REPUBLIQUE DU BENIN -*-*-*-*-*-*- MUSÉE DES SCIENCES NATURELLES N d'enreg. 95/218/MISAT/DC/DAI/SAAP - ASSOC du 26/09/1995

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "REPUBLIQUE DU BENIN -*-*-*-*-*-*- MUSÉE DES SCIENCES NATURELLES N d'enreg. 95/218/MISAT/DC/DAI/SAAP - ASSOC du 26/09/1995"

Transcription

1 REPUBLIQUE DU BENIN -*-*-*-*-*-*- NATURE TROPICALE 1 MUSÉE DES SCIENCES NATURELLES N d'enreg. 95/218/MISAT/DC/DAI/SAAP - ASSOC du 26/09/1995 PROGRAMME DE CONSERVATION DU LAMANTIN D AFRIQUE (Trichechus senegalensis) AU BENIN PROJET EDUCATION, CONSERVATION ET RECHERCHES SUR LE LAMANTIN D AFRIQUE DANS LES ZONES HUMIDES DU SUD-BENIN RAPPORT D ACTIVITES PAR Dossou-Bodjrènou S. J., Sagbo P., Boko J-M The Netherlands Foundation For International Nature Protection (Van Tienhoven Foundation) Centre Béninois pour le développement Durable Comité Néerlandais de l IUCN, Amsterdam, (Pays-Bas) N 002-PL-NT Cotonou, Décembre 2004 Siège Social : Lot 4477 "R" YAGBE 06 BP 1015, Akpakpa PK 3 Cotonou (Bénin) Tél: (229) Fax: (229) , ntongmu@yahoo.com ou josea_bj@yahoo.co.uk N Compte: NT-ONG Bank of Africa Benin (BOA) Cotonou 2

2 PROGRAMME DE CONSERVATION DU LAMANTIN D AFRIQUE (Trichechus senegalensis) AU BENIN ES RAPPORT D ACTIVITES N 002-PL-NT Ce projet est financé par : The Netherlands Foundation For International Nature Protection (Van Tienhoven Foundation) Koninklijk Instituut voor de Tropen (KIT) (Amsterdam, Pays-Bas) Netherlands Committee for IUCN, Amsterdam, (Pays-Bas) Centre Béninois pour le développement Durable (Bénin) Pour plus d informations, contacter Nature Tropicale ONG (Musée des Sciences Naturelles Lot 4477 "R" YAGBE 06 BP 1015 AKPAKPA PK 3 COTONOU (REP. du BENIN) Tél.: (229) ou (229) Fax (229) ntongmu@yahoo.com ou josea_bj@yahoo.co.uk Cotonou, Décembre

3 Sommaire Liste des acronymes.. Remerciements Résumé et recommandations.. I Introduction... II Contexte de l appui... III Objectif du programme de sauvegarde du lamantin d Afrique au Bénin Objectif principal Objectifs spécifiques. IV Cadre d étude. 4 1 Milieu d étude 4 2 Situation socio-écomomique. 4 3 Matériels et Méthodologie.. Matériels... ** Prospection des couloirs et sites d intérêt.. ** Tournées de sensibilisation. V Résultats obtenus Acquisition d une barque motorisée 5-2- Sensibilisation Travaux de terrain Renforcement des capacités Installation des Comités de sauvegarde et formation des Ecogardes Inventaire des habitats d intérêts du lamantin d Afrique au Bénin Evaluation des menaces Problèmes majeurs et attentes des populations. VI- Plan d action pour une meilleure conservation du lamantin au Bénin Volet : Sensibilisation 6-2- Volet : Recherches développement et monitoring Volet : Activités alternatives valorisantes du programme Volet : Lobbying Partenariat, programme régional et international. Conclusion et recommandation... Principaux acteurs potentiels Références bibliographiques et documents utiles. Annexes Site de concentration du lamantin d Afrique à Goukon (Commne des Aguégués) 4

4 Liste des acronymes ABE: Agence Béninoise pour l Environnement APE : Aménagement et Protection de l Environnement (APE) CBDD : Centre Béninois pour le Développement Durable (CBDD) CEPEC: Peruvian Centre for Cetacean Research (CEPEC) Lima, Peru CMS: Convention sur la Conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage DE : Direction de l'environnement (DE/MEHU) DFRN : Direction des Forêts et Ressources Naturelles (DFRN/MDR) DP : Direction des Pêches PL-NT: Programme Lamantin d Afrique - Nature Tropicale ONG PFB : Point Focal Biodiversité (MEHU) LEA : Laboratoire d'ecologie Appliquée (LEA / FSA) MAEP: Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche MEHU: Ministère de l Environnement de l Habitat et de l Urbanisme NT-ONG: Nature Tropicale ONG NYA: New York Aquarium (NYA/WCS) ONG: Organisation Non Gouvernementale USGS: U.S. Department of the Interior, U.S. Geological Survey. WCS: Wildlife Conservation Society Remerciements La présente phase du Programme (1 er semestre 2004) est mise en œuvre grâce à l appui financier de «The Netherlands Foundation For International Nature Protection» (Van Tienhoven Foundation), l appui technique du Comite Néerlandais de l IUCN, l Agence Béninoise pour l Environnement (ABE), la Direction de Pêches. Nous voudrions particulièrement remercier Monsieur Jan Kamstra pour son souci permanent à soutenir la conservation de la nature au Bénin, Monsieur Paul Sieswerda de New York Aquarium (WCS) pour son soutien, le Dr. Buddy Powell et Bob Bonde pour leur engagement à participer à un programme régional de conservation du lamantin en Afrique de l Ouest. En dehors des contributions de différents donateurs Institutionnels, ce projet a bénéficié du soutien de plusieurs autres personnes. Nous voudrions particulièrement témoigner notre reconnaissance aux communautés riveraines et pêcheurs du Fleuve Ouémé et des sites de concentration du lamantin d Afrique pour leur esprit d ouverture et leur volonté à participer activement à la sauvegarde de la biodiversité très menacée dans les zones humides du Sud- Bénin de même que Monsieur Gabriel Segnagbeto de l ONG Agbo-Zêguê du Togo pour sa collaboration. Ce rapport doit être cité comme suit: Dossou-Bodjrènou S. J., Sagbo P., Boko J-M (2004)- Education, conservation et recherches sur le lamantin d Afrique dans les zones humides du Sud-Benin Rapport d Activité N 002-PL-NT Nature Tropicale ONG Décembre, 28 p 5

5 Résumé et recommandations (Executive Summary and Recommendations) Le lamantin d Afrique (Trichechus senegalensis), connu depuis le Nord du Sénégal jusqu au sud de l Angola est présent au Bénin. Cette espèce, contrairement à celle de Floride, des Indes ou de l Amazonie, n a bénéficié que de très peu d attention en matière de recherches scientifiques ou de conservation. Alors, comme partout ailleurs, le lamantin d Afrique est particulièrement menacé et se trouve en constante régression dans toute son aire de répartition et sa situation est très préoccupante. Les complexes Est et Ouest des zones humides du Sud-Bénin, déclarés comme sites Ramsar, regorgent de nombreux habitats très appropriés pour le lamantin d Afrique, malheureusement ces derniers subissent de graves menaces. L extinction imminente du lamantin d Afrique écœure les autorités béninoises dont celles du Centre Béninois pour le Développement Durable (CBDD) et de l Agence Béninoise pour l Environnement (ABE) ainsi que le Comité Néerlandais de l IUCN. Ces Institutions ont retenu d apporter leurs contributions à la sauvegarde du lamantin d Afrique dans les zones humides du Bénin. A la fin de l année 2003, Van Tienhoven Foundation The Netherlands Foundation For International Nature Protection a accepté aussi soutenir les efforts de conservation du lamantin d Afrique au Bénin. Les activités développées ont permis d avoir un peu plus de précisions sur le statut du lamantin d Afrique dans les zones humides du Sud-Bénin, de progresser dans l élaboration et d amorcer la mise en œuvre d une stratégie consensuelle de conservation durable du lamantin d Afrique dans les zones humides du Sud-Bénin, depuis la protection jusqu'aux actions de collectes de données scientifiques, en passant par les actions d'iec (Information, Education et Communication) et de responsabilisation des communautés locales. Il est aujord hui évident que le lamantin d Afrique est bel et bien connu dans les zones humides du Sud-Bénin dont les habitats sont appropriés pour ces espèces. Pendant la crue entre Août et Octobre, les lamantins sont observés à plusieurs endroits sur le fleuve Ouémé alors que pendant la décrue, ils ne sont observés que sur des sites bien précis appélés gites ou lieu de concentration où la profondeur du plan d eau est superieur à 4 mètres. La principale menace sur le lamantin d Afrique au Bénin reste la prédation humaine. Heureusement, le lamantin bénéficie des mythes qui font que traditionnellement sa chasse n est pratiquée que par très peu de communautés spécialisées. La surexploitation de leurs habitats par les pêcheurs, le manque de rigueur dans l application des reglémentations auxquels s ajoute le niveau de vie très précaire des communautés locales agravent les menaces sur cette espèce au Bénin. Les possibilités de valorisation de cette espèce par l écotourisme orienté vers son habitat et d autres attactions dans les zones humides, l intensification de l information, la sensibilisation et la formation permettront certainement d obtenir l adhésion des communautés locales à sa protection. 6

6 I Introduction La protection et la mise en valeur de l environnement, le rétablissement des équilibres écologiques, la sauvegarde des ressources biologiques ainsi que leur exploitation rationnelle, sont des objectifs fondamentaux de différentes Conventions internationales. Aujourd hui, les pays en voie de développement comme le Bénin s efforcent de les atteindre avec la participation des communautés locales et la contribution de tous. Mais en dépit de la protection intégrale que confère la loi à différentes espèces vulnérables comme les tortues marines, les loutres et le lamantin d Afrique, elles sont en réalité dans une spirale de destruction massive dans les zones humides du Sud-Bénin. Cette situation est vraisemblablement liée d une part à l ignorance des populations et d autre part à la cupidité de certaines d entre elles. Aussi, l espèce serait une source de survie pour une frange non négligeable de ces populations. D où alors, la préservation de ces espèces passe par un travail d information, de sensibilisation du grand public mais aussi des appuis pour la réduction de la pauvreté. Les lamantins sont inscrits en Annexe I de la Convention sur la Conservation des Espèces Migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS) et à l Annexe I de la CITES, Conventions internationales auxquelles le Bénin a adhéré. La mise en œuvre effective de ces conventions pour un développement durable reste limitée et parfois complexe en raison de l insuffisance fréquente de volonté politique adéquate de certains gouvernements, mais aussi en raison de la quasi-inexistence d une éducation environnementale sur la diversité biologique en direction des populations qui vivent avec ces ressources. II Contexte de l appui Le lamantin d Afrique (Trichechus senegalensis) est connu depuis le Nord du Sénégal jusqu au sud de l Angola (Bouveignes, 1952). Il est alors présent au Bénin. Cette espèce, contrairement à celle de Floride, des Indes ou de l Amazonie, n a bénéficié que très peu d attention en matière de recherches scientifiques ou de conservation. Alors comme partout ailleurs, le lamantin d Afrique est particulièrement menacé et se trouve en constante régression dans toute son aire de répartition. Le niveau de pauvreté des populations locales riveraines des sites de concentration et couloirs de migration du lamantin d Afrique, l insuffisance de données scientifiques et de compétences locales spécialisées, le manque de partenariat entre des pays de l aire de répartition accélèrent les menaces qui pèsent sur les espèces migratrices en général et le lamantin d Afrique en particulier. L urgence était alors le renforcement de l éducation des communautés à la base, la conservation et la recherche dans les zones humides du Sud-Bénin afin de donner une chance à ce gentil mammifère aquatique dont la survie pourra participer au maintien de l équilibre écologique et favoriserait le développement d un écotourisme qui pourra en grande partie profiter aux communautés locales. Ainsi, plusieurs partenaires se sont associés à l initiative de Nature Tropicale pour la sauvegarde de cette espèce. Le présent rapport fait le point des activités développées et des résultats obtenus avec l appui de Van Tienhoven Foundation The Netherlands Foundation For International Nature Protection. 7

