La santé observée en Seine - Saint - Denis

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1 La santé observée en Seine - Saint - Denis Sommaire Présentation 1 - Constat d ensemble 1.1 Le contexte géographique et économique 1.2 La population 1.3 La mortalité 1.4 L activité et l emploi 2 - Offre et consommation de soins 2.1 Les équipements hospitaliers 2.2 Les médecins 2.3 Les autres professionnels de santé 2.4 Les urgences 2.5 La psychiatrie hospitalière 2.6 Les structures de soins et de prévention non hospitalières 2.7 La consommation de soins 3 - Mère et enfant 3.1 Autour de la grossesse 3.2 La santé de l enfant 3.3 Le mode de vie de l enfant 3.4 L offre de soins pour la mère et l enfant 4-Personnesâgées 4.1 La population âgée 4.2 Les équipements pour personnes âgées 5 - Personnes handicapées 5.1 Les enfants handicapés 5.2 Les adultes handicapés 6 - Situation de précarité 6.1 Les bénéficiaires des minima sociaux 6.2 Accès au logement 6.3 L'accès aux soins 7-Pathologies(mortalité morbidité) 7.1 Vue d ensemble des pathologies 7.2 La mortalité prématurée 7.3 Les affections cardio - vasculaires 7.4 Les tumeurs 7.5 Le sida 7.6 La tuberculose 7.7 Les cancers du sein 7.8 Les cancers de l utérus 7.9 Les cancers du colon et du rectum 7.10 Le cancer de la prostate 7.11 Les maladies respiratoires 8 - Facteurs de risque & conduites à risque 8.1 L alcool et ses conséquences sur la santé 8.2 Le tabac et ses conséquences sur la santé 8.3 La toxicomanie 8.4 Les accidents 8.5 Les suicides 8.6 Les maladies professionnelles 9 - Santé et environnement 9.1 L eau et la santé 9.2 L air et la santé 9.3 Autres facteurs environnementaux

2 LA SANTE OBSERVEE en Seine-Saint-Denis 1.1 Le contexte géographique et économique en Seine-Saint-Denis Contexte national La France se caractérise par le grand nombre de communes qui maillent son territoire (36 600). Les pouvoirs publics encouragent les communes à se regrouper au sein de structures intercommunales. La part de la population urbaine est croissante : en 1999, trois personnes sur quatre vivent en ville. 84 % des communes rurales représentent moins d un quart de la population. La France est le deuxième pays d Europe le plus créateur de richesse après l Allemagne. En 2002, le produit intérieur brut (PIB) de la France métropolitaine atteint euros par habitant. En Ile-de-France, le PIB est supérieur de 54% à la moyenne française. Ces chiffres illustrent la situation économique particulière de la France, marquée par la concentration francilienne des activités (29% du PIB pour 18 % de la population) et des emplois, notamment les plus qualifiés (42 % des chercheurs travaillent en Ile-de-France). Plus généralement quatre régions, l Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d Azur et le Nord-Pas-de- Calais, concentrent plus de la moitié de la production nationale, situation qui a peu varié au cours du temps. Le moteur principal de l emploi est le secteur tertiaire, dont les effectifs, en progression constante, concernent trois quarts des emplois. Viennent ensuite le secteur de l industrie (18% des effectifs) et le secteur des bâtiments et travaux publics (6%). Si l Ile-de-France demeure de loin la première région économique de France, son dynamisme tend à s essouffler : la région a perdu des emplois entre 1990 et 1999 et sa croissance a été plus faible que celle de la province. La région se place, en effet, en 13ème place seulement des 22 régions en rythme de croissance. Situation en Seine-Saint-Denis : faits marquants Un territoire de 236 km² pourvu d un important maillage routier, autoroutier, ferré, de canaux navigables et de deux aéroports transportant voyageurs et fret (Roissy-Charles-De-Gaulle et le Bourget) Département fortement urbanisé, la densité de population y est très importante(5860 habitants par km²), nettement supérieure à la moyenne régionale (912 hab/km²) et à la moyenne nationale (108 hab/km²) Un secteur agricole devenu pratiquement inexistant, un secteur industriel fortement diminué et un important développement des emplois du secteur tertiaire Département d Ile-de-France ayant le revenu moyen annuel par foyer fiscal le plus faible de la région ( euros) ; celui-ci est même inférieur au revenu moyen national ( euros). Le taux de chômage des séquano-dionysiens est le plus élevé de la région Ile-de-France avec 12,4% de la population active à la recherche d un emploi en Un département fortement urbanisé Avec près de habitants au dernier recensement, la Seine-Saint-Denis est l un des départements franciliens les plus peuplés après Paris et les Hauts-de-Seine. Il rassemble 12,6% de la population régionale sur 2% du territoire. Sa densité (5 855 habitants au km²) est ainsi largement supérieure à la moyenne régionale (912 habitants au km²) et plus encore à la moyenne nationale (108 habitants au km²). Comme les autres départements de la proche couronne (Hauts-de-Seine et Val-de-Marne), la Seine-Saint-Denis ne compte que des communes urbaines appartenant à l agglomération parisienne. En 1999, 60% des séquano-dionysiens résident dans les communes dont la population est comprise entre et habitants et 97,7% dans des communes de plus de habitants. La commune la plus peuplée est Montreuil avec une population de habitants en Coubron, commune la moins peuplée, compte habitants. Répartition de la population selon la taille de la commune en 1999 ( en%) 100% 80% 60% 40% 20% 0% Nombre de communes Seine-Saint- Denis Ile-de-France France mét ropolit aine habitants ou plus de à habitants de à habitants de à habitants moins de habitants Source : INSEE, RP 1999

3 La santé observée en Seine-Saint-Denis Répartition en 1999 et évolution de 1990 à 1999 de la population de Seine-Saint-Denis selon la taille de la commune Communes Taille Nbre < habitants ou plus 0 Population Nombre Taux de variation ,1 % 1,2 % - 2,0 % - Ensemble ,04% Source : INSEE RP 1990 et RP 1999 Variation annuelle de la population selon le solde migratoire et le solde naturel entre 1990 à 1999 IDF Seine-Saint -Denis Paris Val-de-Marne Hauts-de-Seine Yvelines Essonne Val-d'Oise Seine-et-Marne -1,50-1,00-0,50 0,00 0,50 1,00 1,50 tx de variation annuel migratoire tx de variation annuel naturel Une croissance démographique faible Au recensement de la population de 1999, la Seine-Saint- Denis comptait seulement habitants de plus qu en 1990, ce qui correspond à une croissance démographique quasi-inexistante, de 0,01% par an contre 0,5% entre 1982 et C est la plus faible croissance de la région (0,3% de croissance en moyenne en Ile-de-France et 0,4% en France). Cette très faible croissance recouvre des disparités communales : entre 1990 et 1999, 15 communes ont connu une baisse de leur population et pour 5 d entre elles, la baisse dépasse 5% (-8% à Saint- Denis). Ces communes sont situées plutôt à l ouest du département. A l opposé, 11 communes ont connu une croissance démographique supérieure à 5% (11,5% à Villepinte). Dans 9 communes, la croissance démographique est inférieure à 5% tandis que dans 6 autres, situées plutôt au centre du département, la population est stable. Un fort déficit migratoire et un solde naturel élevé Entre 1990 et 1999, les arrivées dans le département ont été nombreuses mais les départs l ont été encore plus : personnes s y sont installées tandis que l ont quitté. Au total, le déficit migratoire annuel est de personnes entre 1990 et Le solde naturel est en revanche positif ( par an), car la population est jeune et l indice conjoncturel de fécondité relativement élevé. Ainsi, la relative stabilité de la population de Seine-Saint- Denis tient à un équilibre entre un solde naturel élevé et un important déficit migratoire. Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès. Le solde migratoire est la différence entre l effectif des entrants et l effectif des sortants. Source : INSEE RP 1990 et RP 1999 Revenu moyen annuel par foyer fiscal en 2000 Seine-Saint-Denis : le reflet de disparités socio-économiques régionales en euros France métrop La Seine-Saint-Denis se distingue des départements franciliens par son faible revenu moyen annuel par foyer fiscal. Ainsi, alors que ce revenu atteignait euros en Ile-de France et euros en France métropolitaine en 2000, il n était que de euros en Seine-Saint- Denis. Cette différence s explique par la structure de la population active (plus d ouvriers et d employés) Idf Un foyer fiscal est l ensemble des personnes qui figurent sur une même déclaration d impôts. Le concept de foyer fiscal est différent de celui de ménage au sens de l INSEE (au sein d un ménage, si deux personnes souscrivent chacune une déclaration d impôt, il y aura deux foyers fiscaux). Source : Direction Générale des Impôts (DGI)

