BUREAU DE RECHERCHES GEOLOSIQUES ET I-miIERES. m ïïoïïvelle-ciu^doïïie. ET DAiiS L'OCEAN PACIFIQUE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "BUREAU DE RECHERCHES GEOLOSIQUES ET I-miIERES. m ïïoïïvelle-ciu^doïïie. ET DAiiS L'OCEAN PACIFIQUE"

Transcription

1 líis'l. ^^ BUREAU DE RECHERCHES GEOLOSIQUES ET ImiIERES LIRECTIOIM m ïïoïïvelleciu^doïïie ET DAiiS L'OCEAN PACIFIQUE EAPPC2RT SI]R L'ETUDE HYDROGEOLOGIQUE DE L'ILE U\rEL (Iles WALLIS) par J.J. ESPIPvAT

2 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES DIRECTION m NOUVELLECALESSiIE ET DAK3 L'OCEAIÎ PACIFIQUE Nouméa, le 7 Octobre 1964 RAPPORT SUR L'ETUDE HYDROGEOLOGIQUE DE L'ILE UVEA "(Iles WALLIS) Par J.J. ESPIRAT ^r

3 s o M îî AIRE Pages HiTRODUCTIli 2 RESUIffi 3 I. GENER.iJ.ITES ' ' 4 A. Travaux 4 B. Aperçu géogigpfaiqub 5 C. Géologie 9 II. ETUDE DES NAPPES D'EAU DOUCE 15 A. Généralités, différents types de n'^ppes 15 B. La nappe phréatique ou lentille d'eau douce de GhyberHerz'berg Caractéristiques hjdrauliques des différents terrains K Eelation de la nappe avec la aer lentille de GhyberHerzberg Gisement de la napjfô Réserves et ressources Caractéristiques chimiques des eau^: 30 C. La nappe sus pendue du Kt Afala Gisement Réserves et ressources Autres nappes 33 III. EXPLOITATION BES MUÍ SOUTERRAINES 34 A. Comparaison des ressources et des besoins Estimati on des besoàns Couverture des besoins 54 B. Examen des différents systèmes d'alimentation à pertir des eaux souterrai nes > Adduction à partir des lacs Captage des soiorces littorales Exploitation par forag et puits 56 C. Protection des eaux souterraines 40

4 1. Conservation des nappes Protecti on contre 1 ' envahissement par 1 ' eau salée Protection contre les pollutions biologiques 41 D. Application axrx différents secteurs à équiper Villages indigènes Centre administratif de Î4ata Utu Futur centre du Mt Afala Aérodrome à 'Hlhifo Evêché de Lano 44 couclusi 45 BIBLIOGRiJ=HIE 46

5 li'îtroduction L'étude hydrogéologique de l'île Uvea dont traite ce rapport a été effec tuée à la suite d'une convention établift^tre le Chef du Territoire des He^ Wallis et Futuna et le B.R.G.M. Avant notre mission un certain nombre d'études concemant le problème de l'eau dans cette île avait été faites : "étude des possibilités du lac Lanutavake" par P. EALTZER ( SeptembrTl962), visite en Février 1963 de K. CCEfflET (B.R.G.M.) afin de dégager les éléments d'un programme d'hydrogéologie, enfin "étude du rsroblème de l'eau à Wallis" par K. J. DESFARGES (Novembre 1863). Cette dernière étude met l'ac cent sur la. disette quasi permanente en eau 'xstable dans cette île, agravée par les risques dus à l'utilisation d'eau de qualité biologique douteuse. Trois solutions possibles d'alimentation sont ejcaminés : citernes recueillant l'eau de pluie adduction à partir d'un lac captage des eaux souterraines La conclusion est que la première solution présente des risques î.. ^ ' ' la pollution biologique: des eaux. La seconde solution est d'un prix de revient probihitif, seule la troisième paraît la plus intéressante mais nécessite une meille\ire connaissance des )Ossibilités d'exploitation des eaux souterraines. Le but de notre mission était de définir les caractéristiques du gisement des eaux souterraines, étudier le problème des relations des nappes d'eau douce avec la mer et les dangers de pollutions par l'eau salée, estimer les ressources exploi tables en permanence, préciser les caractéristiques et lieik d'implantation des ouvrages de captages.

6 R E s u M E L'île d'uvea est une île volcanique dont la rtlupert des formations géoloiriques (73?0 sont recouvertes par un épais manteau de sols ferralitiques. L'ensem ble de ces terrains est perméable en particulier les formations ferralitiques qui présentent un excellent coefficient d ' eminagasinement. Dans le soussol de l'île gît une importante napre phréatique. Cette nappe flotte suj: l'eau salée qui imprèixio les terrains profonds de l'île. Il existe aussi une petite nappe suspendue au Ht Afala, mais les ressources qu'elle peut fournir sont très limitées. La nappe phréatique permet une exploitation sur la base de près de 50 rail lions de m5 par an. Les besoins ( m5/an)sont en fait le centième de ces res sources ce qui prouve ampienent que le problème de l'eau pieut être résolu à Uvea par l'exploitation des ea.'ux souterraines. Cette exploitation peut se faire aisément par puits ou par forages. L'ad duction à partir des lacs qui sont en communication avec la nappe phréatique ne se justifie ni techniquement ni financièrement. Il est possible de créer un aussi grsjid nombre de puits qu'il sera nécessaire en prenant toutefois des précautions contre les pollutions biologiques ou l'invasion par l'eau salée de la zone de captage. Ce dernier danger amène à imposer une limite au débit des ouvrafes. Cette limite est audelà des démts dont on aura besoin.

7 I. GENERALITES A/ TPJiVAUX 1 ORGANISATION DU TRAVAIL Le personnel charge de l'étude comprenc^it on hjnirogéologue Chef de mission, et un aidehydrogéologue. Ils étaient assistés par des mnoeuvrcs recrutés et p^yës par 1 ' Adminis ttati on du territoire. Le matériel fourni par le 3. F:. G.M. comprenait un comtoresseor avec marter.ux piqueurs et perforateur, diverses pompes (l pompe "oneomatique et áe^ax moto pompes) et du matériel léger de sondage à main. Un véhicule r^ t.' fourni 1 ' Adminis trcti on du territoire pour la durée des travaux. Les travaux sur le terrr.in ont été effectués durrnt l". période du 25 Mai au 18 Juillet. L'aidehydrogéologae était présent de façon permanente durent ces travaux. Le Chef de mission est demeuré sur place durant une huitaine de jours au début de la mission et une qiiinzi.ine de jcjirs à la fin. Le dépouillement des ré sultats a été effectué à Nouméa. 2 STATISTIQUES Levé géologique et recoçnaissance hydrogéologique km itinéraires 51 Topographie (nivellem.ent nbre de rioints nivelés 51 Travaux de subsurface nbre 7 puits m 19 m5 28

8 nombre tranchées m m3 nonbre sondages à ncxn n 1 1,5 1, essais de débits nombre durée (heures) 4 72 Ans,lyses chimiques d'eau dosages Cl et dû. nombre 21 analyse totale nombre 1 b/ APERÇU GEXPJJ'KIQUE 1 SE0GPJ,^PHIE I^SIQUE Les îles Vîallis comprennent 1' île nrincipale Uvea ~et pl'usieurs tietits selon îlots. Uvea est de forme très grossièrement elliptique. Elle est allongée svir la direction nordsud et mesure dans ce sens environ 15 kilomètres pour une largeur de 4 à S kilomètres. Sa siirface est de 60 km2 environ. Le récifbarri ère distant de 1 à 5 km des côtes la ceinture entièrsnent. Dans le lagon au sud de K"'jn et à l'est de Mata Utu émergent 9 ilpts. Sur le récif luimême existent d'autres ilôts qui sont soit des îles coralliennes plates (motu) soit des rochers volcpjiiques. Le relief de l'île d'uvéa est extrêmement mou. L'aspect est celui d'tm pla teau dont la r6gul?rité est a peine troublée uar quelques dômes aux formes loujrdes. Ce plateau s'achève sur les côtes par des netites falaises le nlijs souvent mortes. Seuls les reliefs des presqu'îles Matai?:, et Eaafusia et des environs du lac Alofivai présentent un peu de \'lgueur. Le point culminant est situé au centre de la réh.~n nord de l'île, au sommet du dôme du Lulufakahega qui atteint 144 m d'altitude. l't.us de 80^ de la superficie de l'île correspond à des terres dont 1' altitu.de ne dépasse nas 40 n.

9 La zone littorale est constituée soit p.ir des platesforgies d'abrasion soit par des terrasses sableuses qui sont d'anciennes tilages soulevées (cote 2,5 m) et que l'on rencontre fréquermicnt le long de la côte est. Elles ne sent pas a.bsentes de la côte occidentale contraircr.ent à ce qui avait été dit jusqu'ici puisqu'on peut en observer à Utuveleve et Ahoa. Les terrasses s'adossent le plus souvent à des petites falaises nortes aux pieds desquelles elles sont déprimées. La nappe pliréatique aïîleure dans ces zones basses qui sont de ce fait utilisées pour la cuitare de tares irrigués. Il n'existe pas de réseau hydrogr^.phique net. Les formes très plates de l'île et la grande perméabilité du sol et du soussol font que le ruissellement est à peu près inexistant. 2 CLPIAT Le climat est caractérise par une température assez élevée et peu variable, grande humidité relative très uniforme tout au long de l'année, une pluviosité forte. La hauteur moyenne annuelle des précipitations calculées sur 14 ans (l ) est de 2683 mm par an. Le minimum annuel enregistré est 1580 mm (l949) et le maximum 5949 (1959). La moyenne (calculée sur 14 exis) du mois le moins' pluvieux (cf. planche l) est supérieure à 100 nm. Le minimum mensuel est 5 mm et il a été observé en Au cours de l'année les variations de la pluviosité sont les suivantes : saison des pluies (200 à 400 mm/mois) d'octobre à Mars

10 I Pla^c^t i vfírirncri rik'eiíi)ei.le pr Lf) PLuviojjre fí hñrtí uw Moytntyt. íur Ik OtfS ( I9<(9 i9cz) ítobnn. 10» i te <.o. J FMAKJJAS0Í4D

11 saison moins pluvieuse (loo à 200 nn/mois) d'ai/ril à Septembre avec minisium en AoûtScntembro Il n'existe pas de vx'aie saison sèche. On coi'.pte en 14 ans un seul mois que l'on peut considérer sans pluie (Septembre 1953). Les vents dominants soufflent d'un secteur compris entre l'estnordest et l' estsudost pendant la plus grande partie de l'ajinée. On peut considérer que ces vents soufflent dans la proportion suivante (d 'apurés J. GIOVaNNELLI, 1953) 4d/c. 58)Î de J.TTi'/ier à Mars d'a.vril à Juin 64a~ de Juillet à Septembre 585Í d'octobre à Décaibre La force du vent est gcnér'^lement moderoie r^.is les vitesses sont nérjmoins le plus fréquemment supérieures à 2 m/s. 5 VEGBTx\TICiî On neut distinguer : la région sudest de l'île, la forêt qui s'itale s^or une surfcice relativenent réduite drjis une lande à Pand^nus et fougères dans les régions centrales du nord (Hdhifo) et du sud de l'île (Lavengahau) un peuplement plus cc.^nlexe avec plnntes donestiquès (arbres à pain cocotiers) associes à des bouraos, des lianes et où l'on "eut trouver parfois

12 quelques grands châtaigniers de T^.hiti. Cette végétation se situe principalement à nroximité des zones habitées où drais quelques secteurs de l'île faisant l'objet d'une certaine activité agricole., 4 POFJLATION Elle est estimée à 6000 personnes. L'habitat est concentré le long du lit toral au nord et sud de l'île. Ls centre et 1^. côte ouest sont inhi.bités ou liabites dc façon épisodique. Ces zones d'habitat correspondent en gros à b':;nde large de 200 m et qui s'étend sur 20 Izn le long du littor.'tl sudest et nord de l'île. Sur cette sur face de 4 1^32, la densité de la nor/ulati on atteint donc 1500 h^.bitrnts au km2. Les foyers sont en moyenne à 20 r. lt;s uns dos autres. Les hv^i tétions sont principilemcnt situées s^or les terrasses côtières et en bordure de cellesci. Les villages n'ont p^s une individualité géographique nette. 5 ECOlîg.'JE La production agricole pennet de subvenir à l'essentiel des besoins locrvx, mais la part qui peut en être exportée (coprah) est très variable et d^ns i ' ense:.i.ble faible. Le? seules cultures irriguées sont celles du taro. L'élevage es.'sentiellement porcin est concentré sur la zone littorale. La. pêche d.ans le lagon est assez régulièrement pratiquée mais la faune de celuici est quantitativement très appauvrie.

13 C/ GEOLOGIE (cf plarjche 2) Le groupe des 'Wallis est essentielle"ient volcanique, les seules foimations sédirrientaires sont représentées p3.r des recouvre: lent s peu ón'is de s^'bles sur les terrasses; côtières ou par des ilôts plats (::!ctu). Les terr.^ins volcaniques enéralenent basaltiques sont s'jr la rícís gr^nde p..rtie de l'île d'uvea recouverts "nr ui"i épais nante'iu de sol ferralitiouo. 1 FaRi'1/.TI 0:.S V0LCAKIQU5S Ces îles sont été édifiées à lî\ suite de phases volc?jiiqugs ^ Série,_yolçpninv.e^^'ncienne (âge pliocène? E.T. STS:Jîî(S 1545) Elle correspond à plus de 80/. de la superficie de l'île et comprend 'lusieurs format! ons : les ép^mchemsnts b.qs'iltiaues et doléritiqpes l'iiihifo. Nous dénoimiiercns ainsi les basaltes et dol'"^rites qui constitaent la crtie nord ee l'île (Hihifo). Cette fom:ation s'étend aussi dans la partie centrrle et dans l'extrême sud (Mua). Elle est profondément tr an,?, formée par l'altération et les roches s.aines ne peuvent être observées qu'à l'état de boules résiduelles riu sein des sols ferralitiques. La. formation correspond à une série d ' ép^nchemeiit subhorizontaux si l'on en juge par les reliques des strij.ctures que l'on peut parfois obser ver dans les sols ferralitiques (falaises pour la côte nord d'uvéa). Le fait que cette formation est La plus profondément altérée de toutüi^ les formations de l'île nous conduit logiquement s en faire l'ensemble le plus..ncien. les laves claires d ' 7ifala

14 10 Il ne nous a pas été possible encore d'effectuer les Studes pétrographiques qui auraient permis de préciser la nature exacte de ces laves. Leur aspect macros copiques est très voisin des trachyphoonolitee et plionolites des îles de la Socié té (Raïatea, Hoorea). Ces laves paraissent constitu.er le dôme du Mt Afala et semble til aussi ceux du Mt Lulu et Lululuo. Leur altération profonde f'iit que l'on ne peut lïïs rencontrer qu'en boules résiduelles drjis les sols ferralitiques. L'a^bsence de bons affinurements n'a tbs permis d'observer la structure de la formation qu'elles constituent. Cette altération importante conduit à assigner à cette formatioii un âge aussi ancien que celui des épanchements d 'Hihifo. les tufs de Gnhi Ces tufs peuvent être observés dans la baie de G.clii, siu* une partie de la presqu'île Mátala, autour du lac Alofivai et sur un pointement isolé au centre de la région d'hihifo. I]s paraissent cori^^es pondre au moins à 2 appp.reils volcmiques, l'un centré sur le lac Alofivai, l'autre sur la baie de Gahi. De nombreux ilôts sont aussi copistitués par cegtufe (Nukulaelae, Hukutapu, Nukufitea, Nukuafo, liulruf etoai) mais il est difficile de replacer les appareils auxquels ils correspondent. Il est à remarqaer que ces tufs sont localisés à la partie est des VJallis. Les tufs sont constitués pajr des couches de puissance centivétrique à déci métrique de cendres et de lapillis consolidés. On y rencontre aussi pa.rfois de pe tits blocs. Les laves qui les constituent sont fréquemr.ent vitreuses. Il s'agit vraisemblablement d'\in basalte. En deux endroits (Nukulaelae et Pte Utmamia), nous avons observé des débris coralliens mêlés a^ux cendres et lapillis. Le volca nisme qui a produit ces roches est un volcanisme explosif et s'oppose aux épan, hawaïens chem.ents/de la fomation d'hihifo. Ceci pourrait correspondre à une différence dans la composition chimique entre les laves de ces deux formations mais il p;\raît plus semblable d'attribuer les explosions à des intrusions d'eau dans des appareils

