Cette année, le PALMIPÔLE Modalités expérimentales Malgré la baisse des cours du maïs par rapport à 27, l utilisation du maïs humide face au maïs sec reste économiquement très intéressant. En effet, en 28, les frais induits par l utilisation de maïs sec en gavage demeurent importants et orientés à la hausse par rapport à 27 : plus de 23 /T pour le séchage d un maïs récolté à 3% d humidité et jusqu à 1,5 /T de maïs sec pour le transport, selon la distance entre le champ et le lieu de séchage. Du maïs humide en gavage toute l année? a souhaité renouveler cet essai avec le même maïs (récolté en 27 à 31% d humidité) après 3 et 8 mois de stockage afin de vérifier les résultats précédents et d observer les effets de la durée de conservation sur l évolution du maïs et sur les performances des canards. L étude s est poursuivie jusqu à 11 mois de stockage avec un dernier gavage réalisé selon des modalités expérimentales légèrement différentes. Quantité d eau ajoutée (théorique), g/cd * Aliment Minéral Vitaminique Pour le gavage, le maïs humide a été broyé avant chaque repas à l aide d une grille de 3 mm, puis distribué selon une courbe théorique de 25 repas comparable à celle du maïs sec, calculée en équivalent matière sèche. 2 Gavage après 3 mois et 8 mois de conservation Gavage après 11 mois de conservation Résultats HUMIDE Modalité Maïs sec + AMV* Maïs humide inerté sans AMV* Maïs humide inerté + AMV* Souche MMg x PKL Présentation du maïs Broyé Broyé Broyé Effectif d animaux mis en gavage Quantité de maïs distribuée (théorique), g/cd Quantité d eau ajoutée (théorique), g/cd Présentation du maïs Entier + Broyé Entier + Broyé Effectif d animaux mis en gavage Quantité de maïs distribuée (théorique), g/cd Composition chimique des maïs utilisés pour le gavage Paramètre Maïs sec Maïs humide à J (= Récolte) Maïs humide à J + 3 mois * Cette mesure n a pas pu être validée par une contre-analyse. Cette valeur élevée est à prendre avec précautions La composition du maïs humide est des proportions normales dans le cas du proche du maïs sec et reste stable au processus d inertage. Le ph, après avoir cours de la conservation. fortement baissé au cours du premier On observe une évolution des teneurs mois de stockage, reste relativement en acides lactique et acétique, dans stable, simplement influencé par les Maïs humide à J + 8 mois Maïs humide à J + 11 mois Protéines/MS en% 8,48 9,66 9,52 9,62 9,28 Amidon/MS en % 73,4 77,46* 72,34 72,14 72,72 Cellulose/MS en % 2,32 2,16 2,34 2,33 2,26 Matières grasses/ms en % 3,61 3,91 3,77 3,76 PMG 15% d humidité en g Acide lactique en g/kg MS - - 2,5 4,62 3,67 Acide acétique en g/kg MS - -,74 3,47 2,79 ph - - 4,3 4,8 4,57 teneurs en acides. Les contaminations en mycotoxines demeurent faibles tout au long de la conservation, conformément à la sélection de la parcelle.

3 Résultats de gavage Une mesure de la température en début et fin de repas a permis de vérifier l absence de reprise de fermentation. Comme pour l essai de 27, l ajout d AMV dans le maïs humide a permis de relever le ph qui reste toutefois plus acide que celui du maïs sec + AMV (5,7 vs. 6,12). Mode de conservation du maïs Maïs sec + AMV Maïs humide inerté sans AMV Maïs humide + AMV diff Consommation moyenne/cd, en g de Matière Sèche (MS) Après 3 mois (broyé) NS Après 8 mois (broyé) *** Après 11 mois (broyé+entier) *** Poids de foie, g Après 3 mois (broyé) 675 a 642 a 742 b *** Après 8 mois (broyé) 76 b 54 a 694 b *** Après 11 mois (broyé+entier) NS Efficacité alimentaire, en g de foie/kg MS maïs Après 3 mois (broyé) Après 8 mois (broyé) Après 11 mois (broyé+entier) *** différence très très signifi cative, NS : différence non signifi cative a et b : 2 moyennes affectées de la même lettre ne diffèrent pas signifi cativement Tous les essais ont été réalisés avec des canards de poids à la mise en gavage équivalents. Les essais de gavage après 3 et 8 mois de conservation, confirment que l utilisation du maïs humide inerté + AMV permet d obtenir des performances équivalentes à celles obtenues avec un maïs sec + AMV. Son utilisation sans AMV reste très pénalisante, à tous les niveaux : poids et l homogénéité des foies, indices de consommation, engraissement, poids des magrets et des cuisses. De son côté, le maïs humide utilisé en mélange (entier + broyé), même après 11 mois de stockage, ne pénalise ni le poids de foie, ni les autres pièces de découpe. En revanche, il tend à pénaliser les indices de consommation (5,35 vs. 4,87 avec le maïs sec). En effet, les canards gavés au maïs humide en mélange ont obtenu un gain de poids significativement plus faible de 14 g par rapport à ceux gavés au maïs sec, alors que ces derniers ont consommé 217 g de moins (ajustements de doses plus fréquents). Des mesures de colorimétrie ont montré également que le gavage au maïs humide donnait des foies légèrement plus jaune et tirant davantage sur le rouge que le maïs sec, ces résultats restant toutefois très nuancés, car non visibles à l oeil nu. Enfin, le maïs humide n affecte pas le taux de fonte des foies. Par ailleurs, notons que le gavage au maïs humide implique une augmentation de la consommation totale en humide (maïs + eau) en moyenne de 3% sur les 3 lots de canards, ce qui, avec des canards mal préparés au gavage peut accentuer les problèmes digestifs. Quelle finesse de broyage pour un gavage optimal? Un autre essai a été réalisé sur une deuxième récolte de maïs. Afin de s assurer de la bonne qualité sanitaire de la matière première, Modalités expérimentales l itinéraire technique de la parcelle a été suivi, comme pour les essais précédents, du semis à la récolte. Le maïs, récolté à 27% d humidité les 13 et 14 octobre 28, a été stocké entier en silo souple. Présentation du maïs Maïs humide inerté broyé + AMV Grille de broyage 2 mm 3 mm 4 mm Nombre de canards mis en gavage Souche MMg x PKL Composition du maïs, en % de la matière sèche Maïs humide à 3 jours de stockage Protéines 8,37 Amidon 75,43 Cellulose 2,21 Matières grasses 3,96 ph 4,24 3

