Je te pardonne. SITUATION D APPRENTISSAGE ET D ÉVALUATION 1 Cours Préparatoire - 3 e cycle du primaire



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Transcription:

SITUATION D APPRENTISSAGE ET D ÉVALUATION 1 Cours Préparatoire - 3 e cycle du primaire Je te pardonne Cette situation d apprentissage fait référence au conte Sabari et le roi Version 2008

TABLE DES MATIÈRES Description de la situation d apprentissage... 3 Structure de la situation d apprentissage... 4 Planification de l apprentissage... 5 Planification de l évaluation... 8 Démarche pédagogique : Action en classe...14 Annexes...21 Cette situation d apprentissage a été réalisée à partir d une idée originale de Claudia Gabriele, Marie-Audrey Roy et Marie-Ève Tremblay, étudiantes, lors du cours ETA 3550 Collaboration : Isabelle Ross et Marie- Ève Dupuis Supervision : Micheline-Joanne Durand Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 2 2

DESCRIPTION DE LA SITUATION D APPRENTISSAGE Intention éducative : Le conte africain Sabari et le roi plonge les élèves dans l univers de la confrontation, et ce, dans un esprit de coopération et de solidarité, ce qui leur permettra de s enrichir de leurs différences. À l instar du protagoniste de l histoire, les élèves constateront que ce n est pas toujours facile de pardonner à quelqu un. En plus d aborder le genre littéraire du texte argumentatif, les élèves défendront leur position lors d un débat. Enfin, les élèves fabriqueront des affiches pour convaincre leurs pairs de l importance du pardon. Compétences ciblées : Lire des textes variés Écrire des textes variés Communiquer oralement Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 3 3

STRUCTURE DE LA SITUATION D APPRENTISSAGE PRÉPARATION DES APPRENTISSAGES Activité 1 : Je me souviens Lire des textes variés Se rappeler les caractéristiques du conte. Activité 2 : Il était une fois Lire des textes variés Appliquer les stratégies en lisant le conte Sabari et le roi. Activité 3 : Pardonner ou ne pas pardonner? Écrire des textes variés Se questionner sur les expériences du pardon vécues. RÉALISATION DES APPRENTISSAGES Activité 4: Es-tu un bon correcteur? Écrire des textes variés S approprier des stratégies d autocorrection. Activité 5 : Qu en penses-tu? Lire des textes variés Écrire des textes variés Utiliser la correction par les pairs pour améliorer la qualité de la rédaction. Activité 6 : J améliore ma rédaction Écrire des textes variés Écrire au propre la composition sur le pardon. INTÉGRATION DES APPRENTISSAGES Activité 7 : Comment débattre mes idées? Communiquer oralement Acquérir des connaissances sur le déroulement d un débat. Activité 8: As-tu des arguments convaincants? Communiquer oralement Développer une argumentation et débattre des idées sur le pardon. Activité 9 : Oyé! Oyé! Communiquer oralement Convaincre les autres de l importance du pardon. Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 4 4

Compétence ciblée : - Lire et apprécier des textes variés PLANIFICATION DE L APPRENTISSAGE RESSOURCES INTERNES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE ET SAVOIR-ÊTRE SAVOIRS Connaissances liées au texte Structure des textes Récit en cinq temps (situation de départ, élément déclencheur, péripéties, dénouement, situation finale) La morale du conte Éléments de cohérence Thèmes et sous-thèmes SAVOIR-FAIRE Stratégies de reconnaissance et d identification des mots d un texte : Décoder en contexte les mots nouveaux rencontrés à l écrit par l analyse synthèse (relation lettres/sons, syllabes) Repérer les mots porteurs de sens Stratégies de gestion de la compréhension : Préciser son intention de lecture et la garde à l esprit Retenir l essentiel de l information recueillie au plan du contenu Stratégies d évaluation de sa démarche : S évaluer comme lecteur SAVOIR-ÊTRE Être attentif Être ouvert d esprit RESSOURCES EXTERNES MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE Conte Sabari et le roi Contes traditionnels (au choix) Ciseaux, colle Pictogrammes du récit (Annexe 1) Documents de référence : grammaires, dictionnaires, etc. Carnet de l élève Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 5 5