7 III Objectif du programme de sauvegarde du lamantin d Afrique au Bénin 3 1 Objectif principal L objectif principal est de finaliser et d amorcer le processus de mise en œuvre d une stratégie de conservation durable du lamantin d Afrique dans les zones humides du Sud-Bénin, depuis la protection jusqu'aux actions de collectes de données scientifiques, en passant par les actions d'iec (Information, Education et Communication) et de responsabilisation des communautés locales. 3 2 Objectifs spécifiques Conscientiser les autorités locales (administratives, chefs coutumiers et les communautés de pêcheurs) ; Informer et éduquer les groupes cibles sur la nécessité de conservation de la biodiversité ; Installer des comités de sauvegarde du lamantin d Afrique dans les villages riverains ; Démarrer la collecte des données sur le lamantin et amorcer un programme de suivi en vue de la conservation du lamantin d Afrique au Bénin ; Proposer une stratégie de conservation durable du lamantin d Afrique au Bénin à travers un Plan d Action de conservation avec la participation des communautés locales. IV Cadre d étude 4 1 Milieu d étude La République du Bénin est située dans le Golfe de Guinée entre les parallèles 6 30 et de latitude nord et le méridien 1 et 3 40 de longitude Est. Limitée au nord par le Niger et le Burkina Faso, à l ouest par le Togo et à l est par le Nigeria, elle a une superficie de km². Son littoral mesure seulement 121 km. La population humaine est d un peu plus de 6 millions d habitants, soit une densité de 53 habitants au km². L Indicateur du Développement Humain (IDH) est passé de 0,111 en 1992 à 0,368 en Malgré cette amélioration notable des conditions de vie des populations, celles-ci restent cependant pauvres à 34% selon les données statistiques monétaires. Cette population est à majorité féminine et jeune, avec un taux de fécondité de 6 enfants par femme. L urbanisation du littoral et l occupation des zones humides du Sud-Bénin, très forte depuis une trentaine d années, est la conséquence d un exode massif des ruraux vers les centres urbains côtiers. Les femmes font l objet de nombreuses disparités dues aux pesanteurs traditionnelles et au "Code coutumier du Dahomey" caduque, mais toujours appliqué ce qui tend à les éloigner des accès à l instruction, à l information et à l emploi. Des efforts d intégration des femmes dans les processus de développement sont perceptibles. Le Bénin est classé parmi les 11 pays les plus pauvres du monde et 37% des revenus de la population sont consacrés à la nourriture. Depuis l an 2000, le Bénin a fait inscrire deux Complexes des zones humides du Sud- Bénin comme sites Ramsar. Ces deux sites portent les références 1017 et Le Complexe Est composé de la Basse Vallée de l Ouémé, la lagune de Porto-Novo, le Lac Nokoué, avec une superficie de Ha est situé entre N 6 57 N et 2 20 E 2 45 E. Le Complexe Ouest composé de la Basse Vallée du Mono et Couffo, la lagune Côtière, le Chenal Aho, le Lac Ahémé, avec une superficie de Ha est situé entre N 6 57 N et 1 40 E 2 20 E) Les zones couvertes par l étude sont entièrement situées dans les complexes Est et Ouest des zones humides du Sud- Bénin. Il s agit d une partie de la zone côtière qui comprend la partie Sud du bassin sédimentaire côtier et le domaine margino littoral du Bénin. La zone côtière est comprise entre les parallèles 6 10 et 6 40 de Latitude Nord et les Méridiens 1 40 et 2 45 de Longitude Est. Le milieu d étude couvre six (6) départements du Sud-Bénin et 20 Communes et Municipalités sur les trente (30) que compte la zone (figure n 2). Il s agit de : Ouémé (Porto-Novo, Sèmè-Kpodji, Aguégués, Dangbo, Adjohoun, Bonou, Adjarra, Avrankou Atlantique (Abomey-Calavi, Ouidah, Sô-Ava) Littoral (Cotonou) - Mono (Lokossa, Grand-Popo, Athiémé) Couffo (Aplahoué, Djakotomey, Dogbo) - Zou (Ouinhi, Zagnanado) 8

8 Situation de la zone d étude (Zones humides du Sud Bénin) 9

9 4 2 Situation socio-ecomomique La zone méridionale du Bénin qui ne représente que 10% du territoire national abrite 53% de la population totale estimée à 6 millions d habitants. Selon l INSAE (1994), la densité moyenne est de 43 habitants/km². Dans les départements de l Atlantique et du littoral situés dans les zones humides du Sud Bénin, on observe la plus forte densité qui est évalué à 322 habitants/km². L expérience de vie est d environ 55 ans d âge et le niveau de vie de la population est très bas au Bénin en général. Dans les zones humides du Sud Bénin, le taux d analphabétisme est élevé (70%) ; les succès scolaires sont encore limités. Les ethnies dominantes sont les Fon, Goun, Wémè, Toffin, Kotafon, Houéda, Nago, Holli, Ouatchi, Saxwé et les Xwla. La population rurale fait plus de 78% de la population totale. Avec un poids démographique non négligeable, l incidence de la pauvre. Femme mareyeuse triant des frétins (pétits poissons) pêchés en décrue à Sagon Les zones humides côtières comme celles de la Vallée de l Ouémé et du Mono disposent d énormes potentialités socio- économiques. Les principales activités socio-économiques sont l agriculture et la pêche. La cueillette est la forme la plus fréquente. Les femmes font la transformation des produits agricoles et pratiquent le petit commerce. Les ressources biologiques constituant la base de toutes les activités sont utilisées de façon non durable. Aujourd hui, la baisse du niveau de vie, la malnutrition, la délinquance juvénile et l exode rural sont les vécus quotidiens des pêcheurs artisanaux et riverains. Les femmes représentent une frange importante des utilisateurs des ces ressources au Sud du Bénin. Elles sont dans des situations précaires ; ce qui compromet l avenir du milieu et des populations. Le commerce illicite des produits pétroliers occupe une frange non négligeable de la population avec ses conséquences d incendies et de pollution des écosystèmes. La présente étude prend spécialement en compte les populations dont les activités portent tout au moins sur une partie du complexe Est et du complexe Ouest. 4 3 Matériels et Méthodologie Matériels * Acquisition d une barque motorisée et d une charrette * Gilets de sauvetage * Matériels audiovisuels, jumelles et GPS * Réalisation du matériel de sensibilisation - Panneaux d information et de sensibilisation - Prospectus - Banderoles ** Prospection des couloirs et sites d intérêt - Circuit Djassin-Aguégué-Avagbodji-Hêtin-Dako-Adjohoun-Bonou Ouinhi - Zangnanado - Circuit Fleuve Sô : Sô Ava - Sô Tchanhoué - Circuit Lagune côtière : Ouidah Guézin - Grand Popo - Circuit Athiémé Lokossa - Aplahoué ** Tournées de sensibilisation - Journée Mondiale des zones humides (Autorités locales, pêcheurs, enseignants et élèves de plusieurs établissements scolaires). - Sensibilisation à travers les média 10

10 - Installation des comités de sauvegarde et clubs environnementaux dans les différentes localités - Installation des panneaux d information et de sensibilisation - Collectes des données avec les écogardes et écovolontaires - Suivi des activités de terrain Pour la mise en oeuvre de cette phase du programme, plusieurs moyens ont été utilisés pour sensibiliser les populations. Il s agit notamment des média, panneaux de sensibilisation, prospectus, banderoles Par ailleurs, les sorties de terrain et les rencontres de proximité avec les populations et la formation des comités de sauvegarde et des clubs environnementaux (qui servent de relais sur le terrain) viennent renforcer la première approche. Il a été opportun et indispensable d entreprendre des activités de recherche-développement afin d accumuler des données pour une meilleure gestion du lamantin d Afrique et de ses habitats particulièrement en danger au Bénin. En effet, les sorties scientifiques pour l observation de lamantin d Afrique avec ou sans jumelles ont permis de confirmer ou d infirmer les données existantes. Les populations locales et surtout les écogardes ont joué un rôle déterminant dans la collecte des données et des informations. V Résultats obtenus 5-1- Acquisition d une barque motorisée Grâce à l appui de Van Tienhoven Foundation, une barque motorisée en résine de polyester (5.10x1.54m) a été acquise afin de permettre de faire régulièrement des tournées dans les zones humides, couloirs et sites d intérêt pour le programme. Cette barque est dotée d un moteur hors bord (Yamaha) de 25 CV, de deux bancs moussés, d une charpente démontable en fer consistant à recevoir une bâche (pare-soleil) taillée sur forme. Cette barque a la capacité de dix (10) personnes et est dotée d une charrette devant servir pour son transport par la route. Barque et Charrette de transport 11

11 5-2- Sensibilisation Plusieurs moyens ont été utilisés pour sensibiliser les populations : - Panneaux : Quatre (4) panneaux géants de sensibilisation ont été réalisés et installés sur différents sites d intérêt. Ces panneaux portent des messages aussi bien en Français qu en langues locales avec en gros plan le dessin de l animal. - Prospectus : Un prospectus élaboré, édité et diffusé. C est un moyen qui permet de fournir des informations essentielles sur le lamantin d Afrique ; il est distribué à toutes les occasions afin d informer différents groupes cibles. - Banderoles : Elles ont été utilisées pendant les séances de sensibilisation et les sorties de terrain. Elles portent des messages de plaidoyer pour la sauvegarde de l animal. - Média : Quatre (4) émissions radiodiffusées surtout sur les radios de proximités ont permis d atteindre le grand public. Diffusés en Français et aussi en langues locales, les messages ont porté sur les zones humides en général, la protection du lamantin d Afrique en particulier. Des séances d information et de sensibilisation ont été organisées au profit de différents groupes cibles (communautés de pêcheurs, autorités locales et écoles riveraines). Ces séances ont été des occasions aussi pour les participants d échanger des informations et de collecter des données sur l évolution de la situation environnementale dans les milieux. Les médias de proximité (Radio Gerdes Afrique) ont été mis a contribution pour le relais des activités en langues locales. Au cours de ces différentes séances de sensibilisation dans certains villages, il a été procède à la mise en place des Comités de sauvegarde de la biodiversité avec pour mission de participer activement à la conservation du lamantin d Afrique ; et des Clubs environnementaux dans les écoles et collèges Travaux de terrain Plusieurs sorties de terrain, des rencontres de proximité avec les populations locales, la mise en place des comités de sauvegarde et des clubs environnementaux sont opérées. En effet, plusieurs acteurs locaux dotés de dynamisme louable ont été identifiés et regroupés en comités de sauvegarde. Ces acteurs bénévoles sont pour la plupart des pêcheurs et des anciens braconniers de lamantin qui aspirent à la reconversion en écogardes. Il y en a parmi ceux-ci des plongeurs identificateurs de nid de lamantin. Au niveau des établissements scolaires (écoles primaires et collèges) des villages riverains des couloirs de migration du lamantin, les activités se sont aussi intéressées à la jeunesse. Des jeunes acquis à la cause de la sauvegarde des espèces menacées de disparition sont constitués en clubs environnementaux. Des sorties à l occasion des journées relatives à l environnement, en l occurrence la journée mondiale des zones humides, ont permis d échanger avec les autorités politico administratives locales qui ont été acquises à la cause de la sauvegarde. Des travaux scientifiques ont confirmé l existence du lamantin d Afrique dans la Vallée de l Ouémé conformément aux rapports antérieurs. En effet, plusieurs observations de lamantin ont été faites. Sur le site de 12