4 Pour le gavage, le maïs a été broyé avant chaque repas à l aide de la grille correspondant à la modalité, puis distribué selon une courbe classique de 25 repas (plateau de 47 g atteint au 16 ème repas). Le profil granulométrique a eu un impact sur la quantité d eau à ajouter à la pâtée. Ainsi, à 2 mm, la pâtée était complétée de 39% d eau, à 3 mm, de 4% et à 4 mm, de 41%. Résultats Aucune modalité n a été à l origine de problème digestif particulier (seuls 2 canards de la modalité «2 mm» n ont pas reçu leur dernier repas). Du fait de l ajustement de la quantité d eau ajoutée au maïs selon la modalité, la quantité totale de pâtée distribuée a été supérieure de 3,4% avec le broyage à 4 mm par rapport à 2 mm (19,98 kg/cd vs. 19,7 kg/cd). Grille de 2 mm Grille de 3 mm Grille de 4 mm diff Poids vif à 12 semaines, en g NS Consommation moyenne/cd en g de maïs à 27% d humidité (avant ajout de l eau) en g de matière sèche Poids moyen des foies, en g * Efficacité alimentaire, en g de foie/kg de matière sèche de maïs Poids des pièces de découpe Aucune différence significative NS Répartition des foies gras par classe de poids Si la finesse de la mouture n a aucune influence sur les pièces de découpe, ni sur l engraissement abdominal, elle a en revanche un effet significativement positif sur le poids des foies. Par contre, ces derniers ont tous une bonne homogénéité, quelle que soit la modalité (coefficient de variation moyen : 12,5) et un taux de fonte équivalent. D après les mesures colorimétriques, le broyage le plus fin donne des foies plus clairs et la plus grosse mouture donne des foies légèrement plus rouges (résultats toutefois non visibles à l oeil nu). A suivre Toujours pour mieux maîtriser la technique du gavage au maïs humide inerté, le PALMIPÔLE poursuivra les essais en mesurant les effets d une reprise de fermentation, de l absence de broyage, de la qualité de la récolte, ou encore la qualité des produits. De plus, d autres essais seront prochainement menés sur l utilisation du maïs humide en phase d élevage % Poids de foie en g 2 mm 3mm 4 mm EN BREF Les essais de comparaison maïs humide / maïs sec : Ont montré que les caractéristiques technologiques du maïs restent stables durant la conservation en silo souple, conférant ainsi des résultats de gavage homogènes après 3, 8 et 11 mois de stockage, Ont confirmé les résultats de 27 : le maïs humide permet d obtenir des performances en foie gras et en pièces de découpe équivalentes au maïs sec, à condition d ajouter, pour les 2, un AMV. Le gavage au maïs humide inerté en mélange entier + broyé : Ne pénalise pas les performances en foie gras ni en pièces de découpe, Tend à augmenter les indices de consommation par rapport au même mélange en sec, mais ces résultats restent à confirmer. Un broyage fin du maïs humide (2 mm) par rapport à un broyage plus grossier (3 ou 4 mm) : Influe positivement sur le poids de foie mais pas sur leur homogénéité et n a pas d effet sur les pièces de découpe, Nécessite un temps de broyage plus important, N est pas toujours possible selon l humidité du maïs à la récolte (risque de colmatage de la grille du broyeur). Le gavage au maïs humide implique une consommation totale de pâtée supérieure de 3 à 3,5% par rapport au maïs sec ce qui, dans le cas de canards mal préparés au gavage peut se révéler pénalisant. Enfin, cette technique nécessite une bonne maîtrise générale par l utilisateur. 4

