ONG fir Entwécklungshëllef a Mëttel- a Südamerika



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ONG fir Entwécklungshëllef a Mëttel- a Südamerika BIL: LU08 0021 1213 4270 0000 CCPL: LU04 1111 0883 0535 0000 www.breck.cercle.lu Informatiounsblad:2013.03 erschengt 4x d Joer 26 Jar Entwécklungshëllef a Südamerika

Considérations pédagogiques de Bolivie Max Murillo, directeur exécutif de long K anchay de Cochamba jusqu en juin 2013 nous communique ses réflexions sur le processus et les chemins parcourus par l ONG locale K anchay dans ses efforts d apporter aux secteurs ruraux indigènes une pédagogie qui tient compte des réalités économiques, sociales et culturelles d une population souvent marginalisée. Le rôle de l Etat bolivien : La motivation de base pour les tentatives de K anchay était dès le départ l absence de l Etat bolivien dans les secteurs pauvres, secteurs qui ne reçoivent pas vraiment une éducation de qualité. Les méthodes traditionnelles appliquées arrivent à peine à transmettre une alphabétisation et quelques connaissances générales de base qui sont absolument insuffisantes pour aborder les études dans des instituts techniques supérieurs, des écoles normales ou même des universités. 2

L intervention positive de K anchay K anchay a créé pour cette population rurale indigène les internats ruraux appelés CEA : Communautés Educatives Agroécologiques. Il s agit de processus alternatifs qui restent en dialogue constant avec le système éducatif officiel dans les communautés rurales. Afin d améliorer et d optimiser le système éducatif officiel ce dialogue est nécessaire. Ce sera en échangeant des expériences éducatives, des méthodologies didactiques du terrain que les résultats deviennent tangibles pour la population rurale. Au cours des dernières années K anchay a prouvé qu il est possible de concevoir un système éducatif de qualité pour les secteurs ruraux en travaillant avec des objectifs clairs dans un dialogue constant avec les communautés, les parents d élèves et les autorités locales. Les objectifs du système de K anchay : a) Préserver le contexte social, la communauté et la famille A partir d expériences précédentes K anchay a appris l importance de sauvegarder l équilibre entre la communauté rurale, la famille et l institution éducative. La communauté dont proviennent les élèves est comme le 3

garant pour chacun d eux, ainsi les autorités locales sont régulièrement informées sur le processus pédagogique appliqué. La famille accompagne les élèves en assumant des responsabilités et des charges concrètes dans les différents internats. Les communautés et les familles sont conscientes que le nouveau système pédagogique leur fournira des personnes avec une formation technique et professionnelle qui soutiendront les défis municipaux et régionaux. b) Maintenir le délicat équilibre entre les internats et l école officielle Souvent les efforts des responsables des internats sont mal vus par les professeurs des écoles rurales qui n ont pas trop envie de changer leurs méthodes et n apprécient pas trop leur travail loin des villes. L équilibre qu il faut réaliser entre l école et l internat est par conséquent un équilibre très délicat que K anchay s efforce de réaliser au profit des élèves inscrits dans ses internats. Heureusement K anchay a pu collaborer également avec des autorités scolaires et des professeurs conscients de leurs responsabilités dans les écoles officielles. 4

c) Réaliser un apport important de ressources humaines pour les régions rurales Les régions et les municipalités doivent affronter des défis énormes et ont besoin de la participation coordonnée de toutes les institutions engagées dans le développement, l éducation, la santé et l économie productive. Un des défis les plus exigeants est sans doute celui de l éducation et de la génération de ressources humaines qui répondront aux besoins concrets ressentis par les régions. Il est clair que la génération de ces ressources humaines spécifiques locales pourra influencer positivement les processus régionaux de développement intégral. Le thème de l égalité des chances, de la qualification des femmes aura sans doute aussi un impact direct sur le développement en augmentant la qualité de vie de la famille. Il ne faut pas pour autant oublier les dangers possibles de la création de nouvelles ressources humaines : Ces personnes pourront émigrer plus facilement vers les villes. Pour éviter cet exode rural, il faut aider les autorités régionales à mettre sur pied des politiques régionales qui visent à offrir de nouveaux emplois dans les municipalités et les institutions régionales. 5