4 Le contexte géographique et économique Un département en pleine tertiarisation En 2001, le département compte emplois soit environ 10% de l emploi de la région. Ce chiffre représente une augmentation de 8,8% de l emploi dans le département par rapport à Au sein du secteur secondaire, l industrie ne cesse de baisser depuis 1989, même si elle emploie actifs en Le secteur de la construction reste relativement stable avec emplois en La Seine-Saint-Denis se tertiarise du fait d une augmentation importante des emplois liés aux services. Ceux-ci ont augmenté dans le département de 37% entre 1989 et 2001 et emploient actifs en Les emplois liés au commerce restent globalement stables (augmentant de 5% entre 1990 et 2001) alors que ceux liés au secteur agricole représentent à peine 448 emplois en 2001 contre 398 en En Ile-de-France, les emplois dans ce secteur sont au nombre de Un déséquilibre entre emplois et actifs Parmi les actifs résidant dans le département, 28,0% sont ouvriers, 35,8% sont employés et 9,5% sont cadres. La structure de l emploi dans le département diffère de la structure de la population active : sur le nombre total d emplois proposés dans le département, 25,4% sont ouvriers, 27,6% employés et 15,7% cadres. Evolution de l effectif de l emploi total par secteur d activité en Seine-Saint-Denis de 1989 à Construction Commerce Industrie Services Source : INSEE Résultats, l emploi départemental et sectoriel Structure des emplois et des actifs en Seine-Saint- Denis en ,8 en % 15,7 25,4 21,8 27,6 28,0 25,4 5,8 4,9 9,5 Depuis 1982 un taux de chômage toujours supérieur à la moyenne régionale La Seine-Saint-Denis présente le taux de chômage le plus élevé de la région Ile-de-France avec 12,4% de demandeurs d emploi en décembre 2002 (contre 8,7% en Ile-de-France et 9,1% en France). De 1982 à 1992, la courbe du taux de chômage de la Seine-Saint-Denis est très proche de celle de la France métropolitaine mais supérieure à celle de l Ile-de-France. Entre 1992 et 1994, le chômage augmente très fortement en Seine-Saint-Denis pour atteindre 14,5% en 1994 et se maintient depuis à un niveau supérieur à celui de la France et de la région. En 2002, le chômage est partout orienté à la hausse et atteint 12,4% en Seine-Saint-Denis contre 8,7% en Ile-de-France et 9,1% en France. Un chômeur au sens du BIT est une personne qui est sans emploi, qui recherche activement un emploi, qui est disponible dans un délai de 15 jours, qui n a pas travaillé durant la semaine de référence. Cette définition a été adoptée par l INSEE. Artisans, Cadres Professions Employés Ouvriers commerçants intermédiaires Source : INSEE - RP - exploitation complémentaire Source : INSEE Evolution du taux de chômage annuel de 1982 à 2002 en % Structure des emplois Seine-Saint-Denis France métropolitaine Structure des actifs Ile-de-France

5 La santé observée en Seine-Saint-Denis Profils socio-démographiques des communes d Ile-de-France Le profil socio-démographique des communes peut être évalué par la différence entre la proportion d'ouvriers et la proportion de cadres et professions intellectuelles supérieures dans la population. Cet indicateur est obtenu en calculant la différence entre la proportion de ménages dont la personne de référence est " ouvrier " (qualifié ou non) et la proportion de ménages dont la personne de référence est " cadre et profession intellectuelle supérieure ". Pour la France métropolitaine, au recensement de 1999, l'indice prend la valeur 9,8. En Ile-de-France, la valeur est de -3,5, ce qui correspond à un profil particulièrement favorisé où la proportion de ménages " cadres " (18,3%) est supérieure à celle de ménages " ouvriers " (14,8%). Pour le département de Seine-Saint-Denis, la valeur moyenne de l'indicateur est de 14,9, ce qui correspond à une sur-représentation des ménages " ouvriers " (23,1% contre 8,3% de ménages " cadres "). La carte ci-dessous renseigne cet indicateur pour chaque commune d'ile-de-france. On distingue très nettement un nord-est de la région à dominante ouvrière et un sudouest à dominante cadre. Au sein du département de la Seine-Saint-Denis, 4 communes présentent un profil " cadre " : Coubron, Les Lilas, Le Raincy et le Pré-Saint-Gervais. Six communes (Montreuil, Rosny-sous-bois, Neuilly- Plaisance, Villemomble, Gagny, Noisy-le-grand) présentent un profil intermédiaire. Toutes les autres communes du département présentent un profil ouvrier selon cet indicateur. Profil socio-démographique des communes en Ile-de-France (en % des ménages) [-50 ; 0[ (profil cadre) [0 ; 9,8[ (profil intermédiaire) [9,8 ; 50[ (profil ouvrier) Ile-de-France : - 3,5 France : 9,8 Source : INSEE - RGp Exploitation ORS ORS d Ile-de-France rue Miollis PARIS - Tél Fax E - mail : ors-idf@ors-idf.org - Site internet :

6 LA SANTE OBSERVEE en Seine-Saint-Denis 1.2 La population en Seine-Saint-Denis Contexte national Au 1er janvier 2002 la population de la France est estimée à 61 millions d habitants dont 59,3 millions en métropole et 1,7 million dans les départements d outre-mer. La France représente 16 % de la population de l Union européenne (des quinze) et se situe au deuxième rang après l Allemagne (82 millions d habitants). L augmentation de la population française entre 2001 et 2002 s explique à 78% par l accroissement naturel et à 22% par le solde migratoire. La France, en effet, est, après l Irlande, le pays de l Europe des quinze qui a le plus fort taux d accroissement naturel. Malgré cela la population française vieillit : en 2001, les moins de 20 ans représentent le quart de la population française contre près d un tiers en Les personnes en âge d activité (de 20 à 59 ans) représentent en 2001 un peu plus de la moitié de la population métropolitaine (54%) et leur effectif est en légère augmentation par rapport à L effectif des personnes âgées de 60 ans ou plus va considérablement augmenter dans les prochaines années avec l arrivée dans cette tranche d âges des premières générations issues du baby-boom (nées à partir de 1945). Dans ce contexte de vieillissement de la population française, la population de l Ile-de-France apparaît relativement jeune et les échanges migratoires qu entretient cette région avec le reste du pays (arrivée de jeunes adultes et départ de personnes plus âgées), s ils se maintiennent, devraient lui permettre de rester une des régions les plus jeunes de France dans les décennies à venir. Au recensement de 1999, environ 3,2 millions de personnes de nationalité étrangère vivent en France, soit 5,6% de la population. Leur effectif apparaît en baisse par rapport à 1990 (3,6 millions). Parmi elles, 37% sont originaires de l Union européenne. Situation en Seine-Saint-Denis : faits marquants La population de Seine-Saint-Denis est relativement jeune avec 29% de moins de 20 ans contre 26% en Ile-de- France et 25% en Frane métropolitaine en La population continue de croître légèrement, grâce à un solde naturel élevé compensant un solde migratoire déficitaire. La Seine-Saint-Denis est le département de France métropolitaine où la part de la population de nationalité étrangère est la plus élevée (18,7%). La Seine-Saint-Denis : un département jeune Répartition de la population par grands groupes d âges en 2001 Au 1er janvier 2001, la population de Seine-Saint-Denis est estimée à habitants. La population du département est relativement jeune comparée aux autres départements franciliens (notamment Paris et les Hautsde-Seine). La Seine-Saint-Denis recense 29,1% de moins de 20 ans alors que l Ile-de-France et la France en recensent respectivement 26,3% et 25,4% en La Seine-Saint-Denis compte une proportion d adultes de 20 à 59 ans supérieure à la moyenne nationale mais inférieure à la moyenne francilienne. Cette proportion est de 56,4% en Seine-Saint-Denis, de 57,7% en Ile-de- France, de 54,0% en France. Les personnes âgées de 60 ans ou plus représentent 14,5% de la population dans le département, proportion plus faible que celle observée en Ile-de-France (16,0%) et en France (20,6%). Les 75 ans ou plus sont également en plus faible proportion dans le département : 4,6%, contre 5,6% en Ile-de-France et 7,4% en France. 75 ans et plus ans ans ans Moins de 20 ans 7,4 5,6 4,6 13,2 10,4 9,9 Seine-Saint- Denis Ile-de- France 26,1 26,4 25,9 27,9 31,3 30,5 25,4 26,3 29,1 en % France métropolitaine Source : INSEE- Estimations localisées de population