15 11 volcaniques en activité. Les tufs sont recouverts de sols ferralitiques, qui sont oezv.coxp nûiris ép~íe que ceux existants sur les formations précédentes. Le^or é^paisseor atteint uiie dizaine de mètres. On peut observer par ailleurs entre Lano et Gamua des tufs relativement fr;:is reposant sur des sols ferralitiques appartenant aux êpraicnements d'hihifo. Les tufs paraissent donc postérieiirs aux épanchements d'hihifo. les cinérites d' Eaafusia La presqu'île d'kaafusia est constituée pcar un dôme de cinérites. Levir altér^tion est comparable à celle des tufs de GahJ.. Il est possible que ces projec tions aérieimes, issues d'un volcanisme explosif soient conte, pcrainesdes tiifs de Gahi. b Série volcanique récente (quaternaire) Les formations de la. sont série récente/des basaltes r'sultr.nt d' épanchements très fluides de type Hawaïen. Elles appaxaissent dpjis la région du lac Lalolalo et dans une bande large d'en^vircn 1 km ^ui traverse le sud d'uvéa entro Malateoli et la pointe Tefa. Ces basaltes ont wne couverture d'altération peu épaisse (ordre du mbtre) et sont p?j conséquent très récents, vraisemblablement quaternaire. Il y aurait d'après K.T. STE/'iRIIS (l945) deux ensembles d'âge différent : les basaltes de Lanutavake les basaltes de Lalolalo

16 12 Les basaltes do Lalolalo seraient les plus récents. 11b seraient essentielle ment issus de la caldcira de Lalolalo. Cetto caldeir,. daris laquelle se ti'ouve l'ac tuel lac Lalolalo s'ent formée a la suite de 1 ' effcndrcm.ent d'an couwirtiment circu laire du terrain. L'hjT^otbse d'une origine Par explosion doitêtre rejetée car on observe aucune roche d'explosion (c.ndres, blocs, brèches, lapillis). L'effondrement de la caldeira est dc 110 n environ. Les autres cr^itères aussi bien dans les basaltes de Lanutnv^ke qje ceu:: de Lalolalo 'Kr.aJ. ssent être aussi des caldeiras. Ce sont les cratères de Lano petit et Trnd LrjpjKaha, Lanituli, Lanutvake. 2 50LS FERPJlLITIQïïES que rnciennc. Les sols ferralitiques couvrent l'ensem'le des terr.^ir^ de 1;. série volcram. Sur les épanchements d'hihifo et laves claires d" Afala soit s'ur 73i^ de 3.a surface de l'île, leirr puissance est considérable ; un sondage sur le terrapin d'a viation d'hihifo a atteint la profondeur de 20 m sans sortir de ceuxci. Les fa laises de Lr^no sont taillées dims plus de 30 m de sols ïerralitiqu.es et l'on n'observe par leur base. On peut admettre que d'une façon générale les. f err^.litiues ont épaisseur minim''jm de 30 m mais il est qu'elle est beeucoup pnis considér.able en général. Une coupe de ces terrains montre en^vlron 5 m d'on sol rougé ou ocre d^jis le quel on ne retrouve plus la structoz'e de la roche mèxe. Au dessous on observe on "pain d'épide" très alvéolé, léger, dans lequel on peut encore recomaaître la s^tructure de La roche mère. /

17 13 Sur les tufs de Gahi ou les cinérites d'haafusia le m^nte^u ferrali tique est beaucoup moins ép^is, une dizaine de mètres au plus. Il passe rapidement à sa base à roche.apparermient fraîche nais qui est en fait déjà alt'rée. 3 DLPOTS SEDHISÎJTAIRES Ce sont les sables qui apparaissent sur les terrasses côtières et les nixz.z de débris corallieis sur les motus. Le recou^vrement sableux des terrasses côtières est assez peu épiis ; 1,50 à 3 m au pl'us. 4 MOinrSIEÎITS DE L'ILE La présence d'un récif barrière à plus de 2 km de la cote, l'existence de sol ferralitique a plusie'ors dizíánes de mètres sous le niveau actuel de Ir. "aer prouvent de façon nette l'existence d'un enf onceaent gcniral de l'île d'au moins plusieurs dizaines de mètres. Par ailleurs les terrasses côtières de 2,5 m indiquent qu'"une emersion ré cente de cette altitude a s'a lieu. Selon E.T. STE.'iPJÎS il existerait des traces de rivage à 7,50 m d' altitude. Cet a.uteur "/évoque aussi l'existence possibles de traces à 20 m (Utulcoka et île Fugalei) et 50 n (Alele). Les de 30 m seraient des boules de basaltes très arrondies. Cette demière observation n'est soffisante car l'altération en boule des ba saltes est générale. Toutes ces lignes de riteges paraissent indiquer une série de mouveinents

18 14 d'émersion assez confus et qui ne s'accordent pas tros bien avec l'raage d'im enfoncem.ent général manifeste de l'île. Quant à la terrasse de 2,50 m il s'agit d'un mouvement récent général dont / on retuouve des dans de nombreuses îles du Pacifique.

19 1F II. ETUDE DES NAPPES D'EAU DOUCE H'SRALITES ; DIFFEREIITS TYPES DE NAPPES Les terrains qui constituent l'île d'uvea sont dans l'ensemble perméabl':?.. Les possibilités d'existence de rxappes captives importantes qui nécessitent I5, ::éssnce de" terrains imperméables alternant avec des terrains perméables et une stnucture géologiques favorables sont donc nulles. Par contre la p/erméabilite C.' semble entraîne l'existence d'une nappe phréatique c'estàdire d'une masse d'eau en équilibre djtiamiique qui s'écoule en permanence vers la mer et qui est ré^^.ilière a"t entretenue par les eaux de pluies infil^trées. Le niveau supérieur libre de csttrnappe est le niveau hydrostatique. Il existe toutefois un exenple d'\an autre type de nappe : une rtappe libre sus pendue, c' estadire dont le niveau est bien au dessus du niveau hydrostatique. Ce que l'on rencontre dans le cratère du Mt Afala ne ^irésente que des réservai faibles sans communes mesures avec celles de la nappe nliréatique. LA NAPPE PEREATIQL^E OU LENTILLE D'EAU DOUCE DE GHYBERHERZBERG 1 CAI^ACTERISTIQUES HYDR/.ULIQUES DES DIFFERETTG TERFJiINS RETFSRTü^IT U. NAPPE ; l^.lto Les différents terrains qui consti tuent l'île d' Uvea s'ils sont gai.. iaale mait perméables, ont néanmoins des caractéristiques différentes. a Sols ferralitiques Les sols ferralitiques épais (épaisseur 30 m et sans doute plus ) cou^.re:r'c

20 16 * / une superficie de 58 km2 soit environ 73/^ de la surface d'uvea. Ils sont sur une grande partie de leur épaisseur situas sous le niveau hydrostatique. Les sols ferralitiques minces situés sur tufs atteignent assez ib.rem.ent le niveau hydrostatique. Il est donc rare qu'ils contiennent une partie de la nap'ie phréatique. Les caractéristiques hydrauliques des sols ferralitiques varient suivait le profil : l'horizon supérieur épais de 5 m environ est moins perméable et poreux que l'horizon inférieur ("pain d'épice''). Les résultats des mesures effectuées sur la station de débit d'alele, station qui s'adressait en grande Partie à l'horizon su périeur sont les suivantes (cf annexe.5) : porosité (coefficient d' emmiagas: nement) = 7/í (produit de la perméabilité rar la puissaace de l'aquifère) = 10 m2/s On peut espééer, to'ut au moins poor la porosité, que ce chiffre double dans l'horizon "pain d'épice". En nous en tenant à la valeur de W, on doit rester dans ce cas bien en deçà de la capacité réelle 'd'emmagasinement de ce terrain. La Valeur de la transmissivité correspond à terrain de boniie perméabilité. Elle conduit à des débits spécifiques (débit pour rabatteifient de 1 m) élevés, de l'ordre de 5 l/s/m, pour les puits. b Epanchements basaltiques et doléritiques Il s'agit soit da substratum des sols ferralitiques soit des basaltes reent cents de Lanutavake et Lalolalo, basaltesqui correspond/à 22^^ de la s'arface de l'île (16 km2). Ces terrains ont une perméabilité et vme porosité de fissinres. Nous n'avons /

21 17 pas pu effectuer les essais expérimentaux qua auraient permis de chiffrer les ca ractéristiques hydrauliques de ces formations. Il aurait d'ailleurs fallu multi plier lübes essais poor obtenir des chiffres représentatifs de i ' ensonble de ces terrains, car les irrég"alarités des réseaux de diaclases peuvent entraîner des...,,. ^.xj d'x Qone peut donc m.i',es timer variations locales importantes des caractéristiques./la perméabiiixé ae ces ter Elle raipis. est sans doute faible mais siii'fisante pour permettre des dabits spécififv.os supérieurs à 0,1 l/s/m. Quant ciu coefficient d'emmagasinement il est fonction d'"an réseau de diaclases de maille décimétrique à métriqae. On peut calculer que sa valeor eat de l'or.ire 0,001 avec une largeur m^oyenne des fissures de 0,1 ima. Ce coefficient d'emmagasinement est donc très faible, c Autres terrains tufs Ces terrains n'occupent que 2f~ de la superficie âe l'île (l,6 km2) et S'/ en viron des zones te,bitées. Le'^ir ip.pcrtance est donc "très locale. Leur perméabilité et porosité ont des valei.irs sans doute assez faibles. Les niveaux de tufs grossiers doivent toutefois présenter de meilleures perméabilités et porosités que celles des basaltes. cinérites Assez peu indurées elles paraissent assez perméables et ont une bonne po rosité. Leur intérêt est très local car elles ne concernent que le village Haafusia. sables de terrasses côtières Les sables q'ui consti "tuent ces terrasses sont très psrmiéables et ont bon coefficient d'emmagasinement. Leur si taiation à une altitude basse fait aue la

22 .._ u.. v,,^^w.^^_,j.w '1»\.. t.i ^ t^e^xl^^b Plnnsûe 2 D :.5 V:^ ILE ;igeasi,iue OCcai^ ÊQu Salft cu*.i(*. dtti hai>n.urs X enuifri par loo COUPS SCK2<IATIQUE DE LA LENÎÎLLE DE DB L'ILE UVE4 ( DAKS LA REGION 330 GEYBS3ÍSIRZBSKÍ LJffi L iol LO) 0((<in l Lclolel» *««^Mic«I '«ou 'sait'. x<t/e cin.h* r'/ 0 Oe>o*.CMiJiVoi/t

23 18 a / * * nappe phréatique s*sr si tue très près de la surface du sol et piejtêtre facilement accessible. La petite s'uperficie couverte jnr cas formations sableos es (2,3 ioas) et la minceur des dépôts (2 m en moyerine) font qu'elles ne peuvent conter^ir que des petites réserves. De plus ces terrains sont situés dans les zones littorales et l'eaa de la nappe y est généralement pl^us ou moins polluée l'eau salée. 2 RELATIONS DE LA NAPPE AVEC Ui MF LENTILLE DE GFrSERERZBEiG ( plonche i) a Perméabilité des rivages influence des marées Toutes les formations sont perméables le long des rivages et sans duv.te sous une partie du lagon. La nappe d'eau douce est donc de ce fait directeaent en contact de l'eau de mer dès la zone littorale. Les relations étroites de la nappe avec la mer sont.oulignées par l'in fluence des marées. L'onde de marée affecte la nappe mais s'amortit rapidement dès que l'on s'éloigne du rivage. L'amplitude des oscillations s'amortit rapidement lorsque l'on s'éloigne du rivage. Pour une marée de 0,8 m d'amplitude, l'amplitude des oscillations de\'lent iriférietire à 0, PS» audelà de 400 u du rivage. Les oscillations de la mrjrée entraînent une pollution par la mer des eaux de la nappe. Cette pollution qui est faible, est limàtée à une "one littorale assez étroite. On a pu calculer (cf. saijiexe) que dans le cas des terrains de la sta"nion "Alele" (sols ferralitiques) la largejr de cette zone de pollution est inférieure à 50 m. Ce résultat peat être généralisé à l'ensemble des terrains ferralitiques comptetenu du fait que leurs caractéristiques doivent être en général très compa rables à celles des terrains d'alele. En ce qui concerne les autres terrains qui

24 19 sont moins perméables et moins poreux cette largeur de 50 m peut être considérée comme une lim.ite supérieure / La pollution dans la zone littorale est '"aible. Le tenedor en sel des eaux n'est que de 150 à 500 mg/l. De telles eaux peuvent encore être utilisées pour des besoins domestiques et mêmes à la rigueur comme ea'ax de boisson. b Existence d'une lentille de GhyberHerzberg La perméabilité d'ensemble de l'île et de ses rivages conduit à prévoir que la nappe phréatique est lentille d'eau douce qui flotte sur une nappe d'eau salée qui imprègne les terrr^ins profonds. La présence d'une ns,ppe d'eau salée sous la nappe d'eau douce est con firmée par les observations que l'on peut faire dans le lac Lalolalo, Ce lac est situé à 1,6 km de la mer dans une caldeira dont l.a profon deur totale est de 106 m. Le niveau de l'eau est à la cote 2,4 m et 41 m. plus bas que le bord supérieur de la saldeira. Le fond de celleci est h. la cote 80 m à 85 m. Les parois de la caldeira sont perméables en gr.'^nd (coulées basaltiques fissurées). Le niveau du lac est à une altitude qui correspond bien au niveau hy drostatique. S'il était encore besoin d'ajouter des arguments en ce qui concerne la perméabilité des inrois ont peut remarquer que le remplissage aux 2/5 de la cal deira ne peut s'expliquer dans le cas où la caldeira se comporterait carine un ré servoir étanche. Un calcul simple montre en effet que, comptetenu d'une plt.\àométrie annuelle de 2,7 m/an et d'une evaporation m.oyennc que l'on s'accorde à cliiffrer à 1 m/an, il faudrait 24 ans pour achever de remplir la caldeira. Celleci devrait être pleine depuis longtemps si ses rarois étaient imiperméables. Lalolalo commiunique donc avec la nappe plrréatique. Le lac Les eaux de ce lac présentent une salinité qui croît avec la profon

25 20 aeur les teneurs en chlore à différentes nrofondeuib sont les suivantes eaux superficielles eaùx à 40 m de profondeur eux à 80 n (fond du lac) 241 mg/l 486 mg/l 9250 mg/l Entre zéro et 40 m la salinité bien que sensible reste assez faille!,dix fois celle d'eaux douces cnviron). Sur ces quarante Tremier m.ètres la tene\;'r en chlore ne fait que doubler. De 40 à 80 m la teneur est multipliée par 20, Le.s eaux profondes ont une salure qui est 400 fois celle des eotix douces et la moitié seu lement de celle de l'eau de mer. L'interprétation de ces faits est que le fond du lac Lalolalo se sitae à faible distance d'une nappe dont la salure doit être celle de l'eau de mer. La couche d'eau salée au fond du lac est due à la diffusion du sel provenant de la nappe d'eau salée toute proche. L'équilibre d'une lentille d'eau doace sur one masse d'eai^ salée dont la masse spécifique est plus élevée découle du principe d'airchimède. Connaissa:^t cet te masse spécifique et celle de l'eau doace on oeut calculer la hauteijr d'eau dou ce existant sous le niveau de la mer entre celuici et la noppe d'eau salée pour tme haateur d'eau douce donnée audessus de ce niveaa. La fortr,ule de GhyberT'erzberg qui permet ce calcul est : d2 h = ^H " àld2 où h = haute^ur d'eau doace sous le niveau de la E\er, H = hauteur d'eau douce audessus du niveau de la mer (niveau hydrostatj.q'ae), dl = masse spécifique de l'eau douce (l g/cm3), à2 = masse spécifique de l'eau de mer (l,025 g/cm5) Dans le cas de Lalolalo le calcul théorique d'après cette formule conduit

26 21 à h = 96 m (avec H = 2,4 m). Le cmffre obtenu est en accord avec leo fai':s si l'on tient cor.pte de la zone de diffusion du sel qui est pén 't' lemer. t.de plusieurs di zaines de mètres. En conclusion le cas de Lalolalo n'est explicable que si l'on admet l'exis tence à faible proîondear sous le fond de ce lac de la sorface de scparation eaa doaoe eaa salée de la lentille de GhyberHersberg. La profonde dépression de Lalolalo, bien eue si"taée à 1 ' intériei.ir de l'île, tangente la base de la nappe phréatique qiù flo'cte E'or l'eau salée selon le schém.a des lentilles de GhyberHerzberg. (cf. planche.2) 5 GISSîîENT DE LA NAPPE a Proiondear du toit de la nappe Nous avor^ pu détcnr.iner l'altitude du toit de la nappe en jne dizaine de points. Ceuxci sont mialheureasement si"baés généralement assez près des côtes. Le peint le plus intérieur est le lac Lalolalo (l600 r. de la côte). Toas ces points sont à des altitudes variant de 1,5 m à 2,4 m, L'a.l titu.de la plus élevée est à La lolalo, Comptetenu de ces données on peut considérer que le tcit de la r^p"pe se situe à une altitude voisine de 2 m en moyenne, La profond e\ii: de la nappe est donc d'autant pras importante que l'altitide de la réioion est élevée. Pratiquement on admettra que sa profondeor eat égale à l'altibide du liea considéré moins dejx mètres en"viron. b FBrme La nappe floltant sur one nappe d'eau salée, sa formée doitêtre voisine de la form.e théorique d'une lentille de GhyberErzberg, c'estàdire ^me en coupe se lon plan vertical cen^tral, deux demi ellipses accolées selon leur grand axe. Les petits axbs sont les lia^iteijrs aa dessus et au desso^us du niveau de la mer, la se * * * / * * *