5 DU TOURTEAU DE COLZA ISSU DES BIOCARBURANTS DANS LA RATION DES CANARDS Au vue des objectifs français d incorporation de biocarburants dans les carburants d origine fossile (5,75% en 28 et 7% en 21), leur production se développe de manière considérable, augmentant ainsi les quantités de co-produits disponibles sur le marché. L un d entre eux, le tourteau de colza, présente des caractéristiques nutritionnelles intéressantes, notamment en apports protéiques, qui permettent de l incorporer dans l aliment en substitution d une partie du tourteau de soja. Aujourd hui, son utilisation dans l alimentation des canards PAG est mal maîtrisée. En effet, ces tourteaux sont composés de facteurs antinutritionnels (glucosinolates) qui, au delà d un certain seuil, peuvent être responsables d une baisse de l appétence ou de désordres physiologiques. Aussi, l année dernière, le PALMIPÔLE a démarré un travail visant à définir l optimum d incorporation pendant la phase de démarrage des canetons, qu il a poursuivi cette année sur la phase de croissance et finition. Définition du taux optimal d incorporation du tourteau de colza en phase de croissance-finition Démarrage ( à 28 j) Croissance/finition (29 à 84 j) Effectif de canards T1 T2 T3 T4 Protéines, % 18 Energie Métabolisable, kcal/kg 2 85 Taux de tourteau de colza, % Protéines, % 15,5 Energie Métabolisable, kcal/kg 2 85 Taux de tourteau de colza, % Taux de tourteau de soja, % 18,8 14,5 1,2 5,8 Taux de maïs, % 56,5 53,3 5 46,8 Taux de blé, % 15 16,7 18, EN BREF Les performances de croissance en démarrage ne sont pas perturbées par l incorporation de 7% de tourteau de colza, ce qui confirme les résultats observés en 27. En croissance-finition, le tourteau de colza a un effet négatif sur le poids des canards à 12 semaines, quel que soit son niveau d incorporation. Le volume de la glande thyroïdienne augmente avec le niveau d incorporation de tourteau, pouvant expliquer l augmentation constatée de l engraissement des filets et du foie. Résultats... A 12 semaines, les canards nourris avec du tourteau de colza sont moins lourds que les autres, bien que cette différence ne soit pas toujours statistiquement significative. Cette tendance s observait déjà à 8 semaines, sans toutefois être significative. Dans nos conditions expérimentales, l apport de tourteau de colza ne semble pas influencer l appétence ou la consommation. Par ailleurs, on constate une hypertrophie de la glande thyroïdienne proportionnelle à l augmentation du taux d incorporation de tourteau à 8 et 12 semaines. Parallèlement, on note une augmentation du taux d engraissement du filet à 8 et 12 semaines et du poids du foie à 12 semaines. Bien que non significative dans cet essai (elle pourrait l être à plus grande échelle), cette tendance peut être liée à l augmentation de la thyroïde. Le tourteau de colza, en agissant sur l activité thyroïdienne, perturbe la synthèse de T4 induisant ainsi un plus fort engraissement périphérique. Des analyses plasmatiques complémentaires permettraient de vérifier cette hypothèse. Enfin, l incorporation de tourteau de colza n a aucun effet visible sur les performances en gavage. À suivre Pour vérifier ces résultats, le PALMIPÔLE réalisera un essai de validation à plus grande échelle. Effet du tourteau de colza sur le poids vif et le poids de la thyroïde à 12 semaines, en g b c 435 b 4323 a b a a a Colza % Colza 7% Colza 14% Colza 21%,8,7,6,5,4,3,2,1 poids vif poids de la thyroïde 5

6 DIMINUER LES REJETS DE ZINC ET DE CUIVRE SUR LES PARCOURS PAR L AJUSTEMENT DES APPORTS ALIMENTAIRES Le zinc et le cuivre interviennent dans de nombreuses fonctions physiologiques des oiseaux, les défenses immunitaires, le métabolisme osseux et les performances de croissance. Ainsi, une carence en zinc induirait une perte d appétit alors qu une supplémentation de 1 à 3 mg/kg d aliment permettrait d améliorer le gain de poids. De son côté, une carence en cuivre pourrait provoquer une anémie, un retard de croissance, des troubles de l ossification ou encore des défauts de pigmentation du plumage. Les niveaux de toxicité de ces oligoéléments sont largement supérieurs aux besoins des volailles. Ainsi, du fait de leur faible coût, ils sont souvent apportés en excès dans l alimentation. Chez le poulet, 95 à 99% des quantités ingérées sont rejetées. Selon l académie des sciences, la contribution des déjections animales aux apports dans les sols serait de 7% pour le zinc et 19% pour le cuivre. Or, un apport excessif de zinc et de cuivre dans les sols peut être à l origine de phytotoxicité pouvant aller jusqu à la stérilité totale et irréversible des sols. Afin d éviter les risques de pollutions par les nitrates, l administration a établi des normes environnementales qui limitent les quantités d azote organique restituables au sol par les animaux. Depuis peu, certains départements de France ont même intégré des normes phosphore dans les contraintes réglementaires. Le calcul des rejets sur les parcours est basé sur les références proposées par le CORPEN 1. Or, depuis 26, le CORPEN a intégré dans ses références les quantités de rejets en zinc et en cuivre des volailles. Aussi, afin d anticiper sur une réglementation qui ne cesse de se renforcer, le PALMIPÔLE a souhaité étudier la faisabilité d une réduction importante de l incorporation de zinc et de cuivre dans l alimentation des canards mulards mâles en élevage et d en observer les effets sur les rejets. 2 essais : 1 pour prospecter (4 canards par traitement avec 4 répétitions), 1 pour confirmer (3 canards par traitement sans répétition) D après le CORPEN, les aliments commerciaux apportent en moyenne 74 mg de zinc et 15 mg de cuivre par kg d aliment. Plusieurs régimes alimentaires ont donc été mis au point pour tester les effets d une diminution progressive des niveaux d incorporation de zinc et de cuivre (sous forme de sulfate de zinc et de cuivre), par rapport au «standard» du commerce. Les essais ont été réalisés uniquement sur la phase de croissance-finition (de 5 à 12 semaines) qui représente 8% de la consommation alimentaire Composition des aliments expérimentaux Essai 1 Essai 2 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 Protéines, % Energie métabolisable, kcal/kg Niveaux de supplémentation en zinc et cuivre (mg/kg) Zn : 11 Cu : 2 Zn : 22 Cu : 4 Zn : 33 Cu : 6 Zn : 44 Cu : 8 Zn : Cu : Zn : 1 Cu : 3 Zn : 2 Cu : 6 Zn : 3 Cu : 9 Maïs, % 33, ,6 49,2 48,8 Blé, % 4 14 Son de blé, % 2,576 2,573 2,569 2,566 2, Teneur en zinc, mg/kg Théorique Mesurée Teneur en cuivre, mg/kg Théorique Mesurée : Comité d ORientation pour des Pratiques respectueuses de l ENvironnement 6