De Projet Tabajo digno ( Travail digne) D Martine GREISCHER, dat elo säit September 2011 zu Cochabamba ( Bolivien) als Coopérante vun der Bréck versicht virun allem de Meedercher a Fraen ze hëllefen eng méi gerecht Aarbëcht ze fannen, huet decidéiert nach ee Joër zu Cochabamba ze bleiwen fir séng Ënnerstëtzung weider ze féieren. Hatt schreiwt folgenden Témoignage: De Projet fänkt un ëmmer méi bekannt ze ginn, an et kommen ëmmer méi Leit laanscht, di no Hëllef bei der Aarbechtssich froen. Och schécken ëmmer méi Institutiounen, déi ech lues a lues kenne léieren, mer Client e vun hinne laanscht, di en Job sichen. Zäitweis hat ech 10 Leit, di gesicht hunn, wat well relativ vill fir mech aléng ass. Trotzdem hunn ech et fäerdeg bruecht, en alleguer bannen enger Woch mindestens eng Propose ze maachen, déi mat hieren Daten (Intérêt, Fähegkeet, Horaire, Zone) iwwerenee stëmmt. De Groussdeel hunn ech och an engem korrekten Job 6

ënnerbruecht kritt, fir di aner si mer nach am Sichen. Leider gëtt et nach emmer eng relativ grouss Zuel vu Leit, déi sech fir d Aarbechtssich umellen (d Fiche ausfëllen) an dann net méi rem kommen, ma d Majoritéit bleift awer, faasst Vertrauen, kënnt reegelméisseg laanscht fir sech iwwer nei Aarbechtsofferen ze informéieren an/oder vun hierer Aarbecht ze verzielen, a bréngt Famill a Frënn mat. Dës Relatioun suwuel mat Institutioune wéi mat de Client en huet sech zu ménger gréisster Garantie fir d Patron en entwéckelt. Ech erkläeren de Patron en och emmer, datt een eng Persoun a sech net garantéiere kann, well een se ni 100% kenne kann. Dat verstinn di Meescht och, ma wëllen trotzdem d Gewëssheet, datt se net beklaut ginn. An do ass dann d Versécherung, datt méng Client en entweder vun enger unerkannter Institutioun geschéckt goufen (déi se besser kennen), oder Famill/Bekannter vun enger Persoun sinn, mat där ech well mi laang schaffen. Vill Patron en ziele mer, wann ech hinnen de Projet virstellen, vun de Problemer, di si mat hierem Personal hunn: Net stabel, net pünktlech, net respektvoll, kéng Loscht, an oft verléieren se sech no där éischter Paye. Si froe mech, wéi de Projet hinnen do ënnert d Äerm gräifen bzw. verséchere kann, datt déi Leit, di ech begleeden, net esou sinn. Da kann ech hinne soen, datt d Aarbechtssich mat engem Kompromiss mam Büro ufänkt: Vill Leit kommen nom Ausfëlle vun der Fiche net zréck, oder soen Ech kommen, wann ech si uruffe fir en eng Joboffer ze maachen, a kommen net. Déi Leit, di de Büro reegelméisseg opsichen, uruffen, nofroen a pünktlech sinn, sinn déi, di ech begleeden. A sou kann ech och zumindest usazweis versécheren, datt dës Leit och op hierer Aarbechtsplaz sou kompromettéiert si wi bei mir am Büro. Ëmmer méi Patron en hu mer op dëser Basis an deene leschten 2 Méint eng Zesummenaarbecht ugebueden, ech soll si uruffe wann ech Intressenten hätt, a si géife mir uruffen, wa si oppe Plazen hätten. Zu dësem Ofkomme sinn ech mat 2 Restaurantsketten (Fast Food a Glassebuttik) an enger Botzkette komm; 2 Persounen hu mech uegruff/opgesicht, fir no Personal (Bitzen an Déngschtmeedchen) ze froen, an 1 huet de Projet bei 7

