La guerre des gaz vue à travers les archives de l ECPAD

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La guerre des gaz 1915-1918. vue à travers les archives de l ECPAD"

Transcription

1 La guerre des gaz vue à travers les archives de l ECPAD Référence : SPA 43 X 1704 Des artilleurs munis de leur masque à gaz dans la forêt de Parroy en Meurthe-et-Moselle. 25 avril Photo Jacques Agié Lieutenant David SBRAVA Documentaliste ECPAD Janvier

2 Sommaire 1. Les gaz de combat durant la Grande Guerre 2. Comment montrer la guerre des gaz? 3. Les gaz de combat, typologies d une arme de guerre 3.1. Les vecteurs de propagation 3.2. Les types de gaz 3.3. Les agents chimiques ou toxiques 4. L usage des gaz de combat durant la guerre : chronologie. 2

3 1. Les gaz de combat durant la Grande Guerre 22 avril 1915, à 17 heures, saillant d Ypres en Belgique, un lourd nuage jaune et verdâtre, poussé par un vent de nord-est, progresse rapidement en direction des lignes françaises situées entre le canal de l Yser et le village de Poelcappelle. Immédiatement pris de nausées et ne pouvant plus respirer, les soldats français, totalement démunis face à ce nuage mortel, s effondrent devant leurs camarades présents en seconde ligne, propageant ainsi un effet de panique dans les lignes alliées. Au cours de cette journée, soldats périssent dans l attaque, alors que ont subi les effets des gaz. Cette première attaque, préparée pendant de longs mois par les troupes allemandes, marque le début de l emploi massif des agents chimiques et toxiques issus des progrès de l industrie. L utilisation de ces nouvelles substances à des fins militaires suscite au sein des états-majors l espoir d une percée fulgurante du front, permettant de redonner au conflit sa mobilité perdue dans l enlisement de la guerre des tranchées. Référence : SPA 12 T 341 Vendresse (Aisne) une alerte, les masques contre les gaz. 30 août 1915 Photographe : Tétart 3

4 Initiée en l Allemagne avec les travaux de l ingénieur chimiste Fritz Haber, du Kaiser Wilhelm Institut (KWI), et en France par la commission dite des Études chimiques de la guerre, avec les travaux des professeurs André Kling et Charles Moureu, la fabrication des agents chimiques permet à de nombreuses firmes allemandes, françaises et britanniques d accroître considérablement leur outil industriel. Ainsi, connaîtront-elles un rapide essor après la guerre. Entre 1915 et 1918, les tonnages produits quotidiennement par les usines pour confectionner les obus au phosgène ou à l ypérite deviennent colossaux. Entre juillet 1917 et novembre 1918, l Allemagne produit plus de 6 millions d obus à l ypérite. Chaque mois, un million d obus à arsine sortent de ses usines, provoquant l épuisement total des stocks d arsenic à la fin du conflit. Du côté de l Entente, la France et la Grande-Bretagne mobilisent également leur industrie. Plusieurs usines voient le jour en France, notamment dans les vallées du Rhône et de l Isère, bassin de l industrie chimique française depuis le XIX e siècle. En mars 1916, la société du Chlore liquide, dans l Isère, commence à produire le chlore, corps nécessaire à l élaboration d obus chimique, ainsi que du chlorure de chaux destiné à la décontamination des lieux infestés par les agents pernicieux. Après l apparition de l ypérite allemande sur le front, en juillet 1917, la réponse française intervient dès octobre 1917, se concrétisant en janvier 1918 par la confection d une ypérite moins chère et plus rapide à produire. La Société chimique des usines du Rhône passe d une production de 7 tonnes en avril 1918, à 500 tonnes en octobre de la même année, permettant à l armée française de fournir les autres nations alliées, notamment les États-Unis et l Italie. Confrontés aux terribles effets de cette nouvelle arme, les soldats doivent vivre quotidiennement avec la crainte de l attaque chimique, les obligeant à adopter de nouveaux réflexes nécessaires à leur survie sur le champ de bataille. Lancés à l aide d obus ou par vagues concentrées, les gaz de combat deviennent un instrument de terreur, atteignant même les populations civiles, qui, demeurant parfois dans la zone des armées, doivent se protéger contre leurs effets. Les animaux employés dans les armées pour acheminer le ravitaillement deviennent également les victimes des gaz de combat, et plusieurs types de protections sont déployés à leur attention (SPA 36 BO 1731 et SPA 136 S 4861). Référence : SPA 36 BO 1731 Septmonts (Aisne) chenil militaire. Chien avec le masque à gaz. 23 avril 1918 Photographe : Maurice Boulay Référence : SPA 136 S 4861 A Provins (Seine-et-Marne), un service de colombophilie allemand. Des soldats récupèrent une cage servant à protéger les pigeons pendant les émissions de gaz. 1 er septembre 1918 Photographe : Emmanuel Mas 4

5 Référence : SPA 1 V 27 Référence : SPA 1 V 28 La Renarde (Marne), masque P 2 aux trois compresses contre les gaz. 30 novembre La Renarde (Marne), masque à tuyau contre les gaz asphyxiants. Près du village de La Renarde, situé au sud de Vienne-le-Château, un brancardier pose devant l'opérateur photographique équipé d'un masque à gaz P2. Puis celui-ci porte un masque muni d une cartouche filtrante. Photographe : Henri Bilowski Les belligérants développent alors, souvent dans l urgence, différents moyens et procédures pour protéger leurs combattants, qui sont au fil du temps de mieux en mieux équipés contre les effets des gaz de combat. Au lendemain de l attaque chimique allemande sur Ypres en avril 1915, les autorités françaises et britanniques commandent ainsi des milliers de masques rudimentaires, qui ne forment qu un simple barrage avant les voies respiratoires. Au fil des mois, plusieurs autres types de protection apparaissent, notamment sous la forme de cagoules ou de simples tampons imprégnés de solution neutralisante. Sommaires et peu efficaces, ils sont ensuite remplacés par des protections qui englobent l ensemble du visage. En automne 1915, l Allemagne met en service le Gummimaske, qui, doté d une cartouche filtrante visée à l avant du masque, ouvre la voie aux dispositifs de protection modernes. En 1917, en raison d une pénurie de caoutchouc, un autre modèle composé de cuir étanche, appelé Lederschutzmaske, remplace peu à peu le premier modèle mis en service. La France se dote en février 1916 d un masque capable de stopper la plupart des agents chimiques. Entièrement cousu, fait d une toile cirée qui englobe aussi le visage des combattants, ce masque baptisé M2 est fabriqué à plus de 29 millions exemplaires. Il est remplacé en février 1918 par l ARS (appareil respiratoire spécial) copié sur le modèle allemand. Vers la fin de la guerre, avec l utilisation de l ypérite qui attaque la peau, les 5

6 équipes chargées d assurer la décontamination des lieux infestés sont dotées de combinaisons de toiles (SPA 33 IS 1407 et SPA 45 IS 1658). Référence : SPA 33 IS 1407 Près d Epinal (Vosges), désinfection d une tranchée contaminée à l ypérite, nettoyage d une pièce d artillerie. 21 mai 1918 Photographe : Bressolles Référence : SPA 45 IS 1658 A Fesches-la-Chapelle (Haut-Rhin), recommandation en cas d'alertes au gaz vésicant ypérité. Les hommes doivent sortir de l abri, munis du masque et habillés. 10 octobre Photographe : Bressolles La Grande-Bretagne, qui produit 50 millions de protections individuelles, et les États-Unis, qui en fabriquent 5 millions, dotent leurs armées d un masque baptisé Large box respirator, puis Small box respirator. Des stratégies pour tromper l adversaire et l intoxiquer à son insu sont élaborées par chaque camp. La méthode la plus répandue consiste à mêler dans une salve d artillerie les obus explosifs conventionnels aux obus chimiques. Les explosions des obus classiques doivent masquer l arrivée des munitions au gaz, qui, au moment de percuter le sol, produisent un son étouffé que chaque combattant apprendra rapidement à reconnaître. Tout au long de la guerre, différents moyens d alertes voient le jour, des plus rudimentaires aux plus sophistiqués. Allant de la sirène à air comprimée ou à manivelle (SPA 4 OX 57), de la cloche d église récupérée (SPA 39 N 1330), à la douille d obus frappée à l aide d un bâton, ils sont déployés sur l ensemble du front, agencés selon des distances précises, et cela sur plusieurs zones allant de la première ligne à l arrière du front. Toutes les consignes édictées par les commandements visent à empêcher l effet de surprise et de panique, tant redouté par les combattants. 6