7 La santé observée en Seine-Saint-Denis Evolution annuelle de la population en Seine-Saint- Denis de 1975 à 1999 (en %) Variations de la population en Seine-Saint-Denis Taux de variation 0,02 0,53 0,01 de la population Dû au solde naturel 0,87 1,02 1,02 Dû au solde migratoire - 0,85-0,49-1,00 Naissances totales* Décès totaux* Taux de natalité (p 1 000) 16,5 17,5 16,8 Taux de mortalité (p 1 000) 7,8 7,3 6,7 Sources : Etat civil - INSEE RP 1975, RP 1982, RP 1990 et RP 1999 *Nombre total d'événements entre chaque recensement Un déficit migratoire qui se creuse depuis 1975 La croissance démographique en Seine-Saint-Denis est faible depuis le début des années 1970, en raison d un déficit migratoire chronique que ne compense pas le solde naturel pourtant élevé. L importance du solde naturel (excédent des naissances sur les décès), s explique par une population jeune et un niveau de fécondité plutôt élevé. Entre 1990 et 1999, le solde naturel s'élève à , mais le déficit migratoire de habitants est presque aussi élevé. Le solde migratoire recouvre d importants mouvements de population. Entre 1990 et 1999, personnes se sont installées en Seine- Saint-Denis mais ont quitté le département. Depuis 1975, les départs excèdent les installations dans le département. Le solde naturel est la différence entre le nombre des naissances et le nombre des décès. Le solde migratoire est la différence entre l effectif des entrants et l effectif des sortants. Source : INSEE RP 1975, RP 1982, RP 1990 et RP 1999 Population de 15 ans et plus selon l état matrimonial en Seine-Saint-Denis en 1999 Célibataires Mariés Veufs Divorcés Ensemble solde naturel Source : INSEE - RP solde migratoire Hommes Femmes Ensemble Evolution des ménages d une personne et de 6 personnes ou plus de 1982 à 1999 Ménages de Ménages de 1 personne 6 personnes et plus nombre % nombre % , , , , , ,7 Source : INSEE - RP 1999 Les ménages d une personne de plus en plus nombreux Depuis 1975, la répartition de la population française selon l état matrimonial a beaucoup évolué du fait du recul de l âge au mariage, de l augmentation du nombre de divorces et de l allongement de la durée de vie. Au recensement de 1999, la population de Seine-Saint- Denis âgée de 15 ans ou plus se répartit en 39,2% de célibataires, 47,8% de personnes mariées, 6,8% de divorcés et 6,2% de veufs. Les disparités entre hommes et femmes sont importantes pour le divorce et le veuvage : 85% des veufs et 62 % des divorcés sont des femmes. Rappelons toutefois, que l état matrimonial ne suffit pas à décrire la situation des individus. En effet, une personne mariée peut, dans les faits, vivre seule et une personne célibataire peut, au contraire, vivre en couple ou en famille. Alors que l effectif de la population est resté stable, le nombre de ménages a progressé entre 1990 et 1999 en Seine-Saint-Denis (+3,1%) car le nombre moyen de personnes par ménage diminue. Comme dans l ensemble de la région, les ménages se composant d une seule personne sont en augmentation dans le département. Leur part dans l ensemble des ménages (30% en 1999 contre 27% en 1990) reste toutefois inférieure à celle de la région (34,6%), moyenne marquée par le poids de Paris, où un ménage sur deux est composé d une personne. A noter que les ménages de six personnes ou plus restent relativement nombreux en Seine-saint-Denis : ils représentent près de 5% de l ensemble des ménages depuis 1982.

8 La population Baisse de l effectif des moins de 20 ans L effectif des moins de 20 ans a diminué entre 1968 et La Seine-Saint-Denis comptait, en 1968, jeunes de moins de 20 ans contre en 2001 (soit une baisse de 5,6%). Après avoir augmenté jusqu en 1989, l effectif des ans stagne pour atteindre 57,1% de la population en La population de 60 ans ou plus connaît, en revanche, une croissance régulière. Sa part dans la population totale est passée de 13,0% à 14,0% entre 1968 et 2001, mais cette proportion reste inférieure aux moyennes régionale et nationale. Près de 19% de la population est de nationalité étrangère En 1999, personnes de nationalité étrangère vivent en Seine-Saint-Denis, représentant 18,7% de la population du département. Cette proportion, en légère baisse par rapport à 1990, est supérieure à celle de l Ile-de-France (11,9%) et très supérieure à celle de la France (7,4%). Les ressortissants de l Union Européenne représentent 21,6% des étrangers vivant en Seine-Saint-Denis, proportion inférieure à celle de l Ile-de-France (32,6%) et de la France métropolitaine (36,6%). La proportion d étrangers la plus élevée se situe aux âges d activité (23,6% entre 25 et 59 ans). Mais la population étrangère âgée est de plus en plus importante dans le département : la part des étrangers de 60 ans ou plus est passée de 6,9% à 11,6% entre 1990 et Les nationalités les plus représentées en Seine-Saint- Denis sont les Algériens (20,0% de la population étrangère) et les Portugais (15,2%). Ces deux populations sont également les plus représentées au niveau régional occupant respectivement 14,6% et 20,9% de la population de nationalité étrangère. La population de nationalité française dans le département s élève à habitants,s dont 11,2% par acquisition (7,7% en Ile-de-France). Evolution de la structure par âge de la population en Seine-Saint-Denis en Milliers ans Source : INSEE - estimations Population par sexe et nationalité en 1999 Source : INSEE - RP 1999 Français Etrangers dont UE Hommes Femmes Ensemble en % Population par nationalité en Seine-Saint-Denis en 1999 moins de 20 ans 60 ans et plus Seine-Saint-Denis Ile-de-France France Français Etrangers UE Etrangers non UE Source : INSEE -RP 1999.

