Surveillance de l état du patient(conscience, cyanose, types de dyspnée)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Surveillance de l état du patient(conscience, cyanose, types de dyspnée)"

Transcription

1 Surveillance de l état du patient(conscience, cyanose, types de dyspnée) 1 1. Introduction 2. Surveillance de la respiration 2.1. Définition 2.2. Observation Quand? Quoi? 2.3. Modifications pathologiques de la respiration Manifestations subjectives accompagnant la dyspnée Manifestations objectives de la dyspnée 2.4. Autres symptômes en relation avec la respiration : Cyanose Asphyxie, carbonarcose Tirage Vomique Hémoptysie Toux Formes cliniques de la toux Expectoration 2.5. Implication infirmière Maintenir de la perméabilité des voies respiratoires Augmenter l efficacité de la ventilation pour favoriser une amplitude thoracique maximum Assurer un apport d oxygène suffisant Diminuer les besoins en oxygène de l organisme Réduire l angoisse du patient Education sanitaire Education quant à l utilisation de certains médicaments Respect des règles d hygiène hospitalières 3. Adaptation du concept de soin à la surveillance du patient oxygéno-dépendant 3.1. Que surveiller? Etat de conscience du patient Le positionnement des appareillages Identifier les signes carbonarcoses Adaptation du volume d O² administré Proscrire toutes formes de tabac, l oxygène est inflammable Avant le transport, s assurer du remplissage des bonbonnes

2 4. Indications de l oxygénothérapie 4.1. L hypoxémie : quelques généralités Définition Signes d hypoxémie Hypoxie aiguë Hypoxie chronique ou de longue date 4.2. Signes cliniques de l hypoxémie Signes respiratoires Signes en faveur d une cause cardiaque Signes neuro-psychiques Asthme Embolie pulmonaire Pneumopathie systématisée 4.3. Considérations d ordre cliniques 2 5. Signes d oxygénation inadéquate 6. Conclusions 6.1. Examen clinique 6.2. Catégorisation de la dyspnée 6.3. Signes associés à la dyspnée 7. Tableau récapitulatif

3 Surveillance de l état du patient(conscience, cyanose, types de dyspnée) 3 1. Introduction Un peu d histoire : le dictionnaire LAROUSSE définit le soin comme «une attention, une application envers quelqu un ou quelque chose» : en revanche, il donne aux soins le sens «de moyen par lesquels on s efforce de rendre la santé à un malade». Plus précisément, on peut dire que les «soins infimiers» sont les interventions à visée thérapeutique, préventive ou diagnostique effectuée par un infirmier ou une infirmière sur un patient. (http : //FR.wikipedia.org/wiki/soins infirmiers.29/o5/2006) 2. Surveillance de la respiration 2.1. Définition : ensemble des phénomènes mécaniques, physiques et chimiques qui permettent les échanges gazeux (O² - CO²) entre l organisme et le milieu extérieur ; amenant, via la circulation sanguine, la respiration tissulaire Observation : Quand? Le plus souvent, malade au repos, en même temps que la vérification des autres constantes physiologiques A l insu du malade, pour éviter les mouvements volontaires de la respiration Quoi? LA FRÉQUENCE : = le nombre de mouvements respiratoires par minute La normale chez un adulte = 15 respirations par minute (variation de 12 à 18) Polypnée : accélération des mouvements respiratoires supérieurs à 18 par minute) Bradypnée : diminution des mouvements respiratoires inférieurs à 12 par minute. LE RYTHME : succession à intervalles réguliers des mouvements respiratoires. Respiration régulière = inspi et expi qui se succèdent à intervalles égaux LE BRUIT : dans la respiration normale, il est imperceptible, il n y a pas de bruit.