7 Référence : SPA 39 N 1330 Ville-sur-Tourbe (Marne), cloche de l'église transformée en avertisseur contre les gaz. Mai 1917 Photographe : Pierre Pansier Référence : SPA 4 OX 57 Au Mort-Homme (Meuse), avertisseur pour les gaz. 25 août 1917 Un membre du poste de commandement du général Mathieu, commandant de la 12e DI (division d'infanterie) pose devant la sirène utilisée pour prévenir des attaques au gaz. Photographe : Maurice Grosclaude Or les gaz de combat ne tuent pas forcément en foudroyant les combattants sur leur position. La mort entraînée par les agents chimiques est avant tout déterminée par la durée d exposition des soldats aux agents nocifs. Durant la guerre, le chimiste allemand Fritz Haber quantifie pour chaque corps chimique la dose mortelle et le temps nécessaire d exposition à ces derniers pour agir sur les organismes. Outre ces considérations physiques, il apparaît clairement que les doses d agents chimiques déployées sur le terrain, pour être mortelles, doivent atteindre des seuils de concentration par mètre cube très élevés, ce qui incite les belligérants à se lancer dans une véritable course à la production. Les troupes britanniques développent une méthode radicale pour lancer leurs attaques au gaz. Appelée Projector Livens, du nom de leur inventeur le lieutenant Livens, cette arme consiste à projeter à l aide de mortiers des bombes remplies de gaz. En arrivant dans les lignes ennemies, elles libèrent une grande quantité de substances chimiques sur une zone précise. Entre les mois d avril 1917, date de la première utilisation de ce type de vecteur lors de la bataille d Arras, et le mois de novembre 1918, plus de bombes Livens sont tirées, créant un sentiment d insécurité dans les lignes allemandes. L emploi des gaz de combat ne permet pas d apporter une solution décisive sur le champ de bataille. Les pertes subies pendant la guerre seront «minimes» en comparaison des 23 millions de blessés et des 8 millions de morts principalement dus à l artillerie ou aux tirs de mitrailleuses. En effet, sur les victimes françaises, britanniques, allemandes et américaines des gaz de combat, «seulement» d entre elles ont succombé à la suite d inhalation d agents chimiques ou toxiques. La plupart des soldats tués par les gaz sont ceux qui ne portaient pas de masque, souvent par mégarde. Les séquelles liées à la guerre des gaz marqueront profondément les anciens combattants, et seront largement soulignées dans les récits postérieurs à la guerre, dans la littérature, la peinture et le cinéma. 7

8 Référence : SPA 94 V 2945 Près d'aubvilliers (Somme), cadavre allemand, encore muni de son masque contre les gaz, sorti d'un abri. 28 juillet 1918 Photographe : Henri Bilowski Référence : SPA 75 M 1821 Ouvrières de l'usine Pathé de Vincennes (Val-de-Marne) confectionnant des lunettes de protection contre les gaz. 4 avril 1916 Photographe : Albert Moreau 8

9 2. Comment montrer la guerre des gaz? Dans le large corpus de photographies et de films produits par la SPCA (Section photographique et cinématographique de l armée) pendant le conflit 1, peu abordent la question des gaz de combat. En effet, leur présence est toujours traitée de manière indirecte, compte tenu des risques importants à réaliser des images lors d une véritable attaque au gaz. Deux discours diffusés au sein des documents filmés ou photographiés se mettent en place. L un présente la guerre des gaz sous un angle qui minimise la dangerosité des gaz, parfois avec une empreinte de légèreté, se voulant rassurant pour les familles des combattants présents sur le front. Le second discours s efforce, quant à lui, de dénoncer la «traîtrise» initiée par l Allemagne lors de l attaque du 22 avril 1915 sur Ypres, présentant les soldats alliés et les civils comme les victimes des procédés développés par les laboratoires allemands. Ces discours apparaissent bien évidemment en décalage complet avec la réalité du terrain. Les entraînements montrant le port du masque à gaz sont suivis par les opérateurs photographiques, qui constituent tout au long de la guerre un ensemble d images montrant les combattants français et alliés parfaitement rompus au port des protections. Référence : SPA 6 E 481 Verdun (Meuse), revue des masques P2 contre les gaz (passée par le capitaine Fournier). 31 décembre 1915 Photographe : Julien Bouchetal Dans la région de Verdun, au mois de décembre 1915, soit deux mois avant le début de l attaque allemande, des soldats français mettent en place, sous le regard de l opérateur Bouchetal, leurs masques tampons type P2 (SPA 6 E 481). Quelques jours auparavant, près du lieu-dit de «La Placardelle» dans la Marne (SPA 19 T 678), l opérateur Tétart suit une autre séance d entraînement, intitulant le cliché : «la revue des masques». Cette mention spéciale, soulignée par les guillemets, semble renvoyer à l idée d une «mascarade», où chaque soldat, portant tant bien que mal son masque protecteur ne semble pas craindre les effets des nuages toxiques. Ces appareils sont remplacés en février 1916 par le masque M2, qui englobe l ensemble du visage des combattants. En juin 1916, dans le village de Proyart dans la Somme, les tirailleurs sénégalais d un régiment d infanterie coloniale essaient ce nouveau masque devant leurs cadres, qui ne le portent pas (SPA 23 S 1454). 1 Le fonds de la Première Guerre mondiale compte environ négatifs sur plaque de verre et plus de films, comprenant des rushes. 9

10 Référence : SPA 19 T 678 La Placardelle (Marne), la revue des "masques". 5 décembre Photographe : Tétart Référence : SPA 23 S 1454 Proyart (Somme), tirailleurs sénégalais essayant leurs masques contre les gaz. 24 juin 1916 Photographe : Emmanuel Mas Les belligérants relayent dans leurs films d actualité l idée que les gaz ne sont pas si dangereux pour les soldats. Un numéro des actualités filmées de l armée britannique, The Pictorial News, daté de 1917, présente des soldats qui jouent aux cartes pendant une alerte aux gaz. Le carton introduisant la scène dit ceci : «Who cares for Gaz! A quiet game of cards until the danger has passed. Officers in their respirators are cheated of a smoke.» (Qu importent les gaz! Une partie de cartes jusqu à ce que le danger soit passé. Des officiers avec leur masque à gaz, trompent la fumée). Photogrammes, réf. du film : A 1203, Armée britannique : vie au front Film montrant les troupes britanniques sur le front, notamment jouant aux cartes lors d une alerte aux gaz. Par la suite, deux officiers s échangent des cigarettes. Ces images témoignent du discours présenté dans les actualités, où les soldats ne craignent pas le risque chimique et vivent, parfaitement habitués, avec leur masque à gaz. 10

11 Cependant, les images produites par les caméramans militaires dénoncent également la «lâcheté» de l armée allemande, qui utilise les gaz de combat au mépris des conventions internationales et des lois de la guerre. En effet, au début de l utilisation de l arme chimique en avril 1915, une polémique éclate entre la France et l Allemagne, dans laquelle chaque protagoniste se rejette mutuellement la faute de l utilisation de l arme chimique et toxique 2, et ceci pour rallier à sa cause le maximum de pays restés neutres. Dans un film réalisé par la Section cinématographique de l armée française, daté de 1916, et intitulé La lutte contre les gaz asphyxiants, des personnels du Service de Santé des armées exposent aux spectateurs les différents vecteurs allemands utilisés pour propager les gaz de combat, faisant ainsi allusion à la violation de la convention de La Haye, signée en 1889, qui interdisait l emploi de ce type d arme. Par la suite, le film dresse un inventaire des moyens mis en œuvre par France depuis 1915, pour protéger ses soldats contre les gaz. Partant du plus rudimentaire en allant au plus perfectionné, le montage se conclut sur l emploi des masques à gaz par les populations civiles, et notamment les enfants, montrées comme les victimes innocentes de l arme chimique. Photogrammes, référence du film : A 874, La lutte contre les gaz asphyxiants Après avoir exposé les moyens allemands pour propager leur gaz de combat, des laborantins militaires français présentent les différents appareils respiratoires mis en service depuis Le film d achève sur un plan panoramique montrant une religieuse enseignant aux enfants l usage du masque à gaz. 2 En effet, au lendemain de l attaque chimique allemande sur Ypres, le 22 avril 1915, les autorités françaises dénoncent cette attaque de l Allemagne, qui, signataire de la convention de La Haye de 1889, a, selon elles, commis un crime. L Allemagne se défend, en dénonçant l existence dès 1914, de grenades suffocantes françaises. Olivier LEPICK, «Les armes chimiques», in Encyclopédie de la Grande Guerre, sous la dir. de Stéphane Audouin-Rouzeau et de Jean-Jacques Becker, Paris, éd. Bayard, 2004, pp

