LEMERCIER Eugène-Emmanuel ( ) 1) Le témoin :

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1 LEMERCIER Eugène-Emmanuel ( ) 1) Le témoin : L auteur de Lettres d un soldat est le premier enfant de Louis Eugène Auguste Lemercier et de Marguerite Harriet O Hagan. Il est né le 7 novembre 1886 à Paris et est de nationalité française. Son père meurt quand il a sept mois et Eugène-Emmanuel est alors élevé par sa mère et sa grand-mère maternelle. Celles-ci lui enseignent les rudiments du dessin qui devient rapidement une destinée pour l enfant. Il est décrit comme un étudiant studieux au collège. C est à ce moment-là que sa mère le présente au peintre Fernand Cormon, professeur à l Ecole des Beaux-Arts. Eugène-Emmanuel y est admis dès l âge de quinze ans et demi et son talent lui permet d entrer au sein de l atelier de Cormon qui l aide à perfectionner sa technique. Il semble être un enfant fragile «accablé par la maladie» et on connait des détails de son apparence grâce à l état de service établi d après le registre matricule de la classe 1906, 6 e bureau de la Seine conservé aux Archives départementales de la Seine : «cheveux blonds, yeux gris, taille : 1m68». Il a un degré 5 d instruction et son génie dans le domaine de la peinture ne connait pas de contestation. Il a notamment peint le portrait de celle qui permet à Lemercier de s exprimer sur les tableaux : sa mère, qui est dans les Lettres d un soldat sa principale confidente, le principal moteur de sa vie, celle à qui il doit tout. Ce portrait, reçu en 1905 au Salon des artistes français au Grand Palais des Champs-Elysées, est une première consécration porteuse d espérances dans la carrière d un peintre qui semble néanmoins emprisonné par son œuvre. Un emprisonnement qui va connaitre une parenthèse puisque c est en cette même année 1905 qu il effectue son service militaire où il rejoint le 106 e régiment d infanterie en garnison à Chalons sur Marne. Il est engagé volontaire pour trois ans à partir du 9 octobre Il effectue son service jusqu en 1906 puisqu une disposition légale prévoit une dispense d un an pour les élèves des écoles supérieures (article 59 de la loi du 15 juillet 1889). Le peintre retourne alors à ses études et à ses projets. Il a au 17 novembre 1910 un certificat constatant qu il a obtenu le 11 novembre 1910 une médaille dans un «concours de composition décorative». Il réalise La Contemplation qui est décrite comme son œuvre la plus réussie et la plus expressive où «tout geste humain conduit à la contemplation des choses éternelles». Contempler, Lemercier ne va pas manquer de le faire durant cette guerre ainsi que de décrire ce qu il contemple dans ses lettres. Mais avant la guerre, Lemercier est malade (on ne

2 2 sait pas exactement de quoi) et va se faire soigner en Suisse en 1914 et se retrouve en guerre dès la fin de sa convalescence. Lemercier entre en guerre dès le début du conflit avec le 106e régiment, il se bat pour la première fois le 22 aout 1914 à Cons-la-Grandville en Meurthe-et-Moselle. Son régiment se replie alors dans le nord de la Meuse à Annecy, Lemercier est 2e classe, sous le commandement du sous-lieutenant Maurice Genevoix. En septembre, il se retrouve dans le nord du Barrois quand le général Joffre donne l ordre à l ensemble de l armée française de reprendre l offensive. Le régiment participe à la Bataille de la Marne au sud de l Argonne. C est dans ce mois que Lemercier va être détaché dans ce qu il appelle «la zone des horreurs». Le 15 septembre, le 106 ème revient à Charny puis se tourne le 21 du même mois dans les Hauts de Meuse pour repousser les Allemands qui veulent tourner Verdun. Le 22 septembre, Lemercier est en première ligne dans le bois de Saint-Rémy. Le 25 septembre, c est-à-dire à la fin de la guerre de mouvement, le 106 ème Régiment change de secteur et va quelques kilomètres plus à l est : aux Eparges. Le 106 ème de Chalons est alors de tous les assauts dans ce secteur de la butte des Eparges en particulier du 17 au 21 février 1915 où l état-major français voulait conquérir la totalité de la crête divisée en plusieurs points : à l extrémité ouest, «le point A» tenu par les Français et l extrémité est, «le point X» tenu par les Allemands. Toutes les attaques ont été défendues et se poursuivent à partir du 4 avril pour chasser les Allemands des Hauts de Meuse. Le 6 avril 1915, Eugène-Emmanuel Lemercier est porté disparu aux Eparges. Son corps n a pas été retrouvé et on ignore les conditions de sa mort. Mais si son corps a disparu, l âme du peintre soldat a survécu grâce à ses tableaux mais également grâce à ses Lettres d un soldat dont Norton Cru dira «qu aucune correspondance de soldat tué n approche en grandeur, en pathétique, en vérité, de celle de Lemercier».

