Cadres et relations publiques

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1 i No e année J. Â Lausanne CENTRALE OES Jeudi 15 Janvier 1970 Prix 30 centimes PIOOTS meubles OCCASIONS OU VALAIS - SION MEUBLES OCCASIONS ET NEUFS Au fond de la place du Midi, dans la maison Jules Rielle, après la rivière la Sionne. Entrée par la place de la Foire et également entrée par la rue du Scex, après la station de benzine è gauche. Tél. (027) Achats. Ventes Echanges jjium-*"/ Reichenbach & Cie S A * ^ / Sion E D I T E PAR LE P A R T I R A D I C A L - D É M O C R AT I Q U E V A L A I S A N FORMATION editonal Les femmes valaisiinnes DOIVENT EXERCER LES DROITS POLITIQUES ET INFORMATION Cadres et relations publiques par Gérald RUDAZ tions publiques comme la radio et la télévision, dans le cadre- des émissions consacrées à des problèmes d'intérêt général. Ce sont ces relations des partis politiques avec la radio et la télévision qui font par l'objet du deuxième thème qui sera traité à Spiez. Il est intéressant de noter que la discussion portera sur tous les aspects de la question, la présence de collaborateurs réguliers de la radio et de la téléprésident vision lui assurant un développement couvrant aussi bien la manière de concevoir du Parti radicall'information que celle de la faire passer démocratique sur l'antenne ou l'écran. Il y a, en effet, valaisan veaux citoyens. A la lumière de cette en- ce qu'on donne et la façon de donner. La formation des cadres richissante expérience et à celle.acquise Ici comme dans la plupart des secteurs Par des exposés introductifs, suivis d'une E propos de cet éditorial devrait en par la suite dans les conseils de la nation de l'économie ou de l'administration, une discussion en groupes de travail, on s'occufait traiter des objets qui sont soudont il fait partie, M. Vogt n'aura aucune certaine spécialiation s'impose. On ne saumis à la votation populaire le dimanche pera tout d'abord de savoir comment for- peine à intéresser son auditoire et à l'ame- rait en effet bousculer les inclinaisons 1er février Nous nous réservons, mer des cadres dans l'économie privée, ner, par son apport, à proposer des solu- naturelles, en matière d'expression. L'un après avoir entendu les membres du co- dans l'administration et dans les partis tions efficaces soit en ce qui a trait à la se trouve à l'aise devant sa machine à mité directeur et les membres du comité politiques. Le Parti radical suisse, on le formation personnelle, soit en ce qui con- écrire et très emprunté, pour ne pas dire voit, pour ne pas trop embrasser au risque central se prononcer, d'y revenir par un cerne celle pouvant être acquise par des piteux, dès qu'il s'agit de parler. L'autre, article de fond au cours de la semaine pré- de mal étreindre, s'en tient à la formation cours locaux ou régionaux. Nous recom- tout au contraire, se montrera brillant au niveau des responsabilités publiques et, cédant les votations. mandons vivement à tous ceux qui s'inté- devant un micro alors qu'il éprouvera mille Le souci actuel des dirigeants du parti par les trois volets du thème général en ressent à ce problème de base de la vie difficultés à coucher ses idées sur du est surtout de créer un climat et une am- discussion, tente de couvrir les questions publique de ne pas manquer cette occasion, papier. Il appartient aux partis politiques biance susceptibles de faire comprendre à fondamentales qui se posent, à ce niveau, en s'inscrivant immédiatement au secréta- au nôtre en particulier puisqu'il a eu chaque citoyen électeur que nous n'avons à celui qui entend combiner constamment riat cantonal du PRDV. l'excellente idée de provoquer par un pas le droit plus longtemps de priver de dans sa vie sa mission d'homme et de ciforum la recherche des meilleures solutoyen. leurs droits civiques les femmes. Le problème de l'information tions possibles de tenir compte de ces L'exposé sur la formation des cadres Cette situation nous pourrons la modidonnées dans leur organisation. Les sugl'existence et le fonctionnement de notre fier en admettant au cours du mois d'avril dans les partis politiques sera fait et démocratie reposent essentiellement sur gestions qui émaneront de Spiez, à ce c'est aussi bien à son honneur qu'à celui que Valalsans et Valaisannes puissent bépropos, ne manqueront pas d'être bien les partis politiques. Il est donc dans l'ordu Parti radical-démocratique valaisan néficier des mêmes droits et des mêmes dre des choses que ces partis se soucient accueillies par le Parti radical valaisan devoirs en matière d'élection et de vota- dont il est le secrétaire par M. Jean au premier rang de l'information. Celle-ci qui saura en faire son profit. Vogt. Chacun se souvient de l'orientation lion cantonales et communales. se rapporte soit aux moyens dont ces Deux thèmes de grand intérêt donc, à nouvelle que M. Vogt, lorsqu'il prit en Nous aimerions rappeler les déclarations partis disposent eux-mêmes sous forme de ces journées du Parti radical-démocratirécentes d'un conseiller fédéral qui s'était main la Jeunesse radicale valaisanne, a su journaux, de publications ou de toute autre que suisse, qui contribueront dans une exprimé d'une manière catégorique en di- donner à l'activité de celle-ci, par, juste- organisation permettant de tenir le public large mesure à l'indispensable réalisation sant «Le temps est venu pour un peuple ment, un constant effort visant avant tout au courant de l'actualité politique, soit à du postulat formation-information, clé de libre d'accomplir en commun les tâches à la formation civique des futurs ou nou- ceux qui leur sont offerts par des instituvoûte de tout édifice démocratique solide. communes et de confier à tous la responsabilité des charges communes.» C'est au droit de vote et d'éligibilité des Beaucoup de ces décisions concernent L'OUVRIER AGRICOLE ETRANGER EN femmes que ce magistrat pensait. Il était îes femmes. Il est normal que leur rapport donc à l'époque déjà à l'avant-garde sa- ne peut être qu'utile à la communauté. chant combien l'activité des femmes reste L'importance de principe de l'acte de Indispensable à notre économie et par justice que vont accomplir les Valaisans expérience, reconnaissant que celles-ci ont dépasse de beaucoup les réserves qu'on a lait leur preuve de leur sens des respon- pu faire en son temps sur les dangers La main-d'œuvre étrangère, engagée paysans et les services compétents étransabilités dans les domaines les plus variés. hypothétiques du vote féminin. Au concollectivement pour 1970, recevra un sa- gers ont permis de prévoir l'arrivée en Au hasard de classements, qui se font traire les cantons qui l'ont introduit ne laire minimal brut de 430 Irancs par mois Suisse de 2500 à 3000 travailleurs étrangénéralement en début d'année avec les peuvent que se féliciter de la part active (nourriture et logement pris en charge par gers qui seront occupés dans l'agriculture bonnes intentions qui nous caractérisent, que les femmes ont apporté à la vie poli- l'employeur) indique l'union suisse des et l'horticulture. A ce nombre il convient nous sommes tombé sur un article paru tique. paysans. Ce salaire devrait être arrondi d'ajouter environ 200 stagiaires tunisiens dans la «Feuille d'avis du Valais» en dès le premier mois si le travailleur donne et, éventuellement, un certain nombre de ] N souci demeure, pour nous, préoccu1959 relatil à la votation fédérale du 1er satisiaction. U faudrait, précise l'usp dans stagiaires algériens. C'est d'espagne et pant, c'est celui, non pas simplement février ses communications aux agriculteurs suisdu Portugal (1000 à 1300 travailleurs par Un comité cantonal d'action en faveur de déposer un oui qui assure une décision ses, que l'ouvrier agricole étranger reçoive pays) que viendront principalement les massive de la part des électeurs valaisans, du suffrage féminin avait été constitué au moins 400 Irancs net, déduction laite personnes dont la collaboration est nécessous la présidence de M. Roger Bonvin, mais bien plus celui de préparer sur le des impôts, des cotisations AVS et des saire -,la Yougoslavie enverra pour sa part plan civique les futures citoyennes à président de la ville de Sion à l'époque, primes de la caisse maladie. Au salaire entre 300 et 800 ouvriers agricoles. pouvoir exercer légitimement leurs droits de M. le juge cantonal René Spahr, de brut, il conviendra d'ajouter la prime de L'effectif de la main-d'œuvre étrangère électoraux. M. Paul de Rivaz, de regrettée mémoire, de fidélité, payable à la lin de la saison et pour 1970 sera inférieur aux besoins de Nous savons que dans le cadre du parti, s'élevant à 50 francs par mois. M. Edouard Morand et M. Jean-Charles l'agriculture suisse -, il va en s'amenuisant Paccolat à Martigny, de M. Albert Maret, nos sections, nos associations, le comité d'année en année. Les pourparlers entre l'union suisse des central et le comité directeur mettent tout président de la commune de Bagnes, de M. Fernand Dubois et M. Léonce Baud de en œuvre pour permettre que les femmes Saint-Maurice, de M. Paul Marclay à Mon- puissent jouer le rôle utile dans les déthey, de MM. René Jacquod, Albert Dus- cisions qu'elles pourront désormais prenactualites EN MAJUSCULES dre à part égale et entière. Mais il faut sex, Gérard Perraudin et du soussigné. déjà les y associer le plus rapidement. Nous nous souvenons, non sans plaisir Trop souvent la critique est exprimée des escarmouches qui nous avaient opposé à certains magistrats de l'époque que la femme valaisanne ne désire pas le adversaires du suffrage féminin. Une de droit de vote. Les sondages effectués rénos plus vives satisfactions avait été cel- cemment, par le sympathique nouveau L existe plusieurs périodes, dans l'année où le citoyen-contribuable a des décisions imle de constater que Chandolin la plus hau- journal «Débat» attestent qu'un pourportantes à prendre pour l'équilibre de son budget. Lorsque tombent les feuilles centage de Valaisannes le désirent et mieux te commune de Suisse, avait apporté un d'impôts, les plus savants échafaudages pour maintenir positive la balance des payeencore qu'elles ont déjà fait un choix. appui massif en faveur du suffrage féminin. ments privés risquent de s'effondrer. Il faut, très souvent, reporter à plus tard, une série Nous avons eu l'occasion d'entendre de Nous pensons que cet exemple de Chande versements. dolin doit être médité. Il est à notre avis nombreuses Valaisannes mères de familil faut également faire une coupe sombre dans la liste des payements en attente, les typique. Des gens profondément attachés le et célibataires, contribuables, éduca- sollicitations ne manquant pas. à leur terre, qui réfléchissent aux pro- trices, responsables, protestant de l'injusdans cette liste, se trouvent tous les bulletins de réabonnement concernant les quotiblèmes de l'époque, qui vivent heureuse- tice qui leur est faite. diens, les périodiques, les journaux spécialisés, etc. Lorsque l'on totalise toutes les Nous sommes donc certain que la sa- sommes concernant les abonnements, on a, parfois, les cheveux qui se dressent sur la ment en marge d'une vie par trop trépidante, ces électeurs de ce charmant vil- gesse sereine, le souci permanent que les tête et on prend la résolution de diminuer le nombre de Journaux. lage qu'a immortalisé l'excellent peintre femmes ont des intérêts généraux, leur C'est oublier que le versement n'intervient qu'une fois par année, alors que le journal Edmond Bille, avaient déjà à cette époque permettront de pouvoir acquérir rapide- nous rendra visite chaque jour, chaque semaine ou chaque mois. Il vaut certainement conscience qu'il fallait réparer une injus- ment cette maturité politique que d'au- la peine de faire un effort, en début d'année, puisqu'il se répercute sur toute l'année. tice et accorder à la femme le droit de cuns même parmi les hommes quelquefois ne possèdent pas. vote. -, j- JJ, période de réabonnement permet à de très nombreux lecteurs de se poser A nous donc de jouer et de bien jouer. J des questions sur le bien-fondé de la multiplicité des journaux en Suisse et en A l'heure actuelle l'évolution de la société s'est faite d'une façon telle que les Rappelons que les exemples du Tessin et Valais. A première vue, nous pourrions admettre le raisonnement qui veut que la presse de Fribourg ne sont pas suffisants. Il faut devrait être plus concentrée. Mais, à la réflexion, nous nous apercevons rapidement que femmes, et cela est heureux, sont de plus pour que cette réalité soit acquise en avril chaque journal a sa raison d'être. Il couvre un secteur particulier, il présente quelque en plus mêlées à la vie publique. L'Etat touche toujours davantage tous les ci- travailler, préparer et agir. chose que les autres ne donnent pas, il sert de trait d'union entre des milliers de Ensemble hommes et femmes du Valais personnes. Il est donc temps de faire un effort et de prendre une décision qui engagera toyens dans leur vie privée par des décisions économiques et sociales qu'il est préparons ce scrutin historique. toute l'année puisque le journal vous tiendra fidèle compagnie pour une modeste somme Guy ZWISSIG. amené à prendre. annuelle. Guy ZWISSI6 Formation et information deux postulats, complémentaires d'ailleurs, sans lesquels rien de solide, rien de valable ne peut être entrepris dans le monde moderne. Autrefois, trois ou quatre événements majeurs suffisaient, l'année durant, au bonheur du public. Dans l'intervalle, on avait tout le temps de commenter, d'approuver, de blâmer, de prédire les pires inconvénients ou les extraordinaires avantages d'une invention ou d'un progrès technique. Aujourd'hui, un fait important de l'actualité chasse l'autre en moins d'une heure de temps... Celui qui veut pouvoir survivre à ce rythme doit posséder une formation suffisante lui permettant de demeurer sur la ligne de transition perpétuelle de la vie et, par ce fait même, disposer de la meilleure information possible pour être à même de formuler un jugement ou prendre une décision. C'est ce double aspect d'un problème essentiel de la vie moderne que le Parti radical-démocratique suisse étudiera au cours des journées qu'il organise à Spiez, les 23 et 24 janvier prochains. L Un salaire mensuel net de 400 francs au minimum Fabrication - vente expositions Agencement, décoration d'intérieur Meubles rustiques, modernes, style Carnavaleries L'ère carnavalesque est proche et le Prince va pouvoir régner sur ses sujets qu'il veut joyeux et d'étendus. Le Valais n'a rien à envier aux autres régions, sur le plan des réjouissances, même si les cortèges n'ont pas l'ampleur de ceux de Nice ou d'ailleurs. Qu'importe le faste, pourvu que l'on s'amuse. Et ça, alors, il est certain que le rire donne le ton, pendant quelques jours. Celte éphémère poussée de fièvre joyeuse qui n'a heureusement rien à voir avec celle provoquée par le virus de Hongkong est d'autant plus intense qu'elle demeure limitée dans le temps. Cette année, les lieux de réjouissance sont nombreux, sans compter toutes les localités où les établissements publics sont ornés des potins de la région et organisent des bals masqués ou non. En redescendant le Rhône, nous ferons une halte au pied du Simplon pour signaler que les trois localités de Brigue-Giis et Naters (est-ce le prélude au Briglina?) se sont unies pour préparer un cortège dont on se souviendra. Le Turkenbund régional est sur les dents et cela promet un beau spectacle. A Saint-Léonard, cela bouge également sérieusement et le nombre de chars dépasse largement tout ce que l'on avait vu jusqu'à maintenant, sans compter la participation de plusieurs corps de musique à grande renommée. U y aura un grand cortège. Monthey sera la Mecque du Carnaval avec tout le programme habituel des réjouissances autant dans la rue que dans les établissements publics. Le Valaisan se prépare, ainsi, des nuits plutôt agitées car il ne manquera pas d'être attiré par l'une ou l'autre ou peut-être même par plusieurs de ces manifestations. Pour corser le tout, on annonce pour ces prochains jours la parution de quelques journaux satiriques qui ne manqueront pas d'égratigner ici ou là. Les sujets ne manquent pas et les rédacteurs sont à l'allût toute l'année pour trouver les meilleures histoires. Actuellement, c'est le grand branlebas précédant l'ouverture des festivités et les artistes préposés aux décorations des établissements publics n'ont même plus le temps de dormir. Us se rattraperont, tout comme ceux qui auront sacrifié leurs heures de sommeil à Carnaval, lorsque les festivités seront passées. I Le temps des réabonnements I ( i ' ' Skiez r ^ Plus haut sur VALAISKI Skis toutes neiges, compétition, Fiber Glass, junior, enfant, skis de fonds et promenade - dans tous les bons commerces d'articles de sport I Plus de 20 ans d'expérience VALAISKI SAXON VS