4 L AMPLITUDE : c est l écart entre l inspiration et l expiration, elle correspond au volume d air inspiré, à l expansion de la cage thoracique à l inspiration. Cela permet de différencier : La respiration profonde : grand volume d air inspiré La respiration superficielle : petit volume d air inspiré Modifications pathologiques de la respiration Dyspnée : difficulté de respirer (cfr. Définition plus loin) Manifestations subjectives accompagnant la dyspnée : Gène respiratoire Manque «d air» Sensation d oppression Angoisse, agitation Manifestations objectives de la dyspnée Symptômes en relation avec la respiration : Toux + expectoration encombrement Cyanose carbanarcose Tirage Vomique Hémoptysie Position adoptée par le patient : Assis, jambes pendantes Tête sur les genoux Bruit respiratoire : Stertoreux : ronflement par encombrement trachéale Striduleux : sifflement inspiratoire par obstacle des voies respiratoires supérieures ; Temps respiratoire perturbé : Différence entre l inspiration et l expiration Exemple : temps expiratoire court (asthme) Circonstances d apparition : Au repos : mais selon la position (assis couché) A l effort Paroxystique (aigüe) Horaire, durée, évolution dans le temps Ce qui calme la dyspnée Fréquence et rythme tachypnée ou bradypnée Apnée ou non = critère d urgence

5 2.4. Autres symptômes en relation avec la respiration : Cyanose : coloration bleuâtre de la peau et des muqueuses très perceptibles aux extrémités : ongles, lobes de l oreille, lèvres. La généralisation est un facteur de gravité Asphyxie, carbonarcose : déficit d oxygène accompagné d accumulation de gaz carbonique entraîne une absence de régénération de sang dans les tissus, se manifeste au début par une dyspnée qui peut se transformer en apnée. Si progressive : Agitation, anxiété Polypnée, tachycardie Troubles de la conscience : confusion, apathie, coma Tirage : dépression, au moment de l inspiration, des parties molles du thorax (espaces intercostaux, creux sus et sous sternal), cause la plus fréquente = obstacle à l inspiration au niveau des voies respiratoires supérieures ; Vomique : expectoration d une grande quantité de secrétions purulentes, peut être associée à : Une douleur thoracique violente Une quinte de toux suffocante Une odeur fétide Souvent due à une surinfection, une collection purulente ou un abcès Hémoptysie : expectoration de sang venant des voies respiratoires Toux : acte réflexe (déclenché par une irritation de la muqueuse respiratoire) ou volontaire, qui a pour résultat d expulser violemment l air et les secrétions éventuelles contenus dans les voies respiratoires Formes cliniques de la toux TOUX SÈCHE : pas d expectoration, toux d irritation, fatigante pour le patient TOUX GRASSE : s accompagne d expectorations abondantes, toux utile permet d évacuer le contenu des bronches. TOUX QUINTEUSE OU INCOERCIBLE : par quinte, non contrôlable par le patient TOUX ÉMÉTISANTE : très violente, provoque des vomissements ACTION : facilité la toux par la kiné respiratoire, la position (assise, semi assise ou relaxe) Expectoration : secrétions provenant de la trachée, des bronches, des alvéoles pulmonaires rejetées par des efforts de toux. 5

6 2.5. Implication infirmière Associer le patient à ses soins, l informer, afin d obtenir sa collaboration Maintenir la perméabilité des voies respiratoires Favoriser la toux Soins au nez Soins à la gorge Aérosol et humidification Aspiration endo-trachéale et drainage thoracique Augmenter l efficacité de la ventilation pour favoriser une amplitude thoracique maximum. Vêtements amples sans compression Position semi assise (proscrire la position latérale, dorsale ou ventrale) Agir contre l angoisse Eduquer et favoriser les exercices respiratoires Apprendre à expectorer Dans certains cas, administrer des antitussifs Assurer un apport d oxygène suffisant Aération de la chambre Administrer de l oxygène si nécessaire Diminuer les besoins en oxygène de l organisme : Eviter les efforts Diminuer les sources de stress et de tension Prévenir l infection, car celle-ci augmente les besoins en oxygène Réduire l angoisse du patient : Instaurer ou restaurer la confiance par la présence, la disponibilité et le calme, la compréhension de l agressivité Compétence technique Environnement calme Favoriser le bien-être et le confort (hygiène buccale, literie, ) Education sanitaire Hygiène respiratoire : respirer correctement, c est-à-dire dégager les narines et expirer à fond pour éviter l encombrement pulmonaire et la sur infection Aération des pièces Mobilisation et/ou promenades intérieures et/ou extérieures ARRET DEFINTIF DU TABAC Se moucher correctement (mouchoir propre) Utilisation des crachoirs Attention à l air trop sec, peut-être source de maux de gorge ou d épistaxis. 6