3 3 La contemplation de Lemercier et son acte de décès réalisé par le corps du 106 e Régiment d infanterie 2) Le témoignage : Eugène-Emmanuel LEMERCIER, Lettres d un soldat, Paris, Bernard Giovanangeli Editeur, 2005.

4 4 Une première édition de ce témoignage est parue sans nom d auteur en 1916 chez Chapelot avec une préface d André Chevillon. L édition que nous étudions ici a été réalisée en Elle reprend la première édition augmentée de la correspondance inédite et d une partie des notes publiées en 1924 chez Berger-Levrault sous le titre de Notes ( ). Il y a dans cette édition une séparation des lettres adressées à sa mère et sa grand-mère et celles adressées à Pierre A. dont l identité n était pas révélée dans l édition de Ce témoignage peut être qualifié de correspondance de guerre. Cependant, elle comporte également des carnets de guerre que le soldat a fait parvenir à sa mère par colis. Lemercier fait mention de ces envois de carnets au sein de ses lettres : «la veille je m étais séparé d un cahier de notes que j avais décidé de t envoyer dans un colis» (page 52) et livre deux angoisses : d une part que ce colis se perde et que «ces notes, qui ont été ma vie du 1 er au 20 octobre, ne soient perdues» et deuxièmement que ce colis parvienne à sa mère avant «des lettres explicatives car l expédition était faite sous un autre nom et la couverture du cahier portant des recommandations pour qu on fasse parvenir ces notes au cas échéant» et donc qu elle le pense disparu. Sa mère est donc le principal destinataire de ces lettres. Il faut se rappeler que son père est mort alors qu il n avait que sept mois et qu il a été élevé par elle et sa grand-mère. Ces femmes sont donc les sources de son inspiration et de sa vie. On trouve aussi dans ce corpus de lettre une lettre adressée à «madame C» (page 63), «madame L» (page 153) qui sont des amies de la famille avec qui Lemercier garde contact. Enfin, on retrouve une série de lettres envoyées à «P.A.». On peut deviner que ce personnage est son frère nommé Pierre : «Cher Pierrot mon bon enfant, Ta chère lettre que maman m a transmise m a donné une bien douce émotion» (page 179). L ensemble de ce témoignage est précédé par une préface de Bernard Giovanangeli qui est un éditeur spécialisé autour de Napoléon et de ses campagnes, mais qui privilégie essentiellement la mémoire combattante ce qui explique la publication de cet ouvrage. Bernard Giovanangeli est un éditeur indépendant publiant une quinzaine d'ouvrages par an. L ouvrage n a pas été censuré mais il y a des lettres qui ont été censurées ou qui ont été autocensurées par son auteur afin de ne pas renseigner l ennemi en cas de perte. On retrouve par exemple page 23 la mention de la ville de «C» qui celle de «C[hâlons]». Son style d écriture est descriptif et réflexif avec une prose agréable à la lecture. Il écrit ses pensées et donne des détails sur les évènements qui rythment sa vie de soldat, les bonheurs qu il peut avoir de découvrir des paysages et de vouloir les partager avec sa mère