Compétence ciblée : - Écrire des textes variés RESSOURCES INTERNES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE ET SAVOIR-ÊTRE SAVOIRS Éléments de cohérence (pertinence des idées, idées rattachées au sujet, regroupement par paragraphes) Accord dans le groupe du nom (adjectif/nom) Ponctuation (le point, la virgule, le point d interrogation) Accord dans la phrase (sujet/verbe) SAVOIR-FAIRE Stratégies de planification Utiliser un déclencheur pour stimuler son imaginaire ex : fait vécu Se rappeler les expériences d écriture déjà vécues Stratégies de mise en texte Relire la partie rédigée pour enchaîner la suite Rédiger une première version à partir des idées formulées mentalement (brouillon) Stratégies de révision Se demander si ce qui est écrit correspond bien à ce que l on veut dire Relire son texte plus d une fois Modifier son texte en recourant aux opérations syntaxiques (ajout, effacement, déplacement) Stratégies de correction Recourir à une procédure de correction ou d autocorrection Consulter les outils de référence disponibles Recourir à un adulte ou à un autre élève Stratégies d évaluation de la démarche Vérifier l atteinte de l intention d écriture Se prononcer sur l efficacité des stratégies retenues SAVOIR-ÊTRE Être critique RESSOURCES EXTERNES MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE Conte Sabari et le roi Documents de référence : grammaires, dictionnaires, etc. Tableau, Craie Chers correcteurs (Fiche 1) Nos commentaires (Fiche 2) Feuille de rédaction (Fiche 3) Affiches de carton, crayons de couleur, ciseaux, colle Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 6 6

Compétence ciblée :- Communiquer oralement RESSOURCES INTERNES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE ET SAVOIR-ÊTRE SAVOIRS Caractéristiques du débat Éléments prosodiques Intonation, débit, volume, rythme Langage non verbal Attitudes, gestes, regard, mimiques et posture SAVOIR-FAIRE Stratégie d exploration : Recourir à des gestes, des exemples, des illustrations, des objets pour appuyer ses paroles Stratégies de partage : Adapter sa façon de dire à ses interlocuteurs (registre de langue, choix du vocabulaire, structuration des énoncés) Recourir à des éléments prosodiques (intonation, débit, volume, rythme) pour appuyer ses propos Stratégies d écoute : Prendre une posture d écoute (attention, regard dirigé) Utiliser le langage non verbal pour montrer son incompréhension, son intérêt, son accord ou son désaccord Stratégies d évaluation : Effectuer un retour sur l ensemble de la situation d interaction. SAVOIR-ÊTRE Être convaincant Être respectueux RESSOURCES EXTERNES MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE Conte Sabari et le roi Carnet de l élève, Feuilles de rédaction corrigées Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 7 7

PLANIFICATION DE L ÉVALUATION COMPÉTENCE CIBLÉE : LIRE DES TEXTES VARIÉS L élève Indicateurs (manifestations observables) s approprie le contenu du texte en utilisant des stratégies. dégage les informations pertinentes pour réaliser la tâche. réagit en exprimant ses intérêts ou son interprétation personnelle et les justifie. explore une grande diversité d œuvres littéraires et les met en relation. Traces de l élève Carnet : Pour une lecture efficace (page 2) Carnet : Fiche de lecture (page 4-5) Carnet : Comment construire une histoire? (page 3) Carnet : Fiche de lecture (page 4-5) Carnet : Fiche de lecture (page 4-5) Carnet : Fiche de lecture (page 4-5) Quel est le critère de réussite? Quelle est la production attendue? L élève rapportera dans sa rédaction écrite sa compréhension du pardon, à la suite de la lecture de plusieurs contes, dont le conte Sabari et le roi COMPÉTENCE CIBLÉE : ÉCRIRE DES TEXTES VARIÉS Indicateurs (manifestations observables) L élève respecte l intention d écriture. structure bien son texte. rédige des phrases bien construites et bien ponctuées. utilise un vocabulaire précis et significatif. orthographie correctement les mots courants. effectue correctement les accords grammaticaux. évalue de façon judicieuse, sa démarche d écriture. Traces de l élève Carnet : Je raconte un fait vécu (page 7) Carnet : Coévaluation (page 8) Fiche 1: Chers correcteurs Fiche 2: Nos commentaires Fiche 3: Feuille de rédaction Carnet : Coévaluation (page 8-9) Fiche 1 :Chers correcteurs Fiche 2 : Nos commentaires Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 8 8

Quel est le critère de réussite? Quelle est la production attendue? L élève racontera par écrit un fait vécu qui témoigne d une situation où il a été capable ou incapable de pardon en ayant recourt au texte argumentatif. Il démontrera sa capacité à s autocorriger et à s autoévaluer. COMPÉTENCE CIBLÉE : COMMUNIQUER ORALEMENT L élève Indicateurs (manifestations observables) Traces de l élève participe activement aux discussions. adapte sa façon de s exprimer au contexte et à l interlocuteur. s exprime avec un vocabulaire varié et précis. Débat Carnet : Coévaluation (page 13) utilise adéquatement des éléments prosodiques (rythme, intonation, débit, volume) réagit en témoignant d une écoute appropriée. Quel est le critère de réussite? Quelle est la production attendue? L élève prend position devant l importance de pardonner et défend son point de vue dans le cadre d un débat. Il exploite des arguments pertinents et s exprime en utilisant correctement les éléments prosodiques requis. Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 9 9