7 Education quant à l utilisation de certains médicaments Ne pas abuser des gouttes nasales : peut provoquer une congestion chronique des muqueuses Attention à l usage abusif des sirops à base de codéine Respect des règles d hygiène hospitalières Récolte des expectorations Aspiration endotrachéale Soins aux trachéotomisés 7 3. Adaptation du concept de soin à la surveillance du patient oxygéno-dépendant 3.1. Que surveiller? Etat de conscience du patient : Contrôle régulier du rythme cardiaque Surveillance de la pression artérielle Débit de l oxygène administré Saturation en O² ( Le positionnement des appareillages Lunettes à O² en face des narines Sonde à 0² bien fixée et bien positionnée, distance correcte : longueur du nez à l oreille Masque couvrant le nez et la bouche Tuyau dégagé, raccord prise murale patient, libre, non écrasée, suffisamment long pour permettre la mobilité du patient Identifier les signes carbonarcoses (cfr. 4.2.) Adaptation du volume d O² administré : ATTENTION, administration d oxygène = B2, acte délégué, confié, requiert une prescription médicale Proscrire toutes formes de tabac, l oxygène est inflammable Avant le transport, s assurer du remplissage des bonbonnes 4. Indications de l oxygénothérapie (soins infirmiers en médecine et chirurgie) La modification de la fréquence respiratoire et du mode de respiration peut constitué l une des premières indications de l oxygénothérapie 4.1. L hypoxémie : quelques généralités Définition : hypoxémie : diminution de la pression artérielle en oxygène dans le sang : valeur normale = 60 à 95 mm Hg pour une saturation de 80 à 98%

8 Signes d hypoxémie : Changements évolutifs dans l état de conscience, jugement altéré, agitation, désorientation, confusion, léthargie et coma Dyspnée Augmentation de la pression artérielle Modification de la fréquence cardiaque Cyanose centrale (signe tardif), en 1 er lieu on constate une cyanose des extrémités et des lèvres, associée à une vasoconstriction périphérique Diaphorèse : sudation, transpiration abondante Membres froids Encombrement des voies respiratoires supérieures Position du sommeil, du repos : assis au fauteuil Une hypoxémie mène souvent à l hypoxie (diminution de l apport d oxygène aux tissus, elle peut mettre en danger la vie du patient). Les signes et les symptômes du manque d oxygène dépendent de la rapidité à laquelle ce trouble apparaît Hypoxie aiguë Elle entraîne des changements dans le système nerveux central car les centres supérieurs sont plus sensibles au manque d oxygène. Le tableau clinique peut évoquer l état d ébriété, le patient manque de coordination et son jugement est altéré Hypoxie chronique ou de longue date Elle peut se rencontrer par exemple dans la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) et l insuffisance cardiaque chronique. Elle entraîne de la fatigue, de la somnolence, une apathie, une diminution de l attention et une augmentation du temps de réaction Signes cliniques de l hypoxémie (Enseignement pneumo-ufr Necker) Signes respiratoires Cyanose Sueurs Tachypnée Tirage : mise en jeu des muscles inspiratoires accessoires Respiration abdominale Diminution de la saturation en oxygène Signes en faveur d une cause cardiaque Dyspnée d effort Tachycardie HTA systolique Toux Expectoration mousseuse et rosée 8