7 Pour l essai 1, l apport de zinc par les matières premières a été sous-estimé, ainsi le régime 3 correspond davantage au standard commercial que le régime 4. Celui Résultats... Performances en élevage Essai 1 : La réduction des niveaux de supplémentation en zinc et en cuivre de l aliment n a eu aucune influence sur les performances de croissance des canards. Ils affichaient un poids moyen à 12 semaines de 4,432 kg sans différence liée au traitement. A noter toutefois, que le meilleur indice de consommation a été obtenu avec le régime le plus supplémenté en zinc et en cuivre (3,36 pour T4 vs. Bilan matière du cuivre, en revanche, a été surestimé, aucun des 4 traitements ne correspond donc a un standard commercial. Pour l essai 2, les teneurs en zinc et en 3,44 pour le régime T1). Essai 2 : Mêmes conclusions sur la croissance, les canards affichaient un poids moyen à 12 semaines de 4,269 kg sans différence liée au traitement. En revanche, des différences sont apparues sur les pièces de découpe, mais celles-ci semblent davantage imputables aux bâtiments qu aux traitements alimentaires. Performances en gavage Essai 1 : Aucune influence du traitement cuivre des aliments expérimentaux sont toutes deux légèrement inférieures à l objectif de départ. sur le poids de foie (558 g en moyenne), sur l indice de consommation ou sur les pièces de découpe n a été soulignée. Essai 2 : Comme pour l essai 1, aucune différence liée au traitement n a été observée à l issue du gavage. Seul le poids de foie est différent entre lots mais sans corrélation évidente avec le régime alimentaire (variation de 54 g pour le régime 4 à 63 g pour le régime 2). Quantités de zinc consommées, fixées et rejetées par canard selon le traitement (en mg) zinc consommé 12 Zinc rejeté Zinc fixé T1 (Zn:11 ; Cu:2) T2 (Zn:22 ; Cu:4) T3 (Zn:33 ; Cu:6) T4 (Zn:44 ; Cu:8) T1 (Zn: ; Cu:) T2 (Zn:1 ; Cu:3) T3 (Zn:2 ; Cu:6) T4 (Zn:3 ; Cu:9) - 42% de rejets - 46% de rejets Quelle que soit la quantité de zinc consommée, les canards fixent sensiblement la même quantité de zinc, le surplus étant rejeté. Quantités de cuivre consommées, fixées et rejetées par canard selon le traitement (en mg) 25 zinc consommé Cuivre rejeté Cuivre fixé T1 (Zn:11 ; Cu:2) T2 (Zn:22 ; Cu:4) T3 (Zn:33 ; Cu:6) T4 (Zn:44 ; Cu:8) T1 (Zn: ; Cu:) T2 (Zn:1 ; Cu:3) T3 (Zn:2 ; Cu:6) T4 (Zn:3 ; Cu:9) - 43% de rejets - 73% de rejets 7

8 A l inverse de l essai 1, l essai 2 révèle de manière significative que plus les canards ingèrent de cuivre et plus ils en fixent (teneur moyenne des carcasses en cuivre : 3,47 mg/kg pour le régime 1 vs. 4,42 mg/kg pour le régime 4). Aussi, il est probable que les régimes les plus pauvres en cuivre ne satisfassent pas les besoins des animaux en cuivre, malgré un poids vif à 12 semaines équivalent. Comparaison des rejets obtenus dans les essais à ceux utilisés comme références par le CORPEN Teneur dans l aliment (mg/kg) Zinc rejeté, mg/canard Cuivre rejeté, mg/canard Zn : 74 ; Cu : 15 (Aliment du commerce selon CORPEN) % - 63% Zn : 54 ; Cu : 7 (T1, Essai 1) % - 72% Zn : 37 ; Cu : 5 (T1, Essai 2) EN BREF Les canards excrètent de 77 à 93% des quantités de zinc et de cuivre ingérées Une diminution de 75% de la supplémentation dans l aliment permet de réduire de 42% les rejets de zinc et de 43% ceux de cuivre, par rapport à un aliment du commerce supplémenté avec 3 mg/kg de zinc et 9 mg/kg de cuivre La baisse du taux de supplémentation de zinc et de cuivre dans l aliment ne perturbe pas les performances en élevage ni en gavage, en dehors d un indice de consommation en élevage légèrement amélioré avec les régimes les plus supplémentés Enfin, on note une fixation du cuivre par les animaux proportionnelle à la quantité ingérée qui laisse supposer que leurs besoins en cuivre ne sont pas pleinement satisfaits par les régimes les moins supplémentés 8