5 5 mais aussi des moments où la guerre rattrape son esprit d artiste et le plonge dans l horreur avec des descriptions poignantes. Avec l ensemble de ces lettres, Lemercier fait pénétrer sa mère dans la tranchée, il lui donne de ses nouvelles mais aussi en demande de l arrière («Êtes-vous bombardés par ces affreux aéroplanes? Je pense à vous dans ces circonstances, et surtout à pauvre Grand-Mère» page 29). Parfois il la rassure, à d autres moments il lui narre ses «coups de cafard» et les horreurs qui rythment sa vie. La publication de cet ouvrage permet à l historien ou à un lecteur intéressé par l histoire sociale de la grande guerre, de s immiscer également sur le front, de percevoir des détails importants tels que les états d âme d un soldat pas comme les autres, un soldat qui garde son esprit d artiste et qui nous donne la possibilité d être proche de lui pendant ses neufs mois de combats. 3) L analyse : Les lettres présentes dans l ouvrage recouvrent la totalité de la période d Eugène- Emmanuel Lemercier sur le front c est-à-dire du moment où il rejoint le 106 ème régiment d infanterie en août 1914 à sa disparition sur le champ de bataille le 6 avril 1915 : «voici mes premiers jours de vie guerrière, très mouvementés» (première lettre du 6 aout 1914, page 23), «Chère mère bien-aimée, à midi, nous voici sur l extrême position d attente. Je t envoie tout mon amour. Quoi qu il arrive, la vie aura eu de la beauté» (ultime lettre du 6 avril 1915, page 167). La proximité que nous avons mentionnée est décuplée par le fait qu Eugène-Emmanuel Lemercier écrit à la première personne du singulier. A de nombreuses reprises, l auteur fait entrer sa mère dans la tranchée en utilisant la première personne du pluriel : «notre bonheur» (page 26), «soyons courageux, moi parmi tous ces jeunes morts, toi, dans l expectative» (page 144). Lemercier utilise aussi le pronom «nous» pour s évoquer parmi ses camarades de combat : «nous sommes dans l eau : les murs sont de la boue, le plancher et le plafond aussi» (page 110). Il évoque la «camaraderie» (page 25) mais cite peu les noms de ses compagnons de combats. Néanmoins on peut noter qu il parle de camarades comme «Pierre» à la page 26 ou encore un dénommé André après un acte héroïque de sa part. On retrouve ce camarade André au fil des lettres mais cette fois c est Eugène-Emmanuel qui demande des nouvelles par l intermédiaire de sa mère, on peut donc penser qu il s agit d un ami de la famille qui n est pas dans le même régiment («Est-ce grave la blessure d André? Les mamans ont des angoisses terribles dans cette guerre» page 84). Si le soldat Lemercier cite peu ses camarades, c est sans doute par son isolement qu il recherche et qui est nécessaire à son âme d artiste ; il le reconnait lui-même à la page