2 Deux r- j; _ ; r _, p r o g r a m m e s de la t é l é v i s i o n SUISSE Courses de ski Slalom spécial dames (première manche). En Eurovision de Badgastein Courses de ski Slalom spécial dames (deuxième manche). En Eurovision de Badgastein Le Jardin de Romarin Fur unsere jungen Zuschauer (Reprise de l'émission pour la jeunesse de la Suisse alémanique (en allemand) Bulletin de nouvelles (C) Les Aventures de Saturnin Vie et métier PTT Spécialisation en télécommunications. Exceptionnellement, «Vie et Métier» ne nous montrera pas l'apprentissage d'une profession, mais une spécialisation. On verra en effet des jeunes artisans mécaniciens-électriciens, qui ont la possibilité de se perfectionner pour devenir agents des PTT dans le secteur des télécommunications (C) Les Poucetofs Pour les petits (C) Flipper le Dauphin Deuxième épisode (C) Bonsoir Télé journal (C) Carrefour Spectacle d'un soir Le Retour de Hollande d'emile Gardaz Réalisation de Christian Liardet Une page d'histoire contemporaine Télé journal FRANCE Première chaîne 9.30 Télévision scolaire Course de ski «Silberkrug» Eurovision, Badgastein Slalom spécial dames Midi-magazine Télé-midi Midi-magazine Course de ski «Silberkrug» Eurovision, Badgastein Slalom spécial dames Télévision scolaire En direct du Salon de la navigation de plaisance Emission pour les jeunes Dernière heure Le Schmilblic Magazine féminin Actualités régionales Le Petit Monde de Marie-Plaisance Information première Des Agents très spéciaux 13. Défense d'y voir Cabaret de l'histoire Louis XIV Coupe d'europe de basket-ball Pue Université Club-Sofia. Deuxième chaîne Cours du Conservatoire national des arts et métiers Institut pédagogique national Cours du Conservatoire national des arts et métiers Actualités régionales Emissions pour les jeunes (C) Ma Sorcière bien-aimée Le mot le plus long (C) 24 heures sur la II «Verdict» No 12 La Main du Mort Scénario original et dialogues d'armand Jammot En pleine carrière, le peintre Lucien Vaudret perd soudain l'usage de sa main droite. Sa carrière sera-t-elle brisée? Son talent perdu? Peut-être pas. Un jour le peintre découvrira par hasard, un jeune artiste guère scrupuleux dont les qualités de copieur et d'adaptateur sont indéniables. Peu à peu la main de l'«adepte» formée par la technique du matîre servira la pensée de l'artiste qui n'aura plus qu'à signer les œuvres achevées. C'est le retour au succès. Mais quelle sera la durée de cette «association»? Quelle sera, par la suite, la valeur des toiles ainsi réalisées en «collaboration»? Seront-elles considérées comme authentiques? Auront-elles la valeur des toiles de Maîtres exécutées par les élèves d'une «Ecole». Sont-elles des faux? A la suite de cette «dramatique» le problème des faux en matière picturale sont évoqués au cours du débat, par un commissaire-priseur, un commissaire de police, un resta'' rateur de tableaux Jazz harmonique SUISSE alémanique Int. Damenskirennen in Badgastein Das Spielhaus Telekolleg De Tag isch vergange Die Antenne Leben ist fur aile da Der goldene Schuss Spektrum Schweiz Tagesschau Int. Damenskirennen in Badgastein p r o g r a m m e s de la r a d i o Premier programme 14.00, 15.00, Miroir-flash Signal horaire Miroir-midi Cause commune, jeu Musicolor Sur vos deux oreilles Le monde chez vous Concert chez soi La Peau de Chagrin Le rendezvous de 16 heures Pour vous les enfants Tous les jeunes Informations Le micro dans la vie Sports Le miroir du monde Bonsoir les enfants Le défi Magazine Micro sur scène Passeport pour l'inconnu Aux Gendarmes et aux Voleurs, pièce de Rolf Kesselring Point d'orgue Informations Médecine et santé Araignée du soir Miroir-dernière MOTS CROISES 1 2 J 4 5 i i' i - i i m 00 î M j B 7 i i! 1 J 1 i H B! M. i j i! <c 6 \ i e» 3 m - ~"H! fl m... i BS i! M 1 1 "T"T'" HORIZONTALEMENT 1. Crédulité d'un niais. 2. Gosier. 3. Deux cantons. Son cœur est un abîme. Baudelaire l'a traduit pour nous. 4. Tranche de vie. Fort tendu 5. Dédommagement. 6 II aborda au mont Ararat. Monnaie japonaise. Pour donner le ton 7. Naturels Plage bre- Beromunster Informations Rendez-vous de midi Jardinage Mélodies populaires mexicaines L'album aux disques de P. Lauffer Un village d'entants en Israël Thé-concert Pour les jeunes Inf. Actualités Radio-jeunesse Sports. Communiqués Inf. Actualités Grand concert récréatif du jeudi Comment on devient suisse Inf. Commentaires Ensemble de jazz Divertissement populaire. Vendredi 16 janvier 1970 Premier programme 9.00, 10.00, 11.00, Miroir-flash Bonjour à tous I Informations Horloge parlante Miroir-première Informations et revue de presse Eve d'aujourd'hui Spécial-neige Aujourd'hui Si vous étiez... tonne. 8. Pronom. Revers. Est cher aux nudistes. 9. Clauses réservant une possibilité de rachat. Possessif. 10. De bonnes places à tout point de vue. VERTICALEMENT 1. Il se partage entre le potager et le verger. 2. Ornement de corniche. Religieuses. 3. Moitié d'une savoureuse pâtisserie. Ville d'arabie. Note. 4. Poinçon du bouif. Lieu où l'on séjourne avec délices. 5. Il est inébranlable. Etat du sud de l'inde. 6. Qui s'accomplit dans un jour. Privé d'images. 7. Symbole. Région du corps. Qui est en tête. 8. Délai. Il donne des traits réguliers. 9. Petite pièce de vers. 10. Il combattit vaillamment les Grecs. Ils convoient l'aventurier. SOLUTION DE MERCREDI Horizontalement. 1. Imparfaite. 2. Mû. Lionnes. 3. Psi. El. Out. 4. Redan. Fût. 5. Oser. Arion. 6. Senne. Ni. 7. Rh. Cantine. 8. Eut. Na. Sec. 9. Métathèse. 10. Véronèse. Ver/icn/emen!. 1. Impropre. 2. Muses. Hume. 3. Ides. Ter. 4. Al. Arec. TO. 5. Rien. Nanan 6. Fol. Annale. 7 An Fret. HS. 8. Inouï. Isée. 9. Teutonnes. 10. Est. Nièces. Les aviateurs de l'escorte avaient déjà lait savoir par radio l'heureuse nouvelle, les deux bannis, les sauveurs de la patrie, allaient bientôt arriver. Les nobles personnages étaient en elle! attendus en grande pompe, par tous les anciens adjudants et camarades, qui désiraient de tout cœur retrouver et rétablir leur ancien statut Mais la masse, le peuple Vert, n'avait pas l'air si enthousiaste, car pour beaucoup d'entre eux, la terreur du MAYERLI régime de Zorin n'était pas encore ellacée des mémoires. Alors l'histoire allait se répéter? Le dictateur allait reprendre le pouvoir, stimuler l'ardeur guerrière des jeunes et l'ambition de l'élite et donner de grandes manilestations au peuple? L'avenir allait le leur apprendre, et beaucoup avaient peur. Mais il y en avait aussi qui échangeaient des regards et des gestes mystérieux.'zorin ne serait pas maître du pouvoir sans résistance I,... feuilleton JACQUES MARCHAI Editions Baudelaire Les mariages belges ne portent pas bonheur à notre famille. Bah! s'exclama l'empereur, tu te fais toujours du mauvais sang... La petite difficulté Il ne restait plus qu'à fixer la date du mariage. On décida d'attendre six mois. De la sorte la fiancée serait âgée de seize ans. En fait la mère de Stéphanie était surtout préoccupée par une petite difficulté d'ordre intime Stéphanie n'était toujours pas réglée. C'était une fillette et non une femme. A dire vrai le roi Léopold ne voyait aucune difficulté à livrer sa fille dans l'état où elle était à un époux. Mais le médecin de la cour, le Dr Wimmer, avait d'excellentes raisons, médicales et morales, pour déconseiller le mariage avant que la jeune princesse ne soit devenue une vraie femme. En attendant, les fiançailles étant officielles, on préparait le trousseau de la future archiduchesse. L'apparition des règles de Stéphanie était devenue une hantise à la cour de Belgique Le docteur Wimmer préparait des médicaments avec des plantes. Le roi Léopold, brusquement intéressé par la pharmacie fabriquait des pilules. La reine Henriette hésitait entre les prières à l'église et les sortilèges de sorcière. La date du mariage avait été fixée à six mois de là. Comme les règles de Stéphanie se faisaient attendre, la date fut repoussée. On prit le prétexte d'une maladie ; la princesse avait besoin de repos. A Vienne, la Hofburg était inquiète. On avait déjà lancé des invitations dans toutes les cours de l'europe. Le bourgmestre de Vienne avait commandé les feux d'artifice et les illuminations. François-Joseph, mécontent du retard, envoya un courrier spécial à Bruxelles. Que dire? Que faire? 3 Ce fut la reine Henriette qui trouva la solution. Elle écrivit une lettre particulière à l'impératrice Elisabeth. Entre femmes, on peut s'avouer certaines choses. Elisabeth s'était jusque-là montrée plutôt hostile au mariage de son fils avec Stéphanie. En apprenant que sa future belle-fille n'était pas réglée, elle déclara que le mariage devait être décommandé. Si, à la veille de sa seizième année, Stéphanie n'avait pas subi la métamorphose de la puberté, on pouvait se demander si elle serait jamais capable d'assurer la succession au trône. En recevant la réponse de l'impératrice d'autrichehongrie, la reine des Belges la communiqua en tremblant à son terrible époux. Léopold n'était ni un père bienveillant, ni un mari de tout repos, ni un souverain débonnaire. En apprenant l'indiscrétion de sa femme, il entra dans une colère épouvantable. L'alliance de sa maison avec la plus vieille dynastie de l'europe était une excellente affaire. La laisser échapper serait une impardonnable sottise. Bref, sous la menace, la reine Henriette dut répondre par retour du courrier que «la nature avait fait son œuvre». C'était un mensonge. Léopold proposa toutefois d'attendre encore six mois, ral^po avec l'espoir qu'entre-temps la métamorphose tant attendue se serait réalisée. Bref, on fixa la date du 10 mai Cette fois, il ne devait y avoir ni contre ordre ni remise. Le trousseau était terminé, était déjà empaqueté... Fête de nuit au jardin d'hiver Sur le chemin du retour, après avoir quitté Bruxelles, Rodolphe s'était arrêté à Munich. Le roi Louis de Bavière donna, pour lui tout seul, une fête de nuit dans son jardin d'hiver. La fête ne se termina qu'à l'aube. Le roi et le jeune prince était seuls. Le cadre était extravagant un lac artificiel couvert de fleurs de lotus... des palmiers... des perroquets... une lune artificielle... des paravents... de la musique et des chants... et dans le lointain les toits de Munich endormie. Louis II, qui était misogyne, avait eu très sérieusement l'idée de donner la Bavière en héritage à son jeune cousin Rodolphe que, dans ses lettres, il appelait «son frère chéri». Mais décidément les femmes jouaient un rôle trop important dans la vie du fils d'elisabeth... et le voilà qui allait se marier... Désabusé, Louis, le roi vierge, déshérita Rodolphe. Le printemps de 1881 Dans ce printemps de l'année 1881 Rodolphe avait vingt-trois ans - une sombre menace planait sur les têtes couronnées. Le nihilisme, menaçant depuis 1848, devint un danger tangible lorsque le tsar Alexandre II fut tué par la bombe d'un révolutionnaire, le dimanche 1er mars. Les souverains étaient attaqués par la littérature anarchiste. Le train de vie et les dépenses extravagantes d'elisabeth faisaient l'objet d'articles indignés ou ironiques. Cependant, pour occuper le temps jusqu'à la date fixée pour son mariage avec Stéphanie, Rodolphe visitait, à bord du yacht Miramar, les pays de la Méditerranée orientale, liés à l'autriche par un commerce fructueux. Au cours de ce voyage, le prince abattit 1023 pièces de gibier, rédigeant des notices ornithologiques sur les oiseaux qu'il pouvait tuer ou observer. La suite de Rodolphe se composait de son oncle le grand duc de Toscane et son fidèle ami le comte Joseph Hoyos. L'embarquement avait eu lieu à Trieste. Le Miramar navigua jusqu'à Alexandrie. Le prince remonta le Nil jusqu'à Assouan, faisant une hécatombe de loups, de hyènes et de chacals. A Héliopolis, il posa la première pierre d'un hôpital autrichien. A Port-Saïd, il fut reçu par Ferdinand de Lesseps. Le 15 mars, la caravane de Rodolphe était de retour à bord du Miramar. Le second pays visité fut la Palestine. Jérusalem, Bethléem, Nazareth, la mer Morte, la Vallée du Jourdain, excitèrent la juvénile sensibilité de Rodolphe. «Le parfum des roses, l'encens, l'éclat des lampes rouges, le murmure des prières latines, tout, dans la chapelle du tombeau de Jérusalem, à de quoi vous étourdir. Cette pierre matérialise les sentiments les plus sacrés pour le pèlerin qui appuie ses lèvres sur elle avec une pensée de foi ardente.»

3 1 rois J e u d i 15 j a n v i e r confédéré-sports - - m Pour les vignerons c o n t i e n n e n t d e s h o r m o n e s (2, 4, 5 T MCPP - MCPA), p a r exemple le Semparol, l'erpanol, la Yerbavigne, q u e très tard. C'est la m ê m e règle q u e chez les autres cépages quand les grains atteig n e n t 4-5 m m. d e d i a m è t r e. M a i s l'ermitage a u n retard de 2 à 3 semaines. Ces herbicides contenant des hormones n e d o i v e n t p a s ê t r e a p p l i q u é s q u a n d il fait t r è s c h a u d i l s a g i s s e n t t r o p v i o l e m m e n t e t n u i s e n t à la vigne. Donc, p a s du tout p e n d a n t u n e v a g u e de chaleur. S e u l e m e n t d è s 17 h e u r e s à l a r i v e d r o i t e et d è s 19 h e u r e s à la r i v e g a u c h e, à m o i n s q u e l e t e m p s s o i t frais. Taille d e la vigne Si d é c e m b r e e t j a n v i e r o n t é t é d e s m o i s froids, on p e u t tailler l a v i g n e d è s l e 15 j a n v i e r. C e fut l e c a s d a n s l ' h i v e r D o n c, l e s v i g n e r o n s f e r o n t b i e n d e tailler bientôt u n e ou deux lignes dans différentes parcelles p o u r qu'us s e rend e n t c o m p t e d e l a c h o s e e u x - m ê m e s. Si le t e m p s a t o u j o u r s é t é d o u x e n d é c e m b r e et e n j a n v i e r ( p a r e x e m p l e ), alors r e m e t t r e la taille en février, a p r è s l ' a c t i o n d u froid. A propos des herbicides A on cause d e la tardiveté d e l'ermitage, ne peut employer les herbicides qui J. Nicollier, Stations agricoles, Chàteauneuf. 1. Nomination de deux membres au Comité et du n o u v e a u président. 2. Conférence J e a n Riesen, conseiller nat i o n a l et s e c r é t a i r e c e n t r a l d u P S S, s u r l ' i n i t i a t i v e f é d é r a l e p o u r la c r é a tion d e pensions p o p u l a i r e s (rentes d ' a u m o i n s 60 /o). Discussions et divers. Nous vous invitons à participer à cette a s s e m b l é e d o n t l e b u t e s t d e v o u s inform e r p l u s à fond e t d e r e p a r t i r s u r u n b o n p i e d a p r è s l e d o u b l e d é c è s e n 1969 de notre président Michel Rouvinez et de notre caissier A r m a n d Dupuis. Votre Comité compte sur votre présence ainsi q u e sur celle d e toutes les p e r s o n n e s q u e le conférencier ou les problèmes AVS/AI intéressent. BANQUE ROMANDE Livret de pincement Obligation de caisse à 5 ans mwmm MARTIGNY, avenue de la Gare 13bis Genève - Lausanne - memm Yverdon * * TROPHÉE DU MONTD'AUDDES C o m m e déjà annoncé, c'est c e s a m e d i 17 j a n v i e r 1970 à 14 h. 30 q u ' a u r a l i e u à la salle d e paroisse d e la Cathédrale (ancien Hôtel d e s Touristes), l'assemblée générale de l'association d e s vieillards, invalides, v e u v e s et orphelins de Sion et environs S o n o r d r e d u j o u r a é t é fixé c o m m e suit 3. - ' ISERABLES Assemblée générale de l'flvivo de Sion et environs le tour du canton MORAND Seniors Samedi et dimanche, sur les pistes d e la Tzoumaz et d e s Savoleyres, d a n s d e bonnes conditions d e neige, de temps et d'organisation, s'est disputé le traditionnel «T r o p h é e d u M o n t - d ' A u d d e s». P l u s d e 140 p a r t i c i p a n t s e t u n n o m b r e u x public ont permis a u Ski-Club Rosablanc h e d'isérables d e faire d e c e s j o u r n é e s une réussite. 1. M i c h a u d P i e r r o t, V e r b i e r, l ' 2 7 " 9 4 ; 2. D a r b e l l a y M a u r i c e, A V C S, l'31"62 ; 3. F a v r e J e a n - L o u i s, Isérables, l'33"44 ; 4. F o r t J e a n - M i c h e l, I s é r a b l e s ; 5. H u g u e t Ubald, L e y t r o n ; 6. P e r r a u d i n J o s y, R i d d e s ; 7. M a i l l a r d R o l a n d, L e y t r o n ; 8. D a r b e l l a y P i e r r e - A., L i d d e s ; 9. V o u i l l a m o z N e s t o r, I s é r a b l e s ; 10. D a r b e l l a y B e r n a r d, L i d d e s. Principaux résultats C o m b i n é II d a m e s 1. H i r o z M a r i e, A V C S, 5523,1 ; 2. E g g e n S y l v i a, ' A V C S, 5891,4. FOND Juniors C o m b i n é II v é t é r a n s 1. F r a c h e b o u d P i e r r e, C h o ë x, " ; 2. M o n n e t B a s i l e, I s é r a b l e s, 29'30". 1. N o i r R o g e r R i d d e s,,'"' lotton Michel, Lausanne,! N i c o l a s, I s é r a b l e s, 6574,7. Seniors 1. V a l l o t t o n M i c h e l, L a u s a n n e, 3 3 ' 5 9 " ; 2. M a r c l a y J e a n - D a n i e l, C h o ë x, 3 4 ' 3 4 " 3. D u c N i c o l a s, I s é r a b l e s, 3 7 ' 4 2 " ; 4. O l s o m m e r J e a n, M o n t r e u x ; 5. V o u i l l a m o z N e s t o r, I s é r a b l e s ; 6. D u b l e r J e a n, I s é r a b l e s. SLALOM C o m b i n é II j u n i o r s 1. R u p p e n A r n o l d, A V C S, 4716,5 ; 2. B o v a y D a n i e l, A V C S, 5362,1 ; 3. L a m b i e l F é lix, I s é r a b l e s, 5449,4 ; 4. P e r r i n R é m y, V a l d ' I l l i e z ; 5. G i l l i o z J e a n - M a x i m i n, I s é r a b l e s. SPÉCIAL C o m b i n é II seniors Dames 1. E g g e n S y l v i a, A V C S, 4 1 " 4 6 ; 2. H i r o z M a r i e, A V C S, 4 4 " 1 8 ; 3. M i c h e l l o d F a b i e n ne, V e r b i e r, 53"65 ; 4. C o q u o z C a t h e r i n e, Riddes. 1. M i c h a u d P i e r r o t, V e r b i e r, 4581,1 ; 2. D a r b e l l a y M a u r i c e, A V C S, 4962,9 ; 3. F o r t J e a n - M i c h e l, I s é r a b l e s, 5095,7 ; 4. H u g u e t U b a l d, L e y t r o n ; 5. V o u i l l a m o z N e s t o r, I s é rables. Vétérans C o m b i n é III 1. N o i r R o g e r, R i d d e? -'^'" t o n M i c h e l, L a u s a n n e, 53"4.S de, I s é r a b l e s, 57"08 ; 4. D u c f rables. ; " Vallot'"? C l a u t'as, Tsé- 1. V o u i l l a m o z N e s t o r, I s é r a b l e s, 12935,6 ; 2. V a l l o t t o n M i c h e l, L a u s a n n e, 13145,7 ; 3. D u c N i c o l a s, I s é r a b l e s, 135" ' "* Journées franco-suisses Morgins-Chûtel l'éauipe de Norvège sera au départ.juniors 1. B o v a y D a n i e l, A V C S, 35"83 ; 2. R u p p e n A r n o l d, A V C S, 39"61 ; 3. P i r a r d F r a n cis, V a l d ' I l l i e z, 4 0 " 2 4 ; 4. D u b o s s o n J e a n Luc, M o r g i n s ; 5. P e r r i n R é m y, V a l d ' I l l i e z ; 6. R a b o u d G i l b e r t, C h o ë x ; 7. R o u i l l e r J e a n - P a u l, C h o ë x ; 8. G i l l i o z J e a n - M a x i m i n, I s é r a b l e s ; 9. L a m b i e l F é l i x, I s é r a b l e s ; 10. P o u g e t J é r ô m e, C h a m p e x - F e r ret. REVET ESOLS Seniors 1. E g g e n E r n e s t, A V C S, 35"22 2. M i c h a u d P i e r r o t, V e r b i e r, 3 5 " 5 6 ; 3. D r o z J e a n - M a u r i c e. C h a m p e x - F e r r e t, 39"48 ; 4. R u f n a c h O l i v i e r, G e n è v e ; 5. R o c h J e a n F r a n ç o i s, G e n è v e ; 6. P e r r i n I v o n, V a l d ' I l l i e z ; 7. H u g u e t U b a l d, L e y t r o n ; 8. D a r b e l l a y M a u r i c e, A V C S ; 9. F o r t J e a n - M i c h e l, I s é r a b l e s ; 10. C r i t t i n G a b y, C h a m o son. v 'di'.