12 Navêli (entre Bêmbê et Kessounou), sur un espace d environ 2500 m 2 et dans l intervalle de deux heures (entre 7h30 et 9h30) douze (12) apparitions dont un (01) par jet d eau, cinq (05) de dos et six (06) par le museau ont été observés. Il faut remarquer que les variations journalières du niveau d eau (Acha : bas niveau ; Ayo : haut niveau ; Ayo-gbo : plus haut niveau) influent sur l apparition du lamantin à la surface de l eau. Les activités de pêche sont aussi liées à ces variations. Les mois de Juin et Juillet sont plus favorables à l observation du lamantin. Les pêcheurs en rencontrent pratiquement tous les jours. Les bruits empêchenet l apparition du lamantin à la surface de l eau car très craintif. A Sagon (Ouinhi) proche de Zangnanado, pendant la periode de décrue, les lamantins se refugient dans des plans d eau très peu profonds (moins de 1,5 mètres). Par endroits, on note de grandes plages de sable lagunaire et des sections du fleuve Ouémé totalement assechées où la traversée se fait à pieds. Ce phénomène qui s observe par endroit entre Adjohoun et Zangnanado pourrait être aggravée par un éventuel draguage du fleuve en aval. Ceci entrainerait l assèchement plus accru des sites de concentration des lamantins, la détérioration de leurs habitats voire des proies faciles pour les braconniers. Assèchement de site de concentration du lamantin d Afrique à Sagon (Ouinhi) pendant la décrue 5 4 Renforcement des capacités Installation des Comite de sauvegarde et formation des Ecogardes Il est à noter que l éducation environnementale n est pas formelle dans le programme scolaire au Bénin. Le thème Comités de sauvegarde de la biodiversité (Ecogardes) et Clubs environnementaux (Ecovolontaire) est totalement un nouveau concept pour les communautés et les établissements scolaires visités dans ces milieux. Au total 8 Comités et 4 Clubs environnementaux ont été installés dans 8 Villages le long du fleuve Ouémé et principalement les villages riverains des sites de concentration du lamantin d Afrique. Le principe est basé sur la responsabilisation des communautés sur une gestion rationnelle et durable des ressources biologiques de leurs milieux à l heure de la décentralisation. Des séances informelles de formation ont été animées au profit des Ecogardes (membres des Comités) et Ecovolontaires (membres des Clubs). Elles ont porté sur les techniques de conservation du lamantin (observation en habitats naturels, collectes de données essentielles), les techniques d information et de sensibilisation, l identification des activités alternatives génératrices de bénéfices (écotourisme, aquaculture, petits élevages). Sur les huit Comités installés, un accord a été conclu avec un seul pour la mise en place d une ligne téléphonique pour la communication en temps réel dans le cadre du programme. Cette ligne est aussi prévue pour être exploitée par les Sensibilisation des communautés sur les zones humides 13

13 communautés pour leur désenclavement. L option Cellulaire fixe qui fonctionne sur l énergie solaire a été retenue à la place d un téléphone mobile pour des raisons de manque d électricité pour la charge périodique des portables conventionnels. Dix (10) jaquettes à l effigie des espèces menacées ont été confectionnées au profit des Ecogardes. Il est envisagé l acquisition d une barque (pirogue) artisanale et une pagaie pour le comité de Tokpli pour le suivi et la collecte des données Inventaire des habitats d intérêts du lamantin d Afrique au Bénin Le lamantin d Afrique est connu sous le nom de «Gningbin-gningbin», «Togni» ou «Tolo» en Wémè, «Tognoun» en Goun, Tori ou Toffin et «Tognin» ou «Egnon» en Mina, Pedah ou Popo, «Gnihouin-Gninhouin» (Mahi). Au Bénin, le lamantin est signalé surtout en eau douce. Mais il est à noter qu un lamantin a été tué en 1998 en mer côtière par les pêcheurs et sa peau est conservée au Musée des Sciences Naturelles à Cotonou. Ce dernier aurait atteint la mer par l embouchure «Bouche du Roy». La présence d un barrage de granite au terminus du chenal de Cotonou rend pratiquement impossible les déplacements de cette espèce du lac Nokoué vers le milieu marin. Cependant, aucune étude de dénombrement et de description de l habitat de lamantin dans les zones humides du Sud- Bénin n a été réalisée (ABE 2002), sauf celle de Chikou et al. (2002), et les travaux en cours de réalisation par Nature Tropicale ONG. Dans les zones humides du Sud Bénin, le lamantin de l Afrique de l Ouest est présent aussi bien dans la Vallée de Ouémé que dans la Vallée du Mono. Les effectifs des populations se résument à quelques dizaines d individus seulement (ABE 2002, Chikou et al. 2002). Ces informations aujourd hui disponibles restent encore à confirmer. Les sites de concentration ou gîtes du lamantin d Afrique dans les deux (2) Vallées pendant la décrue sont variés. La figure cicontre indique les lits du lamantin dans les communes du Sud Bénin. Le lamantin d Afrique fréquente également pendant la crue (fin Août à Novembre) d autres zones telles que le lac Nokoué et les lagunes environnantes puisque qu un individu mort a déjà été retrouvé dans le chenal de Cotonou (Chikou et al. 2002). Sites de concentration et couloirs de migration du lamantin d Afrique dans les zones humides du Sud - Bénin 14

14 5-6- Evaluation des menaces Dans les complexes Est et Ouest des zones humides du Sud Bénin, la capture et l exploitation du lamantin d Afrique sont régies par un ensemble d interdits et totems. La capture du lamantin relève beaucoup plus des fonctions de groupes spécifiques de pêcheurs préparés, formés et instruits sur toutes les mœurs, coutumes et techniques afférentes. Le lamantin apparaît comme un animal puissant ainsi établi par Dieu selon les légendes. Sa capture nécessiterait des rites traditionnels préalables dont l utilisation des gris-gris par les pêcheurs spécialisés. On rapporte que la femelle ne peut et ne doit être tuée en état de gestation. Dans ce cas, les chefs d équipes se prennent des dispositions mystiques avant d aller en contact avec l animal. S il s agit d une femelle en état de gestation, l animal même indique d autres individus susceptibles d être abattus ainsi que leur localisation précise. Si c est un mâle, l entretien se solde par une fuite systématique de l animal, qui peut ainsi être poursuivi et abattu. Bien qu il n y ait pas une filière organisée de capture et d exploitation de lamantin d Afrique dans les zones humides du Sud Bénin, il existe cependant, de sérieuses menaces. Plus spécifiquement, il s agit du braconnage (chasse), et de la dégradation des habitats (surtout par le dragage) qui pourrait entrainer de graves problèmes en amont du fleuve Ouémé Problèmes majeurs et attentes des populations Malgré la sensibilisation faite par divers moyens, certaines populations continuent de mener diverses pressions sur l écosystème voire sur l animal. A titre d exemple, dans la localité de Gangban (Commune d Adjohoun), deux lamantins ont été tués le 22 Juin Certes, les populations acquises à la cause de la sauvegarde souhaitent voir développer dans leurs localités des activités alternatives à la pêche qui est infructueuse, la mise en place d infrastructures sociocommunautaires, une filière spécialisée d écotourisme pouvant assurer la protection et le développement des lamantins. VI- Plan d action pour une meilleure conservation du lamantin au Bénin Les activités développées au cours de cette phase ont permis d approfondir les réflexions et de préciser les actions à exécuter à court, moyen et long terme en vu d apporter une contribution appréciable à la sauvegarde du lamantin d Afrique dans les zones humides du Sud Bénin avec l appui des communautés locales Volet : Sensibilisation Il s'avère indispensable de poursuivre l information, l éducation et la sensibilisation des différentes populations des villages riverains des habitats du lamantin d Afrique dans les zones humides du Sud-Bénin. organisation de séances d information et sensibilisation au profit des autorités locales, administratives, scientifiques en vue de la popularisation des textes de lois relatifs à la protection de la biodiversité. organisation de séances de sensibilisation des groupes cibles dans les zones de concentration des lamantins : - pêcheurs et riverains des lagunes et fleuves ; - autorités communales, notables, femmes, éducateurs, élèves, écoliers et étudiants avec installation et ou renforcement des Comités de Sauvegarde des clubs environnementaux dans les établissements scolaires ; - Production des matériels d IEC (bandes dessinées, prospectus, posters etc ) confection et installation de panneaux de sensibilisation dans les villages riverains des habitats ; animation des séances de sensibilisation par les médias de proximité ; installation des comités de sauvegarde des lamantins ; organisation des formations pratiques des Ecogardes (membres des Comités de Sauvegarde) sur les techniques de sauvegarde des lamantins et initiation aux activités alternatives génératrices de revenus valorisantes pour le programme; 15