12 Référence : SPA 62 X 2464 A Pont-à-Mousson (Meurthe-et- Moselle), un enfant lisant un avis sur le port des masques à gaz. 1 er mars 1918 Photographe : Jacques Agié Référence : SPA 6 V 304 Reims (Marne), les masques contre les gaz asphyxiants à l'école communale. 11 janvier 1916 Photographe : Henri Bilowski De nombreux reportages photographiques accordent une large place aux populations soumises aux risques de la guerre chimique. Dans la ville de Pont-à-Mousson (SPA 62 X 2464), l opérateur Jacques Agié montre un enfant portant son étui de masque à gaz en bandoulière, lisant un avis municipal sur le port du masque. En effet, situé à proximité du front, la ville est souvent l objet de tirs de l artillerie allemande qui lance parfois des obus chimiques. À Reims, les enfants d une école posent réunis avec leur institutrice, portant leur protection (SPA 6 V 304). D autres images montrent les personnels de la mairie de Reims dans les jardins de l hôtel de ville avec leur masque à gaz (SPA 7 V 366). 12

13 Un autre point relatif aux gaz de combat méthodiquement abordé par les opérateurs militaires français est la fabrication des agents chimiques et toxiques dans les usines françaises. Dans un premier temps artisanale, la production des obus «spéciaux» devient rapidement industrielle, et le personnel de la Section photographique de l armée suit cette évolution au sein des ateliers et des usines d armement. Référence : SPA 8 T 109 Vincennes, la fabrication des obus chimiques à l'usine de la "Craponnière", montrant la conception et le remplissage des charges toxiques. 06 août 1915 Photographe : Tétart Référence : SPA 1 W 61 Le Pont-de-Claix (Isère), dans une usine de guerre, fabrication de gaz asphyxiants. 23 septembre 1916 Photographe : Jacques Ridel Référence : SPA 9 CB 90 Fort d'aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le chargement d'obus de 120 mm courts sans personnel. 31 mai 1917 Photographe : Bauche 13

14 En août 1915, près du fort de Vincennes, l opérateur Tétart assiste aux opérations de remplissage des obus de 75 mm dans des ateliers composés de soldats. Ces derniers effectuent à la main les mesures et le garnissage des obus au phosphore (reportage référence SPA 8 T). En septembre 1916, l opérateur Jacques Ridel photographie l usine iséroise de Pont-de-Claix, qui confectionne le chlorure de chaux utilisé pour la confection des fumigènes et, plus tard, pour la désinfection des terrains pollués par l ypérite (reportage référencé SPA 1 W). En mai 1917, dans l enceinte du fort d Aubervilliers situé au nord de Paris, des équipes militaires, assistées de personnels civils, assurent les opérations de chargement des obus de 75 mm chargés en Vincennite, un agent toxique. Leur conditionnement en caisses et leur expédition vers le front sont suivis par l opérateur Bauche (reportage référencé SPA 9 CB). Enfin, en juin 1917, près de la ville de Sorgues dans le Vaucluse, des ouvriers et des ouvrières travaillent dans une usine de production de chlorure de chaux, souvent dans des conditions difficiles (SPA 93 P 1093). Référence : SPA 93 P 1093 Sorgues-sur-l'Ouvèze (Vaucluse), fabrique d'aquinite pour les gaz asphyxiants, les mélangeuses. Juin 1917 Photographe : Gabriel Boussuge Les principaux films concernant les gaz de combat conservés et disponibles à l ECPAD sont : - La lutte contre les gaz asphyxiants, 1916, durée : 00:06:46, année 1916 (réf A 874) - Les Annales de la guerre n 83, sujet intitulé "En Champagne" (Marne, Ardennes, octobre 1918), (réf A 83) - Gaz de combat pendant la 1 re Guerre mondiale, durée : 00:18:35, année 1918 (réf B 806) - Gaz de combat. Moyens de protections, durée 00:11:08, année 1925 (réf. SS 13). 14

15 La présence des gaz au front est subie par tous les combattants, faisant peser dans leur esprit la crainte d être exposé aux effets des gaz. En première ou en seconde ligne, les soldats de chaque camp sont équipés d un masque, faisant usage de celui-ci dans de nombreuses circonstances. Cette tension présente dans l esprit de chaque soldat, agissant comme un maelstrom, est reflétée dans les documents de la SPCA mais peut-être plus encore dans les images amateurs. Certes, des photographies prises par les opérateurs militaires, au détour d un poste de commandement par exemple (SPA 12 T 337), peuvent révéler l angoisse de l intoxication ressentie par tous les combattants. Référence : SPA 12 T 337 Vendresse (Aisne), sous le château, poste de commandement du colonel Sauvage. 30 août 1915 Photographe : Tétart Mais les photographies «officielles» traitant de l utilisation du masque à gaz, montrent le plus souvent des groupes de soldats, généralement dans le cadre de leur entraînement, munis de leur appareil respiratoire, tous unis face aux risques imposés par les agents chimiques et toxiques. Rares sont les images montrant un soldat seul avec son masque. Elles risqueraient de faire transparaître la peur du combattant isolé ou démuni face aux gaz asphyxiants. Il s agit au contraire de démontrer par l image que les soldats ne sont pas abandonnés. Le discours présenté à l opinion publique tend toujours d une part, à minimiser le risque encouru par les soldats et d autre part, à présenter la guerre des gaz comme l apanage de l armée allemande. Les documents photographiques amateurs, produits dans un cadre non officiel, où l on voit le portrait «masqué» de l époux, du père, du fils, du frère et que l on envoie à ses proches, sont plus nombreux à figurer dans les albums souvenir personnels. Nombre de soldats se photographient au bord de la tranchée avec un masque à gaz en dehors d une phase d alerte. Peut-on voir par cet acte une sorte d exorcisme? Se prendre avec son masque lors d une fausse alerte permettrait-il de tourner en dérision ou d accepter plus facilement les risques imposés par l emploi des gaz? Cela n en traduit pas moins la préoccupation de ces hommes. 15

16 Référence : D et D Des soldats du 279 e régiment d infanterie portent la "cagoule anglaise" (masques à gaz) dans les tranchées. Eté 1915, lieu inconnu. Photographe : Ferdinand Pron de l'epinay Saint Radegonde. Coll. ECPAD / Pron de l'epinay Sainte Radegonde En été 1915, le lieutenant Pron de l'epinay Sainte Radegonde réalise à titre personnel, plusieurs clichés de soldats du 279 e régiment d infanterie, portant leurs cagoules ricinées, de fabrication britannique (D et D ). En effet, dès le mois de juillet 1915, le gouvernement britannique fournit dans l urgence de nombreuses cagoules appelées «Hypo», imprégnées d hyposulfite, et ceci pour prévenir toute intoxication face aux nappes de gaz lâchées par les sapeurs allemands. Ces portraits effrayants, même s ils se veulent peut-être rassurants ou ironiques sur la mise en place de la dernière protection, témoignent de l angoisse ressentie par les soldats face au nouveau danger que représentent les gaz de combat. La crainte des gaz est partagée par chaque belligérant. En 1918, une infirmière allemande pose dans une tranchée de communication, portant son masque sur le visage, non reconnaissable excepté par ses proches (D ). Référence : D Infirmière allemande portant un masque Lederschutzmaske. France, Coll. ECPAD / Jost Reuter 16