9 ROTATION DES CANARDS SUR UN MÊME PARCOURS : QUELS EFFETS SUR LE COUVERT ET QUELLES CONSEQUENCES POUR LES CANARDS? La détérioration rapide des parcours d élevage de canards prêts à gaver demeure un problème majeur pour la filière palmipèdes. La présence d un couvert végétal tout au long de l élevage permet de répondre à des contraintes socio-environnementales grandissantes. En effet, il permet de piéger les éléments minéraux issus des fientes et limite ainsi l érosion des sols tout en contribuant à la fois au respect du bien-être animal et à l image de marque de cette production. Au cours des dernières années, de nombreuses études visant à évaluer la résistance de différentes espèces végétales au piétinement des canards ou des oies ont donné des résultats plutôt favorables à la fétuque, voire au dactyle, à condition qu ils aient suffisamment de temps pour s implanter. En parallèle, plusieurs observations comportementales ont montré que l occupation du parcours par les animaux n est que partielle. De ce fait, il semble que la préservation du couvert végétal passe non seulement par un bon choix variétal lors de l implantation du couvert mais aussi par une gestion des animaux permettant d utiliser la totalité du parcours. En 24, une première étude menée par l ADAESO a montré qu une exploitation de 3 semaines paraissait trop longue pour assurer le maintien du couvert végétal alors qu une exploitation de 7 jours permettait une repousse après le premier passage de canards, mais dans ce cas, le repos était trop court pour permettre une repousse après le second passage. Pour poursuivre ces observations, le PALMIPÔLE a mis en place une nouvel essai sur micro-parcours, visant à optimiser la gestion des parcours en termes de densité d animaux et de fréquence de rotation. Dispositif expérimental : Pour cet essai, 4 micro-parcelles de 45 m² ont été semées d un mélange de Fétuque/Trèfle/Pâturin des près et ont chacune subi 2 passages de canards, l un au printemps, l autre en fin d été, séparés par 12 semaines de vide sanitaire. 2 de ces micro-parcelles ont été divisées en 3 bandes égales pour réaliser la rotation. Les canards étaient abreuvés à l extérieur par pipettes et alimentés à l intérieur. A tout instant, ils bénéficiaient tous de la même surface sous abris. abris Parcelle 1 Parcelle 2 Parcelle 3 Parcelle 4 5 m²/canard 1,66 m²/canard 5 m²/canard 1,66 m²/canard 12 semaines semaines semaines semaines 12 semaines semaines semaines semaines Résultats... Etat du couvert végétal Cet essai a bénéficié de conditions climatiques favorables à la bonne implantation, au maintien et à la repousse du couvert végétal sur les parcours. Ainsi, avant chaque passage de canards, les 4 parcours étaient bien enherbés. Les 12 semaines de vide sanitaire entre le premier et le deuxième passage ont permis une repousse très satisfaisante de tous les couverts. Durant les 3 premières semaines de présence des canards, que ce soit lors du premier ou de second passage, la partie exploitée par les animaux des parcours en rotation s est dégradée plus rapidement que les parcours sans rotation. Après ces 3 semaines, les parcours en rotation étaient donc indemnes sur les 2/3 de leur surface et dégradés sur le dernier tiers, alors que 9

10 les parcours sans rotation étaient peu atteints. Mais, après 6 semaines, les parcours sans rotation, visités intégralement par les animaux, ne présentaient plus de couvert intact, alors que près de la moitié du couvert des parcours en rotation était toujours conservée. Ainsi, à la mise en gavage, 25 à 3% de la surface des parcours avec rotation était toujours intacte (note 4 = couvert fourni) alors que cet état était quasiment absent des parcours sans rotation. Par ailleurs, alors que l état final est à peu près équivalent entre les deux passages pour les parcours sans rotation, les parcours en rotation sont moins dégradés à l issue du second passage qu à l issue du premier. En effet, d une part les conditions climatiques étaient particulièrement favorables et, d autre part, les 3 bandes de ces parcours ont eu une pression certes 3 fois plus forte (,6 canards/m² vs.,2 canards/m²) mais aussi moins longue que les autres parcours. De plus, ces bandes ont eu davantage de temps pour repousser puisque le vide sanitaire a été allongé de 5 à 6 semaines selon les bandes. Etat des 3 bandes de chaque type de parcours à la fin du deuxième passage de canards Parcours sans rotation Parcours en rotation Performances et état physique des animaux : La rotation des parcours a pénalisé les performances de croissance des animaux qui affichaient des poids vifs à 12 semaines inférieurs de 125 g lors du premier passage et de 6 g lors du second. Ces écarts étaient conservés après gavage sur le poids de carcasse ressuée pour les canards du premier passage mais pas pour ceux du deuxième. Toutefois, hormis un léger écart sur le poids de foie (24 g au premier passage et 3 g au second), aucune différence n a été constatée sur les pièces de découpe des canards gras. Par ailleurs, la rotation a conduit les canards à consommer 13 g d aliment en moins sur la période, par rapport aux autres animaux. En fin d élevage et pour les 2 passages, les canards élevés en rotation étaient significativement plus sales, avec davantage de lésions sur les pattes que les animaux élevés sans rotation b 3293a 3232b 3223a Evolution du poids vif des canards, en g 4272 b 4183 a 4189 b 465 a 434 b 428 a 4199 b 474 a sans rotation - premier passage avec rotation - premier passage sans rotation - deuxième passage avec rotation - deuxième passage 7 semaines 1 semaines 12 semaines Age Échelle de notation de la propreté des animaux À suivre Des travaux complémentaires, avec d autres modalités, seront menés à partir de 21 sur les parcours d élevage plus grands afin de se rapprocher davantage des conditions réelles du terrain. EN BREF Note 1 Note 4 Avec une densité de canards à l instant t 3 fois supérieure, l élevage en rotation induit une dégradation plus rapide du couvert, Mais la pression moins longue et le temps de repos plus important favorisent une meilleure repousse du couvert et par conséquent, un meilleur état général du parcours. La rotation dégrade les performances de croissance des animaux, sans toutefois pénaliser les pièces de découpe après gavage (hormis un léger écart sur le poids de foie). Les canards élevés en rotation sont plus sales et présentent plus de lésions aux pattes que les autres. La rotation nécessite des fauches plus fréquentes que sur les parcours sans rotation, induisant ainsi plus d exportations. 1