GRILLE DESCRIPTIVE ANALYTIQUE COMPÉTENCE CIBLÉE : ÉCRIRE DES TEXTES VARIÉS INDICATEURS L élève présente des idées qui respectent l intention d écriture. L élève structure bien son texte. L élève rédige des phrases bien construites et bien ponctuées. L élève utilise un vocabulaire significatif. L élève orthographie correctement les mots courants. L élève effectue les accords grammaticaux. L élève évalue sa démarche d écriture. Très bien Bien Acceptable Faible L élève L élève L élève L élève décrit une situation de pardon en exprimant ses sentiments et ses réactions et en expliquant son choix à l aide d idées très bien développées. ordonne de manière logique ou chronologique ses idées à l intérieur de quelques paragraphes, reliés par des connecteurs. construit des phrases élaborées, variées, bien structurées et ponctuées. emploie un vocabulaire évocateur, juste et précis. orthographie correctement la majorité des mots usuels, constituant plus de 75% de son texte. accorde correctement les constituants du groupe du nom et du groupe du verbe dans tous les cas. questionne la qualité de sa production et prend en considération les commentaires de ses pairs. décrit une situation de pardon en exprimant ses sentiments et en expliquant son choix à l aide d idées bien développées. ordonne de manière logique ou chronologique ses idées à l intérieur de quelques paragraphes. construit des phrases longues, structurées et ponctuées correctement. emploie un vocabulaire varié et juste. Orthographie correctement un bon nombre des mots usuels, constituant 75% de son texte. accorde correctement les constituants du groupe du nom et du groupe du verbe dans la majorité des cas. questionne sa production et prend en considération, les commentaires de ses pairs. résume une situation de pardon, en nommant ses sentiments et en expliquant son choix à l aide d idées peu développées. regroupe des idées générales à l intérieur de quelques paragraphes, en les ordonnant selon des critères confus ou ambigus. construit des phrases globalement bien structurées, et dont la ponctuation est parfois lacunaire. emploi un vocabulaire simple et généralement juste. orthographie correctement plusieurs mots usuels, constituant 60% de son texte. accorde les constituants du groupe du nom correctement et du groupe du verbe dans les cas simples. questionne peu sa production, note les commentaires de ses pairs, sans y faire référence. décrit une situation quelconque en exprimant des sentiments communs. présente des idées dont la logique est difficile à cerner à l intérieur d un seul paragraphe. construit des phrases simples et incomplètes, sans égard à la ponctuation. emploi un vocabulaire courant ou limité. orthographie correctement peu de mots, ce qui nuit à la compréhension des idées. oublie d accorder les constituants du groupe du nom et du groupe du verbe dans la majorité des cas. ne questionne pas sa production, et accorde une faible importance aux commentaires de ses pairs. Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 10 10

GRILLE DESCRIPTIVE ANALYTIQUE COMPÉTENCE CIBLÉE : COMMUNIQUER ORALEMENT INDICATEURS L élève participe activement aux discussions. L élève adapte sa façon de s exprimer au contexte et à l interlocuteur. L élève s exprime avec un vocabulaire varié et précis. Très bien L élève prend promptement part aux discussions, stimule le bon déroulement des échanges et partage ses expériences personnelles et commente celles des autres. prépare, organise et développe son discours en adoptant un registre de langue formel. Il adapte la complexité de son vocabulaire à l âge du public et appuie ses paroles par des exemples ou des gestes. utilise des termes précis, nuance sa pensée, emploie plusieurs synonymes pour varier son discours, parle d arguments et de contre arguments. Bien L élève prend part aux discussions en respectant le droit de parole et partage des expériences personnelles pertinentes, et questionne les autres. prépare et organise son discours en adoptant un registre de langue correct et standard. Il choisit un vocabulaire différent selon l âge du public et appuie ses paroles par des exemples. utilise des termes corrects et quelques synonymes pour varier son discours. Acceptable L élève prend part aux discussions lorsque sollicité ou à des moments inopportuns et partage des expériences communes. résume son discours en adoptant un registre de langue courant. Il choisit un vocabulaire semblable d un public à l autre et cherche peu à préciser ses propos par des exemples. utilise des termes communs ou familiers et diversifie peu son discours par l emploi de synonymes. Faible L élève prend part aux discussions lorsque contraint, sans égard au droit de parole et partage peu ses expériences ou le fait de façon inappropriée. improvise son discours, adopte un registre de langue familier. Se soucie peu du choix de ses mots et ne cherche pas à expliciter sa pensée. s exprime par des phrases mal construites ou incomplètes et utilise des termes simples et courants.. L élève utilise adéquatement des éléments prosodiques. L élève réagit en témoignant d une écoute appropriée. adopte une posture droite et posée, parle calmement avec fluidité, ne fait aucune hésitation et, articule bien les syllabes des mots en faisant des pauses. Il parle suffisamment fort pour être compris de tous, a une intonation expressive variée et appropriée à son discours. reformule dans ses propres mots, pose des questions pertinentes au moment opportun, demande des précisions et des rétroactions, est sensible aux signes non verbaux d incompréhension et d ennui. adopte une posture droite et décontractée en parlant calmement et en faisant peu d hésitations. Il articule ses mots, parle suffisamment fort pour être compris de tous et aborde une intonation expressive liée à son discours. résume et pose des questions pertinentes au moment opportun tout en demandant des précisions. Il est sensible aux signes non verbaux d incompréhension. adopte une posture rigide en parlant trop rapidement ou trop lentement et en faisant plusieurs hésitations. Il prononce maladroitement plusieurs mots mais se fait comprendre par la majorité des interlocuteurs. Il aborde une intonation peu expressive. répète et questionne peu. Il est sensible aux signes verbaux d incompréhension adopte une posture nonchalante en parlant trop rapidement ou trop lentement et en faisant beaucoup d hésitations qui compromettent la compréhension du discours. Il aborde une intonation monotone, saccadée souvent inappropriée à son propos. répète et pose des questions impertinentes ou confuses au moment inopportun. Il est peu sensible aux signes verbaux et non verbaux d incompréhension Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 11 11

