Société Générale rappelle sa position dans l affaire dite du «Sentier 2»



Documents pareils
GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes

LOI N du 14 janvier (JO n 2966 du , p.3450) CHAPITRE PREMIER DE LA PREVENTION DES INFRACTIONS

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice

CONDITIONS GENERALES

Introduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1)

TITRE PRELIMINAIRE : TERMINOLOGIE ARTICLE PREMIER. Au sens de la présente ordonnance, il faut entendre par :

Lutte contre la fraude

HORS SÉRIE. GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes FEDERATION BANCAIRE FRANCAISE LES MINI-GUIDES BANCAIRES. décembre 2005

La responsabilité pénale dans l entreprise

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006)


REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS. LA COUR DE CASSATION, DEUXIÈME CHAMBRE CIVILE, a rendu l arrêt suivant :

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Tarifs & Conditions de Banque. Applicables aux particuliers À compter de Novembre 2014

DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION

PARTICULIERS TARIFS. au 1 er janvier CONDITIONS APPLIQUéES

PARTICULIERS TARIFS. au 1 er janvier CONDITIONS APPLIQUéES

Société Générale, en partenariat avec Visa Europe et Gemalto, annonce la première transaction par «carte bancaire sans contact» en France

LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT. Formation AVS Janvier 2013

Chapitre 8. Les règlements et le rapprochement bancaire

3ème chambre correctionnelle 17 avril 2014 RG 13/00082

Loi n du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux

CONTRAT DE PRISE D ORDRES

Notions de responsabilité. Commission Technique Régionale Est

CONDITIONS GÉNÉRALES

Introduction au droit La responsabilité professionnelle

Comment se déroule le droit de visite et d hébergement d un parent en cas de fixation de la résidence habituelle chez l autre parent?

Tarifs et Conditions extrait des prix et services (ttc) au 01/01/2013

Procédures. L extrait de casier judiciaire

MON COMPTE AU QUOTIDIEN EXTRAIT DES CONDITIONS TARIFAIRES APPLICABLES AUX PARTICULIERS CONVENTION

LES REGLEMENTS DES CREANCES ET DETTES. Connaissance des documents relatifs aux opérations de règlement..

Procédure pénale. Thèmes abordés : Procédure par contumace/ Nouvelle procédure par défaut

Les responsabilités des professionnels de santé

le Fichier central des chèques (FCC) et le Fichier national des chèques irréguliers (FNCI),

BUREAU DES RÉGISSEURS Régie du bâtiment du Québec

BARÈME PARTICULIERS CONDITIONS TARIFAIRES APPLICABLES AU 1 ER FÉVRIER 2014 (EN F.CFP - TSS 5 % INCLUSE)

AUDIENCE PUBLIQUE ORDINAIRE DU 27 MARS 2015

LES RECOURS EN CAS DE NON PAIEMENT DE LA PENSION ALIMENTAIRE

ALD Automotive ouvre ALD carmarket, site de vente privé de véhicules d occasion sur Internet

Extrait Standard des tarifs

- La mise en cause d une personne déterminée qui, même si elle n'est pas expressément nommée, peut être clairement identifiée ;

Point sur la régularisation fiscale des avoirs non déclarés situés à l étranger.

TARIFS. au 1 er janvier CONDITIONS APPLIQUéES

Professionnels TARIFS. au 1 er janvier CONDITIONS APPLIQUéES

Titre I Des fautes de Gestion

Petites entreprises, votre compte au quotidien

chronique juridique Contrats de droit privé : l académie de Créteil, un exemple à suivre! Procédures disciplinaires : le memento CHRONIQUE JURIDIQUE

PROTECTION DES SIGNES DISTINCTIFS D'UNE ENTREPRISE

Livret Matmut CONDITIONS D OUVERTURE ET DE FONCTIONNEMENT SOMMAIRE DISPOSITIONS PROPRES AU LIVRET MATMUT... 2

TARIFS ET RÉMUNÉRATIONS

CONDITIONS TARIFAIRES

Procédure relative à la protection juridique des majeurs vulnérables

Cour de cassation Chambre commerciale Cassation partielle 30 mars 2010 N

SOS OPPOSITION SUITE A FRAUDE A CARTE BANCAIRE

Guide des bonnes pratiques. Les différentes manières dont on saisit la justice pénale

Le compte bancaire est un compte ouvert. Foire aux questions. Le COMPTE et son fonctionnement. Trouvez des réponses à vos questions.