9 Signes neuro-psychiques Céphalées Troubles du sommeil Hyper somnolence Asthme : dyspnée paroxystique évoluant par accès, bradypnée expiratoire et sibilants expiratoires (présence d un terrain allergique) Embolie pulmonaire : Dyspnée Douleur thoracique Cyanose Signes périphériques d accidents thrombolytiques Pneumopathie systématisée Contexte infectieux Toux Expectoration purulentes Douleur thoracique (parfois) Considérations d ordre cliniques L oxygène est un médicament, il faut donc l administrer avec prudence et en évaluer attentivement les effets sur le patient. L objectif de l oxygénothérapie est de ramener la pression artérielle de l O² artérielle (PaO²) à la normale entre 60 et 95 mm Hg (= Satu 80 à 98%). ATTENTION. Dans certaines pathologies, l excès d O² peut entraîner des effets toxiques sur les poumons et le système nerveux central, voire provoquer l inhibition de la ventilation. Par exemple : chez un patient souffrant de BPCO, le stimulus déclencheur de la respiration est une diminution de l O² sanguin plutôt qu une augmentation du CO² sanguin. Dès lors, si on administre rapidement une forte concentration d O², on supprime ce stimulus et par le fait même on provoque une diminution de la ventilation alvéolaire pouvant conduire à une augmentation progressive de la pression du gaz carbonique artériel (PaCO²), celle-ci peut amener au décès par narcose au gaz carbonique.

10 5. Signes d oxygénation inadéquate Confusion Agitation évoluant vers la léthargie Diaphorèse Pâleur Tachycardie Tachypnée HTA Signes de CUTH avec dyspnée inspiratoire + battement des ailes du nez (htpp:// du Conclusions (origine et cause des dyspnées à détecter) 6.1. Examen clinique HYPERCAPNIE : cyanose, HTA, sueur, diminution de la fréquence cardiaque, somnolence, trouble du comportement SIGNES D EPUISEMENT : polypnée, tirage abdominal ENCEPHALOPATIE RESPIRATOIRE : 6.2. Catégorisation de la dyspnée Régulière ou paroxystique Bradypnée ou tachypnée Orthopnée Polypnée ou hypopnée 6.3. Signes associés à la dyspnée Douleur thoracique Toux Expectoration Fièvre Pâleur Circonstances de survenue Seuil d apparition Terrain et antécédents

11 7. Tableau récapitulatif (Dyspnée aigue de l adulte et BPCO bulletin SMUR 18/10/05) 11 Difficultés respiratoires Evalution primaire Dépression respiratoire Détresse respiratoire Fréquence Respiratoire < à 8/minute Respiration superficielle et/ou IRREGULIERE Tachycardie Troubles du rythme Troubles de la conscience Fréquence Respiratoire > à 30/minute Tirage Tachycardie Troubles du rythme Agitation - Angoisse Incapacité à dire 5 mots en une respiration Cyanose Monitorage (selon prescription médicale) Stimuler la respiration Ventilation assistée en O² Stimuler la respiration Administration O² Inhalation O² pour SaO²> à 90% Si SaO² 90%

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE Code Désignation OXYGENOTHERAPIE A LONG TERME EN POSTE FIXE Date JO Entente préalable Surveillance

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org.

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les maladies invalidantes Repères sur l asthme généralités

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

Ventilation mécanique à domicile

Ventilation mécanique à domicile RÉVISION DE CATÉGORIES HOMOGÈNES DE DISPOSITIFS MÉDICAUX Ventilation mécanique à domicile Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l insuffisance respiratoire Date de validation

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

Fonctions non ventilatoires

Fonctions non ventilatoires UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 11 : Fonctions non ventilatoires Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année...

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. *Bronchopneumopathie chronique obstructive. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... Fondation

Plus en détail

Savoir se relaxer. en choisissant sa méthode. D r C h a r l y C u n g i S e r g e L i m o u s i n. www.editions-retz.com

Savoir se relaxer. en choisissant sa méthode. D r C h a r l y C u n g i S e r g e L i m o u s i n. www.editions-retz.com D r C h a r l y C u n g i S e r g e L i m o u s i n Savoir se relaxer en choisissant sa méthode www.editions-retz.com 9 bis, rue Abel Hovelacque 75013 Paris Nous dédions notre ouvrage à tous les «stressés»,

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

La fonction respiratoire

La fonction respiratoire La fonction respiratoire Introduction Fonction vitale : Au-delà de 3 min = atteintes graves Après 5 min = très altérés On parle de 3 phénomènes : Ventilation : respiration visible, échanges aériens intérieur