17 3. Les gaz de combat, typologies d une arme de terreur 3.1. Les vecteurs de propagation des gaz Pour mieux comprendre l étendue des moyens techniques et industriels mis en œuvre pendant la guerre par chaque belligérant, il paraît opportun de présenter les principaux vecteurs de diffusion de l arme chimique et les différents corps qui composent le panel de cet armement disponible à l époque du premier conflit mondial. Chaque pays belligérant peut mettre en œuvre deux sortes d attaque. - l attaque par vague. Ce procédé consiste à mettre en place dans de profonds abris creusés devant les positions de l adversaire plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de bouteilles de gaz pressurisées. Généralement reliées entre elles par des nourrices en plomb, ces bouteilles sont ouvertes avant le déclenchement de l assaut terrestre, libérant une nappe de gaz, qui, portée par le vent, atteint les tranchées ennemies. Mis en œuvre à Ypres en avril 1915, ce procédé est repris jusqu en Il est jugé ensuite trop aléatoire, car dépendant de conditions atmosphériques favorables, et sera abandonné au profit des obus chargés en gaz de combat. - l attaque par obus. Rapidement adopté par les troupes françaises puis par l ensemble des belligérants, le bombardement par obus à gaz offre la possibilité de concentrer sur une zone précise du front une quantité importante d agents chimiques. L obus permet d interdire une zone à une armée en contaminant l atmosphère ambiante, pouvant retarder la progression de l adversaire ou neutraliser des positions d artillerie ou d infanterie. Les obus de moyens et de gros calibres sont utilisés par chaque camp pour contaminer une plus grande portion de terrain. Référence : SPA 43 X 1708 Un coup tiré d'une pièce de 120 mm court dans la forêt de Parroy (Meurthe-et- Moselle). 25 avril 1917 Photographe : Jacques Agié 17

18 3.2. Les types de gaz On distingue deux types de gaz de combat, selon leur persistance ou non sur le champ de bataille. - Les fugaces. Disposant d un point bas d ébullition (compris entre 8 et 25 ), les gaz de combat fugaces se répandent et se diluent rapidement dans l atmosphère. Ils ont une action limitée dans le temps, celui d une attaque. Les assaillants peuvent aborder les défenses ennemies et neutraliser leurs occupants sans pour autant subir l ampleur des effets du gaz. La plupart des agents fugaces sont des gaz suffocants ou toxiques. - Les persistants. Ils disposent d un point d ébullition plus élevé (compris entre 150 et 300 ), ne se gazéifient pas totalement, projetant des gouttelettes qui mettent des jours, voire des semaines à s évaporer dans l atmosphère. Les combattants doivent évacuer la position et mettre en œuvre des moyens de décontamination. La plupart des agents sont des lacrymogènes ou des vésicants. Ce type de munition permet notamment d interdire l accès d une zone à l armée adverse, gênant cette dernière dans ses déplacements, car celle-ci doit s assurer de l élimination complète de ces agents en désinfectant le terrain. Référence : SPA 31 IS 1294 Près de Belfort, expérience de protection contre le nouveau gaz à l ypérite. Expérience faite aux officiers par le médecin major Leclerc. 17 avril 1918 Photographe : Bressolles. Référence : SPA 33 IS 1404 Près d'epinal (Vosges), des masques ARS (appareil respiratoire spécial), diffusés depuis avril 1918, sont distribués à une section d'infanterie. Une tranchée contaminée à l ypérite peut être désinfectée à l'aide d'un pulvérisateur Vermorel. Du chlorure de chaux est utilisée pour la désinfection. Photographe : Bressolles 18

19 3.3. Les types d agents chimiques ou toxiques On peut distinguer plusieurs types d agents chimiques ou toxiques, suivant les effets qu ils provoquent sur l organisme. - Les suffocants. Ils agressent les voies respiratoires et provoquent des lésions pulmonaires qui entraînent la mort. La majorité des décès liés au gaz de combat pendant la Grande Guerre sont imputables aux gaz suffocants. Le chlore, le phosgène et la chloropicrine figurent parmi ces gaz fugaces, très volatiles, mais très agressifs pour l organisme. Les premiers obus français contenant du phosgène sont tirés lors de la bataille de Verdun en février La chloropicrine figure également dans la liste des agents suffocants. Très volatile et suffisamment toxique à faible dose, elle peut mettre un homme hors de combat en quelques secondes. - Les lacrymogènes. Gaz fugaces, ils s attaquent à l œil et sont souvent utilisés pour neutraliser une ligne de défense en mettant les combattants dans l incapacité de mettre leur masque à gaz. Ils sont souvent associés à d autres gaz de combat pour augmenter leur densité dans l air, leur conférant ainsi une persistance dans l atmosphère. Dégageant un lourd nuage blanc, ils permettent de masquer la progression d une vague d assaut, d isoler les défenseurs d une position en perturbant leur orientation et de régler facilement les tirs de l artillerie. - Les vésicants. Ils entraînent des brûlures au contact de la peau, des yeux et des poumons. Ce sont des corps liquides persistants qui provoquent différents niveaux de brûlure sur les tissus et agissent souvent plusieurs heures après l attaque. L ypérite demeure le gaz le plus marquant de la guerre car, son inhalation ne provoquant pas de réaction de réflexe respiratoire, il pénètre en profondeur les tissus pulmonaires, entraînant de graves lésions. Testé la première fois le 12 juillet 1917 à Ypres contre les troupes britanniques, puis baptisé gaz moutarde (mustard gaz) en raison de sa forte odeur, ce gaz attaque également la peau provoquant des brûlures. Plus tard, les chimistes allemands s emploient à supprimer cette odeur pour tromper les défenseurs qui, ne détectant pas la présence des gaz, tardent à mettre leur masque. À la fin de la guerre, l ypérite est utilisée pour ralentir l avance des Alliés, en obligeant ces derniers à progresser avec précaution, pour décontaminer les zones. Le dichlorure de phenylarsine est également exploité comme gaz vésicants, d autant plus que son action est plus puissante que l ypérite, entraînant des lésions invalidantes permanentes pour les soldats. - Les incendiaires. Comme leur nom l indique, ce type de munition est doté de substances hautement inflammables, provoquant de très graves brûlures sur la peau. Dès 1916, l armée britannique utilise un type de grenade à main contenant du phosphore. Pendant la guerre, les obus contenant du phosphore sont employés par les belligérants. 19

20 Référence : SPA 19 BO 1085 Arcis-le-Ponsart (Marne), mitrailleurs du 131 e RI exécutant un feu avec l'appareil Tissot contre les gaz. 8 août 1917 Photographe : Maurice Boulay Référence : SPA 129 R 4577 Saint-Sauflieu (Somme), un écriteau original. 2 juin 1918 Photographe : Robert Famechon. 20

21 - Les sternutatoires. Ces corps entraînent des vomissements et des irritations de la muqueuse nasale. Ils apparaissent massivement durant l année 1917 et sont destinés à empêcher les combattants de mettre leur masque à gaz, au même titre que les gaz lacrymogènes. Ainsi, leur emploi est souvent associé à d autres gaz, vésicants ou toxiques, qui entraînent de graves lésions chez les soldats exposés. - Les toxiques généraux. Via les poumons ou la peau, ils contaminent le sang et entraînent la mort. Parmi eux, l acide cyanhydrique, très fugace, dégage une odeur d amande amère. Après avoir pénétré la peau, il atteint le sang et provoque une mort par paralysie du centre respiratoire. Mélangé à d autres substances dont le chlorure d arsenic, il est mis en service dans l armée française sous le nom de Vincennite. Ce gaz retient l attention du commandement français qui ne souhaite pas, dans un premier temps, l utiliser, car jugé trop dangereux. Les premiers obus chargés de ce toxique sont tirés le 1 er juillet 1916, lors du déclenchement de la bataille de la Somme. Le chlorure de cyanogène, qui compte parmi les agents les plus dangereux, possède des propriétés combinées de l acide cyanhydrique et du phosgène et tue par œdèmes des poumons et intoxication générale. 4. L usage des gaz de combat durant la guerre : chronologie - 29 juillet 1889 : signature de la convention de La Haye interdisant l utilisation des agents chimiques comme arme de guerre avril 1915 : première attaque au gaz contre les positions françaises et britanniques du saillant d Ypres en Belgique. L attaque coûte plus de hommes aux troupes françaises et intoxiqués avril : seconde attaque du saillant d Ypres vers les lignes canadiennes, qui cause moins de morts car les soldats ont eu pour consigne de se protéger avec des mouchoirs ou des chaussettes imprégnés d eau ou d urine avril : commande par le ministère de la Guerre de compresses C1, copiées sur le modèle allemand avril : première réunion de la Commission sur l emploi des gaz, dirigée par le général Curmer, réunissant des officiers et des savants. Remplacée en juin par une commission dite des Etudes chimiques de guerre, dirigée par le professeur André Kling. - Mai 1915 : plusieurs attaques se poursuivent durant le mois, provoquant des pertes dans les deux camps mai 1915 : le gouvernement britannique ordonne la riposte au gaz contre l armée allemande. - Du 15 mai au 30 juin : distribution des compresses C mai : les troupes britanniques reçoivent plus de compresses de protection commandées par Lord Kitchener. - Juin 1915 : élaboration du premier obus français à suffocant au tétrachlosulfure de carbone. Utilisé à titre expérimental en Argonne, il est employé en Champagne en septembre

22 Mais la faible contenance de l obus de 75 mm ne permet pas de saturer l air de gaz, ne produisant pas d effet majeur sur la santé des soldats allemands. Référence : SPA 26 M 418 Ecole des gaz de Barleux (Somme), gonflement du sac d'oxylithe. 30 août 1915 Photographe : Albert Moreau juin : en Argonne, dans le bois de La Gruerie, utilisation massive de l obus chimique par les troupes allemandes. - 6 juillet : distribution de la cagoule Hypo, dite «P», dans toute l armée britannique juillet : bombardement lacrymogène dans le bois de la Cholade en Argonne français sont faits prisonniers par les troupes allemandes août : fabrication du tampon français type P 1 contre le phosgène octobre : les troupes allemandes lancent une nouvelle attaque en Champagne, causant la perte de 250 soldats français et intoxiquant autres octobre 1915 : réunion de la commission de protection et présentation du nouveau tampon dit «T» (Tambuté), plus rapide à mettre en place sur le visage. Première attaque britannique au chlore sur les positions allemandes de Loos dans le Nord. - Automne 1915 : arrivée dans l armée allemande du Gummimaske, composé d un masque recouvrant le visage et d une cartouche filtrante vissée sur l avant du masque novembre : premier bombardement allemand au phosgène sur les lignes françaises à Chilly-Maucourt dans la Somme er février : première attaque française au chlore. - Mars 1916 : apparition des premiers masques de protection français englobant tout le visage, désignés sous le nom de modèle M2. - Du 27 juin au 6 juillet : utilisation pendant la bataille de la Somme, par l armée française, de l acide cyanhydrique. 22

23 - 22 juillet : utilisation du disphosgène, gaz suffocant et persistant, par les troupes allemandes contre le fort de Souville, près de Verdun août : utilisation du chlore par les troupes britanniques entre Arras et Bapaume janvier : lourde attaque allemande au gaz en Champagne, entre Marquise et Aubérive, où cylindres sont utilisés pour délivrer un nuage de gaz, qui atteint une profondeur de 28 km. - 9 avril : les troupes britanniques utilisent les Projector Livens lors de la bataille d Arras juillet : les troupes allemandes utilisent des obus à l ypérite dans le secteur d Ypres, sur une ligne tenue par les troupes britanniques des 15 e et 55 e divisions, entre Saint-Jean et Potijze. - Août 1917 : dernière tentative d attaque allemande par la technique de la nappe de gaz, en Champagne, entre la ferme de Navarin et la butte du Mesnil. - 2 septembre : à Cusy dans la Meuse, tirs d obus allemands chargés de diphenylarsine, dérivé de l arsenic, provoquant des vomissements et des écoulements nasals, qui empêchent tout port du masque. - 5 octobre : création de l ypérite française octobre : victoire austro-hongroise sur l armée italienne à Caporetto à la suite d un bombardement massif au gaz de combat. - 5 décembre : à Récicourt, dans la Meuse, adoption de la tactique britannique du Projector par les troupes allemandes, consistant à saturer une zone à l aide de bombes remplies de gaz asphyxiants Février 1918 : distribution des masques ARS français, livrés à d exemplaires mars : déclenchement de l offensive Michael dans la Somme par l armée allemande, où de nombreuses attaques aux gaz sont lancées. - Du 7 au 9 avril : bombardement allemand à l ypérite de la partie sud du canal de La Bassée à Armentière dans le Nord avril : bombardement allemand à l ypérite du Mont-Kemmel, dans le Nord. Référence : SPA 33 IS 1408 Près d Epinal (Vosges), compagnie d infanterie défilant, munie des nouveaux masques ARS. 21 mai Photographe : Bressolles 23

24 Référence : SPA 62 X 2419 Des soldats américains préparant des masques à gaz à Lunéville (Meurthe-et- Moselle). 1 er mars 1918 Photographe : Jacques Agié Eléments bibliographiques - Patrice Delhomme, La guerre des gaz, in le magazine de la Grande Guerre, n 38, août, septembre, octobre 2007, pp Olivier Lepick, Les armes chimiques, in Enyclopédie de la Grande Guerre, sous la dir. Stéphane Audouin-Rouzeau et Jean-Jacques Becker, éd. Bayard, Paris, 2004, pp

25 Référence : SPA 26 M 421 Ecole des gaz de combat de Barleux (Somme), l'entrée dans la fosse où des gaz s'échappent. 30 août 1915 Photographe : Albert Moreau 25

L Histoire en photos Ressources: Photos officielles du Première Guerre mondiale

L Histoire en photos Ressources: Photos officielles du Première Guerre mondiale Drainage des tranchées Dans la France du Nord et la Belgique gorgées de pluie, les tranchées, pendant une bonne partie de l année, n étaient plus que des fossés boueux. La vie y devenait encore plus pénible

Plus en détail

C était la guerre des tranchées

C était la guerre des tranchées C était la guerre des tranchées Jacques Tardi Format 23,2 x 30,5 cm 128 pages C et album consacré, comme son titre l indique, à la vie dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale est constitué

Plus en détail

été 1914 dans la guerre 15/02-21/09/2014 exposition au Musée Lorrain livret jeune public 8/12 ans

été 1914 dans la guerre 15/02-21/09/2014 exposition au Musée Lorrain livret jeune public 8/12 ans été 1914 Nancy et la Lorraine dans la guerre exposition 15/02-21/09/2014 au Musée Lorrain livret jeune public 8/12 ans 1 3 2 4 5 6 7 9 8 1870-1914 : une guerre attendue? Août 1914 : partis pour un été

Plus en détail

Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement

Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement Chanson : Nuit et brouillard de Jean Ferrat http://www.youtube.com/watch?v=94yoxycqo6s

Plus en détail

A-ESSE s.p.a. FICHE DE SÉCURITÉ

A-ESSE s.p.a. FICHE DE SÉCURITÉ A-ESSE s.p.a. USINE OXYDES de ZINC FICHE DE SÉCURITÉ Oxyde de zinc 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT CHIMIQUE ET DE LA SOCIÉTÉ NOM DU PRODUIT: DÉNOMINATION COMMUNE, COMMERCIALE ET SYNONYMES: UTILISATION DE

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

Ingrédients No cas % Contrôlé par SIMDUT. Propane 74-98-6 >90 Oui Propylène 115-07-1 <5 Oui Hydrocarbures, C4+ 68476-44-8 <2.5 Oui

Ingrédients No cas % Contrôlé par SIMDUT. Propane 74-98-6 >90 Oui Propylène 115-07-1 <5 Oui Hydrocarbures, C4+ 68476-44-8 <2.5 Oui FICHE SIGNALÉTIQUE 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA COMPAGNIE NOM COMMERCIAL : PROPANE SYNONYMES : Diméthylméthane UTILISATION DU PRODUIT : Carburant NUMÉRO DE LA FS : 251-300 NOM DU FOURNISSEUR NUMÉROS

Plus en détail

Fiche pédagogique 7 : Paris, ville bombardée

Fiche pédagogique 7 : Paris, ville bombardée Fiche pédagogique 7 : Paris, ville bombardée Paris, ville bombardée Paris n a pas été occupée par les Allemands durant la Première Guerre mondiale. Elle est restée une ville de l arrière. Pourtant, les