DECRET DU 10 DECEMBRE 1951 CONCERNANT L INTRODUCTION DANS LA LEGISLATION CONGOLAISE DE LA LOI UNIFORME SUR LE CHEQUE

Notions de responsabilité. Stage initial initiateur CTD 74 - nov Jean-Pierre GUERRET

Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice

CONVENTION DE COMPTE DE DEPOT EN DEVISES

Règlement relatif aux sanctions et à la procédure de sanction

LES BANQUES JURISPRUDENCE CRÉDIT À LA CONSOMMATION. N o Crédit à la consommation Soulevé d office du juge

Lutter contre l habitat indigne : Guide pénal

Les droits des victimes

COURTIER EN ASSURANCE I. CONDITIONS REQUISES. A. Age et nationalité 23/07/2012

Emplacement de la photo d ouverture du domaine

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait Section 2 : Renonciation Section 3 : Nullité

Responsabilité pénale de l association

Projet de loi Q 6 9 cdmiliétant la loi n formant code de commerce

L Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 14 décembre ;

Service pénal Fiche contrevenant

Comptabilité Générale II

Processus 6 : Gestion de la trésorerie et du financement

Droit Commercial. Notes personnelles. La Responsabilité. Responsabilité civile. La Responsabilité. Page : 1

LOI N portant Code des Postes

ARTICLE 90 DU DECRET DU 19 DECEMBRE 1991 MODIFIE

Evry Crédits vous informe : la réglementation bancaire

Alcool au volant : tous responsables? La question de la co-responsabilité sera enfin posée au Tribunal de Saint Nazaire

dans la poursuite pénale dirigée contre comparant par Maître Daniel NOEL, avocat à la Cour, en l étude duquel domicile est élu,

Cadre réservé à l administration : Demande reçue le. Collège communal du :

ASSURANCES MUTUELLE ITTIHAD -AMI ASSURANCES - Siège Social : 15, Rue de Mauritanie, 1002 Tunis

LA RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE EN MATIERE DE SANTE AU TRAVAIL : BREF ETAT DES LIEUX

Décrets, arrêtés, circulaires

D exia CLF Banque. Conditions et Tarifs

AT/MP 3. - Responsabilité pénale et délégation de pouvoirs. Maître Olivier BARRAUT 09/10/2014

ADHESION AU SYSTEME DE PAIEMENT PAR CARTES BANCAIRES CB CONDITIONS GENERALES D'ADHESION AU SYSTEME DE PAIEMENT A DISTANCE PAR CARTES BANCAIRES CB

LA CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE DANS UN PROCES PENAL.

Sénégal. Réglementation bancaire

MAA. DEMANDE D AIDE REMBOURSABLE «1ère INSTALLATION» (ARI) Tél :

Le régime de la responsabilité civile des enseignants

«La prison est la seule solution pour préserver la société.»

I. OUVERTURE D UNE PROCEDURE COLLECTIVE SUR ASSIGNATION DU CREANCIER

Avis préalable de réunion

CHARTE BNP Paribas Personal Finance DU TRAITEMENT AMIABLE DES RECLAMATIONS

Fiche pratique n 10 : les droits des clients en matière bancaire (25/01/2010)

LAR Police IZEO pour mandataires sociaux

Le chèque : Informations et Recommandations

L' émission d'un chèque sans provision est-elle constitutive d'une escroquerie?

BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS

Chapitre 1 er : Introduction. Fonds de protection des dépôts et des instruments financiers

Transcription:

Communiqué de Presse Paris, le 03 février 2008 Société Générale rappelle sa position dans l affaire dite du «Sentier 2» La première audience du procès dit du «Sentier 2» se tiendra le 4 février à Paris où 148 personnes physiques et 4 banques sont renvoyées devant le Tribunal correctionnel, pour blanchiment. Les audiences concernant la Société Générale se dérouleront les 28 et 29 mai. Les faits à la base de ce procès se sont déroulés entre 1998 et 2001, s agissant de la Société Générale. Société Générale, son Président et trois collaborateurs de la banque sont ainsi renvoyés devant ce tribunal par le juge d'instruction alors que le procureur de la République, dans son réquisitoire du 4 juillet 2006, les avait expressément mis hors de cause en réclamant le non-lieu à leur bénéfice. L affaire porte sur le rôle de la Société Générale dans les circuits de chèques utilisés par des réseaux de blanchiment découverts à l'occasion de l'affaire dite du "Sentier 1" dans laquelle Société Générale, constituée partie civile, était victime des escroqueries en bande organisée perpétrées dans le quartier parisien de la confection. Comme d autres banques travaillant en France, Société Générale est aujourd'hui renvoyée devant le Tribunal correctionnel, soit parce que ces chèques ont été payés entre 1998 et 2001 par Société Générale, soit parce qu ils ont été présentés par elle à l encaissement auprès d autres banques françaises, pour le compte d une banque étrangère. Société Générale rappelle sa position dans cette affaire : La banque a rigoureusement respecté ses obligations légales et les usages de Place connus et admis par les autorités de tutelle en ce qui concerne le traitement des chèques, son comportement ne différant en rien des autres grandes banques françaises et étrangères. SERVICE DE PRESSE Hélène AGABRIEL +33 (0)1 41 45 97 13 Stéphanie CARSON-PARKER +33 (0)1 42 14 95 77 Mireille MOURTADA +33 (0)1 42 14 58 19 Laura SCHALK +33 (0)1 42 14 52 86 Carole THILLOU +33 (0)1 42 14 02 17 Assistante : 01 42 14 49 48 Fax: +33 (0)1 42 14 28 98 SOCIETE GENERALE COMM/PRS 75886 PARIS CEDEX 18 www.socgen.com Société Anonyme au capital de 583.228.241 EUR 552 120 222 RCS PARIS 1/5