27 22 * conde est égale à 40 fois la première d'après le calcul que l'on peut faire à l'aide de la formule de GhyberHerzberg. / En fait les irrégularités des perméabilité dues à la Nfariété des terrains qui contiennent la rtappe font que la hauteur du niveau hjidrostatique et donc l'épaiaaejr de la lentille peuvent varier irrégulièrsnent d'un point à un autre. La ferme réelle do la" nappe s'éloigne donc de la forme géométrique théorique mais on peat admettre néanmoins que le volume calcalé en supposant la nappe de forme géométrique simple reste voisin du volumie réel. c Volume de la lentille d'eau douce En considérrnt qa'uvéa est de form.o grosfaèrcment elliptique le volume théo rique de la lentille est celui de demi ellipsoïdes accolés selon utí commun qui est le plan horizontal de l'île au niveau de la mer. Les deax elliptique ellipsoïdes ont en commjn deux axes horizontaux a et b. Les axes verticaox c et c' sont éga.ri: respectivement à la hauteur d'eau douce au dessus et au dessous de la mer. La for mule de GhyberEerzberg implique c' = 40 c pour d2 = 1,025» On peut écrire alors que le volume de la lentille est : V = 2/5 ab (c + c') S La valeur ab est la surface de l'île : ab = m2 c + c' est cormu si l'on connaît la valeur de c (c' étant é.?al à 40 c). D'après les connaissances des niveaax hydrostatiques en plusieurs points de l'île on jout estimer que c (niveau au centre de l'île) est peu diffé

28 23 rent oa supérieur à 2 m.. Le colume de la lentille serait donc : V rr 2/3. 80,10*^. 62 = ^ r.3 V= 44OC millions de t:3 Comptetena des approximations que nous avoris f"ites afin de ran.ener la lentille à une form.e géométriqae simple nous devons considerer/ce chiffre est \xcie valeur app^rochée. 4 RESERVES ET RESSOURCES Ces deux grandeurs ne doivent vrr.v. êtres confondues Les réserves sont le volume d'eau existant dans Iv ".appe de façon instanta'née à Jin instant donné. Elles ne sont qu'un volant pour l'exploitation grace auquel celleci peat franchir les périodes où les apports à la nappe sont nuls (sécheresses) sans diminution de régime. La grandeor des réserves ne eat p.as perm.ettre de calculer les ressources saaf dons le cas où la nappe est statique et où l'exploitation porte uniquement sur les réserves et les cpaise à plas ou noiiis long terme (cas des rx^ppes de pétrole). Les ressources sont la quantité d'eau que l'on pcat exploiter de façon continue en fonction du temps. 3 1 Elles ont la grp.ndear d'un débit (L.T ). Les ressources sont conditionnées par les apports è. la nappe. Elles sont au r.aximami égales aa débit de La nappe, m3.ie en fait l' exrloitation ne Peut pa.s s'approcher trop des valeurs de celuici car l'on aboatirait alors à un épuisem.ent des réser ves assorti de toutes ses graves conséquences (impossibilité de franchir les pé riodes ScJis apport, envahissement des terrains par l'eau salée).

29 24 La nappe pliréatique d'uvea est une masse d'eau en mouvem.ent. L'eau pro venant de la pluie s'infiltre jusqu'à la nappe (apports) et coule dans celleci jusqu'à la mer (pertes). Le débit des pertes est égal au débit des apports si l'on se base sur une période suffisamment loucyce (année). L'existence perma'ûente d'une m.asse d'eau n'est due qu'au fn.it que le terrain offre une résistance nu passage de l'eaa (résistance qui est l'inverse do la. peitiiéabilité (l/k) que l'on potirrait ap peler conductibilité hydraulique. L'écoulement à un débit q dorné nécessite dl'existence d'un gradient hydraulique donné (l)( rapport de la hauteux du niveau hydros tatique xe.t la distance à la m^er), c'estàdire l'existence d'une certaine hauteur d'eau au dessus du niveau de la ner et donc La form.ation d'une réserve. Que les apports viennent à cesser et la réserve se viderait en fonction du temps s^lon une loi connue (fonction exponentielle décroissante du temps). Que l'on i,denne/ exploiter la rtappe d'iane façon telle que cela reviendrait à soutirer exactement le o.cbit des apports et 3e même phénomène se produira. a Estimation dos réserves On peut les calculer connaissant le volume des terr.rinr ir.prégnés d'eau douce (volurne de la lentille d'eau douce) et leur coeffi ienb d' emi.'agasinement. Le volume de la lentille d'eau douce a été calculé ; (4400 millions de m5). La détermination du coefficient d'emmagasinement suppose un certain nom bre d'extrapolations ou d'hypothèses. En ce qui concerne la pairtie sunérieure des sols ferra.litiques sa valeur déterr'dnée à Alele est de 0,07. L'exaxien de La par tie inférieure des sols ferralitiques permet d' ailleors de penser qu'il y est plus élevé au m.oins supérieur à 0,1. Nous a,dmettrons que co cotfficient est en moyenne égal à 0,1. En ce qui conceme les a'utres terrains (basaltes, tufs, sutstratum ba saltique èes sols ferralitiques) nous a.dmettrons que le coefficient d ' emjaagasinement est celui que nous avons estimé pour les basaltes soit 0,001. Les sols fersalitiques épais ayant une puissance d'au moins 50 m et sans (l) que l'on pourrait appeler tou^jours par analogie avec l'électricité, tension, ou différence de potentiel.

30 25 doute plus, on peut considérer qu'il existe de façon générale une épaisse^ur de 10 m de ces sols en dessous du niveau hydrostatique, c'eetàdire 10 m contenant la nap pe. La sorface de ces sols est 58 km2. Etant dornée la f.aible épaisseor da la partie de ces sols contenant la nappe on peut adm.ettre que leur volume est : V = 58.10^. 10 = 58, lo'^ n5 Le coefficient d'emmagasinement étant égal à 0,1, le volume de l'eau conte nue dans ces terrains est : V = V..0,1 = 58.lo'^.0,l = 58.10^ Ei3 nappe est : Le volume des terrains aotres que les sols ferralitiques et contena^nt la (où V est le volum.e totale de la lentille d'eau doace) V = ^ 58.10^ :*fc ^ n5. ' Le coefficient d'emmaga sinerrent de ces terrains étant estimié à 0,001 le volume d'eau qu'ils contiennent est : v^ = 4500,10^. 0,001 = 4^.10 m5 i^ m5 Le total des réserves est v = v + v V = 58.10^ ^ = 62,10^ n5 / V = environ 60 millions de m5 /

31 26 Le chiffre des réserves varie cie façon considérable. si l'on considère que la partie du terrain latcritiqae contenant l^,' n':ppo art lus p^mssante ou ',ue le coefficient d'eramagasinement des terrràns autres que les sols ferrolitjiques est plus grpna qoe 0,001. On peat aboatir alors, tcat en restant dans le domaine des hypothèses très vraisemblables, à des chiffres de 100 à 200 millions de m5. Le cliiffre do 60 millicns de m3 doit donc être considéré comme un ninimiom. L'imprécision est d'ailleurs sans conséquences car les réserves ne doivent être considéreos que comirie voiront d'exploitation et l'ordure de grandoiir dont on doit seul tenir compte dans les chiffres obtenus est tel (la centaine de millions de m5).que l'on est ass^'oré d'oa^oir un volont plus qae largericnt dimcnsionné en regard des débits d'exploit^.tion que l'on poorrait avoir. b Estim.ation des ressoorces débit de la nappe On doit d'abord déterminer le débit de la nappe, car l'on sait qu'il re;,r. sente le débit riaxim.umi limite que l'exploitation ne doit prs approcher. Ce débit est égal a.ux apports que l'on peut chiffrer avec assez de précision dans le cas simple d'uvéa, Ces apports sont représentés en effet uniquement par l'eau des ci pit? tiens qui s'infiltre. Si P est la tranche d'eaa tombant annuellem.ent, E la tranche s 'évaporant dans le même temps, R la tranche annuelle qui ruisselle et I la tranche infiltrée on peat écrire : P = R + E + I Or dans le cas d'uvéa, île très plate, sans véritable réseau hj^drographique, aox terrains généralement perriéables on peut poser R = 0. d'où I = P E

32 27 Le coefficient d'alimentation A = l/p peut êfcre déterminée à l',aide de la méthode var dosage du chlore dans l'eau de pluie et dans l'eau de la nappe : Cl ét.ont la concentration de chlore dar^s l'èao de pluie, Cl la concentra tion dans la nappe, on neut établir (Schoeller), dans le cas (gé'aéral) où. l^ aa/ntité de chlore que peuvent annorter les roches est négligeable, aue A = (l R) ^l'p et avec R = 0 Cln A = Cln Clp est généralement égal à 5 mg/l (dosages effectués sur eaux de pluies en NoavelleCalédonie). Cln d'après la m037enne de plusieurs mesures est égal à 12,5 " yl 5 A = = 0,4 12,5 La tranche annuelle de pluie P est 2,7 m. La tranche infiltrée est donc I = 2,7. 0,4 = 1,C m. Ce qui présente une quantité annuelle pour une superficie de 80 km2, de : 1, ^ = 86,4.10^ m5 / L'ap"ort annuel est d'environ 86 millions de f.3 / Une autre méthode consiste à évaluer le décrit la nappe directem.ent lors que l'on connaît le gradient hydraulique et la transmissivité. On peut en effet écrire la formule ^. q = i T L où q est le débit, T la transmissivité, L la lon.gueur du front de la nappe. Dans le cas de la station "Alele" cù nous avor^ déterminé T = 10 m2/s

33 et i = 0,01, le débit mr unité de longueur da front de la nappe est q = 0,01. 10"^ = 10"^ ro/s et sur ime année q = 10"^, 41.10^ = 51.10^ E5/aJi Les terrain^ ferralitiques représentant un front d'eradron 30 km le long du littoral. On neot en extrapol.:;int calcaler leur débit annuel total : Q = 31.10^.50.10^ = 95.10^ Q #= 90 millions de m5/ n Ce chiffre paraît, comparativem.ent à celui des apports, un peu fort puisqa'il ne fait pas intervenir le débit dans les terrains autres qvie les sols fer ralitiques. Il est vrai q'ae le débit dans ceusci doitêtre nlus faible, leur tr.onsr.issivité étant m.oindre. Ils ne correspondent d'ailleurs qu'à une dizaine de kilo mètres à peine de Icng^oeur de côte. Le chiffre da débit est donc en gros d'one cen taine de millions de m5/gn (il serait de 120 millions 'le m3/an si le débit dans les autres terrains était identique à ceroi des terrains ferralitiques), chiffre dent l'ordre de grandeor est compr.rable à celui des apports. On vérifie donc par là que le coefficient de ruissellement est négligeable comme nous l'armons supposé et l'on peut écrire en prenant le chiffre minimam : I Débit des apports = débj.t de la nappe = pertes H SO millions m3/cxi / ressources exploitables La nappe étant en équilibre sor une nappe d'eao salée, 1" exploitation

34 , 1. '. ;. ~ ( ) 1 [ " ~ ~. ;:_ ~ ~ " ' ~ a " _ r ~ " ~ _ " ~ " _. r "., ~ ' _ r.. _. ~ 1 ' «ir... n^i; fcf/tli K^v«r.» Co Mg Nc Ci 1 'O&C í! 0 *' 1 : c «oe aoùc 1 >«<» _^, j 4 N».m«Fr««K«H* i «i! > _ '000 looo 1 "' ' :» ^1 5 «100C ' i roni\i:: nmints 4 ' i T " i :' / 1 MW....» t > í '. i * í \ _ 1 a : COi 1 «oc ~ 4 s. ft!r l_ yi^ («flío '. 9 />^ 1 f IODO í >,^>^ _ r í * :. ~ 4 * ^', ^ ^ a. ^7 ^!» 3 roio&ni NSÜOCH = r t 1. «100» T ~ 1 *" ~" 7 I«QUUIK ^ a 3 ^»o» í ft T 4 ~ p r * : 1 * " : L «0 :: _ ^ ~ f 3 5 : 4 roiasun ttsiémh ;3 ^'7 «_ s 1 1 ouaun _ I 100 C ^ J r ' ^ j ~ 1 _ 4.3 ' * V * r * * J [ _ í 7 11 A : > r '" ^» 1 : ^ «j 5 4 ft r» )» \ «rto r I_._ J toe I 1 % i ^ 1 ; a i j i r ' t 3. ; * ' ^ KiAtuTi town ff, T 4 ^ t i ~ > 7 S a ft ".. 1 ou*un r t I* r '! y^ 1 ^ ^ >v J» *^v ft t. ix,^v " ; ^v^ i \.,«y ft» x 4 \^ ^ s L j^» : î 1. y^ 1 ^ y.r 1 e.» 4 9,t í 1 ^ t.!

35 " : ^ mm.r...». ««H icwncííf»; nappt pvir#o''' (u< àami I«î No CI SO4 PlahcKfe3bÍ5 t I leooc. ^ t Kt^C'iittun : looílc i t 1" POXAEKIÏ : «1 ^ ir"*,^, ,4 ï 4 tetiarsimbí r * "^ *! s >^ ^ + íp^.. _.q* ««* ^ fítmtm i ^». ~.. 5.^:~.* _ ««.fihbsr... L,.4 V., ' ; r ^ a : ^ HSWHîîl i 4 r*.;; :t'. >^; r i J^HMMim i i. : ':.i i: f i js.: > :«*,,*a,> : r'y, ' ' '** íí;..< V^''. «%'*. A ' ^:t " t *'à', I :^^:'^S^a''''í:«í^.^.r = *", ^ >.: *,> ti. 7^ ;. 4;: ' 'í.í í#tr.,... ri ;:^ ''«Sir. ^v. ^.^L * : farómlmi «M..% :..' H il iilftw." / I^''í^'

36 Flanche 4 CüUÍ^E SCIuîlA^IQUE iio:t:iâ]nr le gi.^ziuí:? d^ la ::appe du ko:ît apala ancien cratère Jal frr^^li^'cur p.tfrki

37 29 doitêtre conduite de façon à perturber le moins possible celuici, Oii doit aviter un applat is sèment trop important de la lentille d'eau douce. On peut néanmoins ridmettre que cet applati s sèment piisse ''tteiñdre crvriron le tiers de l'ép^iisseur totale de la lentille. On observe en effet qi^e les vpjriations accidentelles de nive.a'u hj^drostatique peuvent.atteindre à ccrtairus sai son une valeur telle qu'un applatissgaent de la lentille de cette import nce l:it doit alors exister (l). aux Le m.aintien de la lentille 2/3 de son épaisseur correspond à une baisse générale de 1/5 du niveau hydrostatique et donc du gradient hj^draolique. Le débit est réduit aux deux tiers du débit normal moyen et donc l'eau pour r.,intenàr la lentille à ce nouveau stade correspond.. à un tiers do débit normal moyen soit : 80.10^. 1/3 = 27.10^ m3/an Ce chiffre de/27 milliorvs de m3/an/ est le chiffre des ressources raximium exploitables sans que des perturbations trop graves soient provoquées dors La riapp>e. c Discussion Les extrapolations et les hy )Othèses que l'on doit introduire dans les calculs des réserves et des ressources font que les chiffres obtenus obtenus ne doivent pas être considérés comme des chiffres rigoureux. Seul leur ordre de grandeur peut être considérés comme sur : uneeou desz dizaines de millions de ms/an po.u" les ressources, plusieurs dizaines où même quelques centaines de millicns de m3 POur les réserves. (1) on a pu observer l'importance de ces variations exceptionnelles du niveau h\drostatique grace aux marques laissées par les hautes et basses eaux sor los p.~rois de la caldeira ùe Lalolalo.