11 TEMPERATURE DE DEMARRAGE ET HOMOGENEITE DES LOTS DE CANARDS PRETS-A-GAVER Pour répondre à une demande de la profession, le PALMIPÔLE a décidé d engager des travaux visant à optimiser les conditions de démarrage des canetons mulards en vue d améliorer l homogénéité des lots de canards PAG. La phase de démarrage (de 1 à 28 jours) chez les canards comme chez l ensemble des volailles est une période déterminante pour leur croissance. Plusieurs facteurs tels que l homogénéité des poids des canetons à la naissance, l alimentation et les conditions d ambiance du bâtiment (température, disposition des mangeoires et abreuvoirs, ventilation du bâtiment, nature de la litière, densité ) contribuent Dispositif expérimental Les températures initiales, présentées dans le tableau ci-dessous, étaient diminuées tous les 3 jours, à raison de 2 C sous radiants. Afin d éliminer les biais, les canards provenaient du même lot d éclosion. Résultats Croissance des canards A 1 jour, les canetons des 4 lots présentaient 45 une répartition des poids identique (77 à 8 45 % des canetons pesaient entre 46g et 55g). A jours, on constate des retards de croissance entre les traitements dits «chauds» (4 et 3 35 C) et les traitements dits «froids» (25 et 25 3 C), en défaveur des températures les plus chaudes (- 19 g en moyenne). En effet, le 2 pourcentage de filet calculé sur le poids vif 15 est plus élevé pour les canards des traitements 1 «froids» que pour leurs congénères, avec 5 respectivement 1,6 % et,94% pour les traitements «chauds». De même, les humérus sont plus longs pour les traitements «froids» que pour les «chauds» (7,55 cm vs. 6,85 cm). En revanche, la variabilité des poids au sein de chaque traitement est relativement proche (Coefficient de Variation (CV) = 7,7% à 8,4%). A 8 semaines, les mêmes constats sont réalisés mais l effet du au démarrage optimal des canetons. Parmi les nombreux facteurs d ambiance, la température du bâtiment apparaît comme un facteur important. En effet, le caneton non emplumé est incapable d assurer sa thermorégulation. Il est donc indispensable d apporter une source de chaleur pour pallier à ce déficit. A ce jour, les données bibliographiques sur les besoins en température des canetons mulards restent très limitées. C est pourquoi le PALMIPÔLE a mis en œuvre une première expérimentation testant 4 niveaux de température sous radiants et d ambiance. Niveaux de températures initiales dans le bâtiment, à l arrivée des canetons T1 T2 T3 T4 Température sous radiant ( C) Température d ambiance ( C) Effectif de canetons Souche MMg x PKL 4 C 35 C 3 C 25 C 1 j semaines 1345 a 1365 a 156 b 1528 b 8 semaines 357 a 3677 b 3815 c 3895 c 12 semaines Evolution du poids vif des canards en fonction de la température initiale sous radiant, g 1 jour 4 semaines 8 semaines 12 semaines Age 4 C 35 C 3 C 25 C traitement s estompe. Enfin, à 12 semaines, l effet du traitement n est plus visible, le poids des canards est statistiquement similaire pour tous les traitements. Il n y a pas non plus de différence d homogénéité sur les poids vifs (CV=7,5). 11

12 Toutefois les canards élevés sous les températures les plus chaudes présentent un léger retard d emplumement visible à 8 et 12 semaines. En revanche, la mortalité entre et 4 semaines augmente avec la baisse des températures, passant de % pour les canards démarrés à 4 C à 3,26% pour ceux démarrés à 25 C Répartition des poids à 1 jour d'âge 4 C 35 C 3 C 25 C Répartition des poids à 4 semaines d'âge 4 C 35 C 3 C 25 C % 1 % <4 [4-41] [42-43] [44-45] [46-47] [48-49] [5-51] [52-53] [54-55] [56-57] [58-59] [6-61] [62-63] >63 g <15 [151-11] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] >18 g Répartition des poids à 8 semaines d'âge % <3 [3-399] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] [4-499] [ ] [ ] [ ] 4 C 35 C 3 C 25 C >44 g % Répartition des poids à 12 semaines d'âge <31 [31-325] [ ] [ ] [ ] [ ] [3851-4] [41-415] [ ] [ ] [ ] [ ] [ ] 4 C 35 C 3 C 25 C >49 g Consommation et valorisation alimentaire Durant la période de démarrage (de à 4 sem), la consommation alimentaire est plus élevée avec les températures les plus basses, la différence atteignant en moyenne 36 g par canard entre les traitements «chauds» et «froids». Le constat est le même pour la consommation de 4 à 8 semaines. De 8 à 12 semaines, le phénomène s inverse, la consommation alimentaire est moins élevée pour les traitements «froids» (différence Performances en gavage Avec une moyenne de 72 g, les performances en foie gras ne présentaient pas de différence de 3g à plus de 5 g/canard). Calculée sur la période totale d élevage ( à 12 semaines), les canards du traitement le plus froid (25 C) ont consommé 1 kg de plus que ceux du traitement le plus chaud (4 C), les deux traitements intermédiaires étant équivalents. Le gain économique engendré par cette consommation d aliment inférieure peut donc aller jusqu à,3 /cd, mais doit être mis en parallèle avec le gain énergétique significative liée au traitement, malgré une légère tendance en défaveur des traitements les plus induit par une baisse de 15 C de la température de démarrage. Les indices de consommation quant à eux sont équivalents sur les quatre premières semaines, mais sont par la suite pénalisés par les traitements «froids», le phénomène s accentuant sur la fin de l élevage. Ceci s explique par la croissance compensatrice des canards des traitements chauds qui ont rattrapé le retard pris au démarrage. froids. De même aucune différence n a été observée sur les pièces de découpe. A suivre Le PALMIPÔLE évaluera l optimum thermique nécessaire au confort des animaux en analysant une série de prises de vue réalisées en cours d élevage pour observer la répartition des canards dans le bâtiment en fonction du gradient de température. De plus, il affinera ces résultats avec un deuxième essai qui comparera les 3 températures 35, 3 et 25 C avec une répétition pour chaque traitement. La modalité à 4 C ne sera pas reconduite en raison d un coût énergétique inacceptable à grande échelle et ce, malgré les gains sur l aliment et la mortalité. Des températures chaudes pénalisent la croissance et la consommation durant les 4 premières semaines. Ce retard n est plus visible à 12 semaines, les canards l ayant compensé en fin d élevage. La température n a par contre pas d effet sur l homogénéité des lots à la mise en gavage, ni sur les performances de gavage. Quelle que soit la température de démarrage, le poids à 12 semaines est très faiblement corrélé au poids initial du caneton mesuré à 1 jour. EN BREF 12