-ii Parking Poste m a i n t e n a n t encore plus a v a n t a g e u x 1920 Martlgny grâce à nos achats directement auprès Téléphone (026) des fabricants. SLALOM f> La F é d é r a t i o n n o r v é g i e n n e d e s k i a annoncé aux organisateurs des Journées franco-suisses d e ski l'inscription de son é q u i p e officielle. Sous la conduite d u coatch Halvor Malin, les coureurs suivants seront au départ, le lundi à Môrgins et le mardi à Châtel H a k e n Mjoen, Lasse Hamre, J o n Terje, Overland, H a n s Bjorge, O t t o T s c h u d i, v a i n q u e u r e n 1968, e t E r i c Hacker. La T c h é c o s l o v a q u i e a é g a l e m e n t. a n noncé la participation d'une équipe. La F r a n c e s e r a r e p r é s e n t é e p a r u n e forte délégation d e juniors et d'espoirs. L'équipe suisse juniors, sous la direction d e M. S c h w e i n g r u b e r et M. Birscher, pour l'équipe valaisanne, sera présente, a v e c l e c h a m p i o n d'europe, Eric Fleutry. GÉANT Dames MÉMENTO MONTHEY Pharmacie de service Coquoz ft Médecin de service Se renseigner au (025) ou Hôpital régional visites tous les Jours de 14 à 16 heures (025) Dancing Treize Etoiles ouvert jusqu'à 2 h. Fermé le lundi. Vieux Monthey ouverture du musée le premier et le troisième dimanche du mois, de 10 à 12 h et de 14 à 18 heures. SAINT-MAURICE Pharmacie de service Gaillard Médecin de service S'adresser à la clinique (025) Saint-Amé f025l MARTIGNY Pharmacie de service Lovey Dancing l e Gallion. Dalidia Kait, danseuse noire The Pohers, t " ' ' noderne autrichien. Frank Patinage 17 h h e u r e s 19 h h. 30 Dès vendredi ans révolus Alain Delon et Charles Bronson dans Club de patinage. H C Sion j u n i o r s. H C Sion juniors. Patinage. SIERRE Pharmacie de service Burgener (027) Médecin de service Se renseigner au (027) ou Hôpital d'arrondissement (027) Heures de visites Semaine et dimanche de 13 h. 30 à 16 h. 30. Clinique Sainte-Caire (027) Heures de visitas Semaine et dimanche de 13 h. 30 à 16 h. 30. La Looanda, cabaret dansant, de 20 h. 30 à 2 heures. Entrée libre. (026) Service médical Se renseigner au No (026) SION Pharmacie de service de la Poste Médecin de service Se renseigner au No 11 (027) Cinémas et Dean Martin dans CORSO - Martigny Juniors LE CONFEDERE. Quotidien édité par le Parti radical-démocratique valaisan. Directeur politique Gérald Rudaz. Chef du service des sports Walty Leya. Rédaction et administration Place de la Gare, Sion. Téléphones (027) et (deux lignes). Télex confe Case postale 120 Sion. Compte d e chèques postaux Sion. Abonnements Un an 50 francs i six mois 26 francs,- trois mois 14 francs. Etranger Demander le tarif. Publicité Régie des annonces Publicitas S. A., Sion. Téléphone (027) Sion. Tarif Annonces 17 centimes le millimètre ; réclames 60 centimes le millimètre. Faire-part mortuaires Pour c Le Confédéré» Publicitas Sion, ou directement Rédaction t Le Confédéré quotidien», Sion, téléphones (027) et Les décès dans Je canton Jean Schneider Agence générale 10, rue des Cèdres, 1951 Siôri Daniel R o d u i t, inspecteur 5. rue du Léman \ 1. N o i r R o g e r, R i d d e s, l ' 4 9 " D u c Nicolas, Isérables, 2'05". ADIEU L'AMI CHAMPÉRY res. vaudoise vie Vétérans LES TROIS SERGENTS M O N T A N A Temple ; M. Edgar 13 h. 30. Service de chirurgie Dr Morand (027) Hôpital régional (027) Heures de visites tous les jours de 13 h. à 15 h. 30 Service dentaire d'urgence Appelez le No 11. Ambulances Michel Sierro (027) et Service permanent et stationnement place de la Gare (027) Pouponnière de la Maternité (027) Visites autorisées tous les jours de 10 â 12 h., de 13 à 16 b. et de 18 à 20 h. 30. Service officiel du dépannage du 0.8 pour mille Jérémie Mabillard, Sion (027) et Dancing La Maize Tous les soirs l'orchestre tchèque Karel Lochmanh. Lundi fermeture hebdomadaire. Sinatra mutuelle vaudoise 1 % accidents 1. B o v i e r D o m i n i q u e, A V C S, l ' 3 7 " 8 4 ; 2. H i r o z M a r i e, A V C S, l ' 4 6 " 6 8 ; 3. D u r i e r R o s e - M a r i e, V a l d ' I l l i e z, l ' 4 7 " 7 3 ; 4. M i chellod Fabienne, Verbier. DU J O U R Wyss, M. A l e x i s U d r e s s y, 10 h e u - J u s q u ' à dimanche ans révolus Chariton Heston et Kim Hunter d'ans Val~>uc 1. R u p p e n A r n o l d, A V C S. l ' 2 7 ' 0 8 ; 2. B o v a y Daniel, A V C S, l'32"94 ; 3. B e r n e r O l i v i e r, P e s e u x, l ' 3 6 " 7 6 ; 4. S c h w a b J e a n P i e r r e, M a r t i g n y ; 5. M o n n e t J e a n - N o ë l, I s é r a b l e s ; 6. L a m b i e l F é l i x, I s é r a b l e s ; 7. M a r q u i s A l a i n, L i d d e s ; 8. P i t t e l o u d G é r a l d, E u s e i g n e ; 9. G i l l i o z J. - M a x i m i n. I s é r a b l e s ; 10. P e l l e t M i c h e l, L a u s a n n e. t.ïqspectèur, 191^7 Ardon Joseph Vbgel, inspecteur 8, La Pelouse; 1950 Sion. In Memoriam François DELEZE Déjà u n an q u e tu nous a quittés époux et p a p a chéri. T e s yeux, pour toujours, s e sont fermés, emportant a v e c e u x l'image d e ceux q u e tu as aimés et soutenus. 18 j a n v i e r j a n v i e r 1970 T o n p a s s a g e i c i - b a s fut t o u t d ' a f f e c t i o n, d e t r a vail et d e b o n t é. D a n s n o s c œ u r s meuttris, j a m a i s n é r é g n e r a l'oubli. Tu étais trop b o n et tu es parti trop tôt. C'est l'étoile d e t o n cher s o u v e n i r q u i nous g u i d e ; le t e m p s passe, c'est u n e r o u t e qui s'ouvre p o u r aller j u s q u ' à toi. Ton épouse, tes enlants et petits-enlants. Une messe anniversaire sera célébrée à BasseN e n d a z l e s a m e d i 17 j a n v i e r, à 8 h. 15. LA PLANÈTE DES SINGES Une aventure fantastique et féroce ÉTOILE - Martigny Jusqu'à dimanche ans révolus Du grand cinéma qui vous, prend aux tripes I les Pompes Funèbres Générales S.A. Maupas 6, Lausanne (devant la Chapelle St-Roch) se chargent de toutes les formalités et assurent la dignité des derniers devoirs Le comité de l'association valaisanne des entrepreneurs a l e p é n i b l e d e v o i r d e faire part Monsieur François BUCHE ancien LE RAPACE de José Giovanni avec Lino Ventura du décès d e président d'honneur président de la Société central suisse des entrepreneurs téléphonez au MICHEL - Fully Ce soir jeudi - 16 ans révolus La c é r é m o n i e m o r t u a i r e a u r a temple de Lutry. l i e u te v e n d r e d i 16 j a n v i e T 1970, à 14 h e u r e s, a u

4 les nouvelles sportives ; LE 39e RALLYE DE MONTE-CARLO Le d é r o u l e m e n t de la grande é preuve hivernale e s t p r a t i q u e m e n t identique à celui de 1969 C'est vendredi prochain que, des huit têtes d'itinéraires (Oslo, Varsovie, Francfort, Reims, Lisbonne, Monte-Carlo, Douvres et Athènes) seront donnés des départs du 39e Rallye international de MonteCarlo. Le déroulement de la grande épreuve hivernale est pratiquement identique à celui de l'an passe. En elle), des huit points de départ, les concurrents joindront ou rejoindront Monte-Carlo le lundi 19 janvier à partir de 8 h. 30 (les premières voitures attendues sont celles de l'itinéraire de Reims) après un parcours de 3200 kilomètres. Cette première partie, malgré son kilométrage important, est cependant considérée comme la plus facile. L'an dernier par exemple, sur 183 partants, 158 équipages l'avaient accomplie sans dommage. Les choses sérieuses débuteront le mardi matin 20 janvier, à partir de 8 h. 06. Les rescapés emprunteront alors le parcours commun Monaco - Vals-'les-Bains Chambéry - Monaco (1524 kilomètres) découpé en vingt étapes comportant neuf épreuves à moyenne spéciale chronométrée d'un total de 252 kilomètres 500. Le retour en principauté de la première voiture est prévu le mercredi 21 janvier à partir de 10 heures. PARTIE SÉLECTIVE Cette seconde partie est généralement terriblement sélective. L'an passé, 43 équipages seulement étaient parvenus â regagner la principauté. Enfin, la troisième et ultime phase réunira, dans la nuit du 22 au 23 janvier, les 60 concurrents les moins pénalisés dans l'épreuve complémentaire de montagne Monaco - Monaco (670 kilomètres 590), tracé sur les routes montagneuses de l'arrière-pays et qui comportera encore sept épreuves à moyenne spéciale chronométrée. Cette année, la commission sportive internationale ayant compris l'intérêt sportif de la position prise par quelques organisateurs, le grand rallye monégasque comptera pour le nouveau «championnat international des rallies pour marques», 1RS voitures étant réparties dans les groupes suivants 1. tourisme de série, 2. tourisme spécial, 3. grand tourisme de série, 4. grand tourisme spécial. FANTASTIQUE BATAILLE Il apparaît que ce 39e Rallye va donner lieu a une fantastique bataille entre Porsche, Alpine-Renault, Lancia et Ford, à laquelle pourraient encore se joindre Toyota, Citroën, BMW et Opel. La firme allemande Porsche, gagnante ces deux dernières années, s'annonce une fois encore extrêmement redoutable. Elle pourra compter sur des équipages de grande classe comme notamment les Suédois Bjorn Waldegaard - Lars Helmer, les gagnants de Î969, Ake Andersson - Bo Thorselius, Hans Laine - Atso Aho et les Français Gérard Larrousse (qui frôla la victoire en 1968 et se classa deuxième l'an passé) - Maurice Gelin. Renault, dont le dernier succès dans l'épreuve remonte a 1958 avec MonraisseFeret, désire ardemment figurer une nouvelle fois au palmarès. Pour cela, la grande marque française va lancer à l'assaut ses «Alpine» et «R-8.Gordini», pilotées par des nommes dont la valeur est démontrée depuis longtemps déjà comme Jean Vinatier, Jean-François Jacob, Jean-Claude Andruet, Patrice Ecot, etc. La firme italienne Lancia est, elle aussi, très fortement armée avec Sandro Munari, Arnaldo Bernacchini, Sergio Barbesio, En vue de la Coupe du monde au MEXIQUE Programme de préparation de la présélection péruvienne La présélection péruvienne a été réunie à Lima par l'entraîneur de l'équipe nationale, le Brésilien Didi, afin de mettre sur pied le programme de préparation en vue de la Coupe du monde au Mexique. Quinze rencontres internationales au moins ont déjà été inscrites au programme du Pérou, qui rejoindra le Mexique le 7 mai, à Léon, lieu des matches du groupe quatre qui réunit, outre le Pérou, la Bulgarie, le Maroc et l'allemagne occidentale. Commentant les chances de chaque équipe dans le groupe quatre, Didi s'est montré Cyclisme Nouveau partenaire pour Erich Spahn Après l'abandon de Fritz Pfenninger, le Suisse Erich Spahn a trouvé un nouveau partenaire, aux «Six Jours» de Brème, en la personne du Hollandais Karstens. Positions à la neutralisation de mercredi 1. Schulze - Renz (Al) 328 p. ; 2. Post Sercu (Hol - Be) 275 p. ; 3. Wolfshohl Puschel (Al) 102 p. A 2 tours 4. Eugdahl - Stevens (Al - Be) 189 p. A 6 tours 5. Janssen - De Witt (Hol) 209 p. Puis 9. Karstens - Spahn (Hol - S) 209 p., à 22 tours. Patinage de vitesse Performances en URSS Aux championnats d'urss, organisés à Aima Ata, station de haute altitude, les patineurs soviétiques ont réussi des performances qui les placent au sommet de la hiérarchie mondiale. Voici les meilleurs résultats 500 m. Boris Guliaiev 39" 03 ; Muratov 39" 1 ; Lepechkine 39" 5 ; Skvorzov 39" 9 ; Tchanov 40" ; Komarov, Bachanov et Chabarov 40" m. Boris Guliaiev 1" 19" 6 (record national) ; Muratov et Troizki 1' 20" 7 ; Lepechkine 1' 21" 3 ; Tchanov 1' 21" '5 ; Bachanov 1' 21" 8. Handball Avant Sarre-Suisse Pour le match représentatif Sarre Suisse de samedi à Sarrebruck, l'équipe helvétique aura la composition suivante Gardiens Eisen, Funk, Kiener. Joueurs du champ Aeschbach, Blaser, Grundmann, Gygax, Kron, Mahrer, Meier, Morell, Notter, Rudolf, Santini, Schweingruber et Wagner. Box? Le champion du monde des poids légers, l'américain Mando Ramos, a obtenu un difficile succès en dix reprises sur le Mexicain Leonardo Aguero, à San Antonio (Texas). optimiste quant à celles du Pérou, malgré la présence, selon lui, de la formation la plus dangereuse, l'allemagne fédérale «Si nous nous préparons à fond, nous devrions accéder aux quarts de finale après avoir terminé en tête de notre groupe». Voici le programme du Pérou auquel d'autres matches pourraient encore se greffer 17 et 21 janvier à Lima contre le Dynamo de Zagreb 27 et 30 janvier à Lima contre le Spartak de Prague 1er février à Lima contre la Bulgarie 4 février à Lima contre la Tchécoslovaquie 8 et 15 février à Lima contre la Roumanie 11 et 18 février à L i m a contre Gornik Zabrze (Pologne) 5 et 8 mars à Lima contre le Mexique 13 et 17 mars à Mexico contre le Mexique 26 mars à Montevideo contre l'uruguay. Télévision aucun choix définitif «Aucune décision définitive n'a encore été prise en ce qui concerne le choix des matches de la Coupe du monde qui seront retransmis en Europe par la télévision, depuis le Mexique, en mai-juin prochains». Cette précision a été donnée par l'union européenne de radiodiffusion (UER) à la suite de divers articles de presse. «Le choix de ces matches, a ajouté l'uer dépend du lancement du deuxième satellite «Intelsat» sur l'atlantique et de plusieurs autres facteurs». L'UER a indiqué, d'autre part, que les plans définitifs des retransmissions télévisées «seront établis au terme d'une série de réunions qui doivent avoir lieu ces prochaines semaines à Genève» où cet organisme a son 6iège. Deuxième emblème Un second emblème de la Coupe du monde au Mexique vient de voir le jour. Il s'agit de «Pico» qui s'ajoute ainsi au premier, connu depuis longtemps déjà, le petit mexicain «Juanito», coiffé d'un magnifique sombrero, dont la présentation n'avait pas fait l'unanimité dans les milieux commerciaux et publicitaires. Placé sur un socle, ce nouvel emblème représente un ballon qui s'ouvre en tournant et d'où sort... «Pico», qui a la forme d'un aigle. Présenté à la presse par ia Fédération mexicaine de football, l'emblème «Pico», dont la gaieté suggestive H conquis l'assistance, a été aussitôt favorablement accueilli. Pour une couronne naturelle ou artificielle RUMMEL, fleuriste Lausanne - Tel Haldimand 8 Mario Mannucci, Simo Lampinen, JohnDavenport, Harry Kallstroem, Gunnar Hagbom, Tony Fall et Mike Wood. Pour sa part, Ford aligne officiellement quatre «Escort Twin Cam» avec des hommes dont la réputation n'est plus à faire, tels les Britanniques Roger Clark, Jim Porter, les Finlandais Hannu Mikkola et Timo Makinen (vainqueur en 1965) et le Suédois Gunnar Palm. * DE SÉRIEUX OUTSIDERS Toutefois, a côté des quatre «grands», on trouve de très sérieux outsiders comme Citroën avec Guy Verrier - Francis Murac, Jean-Claude Ogier - Lucette Pointet, Jean-Luc Salomon - Jean-Pierre Santigny, Henri Marang - Didier Nithart, Opel, avec Henri Greder - Jean-Claude Terramond et Marie-Claude Beaumont - Martine de la Grandrive, BMW avec les Allemands Axel Falkenberg - Dieter Zitzen, les Norvégiens Jean Nilsen - Kjell Paulsen, et surtout la marque japonaise Toyota, qui pourrait bien créer la grande surprise avec les Britanniques Vie Elford David Stone qui, en 1968, avaient apporté sa première victoire a Porsche et qui avaient bien lailli récidiver l'an dernier. éjjê I PRÉPARATIFS AU BRASSUS Gros effort au Brassus en vue des prochaines épreuves internationales de ce week-end. \ Voici une équipe d'ouvriers en plein travail de ratissage et préparation de la piste que l'on souhaite garnie de spectateurs. Une commission étudie les revendications formulées par l'association des athlètes US Une commission spéciale formée d'officiels de toutes les sphères dirigeantes de l'athlétisme américain et d'un représentant des athlètes, Harold Connolly, a étudié les recommandations formulées par l'association des athlètes américains internationaux présentées au siège de l'a, A. U., à New York, par l'ancien champion olympique du marteau. Les athlètes américains veulent notamment obtenir le pouvoir de participer à la direction de l'athlétisme national et avoir.leurs représentants aux comités d'organisation des réunions nationales (championnats) et aux meetings des matches internationaux. L'élection des délégués des athlètes sera effectuée lors des cham- GRAIN pionnats nationaux fin juin à Bakersfield, en Californie. Formule raisonnable Stan Wright, président du comité d'athlétisme -de l'a. A. U. et ancien entraîneur de l'équipe nationale et olympique, a assuré qu'une formule raisonnable sera trouvée pour satisfaire les deux parties. En tant que haut dirigeant, le Noir Texan bénéficie de l'estime de la totalité des athlètes et, interrogé sur les suites provoquées par le mouvement antiracial de 1968, Stan Wright a déclaré «Les remous de l'année olympique ont été très bénéfiques et les relations d'athlète à DE athlète et de dirigeants à athlètes se sont considérablement améliorées depuis lors», Connolly, quant à lui, a loué les effort* produits par les dirigeants pour compren» dre l'urgence de la situation. «Une formule des communications rapides e n t r a les dirigeants et les athlètes va être élaborée et toutes nos revendications ont éta accueillies avec bienveillance, mais il yt a beaucoup de travail à faire, a-t-il dit»< Interrogé sur l'athlétisme professionnel, le vétéran de l'équipe nationale américaine a fait part de son scepticisme! «L'athlétisme