GRILLE DESCRIPTIVE ANALYTIQUE COMPÉTENCE CIBLÉE : LIRE DES TEXTES VARIÉS INDICATEURS L élève s approprie le contenu du texte en utilisant des stratégies efficaces. Très bien L élève Utilise le repérage, la sélection et l inférence, en ayant recours à des éléments justes et précis. Dégage la structure du récit en la reformulant dans ses propres mots. Bien L élève Utilise le repérage et la sélection et l inférence, en ayant recours à des éléments justes. Dégage la structure du récit en trouvant l idée principale des paragraphes et en utilisant les mots du texte. Acceptable L élève Utilise le repérage et la sélection dans le conte mais éprouve des difficultés à utiliser les mots justes. Dégage la structure du récit en trouvant difficilement l idée principale des paragraphes Faible L élève Utilise seulement le repérage pour répondre aux questions. Éprouve de grandes difficultés à sélectionner et à dégager la structure du récit. L élève dégage les informations pertinentes pour réaliser la tâche. L élève réagit en exprimant ses intérêts ou son interprétation personnelle et les justifie. Développe le thème du pardon tout au cours du texte et respecte la structure du récit. Interprète le conte en ayant recours à des éléments du texte et à ses expériences personnelles, tout en les justifiant de façon judicieuse. Décris le thème du pardon dans au moins quatre parties de son texte. Il respecte la structure du récit. Interprète le conte en ayant recours à quelques éléments du texte et à ses expériences personnelles. Il les justifie clairement. Énonce le thème du pardon dans au moins trois parties de son texte. Il respecte partiellement la structure du récit. Interprète le conte en ayant peu recours à des éléments du texte et à ses expériences personnelles. Il les justifie brièvement. Mentionne le thème du pardon sans toutefois développer dans ce sens. Il respecte peu la structure du récit. Interprète partiellement le conte en ayant recours à ses seules expériences personnelles, sans toutefois les justifier. L élève explore une grande diversité d œuvres littéraires et les met en relation. nomme des contes traditionnels qu'il connaît et identifie les caractéristiques communes de ces contes : nomme quelques contes traditionnels qu'il connaît et identifie plusieurs caractéristiques communes de ces contes : nomme un conte traditionnel qu'il connaît et identifie quelques caractéristiques communes des contes : ne semble pas connaître le concept de conte traditionnel et est incapable d en identifier les caractéristiques. Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 12 12

ACTION EN CLASSE PRÉPARATION DES APPRENTISSAGES Activité 1 Je me souviens Durée : 1 semaine Objectif : Se rappeler les caractéristiques du conte + une séance de 60 minutes Regroupement : Matériel requis : Carnet de l élève, Contes traditionnels, Pictogrammes du Travail en équipe récit (Annexe 1), Les pictogrammes (Annexe 2), Organisateur graphique du récit (Annexe 3), Ciseaux, Colle L enseignant informe les élèves que le conte africain Sabari et le roi les plongera dans l univers de la confrontation, et ce, dans un esprit de coopération et de solidarité, ce qui leur permettra de s enrichir de leurs différences. À l instar du protagoniste de l histoire, ils constateront que ce n est pas toujours facile de pardonner à quelqu un. En plus d aborder le genre littéraire du texte argumentatif, les élèves défendront leur position lors d un débat. Enfin, les élèves fabriqueront des affiches pour convaincre leurs pairs de l importance du pardon. Pour bien les préparer l enseignant lit ou demande aux élèves de lire à haute voix quatre contes traditionnels. Lors des périodes de lecture subséquentes, les élèves pourront les feuilleter et les lire. Plus formellement, l enseignant place les élèves en équipe de quatre. Chaque conte est préalablement divisé en paragraphes numérotés (1 à 8). À tour de rôle, les élèves lisent chacun 2 paragraphes aux autres membres de l équipe. Le premier élève peut lire le paragraphe 1 et 2, le deuxième le paragraphe 3 et 4, ainsi de suite. Les élèves mettent en application, tout au long de leur lecture, des stratégies qui leur sont proposées en affichant l affiche correspondant à la stratégie dans leur carnet (Pour une lecture efficace page 2). Afin de vérifier leur compréhension et leur implication dans leur lecture, l enseignant peut poser certaines questions oralement de repérage, de compréhension et d appréciation. À la fin, l enseignant amorce une discussion sur les caractéristiques d un conte avec les élèves. Ceux-ci nomment des contes traditionnels qu'ils connaissent et les caractéristiques communes de ces contes : le héros, l héroïne : caractéristiques physiques, traits de caractère, etc. Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 13 13

