Rencontre avec les gestionnaires et pêcheurs professionnels de la Réserve Naturelle de Scandola, en Corse

DOSSIER DE PRESSE Rencontre avec les gestionnaires et pêcheurs professionnels de la Réserve Naturelle de Scandola, en Corse Un évènement presse organisé en partenariat entre le GIP des Calanques et la Réserve Naturelle de Scandola Marseille Lundi 13 décembre 2010 Calanques Patrick Guzik Scandola Frédérique Bioret 1

Conférence de presse du 2 octobre 2010 Le GIP des Calanques et la Réserve Naturelle de Scandola, une ambition commune : protéger la biodiversité marine pour les générations futures Créé en 1999, le Groupement d Intérêt Public des Calanques est une structure publique basée à Marseille, dont la principale mission est de piloter la démarche de création du Parc national des Calanques. Avec un espace maritime couvrant 48 000 hectares, soit plus de 80 % de la superficie totale des espaces identifiés pour constituer le cœur du futur parc national, ce projet repose avant tout sur un enjeu marin très fort. Créée en 1975, la Réserve naturelle de Scandola est inscrite au Patrimoine mondial de l UNESCO depuis 1983. Cette zone, remarquable par son aspect sauvage toujours préservé, a attiré l attention de nombreux naturalistes et scientifiques, qui, grâce à leurs travaux, ont permis la mise en évidence de la qualité exceptionnelle de ses milieux d un point de vue paysager et biologique. C est donc un partenariat naturel mais aussi une ambition commune qui réunissent les deux structures : préserver et valoriser un patrimoine maritime exceptionnel. Jean Marie Dominici LA RESERVE NATURELLE DE SCANDOLA Frédérique Bioret La réserve naturelle de Scandola est une zone protégée sur le domaine marin (première en France) et sur le domaine terrestre. La réserve se situe sur la côte occidentale de la Corse, au cœur de la façade maritime du Parc Naturel Régional de Corse, à la limite Nord du golfe de Porte. 2

FICHE SIGNALETIQUE Superficie Superficie terrestre : 919 ha Superficie marine : 1000 ha Réglementation Sont interdits : la chasse (art.3 Titre 1) le camping, le bivouac (art.9 Titre 1) l arrachage des végétaux (art.7 Titre 1) le ramassage de végétaux et d animaux marins (art.15 Titre 11) la destruction des nids et des œufs (art.6 titre 1) la plongée en scaphandre autonome (art.15 Titre 11) la prise de vue photographique trop proche (art.6 Titre 1) le mouillage de nuit dans la Zone Centrale (art.18 Titre 11) le rejet de détritus et le feu (art.10 Titre 1) le mouillage de jour comme de nuit dans la Zone Intégrale (art.18 Titre 11) le survol à moins de 1000 mètres d altitude (art.14 Titre 1) toutes pollutions occasionnées par le rejet de détritus (art.20 Titre 11) la publicité et toute activité industrielle ou commerciale (art.11 Titre 1) Jean Marie Dominici Cette réglementation, qui semble à première vue assez restrictive, laisse tout de même la place quelquefois à un système dérogatoire permettant des entorses à la réglementation. En ce qui concerne la pratique de la pêche professionnelle, des dérogations permettant l exercice de cette activité sont accordées tous les ans et prévues par le décret de création de la réserve. Seule la zone intégrale reste exempte de toute forme de dérogation et de toute activité humaine : elle s étend sur 70 ha et est délimitée au Nord par les îlots de Palazzu Palazzinu et des Orgues, au Sud et à l Est par l île de Gargalo et par la côte et à l Ouest par l alignement de la pointe de Gargalo avec celle de Garganellu. 3