13 LA GRILLE D ÉVALUATION DES LOGEMENTS EN GAVAGE SE PRÉCISE Le 31 décembre 29, la recommandation Européenne sur la protection des animaux dans les élevages sera appliquée aux nouvelles installations de gavage, mettant ainsi progressivement fin aux logements individuels, au profit d équipements collectifs. Dans cette perspective, le PALMIPÔLE a poursuivi cette année le travail d observation sur les canards et les pratiques de gavage, afin d affiner et de compléter la grille d évaluation des logements initiée l an dernier. Aux 5 indicateurs de bien-être précédemment retenus se sont donc ajoutés 2 autres indicateurs, orientés davantage sur les pratiques de gavage : Indicateur 1 : Poids de foie Indicateur 2 : Poids d un magret Indicateur 3 : Etat du bréchet, noté de 1 (absence de lésion) à 4 (lésion de type escarre aggravé) Indicateur 4 : Etat du dos, évalué selon la fréquence de griffures et d hématomes Indicateur 5 : Etat des cuisses, évalué selon la fréquence de griffures et d hématomes Indicateur 6 : Cadence de gavage, en seconde par canard Indicateur 7 : Consommation d eau pour le lavage des cages, en litres par place Application de la grille aux logements de la salle de gavage du PALMIPÔLE Type de logement Logement collectif 3 canards / loge Caractéristiques - Système de contention temporaire par rabattement de la paroi frontale et réduction de la surface au sol par l arrière Performances zootechniques Poids de foie (g) : 592 a Poids de magret (g) : 437 note Etat du bréchet : 1,3 Etat du dos : Fréquence griffures : 6,4 % Fréquence hématomes : 2,2 % Etat des cuisses : Fréquence griffures : 16,9 % Fréquence hématomes : 7,6 % Cadence et consommation d eau de lavage Cadence de gavage : 1,1 sec/canard Consommation d eau de lavage : 21,9 L/place Logement individuel type A Logement individuel type B - Paroi supérieure à angle droit - Sol caillebotis plastique plat - Paroi supérieur à angle cassé - Sol métallique en grillage incurvé au niveau du bréchet - Barreaux latéraux plus resserrés que le type A - Présence de barreaux sur l arrière Poids de foie (g) : 658 b Poids de magret (g) : 434 note Etat du bréchet : 1,6 Etat du dos : Fréquence griffures : % Fréquence hématomes : 3,5 % Etat des cuisses : Fréquence griffures : % Fréquence hématomes : 11,8 % Cadence de gavage : 6,2 sec/canard Poids de foie (g): 73 c Poids de magret (g) : 436 note Etat du bréchet : 1,2 Etat du dos : Fréquence griffures : % Fréquence hématomes : 3,1 % Etat des cuisses : Fréquence griffures :,1 % Fréquence hématomes : 15,7 % Consommation d eau de lavage : 16,4 L/place A suivre L appréciation des 7 indicateurs sera poursuivie en 29, ainsi que celle de nouveaux indicateurs pour mesurer, notamment la consommation d eau par les canards, la présentation des foies (rouges, avec hématomes, marbrés ) ou encore la fréquence de fractures des têtes humérales. 13

14 QUELS EFFETS DU GAVAGE SUR L ANATOMIE DE L APPAREIL INTESTINAL ET SUR LA FLORE DIGESTIVE DES CANARDS? «un premier état des lieux à approfondir» La flore digestive des volailles, composée de différentes familles bactériennes bénéfiques et néfastes, correspond à un écosystème dont l équilibre dépend de plusieurs facteurs : la souche, l âge, le sexe, l environnement et l alimentation. Toute modification de cet équilibre peut bénéficier aux bactéries néfastes ou pathogènes et entraîner des problèmes plus ou moins importants chez l hôte. Chez les oiseaux, la flore du tube digestif joue plusieurs rôles : Production de vitamines et autres métabolites utiles, Protection de l hôte contre des agents entéropathogènes tels que les salmonelles. Stimulation du système immunitaire intestinal, Stimulation de la sécrétion de mucine, protéine entrant dans la composition du mucus. Cette flore se développe dans le tractus intestinal grâce au détournement d une partie de la ration alimentaire, 1 à 2% des protéines et du sucre ingéré seraient ainsi utilisés par les bactéries. A ce jour et contrairement au poulet, les références sur les canards sont rares. Or, lors du passage de la phase d élevage à la phase de gavage, la ration alimentaire des canards est bouleversée. On passe d un aliment complet adapté pour la croissance, à une ration déséquilibrée composée uniquement de maïs. De plus, le mode d alimentation libre en élevage devient forcé en gavage. Aussi, les changements de ration alimentaire, de mode d alimentation et de quantités administrées lors du passage de l élevage au gavage, ne pourraient-ils pas être responsables d un déséquilibre de l écosystème bactérien intestinal et par conséquent d une partie de la mortalité en gavage? Ne pourrait-on pas, en orientant favorablement la flore commensale des canards via l alimentation, agir sur la digestion et ainsi faciliter le passage de l élevage au gavage? Pour tenter d apporter quelques éléments de réponse, le PALMIPOLE, en partenariat avec le Laboratoire Départemental des Landes et l IUT Génie Biologique de Mont de Marsan, a engagé un programme visant à étudier l influence du gavage sur l évolution du système digestif des canards. Dispositif expérimental Avant d envisager d orienter la flore intestinale des animaux, un premier état des lieux doit être réalisé afin de comprendre et mesurer les effets du gavage sur l anatomie et la flore digestive. Pour la flore, des analyses microbiologiques «classiques», sur milieux de culture sélectifs, ont été réalisées sur deux segments : l iléon et les caeca. Le gavage a été réalisé au mélange maïs entier (42%)/maïs broyé (58%). 14