les autres personnages : leurs caractéristiques, leur rôle dans l histoire, le lien avec le personnage principal les lieux, l époque, le temps, etc. la morale de l histoire L enseignant informe les élèves qu ils devront dégager la structure du récit et la morale de chacun des contes en équipe de quatre. Il présente les consignes au tableau : «Dans la marge, utilise les pictogrammes suivants pour laisser des traces...» du moment où se déroule l action des différents personnages du lieu où se déroule l action de la quête du personnage principal de l élément déclencheur de la solution trouvée de la fin de l histoire L enseignant fournit des pictogrammes aux élèves, (voir annexe 1) et conserve les exemplaires annotés des élèves, à des fins d évaluation. Pour permettre aux élèves de mieux faire référence à ces pictogrammes, lors de la rédaction ou de la compréhension d un récit, l enseignant peut afficher en classe les annexes 2 et 3. Activité 2 Il était une fois Durée : 60 minutes Objectif : Expérimenter les stratégies de lecture vues en classe Regroupement : Dyades / Matériel requis : Conte Sabari et le roi, Carnet de l élève Grand groupe L enseignant présente le conte : Sabari et le roi, en prenant bien soin de montrer l image de la couverture aux élèves. Il amorce une discussion sur le récit de l histoire en leur demandant d identifier l intention de lecture et ce qui se déroulera? Il mentionne aux élèves qu ils auront une rédaction à faire à partir de la morale de cette histoire. Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 14 14

En équipe de deux, les élèves lisent le texte et donnent verbalement leur première impression du conte ainsi que leur appréciation. L enseignant effectue un retour sur les cinq temps du récit narratif : situation de départ, élément déclencheur, péripéties, dénouement, situation finale. Les élèves dégagent le schéma narratif et complètent leur carnet (Comment construire une histoire? page 3) Ils complètent la fiche de lecture du conte (page 4 à 5 du carnet) et remplissent leur autoévaluation (Autoévaluation - page 6 du carnet) L enseignant effectue un retour sur la lecture. Les élèves partagent oralement leur appréciation et leurs réflexions personnelles. L enseignant les amène à parler du pardon : «Qu est-ce que le pardon? Est-ce facile de pardonner? Pourquoi pardonner? Faut-il toujours pardonner?» Activité 3 Pardonner ou ne pas pardonner? Durée : 60 minutes Objectif : Se questionner sur ses expériences du pardon Regroupement : Matériel requis : Carnet de l élève, Tableau, Craie, Grand groupe/ Individuel L enseignant effectue un retour sur la fin du conte Sabari et le roi. Il questionne les élèves sur une situation où ils ont pardonné et une situation où ils n ont pas pardonné. À l oral, certains partagent leurs expériences pour stimuler la créativité des élèves. L enseignant note des mots-clés au tableau. Il les informe qu ils rédigeront un texte de 175 à 200 mots dans lequel ils raconteront une expérience où ils ont pardonné quelque chose à quelqu un ou une situation où ils n ont pas été en mesure de le faire. Il inscrit au tableau des indications sur la structure du texte. 1 er paragraphe Description de la situation (Où? Quand? Quoi? Qui?) 2 e paragraphe Tes sentiments ressentis dans cette situation / Comment as-tu réagi? 3 e paragraphe As-tu réussi à pardonner? Comment? Pourquoi? Les élèves composent leur texte au brouillon dans leur carnet (Je raconte un fait vécu page 7), en utilisant les mots-clés laissés au tableau et en s inspirant des expériences discutées oralement. RÉALISATION DES APPRENTISSAGES Activité 4 Es-tu un bon correcteur? Au Durée : 60 minutes Regroupement : Grand groupe Individuel Objectif : S approprier des stratégies d autocorrection. Matériel requis : Carnet de l élève, Coévaluation (page 8-9), Règle, Extrait du conte Sabari et le roi (Annexe 5), Fiche : Chers correcteurs (Fiche 1) tableau, l enseignant recopie préalablement l extrait du conte Sabari et le roi, en annexe 5. L enseignant effectue un retour sur les stratégies de correction connues par les élèves : «Lorsque tu corriges ton texte, comment t y prends-tu? Que devons-nous faire en premier? Est-il plus efficace de corriger une phrase à la fois ou de corriger tous les verbes du texte en premier? Pourquoi?» Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 15 15