Conférence de presse du 2 octobre 2010 UNE BIODIVERSITE EXCEPTIONNELLE Dans une zone pêchée à l explosif jusque dans le milieu des années 70, on constate aujourd hui une biodiversité exceptionnelle dans les 70 hectares de la zone intégrale. C est une des seules en France où l on peut observer trois espèces de mérous en même temps. Depuis la création de la Réserve naturelle, on constate par ailleurs que certaines espèces de poissons et crustacés ont pu atteindre des tailles maximales. On observe des langoustes de 4 kg, des corbs de plus de trente ans, des sars, des dentis Ce haut niveau de biodiversité générale est lié à la stabilité de l'équilibre de l'écosystème littoral de cette région protégée depuis trente ans, maintenue jusqu'à ce jour à l'abri des pollutions majeures, et qui est directement ouverte sur le bassin occidental de la Méditerranée. Les espèces animales Sur le plan marin, 20 espèces d invertébrés et 10 espèces de poissons sont référencées dans les annexes de la convention de Barcelone. La Réserve est l un des derniers sites qui abrite la Patelle géante (Patella ferruginea). Espèce en voie de disparition sur le littoral méditerranéen, elle est classée espèce protégée au même titre que la Grande cigale, l'oursin diadème et la Grande nacre, tous présents dans la Réserve. La Réserve est également un site exceptionnel pour l étude des populations de corail rouge. La protection stricte de la zone intégrale a permis aux populations de corail de se développer, sans pression de la pêche, pendant plus de 30 ans. Elles ont, ainsi, atteint des tailles rarement observées à de telles profondeurs, hors des sites protégés. Du point de vue des poissons (ichtyofaune), la Réserve présente une grande biodiversité. On y retrouve la majeure partie des espèces présentes en Méditerranée occidentale. En 2009, une étude sur les gobiidae a permis de trouver quatre nouvelles espèces pour la Réserve, dont une est signalée pour la première fois en Corse et une autre pour la première fois en Méditerranée. Au sein de la réserve intégrale 198 mérous royaux (Mycteroperca rubra) et 152 mérous bruns (Epinephelus marginatus) ont été dénombrés dans cette petite zone, ainsi que des mérous Badèche (Epinephelus costae). Les mérous bruns de toute taille (entre 15 et au moins 120 cm) constituent une population parmi les plus importantes de Méditerranée nord occidentale avec celles de la Réserve Naturelle des Bouches de Bonifacio, du Parc national de Port Cros et des iles Medes. Ces observations de trois espèces de mérous évoluant en un même site constituent une première au niveau des côtes de Méditerranée nord occidentale et des côtes françaises en particulier. Il est également à noter la présence de nombreuses espèces de digénes dans la Réserve. Une étude réalisée en 2006 a identifié 135 espèces de digènes dont 13 nouvelles espèces décrites, 4 nouvelles pour l Europe, 11 pour la Méditerranée, 9 pour la Méditerranée occidentale et 17 espèces retrouvées. Ce phénomène est la preuve de l excellente qualité de l écosystème littoral de la Réserve. Il est aussi remarquable de voir l apparition de nouvelles espèces, dans une période plus généralement liée à l érosion de la biodiversité. 4

Les espèces végétales La flore marine regroupe des formations algales remarquables comme les cystoseraies. Composées d'une dizaine d'espèces, elles se développent de la surface jusqu'à une quarantaine de mètres et peuvent former de véritables «forêts». Les populations d algues de Scandola font figure d exception, ces dernières ayant presque totalement disparu du littoral méditerranéen occidental. Ces peuplements sont considérés, au niveau international, comme les plus denses et les plus vieux en Europe. L état de conservation de la faune et de la flore marines Quelques exemples La Patelle géante (Patella ferruginea) 1993 1995 2009 591 individus 813 individus Soit une augmentation de 38 % de la population depuis 1993 1995. L algue Cystoseira amentacea 1993 1995 1999 2009 trouvée sur 1897 m de linéaire dans 254 secteurs. trouvée sur 2315 m de linéaire de littoral dans 273 secteurs. Il y a donc une expansion nette de la population de cette algue pérenne. 5