38 50 Ces valeurs sont nous allons le voir, tellement larges comparées aux besoins que ce degrés de précision est amplement suffisant. 5 CARACTEPJSTIQUBS CHBiIQUES ET PHYSIQUES DES S/JJX / Une analyse chi''dqae complète et plus de 20 dosages de chlore et dctcraination du degré hydro timé trique (dureté) ont été faits. Ces analyses révèlent 'ae les eaux de La nappe phréatique sont d'^ane douceur exceptionnelle et tr"s faiblerent minéralisées. En ce qui conceme la potabilité elles se classent parmà les eaux pota/:lcr: de première qualité (cf. planche 4). L'pn?,lyse totale do l'eau recoeillie à la station d'essais "Alele" aprèa 48 hcares de pom.page est la suivante j Cl! 304! Ca i Hg '!'!'? ^! Si02 1res, sec!! dh^ ; i Al Uj5 11 ; 4 ; 6,4 ; 1,7 '; tr. ; 17 ; 67,5 ; mg/i ';. 4 ; La température moyenne des eaux dans la nappe est 282 c ;/ Lr_ Ni'JPE SUSPEiraUE DU MtAFAL/i 1 GISalH?T (cf. planche <f) Cette nappe est située dans un ancien cratère ' d ' environ 200 m de diamètre

39 51 placé à 90 m d' altitude. L'eau gît dans les sols ferrali tique s du fond da cr^itère. Ces terrains ont une épaisseur. d 'environ 7 m et passent de façon progressive à dea terraàns argileux sousjacents. Ces terrains argileux sont la base impennéa.ble rai permet die mrintien d'une nappe à près d'une centaine de mètres audessus du ni/eav hydrostatique norr.ial de l'île. La nappe a une puissance qui varie de façon importanto suivant les saisons. Lors de notre mission cette pu.issance est passée en un mois de près de 7 m à 5 mè tres. 2 RESERVES reserves est En admettatit que le coefficient d'emmagasinemiont du terrain ferralitique (qui très comparable à la partie superficielle de celui d'alele) soit le même qa' cette station (0,07) on calcule que le volum.e des réserves est,gui"7ant qoeln i sanee de la nappe est de 5 m ou 7 m, de loooo ou n5. La base argileuse de la nappe n'est en fait qu'incomplètement imperm.éabie et, lorsque la nappe a une puissance de l'ordre do 5 m on observe une baisse joirnalière de 5 cm due aux pertes a travers les terrains argiletix. Cette perte est d'environ 100 m5/j' Bien qu'elle tende à dimiinuer au fur et à mesvu^e que la. haate'or d'eau diminue (décroissante exponentielle) on peat admettre que la décrois sance roste linéaire jusqu'à ce que la nappe ait atteint une épaisseur de 1 oa 2 mèfcres c'estàdire que ces réserves se soient réduites à 1000 ou 2000 e5. Un clcul sim.ple m.ontre qu'un tel stade peut être atteint en trois ou quatre mois. On voit donc que ces réserves ne peuvent se conserver durant une longue sécheresse. Fort heureusement il est rare à Uvea que l'on eiuregistre plus d'un mois sec dans l'arnée.

40 52 ressources Bans la cuvette que forme le vieux cratère du Kt Afala, l'eau provenant deo précipitations ne peut ie.s s'écliapfier par ruissellement. La tranche cy eau qai s'infiltre jusqu'à la nappe est donc égaie à la tranche d'e^u de précipitations moins la tranche évaporée : î = P E Nous avons vu que nous pouvions facilecient donc ce cas calculer le coef ficient d'alimentation par dosage da chlore dans l'eau de p.luie et dans l'eau de la r^'îppe. A = _Çl2_ A = = 0,47 Cln 10,5 La tr;:nche d'eau qui tombe en mojíenne durant les mois les m.oins plu\m.3ijx: d'environ 0,15 m/mois, on oeut calculer que'l'apport moj^en à 1^ nappe d'urnt / 4 N Ir piriode "sèche de l'année est (avec s sorface dc 1 ' implovium = 3,14.10 ni2) Im = 3,14.10'. 0,15.0,47 = 2200 m3/mois. Cet apport ne com.pense pas ou com.pense à peine la perte m.ensuelle lorsqoe la nrp^ie est normalement chargée. Par contre les iipports de saison humide at teignent facilement 4500 et miême 5000 m3/mois. La reconstitution des réserves s'effectue alors en quelques mois. L'apport moyen annuel est : la = 5,14.10^. 2,7. 0,47 = i:i3/an L'exploitation de la nappe d'afala n'est donc p,as tant un problème d'ap

41 35 ports qui sont assez considérables que de m.ainticn des réserges. Les ressources doivent être calculées de f;?çon qae La nappe poisse franchir lea 5 mois de l'an.'ee où le» apports ne sont eue d',; cuelqoes 2000 à 2500 n:3/m.ois. Diuant cette mêm.^ a.. rioae les cniffre dos "xrtes peut être plus aleve que cei'ûi :.ea oi: ":>aa".; calculcr n'o'il est pour ces 5 m.ois aa total d'environ 4000 :n5 en moyenne. La v.''.'ppe est 'one r.^reriée à des réserves nai sent d'enviroa G 6000 n3. L':~i"':ligai'icù de r.j ntenir anc réserve limite imnliqae de n' e~;,l citer qa'une ^a"tie snalerient de ces réserves qui sont conservée durant cotte période. En dmetta'nt ue l'on poisse les épuiser à moitié noos calculons =lors que les ressources durvnt la saison "sèche" sont d' environ 3000/5 =/600 it'.3/mcis qq 20 m5/joior/. Par contre o:..aaison hu.i,ide l'excédent des apports autorise one exploitation sur 1 base de i>0 a 100 m3/j. 5 AUTRES HAPPES Il est très possible q.ie drns d'rutres.anciens cratères coaip^^rables à culjl d'afala il existe des r^^.ppes s'uspendues semblables (Lululuo, Lulu Afakahega).

42 54 III. EXPLOITATION DES EAUX SOUTEREALIES Les ressources en eau d'uvea sont uniquement constit'oees par les eao;: sar» terrrines. Les lacs doivent être considérés canme faisant partie de ses r^ssoorces car ils sont en relation avec la nappe phréatique, a/ CûilPARAlSgN DES RE330UT.CES ET DES BESOINS 1 sstiilation des BESOLIS Selon le calcol offectoé par Fl, DESFARGES, las besoins no^urraient se ch.iffrer à en'idron m5/an. Ce chiffre est d'ailleurs très larger.ent calórale car il est basé sur ane population de 7000 habitants dont la consomm.ation journalière nr individo est La consommiatien, actuelle s'établit a^ux er^ârons de 1 litre/jour par h^abitant ce qui f,ait un total pour l'île d'environ 2200 m5/an 2 C0U;'"EP:TÜRE DES BESOETS Les ressources totales exploitables se chàffrent à 27 millions de m3/on.» Elles sont donc près de cent fois supérieirres a^ax besoins. La couverture des besoins, en admettant qu'ils vieiment à augmenter de façon considérable dons l'avenir ne pose aucun problème si l'on peut s'adresser aux eaux souterraines. Les ressoorces spécifiques s 'élevant à m5/an/km2 on peut calcaler que les ressotirces disponibles sur lieu même d' habitat sont de x 4 (sor face de la zone d'habitat) =1,4 million m5/an. «j «

43 'B; SXAIISÏ? DES DIFFERa^TS oysth^ies D'ALKEín^TATION A PARTIR DES R'iUX SOUTERRAINES 1 ADDUCTIO:: A?. JiTIR DES L'vCS Les lacs de cratère tels Lanutaa'ake, Lano, Alofivai, sont '.m.'.,isemblablement, comme il l'a été reentré poor le lac Lalolalo, en relation avec la nappe phrea^tique Tous sont ^;n effet situés dans des terrains peraiéables et ont leur nivcim è uiie altitude voisine de celle du niveau hydrostatique dans la r^<?ion qui les concerne. Le lac Hikila doitêtre aussi un cas semblable r.ais il est possible qa''an colma tage 'it pu se produire dans la molle dépression où il sc situe et qu'il en résalte dos relations moins nettes avec la nap'oc située dans les terrains envirornants. B'une façon générale donc, l'exploitation des ressoorces sooterr,aines par adduction des e^cox d'un ou plusieurs de ces lacs pc'urrait être effectuée. Les res soorces disponibles seraient celles do la na.ppe, Kis il a été montré (rapnort Desforaes 1965 ) q'ie cette solution serait très onéreuse. Elle se justifie d'autant m.oins que nous verrons nu'il est possible d'cxnloiter facilement et à m.oindre frais les ea\jx souterraiocs à l'aide de puits. 2 'CAPTAGES DES 5GURCF;S LITTORiiLES L'écoulement dons la mer des eaux de la nappe se m^anifeste clairement nr les lignes de sources qui apparaissent svr toutes les plages L m.arée basse. On observe aussi d'autres aources si tuées ^.u bas des etites falaises côtières, à la limite des terrasses littorales et hors d'atteinte des liantes mers. Toutes ces sources sont trop basses pour être captées et foumir de l'eau collectable gra'ritairement. Lë\3r amè^gobeait serait d'ailleurs dans Ha plupart dés cas délicar car l'exutoire des sources est le plu souvent reccovert par la mer à mrirée basse, même les sources si tuées en arrière des plages

44 ^ >s trop restent encore/près du rivage et ne pourraient être exploitéesipar pompage) sans pt'.. cautions contre la pollution jar la mer. 5 EXPLOITATION PaJ? FORAGES ET PUITS a Profondeur des forages et des puits / Les zones d'habitat sont sifcuées soit sur les terrasses côtières à de'ux ou 'jrois mètres d'a.ltitude, soit plus a l'intérieur, à des altitudes variant de 2 à 20 n. Les terrasses côtières sont en principe à éliminer pour l'im.plantation des ouvr^^ges de cantage à cause des r.ultiples dangers de pçllution chimique ou biologique résultpnt dc la lïtoximité de la mer ou de la densité de l'habitat. Les puits ou forages devraient donc être placés en les régions dont l'altitude varie de 2 à 20 ci et se situe en moyenne aux environs d'une diz.aine de mètres. Le toit de la nappe est au plus à environ deux mètres audessus du niveau de la mer et généralement moins d' ailleors dans les régions côtières oa sont si tuées les zones d'habitat, La profondeur des ouvrages seroient donc en gros éga.le à l'ai titude du lieo, com.ptetenu du fait to'il faudrait creuser les puits en\áron 5 mè tres sous le niveau hjdrosta tique afin de disposer d'one aarge suffisante de rabat tement de la nappe (marge de 1,5 m pour le rabattement ncrm.al lors du pompage + 1 m poor baisses accidentelles du niveau de la nappe +0,5 poor espace entre la crépine de la pom^pe et le fond du puits). On peut donc poser que les puits et forages placés dons les zones d'habitat àevr.aient avoir une profondeur 'moyenne voisine de 10 m et pouvant atteindre plus exceptionnellcment 20 ni. b Situp.tion géologique 82f des zones d'habitat sont situées sur des terrains ferr.ali tiques conten?nt

45 la nappe phréatique. En supposont que l'on implante un réseau dense d'ouvrages de cpptages, 82>r de ceu3:ci seront oitués en sols ferralitiques. En ce qui concerno "os autres ouvrages on peut détailleior rinsi leur répartition théorique : 9'fr su.r basaltes (Ma.latéoli, V.aimalau) 3P sur tufs (Gahi, Haatofo) 5/ sar cinérites (liaaiiusia). c Débits des forages et des puits, Les essais effectués sur la station Alele parmettcnt de chiffrer 3,4 l/s/m le débit spécifique (l) d'un puits de 1 m. de diímietre. Ce chiffre est applicable p.u cas des ouvrages sitoés en terrain ferralitique. Les variations du diamètre de l'ouvrage de captage ont des effets ^ peu L portnts sur le débit. L'accroissem.ent de débit n'est fcnction que du logarithme dt. rayon de l'ouvrage. On peut,d'e,.près lo.forr.ule dc Dupoit, établir La relation entro les rapports des débits de deux puits de diamètre différent : Q 1% / ^' Q' log r/ r R est le rayon d'influence du puits, r et r' deu?: rayons d.iffércnts de deux pits. R mesuré à Alele est égal à 80 m. On peut crlculer d'nprès.;.cette formule que le débit d'un puits de 1 n de diamètre ne serait en sol ferralitique que 1,5 fois celui d'un forage de 20 en. Le d hit spécifique d'un forage ser^it donc 2,6 l/s/m. On voit que les consider tioas relatives a_u débit ne doivent pas intervenir dans le choix du di.amètre de l'ou^n'age. On pourra admettre en gros que le débit spécifique d'un ouvrage quelconque puits ou forage, est de 3 l/s/m environ ou encore 10 m3/h/m. '' (l) le débit spécifique est le débit pour on rabattement de 1 m du niveau de I' dans le pjuits. Tant que le rabattenent r^te petit devant l' épais seur de la nappe et la hauteur de l'eau d^ns le puits (inférieur à la moitié de cette der nière valeur) on peut considérer que le débit du rabattement est proportionnel au

46 3 Dans les terrains autres que les sols f err'litiques il f'^ut s'attendre à des débits 'U moins lo fois plus foiblos. d Densité possible d'un réseaa do piits ou forages Les resoo\irces spécifiques qoc peat foaniir la nrppe ",1o.'''t tique /sent de iri3/an/kei2. En admettnt qu'on les exploite avec ^::s pait.s dobitnt en v.ic>yenne 10 m5/h soit m5/pji on poiurrai.t donc placer près de 4 puits au ÍGn2 soit un puits tous lus 5OÛ r.. Les débits demandés étont beaucoop plus faibles en gén.irai il est possible d'augm.enter encore cette densité (jusqu'à 10 poits/km2), e Choix entre forages et puits, technique d'exécution Le choix entre ces deux types d'ou'/rage doitêtre dicta par des ccnaidér ticns au prix de revient dc l'ouvrage, à la dim.ension du moyen de pomprige envisagé, à la dureté du terrajln et aux moyens d;. foiiçage dont on dispose. Rappelons que les considérât! ops relatives au débit sont seconr^nires le débit entre puits et forages étant peu différent à rabattement égal, Lo fait que plus de 80/j des cu\rrages peuvnt être inpl.':ntég dans les ter rains ferr.ali tiqae s nous f'it préconiser l'exécution dos for.gss à La tarière à T'dn qui sont généralement ré.alisablos avec d ' excell.nts rende^ients dans ce type de te terrain. Toutefois l'existence énisodiqoe de bcoles résidoelles de roche dure non altérées fait rwe la rréussite des forages à la tarière n'est nas constante, L'ex., péri ence de plus de 650 m de forage? à main effectués lors de notre étude nous porrjet néanmoins d'ass'orer que les chances de succès sont en général surérieures à 5^''^ Le rendement est d'environ 10 m^/jour poor un for, go avec lone équipe de

47 Planche 5 REî'iCïïTEE DE L'EAU SALEE DAITS uîffi. "LEITTILLE D'EAU DOUCE D'DIÎ PQÎ'IPAGE «ea douce

48 3S trois ou\riers V/allisisns (deo:: ma.noeuvres, un chef d'éqaipe). Ce rendement peut être considérés comi.e faible car on peut obtenir le double avec une oitre '.ain d ' oeuvre. Comiptetcnu des échecs le rendement moyen serait de 5 m./ jo^ur/ équipe. Ces forages ne nécessitent qu'un matériel peu coitoijx. L' Gxecityon d'un forage pour eau peut être menée dc la façon suivante : forage '\e recon.aissance avec u:::e tarière de petit diamètre (80 mm), (en cas d'inauccès dô à Iri rencontre d'une b.auls de roche dure, l'essai peut être répété en trois ou quatre endroits différents dist.nts d'une dizaine dc mètres], alésage co forage' r^connaissr.nce positif avec des torières de 175 mm puits le 250 mmi. Le tubage paut être corstitué pp.t un tube on fer galvanisé léger ou en étcr.iit, crépine sur 1,5 m. à la base et de diamètre de l'ordre de 150 mm intéricor j.go rua extéri.eur. L'.. space forage extérieur du tube doit être garni d'^on filtre de petits gr.'.viers. Les puits sont pl^us long à exécuter que l'.s forages et reviennent chers en Tiatériel et matériaux (ponpe, buses, c:"m.ent). On ne pourrait les adopter que soit en cas d'insuccès du forage, soit en terrin dur, (basaltes frais essentiellemient), soit dans le cas où l'on voudrait un ou\n:'age équipé d'une pompe dont le m.écanism.e ne pourrait passer dans un forage. Le i'onçage d'un puits ir.plique l'usage d'une por.pe d'épuisement afin de pouvoir travailler sous le niveaa hydrostatique. Les caractéristiques de la pompe devant faire raics à la général: té des cas seraient les sui vantes : hauteur de refoulem.ent 30 m débit à cette hautelu" m3/h f Avantage de l'exploitation par forages et puits L'exploitation des ea^ux souterraines mr forages et puits permet : de capter l'eau dans les liciox m.êmos de '"onsommation, et donc dèéconomiser le prix de conduites on^reuses, de choisir entre une distribution par petites conduites à partir d'un nombre réduit de puits équipés de moyens de por.pîge puiss.uit ou le ravitaillement direct de la population sur le point d'eau par

49 multiplication des puits ou forages. de fournir une e^n présentant toutes garanties car le :Lan de la qi alité drns la?.;es\xre où l'on resrxjcte Ils préc:utioris élém;.nt'.ires de roiectioados orórrages. Il n'est pas üoute\ix à priori que l'exploitation par rcr'r;,\s et puits per aettel solutions les plu: áccnomiqucs, ne serr'.itce qoo ar i' 'conord.e "uo l'on ' réaliser evt los conduites d'.j.n^ et '^ar la sinnlici t':' d^ cait'inos solutio:i (n.üts équipés de pon pes a main c/ PROTECTION DES EAUvv SOUTEÛiLJaES 1 CONSERVATION DES NAPPES Los rossources de la napne phr?atioue sont telles cor^parées iox besoins, cu'il ne ss posera ucun problèns coiicein'nt la cnscr^at: on df. celleci. L'ex ploitation S'ur la base dc m.3/sni ne déterminera. 'on abàs'ement à peine m.esurablc du niveau hydrostatique. Le problèm;e est par contre imnort^nt en ce qui concerne la n'ppe suepondue du Mt A.fala. Il a été ca.lculé que l'exploit'=tion ne devrnt pa.s excéder une '^olnatîine de m5/jour en période de semàsécheresse. Comptetenu das riorges étroites de sécurité il est recomm?ndé, a.o cas où une exploitation sur ces bases serait erataeprise,,de surveiller atteritigement le niveau de la nappe dar^ un puits d' observa tien destiné à cet usage et non équipé de mjoyen de pompage (piézom^ètre). 2 HIOTECTION ClITRE L'ENVAHISSSilENT P: 1 I'SíaT SALEE Les problèmes ne concernent qae la nappe phréatique(ou lentille d'eau do;ce), a Envahissement g'néraldes zcnes ce pomo" ge Il faut éviter un appla tissement "trop important de la lentille d'eau loues car il y aurait risque d'envahissement général des ones de por^pr.ge p,ar l'eavi salée.