9 La santé observée en Seine-Saint-Denis Population des 40 communes de Seine-Saint-Denis au recensement de 1999 et taux de croissance Tremblay-en-France Épinay-sur-Seine Villetaneuse L'Île-Saint-Denis Saint-Ouen Pierrefitte-sur-Seine Saint-Denis Stains La Courneuve Aubervilliers Pantin Dugny Le Bourget Drancy Bobigny Le Blanc-Mesnil Aulnay-sous-Bois Bondy Noisy-le-Sec Le Pré-Saint-Gervais Romainville Villemomble Les Lilas Rosny-sous-Bois Villepinte Sevran Gagny Montfermeil Vaujours Livry-Gargan Coubron Les Pavillons-sous-Bois Clichy-sous-Bois Le Raincy Bagnolet Montreuil Neuilly-Plaisance Neuilly-sur-Marne Gournay-sur-Marne Noisy-le-Grand Population communale au recensement de 1999 Taux de croissance démographique [-8% ; 0%[ (décroissance) [0% ; 5%[ (croissance modérée) [5% ; 12%[ (croissance forte) Ile-de-France : 2,7% France : 3,3% Source : INSEE - Exploitation ORS ORS d Ile-de-France rue Miollis PARIS - Tél Fax E - mail : ors-idf@ors-idf.org - Site internet :

10 LA SANTE OBSERVEE en Seine-Saint-Denis 1.3 la mortalité en Seine-Saint-Denis Contexte national Le nombre annuel de décès est relativement stable en France (de l ordre de à ), car l augmentation et le vieillissement de la population française sont compensés par la baisse régulière de la mortalité. En 2001, l'espérance de vie à la naissance est de 75,5 ans pour les hommes et 82,8 ans pour les femmes. Les Françaises ont une longévité supérieure à la moyenne des Européennes (81,4 ans en 2001) alors que les hommes ont une longévité qui se situe dans la moyenne. La France se caractérise par l'écart d'espérance de vie entre les hommes et les femmes (7,3 ans en 2001) le plus important au sein de l'union européenne (15 pays), même si celui-ci tend à diminuer. Cet écart s'explique par une surmortalité masculine à tous les âges de la vie et ceci dès la première année de vie. Plus généralement, cette surmortalité trouve son origine dans des facteurs biologiques, comportementaux (consommation de tabac, d'alcool, morts violentes...) et environnementaux (conditions de travail ). Près de la moitié des décès féminins (49,3 %) ont lieu après 85 ans contre seulement 21,7 % des décès masculins. La part des décès dits prématurés (avant 65 ans) est de 28% chez les hommes contre seulement 13,1% chez les femmes. Le paradoxe français est de présenter pour les hommes comme pour les femmes, la meilleure espérance de vie à 65 ans parmi les pays de l Union européenne mais une mortalité défavorable. Jusqu'aux années soixante, le recul de la mortalité trouve principalement son origine dans la baisse de la mortalité infantile. Depuis les années 80, l'essentiel des gains a été réalisé grâce au recul de la mortalité aux grands âges. Cette baisse concerne la plupart des causes de décès, et notamment les affections cardio-vasculaires. Outre les différences de mortalité entre hommes et femmes, la durée de vie varie selon la catégorie socio-professionnelle. Ainsi, à 35 ans, les ouvriers ont une espérance de vie inférieure de 6,5 ans à celle des cadres et professions libérales. Pour les femmes, cette différence est de 3,5 ans. Situation en Seine-Saint-Denis : faits marquants Le niveau de mortalité de la Seine-Saint-Denis est le plus élevé d Ile-de-France, après la Seine-et-Marne Il se situe au dessus de la moyenne nationale chez les femmes Une espérance de vie moins élevée qu en Ile-de-France, mais proche de la moyenne nationonale en 2001 : 76,0 ans pour les hommes (75,5 ans en France métropolitaine) et 82,6 pour les femmes (82,8 ans en France). Une baisse de la mortalité de 20% chez les hommes et de 17% chez les femmes entre et Une mortalité des femmes supérieure à la moyenne nationale A structure par âge comparable, le département de Seine- Saint-Denis présente une mortalité relativement élevée au sein de la région francilienne. En effet, les taux comparatifs de mortalité, chez les hommes comme chez les femmes, sont les plus élevés de la région derrière ceux de la Seine-et-Marne. Paris présente la plus faible mortalité de la région, quel que soit le sexe. Malgré un taux relativement élevé chez les hommes, la mortalité masculine est un peu plus faible que celle de la France métropolitaine, avec un taux de décès pour habitants contre en France. En revanche, chez les femmes de Seine-Saint-Denis, le niveau de mortalité est plus élevé que la moyenne française, avec des taux respectifs de 657 et 644 décès pour en Seine-Saint-Denis et en France. Le taux comparatif de mortalité, ou taux standardisé direct, est défini comme le taux que l on observerait dans la région si elle avait la même structure par âge que la population de référence (ici la population française au recensement de 1990, deux sexes confondus). Les taux comparatifs éliminent les effets de structure par âge et autorisent les comparaisons entre deux périodes, entre les sexes et entre les régions. 929 Paris Taux* comparatifs de mortalité générale en Seine- Saint- Denis Seine- et- Marne Hommes Femmes Département ayant le taux le plus faible d Ile-de-France Seine-Saint-Denis Département ayant le taux le plus élevé d Ile-de-France Source : INSEE *Taux pour habitants Paris Seine- Saint- Denis Taux Ile-de-France : Hommes : Femmes : 605 Taux France métro : Hommes : Femmes : 644 Seine- et- Marne

11 La santé observée en Seine-Saint-Denis Nombre de décès en Seine-Saint-Denis par sexe et par âge en (moyenne annuelle) Source : INSEE Hommes Femmes Ensemble moins de 1 an ans ans ans ans ou plus Ensemble Trois décès sur dix surviennent avant 65 ans Entre 1998 et 2000, décès ont été enregistrés en moyenne chaque année en Seine-Saint-Denis : décès masculins et décès féminins. Le nombre de décès avant 1 an (138) est relativement élevé en comparaison du nombre de décès entre 1 et 4 ans (55). Jusqu à 65 ans, le nombre de décès masculins est toujours supérieur au nombre de décès féminins, tendance qui s inverse au-delà de 65 ans. Chez les hommes, 40 % des décès sont survenus chez des personnes âgées de moins de 65 ans contre 20 % chez les femmes. Taux de mortalité* en Seine-Saint-Denis par sexe et âge en Source : INSEE Taux pour 1000 habitants Hommes Femmes Source : INSEE Représentation logarithmique *Nombre moyen annuel de décès en rapporté à la population moyenne de la période, par sexe et âge Mortalité en Seine-Saint-Denis par rapport à la France métropolitaine selon le sexe et l âge en (Taux Seine-Saint-Denis / Taux France métro.)* Hommes Femmes âge Une sur-mortalité masculine à tous les âges de la vie La courbe de mortalité par âge en Seine-Saint-Denis présente les mêmes caractéristiques que celles généralement observées dans la population française. La sur-mortalité masculine se manifeste à tous les âges mais elle est particulièrement importante chez les jeunes adultes. A ans, les taux masculins sont 2,7 fois supérieurs aux taux féminins et entre 30 et 70 ans, les taux masculins sont toujours plus de 2 fois supérieurs aux taux chez les femmes. Cette sur-mortalité s explique par l importance chez les hommes des accidents et suicides, puis des cancers et maladies cardio-vasculaires (fortement liés à des facteurs comportementaux). Malgré les progrès réalisés, la première année de vie reste une période à risque élevé de mortalité, puisqu un risque équivalent n est à nouveau observé qu aux alentours de 50 ans chez les hommes et de 60 ans chez les femmes. Les taux de mortalité passent par un minimum entre 10 et 14 ans et augmentent à partir de 15 ans. Surmortalité avant 10 ans et chez les adultes de 30 à 74 ans La comparaison des courbes de mortalité de Seine-Saint- Denis et de la France métropolitaine aux différents âges de la vie montre que : - une sur-mortalité existe avant 10 ans pour les deux sexes en Seine-Saint-Denis (voir la fiche 3.2 sur la santé de l enfant), - elle est suivie d une légère sous-mortalité entre 15 et 20 ans, - une sur-mortalité est observée pour les deux sexes entre 30 et 74 ans. La sur-mortalité observée chez les adultes dans le département s explique principalement par la fréquence relativement élevée de certaines pathologies telles que l infection à VIH et les cancers (voir les fiches correspondant à ces pathologies).