professionnel ne réussira' pas, a-t-il même assuré, car on ne trouvera pas chez les «pro» cette constante 1 spontanéité qui anime les amateurs, mais il est évident qu'une révision totale du statut de l'athlète amateur s'impose da façon urgente», a souligné Connolly. SEL A propos d'une formule douteuse Notre «grain de sel» publié samedi dernier et traitant de la formule des tours du championnat de LNB, nous a valu un volumineux courrier. Plusieurs personnes nous ont donné leur avis. C'est ainsi que M. François Wollner, secrétaire du Lausanne HC nous a lait part d'une erreur qui s'est glissée dans notre papier. Nous avons en effet mis en cause les dirigeants de la ligue suisse de hockey. Une fois n'est pas coutume, ce ne sont pas eux les responsables de cette manière de procéder. La formule que nous publions ci-dessous, afin que tout soit clair, avait été proposée par le Lausanne HC à l'assemblée des délégués. Elle avait été acceptée par la majorité des personnes ayant le droit de vote, à savoir un par club. Voici la teneur du règlement officiel, pour les tours finals de promotion et de relégation «Les quatre équipes de chaque groupe ayant obtenu le plus de points dans le tour qualificatif, participent au tour final de promotion. Les quatre dernières équipes de chaque groupe participent au tour de relégation. Chaque équipe entame le tour final de promotion ou de relégation, avec les points obtenus dans le tour de qualification contre les équipes ayant participé à celui-ci dans le même groupe. Tant dans le tour de promotion que dans celui de relégation, les équipes disputent deux rencontres contre les formations ayant disputé le tour de qualification dans l'autre groupe, elles jouent une fois chez elle, une fois chez l'adversaire. Est déclarée «champion suisse de LNB » l'équipe qui totalise le plus de points dans le groupe de promotion. Elle reçoit le challenge». Si nous avons eu tort de jeter la pierre aux dirigeants de la ligue, il n'en demeure pas moins que nous ne sommes pas tout à lait d'accord avec un règlement qui reste sujet à caution. Certes, M. Wollner nous fait justement remarquer que celte formule est intéressante pour les clubs, surtout sur le plan financier. Elle permet en outre de voir chez nous des équipes inédites, de Suisse allemande. Pourtant, il conviendrait une fois pour toutes de simplifier ce championnat et d'adopter, autant que possible un mode semblable à celui de la compétition de football. Le public n'aime pas chaque année à devoir se remettre dans le bain et assimiler les subtilités des lois qui régissent le hockey sur glace. Mais la solution n'est pas simple. Nous y reviendrons dans un prochain article. Pour l'instant, nous nous bornons à constater que le fait de repartir avec les points acquis dans la première partie des hostilités diminue considérablement l'intensité de la compétition. Quel est l'intérêt pour le public de suivre une équipe qui part avec 10 points au départ par exemple? En outre, la formation qui se voit créditer d'un tel capital sait qu'elle ne risque absolument rien. Ne va-t-elle pas alors se montrer conciliante avec une équipe en danger qui lui est sympathique? D'autre part, il suffit d'un coup de crosse bien placé pour modifier la face du championnat. Nous avons pris l'exemple de VillarsChampéry, qui pour un petit point s'est qualifié pour le tour de promotion. En perdant devant Thoune, Villars aurait alors lutter, façon de parler contre la relégation, et Lausanne aurait bénéficié de quatre points de plus. Dans ces conditions, il apparaît que cette formule n'est pas la bonne. Elle se retourne actuellement contre l'équipe qui l'a proposée, le Lausanne HC. II y a vraiment de curieux revers de médaille... Michel HUBER. La loisson sans calories 1ENNIEÎ HENNIEZ-LITHINÉE S.A. Sources minérales.*

5 ,, _. faits et commentaires de l'actualit* suisse Promotions d'officiers supérieurs ÊTAT-MAJOR GÉNÉRAL Au grade de colonel Bonhôte Domir.ique, Riehen ; Gimmi Jean, Kôniz ; Gsell Pierre, Morges ; Plançherel Pierre, Zolliko fen. Bridel Frank, Bàle ; Chabloz Eric, Berne ; Haessig Paul, Aubonne ; Mabillard Roger, Congé ; Digier Jean-Gabriel, Sion ; Renggli Peter, Bienne. Au grade de major Martin Raymond, Morges. OFFICIERS DE CHEMIN DE FER Au grade de major Cavaleri Pierre, Pully ; Carel Claude, Lausanne ; Desponds Marcel, Wabern ; Despond Roger, La Conversion. ÊTAT-MAJOR DE LARMÉE Au grade de colonel Bulloz Fernand, Berne ; Arnet Jean, Spiez. Petitpierre René, Neuchâtel ; Fontannaz Francis, Echallens Bosshard Jakob, Pully ; Campiche Gaston, Lausanne. Au grade de major Volet Biaise, Ge nève ; Jungo Otto, Fribourg ; Gauye Oscar, Villars-sur-Glâne ; Koller Pierre, Zurich. INFANTERIE Au grade de colonel Bonnard François, Lausanne ; Pittet Louis, Grand-Lancy ; Zweifel Christian, Bargen. Jordan Marcel, Chêne-Bourg ; Hùgli Roger, Colombier ; Rochat Louis, Les Bioux. Au grade de major Carrel Albert, Fribourg ; Gétaz Jean-Pierre, Vevey. TROUPES MÉCANISÉES ET LÉGÈRES Vollmar Fritz, Morges. Au grade de major Waser Jacques, Zurich. ARTILLERIE Au grade de colonel Estoppey Henn, Bienne. Huber André, Belmont ; Schâren Georg, Denens. Au grade de major d'espine Bernard, Genève. TROUPES D'AVIATION Zufferey André, Sion ; Christen Maxime, Wallisellen. Au grade de major Péclard Jean-Jacques, Vésenaz. TROUPES DU GÉNIE Au grade de colonel Hunziker Paul, Lausanne. Dubuis Antoine, Sion. Au grade de major AU Jean-Jacques, Lausanne ; Bernasconi Félix, Les Geneveys-sur-Coffrane. TROUPES DE TRANSMISSION Au grade de major Béraneck Edmond, Thoune. TROUPES SANITAIRES Au grade de colonel Baumann Aimé, La Croix-de-Rozon ; Dubas Jacques, Sion. Bamert Werner, Bienne ; Galletti Charles-Henri, Monthey. Au grade de major Pfaelfli Jean-Louis, Genève ; Bourquin Pierre, Porrentruy ; Jacot Pierre, Gimel ; Adler François, Genève. Pharmacien Trachsel Jacques. SERVICE DE PROTECTION AC Gander Georges, Yverdon. Au grade de major Muller Hans, Genève. TROUPES VÉTÉRINAIRES Lamy Edouard, Thoune. Au grade de major Du Pasquier François, Saint-Biaise ; Summermatter Peter, Viège. TROUPES DE RAVITAILLEMENT Mottas Louis, Fribourg ; Jordan Pierre, Grandvaux ; Choquart Paul, Bàle.i Monachon Gabriel, Saint-Biaise. Au grade de major Chevalley Roland, Berne ; Bànziger Jean-Pierre, Lausanne ; Meier Hans, Bienne ; Mottier Michel, Zollikofen. TROUPES DE PROTECTION AÉRIENNE Au grade de colonel ; Gembon Christian, Villars-sur-Glâne. Au grade de major Reuse Gilbert, Martigny. SERVICE TERRITORIAL Au grade de colonel Motfoux Pierre, Genève ; Roux Georges, Grimisuat. Au grade de, lieufenanf-colonef Paschoud Jean-Félix, Lausanne ; Strehl Jean, Vevey. Au grade de major Steffen Werner, Chardonne ; Hamel Gaston, Noiraigue ; Plumettaz Bernard, Lausanne ; Paroz Roland, Avenches ; Brùgger Hans, Bienne ; Pillet Georges, Martigny ; Humbert Philippe, La Chaux-de-Fonds Regenass Edmé, Vandœuvres. SERVICE DES TRANSPORTS Au grade de colonel Stucky Pierre, Porrentruy. Mercier René, Denges ; Bolliger Arthur, Hilterfingen ; Haldimann René, Schônenwerd ; Blanc Pierre, Chêne-Bougeries ; Mottet Alfred, Langnau. Au grade de major Nicati Alain, Bienne ; Bardet René, Bienne ; Dubuis JosephAntoine, Sion ; Peter Walter, Colombier ; Grôtzinger Rudolf, Lausanne ; Raas Fridolin, Frauenfeld ; Hunziher Robert, Meyrin ; Dubi Jean, Berne. Au grade de major Comment Jean, Bienne ; Guignard Jean-Pierre, Aigle ; Baumann Claude, Bùlach ; Fehlmann Kurt, Saint-Biaise ; Piguet Jean-François, Lausanne. ARMÉE ET FOYER Au grade de colonel Wùst René, Genève. La ligue des sociétés de la Croix-Rouge Un Jumbo-jet» atterrira a reçu 13 millions à Kloten en février déjà GENÈVE. Environ 13 millions de francs ont été offerts jusqu'à hier à la Ligue des sociétés de la Croix-Rouge, à Genève, pour les opérations de secours de la Croix-Rouge nigériane en faveur de la population civile dans les zones touchées par le conflit du Nigeria. Cette somme provient de contributions de sociétés nationales de la Croix-Rouge et de certains gouvernements. Ces fonds sont, en fait, destinés à la réalisation et à l'élargissement du programme de secours portant sur 4 mois qui est actuellement mis en oeuvre par la Croix-Rouge nigériane avec l'assistance de la Ligue. Initialement prévu pour porter secours à personnes le programme devra être étendu à la lumière des événements survenus tout récemment dans le pays. Un «Jumbo-Jet» atterrira pour la première fois à Kloten le 8 février déjà, et non en mars comme prévu. C'est ce qu'a déclaré la compagnie aérienne américaine «Trans World Airlines» (TWA). Ce jour-là, un «Boeing 747 > de la «T W A» atterrira à Zurich, afin de don- La situation au NIGERIA préoccupe le Conseil fédéral BERNE. La situation au Nigeria a préoccupé le Conseil fédéral qui, dans 6a séance d'hier, a entendu à ce sujet un SERVICE DES MUNITIONS Stucki Jean-Pierre, Lausanne. Au grade de major d é n i e n t Bernard, Fribourg ; Weber Jean-Jacques, Payerne ; Macquat Georges, Berne. JUSTICE MILITAIRE mond Jean-Frédéric, Lausanne. Rey- Négociations sur le trafic r o u t i e r I T A L O - SUISSE BERNE. M. Roger Bonvin, chef du Département fédéral des transports et Le «scandale» des deux gymnasiens de S a i n t - G a l l p r e n d l ' a s p e c t d'une tempête dans un verre d'eau SAINT-GALL. Le corps enseignant du Gymnase cantonal de Saint-Gall a pris position lace aux récents événements qui se sont déroulés dans le cadre de cette école. (On se souvient que la direction de l'école avait exigé le renvoi d'un et d'une élève, âgés respectivement de 19 ans et presque 20 ans, ce qui a entraîné les protestations publiques d'un certain nombre de leurs camarades. Le Département saintgallois de l'instruction publique a dû finalement s'occuper de toute l'allaire). Au cours d'une assemblée, le corps enseignant du Gymnase cantonal a déclaré que, en toute objectivité, la décision de la direction de l'école lui paraît justiiiée. L'exclusion des élèves a été motivée davantage par les circonstances aggravantes qui ont entouré les actes qu'on reproche aux deux gymnasiens.. En effet, les deux élèves J. et M., ne se sont pas contentés d'entretenir ensemble des relations sexuelles. Pendant la même période, le jeune homme a entretenu le même genre de relations avec une jefme iille, et la jeune lille avec un autre élève. De plus, les deux jeunes gens ont menti à plusieurs reprises à leurs parents et à leurs prolesseurs. Toutes ces circonstances ont amené la majorité des professeurs à demander à la commission du rectorat d'intervenir au près des parents des deux jeunes gens, afin que ces derniers retirent leurs enfants du Gymnase avant d'exercer une mauvaise influence sur leurs camarades. Les parents des deux élèves se sont déclarés d'accord avec cette mesure. Après les vacances de Noël, cependant, neuf élèves du mouvement intitulé «Action cœur rouge» ont diffusé l'affaire au moyen d'un tract et se sont élevés contre le puritanisme et l'abus d'autorité dont avait fait preuve la direction de l'école. Bien qu'ils aient été parfaitement renseignés sur les motifs de ces mesures disciplinaires, les élèves n'en ont pas fait mention (le tract n'aurait plus exercé à ce momentlà, le même effet révolutionnaire), ils se sont contentés de manifester contre une intrusion inadmissible dans la vie intime des élèves concernés. Mais, ce faisant, ils ont porté le débat sur la placé publique. Un ultimatum a, dès lors, été adressé aux neuf élèves qui étaient à l'origine du tract, non pas pour restreindre leur liberté d'expression, puis' que toute latitude leur est laissée de s'exprimer oralement ou par écrit, pour autant qu'ils le fassent avec objectivité et sur un ton correct. L'assemblée du corps enseignant, en toute objectivité, appuie donc la décision de la direction de l'école, qui ne lait que répondre, d'ailleurs à sa mission d'éducation. Le corps enseignant ne veut en aucun cas influencer, par sa déclaration, l'enquête entreprise par le conseil d'éducation, mais uniquement renseigner le public sur la prise de position des professeurs du Gymnase. communications, a informé, hier, le Conseil fédéral de la suite des négociations concernant le problème du trafic routier avec l'italie. Le 7 janvier dernier, la délégation suisse avait fait une proposition lors de la réunion qui avait eu lieu à Rome. On apprend à ce propos que les autorités italiennes ont formulé une contre-proposition. Après en avoir pris connaissance, le Conseil fédéral a chargé M. Bonvin de soumettre à son collègue italien, M. Gaspari, une nouvelle solution de compromis. Les autorités suisses attendent la réponse du gouvernement italien. Rappelons que les propositions suisses du 7 janvier concernaient trois sortes d'autorisations différentes pour les transports un contingent pour le traiic triangulaire (y compris le trafic mixte chemin de fer et route) à destination ou en provenance d'une gare ferroviaire suisse imelide), un contingent pour le trafic des containers à destination ou en provenance du port franc de Cadenazzo, et finalement un contingent pour le trafic «Huckepack» pour ou des gares ferroviaires italiennes. BERNE. On sait qu'à l'occasion des débats sur le budget et la conjoncture qui ont eu lieu lors de la session de décembre, le Conseil fédéral a informé le Parlement des mesures qui devront être prises pour lutter contre la surchauffe. Selon un communiqué du Département fédéral des finances, les mesures suivantes pourraient être envisagées 9 Avancement des échéances des derniers abaissements tarifaires décidés dans la négociation «Kennedy». 0 Abaissement provisoire des taux garantissant les risques à l'exportation. 0 Opposé au nouvel arrêté sur le sucre, Migros s'en est expliqué à Zurich. Voici de gauche à droite le conseiller national Dr Walter Biel, M. Pierre Arnold, viceprésident de la Fédération des coopératives Migros, M. Albin Helmann. conseiller aux Etats, M. Rudolf Suter, conseiller national et président de la Fédération des coopératives Migros et M. Friedrich Dubendorfer, membre du conseil d'administration Migros. exposé de M. Willy Spuehler, chef du Département politique. Ce dernier a relevé que, aussi bien sur le plan matériel que sur le plan diplomatique, la Suisse a entrepris tout ce qui était en son pouvoir. Une somme dépassant un million de francs a été versée chaque mois, ces derniers temps, à la Croix-Rouge et à d'autres organisations, et il est probable que la Confédération supportera en outre le déficit du CICR pour 1969, qui atteint 10 millions de francs. Sur le plan diplomatique, M. Spuehler a rappelé les nombreux contacts établis, notamment avec le président Tito et avec l'empereur d'ethiopie. De pareils contacts vont être poursuivis, ils se multiplient d'ailleurs en raison de la nouvelle situation de fait au Nigeria. La Suisse reste prête à apporter son aide, a conclu M. Walter Buser, vice-chancelier, qui rapportait les propos de M. Spuehler. Super-Cem Le Conseil fédéral s'est occupé de la conférence des ministres qui se tiendra les 28 et 29 janvier à Genève, sous la présidence de M. Spuehler, afin de choisir le site du «Super-Cem» (accélérateur géant, plus grand que celui de Meyrin). La commission de la science du Conseil des Etats devant siéger la semaine prochaine déjà, le Conseil fédéral a jugé bon d'adopter maintenant déjà mais à titre provisoire le message par lequel il proposera aux Chambres de participer au financement de ce centre de recherches nucléaires (la Suisse, précisons-le n'est pas candidate pour le site). Mesures pour freiner la surchauffe % Stérilisation de fonds de la Confédération. CONFÉRENCE DE PRESSE MIGROS A ZURICH ner la possibilité aux employés de cet aéroport de s'exercer aux travaux de contrôle. La «TWA» entreprendra des vols léguliers avec des «Boeing 747» «Jumbo-Jet» à partir du printemps de l'année prochaine. Renvoi de projets de construction de la Confédération n'ayant pas un caractère d'urgence. % Limitation plus grande encore dans le recrutement du personnel de la Confédération. % Restriction dans les ventes à tempérament. 0 Institution d'un dépôt à l'exportation. Le communiqué précise que le chef du Département fédéral des finances et des douanes examine encore ces questions avec les associations faîtières de l'économie. Les cantons seront en même temps renseignés sur les mesures projetées. Lorsque ces consultation"! seront terminées, le Conseil fédéral prendra une décision sur l'ensemble de ces mesures, vraisemblablement au début du mois de février. Pour ce qui est de l'institution d'un dépôt à l'exportation, un projet devra encore être soumis aux Chambres fédérales. Incendie dans une église historique au Tessin œ u v r e s d'art détruites LOCARNO. D'importantes œuvres d'art et des antiquités ont été détruites dans un incendie qui a ravagé la petite église de Gordevio, dans le val Maggia. Le feu s'est déclaré vers midi dans la sacristie et il s'est rapidement propage, trouvant un aliment de choix dans les meubles en bois qui occupaient ce local fct l'intérieur de l'église elle-même. Les flammes ont notamment détruit un précieux tableau représentant la naissance de Saint-Jean attribué a Seganlini, ainsi que 250 parchemins trè» anciens, certains datant du 13e siècle. De plus, la fumée a gravement endommagé les fresques de l'église, œ u v r e d'orelli. Les pompiers du val Maggia ont vu leur travail considérablement gêné par la nature des lieux ils devaient en effet prendre garde de ne pas endommager les peintures avec l'eau de leurs lances. Ils ont néanmoins réussi à maîtriser l'incendie. Cependant, les dégâts sont considérables ils s'élèvent à francs pour le mobilier et les parois seulement, et il est pour le moment impossible d'estimer les dégâts causés aux œuvres d'art.