50 41 Ceproblème ne se pose pt's car nous avons \'ü que 1 ' exploit, tien pout 'ttei'nre des débits largement supérieurs..'.ux besoins sans que cet.pplt.tisoe.ent nrera'.e une vrleiir alarr.pnte. b Envahissement d'iin seul ouvr.age ( cf. planche 5) j Le second problème concerne l' env ihissement toujours nossibls d'ua. souil ouvrage, trop exploité ou.al situé. Il convient on premâer lie; lo ces ou vrages dc tel façon que leur '.ist:nce à la. mer ou à la zone littorale l'eaa polluée pjir le sel, soit super' eure au Tùyon d'influence. Ce rayon <'tant d'environ 30 n on admettra une distance mdnim.um de 150 m entre l' ouvrage et le rivage. Pour los cu vrages devant ps'u débiter (pomjage vp.t pompe à main) et da^ le cas où il n'est pas possible de faire autremiont on poiarra tolérer une distance de 50 m. En second liou il faudra, quelque soit la si tuatien de l'ou\tragc, limiter le rabattement drns la zone du puits ou du forage de façon à ce que le nive'o de "la nanpe ne soit pas porté à cet endroit à une cote i:aérioure ou égale au niveau de la mer. Il y aurait alors à plus ' ou mioins long terme, rsaontée d'eau salée et env hissement de la zone de pompage par celleci (cf. planche 5) Sur la base d'inie ^Ititude vn rabattsaent moyenne de La nappe égale à deux m.ètres il est recommandé de ne pas d.'passer/de 1,5 m ce qui limite le débit dans les terrains ferralitiques à mj/ii ou m3/jour. Toutefois on peut accepter de trrînsgresser cette re.' le dans le cas où le pompage ne serait effectué que quelques heures par jour et cù le debit moyen extrait re\m.endrait à celui précisé cidessv^ ( m3/jour). Des débits atteignant.alors 50 m5/h (rabattement de 5 m en terrain ferralitivue) poanaicnt êfcre dans ces conditions, à la rigueur tolérés. 5 HIOTEC'TION CONTRE LES POLLUTIONS EIOLOGICjJES La bonne pgrméa.bilité de la plupart des terrains a pour revers ue des eaux polluées pbuvent s'y infiltrer. Fort heureusement elles sont en général filtrées après quelques dizaines de :.,\ètros do parcours dans ces terrains qui n'ont au'une po

51 42 rosité de petits interstices. des lierux possibles de pollution. Les maisons d'habitation et Lis tarodières doivent être cl;igriécs d'au moins 50 m et il est prudent dt coapter une cantaine/de m.ètres pour des centres actifs de nollution (latrines), D'une.Taçon générrle les puits et forages ievront être alacés en ar.ont (c' estèidire vers l'intérieur de l'île).rr rapport aux points possibles de pollution. Un périmàtrc de protection de".a'a être institué peur chaque i'u\rrage. douteux Les eauix des ouvr'^geç'' do'^'ropt êtr. p''ri claquement s'aimises à un contrôle. D/ Í.PPLICATION ;.UX DIFFERENTS SECTEURS A EQUIPER ( cf, annexe 2) 1 VILLAGES Itroi GENES L'alimentation des villages peut être effectuée p^r un réseau dense de for.'nges ou de puits. Les puits peuvent être équipés d'une pcm.pe à main robuste comme cela a déjà été fait sur quelques ouvrages. Comptetenu des facilités de forages ou dc fonçage il ost xrià semblable eue cette aclution sera beauccup moins onéreuse qu'une distribution ve.r conduites à partir de réservoirs alimentés "ar un nom^bre plus réduit de poits. Il faut s'attendre à des débits assez faibles des poits ou forages poirr les villages situés sur dos terrains autres auo les sols f errrlitiques (nalatéoli, Vaimalau, Gahi, Haatofo, Haafusia). Au cas où ces débits seraient insuffis.ants, ce qui est improbable comptetenu des besoins acboels, il sera toujouro possible d'alimcntr les villages situés les plus près de s^nes où les puits ont de fotts débits par der conduites.

52 43 2 CJ5?'TRE i^hunstratif DE MATA UTU Il est actuellement po.rti ollemcnt alimenté par uri a.iits situ': à proximité de la gsidarmierie. La position de celuici en contrehas des hbitations et è proximité d'un marécage n'ost pas heureuse. Il y aui'ait intérêt à creuser un autre ouvrage dans une zone moins su jette à d'éveatuellcs pollutions. Ceci anèner.ait à peu pr'^s fatalement à placer Ce puits en amont de la falaise ÎLataUtu. c'estàdire à une altitode de mjàtres ce qui sipposer.ait une profondeur de 1520 p.ètres si l'on vcait un ou\'rage ayant un fort débit. L'exploitation de ce nuits nécessiterait une pom~^e artiellanent ou totalement immergée, l'aspiration n'était plus possible à de telles profend err 5 FUTLT. CSITRE DU T'iONT..FjO^'j La rtappe suspendue à laquelle on peut s'adresser est très iia.itée en réser ves. Elle n'autorise en principe une exploitation que sur la base de quelques dizai nes de m5/jour. Par ailleurs, sa position dans une cuvette oblige à interdire les cultures et l'ha.bitation à l'intérieur de celleci si l'on veut garantir la potabi lité de l'eau. Drns le cas TTirticulier du Kont Afala situé très haut ^udessus de la nappe phréatique (90 m) pour que celleci puisse y êfcre exploitée on pourrait peutêtre s'"rrêter à la Golu"tion de Li collecte de l'eau de pluie à l'ide d'une ins tallation présentnt toutes garanties. L'eau de la^ nappe suspendue pourrrât être utilisée en appoint pour le lavage et le jardinage. 4 /JIRODRQvlE D'HIHIFO Les parties les plus basses du secteur à pourvoir en eau sont sifcuées entre 17 et 20 m aud.essus du niveau de La nappe phréatique. Le foroge à la tarière y a vew de chance de réussir à cause des nom.breux blocs de roches saines.exis tant dans les lat.jrites. Le fonçage d'un puits d'une \mngtaine de m"~tres de profondeur ne pose néanm.oins pas de problème dans ces terrains faciles è tr">v':iller et nr^'sentant une excellente tenue. L'installation électriquc de l'aérodrome ^.ourrait être pré\aie

53 44 poux supporter en plus une pompe électrique immergée qui conviendrait parfaitement pour l'exploitation de l'ouvrage. 5 EVECHE DE LANO, La situation de l' Evêché à près de 50 m audessus du niveau de la mer im pliquerait le fcnçage d'\m puits que sa profondeur rendrait particulièrement onéreux à réaliser. La solution consiste à chercher im site moins élevé qui malheureusement se si "tue assez loin. La longueur de conduite amenant l'eau de ce puits à l 'Evêché entraînerait une aggravation assez sensible du prix de l'installation.

54 45 C C N C L U ST O N Les ressources en ea'u de l'île Uvea peuvent être essentiellement tirées d'une lentille d'eau d.ouce qui est présente dans tous les terrains de l'île et djnt la profondeur n'excède pas 10 à 20 rîètres dans les 7ones habit.^es. Ces ressources soni cor^.idérables en reg.ard des besoins actuels et futurs et peu*/ent les satisfaire aisénept. Il existe ]X'.r ailleurs une petite nappe au Mt Afp^la mais les ressources que l'on pe'ut en espérer sont tr.r contre très limitées. L'exploitation des eaa.x souterraines devra être f^ite car forages cu paits La plupart des terrains étant très tendres les forages peuvent être effecfcués de ma nière peu onéreuse à l'aide de tarière à main. Le débit des ouvrages se situera au maximum à environ ms/jour. Pour ces débits r.aximum la densité des points d'eau peut ê"tre encore de 4 points 5.\\ Les dangers d'intrusion d'eau salée da^ns douce la lentille d'eau sont limités et peuvent être évltés.

55 46 BIBLIOGRAPHIE r^u:. Ideations AUBERT DE LA RUE E.íi : La constitution géologique des îles Wallis et Futuna Paris CR:\S T 200 p GICVANîTELLI J Essai climatologique sur les îles V.'allis Public. See ilétéo N.C. NE 4 î^iac DONALD G, A, 1945 Petrography of the '.'iallis Island Geol. Soc Jim. BulJ vol, 56 N g 9 P> STE.JiI'ÎS H. T Geologj' of the Wallis Island Geol. Soc,.'im. Bull vol, 56 N 9 P TERCINIER C. I960 Efcude des sols de 'Wallis, leurs propriétés et voca Publi. I,F,0. Nouméa Rap orts B;LTZEP. r Compterendu des possibilités h\'drogéologiques du lac Lanutavake CCPJÍET G PrograaG d'étude h3''drog,'';0logique aux îles Viallis Raoport E.R.G.i:. D 3F;iî.GE3 J, 1965 Problèm.e dc 1 ' eau à Viallis

56 47 LISTE DES AlîîIEXES ET DES fldiches llurs TEXTE ANNEXES 1. Equis se géol ogi que 2., Carte des sones favorables à l'exploitation des oaux souterrainos. Zones d'babitat 5. Interpréta fcl on des essais de débits. Etude de 1 ' Lnfluenc e des marées sur la nap pe FL:J'ICHES HORS TEXTE entro page et page 1. Variatr.ons mensuellas de la ploviosité à mata Utu. é 7 2. Schémia d 'une lentille de Ghj^berPIerzbtrrg Dia'gramraes de potabilité des ea'ux Coupe schématique montrfn.t le gisement de la nf\ppe du Ht Afala Rem^ontée de 1' eau salée lors d 'm pcm.page 40 ^ 'íl

57 NOTE SUS LES MODALITES D'EXPLOITATION BES E^iUX SOUTERRAINES DAliS LE SECTEUR DE L'AERODRCME D'HIHIFO I. GMERx\LITES L'aérodrome d'hihifo est situé sur des formations latéritiques dont l'épais seur doit atteindre une "trentaine de mètres. Ces formations recèlent xme nappe d'eau très douce et présentant une excellente perméabilité qui permet des débits élevés. Dans l'environnement des installations de l'aérodrome le toit de la nappe doitêtre situé à une profonde\ar de 17 à 20 m. Il n'a pas été toutefois possible de préciser cette profondeur au moyen de forages mais à l'extrémité est de la piste, si"tuéeà une altitude à peu près identique, un forage a trouvé l'eau à 19 m de profon deur. L'eau peut être captée par puits ou par forages. II. CARACTERISTIQUES DEB PUITS OU FORAGES La perméabilité du terrain permet de compter sur un débit spécifique élevé de l'ordre de 5 l/s (il m3/h) pour 1 m de rabattement), l'influence du diamèfcre de l' ouvrage est de peu d'importance et l'on peut considérer que peu enfcre un forage de diamètre 25 cm et un puits de diamèfcre 1 m. le débit différera assez La profondeur de l' ouvrage, si on le situe dans 1 ' environnement des instal lations de l'aérodrome, pourrait atteindre environ 25 m (20 m? pour atteindre la nap pe plus 5 m sous le niveau hydrosta tique) ; il y a tout intérêt à approfondir l'ouvrage le plus possible sous le niveau hjtdrostatique car cela entraînera une augmentation considérable du débit spécifique (débit pour 1 m de rabattement). III. SITUATION DIS RTITS OU FORAGES / fti a intérêt à placer les ouvrages dans les secteurs les plus bas. On sera ainsi situé plus près du toit de la nappe. IV. CHOIX ENTRE FORAGE ET PUITS METHODE D'EXECUTION a) Forage Le forage serait la solution la mieiix adaptée s'il existait sur place une /

58 2 grosse sondeuse capable d'exécuter des trous d'au mioins 20 cm de diamèfere. Il est néanmoins possible, dans les terrains tendres que sont les latérites, de forer des trous de.diamètre suffisant à l'aide de tarièruà main. Dans le sec teur de l'aérodrome d'hihifo. Ce système est toutefois assez aléatoire car il existe dans les latérites des boules décimétriques de roche saine, très dure. Nous avons vainement essayé, lations de l'aérodrome. Plus de 50 m n'ont atteint que 17 m. lors de nos travaux, d'atteindre la nappe au lieu même des instal de forages ont été réalisés et les plus profonds La solution du forage à la tarière m.érite néanmoins d' être encore essayée. Le Territoire des Iles Wallis et Futuna dispose ou disposera de ta rières à main de différents diamètres susceptibles d' êfcre utilisées pour ce travail. Il pourrait être payant de mettre une équipe de deux ou trois wallisiens durant une semaine ou quinze jours, à effectuer une série de forages de reconnaissance avec une tarière de petit diamètre (8 cm). En cas de succès (c'estàdire de trous descend,ant de plusieurs mètres 4 ou 5 m sous le niveau hydrostatique) il suffira alors d'aléser le forage avec xme tarière de 25 cm. Le trou pourrait être ensuite tube avec un tube métallique galvanisé "gaz" de 6" ou 7", crépine dans toute sa partie immergée. Le filtre serait constitué par des petits graviers, si possible ronds, de taille cen timétrique, très oroprcs et placés dans l'espace entre l'extérieur du fciobe et les pa rois du trou. La hauteui' du filtre devrait atteindre une dizaine de mètres c'estàdire dépasser de 4 ou 5 m le niveau de l'eau. b) Puits En cas d'insuccès des fofeges à main un puits peut êfcre facilement creusé dans ces formations latéritiques faciles à travailler. Un diamètre de 1 m est suf fisant. Il est inutile de chercher à faire des nuits de plus grand diamètre, on ne ferait qu'augmenter de façon très importante le cubage des matériaux à remonter à la svirface sans pour cela gagner de façon notable sur le débit. Comptetenu de la profondeiir du puits il sera nécessaire de soutenir les parois par busage à l'avancement ou bolsage sommaire provisoire. La solution du busage provisoire conduit a faire un puits carré. Elle est intéressante car on peut poser ensiiite facilem.ent des buses Cepetits diamètre (60 cm) et placer des graviers faisant filfcre enfcre les parois du puits et des buses inférieures, les buses immergées ayant été au préalable crépinées, / Quelque soit le mode d'exécution du busage il est important que l'eau puis se traverser facilement les buses immergées car l'alimentation doit se faire essen tiellement par les parois du puits et non par le fond. Le fonçage d'un puits dans de telles conditions, à une profondeur d'environ 5 m sous le niveau hjdrostatique, implique l'utilisafclon d'une pompe travaillant en refoulement et débitant environ 60 m5/h potir 50 m de hauteur de refoulement. Les pom pes électriques immergées pour chantiers sont.les mieux adaptées à ce travail.