15 réalisation des expositions temporaires sur les ressources biologiques aquatiques dont les lamantins en collaboration avec les membres des Clubs environnementaux ; réalisation d une collection de référence (photos, vidéos, maquettes.) sur le lamantin à exposer au Musée Nature Tropicale pour les besoins de sensibilisation, recherche et formation ; réalisation d'un film documentaire sur le lamantin (il retracera les différentes étapes de la vie de ces animaux aquatiques et autres événements portant atteinte à la vie de ces animaux. Il indiquera également le comportement à adopter vis-à-vis de ces espèces animales) Volet : Recherches développement et monitoring Les activités de recherche-développement à court, moyen et long terme permettront certainement d accumuler des données pour une meilleure gestion du lamantin et de ses habitats particulièrement en danger au Bénin. L urgence devra porter sur les travaux devant permettre d identifier et de caractériser tous les sites de concentration et leur balisage pour en faire des zones surveillées. Aussi, faudra-t-il disposer de données fiables sur la dynamique des populations de lamantins et les aspects socio-économiques. Une base de données technique et scientifique permettra alors d'établir un plan de valorisation durable de cette richesse faunique. Les recherches porteront essentiellement sur : Etude des aspects socio-économiques des lamantins dans les zones humides du Sud-Bénin (elle a pour objectifs l'identification de tous les paramètres sur les plans social et économique) ; Identification et distribution géographique des populations des lamantins dans les zones humides du Sud-Bénin; Dénombrement des populations : Il consistera au recensement des lamantins et à l identification des sites de concentration et de reproduction. Cette étude vise à renforcer les connaissances sur le lamantin au Bénin et de maîtriser les zones de fréquentation. Elle va nécessiter l organisation de séances de collectes et d enregistrement de données dans les zones humides du Sud-Benin. Les techniques envisagées pour ce dénombrement sont : (sondage aveugle, comptages directs des effectifs en plongées, comptage sur les aires de pâturages, le PIT Tag et la télédétection, repérage par photo infrarouge et vidéo immergée). Ainsi, il sera procéder à : - L identification, mensurations et marquages des lamantins; - La localisation des lits, zones de concentration et sites d observations des lamantins ; Suivi migratoire et suivi écologique des lamantins (alimentation, reproduction, relation avec les autres animaux etc ) Etude génétique des «populations» des lamantins dans l ensemble de l Afrique de l Ouest; Statut des populations de lamantin d Afrique dans le Golfe de Guinée Approfondissement de la prospection des habitats ; Enfin, compte tenu du temps relativement long de la maturation à l âge de la reproduction des lamantins, du niveau de vie des populations cibles et de leur degré d analphabétisme, les différentes actions de conservation doivent être soutenues pendant plusieurs années avant que les bénéfices ne profitent réellement les populations concernées Volet : Activités alternatives valorisantes du programme L'introduction et le développement de certaines activités génératrices de revenus dans les villages cibles contribueront au renforcement de l'intérêt que les populations cibles pourraient porter aux innovations du programme. Des priorités d activités génératrices de revenus seront identifiées de concert avec les populations. Parmi celles déjà connues, le mini-élevage ou l élevage non conventionnel (pisciculture, aulacodes, escargots, apiculture, cuniculture (élevage des lapins), l aviculture (élevage des poulets, canards, cailles et pigeons etc ) et les cultures maraîchères peuvent être encouragées dans ces villages. Le développement de l écotourisme dans les zones humides, source de nouveaux emplois, est un volet très déterminant pour l intérêt que les populations peuvent tirer de la protection du lamantin. Ce tourisme 16

16 nécessite la formation des guides spécialisés. Ils auront pour mission d aider les touristes à visiter les sites pour observer avec beaucoup plus de chance les lamantins. La mise en place de certaines infrastructures socio-communautaires, telles que les latrines publiques, centres de santé, écoles, aménagement de voies d accès et l adduction d eau potable etc dans les villages riverains apportera certainement un intérêt aux populations dans la protection durable des ressources biologiques menacées. L artisanat de substitution permettra de proposer aux touristes des objets d art sculptés dans le bois à l image des lamantins. Divers autres gadgets, tels que les T-shirts à l effigie des lamantins, des porte-clés et nappes peuvent être confectionnés et commercialisés. Ce faisant, ces articles participeront à la sensibilisation de façon permanente des populations et des touristes, mais aussi amélioreraient les revenus de ces artisans. Visite Ecotouristique des responsables d ONG sur le site de concentration du lamantin d Afrique à Goukon (Commne des Aguégués) 6-4- Volet : Lobbying Entrée en vigueur d un Arrêté ministériel spécifique de protection des lamantins d Afrique au Bénin; Renforcement du suivi et l application des Conventions Internationale ratifiées par le Bénin (CMS CDB, CITES ); Classement des sites prioritaires de conservation en aires protégées communautaires dans les zones humides du Sud-Bénin ; 6-5- Partenariat, programme régional et international Le lamantin d Afrique (Trichechus senegalensis) ou African Manatee est connu depuis le nord du Sénégal jusqu au sud de l Angola (Bouveignes, 1952). Dans la plupart des pays de son aire de répartition, des cours d eau constituent les frontières communes par endroit. Il n est pas exclu que cette espèce soit le patrimoine de plusieurs communautés riveraines de ces cours d eau, voire de l humanité. Contrairement aux lamantins de Floride ou de l Amazonie, le lamantin d Afrique a bénéficie de très peu d intérêt, de la part des scientifiques dans son habitat naturel pendant plusieurs décennies. Il se trouve dans une spirale de massacre permanant de la part de toutes les communautés locales malgré les tabous qui entoure sa chasse. 17

17 Depuis environs deux décennies, des actions de recherches et de conservation du lamantin d Afrique sont amorcées dans certains pays de son aire de répartition (Ghana, Niger, Sénégal, Côte d Ivoire, Tchad et Gabon). Pour certains, les actions sont plus ou moins avancées (suivi par télédétection en Côte d Ivoire), mais dans d autres pays, seul l état des lieux est assuré. Pour le moment, aucun échange formel ne se fait entre les différents partenaires africains. L initiation et le renforcement d une coopération entre tous les pays de l aire de répartition des lamantins africains à travers des réseaux d échanges permettront de mieux coordonner les actions de conservation et de gestion de ces ressources et de leurs habitats. Des contacts plus ou moins avancés ont été pris avec le Togo (ONG Agbo-Zegue), et la Côte -d Ivoire (Projet Lamantin du WCS) et le Sénégal en vue des échanges sous régionaux. La nécessité se fait alors sentir pour la mise en place d un programme régional pour mieux conserver les lamantins dans les pays du Golf de Guinée (Koen $ Perrin, 2001). Compte tenu du caractère trop jeune des programmes dans la sous-région, l établissement de partenariats avec des pays de vieille tradition de protection des lamantins, tels que la Floride aux Etats-Unis d Amérique et la Caraïbes etc... permettront des échanges fructueux sur la conservation du lamantin d Afrique. Un accord de principe est obtenu de Wildlife Conservation Society (WCS) via le Dr. James A. Powell, Ph.D. (Buddy), du Aquatic Conservation, Wildlife Trust et de Robert k. Bonde, Biologiste du Florida Caribbean Science Center, USGS Science for a changing World, U.S. Department of the Interior, U.S. Geological Survey. Les actions prioritaires retenues sont la formation pour la conservation, les recherches scientifiques notamment en biologie moléculaire et génétique, le développement de l écotourisme comme alternative à l exploitation abusive de l habitat de l espèce. Conclusion et recommandation L acquisition d une barque motorisée facilite désormais en partie le suivi des activités sur le terrain. Ceci est renforcé par l implication des populations dans le processus de protection du lamantin d Afrique dans les zones humides du Sud - Bénin. Les prospections effectuées ont permis d avoir des résultats qui ébauchent l établissement d un actogramme sur le lamantin d Afrique surtout dans la Vallée de l Ouémé. Il convient dès lors de multiplier les actions afin de maintenir les populations dans ce processus participatif. Par ailleurs, il urge de doter le Musée Nature Tropicale de matériel adéquat pour les activités de prospection des sites et des appuis conséquents aux communautés locales des zones humides du Sud Bénin.. Principaux acteurs potentiels Plusieurs acteurs susceptibles d apporter leurs contributions au programme de conservation du lamantin d Afrique au Bénin et dans la sous- région ont été identifiés. Il s agit entre autre de : * Nature Tropicale ONG * Direction de l'environnement (DE/MEHU) * Point Focal Biodiversité (MEHU) * Agence Béninoise pour l Environnement (ABE) * Université Nationale du Bénin (Département Aménagement et Protection de l Environnement, Laboratoire d'ecologie Appliquée) * Direction des Pêches (DP/MDR) * Direction des Forêts et Ressources Naturelles (DFRN/MDR) * Corps de la Paix des Etats Unis d Amérique * Secrétariat CMS * Agbo-Zegue ONG (Togo) * Projet Lamantin (Côte-d Ivoire) * University of Ghana (Campus Legon) * Peruvian Centre for Cetacean Research (CEPEC) Lima, Peru * New York Aquarium (WCS) * Wildlife Trust - * Department of Physiologocial Sciences (University of Florida) USA 18

18 Références bibliographiques et documents utiles ABE & CBDD, Programme d aménagement des zones humides du Bénin. Rapport de formulation, 63 pp. ABE & PAZH, Elaboration de la Stratégie Nationale de Gestion des Ecosystèmes Humides du Bénin. Diagnostic de la Gestion des Zones Humides. Rapport de synthèse, 220 pp. AFOMASSE T. M., 1999 Inventaire et étude de la stratégie de protection des populations de Lamantins (Trichechus senegalensis) des zones humides du Sud-Bénin. PAZH 23p. Baglo M. A., La mangrove du Bénin : grand équilibre écologique et perspectives d aménagement. UNESCO-MAB/ICIV, Univ. Toulouse, 169 p. Batawila K., Recherches botaniques sur les formations dégradées et jachères de la plaine côtière du sud Togo. Mémoire DEA, Univ. Bénin ; (Togo), 65 p. BOUVEIGNES O Ce que les modernes savent des lamantins, Zooleo. 14 : CBDD, Programme biodiversité et gestion durable de l environnement. Note d information numéro 3, 71 pp. Chikou A., Gnimadi A., et Tokannou R Etude pour la protection des dernières populations de lamantins (Trichechus senegalensis) dans la Basse Vallée de l Ouémé (Bénin). Agence Béninoise pour l Environnement (ABE/MEHU), Rapport final 115 p. CIOFOLO I., SADOU I Le Lamantin au Niger (Trichechus senegalensis, Link). Projet 7ACP/NIR/082 /UE Derscheid, J.M Les lamantins du Congo avec notes sur la répartition geographique et l'extermination des sirenians. Rev. Zool. Afr. Bull. Cercle, Congolais 14: Domning, Daryl P.; Hayek, L.C Interspecific and intraspecific morphological variation in manatees (Sirenia: Trichechus). Marine Mammal Science, 2(2): DOSSOU-BODJRENOU J Espèces de tortues marines et habitats d intérêt pour leur conservation : Inventaire et caractérisation des écosystèmes humides des complexes Est et Ouest des Zones Humides du Sud- Bénin - Septembre Rapport PAZH, Cotonou, Bénin. DOSSOU-BODJRENOU, J., MONTCHO J., SAGBO P., MAMA A., TCHIBOZO S., NOBIME G., GBANGBOCHE A., HASSELBRING G. - Challenges And Prospects For Sea Turtle Conservation In Benin West Africa Proceedings of the 21 st International Symposium on Sea Turtle Biology and Conservation, Feb. 2001, Philadelphia, (Pennsylvania, USA). DOSSOU-BODJRÉNOU, J., sous presse. The status of efforts to protect Atlantic sea turtles in Benin (West Africa). Proceedings of the 20 th International Symposium on Sea Turtle Biology and Conservation, 29 Feb. 4 March 2000, Orlando (Florida, USA). DOSSOU-BODJRÉNOU, J., HOECKERT, W. E., & FRETEY, J., Projet de protection des tortues marines à travers les frontières. Atelier international de formation sur les techniques de conservation des tortues marines et évaluation du programme de sauvegarde des tortues marines au Bénin. Rapport mimeogr., 26 pp. FRETEY, J., 1998b. Marine Turtles of the Atlantic Coast of Africa. Tortues Marines de la façade Atlantique de l Afrique. UNEP/CMS Technical Publication n 1, 254 pp. 19