Plus en détail

compl mentaire des dossiers réalisés dans le cadre du Concours national de la Résistance notamment de ceux réalis

compl mentaire des dossiers réalisés dans le cadre du Concours national de la Résistance notamment de ceux réalis Introduction L ensemble ensemble documentaire qui suit est complémentaire compl mentaire des dossiers réalisés r dans le cadre du Concours national de la Résistance R sistance et de la Déportation, D notamment

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION

Plus en détail

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE Tous les jours, des milliers de Néo-Brunswickois travaillent près de produits chimiques dangereux. Même si

Plus en détail

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6 Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

La Libération du Nord-Pas de Calais

La Libération du Nord-Pas de Calais La Libération du Nord-Pas de Calais I Une Libération éclair : 1 er au 5 septembre 1944 A La libération de la région et de la Belgique en 5 jours, du 1 er au 5 septembre : une ruée fulgurante des Alliés,

Plus en détail

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC 1/5 FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC Identification de la préparation 1. Identification de la préparation de l entreprise Nom commercial: FUMESAAT 500 SC Identification Produit : éthofumésate 500 SC Substance

Plus en détail

1 ère partie - Avant la libération, le contexte historique

1 ère partie - Avant la libération, le contexte historique A l'est - En janvier 1944, débute l'offensive soviétique qui entraîne la retraite de la Wehrmarcht de ses alliés. En juillet 1944, l'armée rouge, désormais supérieure en effectifs et en armements, pénètre

Plus en détail

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Les produits d usage domestique comprennent les produits de nettoyage (p. ex., les nettoie-vitres et les produits de nettoyage

Plus en détail

BRICOLAGE. Les précautions à prendre

BRICOLAGE. Les précautions à prendre BRICOLAGE Les précautions à prendre Chaque année, près de 300 000 personnes arrivent aux Urgences à la suite d un accident de bricolage et/ou de jardinage. Respecter quelques règles simples de prévention

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G KR-G Page 1 de 5 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE 1.1 Identificateur de produit : Nom du produit : KR-G 1.2 Utilisations identifiées pertinentes de la substance

Plus en détail

FICHE DE DONNEE SECURITE

FICHE DE DONNEE SECURITE Degy Anti-fourmis 28/03/12 page1/6 FICHE DE DONNEE SECURITE 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PREPARATION ET DU FOURNISSEUR Désignation commerciale: DEGY ANTI-FOURMIS Utilisation de la préparation : Produit

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

RETOUR D EXPERIENCE. Exercice Départemental DAREGAL 2012 Milly la forêt DESCRIPTION DE L EXERCICE

RETOUR D EXPERIENCE. Exercice Départemental DAREGAL 2012 Milly la forêt DESCRIPTION DE L EXERCICE Exercice Départemental DAREGAL 22 - SAP - RETEX EXER DESCRIPTION DE L EXERCICE HISTORIQUE Date : 20 janvier 22 Heure de début: 14h00 Heure de fin : 16h30 LIEU Adresse : D 948, OBJECTIFS DE L EXERCICE Pour

Plus en détail

BDL2, BDL3 Enviro Liner Part A. Dominion Sure Seal FICHE SIGNALÉTIQUE. % (p/p) Numéro CAS. TLV de l' ACGIH 28182-81-2 70-100 Non disponible

BDL2, BDL3 Enviro Liner Part A. Dominion Sure Seal FICHE SIGNALÉTIQUE. % (p/p) Numéro CAS. TLV de l' ACGIH 28182-81-2 70-100 Non disponible FICHE SIGNALÉTIQUE 1. PRODUIT CHIMIQUE ET IDENTIFICATION DE L'ENTREPRISE Adresse du fournisseur/distributeur : Dominion Sure Seal Group of Companies 6175, chemin Danville, Mississauga (Ontario) Canada,

Plus en détail

HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS

HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS DOCUMENT : 1979. 29489 (1). «L'Actualité. L'union fait la force. Jeu stratégique». Sans éditeur. Vers 1915. PLACE

Plus en détail

Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes)

Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes) Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes) Sujets 2 Fautes Conditions de base pour une faute Direct Indirect Inadvertance, imprudence, excès de combativité Charger un adversaire Tenir un adversaire

Plus en détail

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES Compétence du socle : Compétence 6 : Les compétences sociales et civiques. Contribution attendue : Utiliser un produit chimique

Plus en détail

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants.

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants. Solvants au Travail Guide pour travailler en sécurité avec les solvants. Qu est-ce qu un solvant? De nombreux produits chimiques utilisés pour dissoudre ou diluer d autres produits ou matériaux sont appelés

Plus en détail

Ken Bell s Sommaire des Abréviations

Ken Bell s Sommaire des Abréviations Ken Bell s Sommaire des Abréviations AUG: CSAM: DSA: PUI: RCP: RIA: SCR: Arrêt Urgence Général CERN Safety Alarm Monitoring Défibrillateur Semi-Automatique Plan Urgence D Intervention Réanimation Cardio-Pulmonaire

Plus en détail

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15 Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-03) Version CT-Q 0--5 Groupe cible Collaborateurs qui doivent effectuer des mesures EX-OX-TOX sur un terrain d exploitation, les interpréter

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

Prévenir... les accidents des yeux

Prévenir... les accidents des yeux Prévenir... les accidents des yeux 19 Ce qui peut venir troubler notre vision Chaque année, des milliers de personnes perdent la vue ou ont une importante baisse de la vision, à la suite d un accident

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS 01. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIÉTÉ Nom commercial Code produit Usage envisagé LAMB97201 A UTILISER COMME INSECTICIDE UNIQUEMENT Le produit doit être utilisé conformément à l'étiquette Apparence

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

I) La politique nazie d extermination

I) La politique nazie d extermination I) La politique nazie d extermination La Seconde guerre mondiale a été marquée par l extermination de 10 millions de personnes par les nazis. Les Juifs en particulier ont été les victimes d un génocide

Plus en détail

Eau (N CAS) 7732-18-5 67.5 Non classifié Urea (N CAS) 57-13-6 32.5 Non classifié. Version : 1.0

Eau (N CAS) 7732-18-5 67.5 Non classifié Urea (N CAS) 57-13-6 32.5 Non classifié. Version : 1.0 Date de révision : 15 mai 2015 Date de parution : 15 mai 2015 Remplace la version datée du : 06/09/2013 RUBRIQUE 1 : IDENTIFICATION 1.1. Identificateur du produit Forme du produit : Mélange Nom du produit

Plus en détail

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3 Nr. Article- Produit : 48785 Page: Page 1 En cas d urgence appeler le Centre Suisse d information toxicologique, Freiestr. 16, 8032 Zürich; Tél. des Urgences: ( jour et nuit) 145 ou +41 (0)44 251 51 51.

Plus en détail

MODE D EMPLOI DÉTECTEURS DE FUMÉE. Bien équipé, bien préparé, je suis en sécurité. MARS 2015. Obligatoire à compter du

MODE D EMPLOI DÉTECTEURS DE FUMÉE. Bien équipé, bien préparé, je suis en sécurité. MARS 2015. Obligatoire à compter du DÉTECTEURS DE FUMÉE MODE D EMPLOI FNSPF 2014. Firethinktank.org / Photo : Sébastien Mousnier. Bien équipé, bien préparé, je suis en sécurité. Obligatoire à compter du 8 MARS 2015 LES DÉTECTEURS AUTONOMES

Plus en détail

PH Moins 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/DU MÉLANGE ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE. Postbus 12 5373 ZG Herpen Pays-Bas +31 (0) 486 416 959

PH Moins 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/DU MÉLANGE ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE. Postbus 12 5373 ZG Herpen Pays-Bas +31 (0) 486 416 959 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/DU MÉLANGE ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE Nom de product Acide phosphorique 59% Article no. Substance/préperation substance L utilisation de la substance ajustement du ph

Plus en détail

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit TRANSOIL 140 Page 1/6 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Non concerné 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA

Plus en détail

Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde

Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde Le Conseil Général ménage votre santé! Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde Sommaire 1. Pourquoi créer ce cahier pratique du nettoyage écologique?