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7 é d i t o r i a u x; f o n à s, a r t i cl es e t ch fo ni g u es Actualités ROYAUTE DIFFICILE par Michel JACCARD L ES méthodes de vente modernes onf élevé le client à la royauté! Ce «Client-Roi» (avec deux majuscules, je vous prie), il sied de tout mettre en œ u v r e pour le satisfaire. S'il achète quelques marchandises dans un grand magasin, on lui épargnera la peine de les transporter. Un fourgon les lui apportera à domicile. A moins qu'on ne l'escorte jusqu'à sa propre voiture. Pour éviter toute fatigue au monarque, on multiplie les «escalators», lifts et autres ascenseurs. Et que Monsieur ou Madame ne prenne pas la peine de sortir son portefeuille! Un visa sur la fiche clients suffira. On pourrait multiplier les exemples. Cette brève évocation suffit néanmoins à souligner le contraste entre deux royautés celle du client, et celle... du citoyen I La seconde est pourtant, et de beaucoup, la plus importante. Mais qu'at-on fait, jusqu'ici, pour simplifier l'exercice de ses droits par le Souverain? Pas grand chose, à la vérité. On s'en avise et, très prudemment, très modestement, on introduit quelques réformes. Ainsi, lors des récentes élections communales, plusieurs municipalités ont adressé aux électrices et aux électeurs une sorte de «mode d'emploi» assorti des listes déposées. C'est un progrès. L'Etat de Vaud, pour sa part, prendra semblables mesures pour les deux scrutins des 28 février et 1er mars (Grand Conseil et Conseil d'etat). Le vote anticipé, le vote par correspondance (qu'on n'ose pas encore généraliser) sont d'autres moyens de faciliter l'accomplissement du devoir civique. Mais il est encore des secteurs de notre vie publique où la tradition s'oppose à l'évolution des mœurs. Un lecteur, que nous remercions ici, nous en apporte une preuve concrète. V OICI peu de mois, divers partis ont lancé une initiative en faveur d'une amélioration de l'assurance-vieillesse et survivants. Ce projet revêt une grande Importance. De son succès oii de son échec dépendront les vieux jours de chacun d'entre nous. Une campagne de presse, fort active, a permis d'analyser tous les aspects du problème. Et chaque article de se terminer par le classique «Signez et faites signer l'initiative». Bon! «Mais, me fait remarquer cet aimable lecteur, où donc vais-je pouvoir apposer cette signature? Personne n'en dit mot.» Précisons immédiatement que nous avons mis notre correspondant sur la bonne vole. Il n'en reste pas moins que son cas est loin d'être singulier. Beaucoup de citoyens souhaiteraient s'associer à une Initiative ou à un référendum. Mais il n'existe à notre connaissance aucun local officiel où se puisse manifester cette volonté. On choisit, au petit bonheur la chance, quelques commerces généralement des tabacs dont les propriétaires, liant l'opération politique à un légitime espoir mercantile, acceptent de mettre leur comptoir à disposition du Souverain. Ou alors, des partisans ou adversaires zélés et touchants d'une cause controversée s'en vont de porte en porte, comme les colporteurs d'autrefois, quêter les signatures approbatives ou contestataires. Cette procédure est désuète. Elle contrarie la libre expression de la volonté populaire. Sans doute, y a-t-il à cette carence quelque secret mobile politique. Ceux qui font dans l'initiative ou le référendum sont, la plupart du temps, en opposition a v e c les décisions officielles. On aurait donc tort de favoriser l'œuvre de trublions... Pardon! La démocratie a ses règles et il faut les accepter loyalement. Alors, pourquoi ne pas désigner un certain nombre de locaux neutres où, casuellement, on puisse aller signer une initiative ou un référendum î Ce serait rendre service à ce «client-roi» qu'est le citoyen, et cela redonnerait peut-être quelque «tonus» à une vie civique trop volontiers assoupie. M. J. LES CAFÉS TROTTET LA MAISON DU CAFÉ Lchez votre épicier! VERS LES FIANÇAILLES DU CLUB MEDITERRANEE ET DU CET politique étrangère Une nouvelle étape dans le développement Nuages sur l'allemagne de l'industrie des vacances par Jacques VULAINE D'un côté, le «Club Méditerranée», «Le Club», comme disent ses fans ; de l'autre, le second champion français des vacances, «Le Club Européen du Tourisme» (CET). Naguère encore, ces deux adversaires puisaient chaque saison de nouvelles forces dans leur rivalité. Et voici que la nouvelle semble se confirmer ces deux énormes organisations annonceraient leur fusion à la mi-janvier. But de ce pacte accéder au niveau européen et lutter à armes égales avec les géants du tourisme allemand, suisse ou nordique. Mais, si l'affaire paraît virtuellement conclure, la lutte a été chaude, et MM. Trigano et Huet, maîtres respectifs des deux fiefs, ont bien mérité de prendre à leur tour quelques vacances avant l'accolade finale. Reportons-nous à La guerre est terminée depuis cinq ans. Les Français voudraient bien passer leurs vacances au-delà de la ligne bleue des Vosges ou des plages d'arromanches. Mais les voyages coûtent cher et les clients des agences sont des privilégiés. C'est alors qu'un Belge quadragénaire, Gérard Blitz et ses amis Tony Hatot et Marcel Hansenne, anciens champions sportifs, décident de mettre au point des vacances nautiques avec d'autres amoureux du plein air. Pour se loger, ils louent des tentes de surplus américains chez un autre de leurs amis, Gilbert Trigano. Le temps des vacances économiques en commun va commencer. O n connaît la suite villages de toile, dépaysement et bronzage garantis, gentils membres (GM) et gentils organisateurs (GO). Le premier village du club s'installe à Alcoudia 200 tentes, 2500 membres, un séjour de deux semaines pour francs fiançais de l'époque. Vingt ans après, on dénombre quarante villages, deux marques de voyages organisés, clients environ été et hiver. Le chiffre d'affaires a suivi la progression francs français en 1956, 127 millions en Edmond de Rothshild est le principal actionnaire du «Club». Deux styles complémentaires Cependant, ce pionnier a eu bientôt un concurrent de taille en 1953, naît le CET, dont les assises financières, principalement la Banque de Paris et des Pays-Bas, sont à toute épreuve. Cette nouvelle entreprise se décida à courir sa chance en organisant quelques grands circuits touristiques bon marché à travers la France, l'espagne, l'italie et l'autriche. Parallèlement, elle monta une chaîne hôtelière de vacances, s'éloignant de la formule camping pour approcher sa vocation actuelle, l'hôtellerie de plein air. Les chiffres, plus modestes que ceux de M. Trigano, sont néanmoins imposants près de clients et une vingtaine de villages ; les voyages organisés, grâce au mariage avec les Wagons-lits Cook, sont remarquables. Très vite, le nouveau venu tint à marquer une différence nette avec son prédécesseur le CET est contre l'ambiance de groupes, la mystique de la nature, plus schématiquement contre l'emploi du paréo obligatoire pour une soirée tahitienne a choisi le confort, le raffinement même et le respect aigu d'une totale liberté. Qui ne se ressemble pas s'assemble si cette fusion des deux anciens rivaux, qu'on dit imminente, se réalise effectivement, il apparaît que les deux membres du futur chronique ménage pourront lité propre. garder leur personna- Des fiançailles prometteuses En clair, il y aurait deux sociétés l'une, à seule vocation de club, assurerait la gestion des villages-vacances sous la présidence de Gilbert Trigano et la vice-présidence de François Huet, actuel président du CET. L'autre, dite Euro-Sept, serait vouée aux voyages organisés au-delà de toutes les frontières, face à tous les horizons elle aurait à l'inverse, M. Huet pour président et M. Trigano pour vice-président. On pourrait penser que le public est peu concerné par ces tractations de géant a géant, intéressant surtout les actionnaires et les organismes bancaires. En fait, il n'en est rien. Si tout marche bien, le vacancier moyen sera bientôt largement bénéficiaire de la nouvelle politique. En effet, les transports aériens devraient lui coûter moins cher, ce qui permettrait aux deux clubs réunis de concevoir des villages encore plus dépaysants dans les pays les plus lointains. Il faut saluer la vitalité d'une si jeune industrie. Car enfin on demeure rêveur en songeant que les vacances sont une «invention» toute récente. Voilà seulement 30 ans, la loi sur les congés payés avait lâché sur le marché douze millions de clients potentiels sans rien prévoir pour les satisfaire. Malgré le retard apporté par la guerre, d'excellentes solutions ont été mises au point. Les fiançailles du Club et du CET font augurer d'autres beaux étés. Jacques VULAINE. Gastronomie Faut-il punir les paysans? En réalité, ce sont là «tempi passali» et images à reléguer dans les albums d'epinal. Le paysan de naguère a dû se transformer en entrepreneur agricole. Ses soucis sont tout pareils à ceux de n'importe quel chef d'entreprise. Il doit connaître la comptabilité, savoir établir un prix de revient, prospecter un marché, tenir tête à la concurrence, planifier ses cultures et diriger son élevage. De surcroît, il doit être mécanicien et chimiste, commerçant et zoologue, botaniste, et devin. On lui demande encore d'être bon citoyen, vaillant soldat et mainteneur des traditions. N'en jetons plus, la cour de la ferme est vraiment pleine! La paysannerie se meurt, dit-on. Ce n'est pas vrai. Elle se modifie, se mécanise, se rationalise, se spécialise. Les progrès accomplis depuis quelques décennies dans l'exploitation judicieuse du sol comme dans l'élevage du bétail sont remarquables, et il faut aujourd'hui davantage de tête que de biceps pour tenir le coup dans l'agriculture. Tant de science et de ténacité trouvent-elles leur récompense? Pas toujours, hélas! L'ouverture des marchés mondiaux, l'augmentation de la production sur des surlaces pourtant diminuées, les changements dans la façon de s'alimenter, tant d'autres facteurs, ont lait surgir des problèmes d'écoulement de la production. On a vu se dresser des «montagnes de beurre» invendu et s'étaler des «fleuves de lait» -, on jette les tomates à la rivière et on distribue gratuitement ou presque des pommes aux enfants des écoles. Après avoir visé à la perfection et souvent y avoir atteint on s'arrache les cheveux pour en tirer parti et vendre. Syndicats, organisations, coopératives, autorités, sont intervenus. Le fleuve de lait est endigué et la montagne de beurre a tondu. Mais l'équilibre demeure précaire et le souci du lendemain constant. Il y a pourtant quelque paysans en Suisse dont un tiers en Suisse romande qui ont trouvé une solution satisfaisante pour diviser les difficultés et en résoudre quelques-unes. Parce que la nature de leurs terres s'y prête, parce que le climat des régions où 'ils habitent y est favorable, parce que la mécanisation les y aide, ces paysans ont choisi de cultiver la betterave à sucre, par rotation avec d'autres cultures sarclées, et en évitant ainsi de disposer de trop de fourrage, donc de lait, donc de beurre, donc de fromage, donc de pommes de terre, etc. Ces paysans rendent service à ceux qui ne peuvent que «faire» du bétail. Ils rendent également service à la communauté en fournissant le 20 "lo de la consommation totale de sucre, 20 % que nous serons bien contents d'avoir sous la dent en cas de crise internationale. Ce sucre est de haute qualité, et il soutient la comparaison avec toute autre production européenne, au même prix. Il est cependant un peu plus cher que le sucre que l'on peut se procurer sur le marché mondial libre, momentanément. La dépense que supporte le consommateur est cependant minime et, dans la pire des hypothèses serait de 20 centimes par mois et par personne pour une consommation annuelle moyenne de 43 kilogramme. Or, il s'est trouvé un nombre suffisant d'électeurs pour demander que soient supprimées les garanties d'écoulement assurées aux betteraviers. C'est l'objet de la votation du 1er février, qui remet en cause l'arrêté fédéral sur l'économie sucrière, pourtant adopté à une écrasante majorité par le parlement. Tout cela manque autant de dignité que d'esprit de prévoyance. On n'a pas moralement le droit de punir les paysans dans leur ensemble car c'est bien toute la poiltique agricole de la Confédération qui est menacée pour obtenir un profit mercantile, infime par comparaison avec tout ce qui est en jeu. Ou alors qu'on dise une bonne fois à ces paysans ce qu'ils peuvent et doivent planter et produire. Les citadins auront à cœur de manifester à cette occasion leur solidarité, et ils voteront «Oui» pour que subsiste une classe paysanne indispensable à notre équilibre national. René BOVEY. HOSTELLERIE DU CHATEAU ROUE (SUT la route du lac) Tél. (021) H. SAVOY, propriétaire Les amateurs d'e bonne chère et d«grands vins trouveront à satisfaire leurs plus gourmandes ambitions. Le rail, la route, les ailes bientôt et surtout I L'Auberge d'etagnières Roger GRUBER chef de cuisine Parc privé Tél. (021) Fermé le mercredi Restaurant LAUSANNOIS Haldimnnd 9 (à l'étage) Tél HORS-D'ŒUVRE REPUTES Entrecôte provençale et nos spécialités Assiettes dès Fr Menus dès Fr La saison de la chasse est là Salle pour banquets. M. et Mme Croset, chef de cuisine Ouvert tous les Jours RELAIS GASTRONOMIQUE W&A GLAND $ g Près de la sortie autoroute NOMBREUSES SPÉCIALITÉ5 Moins de trois mois après la réévaluation du mark allemand, le gouvernement de Bonn non seulement s'est vu obligé de tirer sur sa tranche «automatique» au fonds monétaire international (FMI) et de vendre de l'or au trésor des Etats-Unis pour la contre-valeur de 500 millions de dollars, mais déjà les circonstances 'le contraignent à envisager l'augmentation du taux d'escompte de 6 à 7 %. Rarement sinon jamais le monde a assisté à un renversement de la situation monétaire d'un grand Etat dans un espace de temps aussi restreint. Pratiquement la totalité des capitaux placés en Allemagne en quête de plus-value avant la réévaluation a regagné ses banques d'origine ou s'est dirigée vers le Japon suspect d'une opération similaire dans un proche avenir et désormais Bonn doit envisager les freins qu'elle pourrait mettre en action pour éviter d'avoir à entamer trop fortement ses réserves. Jusqu'à un certain point, le délestage monétaire allemand était souhaitable et hautement positif il a contribué dans une large mesure à rééquilibrer les balances britanniques et françaises et d'une manière plus générale à détendre la situation monétaire. Mais le problème est de savoir si dans l'avenir l'économie alemande pourra faire face aux restrictions de crédit engendrées par le départ des capitaux, aux pressions qui s'exercent du côté syndical et à l'aggravation des conditions de compétition issue de la réévaluation sur le plan international. Pour la plupart de ces problèmes des décisions doivent être prises cette semaine. Gouvernement, salariés et patrons s'accordent à penser que la hausse des prix à la consommation ne devrait en aucun cas dépasser 3, 5 % en A partir de cet «accord» pour le moins théorique, les avis sur les conséquences divergent. Pour les employeurs toute hausse des rémunéralions dépassant 10 /o en moyenne, pousserait les prix au-dessus du taux de renchérissement de 3,5 %. Selon le gouvernement, les salaires pourraient croître de 12% et pour les syndicats même de 13,5% sans que les prix croissent de plus de 3,5 %. En augmentant le taux du mark par rapport aux autres monnaies les prix des produits importés sont amenés à diminuer sur le marché intérieur allemand donc à agir en sens contraire par rapport à la hausse. Mais on se souvient qu'en septembre dernier, M. Karl Blessintg, alors président de la Bundesbank, avait encore repoussé l'idée d'une réévaluation en arguant du fait qu'une hausse moyenne des salaires de 15 % aurait sur les exportations sensiblement le même effet de freinage qu'une réévaluation de 8 % la réévaluation a eu lieu une hausse moyenne des prix de 3,5 l'ocde estime même de 4,5 % sera inévitable dans l'année et les salaires augmenteront entre 10 et 13,5%. C'est à ces quelques chiffres que se réduit la situation actuelle de l'allemagne fédérale. Elle n'a rien de dramatique, mais elle n'en est pas moins préoccupante aussi bien pour les Allemands eux-mêmes que pour leurs partenaires étrangers. Bénéficiant d'un cours de change plus favorable pour leurs exportations de capitaux, les entreprises allemandes sont tentées de proliférer à l'étranger, c'est-à-dire à fixer en dehors de leur pays des points de productions, des usines et des affaires de services. Jusqu'ici elles avaient peu pratiqué ce système «à l'américaine» en raison de la sous-estimation du mark. Aujourd'hui elles sont en meilleure posture pour le faire, et leur prolifération à travers le Marché commun ne tardera pas à susciter des problèmes et des réserves. par René BOVEY Nous autres citadins mais qui n'a pas d'attaches terriennes proches ou lointaines dans ce pays? n'imaginons pas assez ce qu'est aujourd'hui la condition du paysan. Nous en gardons une image bucolique. Nous l'envions de vivre libre au grand air, prenant ses aises, cessant le travail quand le temps est mauvais, bricolant tout au long de l'hiver, laisant alors longue sieste quotidienne, et comptant ses écus, le soir, dans la chaleur de la chambre iamiliale. Bien sûr, il y a des coups de collier au moment des récoltes, quand l'orage menace! Mais c'est le seul être, croyons-nous, qui connaisse encore la douceur de vivre et ignore l'infarctus, p\laie de notre civilisaaion moderne trépidante. par Paul KELLER î Banquets Fermi* le mercredi Moce» A. MERMOD Tél. ( I X cbel de cuisine ' Il n'est pas exclu que d'ici peu certains gouvernements regretteront d'avoir si vivement encouragé celui de Bonn à modifier sa parité monétaire. Bien qu'ils y aient gagné par le reflux des capitaux spéculatifs d'allemagne, ils pourraient êlre perdants en raison des répercussions à long terme. De créancière qu'elle était, l'allemagne pourrait devenir débitrice dans le système mondial des paiements, El c'est, dans la mesure où l'allemagne deviendrait débitrice que le mark aurait alors des chances de s'imposer aux côtés du dollar comme «monnaie internationale» voire comme monnaie e u r o p é e n n e Mais cette éventualité dépendra pour l'essentiel des décisions que syndicats, patrons et gouvernement prendront cette semaine et de l'orientation qui s'en dégagera pour la politique économique du pays. Aucun indice ne prouve que l'allemagne aurait l'ambition d e prendre une position monétaire dominante en Europe. Les syndicats et les entreprises font même preuve d'un comportement empreint de sagesse. Cependant, la monnaie allemande est devenue vulnérable et une nouvelle vague de spéculation sur une autre monnaie et qui pourrait être le yen japonais mettrait aussi à mal le mark. Paul KELLER.