Il présente le code de correction standard aux élèves. Il les informe qu ils devront l employer pour corriger leur rédaction sur le pardon. Il distribue une copie à chacun : «Chaque fois que tu as terminé une étape, tu fais un X dans le carré approprié.». L enseignant corrige avec les élèves le texte modèle en appliquant les stratégies d autocorrection présentées dans la grille. Il sollicite la participation des élèves pour s assurer qu ils assimilent chacune des étapes à suivre. L enseignant invite les élèves à corriger leur rédaction (Je raconte un fait vécu page 7) sur le pardon à l aide de cette grille. Il les informe qu après l avoir corrigée, ils la présenteront à des camarades. Il invite chaque élève à compléter la fiche 1 : «Chers correcteurs». Activité 5 Qu en penses-tu? Durée : 60 minutes Regroupement : Équipe d experts/ Équipe de travail Objectif : Utiliser la correction par les pairs pour améliorer la qualité de la rédaction. Matériel requis : Carnet de l élève, Chers correcteurs (complété), Nos commentaires (Fiche 2) L enseignant amorce une discussion : «Est-ce utile de demander à un camarade de lire notre texte? Pourquoi? Qu est-ce que cela peut nous apporter? Il crée des équipes de quatre, en prenant soin de jumeler les élèves qui maîtrisent bien les bases de la correction de texte avec ceux ayant plus de difficulté. Il distribue quatre textes ainsi que les fiches «Chers correcteurs» correspondantes à chaque équipe, en s assurant que le texte d un élève de l équipe ne s y trouve pas. Les élèves s assurent que chacune des étapes de la grille d autocorrection a été réalisée et formulent des commentaires sur le texte en remplissant la fiche «Nos commentaires». Les élèves refont ces étapes pour chacune des quatre copies d élève. Ils remettent le tout à l enseignant pour qu il puisse redistribuer à qui de droit les documents. Activité 6 J améliore ma rédaction Durée : 60 minutes Regroupement : Seul Objectifs : Écrire au propre la composition sur le pardon, en utilisant les commentaires fournis. Matériel requis : Carnet de l élève, Chers correcteurs (complété), Nos commentaires (complété), Feuille de rédaction (Fiche 3) L enseignant remet à chaque élève son brouillon ainsi que la fiche Nos commentaires, remplis par les correcteurs de son texte. L élève prend connaissance des commentaires et est libre de modifier ou non sa rédaction. Par la suite, il rédige la copie au propre de son texte sur une feuille de rédaction, disponible Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 16 16

en fiche 3. L enseignant ramasse ses feuilles, à des fins de correction, et l élève autoévalue la qualité de sa rédaction dans son carnet. INTÉGRATION DES APPRENTISSAGES Activité 7 Comment débattre mes idées? Durée : 90 minutes Regroupement : Grand groupe / Travail en équipe Objectif : Acquérir certaines connaissances sur le déroulement d un débat d idées. Matériel requis : Carnet de l élève, Reportage Internet «La tenue vestimentaire» Pour bien faire comprendre aux élèves en quoi consiste un débat, l enseignant leur en fait écouter un. Il lance la question suivante : «Croyez-vous qu on puisse s habiller comme on le veut à l école? Devrionsnous porter un uniforme commun?». Il explique qu un débat comprend toujours une question, c est l enjeu du débat. Les individus prennent position, ils sont pour ou contre cet enjeu. Il présente l extrait audio «La tenue vestimentaire». Disponible en format Web : http://www.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/19082003/26134.shtml L enseignant fait un retour sur le débat vu en classe. Le document mis en annexe 4 peut servir à l enseignant pour préparer les notions qu il enseignera aux élèves concernant le débat. À la suite du visionnement, les élèves remplissent en dyade le questionnaire dans leur carnet (Débattre nos idées). Il mentionne aux élèves qu ils auront eux aussi à faire un débat dans un contexte formel, en indiquant les consignes de base. Il ajoute que le sujet de leur production écrite sera le sujet de leur débat. L élève qui était contre le pardon dans la situation d écriture maintient sa position pour le débat et vise versa. Il mentionne également que le débat sera de trois minutes (la présentation orale sera chronométrée). Chaque élève, tour à tour, jouera le rôle du modérateur lors du débat d une équipe afin de s assurer que l activité se déroule bien et que les échanges d idées soient tempérés. L enseignant amène les élèves à concevoir le rôle du modérateur : donner le droit de parole, demander aux locuteurs de se calmer quand la tension monte trop, etc. Afin de bien préparer les élèves à la réalisation d un débat et d exercer leur prosodie, l enseignant demande aux élèves de se placer en équipe de quatre. Dans leur carnet (Bien parler, bien paraître), les Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 17 17