12 La mortalité Une espérance de vie plus faible qu en Ilede-France mais proche de la moyenne nationale Quels que soient l'âge et le sexe, l'espérance de vie en Seine-Saint-Denis est toujours plus faible que celle de la région francilienne. Mais rappelons que l Ile-de-France se caractérise par une espérance de vie élevée, notamment chez les hommes. Elle est en revanche proche de la moyenne nationale (légèrement plus élevée chez les hommes et légèrement plus basse chez les femmes). Les écarts d'espérance de vie sont à tous les âges plus marqués chez les hommes que chez les femmes. Les écarts d espérance de vie à la naissance entre hommes et femmes sont plus faibles en Seine-Saint- Denis (6,6 ans) et en Ile-de-France (6,5 ans) que ceux observés en France (7,3 ans). En France, l écart d espérance de vie entre les hommes et les femmes est encore de 5,1 ans à 60 ans. Une augmentation de l espérance de vie La diminution de la mortalité se traduit par une augmentation de l espérance de vie, qui a gagné plus de 7 ans chez les hommes comme chez les femmes au cours des trente dernières années. Chez les hommes de Seine-Saint-Denis, le niveau d espérance de vie, comparable à celui de la France métropolitaine entre 1968 et 1975, est devenu inférieur à partir de cette date. En 1990, l écart se creuse (0,9 an) du fait d une augmentation de la mortalité due au sida, puis diminue jusqu à s inverser en L espérance de vie des femmes de Seine-Saint-Denis se situe toujours, soit au même niveau que celui de la France métropolitaine, soit à un niveau légèrement inférieur. En 1990, toutefois, un écart plus important a été observé, avec une espérance de 80,2 ans en Seine-Saint-Denis contre 80,9 ans en France métropolitaine (notamment en raison du sida). Depuis, cet écart diminue. Forte baisse de la mortalité depuis 10 ans A structure d âges comparable, la mortalité a fortement diminué en Seine-Saint-Denis depuis 10 ans. Chez les hommes, elle a diminué de 20% et chez les femmes, de 17 %. Par comparaison, la diminution a été un peu moins importante en France métropolitaine : -16 % chez les hommes et et -15% chez les femmes. La diminution de la mortalité est observée à presque tous les âges de la vie, mais elle est particulièrement importante chez les jeunes des deux sexes (le pic observé chez les filles de 5-9 ans n a pas de signification statistique, étant donné le très faible nombre de décès chez les filles de cette tranche d âges). Plus inquiétant est le petit pic observé pour les deux sexes vers 45 ans, ce qui traduit une stagnation de la mortalité à ces âges où la mortalité atteint des niveaux relativement élevés. Espérance de vie à 0 an, à 20 ans, à 40 ans et à 60 ans Source : INSEE ** en 2001 ; * en 1999 Evolution de l espérance de vie à la naissance entre 1968 et en années 80 Femmes Hommes Seine-Saint-Denis France métropolitaine Source : INSEE, (données 1968 à 1999 lissées sur 3 ans) Evolution des taux comparatifs de mortalité* entre et Seine-Saint-Denis France Hommes Femmes Hommes Femmes ,9 793, ,2 759, ,2 657, ,8 643,5 Evolution (%) Source : INSEE * Taux pour 1000 habitants Espérance de vie à 0 an** à 20 ans* à 40 ans* à 60 ans* Seine-Saint-Denis Hommes 76,0 55,7 36,9 20,2 Femmes 82,6 63,0 43,5 25,2 Ecart Hommes / Femmes 6,6 7,3 6,6 5,0 Ile-de-France Hommes 76,7 57,1 38,1 21,0 Femmes 83,2 63,6 44,1 25,7 Ecart Hommes / Femmes 6,5 6,5 6,0 4,7 France métropolitaine Hommes 75,5 55,8 37,0 20,2 Femmes 82,8 63,0 43,6 25,3 Ecart Hommes / Femmes 7,3 7,2 6,6 5,1 Evolution des taux de mortalité en Seine-Saint-Denis selon l âge et le sexe entre et (base 100 : 88-90) 180 Hommes Femmes Age 0 < Source : INSEE

13 La santé observée en Seine-Saint-Denis La mortalité générale dans les 33 cantons-villes * de Seine-Saint-Denis VAL D'OISE Tremblay-en-France Pierrefitte-sur-Seine Epinay-sur-Seine Stains Villepinte HAUTS DE SEINE Dugny Aulnay-sous-Bois L'Ile-Saint-Denis La Courneuve Le Blanc-Mesnil Sevran Saint-Denis Drancy Livry-Gargan Saint-Ouen Aubervilliers Pavillons-sous-Bois Bobigny Clichy-sous-Bois Bondy Pantin Vaujours PARIS Noisy-le-Sec Romainville Villemomble Gagny Les Lilas Rosny-sous-Bois Bagnolet Montreuil Neuilly-Plaisance Neuilly-sur-Marne SEINE-ET-MARNE VAL DE MARNE Gournay-sur-Marne Taux comparatif de mortalité 2 sexes en (nombre annuel de décès pour personnes) [ [ [ [ [ [ Source : INSEE - INSERM CépiDc, exploitation ORS Ile-de-France * découpage cantonal respectant l intégrité des communes (regroupement des cantons couvrant une même commune) Le taux comparatif de mortalité générale (2 sexes) est de 853 décès pour personnes en Seine-Saint-Denis, comparable à celui observé en France (852), mais supérieur à la moyenne régionale (774 pour ). Au sein du département, ce taux varie de 654 à 990 décès pour dans les 33 cantons-villes. Ces variations sont considérables. La mortalité apparaît particulièrement élevée dans la partie sud-ouest du département, dans les cantons jouxtant le nord de Paris. ORS d Ile-de-France rue Miollis PARIS - Tél Fax E - mail : ors-idf@ors-idf.org - Site internet :

14 LA SANTE OBSERVEE en Seine-Saint-Denis 1.4 L activité et l emploi en Seine-Saint-Denis Contexte national En 2003, la population active représente 55% de la population française. Elle comprend la population active occupée, 24,4 millions de personnes, et les personnes à la recherche d un emploi, 2,7 millions. L augmentation de la population active est beaucoup plus forte chez les femmes que chez les hommes. L écart entre le taux d activité des femmes et des hommes se réduit (il est respectivement de 48,7% et 61,8%). L effectif de la population active occupée a progressé entre 1990 et 2000 de 3,8% chez les hommes contre 17,3% chez les femmes. Le taux d activité des jeunes de ans augmente pour les deux sexes depuis 1998 alors qu il ne cessait de baisser depuis 1976, en raison de l allongement de la durée des études. Début 2003, ce taux est de 33,3% chez les hommes et de 25,5% chez les femmes. Depuis 1995, le taux d activité des 50 ans ou plus est reparti à la hausse en raison de l arrivée parmi les cinquantenaires des premières générations du baby-boom plus actives. Entre 60 et 64 ans, la proportion d actifs est de 18% pour les femmes et de 20,6% pour les hommes. Avec l augmentation récente du chômage (9,7% de taux de chômage au sens du BIT fin décembre 2003, contre 9,3% en décembre 2002), les conditions d emploi ont évolué et le travail précaire s est développé. Début 2003, 2,2 millions d emplois à durée limitée (intérim, contrats à durée déterminée...) ont été recensés, représentant 12,5% des effectifs salariés. Des inégalités de santé, liées à l appartenance socioprofessionnelle des individus, s observent sur le territoire avec pour conséquence des disparités de mortalité, d espérance de vie... Ainsi, l'espérance de vie des hommes varie fortement selon leur catégorie socioprofessionnelle, celle des femmes également, mais les écarts sont moins importants. Notons qu entre 25 et 54 ans, la surmortalité des ouvriers et employés par rapport aux cadres et professions libérales concerne quasiment toutes les causes de décès, en particulier les cancers, les maladies cardio-vasculaires et les morts violentes. Situation en Seine-Saint-Denis : faits marquants Une forte proportion d ouvriers et d employés et une faible proportion de cadres Le taux de chômage le plus élevé de la région et notamment chez les moins de 25 ans Un grand nombre de salariés occupant un emploi précaire Plus de trois actifs sur cinq sont ouvriers ou employés Population active ayant un emploi selon la catégorie socio-professionnelle en 1999 La population active de Seine-Saint-Denis s élève à personnes, soit 48,7% de la population du département (49,5% en Ile-de-France). La population active ayant un emploi s élève à personnes, soit 83% de la population active. La structure sociale de la population active de Seine- Saint-Denis ayant un emploi se distingue de celle de l Ilede-France par une plus forte proportion d ouvriers et d employés. La part des employés atteint 35,6% dans le département (29,5% en Ile-de-France). Les ouvriers représentent 25,3% de la population active contre 16,5% en Ile-de-France. En revanche, la part des cadres et professions intellectuelles est nettement inférieure à celle de la région francilienne : 10,6% en Seine-Saint-Denis contre 22,8% en Ile-de-France. 11% 23% cadres et professions intellectuelles supérieures 26% 23% professions intermédiaires 36% 30% employés 25% 17% ouvriers Seine-Saint -Denis Ile-de-France Source : INSEE - RP 99 - exploitation complémentaire