Plus en détail

LA PERTE DE CONSCIENCE

LA PERTE DE CONSCIENCE CES QUELQUES NOTIONS PEUVENT SAUVER DES VIES. PENSEZ Y SV D URGENCES Pompiers et service médical urgent : 100 Police : 101 L'HEMORRAGIE Comment reconnaître une hémorragie? Le sang s'écoule abondamment

Plus en détail

APPAREIL DE PROTECTION RESPIRATOIRE NBC M 95 DE SCOTT POUR LES FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE

APPAREIL DE PROTECTION RESPIRATOIRE NBC M 95 DE SCOTT POUR LES FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE APPAREIL DE PROTECTION RESPIRATOIRE NBC M 95 DE SCOTT POUR LES FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE FACE AU DANGER APPAREIL DE PROTECTION RESPIRATOIRE NBC M 95 LE MASQUE M 95 DE SCOTT SURPASSE LES NORMES DE

Plus en détail

Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l exécution de leur travail (M.B. 31.3.

Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l exécution de leur travail (M.B. 31.3. Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l exécution de leur travail (M.B. 31.3.1998) Modifié par: (1) arrêté royal du 3 mai 1999 relatif aux missions et

Plus en détail

Contact cutané. Contact avec les yeux. Inhalation. Ingestion.

Contact cutané. Contact avec les yeux. Inhalation. Ingestion. FICHE SIGNALÉTIQUE 995-01 Canutec 1-613-996-6666 (24 heures) 1. PRODUIT CHIMIQUE ET FOURNISSEUR Identification du produit : 995-01 Nom du produit : Graisse montage pneu Famille chimique : Mélange Fournisseur/Fabricant

Plus en détail

APPRENDRE, VIVRE & JOUER AVEC LES JEUNES ESPOIRS DE L IHF

APPRENDRE, VIVRE & JOUER AVEC LES JEUNES ESPOIRS DE L IHF APPRENDRE, VIVRE & JOUER AVEC LES JEUNES ESPOIRS DE L IHF Règles de jeu du handball Salut les amis du handball! C est super que vous vouliez en savoir plus sur les Règles de jeu du handball! Dans ce livret,

Plus en détail

La protection sociale obligatoire et complémentaire au cœur de notre bataille!

La protection sociale obligatoire et complémentaire au cœur de notre bataille! La protection sociale obligatoire et complémentaire au cœur de notre bataille! La protection sociale est un terme générique qui recouvre, la Sécurité Sociale (régime général obligatoire solidaire, géré

Plus en détail

guide domestiques des incendies Assurer son logement, c est obligatoire et utile

guide domestiques des incendies Assurer son logement, c est obligatoire et utile 12 Assurer son logement, c est obligatoire et utile Assurer son logement est une obligation légale. Si un dégât se déclare chez vous et que vous n êtes pas assuré, vous devrez supporter les frais de remise

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

La Théorie des Contraintes Appliquée à la Première Guerre Mondiale. Yves REHBY, CFPIM, CIRM

La Théorie des Contraintes Appliquée à la Première Guerre Mondiale. Yves REHBY, CFPIM, CIRM La Théorie des Contraintes Appliquée à la Première Guerre Mondiale Yves REHBY, CFPIM, CIRM Rappel Historique La Bataille de Verdun Phase 1: 21 février 30 Avril Commandant en chef : Pétain un défenseur

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité 1 Identification de la substance/préparation et de la société/entreprise 1.1. - Identification de la substance ou de la préparation FREECAN 1.2.- Emploi de la substance : déboucheur Concentrations utilisées:

Plus en détail

SECTION 1- Identification de la substance/du mélange et de la société / entreprise

SECTION 1- Identification de la substance/du mélange et de la société / entreprise Famille : AMENDEMENT MINERAL BASIQUE ENGRAIS AVEC ADDITIF AGRONOMIQUE NF U 44-204 Amendement calcaire, dolomie et gypse NFU 44-203 avec préparation microbienne : RHIZOCELL (AMM n 1110014) AGRI-BIOTECH

Plus en détail

Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs

Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs Groupe ENCON inc. 500-1400, Blair Place Ottawa (Ontario) K1J 9B8 Téléphone 613-786-2000 Télécopieur 613-786-2001 Sans frais 800-267-6684 www.encon.ca Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs

Plus en détail

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Niveau / âge des participants Enfants (à partir de 12 ans), adolescents et adultes. Temps/durée d animation Environ ¼ d heure. Nombre d animateurs

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

Le rôle de leadership du chef Tecumseh dans la défense du Haut-Canada

Le rôle de leadership du chef Tecumseh dans la défense du Haut-Canada Le rôle de leadership du chef Tecumseh dans la défense du Haut-Canada Aperçu de la leçon Le leadership est une qualité importante en temps de guerre. Qu est-ce qui fait un leader? Le chef Tecumseh a joué

Plus en détail

Fournisseur Safety Kleen Systems, Inc. 2600 North Central Expressway, Suite 200 Richardson, TX 75080 USA T (800) 669 5740

Fournisseur Safety Kleen Systems, Inc. 2600 North Central Expressway, Suite 200 Richardson, TX 75080 USA T (800) 669 5740 N 82792 FR Conformément à la réglementation américaine suivante : Federal Register / Vol. 77, No. 58 / Monday, March 26, 2012 / Rules And Regulations Date de révision : 11/05/2015 Date de la version :

Plus en détail

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/2008 1999/45/EC Deuterium oxide 99.

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/2008 1999/45/EC Deuterium oxide 99. FICHE TECHNIQUE SANTE-SECURITE Selon la règlementation (CE) n 1907/2006 Date de la modification: 07/10/14 www.restek.com SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé. Si plus des trois quarts des personnes se disent gênées par la fumée des autres, les risques liés au tabagisme passif restent largement sous-estimés : les non-fumeurs sont seulement 15 % à craindre, pour

Plus en détail

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY «Penser et agir famille» LES OBJECTIFS 1. Accueillir les familles avec respect et ouverture d esprit dans toutes leurs formes et leurs différences. 2. Stimuler

Plus en détail

1915-1919 Un camp candien à Saint-Cloud

1915-1919 Un camp candien à Saint-Cloud 1915-1919 Un camp candien à Saint-Cloud Exposition du 16 avril au 12 juillet 2015 Cette exposition est accessible pour des élèves du CE2 au CM1 L exposition p.03 La visite-atelier des scolaires p.06 Renseignements

Plus en détail

agissons ensemble Octobre 2013 Fiche d information sur la gestion des risques d accidents industriels majeurs

agissons ensemble Octobre 2013 Fiche d information sur la gestion des risques d accidents industriels majeurs Fiche d information sur la gestion des risques d accidents industriels majeurs Octobre 2013 Scénarios impliquant un produit toxique : Ammoniac La Brasserie Labatt du Canada, Montréal (Québec) Partenaire

Plus en détail

CORRIGE DU LIVRET THEMATIQUE NIVEAU 3 ème

CORRIGE DU LIVRET THEMATIQUE NIVEAU 3 ème CORRIGE DU LIVRET THEMATIQUE NIVEAU 3 ème LE NAZISME (1933-1945) DU TRAITE DE VERSAILLES A L ARRIVEE D HITLER AU POUVOIR PAGES 4-5 Comment Mussolini, nouveau dirigeant de l Italie est-il mis en valeur

Plus en détail

Histoire Leçon 15 La marche vers la guerre ( 1938 / 1939) Dates : 1936 : remilitarisation de la Rhénanie 1938 : Anschluss de l Autriche

Histoire Leçon 15 La marche vers la guerre ( 1938 / 1939) Dates : 1936 : remilitarisation de la Rhénanie 1938 : Anschluss de l Autriche Histoire Leçon 15 La marche vers la guerre ( 1938 / 1939) 1936 : remilitarisation de la Rhénanie 1938 : Anschluss de l Autriche Septembre 1939 : début de la deuxième guerre mondiale Anschluss : annexion

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

La Joconde. (1503-1506, 0,77x 0,53 m) de Léonard de Vinci TEMPS MODERNES

La Joconde. (1503-1506, 0,77x 0,53 m) de Léonard de Vinci TEMPS MODERNES La Joconde (1503-1506, 0,77x 0,53 m) de Léonard de Vinci TEMPS MODERNES La Joconde de Léonard de Vinci est incontestablement le tableau le plus célèbre. Il est conservé au musée du Louvre à Paris et a

Plus en détail

LES DANGERS DU COURANT ELECTRIQUE

LES DANGERS DU COURANT ELECTRIQUE Leçon 2 Technologie Page 1 LES DANGERS DU COURANT ELECTRIQUE 1 - Faits divers parus dans la presse sur des accidents d origine électrique En jouant près de chez lui à Paris Un enfant est électrocuté par

Plus en détail

EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE

EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE Une demande au syndicat de copropriété pour entreprendre les démarches nécessaires afin de réduire ou d'éliminer le problème d'infiltration de fumée de tabac secondaire. Cette

Plus en détail

50e anniversaire des indépendances africaines et malgache

50e anniversaire des indépendances africaines et malgache 50e anniversaire des indépendances africaines et malgache 1960-2010 29 Hommage aux anciens combattants africains et malgaches Dans le cadre des célébrations officielles du cinquantième anniversaire des

Plus en détail

Qu est ce qu un gaz comprimé?