Conférence de presse du 2 octobre 2010 Les Mérous Le graphique ci dessous présente le nombre de mérous observés lors de plongées dans les eaux de la réserve intégrale (moins d'une dizaine dans les années 1980 à plus de 150 en 2010). L évolution positive du nombre d individus reflète la faculté de régénération rapide des espèces grâce à l effet réserve. Evolution du nombre de mérous observés autour de l île Palazzu, de 1988 à 2010 2010 : 150 1994 2000 : 20 Avant 1993: < 10 L EFFET RESERVE Données Francour 2010 L agrandissement de la réserve intégrale de pêche irait, a priori, à l encontre de la tendance à l élargissement des zones de pêches des pêcheurs professionnels, d autant que ces derniers se trouvent concurrencés par d autres activités en essor sur le domaine maritime. Cependant, en se basant sur des études scientifiques, les aires marines protégées permettent de maintenir la rentabilité des rendements de la pêche régionale, d exporter des larves, des œufs et des gros poissons aux alentours immédiats de la Réserve et d augmenter la richesse spécifique dans et en dehors de la Réserve. L agrandissement de la zone intégrale serait donc bénéfique aux pêcheurs locaux. 6

Le programme EMPAFISH a également établi, qu il faut une surface importante de réserve intégrale pour que le bénéfice se fasse réellement ressentir. L élargissement de la partie intégrale serait donc doublement avantageux : il permettrait d établir un vrai effet réserve, en englobant l herbier de Posidonie et rendrait de nouvelles zones uniquement exploitables par les pêcheurs professionnels. Preuves de l exportation des larves de Diplodus annularis de la réserve de Scandola vers les zones adjacentes (Boudouresque, 2005) Courant localisation Niveau de protection Densité moyenne de juvéniles par 10 m2 Nord Golfe de Galéria Pas de protection 1,12 Baie d Elbu AMP (pas de pêche récréative) 0,47 Gargallu Réserve intégrale 0,34 Sud Golfe de Porto Pas de protection 0,22 L exportation d adultes et d œufs par les aires marines protégées Individus non matures Un sexe seulement Faible production d œufs par les jeunes femelles Œufs, larves Dissémination d adultes Frayère Males et femelles adultes Accouplements et frayère augmentés par une structure démographique diversifiée. Forte production d œufs par les vieilles femelles surpêche Zones adjacentes Aire Marine Protégée (Redessiné à partir de Boudouresque, 1995) 7

Conférence de presse du 2 octobre 2010 PARC NATIONAL DES CALANQUES Un projet environnemental emblématique pour les territoires du futur Parc Un projet de concertation Instance partenariale de concertation, d études et de sensibilisation, le GIP des Calanques réunit en son sein trois types d acteurs, à l image de l organisation adoptée lors des Grenelles de l Environnement et de la Mer : l Etat et ses établissements publics, les collectivités territoriales, la société civile au sens large (associations de protection de l environnement, usagers, propriétaires privés, habitants, et professionnels). Un Conseil Scientifique et Pédagogique apporte par ailleurs son expertise et son appui dans les orientations proposées par le GIP. Un patrimoine naturel, paysager et culturel d exception Le territoire terrestre et marin pris en considération par l Etat en avril 2009 pour constituer le cœur du futur parc national jouit d une grande notoriété nationale et internationale, d abord du fait de la force et de la beauté de ses paysages littoraux : les calanques proprement dites, entre Marseille et Cassis, véritables cathédrales calcaires sur la mer. Mais, au delà, de l archipel du Frioul à l île Verte, du fond du canyon sous marin de la Cassidaigne aux forêts de chênes matures du massif du Grand Caunet, sur les communes de Ceyreste et Roquefort la Bedoule, les espaces naturels identifiés abritent une biodiversité remarquable dont plusieurs dizaines d espèces rares voire endémiques. C est cet ensemble unique d écosystèmes terrestres et marins, littoraux et insulaires que le Parc national des Calanques aura pour mission de protéger et valoriser, pour les populations résidentes, les visiteurs d un jour et les générations futures. Les paysages terrestres sont très caractéristiques. Fruit d une évolution géologique tourmentée qui s étale sur plusieurs dizaines de millions d années, le littoral entre Marseille et La Ciotat est découpé en de multiples échancrures, des criques plus ou moins étroites et profondes, cernées de hautes falaises de calcaire blanc, où la mer rentre dans les terres : ce sont les calanques. Souvent méconnue, la richesse de la faune et de la flore terrestre (11 % des plantes vasculaires, soit tous les végétaux sauf les mousses, les lichens et les algues recensées sur le territoire national s y trouvent) sont pourtant bien réelles, marquées par de formidables adaptations à des conditions extrêmes. Les paysages maritimes et sous marins sont aussi spectaculaires : archipels, vertigineux tombants, massifs coralligènes, grottes, milieux profonds caractérisés par la présence de coraux «froids» d inestimable valeur (canyon de Cassidaigne). La presque totalité des biocénoses de Méditerranée occidentale y sont représentées, dominées par la présence de deux habitats d importance cruciale du point de vue écologique : les herbiers de posidonies et le coralligène. Les grottes sousmarines, très nombreuses dans le secteur, sont également parmi les plus belles et singulières de 8