15 Résultats préliminaires Cet essai a montré que le tube digestif tout comme l écosystème du tube digestif, s adapte au gavage. Effets du gavage sur l anatomie digestive Effet du gavage et de l intensité de la courbe sur la longueur des segments intestinaux (en cm) Segment intestinal Avant gavage 12ème repas 24ème repas Courbe «BASSE» Courbe «CLASSIQUE» Duodénum 35,2 a 41,6 b 4,3 b 4,9 41, Jéjunum 94,1 a 11,6 c 14,8 b 16,9 18,6 Iléon 89,8 a 12,1 b 99,8 b 99,4 12,6 Longueur totale 216,1 a 254,4 c 244, b 247,1 252,2 L intestin s allonge de 17,7% les 6 premiers jours de gavage, puis diminue de 4,1% entre le 12 ème et le 24 ème repas. Cette évolution suit clairement l inflexion de la courbe de gavage à partir du 12 ème repas. De même, on notera une augmentation du poids des 3 segments intestinaux au cours des 6 premiers jours de respectivement 132,6%, 99,2% et 62,9% puis une diminution entre le 12 ème et 24 ème repas. Les poids du gésier et des caeca ont, quant à eux, diminué tout au long de la phase de gavage de respectivement 11,2% et 46,2%. En revanche, l intensité de la courbe de gavage a été sans effet sur l appareil digestif. Effets du gavage sur la fl ore digestive : La modification de la flore a été plus nette dans les cæca que dans l iléon. La flore totale, la flore lactique et les bactéries Campylobacter diminuent en cours de gavage, contrairement aux coliformes, dont E. Coli, qui augmentent. Les autres composants cultivés (germes Anaérobies Sulfito Réducteurs (ASR), streptocoques fécaux et levures) augmentent puis diminuent entre les 2 phases de gavage. De plus, aucune Salmonelle n a été détectée au cours de cet essai. Enfin l intensité de la courbe n a pas eu d effet sur la flore digestive des canards excepté sur les levures, légèrement plus nombreuses avec la courbe «classique». Evolutions de la flore bactérienne dans les caeca au cours du gavage (log1 UFC/g) 12 1 Flore totale Flore lactique 8 Coliformes 6 E. Coli 4 2 Avant gavage Repas 12 Repas 24 Str Fécaux Levures ASR Campylobacter A suivre En 29, le PALMIPÔLE poursuivra les observations sur le seul effet «période de gavage». Il mettra en œuvre des méthodes d analyses moléculaires afin de mettre en évidence l ensemble de la flore bactérienne. EN BREF La longueur et le poids des segments intestinaux s adaptent à l allure de la courbe de gavage. En revanche, les poids du gésier et des caeca diminuent tout au long du gavage. La flore digestive évolue au cours du gavage, certaines bactéries augmentent, d autres diminuent L intensité de la courbe de gavage. 15

16 Gérard Guy (INRA), Directeur de l Unité Expérimentale des Palmipèdes à foie gras de l INRA est aussi le responsable administratif du PALMIPÔLE et l animateur de son Comité de suivi scientifique et technique. Céline Peillod (Ducamp) (ITAVI), chargée d étude à l ITAVI, s occupe de la mise en œuvre des expérimentations menées sur le PALMIPÔLE, depuis l élaboration des protocoles jusqu à l analyse des résultats. Marie-Dominique Bernadet (INRA), chargée d études à l UEPFG, partage son temps entre les activités de recherche en élevage-gavage de la station de l INRA et la mise en œuvre des expérimentations du PALMIPÔLE. Joanna Litt (ITAVI), chargée d étude à l ITAVI, partage son temps entre l animation des réseaux nationaux des Fermes de Références Palmipèdes à Foie Gras et GTE (Gestion Technico- Economique), dans le cadre du programme RENAPLM, et la mise en œuvre des expérimentations du PALMIPÔLE. Marie Saget (CEPSO), coordonnatrice des actions du réseau «Palmipèdes» des Chambres d Agriculture d Aquitaine et Midi-Pyrénées, s occupe, sur le PALMIPÔLE, plus particulièrement de la communication et du transfert des résultats aux professionnels. Isabelle Meyer (INRA), a pris le relai de Nicole Dupouy partie en retraite, pour assurer la gestion financière de l Unité Expérimentale de l INRA et du PALMIPÔLE. Crédit photos : APCA, CEPSO, INRA, ITAVI. Aux côtés de Pierre Veuille (à gauche), Joël Darbo a rejoint l équipe du PALMIPÔLE, en remplacement d Alexis Pléau, pour gérer l élevage, le gavage et réaliser les manipulations prévues dans les protocoles expérimentaux. Et toute l équipe technique de l INRA et du PALMIPÔLE, qui réalise les différentes manipulations liées aux essais du PALMIPÔLE. CONTACTS PALMIPÔLE 176, route de Haut-Mauco 428 Benquet Tél : Gérard GUY à Benquet courriel : guy@bordeaux.inra.fr Céline PEILLOD à Benquet Courriel : peillod@itavi.asso.fr Marie-Dominique BERNADET à Benquet Courriel : mdbernad@bordeaux.inra.fr Joanna LITT à Mont de Marsan - Tél : Courriel : litt@itavi.asso.fr Marie SAGET à Mont de Marsan - Tél : Courriel : cepso@landes.chambagri.fr - La Gazette du PALMIPÔLE - N 2 Conception & impression Copytel MdM - Juin 29 MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

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