élèves prennent connaissance d une grille d observation des habiletés à communiquer oralement. Les membres d une même équipe s évalueront entre eux, à l aide de cette grille. Un élève lit le texte fourni avec cette grille, pendant que les autres observent certains éléments prosodiques. À la fin de chaque lecture, l élève évalué reçoit les commentaires de ses camarades sur ses forces et ses faiblesses. Chaque élève effectue un retour individuel sur sa performance dans son carnet (Bien parler, bien paraître ). Activité 8 As-tu des arguments convaincants? Durée : deux périodes de 60 minutes Regroupement : Dyades, Grand groupe Objectif : Développer son argumentation, en vue du débat sur le pardon. Matériel requis : Carnet de l élève, Feuilles de rédaction (corrigées), Préparation du débat : Les élèves se placent eux-mêmes en équipe de deux. Ils pigent une situation, parmi celles ayant été écrites par les élèves de la classe. L enseignant s assure que les élèves ne pigent pas la situation qu ils ont eux-mêmes écrite. En équipe, ils prennent connaissance de la situation. Un élève prendra position pour le pardon et l autre contre. Chacun trouve des arguments en faveur ou non du pardon, selon sa position dans cette situation. Ils notent les informations pertinentes dans leur carnet (Préparation du débat). L enseignant circule dans la classe et s assure que les idées sont pertinentes et suffisantes pour mener à terme un réel débat. Les élèves peuvent partager leurs arguments, afin de préparer leurs contre-arguments. L enseignant insiste sur le fait que chaque élève devra donner ses arguments, mais également répondre à ceux de l adversaire. Réalisation du débat : Chaque équipe de deux vient à l avant de la classe pour débattre sur le sujet. L enseignant pige l ordre des équipes au hasard. Il est à noter que chaque élève doit être au moins une fois le médiateur d un débat. L ordre de passation est déterminé au hasard par l enseignant. Une fois que tous les élèves ont participé au débat, chacun complète son autoévaluation dans son carnet (Coévaluation 14) ainsi qu un questionnaire métacognitif, afin qu il puisse évaluer son habileté à communiquer oralement. Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 18 18

Activité 9 Oyé! Oyé! Durée : deux périodes de 60 minutes Regroupement : Dyades, Grand groupe Objectif : Partager les nouvelles idées pour convaincre les autres. Matériel requis : Carnet de l élève, Affiche de carton vierge, Crayons de couleur, Ciseaux, Colle En équipe de deux, les élèves produisent une affiche sur l importance du pardon. L enseignant fait un retour avec les élèves sur la morale du conte Sabari et le roi : «Est-ce facile ou difficile de pardonner? Est-il important de pardonner? Pourquoi?» Oralement, il amène les élèves à identifier les bienfaits du pardon, ses avantages, ainsi que les conséquences du fait de ne pas pardonner. Les élèves deviendront maintenant des agents du pardon et devront sensibiliser les autres élèves de l école à l importance du pardon. Pour ce faire, l enseignant leur demande d utiliser un carton pour faire une affiche. Les élèves peuvent écrire des arguments convaincants, faire des dessins, écrire des slogans, etc. Les équipes iront ensuite dans d autres classes de l école pour convaincre les élèves de l importance de pardonner, et ce, en utilisant un langage soigné. Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 19 19

Pictogrammes du récit Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 20 20

Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 21 21

Les pictogrammes Ce pictogramme symbolise le moment de l histoire. Je me pose des questions! À quelle heure, en quelle saison, en quelle année, à quelle époque se situe l action? Ce pictogramme symbolise la présentation et la description des personnages. Je me pose des questions! Quel est le personnage principal? À quoi ressemble-t-il physiquement et émotionnellement? Ce pictogramme symbolise le lieu de l histoire Je me pose des questions! Dans quel lieu se passe l histoire? Où se déroule l action? Ce pictogramme symbolise l action de départ de l histoire Je me pose des questions! Que fait le personnage en ce lieu? Que veut-il faire? Ce pictogramme symbolise l élément déclencheur de l histoire Je me pose des questions! Quel problème le personnage rencontre-t-il? Pourquoi cette situation est-elle un problème pour le personnage? Ce pictogramme symbolise les péripéties de l histoire. Je me pose des questions! Quels sont les évènements qui font avancer l histoire? Que fait le personnage pour tenter de régler son problème? Ce pictogramme symbolise le dénouement de l histoire. Je me pose des questions! Comment le problème du personnage se résout-il? Ce pictogramme symbolise la fin de l histoire. Je me pose des questions! Comment se termine l action? Que devient le personnage après son aventure? Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 22 22

Organisateur graphique du récit Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 23 23