59 5 V. TYPE DE PCKPE A INSTALLER Comptetenu de la profondeur de I'eau, le puits ou forage ne peut être équipé aveâ une pompe aspirante placée à la surface du sol. Une pompe élecfcrique im mergée serait par contre particulièrement bien adaptées au cas d'hihifo. L'installa tion électrique de l'aérodrome de^trait alors être prévue pour supporter les démarrages de celleci. Dans le cas où un forage serait réalisé, il existe des pompes, électriques immergées suffis.amment puissantes, dont le diamètre n'excède pas 144 mm et qui peuvent passer dans un fcube de 6" (diamètre intérieor). VI. LPîITE' DE PgîPAGE La nappe d'eau douce de Wallis flotte sur une nappe d'eau salée, Cn peot considérer à priori que pour l'aérodrome d'hihifo, la stirface de séparation de ces nappes doitêtre située entre la cote 80 et 100 m. Un pompage trop imporbant peut entraîner une rem.ontée catastro phi que de l'eau salée. Il importe pour cela de respec ter certaines règles : ne pas pomper avec un débit tel que le niveau de l'eau dons le nuits soit rabatfcu ç une cote voisine de la cote zéro (une marge de sécurité d' environ 1 m est à respecter). si il est nécessaire de rabattre sous cette cote (cas du fonçage du puits ou du besoin épisodique d'un très fort débit) il ne faut pomper que de façon espacée (24h) et durant un temps court (quelques heures). Eviter de renouveler fcrop souvent une telle série d'opéra"tiens. L' application de la première règle im.plique un nivellement précis (centim.éde l' altitude de l'eau douce dans le puits. Je signale à ce su jet que les alqui sont données pour la piste d'hihifo me paraissent trop basses de 2 ou 5 m, car il fa.udrait admettre, dans le cas eu sondage que nous avons fait à l'extrémité est de la piste, que le niveau de l'eau douce y est si "tuée sous la cote zéro. Une fois la cote du niveau de l'eau dans le puits connue avec précision, il sera possible de déterminer quelle peut être l'importance ou rabattemenc que l'on peut faire et par là le débit d'utilisation normale, t fe la pompe devant équiper l'ouvra^e. on pourra alors définir la puissancd Il est vraisemblable, d'après l'éfcude que nous avons effectué, que l'altifcude, du toit de la nappe doitêtre ^.environ +2 m. S'il en est ainsi on peut exploiter l' ouvra ge avec un débit de 10 m3/h (donnant environ 1 n de rabattement) sans qu'il en réstilte danger d'envahissement par l'eau salée. Le Chef de la Mission du BRGK en NouvelleCalédonie

60 B.R.G.M. "^ ^ AiroiEXE ; 5 au rapport sur l'hydrogéologie de NOUVELLECALEDONIE l. le Uvéa (îles Wallis) MISSION D'HYDROGEOLOGIE IKTERPEETATION ISS ESSAIS DE DEBITS ETUDE DE L'INFLUENCE DES MAREES SUE LA NAPPE I nitsepretation DES ESSAIS DE DEBITS A. STATION ALELE ESSAI DE DEBIT DU 8 au Staticn d'essais. Canditions géologiques : sol ferrali tique épais. Ifti puits d'essais de.0,5 m de rayon et 6,2 m de profondeur. Cote du niveau d'eau dans le puits 1,75 m (cote par rapport au niveau de la mer). Hauteur d'^'èau dans le puits 2,82 m. 4 piézomètres sur un aze perpendiculaire à la côte et située. :; dis tances suivantes du puits d'essai : piézomètie Zl. 5.5 m n tl II Z2 i 15,7 m Z3. 28,6 m Z4 '' 58,5 m Distance du puits au rivage : 150 m. Altitude 5,13 ni.

61 2 2. Caractéristiques de l'essai : (fig.l) Durée de pompage ; 48 heures Palier unique à débit 5,7.10.""^ m3/s, / Eabattaaent moyen dans le puits à la fin de l'essai : 1,72 m Les mesures du piézomètre Z^ sont ininterpretables. 3. Interpréfaation des graphiques. 1 / Formules en régime permanent. Le régime établi est supposé permanent (ou en équilibre), ra battement et débit stabilisés, ce qui n'est en fait qu'approché. a) Graphique, rabattements log distances à l'instant t = 48 h (fig. 2) Les points obtenus sont normal ement alignés conformément à la théorie. Le décalage entre le rabattement réel dans le puits et le rabattement déterminé par la droite Zl, Z2, Z4 est nonnal. Il est diî au régime "turbu lent de l'écoulement à proximité des parois du puits. Le calcul de la transmissivité par la formule j _ Q. (régime permanent) ou Q = le débit et c la pente de la droite me c surée dans un intervalle logarithmique, est le suivant : Q = 5,7.105m3/s c = 0,55 m T= ,55 T = 0,4.102 m2/s 2 / Foimules en régime transitoire. L'écoulement des eaux sur les ouvrages de captage n'atteint pas en fait un régime d'équilibre. Le cène de dépression autour du puits con tinue d'évcluer avec le temps. Les formules de non équilibre tiennent otmpte de ce fait et aussi de la compressibilité du terrain. Elles abou"tisaent à des résultats plus proches de la réalité,./.

62 5 bi Graphique rabattements log temps pour les piézomètres Z2 et Z4 (fig. 5' Les graphiques obtenus montrent qu'uii phénomène périodique (dû à l'influence de la marée) s'ajoute à l'accroissement du rabattement en fonc tion du temps. L'interprétation peut néanmoins être faite en ne considérant que les rabattements moyens au cours d'une période. On obtient ainsi des droites correspondant au cas théorique et grâce auxquelles on/ peut calculer la transmissivité et la porosité. Les formules sont les soivantes 0,185 Q S = 2,25 T tvî! c. o' ou T = transmlssixlté, Q = débit, c = pente de la droite, S = porosité, to = temps déterminé par l'intersection de la droite avec l'axe des abcisses (a, = 0) X = distance poits piézomiètre. piézomètre Z2 c = 0,155 m tg = 0,072 h Q = 5,7.lO~\5/s X = 15,7 m,^0085,5^^^ 0, m2/s 0,155 u 2 T ±* 0,8.10 m2/s S I 2,25.0, = ^ g, ^^2 246 ' ' S ** 0,02 ou 2'/ /' c = 0,125 m tg = 4 h. piézomètre Z4 X = 58,5 m (x2 = 5422 m2),3 0, ,125 0,8.10" e2/s

63 4 î T = 0, u2/s S = 7, : S = 0,07 ou 7^ : c. Graphiques log distances/carré des temps log rabattements (fig. 4) Ces graphiques permettent de calculer les valeurs de T et S de façon moins approchée. Ils ne donnent de bons résultats que pour des' points d'observation suffisamment éloignés du puits de pompage. Seul le piézomètre Z4 peut répondre à cette condition. Le tracé d'une courbe in terprétable oblige à faire abstraction des oscillations dues aux marées. La courbe obtenue est comparée à la courbe standard de Theiss (courbe log W (u) en fonction de Icg u (u = x 2 s). n supeiposant la courbe expérimentale à la co^orbe standard, on 4Tt peut déterminer les cocrdonnées ^, "s^/t, w(u) et u d'un point commun aux deux cour bes. Les valeurs de T et S peuvent être alors calculées avec: T Q W(u) 0,0797 r s et s ^ 4 ^T t,. ^ ' 2 2 ^^^ suivantes : Un point A commun aux deux courbes a les coordonnées A = 0,095 m W(u) =2,5 x2/t = 140 m2/h u = 0,048 Qui introduites dans (l) et (2) donnent : T ' = 1,19.10 " 2 ni2/s 0,095 tt * 1, m2/s a e = 5, ; s # 0,06 ^: *

64 5 d. Discussion. Les résultats obtenus à l'aide de différentes méthodes sont les suivante : régime permanent, graphique rabattements distances. T = 0,4.102 a2/b régime transitoire, graphiques rabattements temps. T = 0, m2/s (droites rabattements log/temps) T = 1, ni2/s (csmifbe de Theiss) S = 0,02 (droite rabattements log temps piézo. Z2) S = 0,07 (droite rabattements log temps piézo. Z4) S = 0,06 (courbe de Theies, piézo. Z4) Les différents chiffres de transmissivité sont concor dante Le chiffre est toutefois un peu faible pour le calcul effectué en conbiaérsnt le régime permanent. Les vsileurs calculées par les fottnules en régime transitoire, plus exactes,doivent êétïles.être retenues. On conser vera donc Ija valeur moyenne entre les valeurs obtenues par les calculs correspondant au, régime transitoire. ÍU.<«' K^*^' c*v Lù^.^, : T = m2/8 I î U cv_jlwv ^~i.»^ Â^^ ^ '*' "^1«s ciiirfres^u coefficient d'emmagasinement sont assez 'différents entre Z2 et.z4. Ceci traduit une hétérogéinité du terrain. Les chiffres correspondant au piézomètre le plus éloigné qui correspondent à une plus grande étendue de terrain doivent être les plus proches du coeffi cient moyen. Nous garderons donc : L^ a. «i't^v / ''^'^ 4, Ceurbes de remontée. (Fig. 5) i" iîvva.^' L'examen cpmparatif^es courbes de remontée dans les puits Alele Ktlopop» et Afala pennet de tirer des conclusions purement in tuitives sur les caractéristiques des différents terrains. On peut remarquer la similitude des courbes d'alele et Kolopopo, ce qui indique donc des carac téristiques voisines des terrains entre ces deux puits. Kolopopo est, comme Alele^ creusé dnns les sole ferralitiques qui couvrent les basaltes anciens.

65 D Le puits Afala, creusé lui aussi dans les sols ferralitiques a un com.portement assez différent. La réalimentation est irréglilière et la remontée est lente. Ceci peut êfcre àù. à une plus faible perméabilité des terrains, mais sans doute plus certainement à la faiblesse des réserves et à l'étendue "très limitée de la r.appe. II ETUDE DE L'H'ÍFLUEÍÍCE DES LiAREES SUR LA NAPPE j^. S';ATICN ALELE îlesures du 5 au 10,7,1964 La distance du point d'observation à la mer est x^ x = 150 m La période de la marée est ^= 45000s L'amplitude de la marée sur la côte était y^^ = 0,80 m L'amplitude de la marée dans la nappe à la distance x^ x est y = 0,05' m Le gradient hydraulique entre le puits et la mer est i => 0',0ll6 1. Calcul de la lonfrueitr d'unde des oscillations dans la nappe Elle peut être calculée à l'aide de la formule : ^^!Lk _:^ (Berk^loff) (1) In ^'l yg/y^ = 1^ In 16 = 2,775 V 6, _ y\ =rt.*^ = 557 m 2,775 ^ ±=fc 540 m 2. Amortissemiont de l'onde de m.arée (Fig. 6) Il soit la form.ule connue : 2TÎX, y = yo e"x" '2) «VpooenhttUt. qui écrite sous sa forme logarithmique devient : ig y = ig yg (2 I Ig e)x «/

66 7 La variation du logarithmique de y en fonction de distance peutêtre représentée par une droite. la Le remplacement de y, y" t par leurs valeurs mesurées ou C Ú.culées conduit à la relation suivante valable pour une aaplitu^e de marée de 0,8 m. : Ig y = 0,097 (0,8.102) x ' La droite représentative de Ig y permet de déterminer graphiquement les amplifcudes aux distances x du rivage pour une marée de 0,8 m. On remarquera que cette amplitude devient rapidement négligeable et diffiàilement mesurable (cf. fig. 6) 5, Limite de l'influence de la marée sur la salure dans la nanne. La relation suivante permet de la calculer : % (lnt\^ liîh ). î.lïl (3) ' 2 yi > ou X X. est la distance entre le point limite de salure et le point d'ob servation : tirer Xg On trouve dans notre cas s x.. = 102 m, d'où on peut x connaissantnt Xg xg x^ = ]" I50 m X o X = 150 m 102 m = 48 m La limite d'influence de la marée sur la salure est d' environ 50 m. 4. Valeur du rapport de transmissivité sur coeeficient d'emmagasinement. On peut le calculer avec la formule : T _ > 2 (4) T ^ ^ = 0,2 m2/.s ^ «I

67 5. Comçeraison de T/S calculé à l'aide des mesures de marées dans la> nanpe et de t/s calculé rvar le moyen des essais de débits (T/S)m =0,2 m2/s (t/s)d = ~î = 0,065 0,15 m2/s Les valeurs obtenues diffèrent assez peu B, FJITS TÜFUONE fiesures du 25/6/64 / 1. Long'oeur d ' onde dans la nappe et rapport T S La distance du puits d'observation à la mer est x^, x = 23 m L'amplitude de la marée en mer est y^z= 0,70 m L'amplitude des oscilla tiens dans la nappe est au point d' obser.'ation y = 0,18 m La période de la marée est ^ = s La longueur d'onde calculée à l'aide de la formule de Berlcaloff (l) efjt : > = 106 m Le rapport T/S calculé à l'aide de la fonnule (4) est : T/s it*= 0,02 Ces valeurs sont notat>lement différentes de celles calcu lées pour la station Alele, L'emortissanent des oscillations est ba.a'ucoup plus rapide à Tufuone. Le rapport t/s est dix fois plus petit qu'à Alele. Ceci peutêtre àû soit à une transmissivité plus faible, soit à une porosité plus grande. Les excellente débits obtenus à Tufuone paraissent indiqp.er que c'est la porosité qui joue le rôle prépondérant dans l'évolution du rapport T/S. 2. Limite d'influence de la marée sur la sa: ure dans la napne Le gradient hydraulique entre lo puits et la mer est i = 0,025 est La limite d'influence calculée à l'aide de la formule (5) X X = 12 m Xg X = = 11 m La limite d'influence est à environ ime dizaine de mètres.

68 _ o _ Ce résultat paraît infirmé par les faits c?r on a dan.s le paits Tufuone une teneur an Cl de 145 mg/l, c'estàdire dix fois supérieure à la normale. Mais à une distance aussi faible de la ner (23 m) les phénomènes de diffusion du sel restent prépondérants et peuvent à eux seols expliqoer la te neur anormale en sel de l'eau de Tufuone. / N.B. Les formroles employées admettent les hypothèses simplificatives suivntos ; 15/ L'écoulement de l'eau se fait suivant la loi de Darcj^, les débits sont proportionnels aux pertes, de charges dynamiques. 22/ _ Le chem.inement de l'aau vers la mer se fait essentiellement le lorgd'une strate con'":uctrice, détentrice de tème en totalité. la transmissivité h^'d.raulioue du sys 5/ L'épaisseur de la strate et le volume d'eau recelé sont négligeables par rapports à ceux de l'aquifère. 4/ La couche aquifère avec la^ strate d'enu conductrice sont définissables par la transmissivité T et le coefficient d ' emm.aasinen.ent S. 52/ Les oscilla tiens d^irent 3uffinam: ent longtemps pour provoquer l'égalisa tion de la salore dans l'aquifère sur la même verticale. 6s/ L'alim.entation de la. couche aquifère se fa 1 par l'amont. Los formules ont été tirées du m.émoire do E. Berkaloff : des marées stir la salure d'eau souterraine (1963) ^. BRGK, Influence

69 r«fti::i>.e bebiti slíaüs station rlele yùrt'dtioki idri.niue^ijx:píelofíietrjc ucí et du <iti!>it~ pi's di) fomjpagt iaa)^é.mlrji "jflïjo^fli:;..._!_;;_..