6 6 61 : «mais je n aime pas les cantonnements, parce que le confort et la sécurité qui détendent les tempéraments suscitent un brouhaha dont je souffre. Tu sais le besoin de recueillement, de solitude que j ai toujours eu». L isolement et cette volonté de rester lui-même n est néanmoins pas incompatible à une attitude patriotique qu il a face à la guerre. Le 25 août 1914, lorsqu il pense aller pour la première fois dans ce qu il appellera plus tard «la zone des horreurs», Lemercier parle alors de faire «son devoir» (page 25). Il reprend ce terme de «devoir» à la page 26 et dit à sa mère «qu il serait honteux de songer un instant à se conserver quand la race demande le sacrifice» tout en envisageant «la joie du retour». Ce patriotisme ne s efface pas pendant les neufs mois de guerre de Lemercier. On retrouve cette volonté de devoir le 3 avril (c est-à-dire trois jours avant sa disparition) quand il dit «j espère que la Providence me donnera la force d âme d y faire mon devoir jusqu au bout» (page 165). Lemercier fait aussi preuve d autres sentiments comme la patience dont il dit que les soldats en ont «une forte provision» (page 24). Il exprime aussi des sentiments d horreur en parlant de cette guerre tout en restant patriote : «il a fallu cette horreur pour sentir tout ce qu il y a de filial et de profond dans les liens qui m unissent à mon pays» (page 30). Alors que certaines lettres prennent des dimensions psychologiques, artistiques voir même parfois psychanalytiques, d autres vont décrire les nouvelles et les évènements qui surviennent durant la guerre. On citera en exemple la lettre du 23 novembre où il donne un descriptif de la situation militaire dans ce qui constitue une des plus longues lettres de l ouvrage : «ici stationnent les dernières unités d infanterie ; unités de faible effectif généralement. L ennemi n est déjà plus qu à moins de cent mètres» (page 75). Ainsi si on envisage la lecture de cet ouvrage comme un témoignage de l environnement social de son auteur pendant la guerre, nous pouvons déterminer les différents rapports qu il peut avoir notamment face à l autorité ou parmi ses camarades. S il ne cite pas leurs noms (ou alors des citations incomplètes, peut être censurées ou autocensurées comme «colonel B» page 154), il reconnait volontiers leurs qualités comme à la page 61 : «d ailleurs j ai d excellents amis et les officiers sont très bons». Il y a une distinction entre ces officiers émérites qui disparaissent massivement au combat («j ai vu tous mes chefs tomber et le régiment décimé» (page 154), «Le régiment a été héroïque : nous n avons plus d officiers. Tous sont morts en braves») et l état-major dont il rapporte des manquements «: «il y a eu des fautes dans le haut commandement, et qu elles furent impitoyablement punies. A l heure actuelle, nous avons à les réparer» (page 29). Pendant cette période allant d août 1914 à mars 1915, Lemercier a eu deux promotions : il est promu caporal le 1 er janvier 1915 (ordre de régiment n 96) puis lieutenant-

7 7 colonel le 13 mars de cette même année (ordre du régiment n 21). Il les évoque dans ses lettres. Dans celle du 3 janvier adressée à sa mère, il éprouve sa «satisfaction en se constatant débarrassé du travail manuel» en contemplant «ses petits bouts de galons». Mais cette promotion ne l enthousiasme pas plus que cela car il quittait «l immense supériorité anonyme qui me mettant en dehors de toute évaluation militaire» et ce grade de caporal lui fait rappeler un «devoir social, devoir que mon individualisme oublie trop souvent». (page 108). La promotion du mois de mars n est quant à elle pas évoquée dans les lettres adressées à sa mère, on retrouve ce point dans une lettre adressée à son frère page 184 il dit «il parait que j ai fait mon devoir, car je suis proposé comme servent, et peut-être serai-je cité à l ordre du jour». Lemercier montre ainsi qu il veut servir sa patrie, une France qu il aime et qu il découvre à travers ses paysages, une France qu il défend face à l ennemi. Face à cet ennemi, Lemercier a un rapport particulier. Il les nomme les «Allemands». Dans «la zone des horreurs», il ne fait pas de distinction entre les hommes des deux camps : «dans le fossé, les morts! Ils se sont trainés depuis le champ jusqu ici. Tels tombés, tels restés puants maintenant. La nuit qui est venue nous oblige à l effort pour distinguer leur nationalité, mais une même grande pitié les enveloppe. Un seul mot pour tous : pauvre garçon» (page 33). Il les nomme également de manière assez sobre : «l ennemi», «l artillerie et l infanterie ennemies» qui ont causé de nombreux dégâts au 20 novembre (page 69). Mais si il les nomme ainsi, le peintre fait preuve d indignation quand il parvient à lire des journaux français dans la période du bourrage de crâne en disant que ces publications «déshonorent la France et l armée» française (page 79). Il dit que «ce canard est ignoble» et il ne veut pas que «l on maquille par des procédés pareils à ceux que nous reprochons à nos ennemis». Dans cette même lettre datant du 27 novembre, il dit que parmi les soldats allemands il y a des «gens courageux, très déterminés, et est par leur commandement et surtout par la force de justice immanente qu ils nous sont inférieurs et qu ils seront surement vaincus». En cette phrase, on peut bien voir la personnalité de Lemercier qui fait preuve de patriotisme mais qui garde une humanité envers ces hommes, qui comme lui, connaissent les mêmes horreurs. Lemercier se défend aussi de vouloir anéantir la Nation allemande en disant que ceci «est une utopie criminelle» car «l humanité est redevable de trop de choses à l effort intellectuel de l Allemagne, pour ne pas lui pardonner l éclipse lamentable de sa pensée actuelle». A ces moments, c est l artiste qui prend le pas sur le soldat, l artiste qui cite dans de nombreuses lettres des modèles allemands comme le sont Bach et Goethe. Il y a donc une certaine compassion pour ces soldats ennemis qui font la guerre et une admiration culturelle qui subsiste dans la tranchée.