Informations sur la tenue d un débat Quelles sont les caractéristiques d un débat? Que faut-il faire pendant un débat? Définition du mot débat : «Échange d arguments sur une controverse entre deux ou plusieurs parties opposées visant à convaincre un auditoire de la validité des opinions de chacune des parties.» (TREMBLAY, Marie-Ève. Notes prises dans le cadre du cours DID 2202 donné par Virginie Doubli, Montréal, Université de Montréal, hiver 2008) Caractéristiques d un débat : - Il y a une personne qui joue le rôle du modérateur. Cette personne doit tempérer le débat (si les interlocuteurs manquent de respect l un envers l autre, s ils crient, etc., le modérateur demandera à ceux-ci de se calmer). Cette personne doit également donner le droit de parole à l autre personne. - Pour convaincre l auditoire, la personne doit avoir recours à des arguments. Définition du mot argument : «Raisonnement, ou preuve, destiné à convaincre de la validité ou non d une proposition» (logiciel Antidote). Ainsi, pour justifier son opinion, le locuteur doit s appuyer sur des faits qui sont vérifiables. Par exemple, le locuteur qui affirmerait que plusieurs immigrants récemment arrivés au Québec sont sur le chômage parce qu ils ne maîtrisent pas la langue française (difficultés à obtenir un emploi par le fait même) et parce qu ils sont aux études (le diplôme qu ils avaient dans leur pays n est pas équivalent au Canada) aurait recours à de bons arguments, surtout s il est capable d appuyer ses propos par des statistiques. Un locuteur qui affirmerait que plusieurs immigrants récemment arrivés au Québec sont sur le chômage parce qu ils sont paresseux ferait ici un jugement de valeur. Il est donc évident que, dans un débat, les arguments sont plus convaincants que les opinions. - Chacun doit respecter le tour de parole. - Dans un débat, l orateur doit prendre en considération l argument que son interlocuteur a avancé. En d autres mots, l orateur doit répondre, si possible, par un contre-argument lorsque son interlocuteur a terminé d expliquer ses idées. - Il doit y avoir une progression dans l argumentation (donner en premier des informations plus générales et terminer avec des informations plus spécifiques). Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 24 24

En contexte formel de communication (lorsque nous parlons à la télévision, lorsque nous faisons une entrevue, etc.), il faut soigner les éléments suivants : - Dans un bon débat, les interlocuteurs utilisent des éléments prosodiques appropriés : un bon débit (pas trop rapide, pas trop lent), un bon rythme (pauses, respirations régulières, nombre d hésitations acceptable, etc.), un bon volume (pas trop faible, pas trop fort, bonne compréhension des derniers mots de la phrase), une bonne intonation (expressive, variée, appropriée). (Informations tirées de la feuille préparée par Flore Gervais, Université de Montréal et Carole Fisher, UQAT). - Le non verbal du locuteur témoigne de l écoute qu il a envers son interlocuteur, ce qui est un signe de respect. Le locuteur doit adopter de bonnes attitudes (aisance et naturel, dynamisme, assurance, ouverture, interaction, etc.), des gestes, des regards, des mimiques appropriées (soutien de l attention, expression des émotions, regard vif et soutenu, etc.), une posture adéquate (être droit, avoir une tenue vestimentaire appropriée, etc.). (Informations tirées de la feuille préparée par Flore Gervais, Université de Montréal et Carole Fisher, UQAT). - Les locuteurs utilisent souvent un registre de langue standard. En utilisant le français standard, toutes les personnes qui parlent français devraient comprendre ce que nous disons. Il faut donc éviter d utiliser ce qu on appelle le registre de langue familier lorsque nous faisons une communication orale devant un public. Dans ce contexte, les éléments suivants sont à éviter : o La contraction des mots (ou l élision anormale, l escamotage et la morphologie). Exemples : participer > partisper quatre > kat tous les jours > twé jours elle va à l école > a va èkol sur la > sua, etc. o Les tics : fake, tsé, etc. o Les anglicismes (mots empruntés à l anglais) : Exemples : entraîneur > coach pare-brise > windshield discours > speech en direct > live, etc. (Informations tirées de : CORBEIL, Jean-Claude (1993) «Le français au Québec, une langue à restaurer», Vie pédagogique, n o 86, nov-déc. P.27-29.) Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 25 25

Texte modèle pour l utilisation du code de correction Lorsque Sabari prit le mil, il alla s asseoir sur la pierre sur laquelle il devait le semer. Sachant l opération impossible, il se mit à pleurer. Comme s ils avaient été appelés, les porcs arrivèrent. Sabari leur expliqua son problème et ceux-ci commencèrent à transformer la pierre en sable. Il put ainsi semer son mil grâce aux porcs qu il avait failli tuer. Au moment de le déterrer, il se remit à pleurer, n ayant aucune solution. C est alors qu il vit passer les fourmis qui avaient tué ses poussins. Il leur demanda de l aide. Les fourmis, sans réfléchir, commencèrent à déterrer le mil. Pour retrouver la bague que le valet avait jetée dans la rivière, il se fit aider par le crocodile, celui précisément qui avait tué sa brebis. Mais, pour rechercher la vache, Sabari ne savait pas quoi faire [ ]. Université de Montréal., 2008 Guide de l enseignant page 26 26