Méditerranée et abritent des espèces rares de valeur patrimoniales exceptionnelle. Des espèces pélagiques comme cétacés et tortues caouanne sont régulièrement signalées dans le secteur, tandis que les espèces benthiques profondes restent en général peu connues. Toutefois, de nombreuses espèces nouvelles pour la science, certaines n ayant encore jamais été observées ailleurs, ont été décrites dans le cœur marin du futur Parc. Aux portes de la deuxième ville de France, ce littoral est un véritable écrin de nature, riche et encore relativement préservé malgré les pressions multiples. Plus d'un tiers des habitats naturels, terrestres et marins, du secteur «Calanques et archipel de Riou» sont désignés par le CSRPN (Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel) comme des espaces de très haut intérêt biologique. L espace marin des «Calanques et archipel de Riou» est aussi reconnu d'intérêt européen (Réseau Natura 2000). Gilles Martin Raget Un territoire fragile La proximité immédiate d espaces naturels quasi vierges avec la deuxième ville de France (troisième agglomération) est la caractéristique marquante de ce territoire et le principal défi que devra relever le Parc national avec l aide de tous ses partenaires. Aux usages locaux et réguliers s ajoute l intense fréquentation touristique, en constant développement. Cette situation engendre des pressions multiples et intenses sur le littoral et les îles en particulier, qui pèsent fortement sur la biodiversité et la qualité des milieux. Ces pressions risquent, à terme, d hypothéquer le bon état et, partant, l attractivité du patrimoine naturel dont dépendent les multiples activités professionnelles et de loisir qui s y exercent. Avec plus d 1,3 million de visiteurs par an (sur terre et en mer), le territoire du futur Parc, et plus particulièrement le massif des Calanques (site classé entre Marseille et Cassis), est un des lieux les plus visités de France. L érosion des sols, les incendies, la régression des herbiers de posidonies, la 9

Conférence de presse du 2 octobre 2010 pollution des eaux côtières, notamment par les rejets d eaux usées de la station d épuration communautaire en plein cœur du futur Parc, sont des dégradations avérées des milieux naturels. L Urgence d agir : quelques chiffres à retenir 1 seul couple d aigle de Bonelli niche dans les Calanques sur la trentaine en France. L espèce est considérée en danger à l échelle européenne. Des populations de Puffins de Méditerranée en déclin. 139 espèces protégées sur terre. Phryganes à Astragale de Marseille : ses populations, uniques en France, coincées entre la mer et les zones urbanisées du littoral, sont très vulnérables aux embruns pollués chargés d hydrocarbures et tensio actifs, auxquels vient s ajouter le piétinement et l arrachage lié à la surfréquentation de la bande littorale. Leur régression observée laisse présager, si rien n est fait, de leur disparition. Il faut en moyenne 20 000 ans pour reconstituer 1 litre de terre sur le sol rocheux des calanques. 60 espèces remarquables dont 40 protégées en mer. Posidonie : sur le secteur des Calanques et de l archipel de Riou, 75% des herbiers constitués par cette plante marine, qui représente un des deux écosystèmes «pivot» de la Méditerranée, sont en mauvais état de conservation. Il faut en moyenne 1 siècle à l herbier pour que ses racines progressent d 1 mètre en largeur. Au large, au sein du périmètre proposé pour être en cœur marin, près d une vingtaine de cétacés croisent régulièrement, dont dauphins, baleines et cachalots. Dépassant les 1 000 mètres de fond à seulement quelques miles de la côte, le canyon de la Cassidaigne et l un des deux plus riches en biodiversité de Méditerranée. un patrimoine riche et rare à protéger 10