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9 ? page de l'automobile et de la circulation, '- Bilan et perspectives au tunnel du Grand-St-Bernard trou perdu dans la montagne, il y a six années ï v A140 km. de Lausanne, c est une porte ouverte sur les autoroutes de l'italie Il faut arriver au gros de l'hiver pour apprécier à sa juste valeur celui qui restera le premier en date des tunnels routiers alpins. L'ouvrage n'a même pas six ans, et pourtant il paraît faire partie depuis bien plus longtemps de notre réseau routier I On s'est tellement habitué à emprunter ce passage pour franchir la barrière des Alpes et gagner l'italie que l'on a déjà oublié le scepticisme d'une partie du public il y a vingt ans, la foi des promoteurs le conseiller d'etat valaisan Maurice Iroiilel en tête et les efforts des constructeurs pendant les longues années du percement... A la veille de la construction du tunnel, des spécialistes suisses et italiens avaient tenté d'évaluer le nombre des véhicules qui emprunteraient annuellement le futur ouvrage. On peut dire aujourd'hui qu'ils étaient assez loin de la vérité. Les statistiques dépassent en effet les prévisions les plus optimistes. (4,50 %>) et des véhicules à plaques diverses (2,17 %>). Trou perdu dans la montagne il y a six ans, le tunnel routier du Grand-SaintBernard se trouve aujourd'hui situé à la charnière des réseaux routiers du nord et du sud de l'europe, et, à 140 kilomètres de Lausanne, il est directement raccordé aux autoroutes italiennes. Expérience faite, il est maintenant beaucoup plus facile et plus sûr d'aller à Nice par le GrandSaint-Bernard que par n'importe quelle route de France. Enfin, le récent aménagement de la grande artère Gênes-Viareggio place notre tunnel routier en plein dnns I axe le plus direct pour gagner les plages de vacances. par J.-P. THÉVOZ compétition est né de part et d'autre de la montagne en vue d'améliorer le plus vite possible les chaussées conduisant au tunnel. L'attribution de devises anglaises, les perspectives d'assouplissement en France, l'espoir d'un règlement des conflits intérieurs en Italie permettent de prévoir une Ci-dessus Bientôt plus de véhicules par année traverseront le tunnel, véritable boulevard sous les Alpes. Certes, deux points noirs subsistent sur sol suisse le long de la route d'accès au tunnel Aigle et Orsières pour ne pas parler de Martigny où une solution paraît proche. Il n'en reste pas moins vrai que de gros progrès ont été accomplis en quelques mois et qu'un salutaire esprit de *r*- Ê&Â 'x,- «w*"sjy»r 1 g S g * -JÉSL. -. '&%& Ci-contre Le tunnel de Montjovet est composé de deux galeries l'une de 1200 mètres, l'autre de 800 mètres. Ces deux galeries ont été construites sous l'ancienne route Aoste - Saint-Vincent. ' Barry, le saint-hernard, contemple l'autoroute menant sur le versant italien, à l'entrée sud du tunnel du Saint-Bernard. (Photos ASL.) Qu'on en juge par ce tableau récapitulatif des véhicules enregistrés dans les deux sens, chaque année depuis l'ouverture du tunnel au trafic, en mars véhicules 991 véhicules 297 véhicules 907 véhicules 924 véhicules 286 véhicules. Ainsi, l'an passé, pour la première fois, le record de 1964 année de l'ouverture a été battu et très nettement Et l'on espère bien, à la fin de l'année en cours, passer le cap des véhicules 1 Peu avant Noël passé, notre journal a pu annoncer que l'on avait fêté comme il se doit à la porte du tunnel le passage du deux millionnlème véhicule. Cet honneur échut à un automobiliste dont l'histoire du Grand-Saint-Bernard ne retiendra sans doute pas aussi bien le nom que celui de Bonaparte. Nommons-le tout de même M. Salvatore Alberio, domicilié à Trevise mais travaillant dans une usine de produits chimiques de Monthey. Deux millions de véhicules en six ans à peine personne n'avait osé imaginer un tel trafic à l'époque où le percement du Grand-Saint-Bernard paraissait une utopie I Ce trafic dans les entrailles du massif alpin ne se compose d'ailleurs pas seulement de voitures automobiles légères, mais aussi de plus de trains routiers et autres camions qui transportaient un total de tonnes de marchandises, sans oublier autocars. Et ces chiffres, qui datent de la fin de l'année dernière, sont aujourd'hui déjà dépassés... Consultons plus en détail la statistique pour en arriver au chapitres des passages par nationalités Les Suisses arrivent en tête avec , soit le 37,49 "l«; ils sont suivis, bien sûr, par les Italiens avec (28,20 Vn), par les Allemands (9,92 Vo), par les Français (9,79 %>), par les automobilistes du Bénélux (7,93 /o), les Anglais excellente année 1970 au Grand-SalntBernard où l'on cherche, d'autre part, à simplifier le mode de perception des tarifs. On parle, par exemple, d'un abandon du critère de la cylindrée au profit d'un paiement basé sur les dimensions des véhicules plutôt que sur les réactions plus ou moins fougueuses des moteurs. L'idéal serait d'arriver à une taxe unique ; c'est vers quoi tendent les efforts des administrateurs et nous espérons bientôt nous faire ici l'écho de leurs décisions. J-P. auto magazine La conduite hivernale en montagne ï THEVOZ. DANS LA GRANDE FAMILLE DES BELLES D'ACIER TORPÉDO "SIVA 59 L'autre jour, dans la King's Road, la rue élégante de Chelsa à Londres, j'ai fait sensation avec mes couleurs vives, mon allure de vétéran mais aussi mon apparence neuve. En réalité, je ne suis que la réplique, en fibres de verre mais très fidèle, d'un véhicule du temps des rois Edouard. Mon nom était «Siva» et je ne fus fabriquée qu'à un nombre restreint d'exemplaires qui ont aujourd'hui tous disparu. Un fanatique a décidé de me ressusciter sous la forme de ce torpédo capable d'atteindre la vitesse de 90 km/h. et que des clients orginaux peuvent acquérir pour quelque 3500 francs suisses. Parmi ces amateurs de carrosseries d'antan, citons M. Christopher Soames, ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris, qui a, paraît-il commandé une «Siva»... Prochain article La «MERCEDES-BENZ SS de 1928 (TCS). Une excursion en auto dans les montagnes peut procurer beaucoup d'agrément en hiver. Aiin qu'aucune ombre ne puisse atténuer ce plaisir, il faut être prévoyant au maximum avant le départ. Celui qui s'en va en excursion avec de simple pneus d'été et sans une solide paire de chaînes n'a presque aucune chance de réintégrer son domicile sans dommages. La conduite sur les routes de montagne, le plus souvent enneigées ou gelées, exige, n part la prudence, beaucoup de patience et d'intuition. Tout mouvement brusque du volant, tout Ireinage brutal, tout embrayage sec peuvent taire déraper la voiture et perdre son contrôle. Seules des manœuvres exécutées avec beaucoup de doigté permettent au véhicule de suivre sa voie avec sûreté. Or, on ne peut rouler avec doigté que si l'on a un comportement'parfaitement détendu. Pour le départ sur neige glissante, particulièrement en montagne, on choisira avec avantage la deuxième vitesse. Avec un peu de gaz et le irein à main tiré, on laissera «venir» lentement l'embrayage jusqu'à ce que le moteur soit près de caler mais toutelois pas trop près... On dégagera alors LENTEMENT le Irein à main jusqu'à ce que la voiture commence légèrement à rouler^ pour relâcher successivement le irein à main et permettre en même temps d'embrayer complètement et avec douceur. Un départ trop rapide lait patiner les roues. L'on peut s'aider parlois en laissant reculer un peu la voiture sur le côté, dans la neige profonde où les roues ont la possibilité de mieux s'accro- cher. Il ne lait aucun doute qu'on économise le plus souvent du temps lorsqu'on monte les chaînes dès le début ; elles sont danq de telles situations de toute iaçon beaucoup plus sûres. Alors qu'il est judicieux en été d'engager le même rapport de vitesses pour la descente que celui qui a été nécessaire pour la montée, cela n'est tout au plus valable sur la neige glissante qu'avec des chaînes ; sans chaînes, il est presque toujours conseillé de rouler en descente avec le rapport de vitesses immédiatement intérieur, afin d'être treiné si possible par le moteur. S'il laut ajouter un Ireinage au pied (par exemple avant un virage), il est nécessaire alors de n'appuyer que très doucement et de penser au lait que la distance de ireinage sera au moins trois lois plus longue que sur route sèche. En dépit de toute sa prudence, il peut arriver au connaisseur le plus averti de faire un dérapage. Celui qui gravit une route de montagne lait bien de compter sur une telle éventualité et de se tenir tout à lait à droite, spécialement dans les virages, aiin de laisser un peu d'espace aux véhicules venant en sens inverse et d'éviter ainsi des Iroissements de tôle. Dernière recommandation on ne conduit pas avec des chaussures de ski I Ces chaussures ne sont pas seulement trop larges pour la plupart, ce qui provoque sans le vouloir une action simultanée sur deux pédales, mais elles excluent le sentiment du dosage des gaz, des freins et de l'embrayage! Il en est de même avec des après-ski.

10 Dix bourses-économie mmitiités UN MENU Filets de maquereaux Bceul à la paysanne Salade Fromage Tarte aux pruneaux à la tomale L E P L A T DU J O U R Filets de maquereaux à la tomate. Levez les filets de 3 ou 4 maquereaux selon leur taille. Lavez-les, essuyez-les et passez-les dans de la farine, assaisonnez de sel et de poivre. Faites-les frire à l'huile dans la poêle D'autre pari faites sauter dans une cuillerée d huile ei une noix de beurre, un oignon haché, 100 g. de champignons émincés, une gousse d'ail écrasée, sel et poivre auxquels vous ajouterez 6 tomates pelées el ègrainées coupées eu morceaux. Ajoutez un bon filet de jus de citron, du persil haché et versez sur les filets. Pour que votre céleri rémoulade soit plus moelleux, plongez-le trois minutes dans de l'eau bouillante salée, égouttez et assaisonnez. Tout simplement, un morceau de sucre dans l'eau de cuisson de vos endives enlèvera leur âcreté. VOTRE BEAUTÉ Si vous trouvez que vos mollets ne sont pas assez galbés... Il n'y a pas de produits miracles qui développent une partie du corps ou l'autre à volonté. Mais la gymnastique peut vous donner un résultat à la condition que vous soyez patiente. Tous les jours, vous pouvez pieds nus vous soulevez 40 ou 50 fois de suite sur la pointe des pieds et retomber très doucement (à faire matin et soir). Les longues promenades à bicyclette sont également excellentes pour faire en quelques mois gagner à vos mollets 1 a 2 centimètres. VOTRE SANTÉ L'insomnie le mal du siècle. Deux personnes sur trois dorment peu ou mal. L'être humain a besoin de dormir autant POTS RIVIERA chez H. TSCHiRREN, GRAINES Place PËPINET 2 - LAUSANNE BOURSE DE LAUSANNE d d d 28 of 580 d d d 2675 d 555 d 280 d d 3075 d 2250 d d 108 '/s d 295d 443 d 342 d 175 d d d d 163 d 253 d 200 '1 218'/! 73 '/ d 140 d IfiOd 149 '/i d 156 '/; d Codex, 30 ce l /i ? L E S T R U C S D E GRAND-MÈRE Quand nos grands-mères avaient la migraine, elles se couchaient dans une chambre aux volets clos et elles plaçaient sur leur front un linge frais. C'est là un truc certainement efficace à condition d'avoir le loisir de l'utiliser. Une bonne tisane, verveine, camomille, ou tilleul, prise régulièrement le soir, ne peut que vous faire du bien. En attendant un miracle de la science, n'oublions pas que les remèdes de grandsmères ne sont pas forcément les moins efficaces. CONSEILS UTILES Pas d'économie de bouts de chandelle. C'est bien le cas de le dire, encore que les «chandelles» soient remplacées par des lampes. On croit généralement que celles-ci sont inusables et ne meurent que par accident lorsqu'elles «claquent», c'est une erreur. Une lampe usagée donne beaucoup moins de lumière pour une même consommation d'énergie. C'est donc en définitive un très mauvais calcul que d'exiger qu'elle aille au bout de ses forces. On compte en moyenne 1000 heures de bons services pour une lampe à incandescence. Dès que vous vous apercevez qu'elle n'éclaire plus aussi bien, changez-les. Et n'oubliez pas les soins élémentaires de propreté (fréquents essuyages et. lavages, lampe éteinte) qui assurent le maximum de luminosité. BOURSE DE ZURICH 14. I d d 1050 d 355 d 280 of 580 d 355 d d 1300 d d 555 d 280 d 280 d 1050 d 3075 d d 212 / d 276 d 108 'Il d 294 '/ d d 317 '/ 348 d 287 d 125 d '/«d 161 </id 255 Vi d 197 '/i 213 d 72 Vi 'li 268 d Vi d 158 Vi d BOURSE DE MILAN Assic. Gênerait Fiai Finsider Italcementi Magneti Marelli Olivetti priv. Snia Viscosa Montedison Peut-on éviter d'avoir la goutte au nez, d'où cela provient-il? C'est un inconvénient extrêment pénible, dont je veux me débarrasser. Cela vient d'une. irritation de la muqueuse nasale celle-ci étant hypersensible au froid. Instillez dans vos narines quelques gouttes de cette huile que vous ferez préparez chez votre pharmacien essence de serpolet et de lavande 1 goutte ; huile d'olive neutralisée et stérilisée ; En quelques jours, la muqueuse nasale sera asséchée. L E S CONSEILS DU C O R D O N BLEU BCV Caisse d'épargne CFV Brigue VZ Cuir et Plastique LO Navigation ord. CVE Rom. Electr. Beau-Rivage Nestlé port. Nestlé nom. Suchard A Ateliers Vevey Baumgartner Cabl. Cossonay Chaux, Ciments feuille d'avis Innovation "Sapai La Suisse UMV Zyma Alcan Alum. Amer. Tel. Tel. Can. Pacific Consol Nat. Gas. Dow Chemical DuPont EasI Kodak Ford Motor Gën. Elec. Gen. Foods Gen. Motors Goodyear Tire IBM Int. Nickel Int. Paper Int. Tel. Tel. Kennecott Maco Nat. Distillers Pacific Gas Penn Central Stand Oil NJ Union Carbide U.S Steel Woolwortb pour se refaire les forces physiques qu^ pour rétablir son équilibre psychologique. A tout âge, l'être humain doit avoir une moyenne de 7 à 8 heures de sommeil par 24 heures. Il n'est absolument pas utile que ce soit d'une manière continue Napoléon dormait par petits sommes. Quantité de travailleurs de nuit, les gens du spectacle, par exemple, compensent leur nuit écourtée par une sieste diurne. 14. I Swissalr port. Swissair nom. UBS SBS es BPS Bally Commerciale Fédérale Electro Holderbank Indelec Motor Traction Métaux Italo Rûck Winterthur port. Winterthur nom. Zurich Aar Boveri Saurer, Ciba port. Ciba nom. Simplon Fischer Geigy port. Geigy nom. Geigy bon Lenzbourg Laufenbourg Landis Lonza Sandoz p o r t Sandoz nom. Aluminium port. Aluminium nom. Suchard B. Sulzer Oursins Anglo CIA Bull Ofsit Philips Royal Sodec Unilever AEG Anilin Bayer Hœchst Mannesmann Siemens Thyssen VW Les perspectives économiques pour l'année 1970 Prévisions internationales Selon les prévisions de l'organisation de coopération et de développement économique (OCDE), du Marché commun (CEE), et de l'association européenne des Instituts de recherches économiques, l'évolution conjoncturelle en 1970 devrait dans l'ensemble demeurer favorable dans les pays industriels. En regard de 1969 toutefois, on s'attend à un sensible ralentissement de la croissance réelle, provoqué essentiellement par les mesures restrictives qui ont été prises dans la majorité des pays pour lutter contre l'inflation. Parmi les grands pays industriels, l'ocde prévoit par rapport à 191)9 un fléchissement de l'expansion en France, en République lédérale d'allemagne, aux Etats-Unis et au Japon, le statu quo en Italie et une accéi lération en Grande-Bretagne. Pour l'ensemble des pays membres de l'ocde (les pays d'europe occidentale, les USA et le Japon), la croissance pourrait s'élever à 3,5 /o contre 5 /o en L'expansion des importations devrait par conséquent elle aussi s'affaiblir et passer en valeur nominale de plus de 14 /o en 1969 à 9,5 /o environ en L'évolution sur les marchés monétaires et financiers internationaux ne peut pas être prévue. Il apparaît néanmoins que les mesures qui ont été prises depuis deux ans dévaluation de la livre sterling, création d'un marché libre de l'or parallèlement au marché réservé aux transactions entre les banques centrales, dévaluation du franc français, réévaluation du mark et création par le FMI de droits de tirage spéciaux ont permis d'améliorer quel» que peu la situation. En outre, les déséquilibres des balances des paiements devraient Teddy Tinling a déjà présenté à Londres semble-t-il plutôt diminuer au cours la nouvelle mode de tennis pour la saison de l'année à venir. Il ne faut cependant prochaine. Les ruches et dentelles restent pas oublier que certains grands problèmes toujours en vogue. Tinling a également du système monétaire international, corrime créé d'élégants complets «d'après-tennis». celui du déficit chronique de la balance Voici une jaquette safari en fibre daaméricaine des paiements, ne sont pas cron polyester et coton, accompagnée de résolus et que des mouvements de capitaux shorts Bermuda. très brusques et d'une très grande ampleur peuvent se produire pour diverses raisons et remettre en question la tendance à un rétablissement de l'équilibre. LA M O D E d'«après-tennis AU DÉPART Maroquinerie fine Articles de voyage CI. RUttimann, rue de Bourg 10, Lausanne BOURSE DE GENÈVE d 390 d 400 d d d d 390 d of 1950 d d d d 1450d '/ 'h 51 '/i 75'/ Vi 140 '/i V '/t V. 41 '/ 81 '/«50 V» 75'/ '/s 262 '/t Vt 293 Gardy Charmilles Physique port. Physique nom. Sécheron port. Sécheron nom. Amer. Eur. Sec. Montedison Olivetti d d d 16 d Ang. Amer. Corp. British Petrol 8r. Amer. Tobacco Courtaulds de Beers Gus A. Imp. Chemical Rolls Royce United Steel West Holdings d d d 156 d Air Licraide Fcaise Pétroles Hachette Machines Bull Michelin Péchiney Peugeot Rhône-Poulenc Saint-Gobain Suez Thomson Houst. 14. I, 63/1 '/i 114' 107/6 29/ 53/9 59/1 '/t 18 ' ' 135/ AEG Badische Anilin Daimler-Benz Deutsche Bank Dresdner Bank Farben Bayer Hœchster Farben Kaufhof Mannesmann Siemens Halske Thyssen Hutte V W Etats-Unis Canada Angleterre Allemagne France Italie Autriche Belgique Hollande Danemark Norvège Suède Finlande Espagne Portugal Yougoslavie Grèce Egypte Les cours de la bourse nous sont obligeamment d 3675 d of V; ( '/ 253 '/; '/« '/ 210'/s '/ '/«254 t-mande émission émission émission 890 communiqués Offre Achat 4.29 '/i S Vente 4.33 '/s '/> PRIX DE L'OR EN SUISSE HORS BOURSE Fund fnv. Div. Invest. Div. Growth Paillard Banque Romande 206 d 3650 d BILLETS DE BANQUE BOURSE D'AMSTERDAM AK70 Hoogovens Philips Lampen Royal Dutch Unilever Bâloise Holding Ciment Portland Ciba nom. Geigy port. Geigy nom. Pâtés de bois Sandoz Hoffmann bon BOURSE DE FRANCFORT BOURSE DE FARIS Le ralentissement de la croissance des économies occidentales n'aura vraisemblablement qu'une influence modérée sur le développement de l'économie suisse au BOURSE DE RÂLE BOURSE DE LONDRES /10'/! 109'6 106/6 '28/4 '/ 56/3 58/ 17/11 '/< 23/9 75/9 133/1 '/s Et la Suisse? Lingot (999,9) Plaque 100 g. Vreneli Fr. 20. Vreneli Fr. 10. Napoléon Souverain USA 20 dollars par la Banque Cantonale Demande Vaudoise Offre cours de L'essor de la demande étrangère il est vrai pourrait quelque peu fléchir en regard de 1969, mais l'expansion de la demande intérieure se renforcera encore, de telle sorte que la demande globale s'accroîtra au moins aussi rapidement qu'en Du côté de l'offre, l'emploi augmentera légèrement et la pénurie de main-d'œuvre s'accentuera. Comme le relève la «Vie économique», les dernières réserves disponibles seront probablement épuisées au cours de la première moitié de l'année. L'extension de la capacité de production de l'économie dépendra donc essentiellement des progrès de la productivité, c'est-à-dire du volume et de l'efficacité des récents investissements ainsi que de la rapidité avec laquelle les structures se transforment. Le recours aux importations s'accentuera encore pour répondre à la demande globale, bien que cela ne soit pas possible pour toutes les branches. Il est cependant certain que la demande nominale supplémentaire ne pourra être entièrement satisfaite par un accroissement correspondant du volume de biens et de services. Cet excédent de la demande provoquera une inflation d'adaptation qui se traduira avant tout par une hausse renforcée des prix. Il favorisera également la répercussion sur les prix de la hausse accrue des salaires ainsi que le renchérissement des produits étrangers. Il est néanmoins probable que le changement de la parité du mark donnera lieu à une certaine modification du courant des échanges. L'évolution du commerce extérieur décrite ci-dessus entraînera une extension du déficit de la balance commerciale et probablement une diminution de l'excédent de la balance des revenus. La situation financière sera caractérisée par la limitation de l'expansion des crédits qui devrait freiner quelque peu le développement des investissements et entraîner une accumulation de projets de construction non réalisés. Les finances publiques de la Suisse Les dépenses s'élèvent à 16 milliards en 1968 De 1964 à 1968, les dépenses brutes de la Confédération ont augmenté de 3 3 %, celles des cantons de 4 3 %, et celles des communes de 5 0 %. Ainsi, l'évolution déjà constatée l'année précédente a été derechef confirmée les dépenses des communes ont donc accusé, au cours des cinq dernières années, l'accroissement le plus fort, celles de la Confédération, le plus faible. Comme le relève la «Vie économique», la même évolution a été enregistrée s'agissant des recettes par rapport à l'année 1964, les recettes des communes se sont accrues de 5 0 % en 1968, celles des cantons de 47 % et celles de la Confédération enfin de 2 5 % seulement. La comparaison des résultats de l'année 1968 avec ceux de l'année précédente donne cependant une image totalement différente pour les dépenses, avec un accroissement de 10 %, en chiffre rond, c'est la Confédération qui vient en tête, suivie des cantons avec un peu plus de 7 % et des communes avec un peu moins de 7 %. Les recettes de la Confédération ont augmenté d'environ 1 5 %, celles des cantons de 1 0 % et celles des communes de 8 % ; il y a lieu de relever ici que la progression très sensible des recettes de la Confédération provient, en partie, des rentrées au titre de l'impôt pour la défense nationale qui, en 1968, dépassèrent d'environ 400 millions de francs celles de Les recettes provenant de cet impôt se sont établies en 1967 année fiscale dite «faible» du cycle bisannuel en dessous de la moyenne des deux années de la période correspondante. Pour 1968, en revanche, le cycle bisannuel en matière de perception de l'impôt pour la défense nationale a été, pour la première fois, éliminé. S'agissant de ces comparaisons, il faut toutefois préciser qu'il s'agit de l'évolution des montants bruts ; les montants comptés à double relatif aux dépenses et aux recettes, comme par exemple les versements de la Confédération aux cantons et des cantons aux communes, n'en sont pas encore éliminés. Or, ces montants comptés à double s'élevèrent à 3161 millions de francs pour Les dépenses totales de la Confédération, des cantons et des communes (après déduction des montants comptés à double) ont passé de 11,4 milliards de francs en 1964, à 16 milliards de Irancs en 1968, d'où une augmentation de 4 0 %.