15 La santé observée en Seine-Saint-Denis Niveau de diplôme de la population non scolarisée de 15 ans et plus en 1999 Seine-Saint-Denis Ile-de-France Population non scolarisée titulaire (%) : - d aucun diplôme 24,4 16,2 - du CEP 15,2 12,7 - du BEPC 9,4 8,8 - du CAP ou BEP 23,5 20,5 - du BAC ou du Brevet professionnel 12,4 13,9 - d un diplôme de niveau BAC +2 7,8 10,8 - d un diplôme de niveau supérieur 7,2 17,1 Source : INSEE-RP 1999 en % Proportion de jeunes de ans sans diplôme en ,9 6,8 9,2 7,2 9,8 8,0 8,0 8,0 France métro. Plus faible poursuite de la scolarisation après 16 ans et moindres niveaux de diplômes en Seine-Saint-Denis En 1999, le niveau de scolarisation en Seine-Saint-Denis est inférieur à celui de l Ile-de-France tant chez les jeunes de 16 à 18 ans, de 19 à 24 ans et de 25 ans ou plus. Les jeunes de ans, par exemple, sont 53,4% à être scolarisés dans le département contre 62,0 % en Ile-de- France. Concernant la population non scolarisée de 15 ans et plus, le département recense 24,4% de non diplômés contre 16,2% en Ile-de-France. Les titulaires de CAP et BEP représentent 23,5% en Seine-Saint-Denis (20,5% en Ilede-France). Les moins représentées sont les personnes ayant obtenu un diplôme de niveau supérieur à bac +2. Ils ne sont que 7,2% en Seine-Saint-Denis contre 17,1% en Ile-de-France. La proportion de jeunes de ans non diplômés est bien plus élevée en Seine-Saint-Denis (12,9%) que dans tous les autres départements franciliens et bien supérieure à la moyenne de la France métropolitaine (9,0%). 4, Idf Source : INSEE-RP 1999 La population active comprend les actifs ayant un emploi, les chômeurs et les appelés du contingent. Le taux d activité d une classe d âges est le pourcentage de personnes actives dans la population totale de cette classe d âge. Taux d activité féminin et masculin selon l âge en 1999 Des taux d activité féminin et masculin peu différents de ceux de l Ile-de-France La Seine-Saint-Denis et l Ile-de-France ont des taux d activité par sexe et âge assez proches. Cependant, les taux d activité des résidants du département sont légèrement supérieurs à la moyenne régionale pour les ans et inférieurs pour les 30 ans et plus. La plus forte proportion de jeunes en activité est sans doute à rapprocher de la plus faible proportion de jeunes scolarisés en Seine-Saint-Denis en % Seine-Saint -Denis Hommes Seine-Saint -Denis Femmes Ile-de-France Hommes Ile-de-France Femmes Entre 30 et 49 ans, le taux d activité atteint 95% pour les hommes et 82% pour les femmes en Seine-Saint-Denis. Ces taux sont légèrement moins élevés qu au niveau régional (respectivement 97% et 85%). Après 50 ans et plus encore après 55 ans, les taux d activité diminuent rapidement pour les deux sexes : 23% des hommmes et 17% des femmes de Seine-Saint- Denis âgés de ans sont encore en activité (respectivement 27% et 21% en Ile-de-France). Seulement 2,1% des hommes et 1,0% des femmes de Seine-Saint-Denis sont encore en activité à 65 ans ou plus contre respectivement 3,3% et 1,6% en moyenne en Ilede-France. Source : INSEE - RP 1999

16 L activité et l emploi Davantage de salariés parmi les actifs en Seine-Saint-Denis En Seine-Saint-Denis, la population active ayant un emploi représente 82,6% des actifs contre 88,2% en Ilede-France. Pour les femmes, ces taux sont respectivement de 46,7% en Seine-Saint-Denis et de 47,5% en Ile-de-France. La répartition de la population active ayant un emploi fait apparaître moins d emplois non salariés chez les Séquano-dionysiens : 7,5% sont non salariés dans le département contre 9,3% en Ile-de-France. En Seine- Saint-Denis, 50% des actifs non salariés sont indépendants (48% en Ile-de-France), 43% sont des employeurs (47% en Ile-de-France) et 7% sont des aides familiaux (5% en Ile-de-France). De 1990 à 1999, le nombre d actifs ayant un emploi a diminué en Seine-Saint-Denis de 9,1 % pour les salariés et de 5,6% pour les non salariés. 14,5% des salariés occupent un emploi précaire Les formes d emploi les plus représentées parmi les actifs sont les contrats à durée indéterminée ; 69,6% chez les hommes et 61,5% chez les femmes. La proportion de ce type de contrat est inférieure à la moyenne régionale (71,4% pour les hommes et 63,5% pour les femmes). Les fonctionnaires représentent dans le département 16,0% des actifs hommes et 24% des femmes. La proportion d emplois précaires atteint 14,4% pour les hommes et 14,6% pour les femmes, chiffres largement supérieurs aux moyennes régionales (12,1% chez les hommes et 13,4% chez les femmes). Des taux de chômage plus élevés qu en Ile-de-France Le recensement de la population permet le calcul des taux de chômage par sexe et âge. Au recensement de 1999, l Ile-de-France se caractérisait par des taux de chômage légèrement inférieurs à ceux de la France, mais en Seine- Saint-Denis ceux-ci étaient plus élevés que ceux de la région, quels que soient l âge et le sexe. Les taux sont particulièrement élevés chez les moins de 25 ans de Seine-Saint-Denis : 28,0% pour les hommes et 25,1% pour les femmes contre respectivement 21% et 18% en Ile-de-France. Dans les tranches d âges supérieures, les taux de chômage sont nettement moins élevés mais toujours plus élevés en Seine-Saint-Denis qu en Ile-de-France. En 2004, le nombre de demandeurs d emploi (enregistré à l Anpe), en Seine-Saint-Denis, place le département au deuxième rang, après Paris, pour les demandeurs d emploi et pour la proportion de demandeurs de plus d un an. La part des moins de 25 ans est supérieure à la moyenne régionale, mais cette situation se retrouve dans d autres départements jeunes d Ile-de-France. Population active ayant un emploi par statut en 1999 Ile-de- France % Salariés 90,7 Non salariés 9,3 dont : - indépendants 4,4 - employeurs 4,4 - aides familiaux 0,5 Ensemble CDI* CDD* Intérim Emploi aidé Apprentissage/stage Titulaires fonction publique Hommes nb % , , , , , , ,0 Seine-Saint- Denis Nb % , , , , ,5 Formes d emploi des salariés Evolution % -9,1-5, Femmes nb % , , , , , , ,0 Source : INSEE - RP 1999 * contrat à durée indéterminée, contrat à durée déterminée L emploi précaire correspond aux CDD, intérim, emploi aidé, apprentissage et stage Taux de chômage par sexe et par âge en Seine-Saint- Denis et en Ile-de-France au recensement de ,0 16,9 15,8 Seine-Saint - Denis Hommes 20,9 12,0 10,2 Ile-de-France 25,1 16,9 14,6 Seine-Saint- Denis Femmes 18, ans ans ans 11,4 10,9 Ile-de-France Source : INSEE - RP 1999 Demandeurs d emploi en avril 2004 DEFM* Dont femmes Moins de 25 ans plus de 1 an Dép. catégorie 1** % % % ,3 5,7 35, ,3 15,7 27, ,6 12,9 29, ,3 12,9 26, ,3 8,5 31, ,1 12,3 32, ,4 10,7 30, ,9 14,4 29,1 Idf ,2 10,7 31,2 Fm ,8 16,1 30,5 Source : Bulletin mensuel des statistiques du Travail (BMST) - Ministère du Travail * Demandeurs d emplois en fin de mois ** catégorie 1 : concerne les personnes recherchant un CDI et exerçant une activité n excédant pas 78 heures par mois.