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 Chapitre 121 La ventilation non invasive (VNI) de l enfant A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 1. Définition La VNI se définit comme une technique destinée à augmenter la ventilation alvéolaire sans utiliser

Plus en détail

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Developé pour le Centre

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Questionnaire pour enfants avec trouble de voix

Questionnaire pour enfants avec trouble de voix 10 504, boulevard St-Laurent, local 1 Montréal, H3L 2P4; 514.332.9593 www.cliniquebeausoleil.com Questionnaire pour enfants avec trouble de voix Voici un formulaire qui peut vous sembler long à remplir,

Plus en détail

Oxygénothérapie à domicile

Oxygénothérapie à domicile RÉVISION DE CATÉGORIES HOMOGÈNES DE DISPOSITIFS MÉDICAUX Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l insuffisance respiratoire et de l apnée du sommeil Oxygénothérapie à domicile

Plus en détail

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE Santé et pollution intérieure dans les écoles : Réseau d observation en Europe QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE A compléter par les enfants

Plus en détail

recommandations pour les médecins de famille

recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille Dr. med. Werner Karrer, Prof. Dr. med. Jörg D. Leuppi Les médecins de famille jouent un rôle central

Plus en détail

L AMYGDALECTOMIE. Chirurgie d un jour Programme-clientèle santé de la femme et de l enfant. Pour vous, pour la vie

L AMYGDALECTOMIE. Chirurgie d un jour Programme-clientèle santé de la femme et de l enfant. Pour vous, pour la vie 23 L AMYGDALECTOMIE Chirurgie d un jour Programme-clientèle santé de la femme et de l enfant Pour vous, pour la vie L amygdalectomie Cette brochure vous aidera à comprendre ce qu est l amygdalectomie L

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc CONGRES UCL DE MEDECINE GENERALE 1 juin 2013 PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc Philippe Mahaudens, PhD Faculté des sciences de la motricité UCL Service de Médecine Physique et Réadaptation, Saint-Luc

Plus en détail

Journal de la migraine

Journal de la migraine Sandoz Pharmaceuticals SA Hinterbergstrasse 24 6330 Cham 2 Tél. 041 748 85 85 Fax 041 748 85 86 www.generiques.ch a Novartis company 50001252/mars 2008 Journal de la migraine avec le questionnaire sur

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération Voici un petit guide qui vous renseignera sur tous les éléments à connaître concernant votre chirurgie. AVANT L OPÉRATION Les

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

Prévention des escarres

Prévention des escarres Prévention des escarres MOBILISATION ET POSITIONNEMENT Historique 1848 : Robert Graves Ecrivait qu il était possible de prévenir les escarres par une mobilisation régulière. 1961 : Kosiak Etude sur les

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP I Définition L'insuffisance cardiaque droite (IVD) se traduit par une augmentation des pressions de remplissage télédiastolique du ventricule droit (VD). Le

Plus en détail

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va? Comment ça va? 1 Voici quatre dialogues. Dites à quelle situation de communication correspond chacun d eux. Situation a) : consultation chez un médecin. Situation b) : salutations dans la rue, par simple

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

http://www.aroma-zone.com - contacts@aroma-zone.com

http://www.aroma-zone.com - contacts@aroma-zone.com HUILE ESSENTIELLE DE BASILIC TROPICAL Revigorante et vitalisante, tonique puissante du système nerveux. Digestive, antispasmodique. Stress, fatigue, dépression, insomnie Flatulence, indigestion, nausée,

Plus en détail

LA PERTE DE CONSCIENCE

LA PERTE DE CONSCIENCE CES QUELQUES NOTIONS PEUVENT SAUVER DES VIES. PENSEZ Y SV D URGENCES Pompiers et service médical urgent : 100 Police : 101 L'HEMORRAGIE Comment reconnaître une hémorragie? Le sang s'écoule abondamment

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS. Bronchopneumopathie chronique obstructive

Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS. Bronchopneumopathie chronique obstructive Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS Bronchopneumopathie chronique obstructive Juin 2014 Guide téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé 2 avenue du Stade de France

Plus en détail

DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE?

DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE? QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE? COMMENT SE TRANSMET-ELLE? COMMENT SE MANIFESTE-T-ELLE? DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE COMMENT

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D.

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D. TRAITEMENT DE LA MPOC Présenté par : Gilles Côté, M.D. Département clinique de médecine générale Avril 2001 TRAITEMENT DE LA MPOC I- INTERPRÉTATION DES TESTS DE FONCTION RESPIRATOIRE II- PRISE EN CHARGE

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

Les effets nocifs du bruit sur l'homme

Les effets nocifs du bruit sur l'homme La santé n'est pas seulement l'absence de maladie mais un état de complet bien être physique, mental et social (OMS) Le bruit est un ensemble confus de sons non désirés (Littré) ou un ensemble de sons

Plus en détail

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique. Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Loin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière

Loin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière Loin de mes yeux Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière expérience une dimension unique. Voici un guide tout simple, une carte routière pour vous montrer les chemins

Plus en détail

Questionnaire Médical

Questionnaire Médical Nom et prénom(s) de l élève: Date de naissance: Questionnaire Médical Ce formulaire est à compléter, avant de commencer l année scolaire, pour les nouveaux élèves ainsi que pour les élèves poursuivant

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Quand le stress nous rend malade

Quand le stress nous rend malade Yuri Arcurs Quand le stress nous rend malade Tous concernés! De quoi s agit-il? Le stress stimule notre organisme pour qu'il s'adapte à une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors

Plus en détail

Votre bébé a besoin de soins spéciaux

Votre bébé a besoin de soins spéciaux Votre bébé a besoin de soins spéciaux Ce guide se veut un document de référence afin de favoriser une meilleure compréhension de tous les aspects entourant la venue d un enfant prématuré ou malade. Il

Plus en détail

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Le diabète chez les jeunes Le diabète de type 1 est une maladie très difficile à affronter, surtout quand on est jeune. Malheureusement, si quelque

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail

1. Les barotraumatismes

1. Les barotraumatismes Dans le cadre de votre formation niveau 3 de plongeur subaquatique, nous allons traiter les accidents de plongée. Pourquoi commencer par ce cours? Ce n est pas pour vous faire peur, mais plutôt pour vous

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

S adapter au traitement par pression positive

S adapter au traitement par pression positive S adapter au traitement par pression positive Sommaire Vous aider 3 Qu est-ce que l apnée du sommeil? En quoi diffère-t-elle du ronflement? 4 Quels sont les facteurs provoquant le ronflement ou le SAOS?

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

TEPZZ 8758_8A_T EP 2 875 818 A1 (19) (11) EP 2 875 818 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: A61K 33/00 (2006.01) A61P 25/06 (2006.

TEPZZ 8758_8A_T EP 2 875 818 A1 (19) (11) EP 2 875 818 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: A61K 33/00 (2006.01) A61P 25/06 (2006. (19) TEPZZ 878_8A_T (11) EP 2 87 818 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 27.0.1 Bulletin 1/22 (1) Int Cl.: A61K 33/00 (06.01) A61P 2/06 (06.01) (21) Numéro de dépôt: 14680.3 (22)

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI? LA MÉTHAMPHÉTAMINE est un produit stupéfiant illicite, synthétisé à partir de substances chimiques, également connu sous le nom de «crystal» ou «crystalmet», «ice»,

Plus en détail

La fibrose pulmonaire idiopathique

La fibrose pulmonaire idiopathique La fibrose pulmonaire idiopathique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée

Plus en détail

UNE PRISE DE DÉCISION INFORMÉE PAR DES RÉSULTATS

UNE PRISE DE DÉCISION INFORMÉE PAR DES RÉSULTATS COllection Les rapports du 7 Les facteurs prédictifs à la désaturation nocturne chez les patients ayant une maladie pulmonaire obstructive chronique rapport UNE PRISE DE DÉCISION INFORMÉE PAR DES RÉSULTATS

Plus en détail

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical - Annie PAPON Cadre responsable 1 AFGSU Niveau 1 page 4 AFGSU Niveau 2 page 5 AFGSU face aux risques NRBC page 6 Recyclage AFGSU Niveau