11 Jeudi 15 Janvier 1970 l e s d e r n i è r e s n o u v e l l e s de la n u i t La Croix-Rouge nigériane a u n b e s o i n u r g e n t de 60 camions de 7 à 10 tonnes GENÈVE. La Croix-Rouge nigériane a un besoin urgent de 60 camions, d'une capacité de 7 à 10 tonnes, et de 40 «landrovers» pour assurer un transport plus intensil de secours dans les zones touchées par la guerre, indique un télégramme reçu mercredi à Genève au siège de la Ligue des sociétés de la CroixRouge, de son agent de liaison à Logos, M. P.-C. Stanissis. La Croix-Rouge nigériane, chargée de la coordination de tous les secours, rêclanw aussi d'urgence un navire de 500 à 700 tonnes. En revanche, elle ne demande aucun avion. La Croix-Rouge nigériane, dont les équipes pénètrent actuellement dans les dernières régions réoccupées, estime, d'autre part, qu'elle va devoir taire lace au total à environ 1,5 million de personnes ayant besoin de rations alimentaires complètes tonnes de vivres sont actuellement stockées au Nigeria tonnes doivent arriver avant la lin du mois. On prévoit de distribuer chaque mois, en lévrier et mars, 8000 tonnes de vivres importées plus 2000 tonnes de vivres achetées sur place. Sur le plan médical, indique encore le télégramme du délégué de la Ligue, 19 équipes sont déjà sur place. 4 autres équipes seront nécessaires ultérieurement. Ce télégramme a été rendu public par M. William Dabney, sous-secrétaire général de la Ligue, qui a souligné, à cette occasion, que la Croix-Rouge nigériane était la seule organisation reconnue pour l'organisation et la distribution de secours dans le pays. La responsabilité de la Ligu est d'apporter à la Croix-Rouge nigériane, sur sa demande, aide et conseils. La CroixRouge nigériane, a indiqué M. Dabney, est Les stocks de secours aux Biafrais a t t e n d e n t une éventuelle r e p r i s e du p o n t a é r i e n SAO TOME. Dix à douze avions se tiennent prêts à partir pour le Biafra avec des cargaisons de vivres et de médicaments et le pont aérien de secours pourrait reprendre son activité en quelques minutes si l'ordre en était donné, annoncet-on de bonne source à Sao Tome. Les stocks réunis dans l'île par les organisations internationales (Joint Church Aid, Caritas Internationalis, etc.) sont en quantité suffisante, précise-t-on de même source pour assurer pendant vingt-deux jours la subsistance de cinq millions de personnes. D'autre part, on signale l'arrivée à Sao Tome, à bord d'un «DC 8» venant d'europe, des représentants des organisations internationales d'aide. L'évêque de Port Harcourt (Nigeria) est également arrivé dans l'île. Il essaiera de Nigeria secours interdits LAGOS. Le gouvernement fédéral nigérian a interdit l'arrivée des secours en provenance de la France, du Portugal, de l'afrique du Sud et de la Rhodésie. REFROIDISSEMENTS des relations anglo-nigérianes LONDRES. Depuis l'écroulement de la résistance biafraise, des différends se sont produits entre la Grande-Bretagne et Lagos. Le gouvernement du Nigeria, extrêmement susceptible à l'égard de tout ce qui pourrait aller à r e n c o n t r e d e ses droits de souveraineté, porte, en partie, la responsabilité des difficultés existant entre les deux pays. Un incident diplomatique en est également la cause. En effet, le «Sunday Telegraph» de Londres a publié un rapport de l'attaché militaire au commissariat britannique. Dans ce document, l'attaché militaire critique les dirigeants de l'armée nigériane. Il y parle aussi de corruption et de gaspillage de munitions. Ce rapport a provoqué une vive réaction de la part du régime Gowon, réaction qui s'est traduite par différentes mesures l'attaché militaire s'est d'abord vu supprimer son autorisation de résider à Lagos. Ensuite un avion militaire britannique, chargé de matériel de secours, et qui était prêt à quitter sa base anglaise, s'est vu refuser la permission d'entrer au Nigeria. Il a dû confier sa cargaison à un avion civil. Troisièmement, les envoyés des journaux anglais «Guardian» et «Daily Telegraph» n'ont pas reçu d'autorisation nécessaire pour se rendre au NigeriaBiafra. Enfin, on n'a pas réagi outre mesure à la proposition du gouvernement britannique d'envoyer lord Hunt au Nigeria, dans le but de coordonner les nombreux envois destinés à apaiser la détresse. Pour l'instant lord Hunt attend toujours à Londres. A Whitehall, on tente de minimiser la crise naissante et de calmer l'agitation. C'est ainsi que l'on doit comprendre, d'après le «Guardian», l'envoi extraordinairement élevé de matériel de secours. Ce cadeau au Nigeria représente en effet une valeur de 5 millions de livres sterling. On en a eu connaissance à l'issue d'une séance des ministres. En outre il incombe au ministre d'etat, M. Foley, qui est arrivé entre-temps à Lagos de prendre contact sports CYCLISME Classement final des Six jours de Brème 1. Peter Post-Patrick Sercu (Hol.-Be), 449 pts! 2. Schulzerenz (AL), 445 pts ; à trois tours 3. Bugdahl-Stevens (Al.-Be), 253 pts. FOOTBALL Angleterre-Hollande 0-0 A l'issue d'un match au niveau bien faible, la formation britannique a dû se contenter d'un résultat nul, sur le score de 0-0, face à la Hollande. HOCKEY SUR GLACE La Pologne sera représentée au championnat du monde, groupe «A», qui doit se dérouler à Stockholm. Championnat de ligue nationale «A» tour final ( Kloten-Sierre 12-5 ( ), Genève Servette-La Chaux-de-Fonds 2-9 ( ). engagée depuis plusieurs mois dans un programme de secours. Mais, aujourd'hui, elle doit intensilier son action, vu l'évolution de la situation, d'où le télégramme de M. Stanissis et un nouvel appel de la Ligue à des sociétés membres pour faire lace aux nouveaux besoins. La Ligue remplit là son rôle de coordinateur qui se distingue ainsi de celui du C1CR, organisation chargée du respect des Conventions de Genève et qui, pour une opération de secours, doit recevoir l'accord du pays ou des parties intéressées avec le généial Gowon et de tenter de détendre les rapports et de normaliser la situation. Quant à la princesse de Bourbon-Parme, qui, en tant que représentante d'une organisation de charité, se trouvait encore, au Biafra dimanche dernier, elle s'est exprimée de fort pessimiste façon à la radio londonienne, au sujet de l'attitude des troupes fédérales et du gouvernement nigérian à l'égard des Biafrais vaincus, et ceci, sur la base d'observations personnelles. se rendre a Lagos pour demander au gouvernement fédéral d'autoriser la reprise urgente du pont aérien. -POLITIQUE ETRANGERE- L'OMBRE D ' H E L S I N K I Le chei du service de presse du ministère soviétique des allaires étrangères, M. Leonide Zamyatine, vient d'annoncer que les négociations Irontalières sinosoviéliques avaient repris à Pékin après le retour de M. Kouznetsov, le 2 janvier dernier. Après les' accusations parues dans la presse chinoise et russe ces derniers temps, les observateurs restaient plus ou moins sceptiques quant à une relance de ces pourparlers. Mais, aujourd'hui, il laut se rendre à l'évidence les entretiens qui, semble-t-il, avaient tourné court en lin d'année passée, continuent. Ce tait qui constitue en lui-même une surprise est encourageant. Cela d'autant plus que le climat qui règne actuellement entre les deux géants du communisme mondial n'est pas au beau lixe. Il y a peu de jours encore des «alterca- INONDATIONS CATASTROPHIQUES AU MAROC Tanger et Tétouan pratiquement coupés du reste du pays Usines et villages sous 1 m. 50 d'eau - Dégâts énormes RABAT. Les inondations qui ravagent le nord du Maroc ont pris mercredi l'aspect d'une catastrophe nationale. La vallée de la rivière Sebou qui arrose hectares de riches terres agricoles parmi les plus riches du pays est transformée en lac. Des milliers de personnes ont fui leurs maisons avec leurs troupeaux de bétails poui se réfugier sur les quelques hauteurs qui ressemblent maintenant à des îles. Le débit de la rivière Sebou était estimé hier matin à mètres cubes à la seconde. En 1963, où avaient eu lieu déjà des inondations catastrophiques dans cette région, le débit de la Sebou avait été estimé à mètres cubes seconde. La ville de Kenitra ( habitants) situé à 40 kilomètres au nord de Rabat est également inondée. Toutes les usines du quartier industriel sont sous les eaux. Les quais du port ont disparu sous une masse liquide et les bateaux, semblent ancrés au milieu du port '. Pour ia première fois depuis sa construction, la piste d'atterrissage de la base ; aérienne militaire de Kenitra, située à l'ouest de la ville, est inondée. Sur deux kilomètres la principale rue de la ville est également recouverte. En certains endroits les eaux atteignent un mètre cinquante de hauteur. Plusieurs douzaines de villages de la vallée de la Sebou et les villes de Mechra bel Ksiri et Sidi Yahia du Rharb sont complètement isolés. Toutes les communications téléphoniques sont coupées et on a aucune nouvelle des sinistrés. Vue d'hélicoptère la vallée présentait hier matin un spectacle de désolation. La rivière elle-même se confondait sous un liquide brunâtre. Les villes de Tanger et Tetouan, au nord du pays, sont pratiquement coupées du reste du pays. Le roi Hassan II et les membres du cabinet marocain devaient survoler la région hier pour juger des secours nécessaires et de l'efficacité des opérations déjà entreprises. Aucune estimation sur l'importance des dégâts et le nombre des victimes n'a encore été communiquée. Il semble à peu LUGANO. La police tessinoise a réussi à identifier et à arrêter le jeune homme qui, dans la nuit de dimanche à lundi, avait pénétré dans trois étables de Cavigliano et avait torturé quatre vaches, dont deux durent être abattues M. Willy Brandt propose d'ouvrir des négociations avec Berlin-Est BONN, 15 janvier. (ATS-Reuter). Dans un discours prononcé devant les députés du Bundestag sur «l'état de la nation», le chancelier Willy Brandt a proposé l'ouverture de négociations avec l'allemagne de l'est sur un échange de déclarations par lesquelles les deux Allemagnes renonceraient à l'usage de la force. Le chancelier Brandt a déclaré que, de l'avis de son gouvernement, l'ouverture de tels pourparlers serait une évolution pratique, étant donné le démarrage, le mois dernier, du dialogue politique entre 1 Union soviétique et l'allemagne de l'ouest. De telles négociations, fondées sur l'égalité et la non-discrimination, constitueraient un cadre satisfaisant pour un large échange de vues sur tous les problèmes importants, qui contribuerait à l'existence de relations en bonne et due forme entre les deux Etats, a déclaré M. Brandt. Le Français BELON avait l'intention de d é t o u r n e r un appareil de la Swissair ZURICH. Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, lé Français ChristianRené Bellon, au cours d'un vol Paris-Rome, menaçait l'équipage d'un avion de la compagnie «T W A» avec un pistolet et le contraignait à poursuivre sa route jusqu'à Beyrouth. On apprend maintenant seulement qu'il avait tout d'abord l'intention de détourner un appareil de la Swissair. On sait, que Belon a été mis en liberté par les autorités libanaises contre versement d'une caution de trente francs seulement. Belon aurait déclaré qu'il avait prévu de détourner u n appareil de la Swissair faisant la liaison Zurich - Tel Aviv, le 27 décembre 1969 II avait acheté un billel Bâle - Zurich Tel Aviv et l'on peut certainement croire ce qu'il avance, car il esl effectivement arrivé à l'aéroport de Kloten le 27 décembre, en provenance de Bâle. '.-".-' -;''../'.. '.. -..;. ' ",.'.'. Sur l'aéroport de Kloten, de même que sur d'autres aéroports, Swissair et la police effectuent des contrôles particuliers lors de certains vols. Ce fut le cas le 27 décembre pour le vol Zurich - Tel Aviv. Les passagers on< été particulièrement contrôlés, avant qu'ils ne montent dans '/avion qui allait les conduire en Israël. Ii semble que c'est à ce moment-là que Belon prit peur et qu'il renonça à prendre cet avion. Il a également affirmé qu'il s'était fait rembourser son billet d'avion par Swissair. Auparavant. Belon avait déjà réservé une place pour un vol Swissair, sous un faux nom. Des vérifications à ce sujet ont été entreprises, mais le rapport officiel de Paris sui ces événements n'est pas encore parvenu. EN ESPAGNE AUSSI Graves inondations MADRID, 15 janvier. (ATS-DPA) familles environ ont été évacuées jusqu'à mercredi soir de la petite ville espagnole d'aimeria, en Andalousie, qui a été éprouvée par des inondations. Selon les renseignements du maire, la situation est avant tout catastrophique dans les faubourgs. Plus de 250 maisons ont déjà dû s'écrouler. De nombreuses autres villes espagnoles ont souffert des îlots en raison des chutes de pluie d'une violence inhabituelle. A Séville, par exemple, 11 est tombé jusqu'à mercredi la moitié de la quantité normale de pluie d'une année...-. Une p e r s o n n a l i t é v a l a i s a n n e victime d'un accident de la route Hier après-midi, M. Guy Zwissig, avocat, président central dû Parti radical-dé- près certain cependant que toutes les récoltes hivernales de céréales ont été détruites dans la vallée de la Sebou ainsi que les cultures d'agrumes. 5 lt12> & v La police tessinoise a du flair! tions» ont été échangées entre les antagonistes, près de l'oussouri. L'Union soviétique, en donnant un nouvel élan à ces discussions, peut en retirer le plus grand profit. Pékin, de son côté, paraît moins décidé. Sans doute les Chinois éprouvent-ils une certaine gêne, pour ne pas dire plus, à traiter avec ceux-là mêmes qui délibèrent avec leur ennemi public numéro un, les Etats-Unis. C'est ainsi que l'ombre d'helsinki flotte en quelque sorte sur la capitale chinoise. La diplomatie soviétique devra donc œuvrer avec une linesse accrue si elle escompte des résultats. Et dans ce domaine, la personnalité de M. Kouznetsov peut devenir un atout majeur. De toute manière les dés ont été jetés. Aux joueurs de savoir les utiliser à bon escient. Marc SOUTTER. mocratique valaisan, a été victime d'un accident de la circulation. Me Zwissig se rendait, au volant de sa voiture à Vouvry où il devait participer à la réunion traditionnelle des délégations «Confédéré Nouvelle Revue de Lausanne», délégations chargées de la coopération entre les deux quotidiens radicaux romands. Le président valaisan entra en collision à Collombey avec un autre véhicule. Le choc fut violent. Me Zwissig fut dégagé de sa machine avec une fracture ouverte de la jambe et diverses contusions, notamment dans la région thoracique. Il fut immédiatement transporté dans une clinique de Sierre en ambulance. Aux dernières nouvelles prises hier soir, Une voiture fauche 2 ouvrières l'une d'elle est tuée NEUCHATEL. Deux ouvrières de La Chaux-de-Fonds qui se rendaient à leur travail, hier, ont été happées par une voiture roulant à très vive allure entre La Chaux-de-Fonds et Le Locle. L'une d'elle, Mme Marguerite Sester, 60 ans, a été si grièvement blessée qu'elle est décédée peu après. L'autre, Mme Alice Jeanneret, 55 ans, souffre d'une fracture du bassin et a dû être transportée à l'hôpital. l'état du blessé était considéré comme satisfaisant. La «NRL» présente à son collègue éditeur et ami ses v œ u x les plus chaleureux pour un prompt et complet rétablissement Consternées par la nouvelle, les deux délégations, siégeant à Vouvry, ont fait parvenir au président Zwissig un télégramme de v œ u x et d'amitié. Le procès des agresseurs de l'arbitre PLAIDOYER DE LA DÉFENSE LUGANO. La troisième journée du procès intenté à un groupe de 12 personnes accusées d'avoir grièvement blesisé l'arbitre Luigi Grassi, le 7 mai 1969, au stade du Cornaredo, a été consacrée au plaidoyer des avocats de la défense. Ils ont résumé les arguments sur la base desquels ils demandent l'acquittement de presque tous les accusés 1. Une foule tumultueuse de 800 personnes au moins, entraînée sur le terrain de jeu dans une crise d'hystérie collective est la cause du sauvage épisode dont M. Grassi a été l'unique victime. 2. La justice ne serait pas équitable si elle ne punissait qu'un petit groupe de personnes pour des délits qui peuvent également être attribués à la centaine d'énergumènes qui avaient envahi le terrain de jeu et dont on ne connait pas l'identité. 3. Chaque accusé ne doit être puni que pour les actes de violence dont on à la preuve qu'il est l'auteur et doit être acquitté si des preuves suffisantes font dé faut. 4. On ne pourra en aucun cas accuser de délits de lésions intentionnelles les per- sonnes qui ont manifestement passé aux actes car M. Grassi n'était pas dans l'impossibilité de se défendre. 5 On ne peut même pas accuser certaines personnes d'avoir injurié l'arbitre soit dans les tribunes, soit sur le terrain, car ces incidents se produisent impunément chaque dimanche sur tous stades du monde. L'accusation d'émeute évoquée par le réquisitoire du procureur public ne peut être acceptée, la paix publique n'ayant pas été troublée sur le stade du Cornaredo. Les 7 défenseurs ont enfin d e mandé a) Libération de tous les accusés du chef d'accusation d'émeute, de lésions in'entionnelles et de menaces b) La condamnation à une amende, da i des accusés qui ont battu l'arbitre, qui l'ont injurié ou qui lui ont craché dessus, Enfin tous les avocats de la défense ont déclaré qu'ils ne s'opposeraient pas au fait qu'une somme, dont l'importance d e v r a être fixée par la Cour, soit versée à titre de dédommagement La séance reprendra demain à 14 heures. Le verdict sera rendu dans l'après-midi.

12 Douze Les chanteurs de l'ordre Un commerce qui prend de l'ampleur Fondée il y a bientôt vingt ans, par un homme énergique, entreprenant, au tempérament de lutteur, la Maison Paul Marti a acquis dans la cité d'octodure et dans tout le Valais ses lettres de noblesse. La modeste entreprise de 1951, logée à l'ancien Hôtel Clerc, s'est installée dès 1962 dans ses nouveaux locaux de l'avenue du Léman. Ces derniers, conçus de façon moderne, se trouvent déjà trop restreints, de telle sorte que l'on songe à des agrandissements, réalisables dans un très proche avenir. Avec le développement rapide des affaires, M. Marti, en patron avisé, conscient de l'évolution future des structures des entreprises, a élargi le cercle de la direction de son commerce et a procédé aux nominations suivantes d'adaptation qui est demandé aux entreprises pour résoudre les problèmes qui se poseront à elles dans la prochaine décennie. L'ambiance de la soirée fut si agréable que tout le monde se trouva encore réuni aux premières lueurs de l'aube... Un merci tout spécial a été adressé à M. Marti pour ses idées d'avant-garde concrétisées aussi bien par les institutions sociales mises à disposition du personnel que par les gratifications substantielles allouées régulièrement en fin d'année. / Allègrement, la Maison Marti entre dans sa vingtième année d'existence. Souhaitons qu'elle lui soit heureuse et prospère. M. René Jordan directeur commercial. M. Martial Cheseaux fondé de pouvoirs, chef administratif. (Ces deux personnes engagent la Maison par leurs signatures collectives). M. Bernard Carrupt mandataire commercial, chef du service «expédition». M. Yvan Actis mandataire commercial, chef du bureau technique. Tout le personnel de la Maison a pris connaissance de ces nominations et du nouvel organigramme valable dès le le» janvier 1970, lors de la soirée traditionnelle qui les a réunis autour d'une choucroute des plus succulentes. Au cours de la soirée, M. Marti a fait un exposé sur l'avenir économique du secteur de la construction et sur l'effort Mort ou... ccnsniration du silence L'année dernière à pareille époque une grande effervescence régnait dans le milieu de la société des cafetiers et restaurateurs du district. En effet, nombre d'entre eux s'étaient réunis au Café de la Place à Martigny-Bourg pour y mettre au point une action concertée en faveur du Carnaval martignerain. Cette année, et après avoir pris renseignements, rien n'a l'air de vouloir se faire. Nos bordillons ont-ils perdu cet esprit caustique qui leur valait, il n'y a pas si longtemps, la faveur du grand public vaudois et genevois? Il serait regrettable que le Carnaval octodurien disparaisse en emportant avec lui quelques sympathiques coutumes pour ne citer entre autres que «L'enterrement de la Poutratze». Allons amis cafetiers, il n'est jamais trop tard pour mettre sur pied un carnaval qui permettra à notre population de goûter aussi les joies précédant les privations du Carême. On solde partout... Dès demain, les commerces du district connaîtront un renouveau bien venu après cette... terrible pause du début de janvier. En effet, les soldes débuteront le jeudi 15 janvier pour s'étaler jusqu'en fin de mois. Que les ménagères et aussi toutes nos charmantes épouses se le d i s e n t les bonnes affaires seront d'or et de platine. Mais il n'y en aura pas seulement pour ces dames. En effet, un restaurateur de la place, Robert Frôhlich pour ne pas le nommer, soldera et. avec service compris pardon, d'agréables consommations à notre goût. Que chacun se le dise aussi! Votations fédérales du 1er janvier 1970 Les citoyens de Martigny qui désirent prendre connaissance de l'arrêté fédéral sur l'économie sucrière indigène peuvent en retirer un exemplaire auprès du poste de police locale, à l'hôtel de Ville de Martigny. L'Administration. ORSIÈRES Théâtre avec l'edelweiss La société de musique Edelweiss organise samedi 17 et dimanche 18 janvier prochains une soirée théâtrale animée également par le groupe folklorique de la société. Au programme, une comédie en trois actes de Fernand Millaud ainsi que toute une série de danses folkloriques costumées. Voilà donc une soirée à ne pas manquer et qui devrait attirer un nombreux public. Beau programme pour l'ordre de lr Channe Réuni sous la présidence du procureur René Deslarzes, le conseil de l'ordre de la Channe a dressé le bilan de l'activité de la réussite des chapitres extérieurs de laréussite des chapitres extérieurs organisés en collaboration avec l'opav, à Saint-Gall et à Bâle et celle des chapitres valaisans à Saint-Maurice, où était reçu le Guillon, à Martigny, chapitre de dégustation, et à Sierre, grand chapitre solennel d'automne. Chacune de ces manifestations était prétexte à la publication d'un programme décoré par un artiste valaisan, avec, à chaque chapitre, un peintre différent. Le conseil de l'ordre a arrêté le programme de 1970 qui sera l'année du vin et nécessite une présence active à maintes manifestations. Cette année, l'ordre de la Channe a prévu Sion, 18 février, assemblée générale. Loèche-les-Bains, 13 juin, chapitre de printemps. Brigue, 6 septembre, chapitre de la Dole. Martigny, 3 octobre, chapitre de l'année du vin. Martigny, 10 octobre, chapitre de l'année du vin. Zurich, 7 novembre, un chapitre. Sierre, 28 novembre, traditionnel chapitre d'automne. Ce soir à lu radio romande Ce soir jeudi, au second programme de la radio romande, entre 22 heures et 22 h. 30, passera une émission consacrée aux chasseurs de son. Celle-ci intéressera particulièrement le Valais puisqu'elle concerne la section de Sion et la jeune section de Martigny. Elle a été réalisée respectivement par MM. Jean-Michel Sidler, de Sion, et Jean-Luc Ballestraz, de Martigny. Samedi soir, à Sion, un chasseur de son sera également à l'hqnneur puisque M. Cyrille Clerc présentera à l'aula du collège son film «Valais par excellence». DIVANIS Le pastis désaltérant... Soldes... masculins. (Photo B.G.) Une formule intéressante Intéresser les habitants d'une localité à la chose publique n'est pas toujours facile. Pour atteindre ce but, le Parti radical de Monthey, sous la présidence de M. Ch. Boissard, applique depuis quelque temps une heureuse formule, celle des assemblées de quartier. C'est ainsi que, périodiquement, les habitants des différents quartiers de la localité sont invités à prendre part à une assemblée au cours de laquelle sont traités des problèmes propres aux quartiers, ainsi que ceux relatifs aux affaires communales. Cette formule parait bien être appréciée par le public puisque la participation à ces assemblées est généralement satisfaisante. Soulignons encore que la prochaine de ces assemblées a été p r é v u e pour le quartier Centre Ville, ce vendredi 16 janvier à 20 heures au Café de la Croix Blanche. Le parti radical de Monthey espère que ses membres domiciliés dans ce quartier répondront à son invitation pour discuter entre autres sujets du suffrage féminin, d'une actualité particulièrement brûlante. F.g. Pour Carnaval davantage de lumière... Le Carnaval montheysan bénéiicieia cette année d'un éclairage tout spécial. En effet, afin de maintenir la localité dans une ambiance de fête durant ces nuits de Carnaval, le service électrique de la municipalité a laissé en place les plafonds lumineux installés à l'occasion des fêtes de fin d'année. Bien évidemment, on a supprimé les éléments lumineux évoquant Noël mais il n'en demeure pas moins que tout le centre de la ville sera ainsi doté d'un éclairage de fête. Carnaval, fête des lumières? voilà qui argumente en faveur d'un nouveau slogan. Gageons néanmoins que les établissements publics, quant à eux, maintiendront dans le cadre de leur décoration une lumière plus tamisée. Néanmoins, il y a lieu de relever cette initiative bienvenue de la part de l'administration communale. Pour le Carnaval le centre de Monthey retrouvera sa parure de gala. F.G. Depuis quelques années, lors de toutes les prestations de l'ordre de la Channe, les chanteurs de l'ordre, que dirige le chapelain Crettol, sont de la partie. ALLOCATIONS FAMILIALES La position du eartel syndical valaisan Le Cartel syndical valaisan a déposé en son temps à la Chancellerie de l'etat du Valais une initiative populaire concernant une amélioration des allocations familiales. Celle-ci demande, pour tenir compte du renchérissement, que l'allocation soit portée à 40 francs par mois et par enfant, jusqu'à l'âge de 15 ans, et à 60 francs par mois pour les étudiants, les apprentis et les invalides à partir de 16 ans. Elle demande également la généralisation du paiement de l'allocation en cas de maladie du salarié responsable de la famille. Un troisième point concerne le nombre d'heures à accomplir dans le mois pour avoir droit à l'assurance complète. La loi en vigueur base le versement de l'allocation familiale sur les heures accomplies. En cas de maladie, il n'y a donc pas de versement d'allocations. Certaines caisses avaient déjà corrigé cette anomalie. Il fallait donc la supprimer pour toutes les caisses. LA CHASSE EN VALAIS La presse valaisanne a publié, récemment, quelques communiqués signés H. de L. ou P.B., où sont exposés des avis, parfois très différents, sur les problèmes qui conditionnent la chasse en Valais. Enthousiastes ou mécontents, ces correspondants laissent aux organes officiels, auxquels ils reprochent beaucoup d'imprévoyance et d'incapacité, l'impression d'une connaissance insuffisante des problèmes soulevés. Ils donnent une amplification déraisonnable aussi bien des inconvénients qu'ils redputent que des améliorations qu'ils espèrent. D'un sport qui devrait engendrer la concorde et l'amitié, ils en font un objet de discorde. Cela nous oblige à fournir à vos lecteurs un complément d'informations et certaines rectifications. Il y a peu d'années, de 1962 à 1964, les pouvoirs publics ont révisé une législation sur la chasse qui durait depuis près de quarante ans. On peut admettre que le législateur a étudié ce nouveau statut officiel en tenant compte des conditions actuelles et des perspectives d'avenir. Mais lorsqu'il s'agit à la fois de protéger la faune sauvage, de mettre à la disposition des chasseurs un gibier sédentaire abondant et de sauvegarder les cultures, toute mesure peut être appréciée ou controversée, selon les intérêts particuliers en jeu. La tâche n'est pas aisée pour l'instance qui doit choisir entre des solutions qui s'opposent parfois et veiller au maintien d'un équilibre. Cela explique telles protestations dont il nous arrive d'être saisi. Quand elles sont élevées de bonne foi, nous nous déclaîons prêts à revoir toute question controversée, à la lumière des objections qu'on nous propose. Mais il ne suffit pas qu'un chasseur articule un grief comme celui-ci «La chasse va tout de travers», alors que cerfs, chamois et chevreuils n'ont jamais été aussi nombreux depuis longtemps. Nous convenons que les lièvres et les bartavelles sont en diminution et ce phénomène est constaté dans toute l'europe. Les moyens d'y remédier font l'objet de préoccupations permanentes. On a écrit que des battues faites par Ils égayent les manifestations de leurs productions et en les entend toujours avec plaisir. (Photo Le Confédéré.) des gardes durant l'hiver dernier dans la plaine Ardon-Vétroz avaient détruit plus de cinquante lièvres. Où a-t-on pris cela? Le rapport des agents assermentés, sur le résultat de cette action, fait état de quatre victimes I II s'agissait d'éliminer quelques rongeurs installés dans des pépinières et jardins fruitiers. On nous critique pour une importation de lièvres hongrois à laquelle nous n'étions pas favorables mais que nous avons finalement acceptée sur la demande instante des sociétés de chasseurs, les frais étant prélevés sur un fonds alimenté par les porteurs de permis. On nous conseille la création de parcs d'élevage alors que chaque année de nouveaux essais sont tentés dans ce sens. Une communauté romande a même été constituée dans ce but pour pouvoir mettre en œ u v r e des moyens matériels et scientifiques plus importants -, les résultats obtenus jusqu'ici ne peuvent malheureusement pas être qualifiés de positifs. Mais la recherche se poursuit. On a écrit encore que les pouvoirs publics réservent à la chasse une attention très relative, sans toutefois justifier une telle appréciation. Si, d'aventure, nous devons heurter les opinions de certains disciples de saint Hubert, c'est parce que notre mission nous impose aussi la protection de la propriété. Mieux que par la contrainte des règlements ou des entreprises spectaculaires, c'est par le comportement de chaque chasseur que l'on pourrait assurer efficacement la conservation du gibier sédentaire. Il suffirait par exemple de ne pas détruire jusqu'à la dernière pièce les reproducteurs dans les secteurs ouverts à la chasse. Les pouvoirs publics s'efforcent de continuer à assurer à la chasse une part raisonnable. Mais nous avons conscience que dans ce domaine, tout se laisse controverser et l'attitude de chaque chasseur peut faire davantage pour la pérennité de ce magnifique sport que toutes les interventions officielles. La réussite est une affaire de raison et d'éthique qui concerne d'abord les sociétés de chasseurs, puis chaque porteur de permis. Le Service cantonal de la chasse. De même avec la diminution de la semaine de travail, 44 heures dans les usines soumises à la convention de la métallurgie, 46 heures dans les autres selon la loi, les dispositions du règlement d'application devenaient inapplicables, car l'allocation y était p r é v u e à raison de 15 centimes par heure de travail. Pour atteindre 30 francs par mois par enfant il fallait donc faire 200 heures de travail dans le mois, ce qui était impossible avec la semaine de travail de 46 et 44 heures fixées pour les entreprises industrielles et pour nombre de professions artisanales. C'est pour corriger cette deuxième anomalie de la loi que l'initiative demande que dès qu'un minimum d'heures a été fait dans le mois, l'allocation familiale complète est due. Les débats du Grand Conseil d'entente avec le Conseil d'etat ont permis la mise sur pied d'un texte qui répond exactement à la demande de l'initiative du Cartel. C'est pour cette raison que son comité a décidé de la retirer en faveur du texte de l'etat. Il faut également préciser que les dispositions nouvelles répondent également à des motions et postulats déposés par des députés. Devant cette unanimité, le Cartel profite de l'occasion de recommander aux citoyens valaisans de voter oui en faveur du projet qui lui sera présenté en votation le 1er février prochain. Cartel syndical valaisan. Communiqué officiel L'administration communale de Sion porte à la connaissance du public que par suite du transfert du service du cadastre de la poste nord (avenue Ritz) à l'ancien bâtiment des services industriels à la rue de Lausanne, No 23, les bureaux de ce service seront fermés les lundi 19 et mardi 20 janvier Dès le 19 janvier 1970, le numéro de téléphone ne répondra plus pour ce service qui pourra dès lors être atteint par le numéro de téléphone /26. Me Zwissig victimi d'un accident Se rendant à Vouvry pour une séance concernant notre journal, Me Guy Zwissig, président du Parti radical-démocratique valaisan, a eu un accident de la circulation à Collombey. Soigné par le Dr Galetti, il a ensuite été transféré à l'hôpital de Sierre. Il souffre d'une fracture de jambe et de diverses autres contusions. Nous souhaitons un prompt rétablissement à Me Zwissig et nous faisons très certainement l'interprète de tous nos lecteurs, de tous les nombreux amis du président cantonal et de toutes les autorités radicales valaisannes. Puisse ce séjour à l'hôpital être le plus court possible.