Le Parc national des Calanques aura pour mission de protéger, valoriser et ouvrir aux visiteurs ce patrimoine naturel, paysager et culturel d exception. Bien davantage que la réglementation, la gestion mise en œuvre par le Parc, en synergie avec tous les acteurs existants, sera garante de la protection pérenne des écosystèmes et de leur bon fonctionnement. Le Parc sera avant tout un outil de pédagogie et d éducation à l environnement et un partage de l espace respectueux de la nature et des hommes. Avant tout outil de protection des patrimoines en cœur, le Parc national sera aussi, dans le périmètre dit d aire d adhésion, un partenaire privilégié des acteurs locaux pour la concrétisation de leurs projets s inscrivant dans une démarche de développement durable. La mise en place d un réseau significatif et cohérent de zones de non pêche, permanentes et temporaires, de dimensions plus ou moins vastes (afin de permettre un bon équilibre entre protection de la nature et maintien des activités économiques) permettra, dans ce cadre, de préserver les ressources halieutiques ainsi que certaines zones clés en termes de fonctionnalités écologiques (nurseries, frayères..), avec des conséquences bénéfiques et durables pour la pêche professionnelle. Nous rappelons, à titre d exemple, que dans le secteur de la Côte Bleue, à proximité du périmètre de cœur marin, la mise en place de zones de non pêche a produit, à l échelle de seulement quelques années, une augmentation significative de la taille de certaines espèces (+ 2 4 cm) ainsi que de leur poids moyen (x 2), une augmentation très importante de l abondance des poissons (+ 80% en moins de 10 ans) et des rendements des pêches (x 5.7 en 2004, x 2.1 en 2007). Denis Glehen 11

Conférence de presse du 2 octobre 2010 Calendrier prévisionnel de la création du Parc national des Calanques Suite à la loi du 14 avril 2006 qui a profondément réformé leur statut, la création d un nouveau parc national est une démarche concertée au cours de laquelle les acteurs locaux et les instances nationales élaborent ensemble un «projet de territoire» partagé. 1999 : création du Groupement d Intérêt Public des Calanques avec pour missions d animer et de coordonner la gestion du site classé «massif des Calanques» et de créer un «Parc national des Calanques» 14 avril 2006 : loi réformant la création et le fonctionnement des parcs nationaux français. Elles confirme le GIP en tant qu organisme de préfiguration du futur parc national Été 2007 : lancement de l étude d avant projet de parc (diagnostic du territoire) Automne 2008 : l avant projet est transmis pour avis à plus de 200 acteurs locaux (collectivités, chambres consulaires, associations ) 30 avril 2009 : «prise en considération» du projet (dont les périmètres de cœur terrestre et marin par arrêté du Premier Ministre 2009 2010 : phase de concertation pour l élaboration de la charte du Parc : plus de 200 réunions et 500 heures de débat 21 juin 2010 : présentation et débat sur le pré projet de charte en Assemblée Générale du GIP Les prochaines étapes (prévisionnel) Janvier 2011 : vote par l AG du GIP d un projet de charte modifié Début 2011 : consultation institutionnelle de plus de 200 acteurs locaux, pendant 2 mois Avril Mai 2011 : enquête publique Mai Juin 2011 : approbation en Assemblée Générale du projet de charte modifié Juin 2011 : création du Parc national par décret en Conseil d Etat Automne 2011: délibération des communes concernant l Aire d Adhésion Pour en savoir plus sur le projet : www.gipcalanques.fr 12