Qu est ce qu un gaz comprimé? Qu est ce qu un gaz comprimé? Il existe plusieurs produits à base de gaz ou de mélanges de gaz sous pression conservés dans des bouteilles 1. La plupart de ces gaz sont classés dans la catégorie des «gaz

Plus en détail

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM Informations pour la population de Rhénanie-Palatinat Editeur: Aufsichts- und Dienstleistungsdirektion Willy- Brandt-

Plus en détail

Repérage de l artillerie par le son.

Repérage de l artillerie par le son. Repérage de l artillerie par le son. Le repérage par le son permet de situer avec précision une batterie ennemie, qu elle soit ou non bien dissimulée. Le son se propage avec une vitesse sensiblement constante,

Plus en détail

1- LES CHUTES DE PERSONNES...

1- LES CHUTES DE PERSONNES... 7 1-1- LES CHUTES DE PERSONNES... sont la cause de plusieurs accidents de travail Les chutes n ont pas de cible. Qui n est pas tombé dans un stationnement, en sortant de sa voiture, en se rendant à sa

Plus en détail

Le Bas-Rhin et la Grande Guerre dans les collections photographiques et cinématographiques de l ECPAD (1915-1919)

Le Bas-Rhin et la Grande Guerre dans les collections photographiques et cinématographiques de l ECPAD (1915-1919) Le Bas-Rhin et la Grande Guerre dans les collections photographiques et cinématographiques de l ECPAD (1915-1919) Les archives de la SPCA sur le Bas-Rhin Nombre de reportages : 19 + 4 dons + 1 plaque autochrome

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE. 1 Identification de la Substance / du Mélange et de la Société / l Entreprise

FICHE DE DONNEES DE SECURITE. 1 Identification de la Substance / du Mélange et de la Société / l Entreprise FICHE DE DONNEES DE SECURITE MAURAN SAS Modèle conforme au Règlement Européen n 453/2010 NOM PRODUIT : Indice et Date de mise à jour : Page : 1/7 1 Identification de la Substance / du Mélange et de la

Plus en détail

Nouveaux produits antiparasitaires aux extraits naturels pour chiens et chats.

Nouveaux produits antiparasitaires aux extraits naturels pour chiens et chats. Nouveaux produits antiparasitaires aux extraits naturels pour chiens et chats. - VETOFORM - Laboratoire DAZONT Contact presse Johann Fourmond / Marie Gesrel Agence RELEASE PRESSE Tel : 02 99 65 05 47 Port

Plus en détail

Métallerie / Serrurerie

Métallerie / Serrurerie Votre activité peut être liée à celles de traitement de surface/polissage et de décapage. Si vous êtes dans ce cas, reportezvous aux fiches correspondantes. 1 Les déchets Les déchets issus de votre activité

Plus en détail

modèle d atelier de LECTURE-ÉCRITURE

modèle d atelier de LECTURE-ÉCRITURE modèle d atelier de LECTURE-ÉCRITURE à partir du tableau SIMDUT et des fiches signalétiques Les commissions scolaires, les experts de la formation en entreprise. Durée : 3 heures Les étapes de l atelier

Plus en détail

ALARME DOMESTIQUE FILAIRE

ALARME DOMESTIQUE FILAIRE ALARME DOMESTIQUE FILAIRE DOSSIER RESSOURCES Académie de LYON BAC Pro Électrotechnique, Énergie, Équipements Communicants Page 1 sur 15 SOMMAIRE Introduction... page 3/15 Le sous-système : maquette alarme

Plus en détail

Consignes de sécurité Manipulation du dioxyde de carbone CO 2

Consignes de sécurité Manipulation du dioxyde de carbone CO 2 Consignes de sécurité Manipulation du dioxyde de carbone CO 2 Le dioxyde de carbone Le dioxyde de carbone est un gaz incolore, quasiment inodore et insipide. Il est donc pratiquement indétectable par les

Plus en détail

«En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie?

«En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie? «En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie? Paroles : «En avant les p tits gars». Fragson. 1913.

Plus en détail

Les Principes fondamentaux

Les Principes fondamentaux Les Principes fondamentaux DU MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE Christoph von Toggenburg/CICR Les Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du

Plus en détail

Fournisseur Safety Kleen Systems, Inc. 2600 North Central Expressway, Suite 200 Richardson, TX 75080 USA T (800) 669 5740

Fournisseur Safety Kleen Systems, Inc. 2600 North Central Expressway, Suite 200 Richardson, TX 75080 USA T (800) 669 5740 N 82862 FR Conformément à la réglementation américaine suivante : Federal Register / Vol. 77, No. 58 / Monday, March 26, 2012 / Rules And Regulations Date de révision : 15/05/2015 Date de la version :

Plus en détail

: EUH208 - Contient 1,2-benzisothiazol-3(2H)-one(2634-33-5). Peut produire une réaction allergique.

: EUH208 - Contient 1,2-benzisothiazol-3(2H)-one(2634-33-5). Peut produire une réaction allergique. Date d'émission: 15/07/2013 Date de révision: : Version: 1.0 SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise 1.1. Identificateur de produit Forme du produit : Mélange

Plus en détail

Guide des expositions temporaires. Service Educatif Édition 2015

Guide des expositions temporaires. Service Educatif Édition 2015 Guide des expositions temporaires Service Educatif Édition 2015 Résistance et Monde rural en Zone interdite 1940-1944 Le Musée de la Résistance de Bondues Le musée a pour vocation de transmettre ce que

Plus en détail

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets ARTICLE 1 OBLIGATIONS GENERALES 1. La présente Annexe s'applique aux activités

Plus en détail

INSCRIPTION, CLASSEMENT ET EMBALLAGE. Communication de l expert de l Afrique du Sud

INSCRIPTION, CLASSEMENT ET EMBALLAGE. Communication de l expert de l Afrique du Sud NATIONS UNIES ST Secrétariat Distr. GÉNÉRALE ST/SG/AC.10/C.3/2005/47 13 septembre 2005 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMITÉ D EXPERTS DU TRANSPORT DES MARCHANDISES DANGEREUSES ET DU SYSTÈME GÉNÉRAL HARMONISÉ

Plus en détail

CLP : Obligations, impacts et opportunités pour les entreprises

CLP : Obligations, impacts et opportunités pour les entreprises CLP : Obligations, impacts et opportunités pour les entreprises Forum de la Sécurité et Santé au Travail Luxexpo, 27 mars 2014 Laurène CHOCHOIS Helpdesk REACH & CLP Luxembourg www.reach.lu - www.clp.lu

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Exemple d activité : recenser, extraire et exploiter des informations afin de comprendre les caractéristiques et les limites de la modification

Plus en détail

El Tres de Mayo, GOYA

El Tres de Mayo, GOYA Art du visuel / «Arts, ruptures, continuités» Problématique : «Comment l expression du sentiment surgit-elle dans l art au XIX è siècle?» El Tres de Mayo, GOYA Le Tres de Mayo, Francisco Goya, huile sur

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

Vulcano Pièges Fourmis

Vulcano Pièges Fourmis FDS Conforme au règlement 1907/2006/CE et 1272/2008/CE 16-12-10- Page 1/5 FICHES DE DONNEES DE SECURITE 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Produit : Utilisation : Fournisseur : Vulcano Pièges

Plus en détail

Protection des infrastructures critiques vitales contre les cyber-attaques. Vers une culture de sécurité

Protection des infrastructures critiques vitales contre les cyber-attaques. Vers une culture de sécurité Protection des infrastructures critiques vitales contre les cyber-attaques Vers une culture de sécurité 1 Le constat Les moyens informatiques et les réseaux ont envahi nos sociétés modernes, géantes et

Plus en détail