Ne peut constituer un comportement répréhensible le fait, notamment, de n avoir pas mis en place un contrôle systématique des chèques et ainsi de n avoir pas détecté et rejeté les chèques considérés comme frauduleux. A cette époque, aucune disposition ne prévoyait une obligation de vérification des chèques à des fins de lutte contre le blanchiment. De telles obligations n ont été imposées aux banques qu en avril 2002. Les informations dont la banque disposait ne lui permettaient ni de détecter la plupart des chèques qualifiés de frauduleux par le juge d instruction, ni a fortiori d identifier les réseaux de blanchiment qui les utilisaient et les présumés blanchisseurs. A aucun moment, les enquêteurs ou les autorités de tutelle n ont donné de telles informations ni n ont demandé à la banque de mettre en place des mesures de contrôle particulières. Ni la banque, ni ses collaborateurs n ont sciemment ou intentionnellement participé à des opérations de blanchiment. Annexes - Historique de l affaire dite du «Sentier» - Glossaire bancaire Société Générale Société Générale est l un des tout premiers groupes de services financiers de la zone euro. Avec 120 000 personnes dans le monde, son activité se concentre autour de trois grands métiers : Réseaux de détail & Services financiers qui comptent 27,6 millions de clients particuliers en France et à l'international. Gestions d'actifs & Services aux investisseurs, où le Groupe compte parmi les principales banques de la zone euro avec 2 585 milliards d euros en conservation et 450,1 milliards d euros sous gestion à fin septembre 2007. Banque de financement & d'investissement, Société Générale Corporate & Investment Banking se classe durablement parmi les leaders européens et mondiaux en marché de capitaux en euro, produits dérivés, et financements structurés. Société Générale figure dans les cinq principaux indices internationaux de développement durable. www.socgen.com 2

Annexe 1 : Historique de l affaire dite du «Sentier» Sentier 1 (affaire d escroquerie dans laquelle Société Générale est une des victimes) 1997 plainte pour escroquerie déposée par plusieurs banques, dont Société Générale, contre des commerçants du quartier du «Sentier» à Paris Le 28 janvier 2002 Le tribunal correctionnel de Paris a condamné 88 des 124 prévenus à des peines de prison avec ou sans sursis, prononçant 36 relaxes. Cette condamnation a été confirmée pour 85 d entre eux par la Cour d Appel de Paris en octobre 2004. Les banques victimes, dont Société Générale, obtiennent réparation du préjudice subi. Cette première affaire, dite «Sentier 1», a mis en lumière une deuxième affaire, dite «Sentier 2», affaire de blanchiment. Sentier 2 (affaire de blanchiment, dans laquelle, entre autres banques et personnes physiques, Société Générale et des collaborateurs ont été mis en examen) Entre 1999 et 2002 : Déc. 2001 / janv. 2002 : Sont successivement mis en examen pour blanchiment : la BRED, la Société Marseillaise de Crédit, Barclays France, American Express France, la Banque Saradar, la Banque Leumi France, la National Bank of Pakistan, ainsi que plusieurs de leurs dirigeants, anciens dirigeants et cadres. Mise en examen de collaborateurs et dirigeants de Société Générale pour faits de blanchiment aggravé. 12 mars 2002 : Mise en examen de Société Générale pour faits de blanchiment aggravé. 2 octobre 2003 : Ordonnance de la juge d instruction renvoyant Société Générale, ses Président, Directeur Général Délégué et six cadres devant le Tribunal correctionnel. 7 octobre 2003 : Le procureur de la République demande la nullité de l ordonnance retenue contre Société Générale et ses représentants pour non respect d un délai de procédure pénale par le juge d instruction. 18 juin 2004 : La Chambre de l instruction de la Cour d appel de Paris prononce la nullité de l ordonnance conformément aux réquisitions du Parquet général. L affaire est confiée à un nouveau juge d instruction. 4 juillet 2006 : Le procureur de la République requiert le non-lieu au bénéfice de Société Générale, son Président et ses autres dirigeants et cadres renvoyés devant le Tribunal correctionnel de Paris. 20 juillet 2006 : Ordonnance du juge d instruction renvoyant Société Générale, son Président et trois cadres devant le Tribunal correctionnel de Paris. Les autres collaborateurs et dirigeant bénéficient d un non-lieu. 3