hiere Frëndinne weider empfohlen. Wann ech de Projet Privatpatron en (virun allem Leit, di Déngschtmeedercher sichen) erklären, bestätege se mer ëmmer rem, si géifen dës Virgehensweis gudd fannen (Siche vun Aarbechtsplazen no Intérêt a Fähegkeet, Begleedung bei der Sich a Suivi dono fir d Satisfactioun vun Employeur an Employé su wait wi méiglech bäi ze behalen), a géifen de Projet den Jobagence virzéieren, mat deenen er vill schlecht Erfahrunge gemaach hunn. Fir deene steigenden Demande vum Büro gerecht ze ginn, hunn ech lo e Kolleeg als Asistent ugefrot, deen d Méiglechkeet huet, bei Bedarf laanscht ze kommen an ze ënnerstëtzen. Di aner mi kléng Punkte vum Projet laafen och suwäit gudd. Eng Brochure zu den Aarbechtsrechter vun Erwuessenen (ähnlech wi déi fir di Mannerjähreng) ass gedréckt a gouf fir de Weltfraendag den 8. Mäerz verdeelt. Pousteren zu gerechten Aarbechtskonditiounen sinn erauskomm, an den Aarbechtsministère huet mer eng Ënnerstëtzung versprach. Och sinn ech zënter längerem mam Defensor del Pueblo (Ombudsmann) amgaang ze kucken, di 2 Filmer (zu Aarbechtskonditioune vu mannerjähregen Déngschtmeedercher an zu Kanneraarbecht) an d Tele ze bréngen: Den Accord hunn ech, lo waarden ech just nach op de Convenio tëschend dem Defensor an deene verschiddene Kanaler (2-3?). D Workshop en an de Schoulen zu Tiquipaya, di fir dëst Semester geplangt waren, wierte wuel nach op sech waarde loossen: Opwuel d Defensoría an ech zënter Méint amgaange sinn en Ok vun der Distrital (di fir sämtlech Schoulen zu Tiquipaya zoustänneg sinn) ze kréien, ass de Chef ni fir eis ze erreechen an huet och nach net op eise Bréif vun November geäntwert Dat ass awer net sou schlëmm, well ech zënter dem 14. Februar am Tecnológico zu Bella Vista Coursen am Aarbechtsrecht ginn, dat all Méindes vun 8:00 12:45 (3 Coursen fir d Studenten vu 5 verschiddene Carrièren). Et ass flott, nees Schoul ze halen, a flott, wann di Jonk sech 8

intresséieren, matdenken an nofroen. Ma et ass och ustrengend, well Bella Vista awer anerhallef Stonn vum Zentrum vu Cochabamba wech ass, an ech no de Coursen nach Präsenz am Büro hunn. Soss sinn ech nach mat der Emfro fir den Tecnológico zu de Bedürfnisser vun Entreprisen a Relatioun zu forméierten Techniker amgaang, dat am Moment an éischter Linn, andeems ech Entreprisen uruffen an e Rendez- Vous fir Interview en ausmaachen, déi d Proffen aus dem Tecnológico dann duerchféieren. An deenen nächsten 2 Woche soll dat awer ofgeschloss ginn, an da maachen ech d Auswäertung vun de Resultater. Et versprécht eng ganz spannend Evaluatioun ze ginn, suwuel fir den Tecnológico wi och fir de proyecto Trabajo Digno. 9

Bilan de 6 mois de Service Volontaire de Coopération dans le Projet «Tourisme rural». Laetitia de Theux, détentrice d un diplôme de bachelor en architecture, nous présente plusieurs aspects du projet dans lequel elle pu collaborer au cours de son SV à Cusco. I ) Amélioration des habitations destinées à accueillir des touristes. Dans le cadre du projet de développement du tourisme rural CAFTTUR dans la communauté andine de Patabamba, située dans la Vallée sacrée des Incas non loin de Cusco, au Pérou, nous avons tout d abord travaillé sur l aspect de l amélioration des habitations des bénéficiaires Une de nos premières réalisations fut la construction d un système de chauffage solaire, appelé mur «Trombe». Il s agit là d une manière économique et écologique d augmenter la température dans une maison et ainsi le niveau de confort. En effet, la communauté andine de Patabamba étant située à 3800 mètres d altitude, il fait en général assez froid les nuits de la saison hivernale (de mai à septembre), alors que les journées sont principalement très ensoleil- 10

lées. Les habitations, construites en «adobes», sortes de gros bloc de terre crue séchée au soleil, sont mal isolées du vent et du froid. Le mur «Trombe» est une solution s adaptant parfaitement aux conditions rencontrées dans cette communauté pour pallier au manque de chaleur dans les habitations. Nous avons d ailleurs pu observer que cette technique existe déjà au Pérou même si elle est encore méconnue. En effet, nous avons organisé pour les habitants de la communauté andine de Patabamba une visite d une maison écologique, située à Langui à quelques centaines de kilomètres de Cusco, dont la construction a été financée par l Université Catholique du Pérou (PUCP). Dès lors il nous est apparu qu une des habitations de la famille d Hipólito Mandor Tupa possédait une orientation favorable à la construction d un mur «Trombe».En effet, le mur «Trombe» doit être orienté au Nord- Ouest (similaire à une orientation Sud-Ouest en Europe) afin de pouvoir emmagasiner le plus de chaleur possible. Le mur «Trombe» tire parti d une part de l effet de serre et d autre part de l effet d inertie. Ainsi grâce à l effet de serre, l air froid de l habitation est absorbé par les tubes du bas du mur vers l intérieur du mur «Trombe». C est là que l air se réchauffe, il est alors grâce à l effet Venturi pulsé dans l habitation par les tubes situés dans le haut du mur de l habitation. Il faut en outre à la tombée de la nuit fermer les tubes du mur «Trombe» par des couvercles à l intérieur de l habitation afin d éviter l entrée d air froid dans celle-ci. D autre part, le mur «Trombe» permet par effet d inertie que les parois, recevant le mur «Trombe», emmagasinent un maximum de chaleur durant la journée pour la restituer pendant la nuit. Nous avons également réalisé un travail de présentation globale sur cette habitation, comme revoir l isolation de la toiture, colmater la porte afin d éviter les courants d air, peindre les murs de blanc, ainsi que vernir la charpente apparente. Ainsi Hipólito et son épouse Estanizlada ont pu accueillir fièrement leurs premiers touristes de passage lors d une randonnée de 2 jours reliant Cusco à la communauté andine de Patabamba passant par la Vallée sacrée des Incas. 11

Photo : De droite à gauche : Laetitia (volontaire luxembourgeoise EB- MLA), Erland (Vice-Président de l association locale et chef de projet CAFTTUR), Rémi (volontaire français), Hipólito (propriétaire de l habitation), Estanizlada (son épouse), Beto (coordinateur du projet CAFTTUR). II) Installation de la «Tienda Cultura Viva» Dans le cadre du projet de développement du tourisme rural dans la communauté andine de Patabamba, nous disposons maintenant d une petite surface commerciale dans le centre historique de Cusco. En effet, nous avons constaté que la communauté de Patabamba dispose déjà de plusieurs possibilités d hébergement chez l habitant, mais qu elles restent souvent inexploitées, étant donné le manque de promotion autour de celles-ci. La surface commerciale à Cusco, «CULTURA VIVA», tenue par l ONG «Asociación Pueblo Indígena en Acción» permet ainsi la promotion du tourisme rural dans la communauté de Patabamba, ainsi que la vente d artisanat traditionnel de cette même communauté. 12

III) Planification et exécution de randonnées pour touristes «alternatifs» Dans le cadre du lancement de «CULTURA VIVA» nous avons proposé une randonnée de 2 jours avec une nuit à Patabamaba à des volontaires travaillant dans d autres ONG à Cusco, contre une contribution couvrant les frais de logement, des repas et des guides. 1 ère journée : Randonnée de Tambo Machay à Patabamba d une durée d environ 7 heures sur le tronçon des anciens chemins Inca, qui étaient utilisés durant la période précolombienne pour des échanges d informations et pour le commerce. L endroit d où nous sommes partis : Tambomachay, étymologie [Tambo = hébergement ; Machay = grotte], est situé à une altitude de 3774 mètres. C était un lieu dédié au culte de l eau. 13

Après Tambomachay, nous avons continué passant la gorge de «Cebolla Huayco», et sommes arrivés à la première plaine à 4096 mètres d altitude. Durant cette partie de la randonnée, nous avons pu observer différentes espèces de la faune et flore locale, correspondant à la zone montagneuse humide de la forêt subtropicale, allant de 3500 à 4000 mètres d altitude. Nous sommes ensuite passés par la lagune jaune «Quellococha» et la lagune dorée «Coricocha» pour finalement arriver à la communauté de Patabamba se situant à une altitude de 3800 mètres. 2 ème journée: Randonnée de Patabamba à Lamay Le jour suivant, après le petit-déjeuner dans les familles, nous avons commencé tôt le matin à 9 heures en direction de Huchuy Qosqo et une randonnée très intéressante avec vue imprenable sur la Vallée sacrée des Incas nous attendait. Durant la première heure de randonnée nous sommes passés par le secteur de «Ccapac Cancha», où se trouvent des ruines de la culture Inca. Selon les habitants de cette région, ce secteur était un point de contrôle de la Vallée sacrée. 14

Continuant sur notre chemin, nous avons traversé la communauté de Sihua, qui a gardé ses toitures traditionnelles constituées de paille (Stipa Ichu). Après une heure et demie nous avons atteint le secteur de «Puma Marca», où nous avons déjeuné et où nous nous sommes reposés. Quittant «Puma Marca», nous avons amorcé la descente en traversant un très beau canyon et en empruntant un chemin pittoresque, qui était le chemin Inca reliant Cusco à Huchuy Qosqo (=petit Cusco).Huchuy Qosqo était le palais de l Inca Wiracocha, qui s était enfui de Cusco vers la Vallée sacrée à cause de l attaque des Chankas (culture du centre du Pérou). Nous avons alors visité les ruines de Huchuy Qosqo et sommes ensuite descendus à Lamay. De Lamay nous avons repris le bus pour Cusco. Les volontaires ayant participé à la randonnée ont rempli un questionnaire nous permettant d évaluer les améliorations éventuelles à apporter à une telle randonnée. Ils ont notamment beaucoup apprécié le soin apporté à la présentation des chambres, impeccablement propres et joliment fleuries. Ils étaient aussi ravis des repas partagés avec la famille leur donnant une idée de la gastronomie locale. 15

Conclusion En somme, les habitants de la communauté andine de Patabamba sont déjà prêts à accueillir des touristes chez eux. Les conditions de vie plus ou moins rustiques rencontrées ne dérangent en rien considérant que les touristes désireux de loger dans une communauté andine sont en quête d un tourisme alternatif socialement et écologiquement raisonnable. «CULTURA VIVA» constitue donc le lien entre Cusco, vériatble plateforme du tourisme péruvien et la communauté andine de Patabamba dans la Vallée sacrée des Incas. Mersch Port payé P/S.246 Eng Bréck mat Lateinamerika 1, rue Pierre Schwartz L-7564 MERSCH 16