70 J>roir& traloatítenitnts lo^ diítauces WACLlJ. mîtlon «LELE \'%^ es/ai dt eiébi'l d<j ^ au 10 T i9c<f \ I ; ; i,l 11 i;ti:ii,, I_ ' ' I ' t i m. il ir iilítii OTjffi^Ecnp ÎuE Tftïï^ 4r'ri an»»it4(imifmnniii«n«muwiiuinhnwi«wm«nk«aw«."iml^émt.itn íí«t'.r.»^fr«rt'»i».**»^) TT*'^ I^VAJ

71 *.^;^ o.a

72

73 &iicih. V1i^^l«'«IWO<3oCèei.oc,iC. rv"< CMÍ pe«.)1f, cours. & s J5 " AEHOr^TLE. Va i PPiTi ÑISLS,' KOLOPOPO r ti"^ fíffíuñ

74 ilf iiiiiiiiiijiiiitiimiiiiiniiiin iiihiii IIIMIII iiiii:*it iiitimiiiiiii lllllllli llllllllllllll intiii iiiiiiiiikimiiiiiiiii' lllllll lllllllli liiiimiiniii lllllll lllllllli llllllllimlli lllllll III il II lllllllllli' iiiiiiii III II II iiiiiiiiiiii iiiiiiii m II II iiiiiiiuiii ifiiiii m mil iiiiiiiiih iiiiiiiiiiiii m I iiiinimiiii iiiiihliini II iniiiiiiiiiiiii ittim llll il ihiiiiniiini iiiihiiiiii II i iiiiitii'nii lllllll lllllll I uiiniiiiiii iitiiii lililí lllllll mil lllllll IMli IMIIMI lili... iiiiiiii iiiiiiiiiiniiiimiiiii! niiiiii iiiiiiiiiiiiuniii "U iiiiiiit iiiiiiiinhliimiliiii lllllll iiniiimintiiniiitii lllllll!!' lllllll i lihuiiiiiiniiiiim' lllllll I 1 1 iiiiiiiiiiiiiiiiii IIMIM H II Itlllllllllrilllll IIM1 nu IIIMIIIIIII:,»...i«ii iiiiiiniiiiiiiiii iilmiîtiii Hiii iiiiiiiihir iiiiiniiiii ihiiiiiiimmiiii' iiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiir lllllllli I iiiiiiiiiiiiniini lllllllli I iihiiiii II iinn niiiiiii II iiiimmiintfiiii' lllllllli I ijiilllllllllllillli IIIIIIIM I lllillllllllillliii: iiitiiiii II i iiiiiitiiiiiiiiii iiiiiiiiiii niliiiiiiiiiiiiiiiiii mnm iiliinimlniiiiiiiiiii < Himu iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ruiiiiiliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii lllllll illlllllllllllimilllin lllllll iiiiiiiiiiiiiiiiihiniii imlii iiiiiiiihhiiiuitiiiiif. illlllllllllllluiiiimi liltlllllllllllllllltllllllllllllll! iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuliiiniiiiiu iiiimnii iiiiiliiitiiiiiiiiiiiiii Miiimiiiiiii liiiiiiiiiimi IIIIIUHlf iiiiiiiiiiiiinin iiiiiiiiiminiiiiiiiiiii mil II iiiitiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiii II miiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiii llll II IjllillllllMIIIII! IIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIl II liiiiiiiiiiitiiiii I iiiiiiiiiiitiii lllllll lin ii llllllllllllll III i IIIIIIIIIItlIlMIIIIIII II II III I llll III I llll mill III mini II III III I nil in I nil iiiiintn iiiiiii mil II II III tiiititii I llll iiiiiiiiiimiiiiii mil II iiiiii iiiiiiiiii I nil iiiiniiiiiiiiiiii imi il lllllll IIIIIIIIII i nil iiiiiiiiiiiiiiiiii Knaiaiiii il mill miiiiimh i iiii iiiiiiimiii iiih mil 11 mill niiiiiiiii i iiii iiiiiiiiiiii inn nil ii IMIIIIIIIMtllll I Mil lltllmiiiiiiiiiii lliiyillllllll ill lllllllllllll IIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIl iiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiimiii!! iiiiiiininiiiii iiimiiiiiitiiiiiiiiii miiiiiii!!! IIIIIIIIIIIIIIIII nimiimiiiiiiiiiihi iiiiiiiiiiiii IIIIIIIIIIIIIIIII iiimiiiiiiiniiiiiti! imii iiiiii liimiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiimiii Ill llllllillllllllllllüllllllllll llllllllllllllllllllll iiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiii tmiiiiniiiiiiiiiiiiimiii'iiii '<ÍIIIIÍHIIIIIIIIIIIIIIII! nhiiiiiiiiiiiiiiii! II iiiiiiiiiiiiiiini m iiiiiiiiiiiiiiini IIIIMIItU ihimiiti I im liiiiiiiiiiimii II iiiiihiimiiiiiiiii ijiimiriij im riiiiiinihiiii ii imiiiüiiiiiiiin I imitiiiiiiiiiiiiiii II iiiiiiimiiiiiiiiii I mniiiiiiii I II iiiiiiiiiiiiihiiii llllilmi IIIIIIIIIIIIIIIIIIMI II Ulllllllllllllllll iiiiiiiiiiimiiiiiiii II iiiiiiiiiiiiiiiiim ;v iiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiniiiii II IIIIIIIIIIIII iiiiiiiiiiiii ittiiiiii II iiiiiimiiiiiiiiiin iiiiiiiiiinilitiiiiiii ii iiiiiiiiiiiiiiiiiin iimiitimiiiiiiihiii ii iiiiiiiiiiiiiiimm' iiimiiiiiiiiii ii ii imiiiiiiiiiiiiiiim iiiiiiiiiiiiiiiiiii ^imniiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiii! imiiimiitiiiiimi imiiiiii iiiiiiiiiiiiiimiiiiiii IIIIIIIIIIIIIIIIIIII lllllllli lllllllli IIIIIIIIIIIIIIIIIII mimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii It iiimiiiiimiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiniiihi I if iiiiiiitiiiimiiiiiiniiiiimiiiiiiiiiiiiiiii 11 iiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiimiiniiiiniiiiii! iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiii;i iimiiiiitimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiliiii llllillllllllllill llllllllllllllllllllllllllll 'llll mil iiiimiiiiiiliiiniiiiiiiiii IIIIIIIIIIII nil inn imiiiiiitiiiiiiiinnmiii iiii n iininiiiiiiiihiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiniiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiimiiiiiiiiiiiii nmiiiiiiiniiiiiiiiiinimiiiimiimiiiiiii nmiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiimiiiiiii IIIIIII IIIIII iiililllllililiiliiiinii IIIIIII iimiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. IIIIIII Miiiiiiiiiiiiiiniiiniiiiiiii IIIIIII niiiiiiitiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ^«iiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimi ' unaaimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiii iiiniiii:iiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiim ii:iiiiiiiiiiiiiiniiiiiiii IIIIIIIIIIII iini:miiiiiiinitiiiiiin iiiiiiiiitii iiniininiiiimiiuiitiiiiiiiiiilniiiiiiiiiiiiiiii iiiniii;<iiiuiitiiiiiiiii inimiiiii iiiiiiiinüuiiiniiniiiiiniiiiiiiiiiiiiiii iiini III iiiiitiiti.!iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiti imiiiiiiiiiiiiih'iiininiiiiiiiiiiiiiiin imtiiiiiiiiiiitiiiiiiuniiiiiiiiinimiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiüiiiiiiiiiiiii Il iiiniiiiiiiiiiiiiiii iiíiiüiiiiiiimiiiiiiii inmiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiüiiiiiiiiiiiiti iniiiiiiiiiiiiiiiiii {miiiiiiiiiímiinhiii iniiiiitimiiiiiiiii iiiiimi itii i:iiiii i iiiitiiiiii iiniiiiiitiiiliiiti:<li iini niiiiiiiiiiiiiiiiiiiininnniiiiiiiiiiiiiiii a 0,001 e,ol di/r*^y^^) *

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y 15 Octobre 1954 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES GEOPHYSIQUES

Plus en détail

METEOROLOGIE CAEA 1990

METEOROLOGIE CAEA 1990 METEOROLOGIE CAEA 1990 1) Les météorologistes mesurent et prévoient le vent en attitude à des niveaux exprimés en pressions atmosphériques. Entre le niveau de la mer et 6000 m d'altitude, quels sont les

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES 1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE Codes entités aquifères Code entité V1 Code entité V2 concernées (V1) ou (V2) ou secteurs hydro à croiser : 532a 532b Type de masse d'eau souterraine : Imperméable

Plus en détail

SELLE Masse d'eau AR51

SELLE Masse d'eau AR51 SELLE Masse d'eau AR51 Présentation Générale : Superficie : 720 m² exutoire : Somme canalisée à Amiens longueur des cours d'eaux principaux : 63,27 km Population du bassin Versant 2006 : 28 211 hab Évolution

Plus en détail

d'une EXTRACTION AVEC RABATTEMENT DE NAPPE

d'une EXTRACTION AVEC RABATTEMENT DE NAPPE ENTREPRISE CHAPELLE S.A. ROUTE DE RIOTTER - LIMAS 69400 - VILLEFRANCHE SUR SAONE /DOCUMENT NON PUBLIC/ PROJET D'IfPLAmTION D'UE GRAVIERE A CRECHES SUR SAOE (71) EXA^EN DE L INCIDENCE SUR DES OUVRAGES DE

Plus en détail

B- Météorologie. En présence de cumulus alignés en bande parallèles vous prévoyez un vent: R : de même direction que les alignements

B- Météorologie. En présence de cumulus alignés en bande parallèles vous prévoyez un vent: R : de même direction que les alignements B- Météorologie Nuages Brouillard Les brouillards côtiers sont du type: R : brouillard d'advection Il y a brouillard dès que la visibilité est inférieure à: R : 1 km Les facteurs favorisant l'apparition

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

L'important C'est la rose

L'important C'est la rose L'important 'est la rose Gilbert ecaud rr: M. de Leon opista: Felix Vela 200 Xiulit c / m F m m 7 9. /. m...... J 1 F m.... m7 ro - se. rois - ro - se. rois - ro - se. rois - ro - se. rois - oi qui oi

Plus en détail

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe? Sommaire Séquence 4 Tu as constaté que les séismes et les éruptions volcaniques se déroulaient toujours aux mêmes endroits. Tu vas maintenant chercher à expliquer ce phénomène. Problématique : Comment

Plus en détail

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS?

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? Par Philippe et Marie-Noëlle LENOIR Un couple du Volontaires du Progrès qui travaille à GALIM Département des Bamboutos, Province de l Ouest, nous adresse cette fiche

Plus en détail

INSTRUMENTATIONS OCÉANOGRAPHIQUES MÉTÉOROLOGIQUES ET HYDROLOGIQUES DÉVELOPPÉES PAR LA SOCIÉTÉ SAFARE-CROUZET

INSTRUMENTATIONS OCÉANOGRAPHIQUES MÉTÉOROLOGIQUES ET HYDROLOGIQUES DÉVELOPPÉES PAR LA SOCIÉTÉ SAFARE-CROUZET DOCUMENT 4.7. INSTRUMENTATIONS OCÉANOGRAPHIQUES MÉTÉOROLOGIQUES ET HYDROLOGIQUES DÉVELOPPÉES PAR LA SOCIÉTÉ SAFARE-CROUZET Jean-Jacques PESANDO Ingénieur Chef des Projets Océanographiques Société SAFARE-CROUZET

Plus en détail

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM METEOROLOGIE Aéroclub Besançon La Vèze F-SO au FL65 over LFQM Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1 L air L atmosphère terrestre L humidité La stabilité, l instabilité La convection/l advection Les masses d air

Plus en détail

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol.

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol. LES ESCALIERS I. DÉF I NIT I O N Un escalier est un ouvrage constitué d'une suite de marches et de paliers permettant de passer à pied d'un niveau à un autre. Ses caractéristiques dimensionnelles sont

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

Les mesures à l'inclinomètre

Les mesures à l'inclinomètre NOTES TECHNIQUES Les mesures à l'inclinomètre Gérard BIGOT Secrétaire de la commission de Normalisation sols : reconnaissance et essais (CNSRE) Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de l'est parisien

Plus en détail

MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES. Boite Postale 6009-45018 ORLÉANS CEDEX - Tél. (38) 63.80.01

MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES. Boite Postale 6009-45018 ORLÉANS CEDEX - Tél. (38) 63.80.01 MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE CEOLOCIQUE NATIONAL Boite Postale 6009-45018 ORLÉANS CEDEX - Tél. (38) 63.80.01 A.S.A. DES PRODUCTEURS DE SEMENCES DE MAIS

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

Mesurer les altitudes avec une carte

Mesurer les altitudes avec une carte www.ign.fr > Espace éducatif > Les fiches thématiques > Lecture de la carte Mesurer les altitudes avec une carte Les cartes topographiques ne sont pas uniquement une représentation plane de la surface

Plus en détail

Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu.

Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu. Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu. Auteur : Dr. Wulfran FORTIN Professeur Agrégé de Sciences Physiques TZR -

Plus en détail

Centre d'etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses Direction des Piles Atomiques Département des Etudes de Piles

Centre d'etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses Direction des Piles Atomiques Département des Etudes de Piles CEA-N-1195 Note CEA-N-1195 Centre d'etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses Direction des Piles Atomiques Département des Etudes de Piles Service d'etudes de Protections de Piles PROPAGATION DES NEUTRONS

Plus en détail

Détermination des enjeux exposés

Détermination des enjeux exposés RAPPORTS CETE de LYON Centre d'études Techniques de LYON Département Laboratoire de Clermont-Ferrand Affaire 19526 Détermination des enjeux exposés au risque inondation de l'oeil à Cosne d'allier novembre

Plus en détail

2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE

2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» 2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE SP2-F et SP4-F 295/310 SP2-F et SP4-F 295/310 MODELE H DH SP2/4-F 295 295 163 SP2/4-F 310* 310 163 *Standard Garage avec porte frontale devant parking mécanique

Plus en détail

III RESULTATS LE LONG DU TRACE PREFERENTIEL DE LA LIGNE 2

III RESULTATS LE LONG DU TRACE PREFERENTIEL DE LA LIGNE 2 FUTURE LIGNE 2 DE TRAMWAY DE L'AGGLOMERATION DE MONTPELLIER Etat initial des principaux traceurs de la pollution liée au trafic routier Résumé Rédacteur : AFM Date : 29/1/3 pages I CONTEXTE Etude réalisée

Plus en détail

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Philippe de DONATO Université de Lorraine/CNRS Co-auteurs: C. PRINET, B. GARCIA, H. LUCAS, Z. POKRYSZKA, S. LAFORTUNE, P. FLAMANT, F. GIBERT, D. EDOUART,

Plus en détail

SECURITE - Quelques règles - Ce document est vivant, chacun peut proposer des améliorations en accord avec le Road Marshal. Doc001-3A Page 1/16

SECURITE - Quelques règles - Ce document est vivant, chacun peut proposer des améliorations en accord avec le Road Marshal. Doc001-3A Page 1/16 SECURITE - Quelques règles - Ce document est vivant, chacun peut proposer des améliorations en accord avec le Road Marshal. Doc001-3A Page 1/16 La rubrique des Safety Officers Les signes à connaître Le

Plus en détail

Étude de la carte de Vézelise. Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique

Étude de la carte de Vézelise. Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique Étude de la carte de Vézelise Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique Double objectif de la séance Étude d un paysage lorrain de côte Apprentissage de la lecture du relief sur une

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe «Société Électrique de l Our» Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe Pour un meilleur équilibre entre production d électricité et pointes de consommation Afin d'augmenter

Plus en détail

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007 Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) SENTINELLE Réf. : ANR-07-PCO2-007 Ph. de DONATO (INPL-CNRS) (Coordonnateur) PARTENAIRES Durée : 3 ans + 7 mois

Plus en détail

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE VITICULTURE 212 V 12 / PACA 2 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse 1- Identification de l action a. Responsables techniques et partenaires :

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... LES MESURES

SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... LES MESURES SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... LES MESURES MES 1 Les mesures de longueurs MES 2 Lecture de l heure MES 3 Les mesures de masse MES 4 Comparer des longueurs, périmètres.

Plus en détail

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut Rosemont- La Petite-Patrie Îlots de chaleur urbains Tout savoir! ce qu il faut Qu est-ce qu un îlot de chaleur? Un îlot de chaleur désigne une élévation localisée des températures, particulièrement des

Plus en détail

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS a RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS Synthèse de l'inventaire des accidents pour le secteur d'activité de la société MARIE DIDIER AUTOMOBILES Il ressort de l inventaire des accidents technologiques

Plus en détail

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-F et P4-F 185 (Modèle standard) P2-F et P4-F 170 MODELE P2/4-F 170 P2/4-F 185 (Standard) P2/4-F 195 P2-F et P4-F 195 H 325 340 350 DH 156 171 181

Plus en détail

SYSTEMES LINEAIRES DU PREMIER ORDRE

SYSTEMES LINEAIRES DU PREMIER ORDRE SYSTEMES LINEIRES DU PREMIER ORDRE 1. DEFINITION e(t) SYSTEME s(t) Un système est dit linéaire invariant du premier ordre si la réponse s(t) est liée à l excitation e(t) par une équation différentielle

Plus en détail

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE I - PRINCIPE La chromatographie est une méthode physique de séparation de mélanges en leurs constituants; elle est basée sur les différences d affinité des substances à

Plus en détail

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-f & P4-f - 185/180 - Standard P2-f & P4-f - 170/165 - Compact P2-f & P4-f - 200/195 - Confort MODELE H DH P2f-4f - 185/180 - Standard 340 171 P2f-4f - 170/165 - Compact

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie : Géologie externe, évolution des paysages (16 heures) Notions. contenus Compétences Exemples d activités L procure à l Homme des ressources. [Thèmes : Environnement,

Plus en détail

BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie

BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie La gestion responsable des eaux pluviales : UNE SOLUTION ACTUELLE POUR UN AVENIR DURABLE L eau est une ressource essentielle à toute forme de vie sur Terre.