19 FRETEY, J., DOSSOU-BODJRENOU, J., MAMA, A., HOEKERT, W., OOSTING, B. CHAVERRI, D., ARAUZ, R., 2000a. Identification et biologie des tortues marines Atelier sur les tortues marines Bénin Nov.-Déc (Document de travail - CBDD). FRETEY, J., DOSSOU-BODJRENOU, J., MAMA, A., HOEKERT, W., OOSTING, B. CHAVERRI, D., ARAUZ, R., 2000b. Eléments méthodologiques de suivi des sites de pontes Atelier sur les tortues marines Bénin Nov.-Déc (Document de travail - CBDD). FRETEY, J., 1998a. Statut des tortues marines en Afrique de l Ouest. 2. São Tomé et Príncipe. Evaluation de la situation recommandations. Rapport UICN, mimeogr. Garcia, A.; Bowen, B.; McGuire, P.M Population genetic structure of the West Indian manatee (Trichechus manatus). Abstracts from the Marine Mammal Genetics International Symposium; September; La Jolla, CA. GAWLER, M., & AGARDY, T., Developing WWF priorities for marine conservation in the Africa & Madagascar Region. WWF Africa & Madagascar Subcomm. And WWF Marine Advisory Group, 67 pp. GUEDEGBE B., KIDJO C., GUEDOU R., AFOMASSE T. M., 2000 Inventaire et étude de la stratégie de conservation des populations de mammifères menacées. Rapport de Méthodologie. PAZH - 26p. GUEDEGBE B., 1996 Inventaire de la faune non aviaire des zones humides du Sud-Bénin. CBDD 28p. HACHIMOU, I., non daté. Les zones humides et leur diversité biologique. Rapport PAZH, 12 pp. Hagelberg, E., et al Analysis of ancient bone DNA: techniques and applications. Philosophical Transactions of the Royal Society of London B 333: HESSOU C Inventaire de la faune non aviaire des zones humides du Sud-Bénin et ses habitats ABE PAZH 31p Husar, S.L Trichechus senegalensis. Mammalian Species No. 89. pp 1-3. IUCN/SSC., 2000 A global strategy for the conservation of Marine turtles Marine Turtle Specialist Group, Bjorndal, K. (Chairm.), 25pp. Marmontel, M Sirenews, Newsletter of the IUCN/SSC Sirenia Specialists Group; Number 21. MEHU-CBDD, Rapport national sur la diversité biologique au Bénin. Cotonou, Bénin. Nobime Georges, Djego Julien, Kindomihou Valentin Etude pour la prospection des dernières populations de lamantins (Trichechus senegalensis) dans la basse Vallée de l oueme : Rapport de prospection des localités de Abomey-Calavi, Ganvié, Sô-ava, Kpomè, Zogbodomey ABE/ MEHU Mai - O SHEA J. Th., ACKERMAN B. B., PERCIVAL F. H Population biology of of the Florida manatee Information and technology report N 1 U.S. Dept. Of Interior National Biological Service. 289p Parr, L.A. And Duffield, D.A Interspecific genetic differentiation in Sirenians. 11Th Biennial Conf. On the Biol. Of Marine Mammals, Orlando, FL. Dec PAZH, & NATURE TROPICALE, 1999a. Programme de sauvegarde des tortues marines de la façade Atlantique du Bénin. Rapport d activité n 2, Cotonou, Bénin, décembre 1999, 19 pp. PAZH, & NATURE TROPICALE, 1999b. Premier aperçu et plan d urgence de sauvegarde des tortues marines de la côte Atlantique du Bénin. Rapport, Cotonou, Bénin, 25 pp. 20

20 PAZH, & NATURE TROPICALE, 2001a. Programme de sauvegarde des tortues marines de la côte Atlantique du Bénin - Septembre 2000 à Février Rapport d activité n 4, Cotonou, Bénin. PAZH, & NATURE TROPICALE, 1999a. Programme de sauvegarde des tortues marines de la côte Atlantique du Bénin janvier à juin Rapport d activité n 3, Cotonou, Bénin. Powell, James, A Manatees in the Bijagos archipelago: recommendations for conservation. A technical report for IUCN, wetland program. Powell, J.A The distribution and biology of the West African manatee (Trichechus senegalensis Link, 1975). UN Environmental Program, Regional Seas Prog., Oceans and Coastal Areas. Nairobi, Kenya. 69pp Reynolds, J.E. and Odell, D.K Manatees and dugongs. Facts On File, Inc. New York, NY. p96 SAGBO, P., La biodiversité en danger au Bénin. Grand massacre des tortues marines sur la côte béninoise. La Nation, mardi 19 septembre 2000, page 12. Salkind, J.H Étude préliminaire sur les lamantins du Tchad. Révue Scientifique du Tchad. (Accepted for publication) Salkind, J.H. and Parr, L.A., et al Mitochondrial DNA analysis as a tool for examining the West African manatee, T. senegalensis. Proceedings from the annual conference of the International Association for Aquatic Animal Medicine (IAAAM). Harderwijk, The Netherlands. Segniagbeto, H., Les formations végétales de bord de mer : sites de nidification des tortues marines au Togo. DEA de Biologie de Développement, Université de Lomé (Togo), 51 pp. Tchibozo Severin, Djego Julien Etude pour la prospection des dernières populations de lamantins (trichechus senegalensis) dans la basse Vallée de l Oueme : Rapport de prospection des localités de Bonou, Wébossou, Sèkodji gomè, Ouinhi, Agonli-Houégbo (Kpoto) ABE/ MEHU - Mai Van Waerebeek, K. & Perrin Draft outline of an Action Plan for the conservation of Small Cetaceans and Manatees of Tropical West Africa 10 th Metting of the CMS Scientisfic Council Edinburgh, Scotland, UK 10p plus annexes. 21

21 ANNEXES 22

22 Annexe 2 : Planning des activités N Activités Echéances Observations 01 Acquisition d une barque motorisée 1 ère quinzaine de Janv Réalisation du matériel de sensibilisation - Panneaux 31 Déc Prospectus 15 janv Banderoles 15 janv Prospection de sites d intérêt Circuits : 1-Djassin-Aguégué-Avagbodji-Hêtin-Adjohoun- Bonou 2- Fleuve Sô : Sô Ava - Sô Tchanhoué 3-Lagune côtière : Ouidah Guézin - Grand Popo 04 Bilan Prospection de sites Distribution de courriers aux autorités locales 05 Journée Mondiale des zones humides Tournées de sensibilisation Autorités locales, pêcheurs, directeurs d écoles Sensibilisation à travers les média 06 Installation des comités de sauvegarde et clubs environnementaux dans les différentes localités 3 ième semaine de Janv ième semaine de Janv Février 2004 Févier 2004 Mars 2004 Installation des panneaux 07 Bilan sur les séances de sensibilisation et 1 ère semaine d installation des comités et clubs Avril Préparation de la formation documentation et 2 ième 3 ième élaboration de la stratégie semaine Avril Formation pratique proprement dite 4 ième semaine d Avril Officialisation de la matérialisation des sites d intérêt avec les autorités locales 1 ère et 2 ième semaine Mai 2004 Collectes des données avec les écogardes et écovolontaires 11 Suivi et bilan des activités 3 ième semaine Mai Rédaction du rapport final 4è semaine de Mai 13 Validation du rapport et diffusion 1 ère semaine Juin Suivi : poursuite des activités avec la Juin 2004 collaboration des Ecogardes ** Elaboration d un nouveau projet de suivi et conservation à court moyen et long terme suite aux conclusions du présent projet Pour les sorties et suivi sur le terrain ** Installation sur les sites à identifier ** Prospectus à distribuer lors des séances de sensibilisation ** Banderoles à installer lors des séances de sensibilisation Différents sites d intérêt identifiés et confirmés Pré identification des villages et les écoles où les comités de sauvegarde et clubs seront installés Autorités à divers niveaux sensibilisées Villages et écoles retenus sont dotés chacun de comités de sauvegarde et clubs environnementaux Permettre de sélectionner les participants à la formation et aux collectes des données Exploitation de la bibliographie ** Biologie et techniques de conservation ** Pré- identification des activités alternatives spécifiques aux milieux ** Visites des sites par les autorités locales (politiques, administratives, chefs religieux et leaders) et membres des comités et clubs environnementaux Récapitulatifs Rapport disponible Rapport définitif disponible A soumettre à différents partenaires (techniques, financiers et autres) ** Elaboration des projets d appuis aux Comités et Clubs et sur des activités alternatives. 23

23 Annexes3 : Sorties de terrain Dates Participants Activités Personnes ressources rencontrées Joséa, Jacques- Inauguration barque Zannou Marc et autres Marie, Patrice, motorisée, visite du site de Pascale, Bernard Azongbogoli et sensibilisation des pêcheurs intervenant sur le site Joséa, Jacques- Marie, Pascal, Bernard Jacques-Marie, Pascal Jacques-Marie, Bernard Joséa, Jacques- Marie, Bernard 29-30/06/ 04 Jacques-Marie, Pascal, Barthélémy, Bernard Rencontre du Directeur du CEG Avagbodji, installation de panneau sur les sites de Goukon et de Azongbogoli Rencontre et sensibilisation à l EPP Hozin A et B, EPP Avagbodji A et B, CEG Avagbodji Rencontre et sensibilisation à l EPP Hêtin Sota I : A et B, EPP Hêtin Sota II, Houédomè I A et B puis rencontre de personne ressource Descente sur le site de Tokpli Dako et entretien avec les pêcheurs Descente sur les sites de Tokpli Dako et de Azongbogoli et entretien avec les populations riveraines (pêcheurs) Directeurs et enseignants des divers établissements Directeurs et enseignants, Madogni Dossou Gilbert Hounkanrin Latifou (Agbonou), Akokpo Nestor (Danko), Dadjihou Houènadjè, Houton Adjihou, Houedoté Houndo Adoto -Fassinou Gilbert (Agonguê) Mêdjè Justin (Agonguê) Kpatinvo Sègbégnon (Agonguê) Hêdé François (Tokpli) Attikpo Hubert (Tokpli) Observations Prises de profondeur de l eau - lit du fleuve au niveau du site: 5,60m ; 6,90m ; 6,55m -Berge : 3,00m Au mois de Juin : observation aisée du Lamantin Plusieurs Observations de Lamantin sur le site d Azongbogoli -Dannou Houessou Lucien Bodjrènou Dansou Boko Alèmou Kougblenou Joseph Semado Thimoté -Afadonougbo Karim (Agbonou) Houenadjè Dah Akpodjinou Martin Todedji Salomon (Adikoli) Falilou (Lokpodji) -Hêtin Damè Bossa Gabriel Hounkanrin Moïse Loko Jonas Bognaho Enock Tchehounso François 24