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

BRICOLAGE. Les précautions à prendre

BRICOLAGE. Les précautions à prendre BRICOLAGE Les précautions à prendre Chaque année, près de 300 000 personnes arrivent aux Urgences à la suite d un accident de bricolage et/ou de jardinage. Respecter quelques règles simples de prévention

Plus en détail

Atelier gestes d urgences

Atelier gestes d urgences Atelier gestes d urgences L arrêt cardio-respiratoire Pré-test 1- Question à choix multiples: A- L arrêt cardio-respiratoire est plus souvent d origine respiratoire chez l enfant. B- L arrêt cardio-respiratoire

Plus en détail

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA)

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? La fibrillation auriculaire (FA) est le trouble du rythme le plus répandu. Certains signaux du cœur deviennent

Plus en détail

Guide. du trachéotomisé. P i o n n i e r e t spécialiste. CREA GUIDE ANTADIR 3 Paulo.indd 1 11/09/08 15:46:10

Guide. du trachéotomisé. P i o n n i e r e t spécialiste. CREA GUIDE ANTADIR 3 Paulo.indd 1 11/09/08 15:46:10 Guide du trachéotomisé P i o n n i e r e t spécialiste CREA GUIDE ANTADIR 3 Paulo.indd 1 11/09/08 15:46:10 CREA GUIDE ANTADIR 3 Paulo.indd 2 11/09/08 15:46:12 Guide du trachéotomisé Vous est offert par

Plus en détail

A healthy decision LA DOULEUR

A healthy decision LA DOULEUR A healthy decision Mieux vivre avec LA DOULEUR Tout à propos de la douleur, de ses causes et de ses possibilités de traitement. Parlez-en avec votre médecin ou pharmacien. Contenu Qu est-ce que la douleur

Plus en détail

La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique

La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique LES RECOMMANDATIONS Des recommandations ont été formulées à l instigation de la Société Française Oto-Rhino- Laryngologie et de la Chirurgie de la Face

Plus en détail

Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte

Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte Réanimation DOI 10.1007/s13546-011-0243-1 RÉFÉRENTIEL / GUIDELINES Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte Guide to skills and abilities

Plus en détail

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

CARDIOLOGIE LA MÉDICATION POUR L'INSUFFISANCE CARDIAQUE

CARDIOLOGIE LA MÉDICATION POUR L'INSUFFISANCE CARDIAQUE CARDIOLOGIE LA MÉDICATION POUR L'INSUFFISANCE CARDIAQUE La médication est importante, elle aidera à améliorer le travail du cœur et à éliminer le surplus d'eau. Il est important de prendre la médication

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

PRÉVENTION ET SECOURS CIVIQUES

PRÉVENTION ET SECOURS CIVIQUES Recommanda)ons DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ CIVILE ET DE LA GESTION DES CRISES relatives à l unité d enseignement PRÉVENTION ET SECOURS CIVIQUES de niveau 1 L unité d enseignement «Prévention

Plus en détail

ORDONNANCE COLLECTIVE

ORDONNANCE COLLECTIVE ORDONNANCE COLLECTIVE Assurer le suivi des personnes recevant un Page 1 de 12 O.C. 6.5 Professionnels visés : Les infirmières qui possèdent la formation, les connaissances et les compétences nécessaires,

Plus en détail

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Intérêt dans la prévention et le traitement des LOMBALGIES, SCIATIQUES et RACHIALGIES et dans les MANUTENTIONS DE CHARGES

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE Exemple de Projet d Accueil Individualisé Circulaire projet d accueil n 2003-135 du 08/09/2003 (Bulletin Officiel n 34 du 18/9/2003) Circulaire restauration scolaire n 2001-118 du 25/06/2001(BO Spécial

Plus en détail

Migraine et mal de tête : des "casse-tête"

Migraine et mal de tête : des casse-tête Migraine et mal de tête : des "casse-tête" Tous concernés! De quoi s agit-il? Les migraines ne doivent pas être confondues avec les céphalées de tension, communément appelées les "maux de tête". En effet,

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail