BALI pour une meilleure connaissance des limitations de vitesse Loïc Blaive SETRA Dominique Guichon LROP SIG 2008 Versailles
Plan de la présentation Contexte national et européen du projet BALI Les orientations nationales et européennes en matière de sécurité routière Pi Principe i et enseignements du projet jtlavia Le projet BALI Les objectifs du projet Contexte et acteurs du projet Principales étapes du projet et avancement Les solutions techniques, l application internet Le projet européen ROSATTE Conclusions et perspectives
Les orientations françaises Initiatives i i du MEEDDAT Actions interministérielles nombreuses en matière de sécurité routière : succès du CSA vitesse Rapport d étude du CGEDD e-quipement de juillet 2005 sur l application des NTIC pour les domaines du ministère : «Constitution d une base de données nationale des limites de vitesses : opportunité iéet propositions ii» Projets de la DGITM (réseau national non concédé), des Sociétés d autoroutes concédées
Les orientations européennes Les lignes directrices i Pour la sécurité routière: Objectif : réduction de moitié ié du nombre de tués sur les routes européennes en 2010 Solutions avancées : Actions sur les infrastructures : ex. les audits sécurité Actions sur les conducteurs : ex. permis de conduire Actions sur les véhicules : ex. usage des nouvelles technologies (STI) Mise en place d un observatoire européen de la sécurité routière
Qu est-ce que le LAVIA? Limiteur it s adaptant t à la vitesse autorisée Un dispositif qui limite automatiquement la vitesse du véhicule à la vitesse réglementaire du lieu où il se trouve : Le Principe i : au-delà dlàde la vitesse autorisée, ié la pédale d accélérateur est sans effet : pas d action sur les freins, pas de durcissement de la pédale d accélérateur, en cas de nécessité, il existe un dispositif i if de surpassement temporaire : le «kick-down».
Comment ça marche? Limiteur it s adaptant t à la vitesse autorisée Système qui repose sur une base de données des limites de vitesse Le véhicule se localise (GPS + gyromètre + odomètre). Sa position est reportée sur une carte numérique embarquée. Le segment parcouru est identifié et la vitesse autorisée est recherchée dans une base de données embarquée. Cette vitesse est la consigne de limitation.
Quels enseignements? Amélioration de la pertinence et de la cohérence de la signalisation Construction de la base de données des limitations de vitesse Dresser la cartographie initiale des limitations de vitesse en France Maintenir à jour cette cartographie au fur et à mesure des évolutions Garantir un niveau de qualité de l information Prise en compte des limitations de vitesse temporaires (travaux), dynamiques ou modulées par les conditions météorologiques Autres aspects (non étudiés dans ce projet) Compatibilité des systèmes au niveau européen Aspects économiques et juridiques
Projet BALI BAse de données des LImites de vitesse Évaluer la faisabilité et le coût d une BAse de données nationale des LImites de vitesse Avec une expérimentation dans le département des Yvelines (démonstrateur proposé par le CGEDD) Dispositif opérationnel à l échelle du département pendant une année Collecte et transcription dans un SIG par le gestionnaire local Vérification et intégration dans la BD des limites de vitesse Mise à disposition de cette BD pour le développement de services aux usagers
Contexte administratif Réseau routier : 3 niveaux gérés é respectivement par l État, les départements et les communes Compétences de police : Maires en agglomération (avec quelques exceptions) Gestionnaires en dehors des zones d agglomération Spécificité du réseau à grande circulation (RGC : arrêtés préfectoraux) Décentralisation (lois de 1982 et 2004): Chaque nouvelle e obligation o imposée par l État doit être compensée financièrement Plus d obligation de transmission au préfet des arrêtés de police en matière de circulation
Acteurs Acteurs : Maîtrise d ouvrage: DSCR, SETRA Maîtrise d œuvre : LROP Les Maires, le CG78, la DDEA 78, la DIRIF Les développements informatiques sont sous-traités
Principales étapes Analyser l état de l art et les besoins / exigences / conditions nécessaires pour la création d une telle base de données Concevoir et mettre au point des outils (démonstrateur) pour l expérience proposée p Créer et recueillir les données pour la base initiale Expérimenter le dispositif pendant une année sur un département
Où en sommes-nous? Constitution de la 1 ère version de la BD sur le département des Yvelines: Initialiser la base (50km/h, 90 km/h, 110 km/h, 130 km/h) Intégrer les données existantes (communes, DDEA, LROP ) Collecter et intégrer les relevés terrain sur le RGC Publier sur Internet une carte des Yvelines avec les limitations de vitesse.
Où en sommes-nous? Développement du démonstrateur (mise à jour de la base BALI) : Remonter tout changement de limitation de vitesse Un portail d accès par Internet, Réception de courrier/fax des communes Valider les nouvelles données Vérifier sur le terrain la mise en place et la position effective du panneau
Groupe utilisateurs Composition du groupe : Représentants des différents pouvoirs de police du département : CG 78, DDEA 78, DIRIF, UMY Communes «pilotes» : Rambouillet, Mézy-sur-Seine, Plaisir, Trappes, Rolleboise, Rocquencourt, Houdan, Mantes-la-Ville, Bougival MOA et MOE Tâches Analyser les conditions et les modalités techniques de constitution et mise en place d une BD nationale des limitations de vitesse Définir les procédures, scénarii possibles en fonction des types de collectivités locales Développer la connaissance et l implication de tous les acteurs possibles au niveau local (préfet, Conseil Général, maires, exploitants de la route, techniciens)
Implication des acteurs
Architecture fonctionnelle
Les solutions techniques Besoins de référentiels : Repérage inter urbain (PR + abscisse) Repérage urbain (adresse ou points remarquables) Géolocalisation des informations Choix Outils de géocodage associés au modèle (RIU v2) Top Adresse de l IGN France Raster pour la représentation et l affichage utilisateur Export des données sans la géométrie basé sur des normes ISO (données et métadonnées)
Les solutions techniques
Les solutions techniques Internet / Extranet Utilisation avancée Exploitation Solution ESRI : Navigateur Apache ArcGIS Tomcat 1 2 3 ArcMap 4 WebADF java scripts Python / shell ArcGis Server Base Oracle Fonctions de haut niveau ArcGIS Server ArcSDE Spatial
Outils nomades Time Longitude Latitude Point nb DOP Topo Speed Sat Limits Comments 105642 2420649.806 582852.367 2 8 1,0 0 90 Satory- PisteNexter 105732 2420879.804 582957.206 3 8 1,0 257 90 Satory 105750 2420845.199 582995.948 4 8 1,2 70 70 105824 2420541.589 583077.277 5 8 1,0 318 70 105854 2420218.737 582955.250 6 7 1,8 362 70 105940 2420279.557 582583.988 7 6 2,1 492 50 110048 2420175.201 582326.195 8 8 1,0 404 50 110118 2420016.133133 582315.167167 9 8 13 1,3 174 70 110148 2419741.140 582133.426 10 7 1,4 335 50 110246 2419598.169 581837.485 11 8 1,0 325 90 Etangs de La Minière Guyancourt La Minière Guyancourt La Minière
Application Internet MAJ de la BD Afficher les limitations de vitesse sur carte Mettre à disposition les données Créer une limitation de vitesse Modifier une agglomération
Présentation du site
Présentation du site
Projet européen ROSATTE ROad Safety ATTributes exchange infrastructure in Europe ERTICO (Bruxelles)
ROSATTE : objectifs Faciliter l accès, l échange et la maintenance des données routières de sécurité à l échelle de l Europe depuis les différentes sources locales, régionales ou nationales Permettre l agrégation et la mise à jour à différents niveaux de ces données Évaluer la faisabilité technique et organisationnelle d une telle infrastructure
La chaîne ROSATTE
ROSATTE : consortium ERTICO Coordinateur + WP6, WP7 & WP8 Leader RWS-AVV (Pays-Bas)* ASFA : sociétés d autoroutes (France)* DREIF / LROP (France)* MVG (Belgique)* WP5 Leader NAVTEQ Q( (Pays-Bas) WP3 Leader NPRA (Norvège)* WP1 Leader OBB (Allemagne)* PTV (Allemagne) WP2 Leader SETRA (France)* SINTEF (Norvège) SRA (Suède)* Tele Atlas (Belgique) WP4 Leader TRIONA (Suède) Université de Stuttgart (Allemagne)
Conclusions et perspectives La coopération avec les Sociétés d Autoroutes doit s intensifier ifi de manière à intégrer leurs données La coopération avec les cartographes (secteurs public et privé) est à mettre en place (échanges et réutilisation des données) L adhésion des collectivités locales est beaucoup plus délicate (la moitié des communes ont répondu) : La sécurité routière est un problème important pour eux mais ce n est qu un problème parmi les autres! Limiter le temps et les coûts dus aux remontées Besoin de définir des services à valeur ajoutée pour elles Il pourrait être intéressant de mettre sur pied une expérimentation type LAVIA avec ces données (projet COoperative Speed ALert) en direction du conducteur
Merci de votre attention ti! Loïc Blaive SETRA loic.blaive@developpement-durable.gouv.fr Dominique Guichon LROP dominique.guichon@developpement-durable.gouv.fr durable gouv