24 2 NT-ONG REPUBLIQUE DU BENIN -*-*-*-*-*-*- NATURE TROPICALE MUSÉE DES SCIENCES NATURELLES Association à but non lucratif régie par la loi du 1er Juillet 1901 N d'enreg. 95/218/MISAT/DC/DAI/SAAP - ASSOC du 26/09/1995 MEMBRE DE FICHE D ADHESION CLUB NATURE L'éducation environnementale participe à l'éducation du citoyen sur l'utilisation durable de son environnement. Pour apprendre et agir en faveur de notre patrimoine environnement, de la diversité biologique et son utilisation durable, créer votre CLUB NATURE Les Clubs NATURE sont un instrument de vulgarisation de la logique "Connaître mieux pour mieux protéger, mieux préserver pour mieux exploiter l'environnement et le biodiversité". Le Club consiste en des groupes de jeunes intéressés par une meilleure connaissance, la protection et l'utilisation durable de la diversité biologique (faune et flore) et de l'environnement. Joignez-vous à nous pour le succès de la cause Je souhaite faire enregistrer le jeune groupe de mon école/collège/établissement/ communauté 3 (*) comme membre du Club "Nature". Nom du Club... Coordonnateur du Club Nom :..Prénom : Age : Occupation :... Adresse complète du Club... Téléphone (facultatif) : (facultatif) :.... Nombre de membres :..... Votre Club : Dépend-il d une structure? O Oui O Non Si oui, laquelle?..... Qui est le responsable de la structure? Nom : Prénom :.Titre :... Activités de votre Club Quels sont les principaux problèmes environnementaux dans votre milieu?... Quels sont les actions prioritaires que vous pensez mener?... Quelles actions avez-vous déjà réalisées? (pour les Clubs existants)... O Je joins la liste des membres du Club, leur date de naissance de même que leurs occupations (sur feuille séparée) O Je joins la liste des responsables : Coordinateur, Secrétaire. Signature du Responsable Légal Veuillez retourner ce bulletin d'adhésion dûment rempli à l'adresse ci-dessous : Siège Social : Lot 4477 "R" YAGBE 06 BP 1015 AKPAKPA PK 3 COTONOU (REPUBLIQUE DU BENIN) Tél.: (229) / (229) / (229) Fax (229) , ntongmu@yahoo.com // josea_bj@yahoo.co.uk N Compte: NT-ONG Bank of Africa Benin (BOA) Cotonou 3 (*) Compléter ou biffer les mentions inutiles 25

25 4 NT-ONG À usage interne seulement Dossier n o : _ Date reçue : Contribution approuvée REPUBLIQUE DU BENIN -*-*-*-*-*-*- NATURE TROPICALE MUSÉE DES SCIENCES NATURELLES Association à but non lucratif régie par la loi du 1er Juillet 1901 N d'enreg. 95/218/MISAT/DC/DAI/SAAP - ASSOC du 26/09/1995 CLUB "NATURE TROPICALE"!!La compétence de chacun, l'implication de tous!! MEMBRE DE L'éducation environnementale participe à l'éducation du citoyen sur l'utilisation durable de son environnement. Le Musée des Sciences Naturelles "Nature tropicale ONG" est une Association à but non lucratif créée en Avril 1995, autorisée sous le n 95/ 218/ MISAT/ DC/ DAI/ SAAP ASSOC du 26/09/1995. Elle est publiée au journal officiel du Bénin 106 e Année n 24 du 15/12/1995. La devise est : "Connaître mieux pour mieux protéger, mieux préserver pour mieux exploiter l'environnement et le biodiversité" La mission de Nature Tropicale ONG est de promouvoir la conservation et l utilisation rationnelle de la diversité biologique à travers l information, l éducation et la sensibilisation des différents acteurs et surtout de la jeunesse. Depuis 2004, Nature Tropicale ONG est admise comme première ONG béninoise membre de l Union Mondiale pour la Nature (UICN). Les objectifs de l'association s'inscrivent dans un cadre didactique, éducatif, touristiques et scientifique. Ses activités sont basées sur : * l éducation environnementale, * la production et la diffusion de matériels didactiques de sciences naturelles, * la formation des jeunes sur la gestion et l utilisation durable de la diversité biologique Ainsi depuis Mai 1996, l'association a installé le Musée des sciences Naturelles qui propose au public de tous âges, des produits de qualité permettant l'observation, la compréhension et l'appréciation du monde naturel dans un esprit pédagogique et positif. Ce Musée regroupe des collections zoologiques dans cinq (5) départements spécialisés: *Aquariologie: Poissons tropicaux d'eau douce et d'eau de mer; *Zoologie: (Taxidermie/ Ostéologie) des espaces reconstitués renfermant des collections de poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères naturalisés; *Entomologie: des collections d'insectes utiles comme nuisibles; *Bibliothèque / Vidéothèque: de la documentation spécialisée, sur l'environnement, les sciences naturelles et la diversité biologique; *Promotion du mini-élevage: de la documentation pratique pour la formation et vulgarisation du mini-élevage pour un développement durable sur les tropiques. QU'EST-CE QUE LE CLUB "NATURE TROPICALE"? Les club "NT" est un instrument de vulgarisation de la logique "Connaître mieux pour mieux protéger, mieux préserver pour mieux exploiter l'environnement et le biodiversité" Le Club consiste en des groupes de jeunes intéressés par une meilleure connaissance, la protection et l'utilisation durable de la diversité biologique (faune et flore) et de l'environnement. QUE FONT LES CLUBS? Les Clubs travaillent en toute indépendance en fonction des spécificités de leurs milieux. Les Clubs peuvent bénéficient des appuis particuliers de la part du Musée des Sciences Naturelles. Le succès des Clubs dépend de l'enthousiasme, l'esprit d'initiative de créativité et du travail de ses membres. Les Clubs peuvent organiser: * Ateliers nature et patrimoine * Escapades nature avec des divertissement sur la conservation des milieux * Camps de vacances: offrent aux membres de l'opportunité d'échange avec d'autres Clubs sur la nature et l'environnement * Visites guidées et d'études dans les zoos, Musées spécialises et les réserves de la sous-région * Expositions, rencontres, films, correspondances, conférences et compétition entre les Clubs. * Protection de milieux, plantation d arbres, maraîchage, mini-élevage COMMENT CREER UN CLUB? Etes-vous intéresse par la protection et l'utilisation durable de la diversité biologique? Connaissez-vous quelques amis qui ont les mêmes sentiments que vous? Certains de vos amis ont des attitudes négatives en direction de la nature par ignorance? Ils peuvent changer d'attitudes et devenir des Eco Citoyens et de bon protecteurs et conservateurs de la nature. Donnez- vous la main et former votre Club "Nature Tropicale". L'âge minimum des membres est de sept ans (7) et le nombre pour la reconnaissance du Club est de dix (10) personnes au démarrage. De nouveaux membres peuvent se joindre plus tard. Discuter de votre hobby avec les responsables de votre établissement et inviter un de vos enseignants (un adulte) à vous parrainer et se chargera de vous aider à remplir le bulletin d'adhésion. Siège Social : Lot 4477 "R" YAGBE 06 BP 1015 AKPAKPA PK 3 COTONOU (REPUBLIQUE DU BENIN) Tél.: (229) / (229) / (229) Fax (229) , ntongmu@yahoo.com // josea_bj@yahoo.co.uk N Compte: NT-ONG Bank of Africa Benin (BOA) Cotonou 26

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en

Plus en détail

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA

Plus en détail

Protocoles pour le suivi des pontes de tortues marines dans le cadre de Protomac. Professeur Marc Girondot

Protocoles pour le suivi des pontes de tortues marines dans le cadre de Protomac. Professeur Marc Girondot Muséum National d'histoire Naturelle de Paris Département de Systématique et Evolution Laboratoire des Reptiles et Amphibiens 25 rue Cuvier 75005 Paris & Laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution

Plus en détail

CURRICULUM VITAE. Assez bien. Langues Lu Parlé Ecrit Français 1 1 1 Anglais 3 4 4

CURRICULUM VITAE. Assez bien. Langues Lu Parlé Ecrit Français 1 1 1 Anglais 3 4 4 CURRICULUM VITAE 1. Nom de famille: FANAHEN 2. Prénom: Frédéric 3. Date et lieu de naissance: 27 avril 1968 à Cotonou - BENIN 4. Résidence : Cotonou 5. Formation : Etablissement : Date : de Diplôme(s)

Plus en détail

La technologie mobile mise à contribution pour améliorer la gestion des petites pêcheries

La technologie mobile mise à contribution pour améliorer la gestion des petites pêcheries REGISTERED CHARITY 1098893 La technologie mobile mise à contribution pour améliorer la gestion des petites pêcheries L expansion des réseaux mobiles nous permet d étendre notre portée tout en réduisant

Plus en détail

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression

Plus en détail

EVALUATION FINALE BKF/012

EVALUATION FINALE BKF/012 EVALUATION FINALE BKF/012 Projet d Appui à la Gestion participative des Ressources naturelles dans la Région des Hauts-Bassins FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre du projet Code LuxDev Burkina Faso Projet d Appui

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

Résumé du rapport final du Projet ECDD

Résumé du rapport final du Projet ECDD Résumé du rapport final du Projet ECDD Janvier 2010 avril 2013 A propos du projet ECDD Le projet ECDD a été mis en œuvre par la Bristol Conservation & Science Foundation (une unité opérationnelle de Bristol,

Plus en détail

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI)

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) 1. PRESENTATION DU PROGRAMME Le Fonds Français pour l Environnement Mondial (FFEM) lance une quatrième phase du Programme

Plus en détail

LA FONDATION: MISSION ET VISION

LA FONDATION: MISSION ET VISION Premier symposium régional sur la pêche artisanale en Méditerranée et en mer Noire Gestion durable de la pêche artisanale: Actions menées par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l'environnement

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt La Charte forestière du Pilat Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt Réalisation Jecom - RCS 493 898 043 - Avril 2011 - Imprimé sur papier issues de forêts françaises et belges gérées

Plus en détail

CONTRIBUTION DE L ASSOCIATION BENINOISE DES PROFESSIONNELS EN ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE DANS LA MISE EN ŒUVRE DES EIE AU BENIN

CONTRIBUTION DE L ASSOCIATION BENINOISE DES PROFESSIONNELS EN ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE DANS LA MISE EN ŒUVRE DES EIE AU BENIN PRÉSENTATION POWER POINT CONTRIBUTION DE L ASSOCIATION BENINOISE DES PROFESSIONNELS EN ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE DANS LA MISE EN ŒUVRE DES EIE AU BENIN Georges LANMAFANKPOTIN Coordonnateur Groupe POLYGONE/CREDD

Plus en détail

23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS)

23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS) 23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS) Rabat (Maroc) du 04 au 07 décembre 2013 PLAN DE PRÉSENTATION (1/2) La description du 4 ème RNA; La méthodologie utilisée;

Plus en détail

Où sont les Hommes sur la Terre

Où sont les Hommes sur la Terre Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains

Plus en détail

Le PROGRAMME ENVIRONEMENT D INTERPOL

Le PROGRAMME ENVIRONEMENT D INTERPOL Le PROGRAMME ENVIRONEMENT D INTERPOL INTERPOL Organisation International de Police Criminelle crée en 1923 siège a Lyon ( France).190 pays membres, 6 BR( Bureau Régional), 1 Bureau de liaison a Bangkok

Plus en détail

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------ MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L HYDRAULIQUE RURALE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ------------ NOUVELLE ORIENTATION DE LA POLITIQUE AGRICOLE

Plus en détail

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 EXPERIENCE SENEGALAISE DE LA MICROASSURANCE: DEFIS ET OPPORTUNITES Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème sera abordé en cinq

Plus en détail

Programme de l UICN en Afrique du Nord 2013-2016

Programme de l UICN en Afrique du Nord 2013-2016 Programme de l UICN en Afrique du Nord 2013-2016 VERSION FINALE Centre de Coopération pour la Méditerranée de l UICN Septembre 2012 2 Sommaire Liste d acronymes... 3 Avant-propos... 4 Introduction... 5

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources

Plus en détail

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun On the spot Ecocertification et images satellites Exploitation forestière tropicale au Cameroun Exploitation forestière tropicale au Cameroun Un nombre croissant d opérateurs forestiers s engagent dans

Plus en détail

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues Résumé Cette étude a été lancée par l Organisation Internationale pour les Migrations à la demande du Gouvernement du Tchad par le biais du Ministère des Affaires Etrangères et de l Intégration Africaine.