17 La santé observée en Seine-Saint-Denis Les déplacements domicile-travail des habitants de Seine-Saint-Denis La quasi-totalité de la population active résidant en Seine-Saint-Denis travaille en Ile-de-France : 0,8% travaille soit en province (dont la moitié dans le Bassin Parisien) soit hors de la France métropolitaine. Le département de la Seine-Saint-Denis est le premier lieu de travail des Séquano-dionysiens, puisque 49,1% d'entre eux y travaillent. 21% déclarent travailler dans la même commune. Paris est le deuxième département d accueil pour la population active de Seine-Saint-Denis, suivi, loin derrière, des autres départements de la proche couronne puis par ceux de grande couronne. Les déplacements domicile-travail varient en fonction du sexe, de la catégorie socio-professionnelle et dans une moindre mesure de l'âge. Les femmes sont ainsi plus nombreuses que les hommes à travailler dans la même commune (24% contre 18%), elles sont aussi plus nombreuses à travailler dans le même département (que ce soit dans la même commune ou une autre commune) et plus nombreuses à travailler dans la même zone d'emploi. Les différences selon les catégories socioprofessionnelles sont importantes. Ainsi, près de la moitié des artisans/commerçants travaillent dans la même commune contre 19% des cadres/professions intellectuelles supérieures et 20% des professions intermédiaires. Seulement 4 cadres sur 10 travaillent dans le même département, et moins de la moitié des personnes occupant un emploi intermédiaire. Plus de la moitié des ouvriers (51,9%) travaillent dans le même département. Les déplacements domicile-travail sont notamment expliqués par des différences de structure de la population active résidant en Seine-Saint-Denis et de structure des emplois proposés dans le département. Au dernier recensement, les emplois de cadres représentent 16,1% des emplois contre 9,3% des actifs résidant en Seine-Saint-Denis, les professions intermédiaires 25,8% des emplois contre 21,3% des actifs résidant en Seine-Saint-Denis. En revanche, la proportion d'employés et d'ouvriers dans la population active de Seine-Saint-Denis est supérieure à la proportion d'emplois de ces catégories dans le département. Parmi les actifs de Seine-Saint-Denis, 35,0% ont le statut d employés alors que ce statut représente 27,3% des emplois du département. Les ouvriers représentent 27,3% des actifs contre 24,2% des emplois dans le département. Lieu de travail de la population active occupant un emploi au recensement de 1999 (en % de la population active occupée résidant en Seine-Saint-Denis) En % 49,1 28,1 3,1 0,9 0,9 7,4 5,2 4,7 0,4 0,3 0,1 Paris Seine- et- Marne Yvelines Essonne Hauts- de- Seine Seine- Saint- Denis Vald Oise Val- de- Marne Bassin parisien Province Hors métropole Source : INSEE - RP 99 - Exploitation complémentaire ORS d Ile-de-France rue Miollis PARIS - Tél Fax E - mail : ors-idf@ors-idf.org - Site internet :

18 LA SANTE OBSERVEE en Seine-Saint-Denis 2.1 Les équipements hospitaliers en Seine-Saint-Denis Contexte national Le système hospitalier français rassemble des établissements de santé ayant des statuts juridiques (public, privé, associatif), des tailles et des types d'activité variables. Pour l année 2001, les établissements de santé disposent au total de lits d'hospitalisation complète et de places en hospitalisation partielle (hospitalisation de jour, hospitalisation de nuit ou chirurgie ambulatoire). Parmi les établissements sanitaires, les établissements publics (1 010) concentrent près des deux tiers des capacités d'hospitalisation complète (65,5 %). Les 29 Centres hospitaliers régionaux représentent à eux seuls 17,3 % de l'ensemble des capacités d'hospitalisation en France, soit une moyenne de près de lits par CHR. Cette moyenne est toutefois fortement majorée par le principal établissement de santé français, l'assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) qui dispose de lits d'hospitalisation. On dénombre, par ailleurs, 562 centres hospitaliers et 349 hôpitaux locaux. Les établissements de soins de suite et de réadaptation regroupent un ensemble d activités dont le point commun est de se situer en aval d une hospitalisation dans un service de soins aigus. Depuis 1990, les capacités en lits ont baissé de 7%, en revanche le nombre d entrées a fortement augmenté (+18%). Les établissements publics de santé ont également la particularité de disposer d'un secteur médicosocial important avec lits de soins de longue durée. Les établissements privés se répartissent en deux groupes : les cliniques constituées en sociétés de capitaux (secteur privé lucratif) qui représentent 34,6 % des capacités d'hospitalisation et les établissements associatifs ou mutualistes (secteur privé non lucratif) qui totalisent 14,9% des lits d'hospitalisation. Il faut ajouter aux établissements de santé publics et privés un millier de structures supplémentaires sans hébergement. Situation en Seine-Saint-Denis : faits marquants Avec 3,3 lits d hospitalisation complète en soins de courte durée pour habitants, l équipement en lits hospitaliers est inférieur à la moyenne régionale (3,9 lits). Un taux d équipement inférieur à la moyenne régionale pour les services de soins de longue durée (12,5 lits pour habitants de 75 ans ou plus contre 16,1 en région francilienne). Des taux en équipements lourds proches de l indice de besoins régional sauf en ce qui concerne les matériels de radiothérapie oncologique. Une importante augmentation de l hospitalisation à domicile (+61% en Seine-Saint-Denis contre +5% en Ile-de- France). Un équipement en lits de soins de courte durée inférieur à la moyenne régionale Le département de Seine-Saint-Denis compte 28 établissements de courte durée (médecine-chirurgieobstétrique), dont 3 de l AP-HP, 26 structures de soins de suite et de réadaptation fonctionnelle et de soins de longue durée (dont 2 de l AP-HP). En Seine-Saint-Denis, l offre de soins de courte durée (médecine, chirurgie, gynéco-obstétrique) se situe en dessous de la moyenne régionale avec 3,3 lits pour habitants contre 3,9 lits en Ile-de-France. Rappelons que depuis une vingtaine d années, les progrès techniques, le développement des alternatives à l hospitalisation complète, les contraintes économiques ont contribué à considérablement diminuer l offre hospitalière de court séjour. Les possibilités d accueil pour la convalescence ou la rééducation sont légèrement inférieures en Seine-Saint- Denis que dans l ensemble des départements d Ile-de- France, avec 1,4 lit d hospitalisation pour habitants (contre 1,5 lit pour la moyenne régionale et 1,7 pour le département le mieux doté). Les Agences régionales de l hospitalisation (ARH) ont en charge, au plan régional, la planification sanitaire. Elles élaborent le Schéma régional de l'organisation sanitaire (SROS), document définissant l'implantation des activités de soins. Nombre de lits (installés) d hospitalisation complète pour habitants au ,3 3,9 9,8 2,8 Soins de courte durée Seine-Saint -Denis Ile-de-France département le mieux doté département le moins doté Sources : DRASS - DREES - ARHIF *SCD : Soins de courte durée *SSR : Soins de suite et de réadaptation 1,4 1,5 1,7 1,4 Soins de suite et de réadaptation Paris (SCD*) et Yvelines (SSR*) Seine-et-Marne (SCD*) et Seine-Saint-Denis (SSR*)