8 8 Ces sentiments sont décuplés certains jours, en particulier la nuit de Noël 1914 où Lemercier commence sa lettre en disant «quelle nuit magique! nuit sans seconde, où la beauté a triomphé, où malgré ses vertiges sanglants, l humanité prouva la réalité de sa conscience. Sache que parmi les fusillades intermittentes, un chant n a pas cessé de s élever sur toute la ligne! En face de nous, un ténor admirable disait le Noël ennemi». C est donc un moment de fraternisation au sein de cette guerre, un moment d échange autre que ceux de l habituelle artillerie qui se fait entre soldats français et allemands, un moment où le caractère social de la guerre prend un peu plus le dessus sur les autres phénomènes. Néanmoins, ces moments, rares mais précieux dans la vie des soldats, ne peuvent faire oublier les réalités des combats ce qui est montré dans les Lettres d un soldat. Lemercier y décrit les premières charges qu il y voit le 19 novembre : «d un coup, de la butte d en face, j ai entendu venir des clameurs et des hurlements : En avant! En avant! C était une charge à la baïonnette [ ] jusqu à présent, je n avais pu imaginer que la guerre anonyme, qui veut une forme de courage très différente de la valeur guerrière traditionnellement conçue par le civil [ ] Et voici que le vacarme de ce matin me rappelle que les hommes jeunes et sans motif personnel de haine peuvent et doivent se précipiter sur des gens qui les attendent pour les tuer» (page 68). Dans certaines lettres, Lemercier écrit qu il est confronté aux dures batailles, c est le cas en février Au 22 février, il écrit ce qui s est passé le 17 «au lieu de l action» (page 142) : «explosion de sept galeries demie sous les tranchées ennemies : c était comme un tonnerre lointain. Puis, les cinq cents pièces de canon ont fait l enfer au milieu duquel nous nous sommes élancés». Dans la suite de cette lettre, Lemercier développe les «positions conquises», ses rencontres avec les «morts et les blessés des deux parties», des «pertes sérieuses de son régiment», la «reprise de leur avance» mais aussi le fait que son capitaine est mort sous ses yeux quand celui-ci lui a annoncé sa décision de le faire citer à l ordre de l armée pour le devoir qu il a réalisé. On peut alors mesurer le rapport à la mort que Lemercier peut avoir quand il parle de «nos pertes effroyables». Il mentionne la mort des allemands en disant que leurs pertes sont «pires encore» et ajoute page 143 «tu ne peux savoir, ma mère aimée, ce que l homme peut faire contre l homme. Mes souliers sont gras de cervelles humaines, j rase des thorax, je rencontre des entrailles». Ces morts sont rapportés avec sobriétés et solennité : «deux bons amis, dont un charmant modèle à pour un de mes derniers portraits, sont tués», «cinq jours d horreur qui nous ont couté douze cent victimes, nous avons été retirés de ce lieu d abomination» (page 144) Pour faire face à ces épreuves quotidiennes, notre soldat a des ressources de ténacités de plusieurs ordres. En premier lieu, nous pouvons rappeler qu il tente de garder son âme et son esprit d artiste en dessinant et en décrivant dans ses lettres les paysages qu il découvre