Plus en détail

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE African Centre of Meteorological Application for Development Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement N 5, Mai 2015 FAITS SAILLANTS : Les zones favorables à une vigilance

Plus en détail

FORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO

FORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO ANNEE UNIVERSITAIRE 2005-2006 FORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO Informations générales, conditions d admission, frais de participation et dossier de candidature.

Plus en détail

Pour une coopération parlementaire régionale accrue avec les organes de traités relatifs aux droits de l homme

Pour une coopération parlementaire régionale accrue avec les organes de traités relatifs aux droits de l homme Pour une coopération parlementaire régionale accrue avec les organes de traités relatifs aux droits de l homme Séminaire régional à l intention des parlementaires et fonctionnaires de parlements des pays

Plus en détail

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS ACDIC Aujourd hui & demain A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS D. QUATRE THEMES D ACTIONS PRIORITAIRES E. NOS AMBITIONS

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD - Guide pratique GUIDE PRATIQUE DESTINE AUX OPERATEURS ECONOMIQUES PRIVES 1. PRESENTATION La Banque Ouest

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

========================

======================== RESEAU DES FEMMES AFRICAINES POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (REFADD/RCA) BP : 242/BANGUI Tel :(00236)75 03 77 26 Email : bata_gbako@yahoo.fr ======================== Projet

Plus en détail

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,

Plus en détail

COMPTE RENDU FINAL D EXECUTION DE PROJET

COMPTE RENDU FINAL D EXECUTION DE PROJET COMPTE RENDU FINAL D EXECUTION DE PROJET Nom de l organisation : SOS FORETS I. INFORMATIONS DE BASE Titre du projet : Inventaire biologique et étude écologique des forets classées de Dassioko Sud et de

Plus en détail

Les principaux thèmes liés à cette cause sont :

Les principaux thèmes liés à cette cause sont : S engager pour l environnement Les hommes sont dépendants de leur environnement : c est leur lieu de vie. C est pourquoi lutter contre la pollution et le gaspillage est important. La défense de l environnement,

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TERMES DE REFERENCE SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TDR : REFERENTIELS ET PROCEDURES

Plus en détail

Dakar, Sénégal : du 17au 28 Juillet 2006

Dakar, Sénégal : du 17au 28 Juillet 2006 En Collaboration avec le Réseau des Partenaires Francophones en Population et Santé de la Reproduction Partenaires en Population, SR et Réformes du Système de Santé «S ADAPTER AU CHANGEMENT :: Atttteiindrre

Plus en détail

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES?

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Mai 2010 POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Direction Générale des Statistiques Ministère de l Economie, du Commerce, de l Industrie et du Tourisme Pourquoi le Gabon a-t-il besoin

Plus en détail

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV 1 CONTEXTE EN ALGERIE Recrudescence des TIA HACCP obligatoire depuis 2010 Mise à niveau

Plus en détail

FRAMEWORK CONVENTION ON CLIMATE CHANGE - Secretariat CONVENTION - CADRE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES - Secrétariat

FRAMEWORK CONVENTION ON CLIMATE CHANGE - Secretariat CONVENTION - CADRE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES - Secrétariat UNITED NATIONS NATIONS UNIES FRAMEWORK CONVENTION ON CLIMATE CHANGE - Secretariat CONVENTION - CADRE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES - Secrétariat Atelier de formation à la mise en oeuvre des programmes

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT SOMMAIRE Introduction... 2 I. Aperçu sur le fondement de la gestion axée sur les résultats... 3 1.1. De nouveaux

Plus en détail

LIST OF GRADUATE RESEARCH PROGRAMS UNIVERSITIES AND CONTACT PARTNERS

LIST OF GRADUATE RESEARCH PROGRAMS UNIVERSITIES AND CONTACT PARTNERS LIST OF GRADUATE RESEARCH PROGRAMS UNIVERSITIES AND CONTACT PARTNERS GRADUATE RESEARCH PROGRAM LEAD UNIVERSITY COORDINATOR(s) GERMAN PARTNERS West African Climate System Federal University of Technology,

Plus en détail

Alliance Public-Privé des Nations Unies pour le Développement Rural

Alliance Public-Privé des Nations Unies pour le Développement Rural Alliance Public-Privé des Nations Unies pour le Développement Rural Rapport d activités en 2004 Nous avons le plaisir de vous faire parvenir, à titre de compte-rendu, le rapport d activités de l Alliance

Plus en détail

SEMINAIRE CASCADe. Du 17 au 21 novembre 2008 Cotonou, Bénin Rendez vous à 8h30, le lundi 17 novembre à l Hôtel du Lac, Rue de l'hôtel du Lac, Cotonou

SEMINAIRE CASCADe. Du 17 au 21 novembre 2008 Cotonou, Bénin Rendez vous à 8h30, le lundi 17 novembre à l Hôtel du Lac, Rue de l'hôtel du Lac, Cotonou Objectifs du séminaire SEMINAIRE CASCADe Le séminaire CASCADe de Cotonou a pour objectif principal de consolider l'expertise MDP et Marché Volontaire du Carbone au Bénin. Les objectifs finaux du séminaire

Plus en détail

Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale

Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte : vers la relocalisation des activités et des biens Ministère de l'écologie, du développement

Plus en détail

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique.

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique. Activité : «Mais où est donc..?» Afrique Géographie : problématique de la faim. Age : 10-13 ans Outil pédagogique développé par l équipe jeunesse du PAM. Résumé Connaissances et compétences requises :

Plus en détail

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LES ENDEMIES Le point sur la couverture du risque maladie au Niger I PLACE ACTUELLE DE L ASSURANCE MALADIE 1. Recensement des dispositions

Plus en détail

Union Economique et monétaire Ouest Africaine!"#$ $% &

Union Economique et monétaire Ouest Africaine!#$ $% & Union Economique et monétaire Ouest Africaine!"#$ $% & '( L enquête 1-2-3 dans les Etats membres de l UEMOA Le Programme régional d'appui statistique à la surveillance multilatérale des pays de l'uemoa

Plus en détail

LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020

LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020 LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020 CONNAÎTRE les programmes européens Pour faire face à la crise et aux grands défis de l Union européenne, ses Etats membres ont adopté en 2010 la Stratégie

Plus en détail

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Forum de l eau de Kyoto Contribution à la session du RIOB «Les progrès réalisés dans le monde dans la gestion intégrée des ressources en eau par bassin» GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Par M. Jean-Michel

Plus en détail

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L Aide publique au développement (APD) désigne les dépenses publiques au bénéfice des pays en développement dont le but essentiel est de favoriser le développement économique

Plus en détail

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet Les bourses d études ou de stages sont financées par la coopération belge dans le cadre d un accord de coopération

Plus en détail

ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE)

ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE) ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE) Philippe LUSTRAT 33 rue de la garenne 77760 VILLIERS SOUS GREZ Lustrat P. (1999) - Estimation de la taille

Plus en détail

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa L an 2013, le 28 et 29 août, s est tenue dans la salle du Campus Numérique Francophone de Kinshasa, le Forum sur la Gouvernance de l Internet en Afrique Centrale,

Plus en détail

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL.

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. PROGRAMME DE FORMATION AU MASTER EN «DECENTRALISATION ET INGENIERIE DU DEVELOPPEMENT LOCAL» DE BAMAKO 2009-2010 Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Plus en détail

Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA)

Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA) TERMES DE REFERENCE Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA) TDR_Plan de Continuité de l Activité (PCA)

Plus en détail

Termes de Référence. Pour un Consultant Chargé d une «étude ex ante sur l impact socioéconomique et environnemental des OGM en Afrique de l Ouest»

Termes de Référence. Pour un Consultant Chargé d une «étude ex ante sur l impact socioéconomique et environnemental des OGM en Afrique de l Ouest» CED EAO Co mmunau t é Économiq u e de s Ét ats d Af r iq u e d e l O u es t Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles ECOWAS Econo m ic Co mmunit y of West Af r ica

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ; CHEF DE L'ETAT ; CHEF DU GOUVERNEMENT ;

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ; CHEF DE L'ETAT ; CHEF DU GOUVERNEMENT ; DECRET N 2001-095 DU 20 FEVRIER 2001 PORTANT CREATION, ATTRIBUTIONS, ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DES CELLULES ENVIRONNEMENTALES EN REPUBLIQUE DU BENIN LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ; CHEF DE L'ETAT

Plus en détail

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE

Plus en détail

Termes de référence pour le recrutement d un comptable, d un assistant administratif et un chauffeur

Termes de référence pour le recrutement d un comptable, d un assistant administratif et un chauffeur AFRISTAT PROGRAMME DE COMPARAISON INTERNATIONALE-AFRIQUE Termes de référence pour le recrutement d un comptable, d un assistant administratif et un chauffeur Contexte Au cours de l année 2004, AFRISTAT

Plus en détail

Former une nouvelle génération de

Former une nouvelle génération de Former une nouvelle génération de leaders africains ASE Akassato, Abomey-Calavi 02 BP 372 Cotonou Republique du Benin Tel: (+229) 23 11 40 18 info@africanschoolofeconomics.com NOTRE MISSION L African School

Plus en détail

«Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013

«Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013 «Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013 Mangroves, Sénégal Hellio-Vaningen En octobre 2013, dans le cadre d un partenariat entre la Convention de Ramsar et le Groupe Danone,

Plus en détail

QUATRIÈME CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS ISTANBUL, TURQUIE DU 9 AU 13 MAI 2011

QUATRIÈME CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS ISTANBUL, TURQUIE DU 9 AU 13 MAI 2011 QUATRIÈME CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS ISTANBUL, TURQUIE DU 9 AU 13 MAI 2011 Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral

Plus en détail

Investissements d avenir. Initiative PME - Biodiversité

Investissements d avenir. Initiative PME - Biodiversité Investissements d avenir Initiative PME - Biodiversité Calendrier de l Initiative L Initiative est ouverte le 9 juillet 2015. Les relevés des projets sont effectués : 1 re clôture 2 nde clôture 5 octobre

Plus en détail

C est quoi le District Health Information Software 2?

C est quoi le District Health Information Software 2? Introduction Actions entreprises C est quoi le Health Information Software 2? Avantages Inconvénients Conclusion Le système d information sanitaire est l un des piliers du Système de Santé Il contribue

Plus en détail

MONTELIMAR ENERGIE POSITIVE

MONTELIMAR ENERGIE POSITIVE STRATEGIE DEVELOPPEMENT DURABLE 2014/2020 document interne MONTELIMAR ENERGIE POSITIVE p.1/11 BIODIVERSITE & ENERGIE 2 ATOUTS FORTS POUR REPONDRE AUX ATTENTES DES MONTILIENS EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT

Plus en détail

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services 1 Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services Pays Cœur de Flandre I Phase II La formulation de la stratégie Région Nord Pas de Calais Avril 2013 Région Communauté Nord Pas de

Plus en détail

LOI N 98-750 DU 23 DECEMBRE 1998 RELATIVE AU DOMAINE FONCIER RURAL Modifiée par la loi n 2004-412 du 14 août 2004

LOI N 98-750 DU 23 DECEMBRE 1998 RELATIVE AU DOMAINE FONCIER RURAL Modifiée par la loi n 2004-412 du 14 août 2004 LOI N 98-750 DU 23 DECEMBRE 1998 RELATIVE AU DOMAINE FONCIER RURAL Modifiée par la loi n 2004-412 du 14 août 2004 CHAPITRE PREMIER - DEFINITION ET COMPOSITION DU DOMAINE FONCIER RURAL Section première

Plus en détail

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de

Plus en détail

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 PERSPECTIVES DES MARCHES D ASSURANCES AFRICAINS Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème qui nous a été confié porte sur les

Plus en détail

Maison au bord de l eau 5 chambres Piscine Jacuzzi Dock A proximité immédiate du Normandy Shores Golf Club. www.selogeramiami.com

Maison au bord de l eau 5 chambres Piscine Jacuzzi Dock A proximité immédiate du Normandy Shores Golf Club. www.selogeramiami.com Villa Miramar Maison au bord de l eau 5 chambres Piscine Jacuzzi Dock A proximité immédiate du Normandy Shores Golf Club www.selogeramiami.com Adresse : 480 S Shore Drive 33141 Miami Beach Florida Sur

Plus en détail

MASTER LANGUES, LITTÉRATURES ET CIVILISATIONS ETRANGÈRES ET RÉGIONALES. Parcours Langues et Technologies (LT) www.univ-littoral.fr

MASTER LANGUES, LITTÉRATURES ET CIVILISATIONS ETRANGÈRES ET RÉGIONALES. Parcours Langues et Technologies (LT) www.univ-littoral.fr ARTS, LETTRES & LANGUES MASTER LANGUES, LITTÉRATURES ET CIVILISATIONS ETRANGÈRES ET RÉGIONALES Parcours Langues et Technologies (LT) www.univ-littoral.fr OBJECTIFS DE LA FORMATION A l issue de la formation,

Plus en détail

CENTRE DE DOCUMENTATION OUTIL DE RECHERCHE MER/LITTORAL/ENVIRONNEMENT

CENTRE DE DOCUMENTATION OUTIL DE RECHERCHE MER/LITTORAL/ENVIRONNEMENT CENTRE DE DOCUMENTATION OUTIL DE RECHERCHE MER/LITTORAL/ENVIRONNEMENT ORGANISMES PUBLIQUES ET PRIVES SITES INTERNET (consultation informations/documentations et catalogues des ouvrages) ACCES MINITEL (catalogues

Plus en détail

Redéploiement et conservation des Antilopes Sahélo-Sahariennes en Tunisie Atelier technique, Douz, 18 et 19 avril 2004

Redéploiement et conservation des Antilopes Sahélo-Sahariennes en Tunisie Atelier technique, Douz, 18 et 19 avril 2004 Redéploiement et conservation des Antilopes Sahélo-Sahariennes en Tunisie Atelier technique, Douz, 18 et 19 avril 2004 Atelier technique tenu à l invitation de la Direction Générale des Forêts de Tunisie,

Plus en détail

Post-alphabétisation des jeunes agriculteurs / éleveurs (JA/JE) déscolarisés

Post-alphabétisation des jeunes agriculteurs / éleveurs (JA/JE) déscolarisés Atelier pour l Afrique Subsaharienne FORMATION DE MASSE EN MILIEU RURAL, ÉLÉMENT DE RÉFLEXION POUR LA DÉFINITION D UNE POLITIQUE NATIONALE Ouagadougou, Burkina Faso 30 mai au 3 juin 2005 Post-alphabétisation

Plus en détail

Avancées et reculs des mangroves guyanaises: bilan par analyse spatiale sur plusieurs décennies

Avancées et reculs des mangroves guyanaises: bilan par analyse spatiale sur plusieurs décennies Oral Master 2, Fonctionnement des Ecosystèmes Naturels et cultivés, 10 juin 2009 Avancées et reculs des mangroves guyanaises: bilan par analyse spatiale sur plusieurs décennies Elodie Blanchard Encadrant:

Plus en détail

LE RESEAU AFRICAIN D INFORMATION ENVIRONNEMENTALE

LE RESEAU AFRICAIN D INFORMATION ENVIRONNEMENTALE LE RESEAU AFRICAIN D INFORMATION ENVIRONNEMENTALE PREMIERE ETAPE : 2003 à 2004 Questionnaire DERNIER AVANT-PROJET, Version 2.1 RESEAU AFRICAIN D INFORMATION ENVIRONNEMENTALE - RAFINE EVALUATION DES CAPACITES

Plus en détail

Sud Expert Plantes Comité de Pilotage

Sud Expert Plantes Comité de Pilotage Sud Expert Plantes Comité de Pilotage Mardi 8 Juin 2010, 9 :30-17 :30 Ministère des Affaires Etrangères et Européennes 27 rue de la Convention, salle 131, entrée par le 48 rue de Javel ; 75 015 Paris cedex

Plus en détail

Programme des Nations Unies pour l environnement

Programme des Nations Unies pour l environnement EP Programme des Nations Unies pour l environnement UNEP(DEPI)/MED WG.382/Inf 2 26 Juin 2013 FRANCAIS ORIGINAL: ANGLAIS / FRANCAIS PLAN D'ACTION POUR LA MEDITERRANEE Onzième Réunion des Points Focaux pour

Plus en détail

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014 CAHIER DES CHARGES ACCOMPAGNEMENT A LA DEFINITION DE LA STRATEGIE LEADER DU PNR DE LA BRENNE Appel d offres Novembre 2014 Parc naturel régional de la Brenne Maison du Parc Le Bouchet - 36300 ROSNAY 02

Plus en détail

conservation volontaire : différence vous pouvez faire la Principales options de conservation légales pour les propriétaires de terrains privés

conservation volontaire : différence vous pouvez faire la Principales options de conservation légales pour les propriétaires de terrains privés La conservation volontaire : différence vous pouvez faire la Principales options de conservation légales pour les propriétaires de terrains privés Rédaction (ordre alphabétique) Amélie Denoncourt, étudiante

Plus en détail

MISSION DE SUIVI/MONITORING DES SITES DE DEPLACES DANS LE NORD DU BENIN. Date de la mission : Du 15 au 21 Décembre 2010

MISSION DE SUIVI/MONITORING DES SITES DE DEPLACES DANS LE NORD DU BENIN. Date de la mission : Du 15 au 21 Décembre 2010 MISSION DE SUIVI/MONITORING DES SITES DE DEPLACES DANS LE NORD DU BENIN Date de la mission : Du 15 au 21 Décembre 2010 James Léon-Dufour, Physical Site Planner ERT/UNCHR Abraham Asondou, Field Program

Plus en détail

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures 1 Introduction I Cette étude considère l urbanisation comme

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008

Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008 AFRITAC de l Ouest (AFW) Abidjan Côte d Ivoire SÉMINAIRE Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008 Institut national de la

Plus en détail

PROJET CYBER CENTER. - Un constat : - Une nécéssité : - Un projet :

PROJET CYBER CENTER. - Un constat : - Une nécéssité : - Un projet : Un constat : L Afrique est une terre riche mais maintenue dans le sous développement. Le sous développement des infrastructures crée du manque et de la pauvreté. Le manque d infrastructures laisse toute

Plus en détail

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Ministère de l Environnement l et du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Expert National Statisticien/Economiste

Plus en détail

Programme d aménagement intégré de quartiers informels de Port-au-Prince : Martissant et Baillergeau (AIQIP)

Programme d aménagement intégré de quartiers informels de Port-au-Prince : Martissant et Baillergeau (AIQIP) Programme d aménagement intégré de quartiers informels de Port-au-Prince : Martissant et Baillergeau (AIQIP) 1. Synthèse + plan Programme d aménagement intégré de quartiers informels de Port-au-Prince

Plus en détail

1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region

1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region Université Mentouri Constantine 1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region Dead Sea, Jordan, 4-5 June 2012. 1 Les OGMen

Plus en détail

Les Français et la nature

Les Français et la nature Les Français et la nature Contact Frédéric Micheau Directeur des études d opinion Directeur de département Tel : 01 78 94 90 00 fmicheau@opinion-way.com http://www.opinion-way.com Mars 2015 1 Méthodologie

Plus en détail

10h-13h Tour de table / Accompagnement de projet Intervenants: Alaa Homsi (Club international des Jeunes à Paris)

10h-13h Tour de table / Accompagnement de projet Intervenants: Alaa Homsi (Club international des Jeunes à Paris) Samedi : 10h-13h Tour de table / Accompagnement de projet Intervenants: Alaa Homsi (Club international des Jeunes à Paris) La séance a commencé par un tour de table afin de présenter chaque association

Plus en détail

Fiducie foncière de la vallée Ruiter Rapport du président - 2011 -

Fiducie foncière de la vallée Ruiter Rapport du président - 2011 - Fiducie foncière de la vallée Ruiter Rapport du président - 2011 - La fiducie et ses partenaires Conseil d administration : Stansje Plantenga (présidente) Marie-Claire Planet (vice-présidente et secrétaire)

Plus en détail

La priorité est donnée aux secteurs de concentration de la coopération belge au développement et aux thèmes transversaux suivants:

La priorité est donnée aux secteurs de concentration de la coopération belge au développement et aux thèmes transversaux suivants: Bourses belges La notion de "bourse d études et de stages hors projet" se rapporte aux bourses d études et de stages obtenues en dehors du cadre de la mise en œuvre d un projet ou programme de coopération

Plus en détail

Les inégalités de conditions de vie dans le monde

Les inégalités de conditions de vie dans le monde Notes de l Observatoire N 2, février 2014 Les inégalités de conditions de vie dans le monde 89 % de la population mondiale a accès à l eau potable. L espérance de vie a progressé de 21 ans depuis les années

Plus en détail

STATUTS DE L ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES ------------------------------------

STATUTS DE L ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES ------------------------------------ STATUTS DE L ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES ------------------------------------ (version amendée à Kampala, en Ouganda, le 19 août 2003) 2 Les signataires des présents Statuts, Reconnaissant

Plus en détail