19 La santé observée en Seine-Saint-Denis Lits (installés) d hospitalisation complète en Seine-Saint-Denis au Nombre de lits Seine-Saint-Denis Sources : DRASS - DREES - ARHIF * Taux pour 1000 habitants de 75 ans ou plus Taux d équipement pour hab. Secteur Secteur Total SSD IdF public privé Médecine ,4 1,8 Chirurgie ,5 1,7 Gynéco-obstétrique ,5 0,4 Soins de courte durée ,3 3,9 Soins de suite ,1 0,4 Réadaptation fonct ,3 1,1 Soins suite et réadapt ,4 1,5 Soins de longue durée* ,5 16,1 Activité en hospitalisation complète en Seine-Saint- Denis en 2001 Entrées Totales Taux d occupation* Public Privé Public Privé Médecine ,7 68,5 Chirurgie ,0 71,1 Gynéco-obstétrique ,3 68,2 Soins de courte durée ,7 70,0 Soins de suite ,1 83,7 Réadaptation fonct ,8 87,8 Soins suite et réadaptation ,0 84,3 Soins de longue durée ,9 102,3 Sources : DREES- DRASS- SAE * nombre de lits occupés pendant l année sur le nombre de lits total Un taux d occupation de 100% n est pas souhaitable puisque cela signifie qu à certains moments, les établissements ne disposent pas de suffisamment de lits pour les patients. Equipements matériels lourds (autorisés) en Seine-Saint-Denis au SSD IdF Indice de besoins nb P* nb P* (ARHIF) -centres d hémodialyse par million d hab -scanners pour hab -angiographie pas d indice -radiothérapie oncologique pour hab -caméras à scintillation pour hab -IRM pour hab -lithotripteurs pour hab -CEC** pas d indice Source : ARHIF *P est le potentiel des besoins ou le nombre d appareils calculé en fonction de l indice des besoins fixé par l ARHIF pour l Ile-de-France. Cet indice est, ici, adapté au niveau départemental. ** CEC : circulation extra-corporelle Un taux d équipement inférieur à la moyenne régionale en lits de chirurgie, de médecine et de soins de longue durée Le département de Seine-Saint-Denis dispose de lits d hospitalisation de courte durée dont 55,8% relèvent du secteur public. La médecine relève davantage du secteur public qui gère 72,1% des lits. En revanche, le secteur privé est particulièrement important en chirurgie (65,6% des lits de chirurgie). Alors qu il s agit d un département à forte morbidité et mortalité, le taux d équipement de la Seine-Saint-Denis en soins de courte durée est inférieur à la moyenne régionale, notamment en médecine et en chirurgie. Le taux d équipement en lits de gynéco-obstétrique est légèrement supérieur au niveau francilien mais le département connaît le plus fort taux de natalité de la région. La Seine-Saint-Denis dispose d une offre en lits de soins de moyenne durée globalement comparable à celle de l Ile-de-France. Alors que les lits en soins de suite sont proportionnellement plus nombreux en Seine-Saint-Denis qu en Ile-de-France, le département est moins bien pourvu en lits de réadaptation que la région. L équipement en soins de longue durée est moins important dans le département qu en moyenne en Ile-de- France. Les soins de longue durée relèvent presque exclusivement du secteur public (91,5% des lits). Une activité en chirurgie plus soutenue dans le secteur privé Les services de soins de courte durée ont accueilli plus de hospitalisations en 2001, dont la moitié assurée par le secteur public. La différence du nombre d entrées entre secteur public et secteur privé en médecine et chirurgie est expliquée par l importance du secteur public en médecine et du secteur privé en chirurgie. De la même façon, le secteur privé, très minoritaire, comptabilise, pour l année 2001, 20 entrées en soins de longue durée contre 276 dans le secteur public. Les taux d occupation des lits sont globalement plus importants dans le secteur public sauf pour les soins de moyenne durée. Il faut souligner la sur-occupation des lits en soins de longue durée, dans le secteur public comme dans le secteur privé. Des équipements lourds en progression Le département de Seine-Saint-Denis bénéficie d un niveau d équipement en matériels lourds proche des indices de besoins fixés par l ARHIF. Le nombre d appareils de radiothérapie reste nettement inférieur à l indice de besoin (6 au lieu de 12). Les indicateurs précis en matière de pathologies qui permettraient de moduler ces indices de besoins suivant les départements font défaut. Les données connues sur la Seine-Saint-Denis permettent cependant de penser que des indices de besoins départementaux ainsi ajustés seraient nettement plus élevés que les indices régionaux.

20 Les équipements hospitaliers Une durée moyenne de séjour augmente dans le secteur public qui Les durées moyennes de séjour dans les secteurs public et privé sont proches mais évoluent en sens inverse. En 1995, la durée moyenne de séjour en Seine-Saint- Denis atteignait 5,9 jours pour les soins de courte durée dans le secteur public et 6,2 jours dans le secteur privé. En 2001, celle-ci est plus élevée dans le secteur public que dans le secteur privé, respectivement 6,3 jours et 5,9 jours. Evolution de la durée moyenne de séjour en soins de courte durée en Seine-Saint-Denis de 1995 à 2001 (en jours) 6,3 5,9 6,2 5,9 Public Privé Définitions : Une entrée correspond à l admission d un malade dans un service d hospitalisation complète quelle que soit la durée de son séjour. La durée moyenne de séjour est calculée en rapportant les journées d hospitalisation (sans compter les jours de sorties) aux entrées totales. Diminution du nombre de lits d hospitalisation Depuis 1998, le nombre de lits d hospitalisation complète en soins de courte durée a diminué de 11% (soit 590 lits en moins). Parallèlement, le nombre d hospitalisations a diminué de 10% passant de entrées en 1998 à en Sources : DREES - DRASS - SAE Evolution des lits et entrées en hospitalisation complète de courte durée entre 1998 et 2001 en Seine-Saint-Denis Base 100 en 1998 Entrées Lits Une forte augmentation de l hospitalisation partielle et de l hospitalisation à domicile En 2001, la Seine-Saint-Denis a enregistré admissions en hospitalisation à domicile, admissions en hospitalisation de jour, admissions en hospitalisation de nuit et admissions en anesthésie ou chirurgie ambulatoire. Entre 1998 et 2001, le nombre d admissions en hospitalisation de jour, à domicile, en anesthésie ou chirurgie ambulatoire a fortement augmenté en Seine- Saint-Denis. L augmentation la plus importante concerne l hospitalisation à domicile (+61%), toutefois celle-ci reste peu développée (28 places installées au 31 décembre 2001) en comparaison aux autres départements du centre de la région. Les alternatives à l hospitalisation complète représentent en Seine-Saint-Denis (en 2003) 6,8% de l ensemble des lits et places installés en soins de courte durée. Cette proportion est, avec les Yvelines, la plus faible de la région francilienne, pour laquelle la moyenne est de 7,7%. Sources : DREES - DRASS - SAE Evolution des admissions en hospitalisation partielle et à domicile entre 1998 et 2001 en Seine-Saint-Denis Hospitalisation à domicile Base 100 en 1998 Hospitalisation de jour 125 Ile-de-France Sources : DREES - DRASS - SAE Hospitalisation de nuit Seine-Saint -Denis Anesthésie ou chirurgie ambulatoire

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