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

UNITÉS ET MESURES UNITÉS DE MESURE DES LONGUEURS. Dossier n 1 Juin 2005

UNITÉS ET MESURES UNITÉS DE MESURE DES LONGUEURS. Dossier n 1 Juin 2005 UNITÉS ET MESURES UNITÉS DE MESURE DES LONGUEURS Dossier n 1 Juin 2005 Tous droits réservés au réseau AGRIMÉDIA Conçu et réalisé par : Marie-Christine LIEFOOGHE Bruno VANBAELINGHEM Annie VANDERSTRAELE

Plus en détail

Compte bancaire ou assurance vie?

Compte bancaire ou assurance vie? 92 LE GUIDE FINANCIER DU PROPRIÉTAIRE Compte bancaire ou assurance vie? La décision de prendre un compte bancaire ou une assurance vie mixte dépendra du profil du client et de ses besoins en couverture

Plus en détail

Relais d'arrêt d'urgence, protecteurs mobiles

Relais d'arrêt d'urgence, protecteurs mobiles PNOZ Relais jusqu'en d'arrêt 11 catégorie d'urgence, 4, EN 954-1 protecteurs mobiles Bloc logique de sécurité pour la surveillance de poussoirs d'arrêt d'urgence et de protecteurs mobiles Homologations

Plus en détail

La santé de votre entreprise mérite notre protection.

La santé de votre entreprise mérite notre protection. mutuelle mclr La santé de votre entreprise mérite notre protection. www.mclr.fr Qui sommes-nous? En tant que mutuelle régionale, nous partageons avec vous un certain nombre de valeurs liées à la taille

Plus en détail

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 29 Février 212 Les prélèvements d eau en France en 29 et leurs évolutions depuis dix ans OBSERVATION ET STATISTIQUES ENVIRONNEMENT En 29, 33,4 milliards

Plus en détail

Formation appliquée aux missions d'expertises sinistres PLAN DE FORMATION

Formation appliquée aux missions d'expertises sinistres PLAN DE FORMATION mail: d2geo@yahoo.fr Page 1/6 PLAN DE FORMATION Formation réalisée en deux partie distinctes Durée totale de la formation 2 jours Présentation Cette première partie est enseignée en trois modules: a) Notions

Plus en détail

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

BRGM. Commune de VILLE-sur-ILLON (Vosges) Avril 1993 R 37123 NAC 4S 93. Lieu-dit "Varachamp" M. ALLEMMOZ J. CHEVALIER B. POLLET. Document non public

BRGM. Commune de VILLE-sur-ILLON (Vosges) Avril 1993 R 37123 NAC 4S 93. Lieu-dit Varachamp M. ALLEMMOZ J. CHEVALIER B. POLLET. Document non public BRGM Commune de VILLE-sur-ILLON (Vosges) Etude d'aptitude des sols pour la réalisation d'un lagunage Lieu-dit "Varachamp" M. ALLEMMOZ J. CHEVALIER B. POLLET Avril 1993 R 37123 NAC 4S 93 Document non public

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

REGLEMENT SECURITE INCENDIE ERP. DISPOSITIONS ARCHITECTURALES LES DEGAGEMENTS : couloirs,escaliers,sorties,portes

REGLEMENT SECURITE INCENDIE ERP. DISPOSITIONS ARCHITECTURALES LES DEGAGEMENTS : couloirs,escaliers,sorties,portes REGLEMENT SECURITE INCENDIE ERP DISPOSITIONS ARCHITECTURALES LES DEGAGEMENTS : couloirs,escaliers,sorties,portes REG 4-21 Vous trouverez l'ensemble des textes et réglementation ici : http://www.sitesecurite.com/portail/

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».

Plus en détail

Délégation du Service Public de l Eau Potable

Délégation du Service Public de l Eau Potable DEPARTEMENT DU RHONE Délégation du Service Public de l Eau Potable Dossier de Consultation des Entreprises Pièce n 2 Mémoire Explicatif 1 PRESENTATION DU SERVICE 1.1 Les ressources 1.1.1 Origine de l eau

Plus en détail

Equipement d un forage d eau potable

Equipement d un forage d eau potable Equipement d un d eau potable Mise en situation La Société des Sources de Soultzmatt est une Société d Economie Mixte (SEM) dont l activité est l extraction et l embouteillage d eau de source en vue de

Plus en détail

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE , ATTACHES ET RACCORDS DE PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS 1.1 EMPLACEMENT DES 1.1.1 Les conduits posés devraient être indiqués sur les plans. Ils devraient être installés perpendiculairement aux lignes du bâtiment.

Plus en détail

Relais d'arrêt d'urgence, protecteurs mobiles

Relais d'arrêt d'urgence, protecteurs mobiles Gertebild ][Bildunterschrift Bloc logique de sécurité pour la surveillance de boutons-poussoirs de arrêt d'urgence et de protecteurs mobiles Homologations Caractéristiques des appareils Gertemerkmale Sorties

Plus en détail

REMARQUES SUR LE PETIT FRAGMENT DE TABLETTE CHYPRO MINOENNE TROUVÉ A ENKOMI EN 1952. par EMILIA MAS SON

REMARQUES SUR LE PETIT FRAGMENT DE TABLETTE CHYPRO MINOENNE TROUVÉ A ENKOMI EN 1952. par EMILIA MAS SON REMARQUES SUR LE PETIT FRAGMENT DE TABLETTE CHYPRO MINOENNE TROUVÉ A ENKOMI EN 952 par EMILIA MAS SON. C'est pendant sa campagne de 952 à Enkomi que M. Porphyrios Dikaios a trouvé un petit fragment de

Plus en détail

TP Service HTTP Serveur Apache Linux Debian

TP Service HTTP Serveur Apache Linux Debian Compte rendu de Raphaël Boublil TP Service HTTP Serveur Apache Linux Debian Tout au long du tp, nous redémarrons le service apache constamment pour que les fi de configuration se remettent à jour - /etc/init.d/apache2

Plus en détail

Physique: 1 er Bachelier en Medecine. 1er juin 2012. Duree de l'examen: 3 h. Partie 1: /56. Partie 2 : /20. Nom: N ō carte d étudiant:

Physique: 1 er Bachelier en Medecine. 1er juin 2012. Duree de l'examen: 3 h. Partie 1: /56. Partie 2 : /20. Nom: N ō carte d étudiant: Nom: Prénom: A N ō carte d étudiant: Physique: 1 er Bachelier en Medecine 1er juin 2012. Duree de l'examen: 3 h Avant de commencer a repondre aux questions, identiez-vous en haut de cette 1ere page, et

Plus en détail

TP Détection d intrusion Sommaire

TP Détection d intrusion Sommaire TP Détection d intrusion Sommaire Détection d intrusion : fiche professeur... 2 Capteur à infra-rouge et chaîne de mesure... 4 Correction... 14 1 Détection d intrusion : fiche professeur L'activité proposée

Plus en détail

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques VIII. 1 Ce chapitre porte sur les courants et les différences de potentiel dans les circuits. VIII.1 : Les résistances en série et en parallèle On

Plus en détail

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance Chapitre 5 Circuits RL et RC Ce chapitre présente les deux autres éléments linéaires des circuits électriques : l inductance et la capacitance. On verra le comportement de ces deux éléments, et ensuite

Plus en détail

Que nous enseigne la base de données PAE?

Que nous enseigne la base de données PAE? Que nous enseigne la base de données PAE? Séminaire auditeurs PAE 8 juin 2009 Nicolas Heijmans, ir Division Energie et Climat CSTC - Centre Scientifique et Technique de la Construction 00/00/2006 Contenu

Plus en détail

Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer

Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer ÉOLIENNES OFFSHORE DU CALVADOS avril 2013 Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer Synthèse d étude relative à la protection des câbles Sommaire 1. CONTEXTE ET OBJECTIF DE L ETUDE...

Plus en détail

Compression Compression par dictionnaires

Compression Compression par dictionnaires Compression Compression par dictionnaires E. Jeandel Emmanuel.Jeandel at lif.univ-mrs.fr E. Jeandel, Lif CompressionCompression par dictionnaires 1/25 Compression par dictionnaire Principe : Avoir une

Plus en détail

Réglementation incendie en ERP

Réglementation incendie en ERP R. ARTERO, Chef de produits Réglementation incendie en ERP à respecter pour la pose d un bâti-support WC Rappel de vocabulaire et réglementation Résistance au feu La résistance au feu caractérise le comportement

Plus en détail

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne G. FALLON Energie Facteur 4 asbl - Chemin de Vieusart 175-1300 Wavre Tél: 010/23 70 00 - Site web: www.ef4.be email: ef4@ef4.be

Plus en détail

I- Définitions des signaux.

I- Définitions des signaux. 101011011100 010110101010 101110101101 100101010101 Du compact-disc, au DVD, en passant par l appareil photo numérique, le scanner, et télévision numérique, le numérique a fait une entrée progressive mais

Plus en détail

LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE

LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE Compréhension des phénomènes et modélisation : LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE Version du 28 décembre 2006 Cette fiche a été établie avec le concours de l INERIS La présente fiche a été rédigée sur la base

Plus en détail

Matériel de laboratoire

Matériel de laboratoire Matériel de laboratoire MATERIAUX UTILISE... 1 L'APPAREILLAGE DE LABORATOIRE... 1 a) Les récipients à réaction... 2 b) La verrerie Graduée... 2 MATERIEL DE FILTRATION... 6 FILTRATION SOUS VIDE AVEC UN

Plus en détail

INSTRUCTION INTERMINISTÉRIELLE SUR LA SIGNALISATION ROUTIÈRE du 22 octobre 1963

INSTRUCTION INTERMINISTÉRIELLE SUR LA SIGNALISATION ROUTIÈRE du 22 octobre 1963 INSTRUCTION INTERMINISTÉRIELLE SUR LA SIGNALISATION ROUTIÈRE du 22 octobre 1963 3 ème PARTIE : Intersections et régimes de priorité Approuvée par l arrêté du 26 juillet 1974 relatif à la signalisation

Plus en détail

PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A DJENNE ------ TERMES DE REFERENCE

PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A DJENNE ------ TERMES DE REFERENCE MINISTERE DE L ENERGIE ET REPUBLIQUE DU MALI DE L HYDRAULIQUE Un Peuple Un But Une Foi ***** ***** DIRECTION NATIONALE DE L ENERGIE ***** PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A

Plus en détail

Synthèse sur les réglementations et permis relatifs à l installation et à l exploitation de pompes à chaleur en Région wallonne

Synthèse sur les réglementations et permis relatifs à l installation et à l exploitation de pompes à chaleur en Région wallonne Synthèse sur les réglementations et permis relatifs à l installation et à l exploitation de pompes à chaleur en Région wallonne Version 1 28 mai 2009 Synthèse sur les réglementations et permis relatifs

Plus en détail

Transmetteur de pression de haute qualité pour applications industrielles Type S-10

Transmetteur de pression de haute qualité pour applications industrielles Type S-10 Mesure électronique de pression Transmetteur de pression de haute qualité pour applications industrielles Type S-10 Fiche technique WIKA PE 81.01 pour plus d'agréments, voir page 4 Applications Construction

Plus en détail

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie. 1 L eau c est la vie! À l origine était l eau... Lors du refroidissement de la terre, qui était une boule de feu à sa création, les nuages qui l entouraient ont déversé leur eau, formant les mers et les

Plus en détail

Évacuation. Choisissez votre système d évacuation. Qu'est-ce qu'un système d évacuation. L'équipement d'alarme (EA) Le type 1 (E.A.

Évacuation. Choisissez votre système d évacuation. Qu'est-ce qu'un système d évacuation. L'équipement d'alarme (EA) Le type 1 (E.A. Évacuation Choisissez votre système d évacuation Qu'est-ce qu'un système d évacuation Le but d'une mise en sécurité incendie est de concourir à la sécurité des personnes et secondairement des biens. Pour

Plus en détail

Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino

Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino RAPPORT TECHNIQUE Evacuation des eaux et alimentation en eau potable Dossier 10N026 Version 001 26 novembre 2010 RWB Holding SA Aménagement du territoire

Plus en détail

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE 1 ENSA Paris-Val de Seine Yvon LESCOUARC H ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE Architecte : Norman FOSTER 2 LES BUREAUX EDF A TALENCE Ce bâtiment de bureaux conçu par l'agence de

Plus en détail

EVALUATIONS FIN CM1. Mathématiques. Livret élève

EVALUATIONS FIN CM1. Mathématiques. Livret élève Les enseignants de CM1 de la circonscription de METZ-SUD proposent EVALUATIONS FIN CM1 Mathématiques Livret élève Circonscription de METZ-SUD page 1 NOMBRES ET CALCUL Exercice 1 : Écris en chiffres les

Plus en détail

CFD Parapente RÈGLEMENT 2011 / 2012

CFD Parapente RÈGLEMENT 2011 / 2012 CFD Parapente RÈGLEMENT 2011 / 2012 Nouveautés à compter du 1 er septembre 2011: simplification des types de vol acceptés: plus de DL et DL1 : tout déclarer en DL2 plus de quadrilatères : tout déclarer

Plus en détail

Herrebout-Vermander N.V. S.A.

Herrebout-Vermander N.V. S.A. Pag. 1/5 Herrebout-Vermander N.V. S.A. Kuurne, mai 2002 rev. Janvier 2005 Le parquetteur est parti, et qu'est-ce qu'on fait maintenant Félicitations avec votre nouveau Le parquet est un revêtement de sol

Plus en détail

Scientific registration n : 35 Symposium n : 27 Presentation : Poster. SAFAIAN Nosrat, SHOKRI Maryam

Scientific registration n : 35 Symposium n : 27 Presentation : Poster. SAFAIAN Nosrat, SHOKRI Maryam Scientific registration n : 35 Symposium n : 27 Presentation : Poster Etude de l'influence des activités humaines sur l'érosion du sol dans la zone aride du Sud-Est de l'iran The study of the human activities

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

(Exemple ici de calcul pour une Ducati 748 biposto, et également pour un S2R1000, équipé d un disque acier en fond de cloche, et ressorts d origine)

(Exemple ici de calcul pour une Ducati 748 biposto, et également pour un S2R1000, équipé d un disque acier en fond de cloche, et ressorts d origine) Analyse de la charge transmise aux roulements de la roue dentée, notamment en rajoutant les efforts axiaux dus aux ressorts de l embrayage (via la cloche) (Exemple ici de calcul pour une Ducati 748 biposto,

Plus en détail

ETUDE D IMPACT ACOUSTIQUE

ETUDE D IMPACT ACOUSTIQUE ETUDE D IMPACT ACOUSTIQUE PROJET D AMÉNAGEMENT D UN CENTRE DE STOCKAGE DE SEDIMENTS Commune de Bessines-sur-Gartempe Maître d Ouvrage AREVA Etablissement de Bessines 1, Avenue du Brugeaud 87250 Bessines

Plus en détail

Tutoriel Infuse Learning. Créer des quizzes multimédias sur ordinateur ou tablette

Tutoriel Infuse Learning. Créer des quizzes multimédias sur ordinateur ou tablette Tutoriel Infuse Learning Créer des quizzes multimédias sur ordinateur ou tablette 1- Présentation Infuselearning.com est un service web (en ligne) gratuit qui permet aux enseignants de créer des exercices

Plus en détail

Copropriété: 31, rue des Abondances 92100 Boulogne-Billancourt

Copropriété: 31, rue des Abondances 92100 Boulogne-Billancourt Eléments utilisés: Copropriété: 31, rue des Abondances 92100 Boulogne-Billancourt Notice explicative sur la ventilation de la facture EDF annuelle entre les différents postes de consommation à répartir

Plus en détail

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof Une échelle est appuyée sur un mur. S il n y a que la friction statique avec le sol, quel est l angle minimum possible entre le sol et l échelle pour que l échelle ne glisse pas et tombe au sol? www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Plus en détail

LIAISON A50 A57 TRAVERSEE

LIAISON A50 A57 TRAVERSEE LIAISON A5 A57 TRAVERSEE SOUTERRAINE DE TOULON SECOND TUBE (SUD) ANALYSE DES DONNEES DE QUALITE DE L AIR NOVEMBRE 27 A JANVIER 28 TOULON OUEST, PUITS MARCHAND, TOULON EST Liaison A5 A57 Traversée souterraine

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

ORGANISATION. LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE POUR LA MISE EN VALEUR DU. FLEUVE SÉNÉGAL .,,_.,...,,... ,... Il r r ' C fi. ;f rlfcii - 1ntr...,..

ORGANISATION. LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE POUR LA MISE EN VALEUR DU. FLEUVE SÉNÉGAL .,,_.,...,,... ,... Il r r ' C fi. ;f rlfcii - 1ntr...,.. F.A.C. D'AIDE ET DE COOPÉRATION ORGANISATION. LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE POUR LA MISE EN VALEUR DU. FLEUVE SÉNÉGAL.,,_.,...,,...,..... Il r r ' C fi. ;f rlfcii - ntr...,.., D'EX~CUTION DU BARRAGE DE Marché

Plus en détail