Annexe 2 : glossaire bancaire Blanchiment Définition en droit français donnée par L article 324-1 du Code pénal (extraits): «Le blanchiment est le fait de faciliter, par tout moyen, la justification mensongère de l'origine des biens ou des revenus de l'auteur d'un crime ou d'un délit ayant procuré à celui-ci un profit direct ou indirect. Constitue également un blanchiment le fait d'apporter un concours à une opération de placement, de dissimulation ou de conversion du produit direct ou indirect d'un crime ou d'un délit.» Blanchiment aggravé : Définition en droit français donnée par L article 324-2 1 du Code pénal (extraits): Le blanchiment est dit «aggravé» «lorsqu'il est commis de façon habituelle ou en utilisant les facilités que procure l'exercice d'une activité professionnelle.» Chèque : Le chèque est un moyen de paiement normalisé avec lequel le titulaire (émetteur du chèque) d un compte donne l ordre à son banquier de payer au bénéficiaire du chèque la somme inscrite sur celui-ci. Correspondant banking : Le système de banque correspondante (correspondent banking) permet, moyennant une rémunération, à des établissements étrangers de réaliser des paiements transfrontières. La banque correspondante est un intermédiaire qui permet à une banque étrangère cliente d acheminer des ordres de paiement qu elle a elle-même reçus de ses propres clients vers des banques bénéficiaires qu elle ne peut pas joindre, soit parce qu elle n est pas en relation de compte avec elles, soit parce qu elle ne participe pas aux systèmes de compensation permettant de les atteindre. Ce principe, valable pour les opérations de transferts, s applique également aux encaissements de chèques, d effets de commerce ou d avis de prélèvement, qui nécessitent l accès à une chambre de compensation spécifique ou des centres d échanges particuliers. L encaissement de chèques tirés sur une banque française est donc un des services rendus par les banques correspondantes. En pratique, la banque étrangère présentant un chèque tiré sur une banque française le remet à un établissement de crédit français qui est son correspondant. Ce dernier est chargé de présenter le chèque au paiement. Ce sont près de trois millions de chèques et Travellers cheques par an pour l ensemble des banques étrangères qui ont ainsi été traités par Société Générale en 2002 et 3,4 millions de chèques et Travellers cheques en 2007 pour l ensemble de ses banques clientes. Il faut noter que seuls les caractères purement formels d un chèque sont connus de la banque correspondante. Tous les chèques traités par Société Générale font individuellement l objet de contrôles portant sur le respect de la forme du chèque. La banque correspondante intervient comme intermédiaire entre la banque de l émetteur du chèque et la banque du bénéficiaire de celui-ci. La banque étrangère (du bénéficiaire du chèque) présentatrice en compensation ne connaît que la banque correspondante. Ni l émetteur du chèque (connu de sa seule banque) ni le bénéficiaire ne sont connus de la banque correspondante. La lutte contre le blanchiment est axée sur la connaissance du client or le seul client de la banque correspondante est la banque du bénéficiaire. Cette banque a elle-même une obligation de lutte contre le blanchiment. Néanmoins, outre les contrôles de forme du chèque, Société Générale applique également les contrôles prévus par le règlement CRBF 2002-01 portant sur les endos et les éventuelles anomalies intellectuelles de certains chèques en fonction du pays de la banque cliente lui ayant remis ces chèques pour encaissement. 4

Endos ou Endossement : Opération par laquelle une personne (l endosseur) transmet la propriété d'un titre à une autre personne (l endossataire), par inscription au dos de ce titre des coordonnées du bénéficiaire et d une signature de l endosseur. L'endossement peut porter, par exemple, sur une lettre de change. Mode de transmission d'un titre à ordre : il est réalisé par l'ajout d'une mention et la signature du porteur au dos du titre. Tiré : Personne désignée sur une lettre de change ou un chèque comme devant payer le montant indiqué. Dans le cas d'un chèque, le tiré est la banque sur laquelle le chèque est émis. Tireur : Personne établissant une lettre de change ou un chèque et donnant l'ordre au tiré de payer. 5