9 9 dans une France qu il apprend à adorer «grâce» à cette guerre. Mais il garde surtout son âme d artiste en lisant où en ayant des réflexions que l on peut qualifier d intellectuelles qu il fait partager à sa mère. Eugène-Emmanuel est un homme cultivé et érudit et nombreuses sont les lettres qui font mentions de ceux qui l inspirent comme Verlaine à la page 81 ou Musset à la page 82. Dans plusieurs lettres il fait mention de Tolstoï et de son livre Guerre et Paix en disant que son auteur lui aussi «a fait la guerre». Il fait aussi référence à plusieurs passages de ce corpus à une figure du nationalisme français : «J ai été heureux d un bel article de Maurice Barrès «l aigle et le Rossignol» qui correspond, point par point, à ce que je sens» (page 27). Mais sans doute que ce qui fait le plus tenir cet artiste est cette correspondance qu il entretient avec sa mère. Dans un premier temps, il se plaint de n avoir aucune nouvelle que ce soit les journaux ou les lettres en s élevant contre la censure : «ce qui nous manque c est de savoir ce qui se passe», «nous sommes sans nouvelles, et pendant plusieurs jours il en sera ainsi, car la censure est des plus rigoureuses» (lettres des 6 et 13 aout 1914). Par la suite, Lemercier exprime sa joie à partir du moment où il est certain que ses lettres sont bien reçues et qu il en reçoit à son tour. Il écrit le 15 octobre «j ai reçu une carte de toi du 1 er. Comme j ai de la joie de nous voir enfin reliés l un à l autre! A vrai dire, nos pensées ne se sont jamais quittées» (page38). Ainsi Lemercier va commenter dans ses écrits les lettres que sa mère lui envoie, quand elle lui dit qu elle s intéresse aux intellectuels dont son fils est friand, quand elle lui annonce qu elle peint. Cette joie est décuplée quand sur le front il reçoit un paquet : «comme c est gentil! Comme on pense à nous! Toutes ces douceurs sont très appréciées» (page 53). Mais malgré tout, l enfer de cette Grande Guerre, les horreurs que les hommes peuvent vivre sont présentes dans ces lettres avec des «coups de cafards» que Lemercier reconnait. «Hier, sans savoir pourquoi, j étais un peu triste : ce que les militaires appellent avoir le cafard» (page 52). Dans la quasi-totalité des lettres, il fait mention du temps qu il fait : si Lemercier fait contre mauvaise fortune, bon cœur en étant très souvent optimiste, certaines conditions sont décrites comme atroces : tout d abord la chaleur en août que ce soit pour les hommes sur le front, puis dans le train où les soldats sont «comme du bétail», puis la pluie, le froid, la boue qui sont un fléau de plus pour ses hommes dont les oreilles sont perpétuellement soumises aux bruits des canons, à la présence de rongeurs et au rationnement alimentaire. Certaines lettres ne narrent que de ces conditions comme celle du 21 septembre : «la pluie en guerre : c est un supplice dont on ne peut se faire idée. Trois jours et trois nuits sans pouvoir faire autre chose que trembler et geindre, et malgré cela il faut assurer le service».

10 10 En définitive, ces lettres d un soldat écrites par Lemercier à sa mère sont celles d un artiste à sa confidente à qui il exprime ce qu il y a de plus intime chez un combattant. Pour appuyer l affirmation de Norton Cru faisant l éloge de cette correspondance, voici un passage illustrant la grandeur, le pathétique et la vérité qui transparait dans ces lettres : «aujourd hui nous vivons dans le plus intime et délicat paysage de Corot. De la grange où nous avons établi notre avant-poste, je vois d abord la route avec des flaques d eau qu a laissées la pluie. Ensuite, des souches d arbres, puis, après un pré, une ligne de saules bordant un ruisselet coureur et charmant. Au fond, quelques maisons se voilent d une brume légère et conservent les noirs délicats que notre cher paysagiste sentait si bien. Telle est la paix de cette matinée. Qui croirait qu en tournant la tête, il n y a plus rien qu un incendie et décombres!...» Julien MINEO (Université de Nice Sophia-Antipolis) Bibliographie : LEMERCIER Eugène-Emmanuel, Lettres d un soldat, Paris, Bernard Giovanangeli Editeur, 2005 Webographie : - Fiche du sergent Lemercier sur le site Mémoire des Hommes : _Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=4imSVF5RDAOsf2wChmdKEQ==&_C= Site de la galerie Saint George : mpes&id=231

11 Annexe : 11

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