PFA. Documents soumis à la 55' session du Conseil du Centre (Turin, 18 mars 1994) SEPTIÈME QUESTION À L'ORDRE DU JOUR



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Transcription:

GB.259/PFA/7/14 259" session Genève, mars 1994 Commission du programme, du budget et de l' administration PFA SEPTIÈME QUESTION À L'ORDRE DU JOUR Centre international de formation de l'oit Documents soumis à la 55' session du Conseil du Centre (Turin, 18 mars 1994) '_ 1. Conformément à la décision prise par le Conseil d'administration à sa 222" session (février-mars 1983) 1, les rapports et états financiers qui sont soumis au Conseil par le Conseil du Centre de Turin sont acheminés en premier lieu vers la Commission du programme, du budget et de l'administration pour observations et recommandations. 2. On trouvera en annexe les principaux documents établis pour la SS' session du Consêil du Centre. CC 55/2 CC 55/3 Rapport intermédiaire sur les activités du Centre en 1993. Propositions du Secrétaire général des Nations Unies pour une collaboration accrue entre le système des NationsUnies et le Centre. 3. Etant donné que la réunion du Conseil du Centre nese terminera que quatre jours avant la réunion de la commission, le rapport du Conseil sera distribué au cours de la session. Genève, 14 mars 1994. 1 DocumentGB.222/10/31. paragr. 46. 11()8..3.F94

CENTRE INTERNATIONAL DE FORMATION DE L'OIT.i, C;' CONSEIL DU CENTRE )(' ~,l' CC 55/2 55ème session Turin, 18 mars 1994 Deuxième point de l' ordre du jour Rapport intermédiaire sur les activités du Centre en 1993 l. INTRODUCTION 1. Ce rapport intermédiaire présente un panorama des activités du Centre au cours de 1993, dans le but d' informer les membres du Conseil des évolutions qui sont intervenues depuis la dernière réunion du Conseil en 1993. Ainsi, ce rapport intermédiaire est soumis à la session spéciale du Conseil pour information. Il ne. remplace aucunement le rapport annuel détaillé sur les activités du Centre et les nombreux autres documents concernant l' exécution du programme et du budget, qui seront préparés pour être présentés au Conseil.à sa session ordinaire de novembre 1994. 2. La session spéciale du Conseil a lieu à peu près au milieu du Plan de développement quinquennal du Centre, qui a été adopté par le Conseil du Centre en novembre 1990 et approuvé par le Conseil d'administration du BIT en mars 1991. Le Plan a redéfini le mandat et la mission du Centre, a tracé les ligj}esprincipales du développement de son programme et a attribué au Centre un nouveau nom. Il est utile et opportun de considérer la mise en oeuvre du programme en 1993, à la lumière des principaux objectifs et des lignes directrices du développement tels qu'ils ont été esquissés dans le Plan de développement. Cependant, une évaluation intermédiaire d'ensemble de la mise en oeuvre du Plan est actuellement en cours et le Conseil sera pleinement informé des résultats de cette évaluation lors de sa session ordinaire en novembre 1994.

- 2 - II. MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME EN 1993 3. Le programme de 1993 a mis l'accent sur la consolidation du nouveau Programme et de la structure adoptés dans le contexte du Plan de développement du Centre et conformément à ses objectifs principaux: 1) l'intégration avec l'oit au niveau de ses principaux programmes techniques et priorités; 2) l' élaboration, compte tenu des caractéristiques de chaque région et de leurs demandes, de programmes de formation destinés aux principales régions du monde, y compris les pays d'europe centrale et orientale; 3) une coopération accrue en matière de formation et d'activités spéciales de formation destinées aux Nations Unies et aux organisations du système, en vue notamment de développer le domaine de la formation en gestion de la coopération technique et des activités opérationnelles pour le développement. Ce dernier objectif est illustré au troisième point de l' ordre du jour de la présente session du Conseil. 4. L'année 1993 a vu une expansion considérable du nombre d'activités de formation du Centre. Quelque 160 activités ont été exécutées, par rapport aux 130 activités de l'année \ précédente. Volume d'activités de formation et de services-conseils (au Centre et sur le terrain, à l'exclusion des programmes individuels) Année Nombre de participants Nombre d' activités Nombre de jours/ participant 1992 1993 2015 2276 135 163 47952 47392 5. Les activités de formation liées aux domaines des programmes techniques se sont accrues et le nombre des services techniques de l'oit qui coopèrent s'est élargi. Les services et unités techniques respectifs ont invariablement été invités à participer à la conception, au développement et à la mise en oeuvre, des programmes de' formation technique du Centre, assurant ainsi, sur une base permanente, des éléments de qualité des services fournis et de contrôle de la qualité. En plus des partenaires traditionnels, c'est à dire le Département de la formation (FORM) et le Département du développement des entreprises et des coopératives (ENTREPRISES), avec lesquels le Centre a toujours

- 3 - entretenu des relations en quelque sorte privilégiées, en termes d' actions de formation spécifiques, le Centre a élargi son programme d'activités en coopération avec toute une série d'autres services techniques, tels que le Département de la sécurité sociale (SEC SOC), le Service de l'administration du travail (ADMITRA), le Service des migrations et de la population (E/MIGRANT), le Département des normes internationales du travail (NORMES), le Service du droit du travail et des relations professionnelles (LEG/REL), le Département de l'emploi et du développement (EMPLOI), le Service du matériel et des contrats de sous-traitance pour la coopération technique (EQUIPRO), le Projet interdépartemental sur l'égalité des femmes en matière d'emploi, et le Programme international pour l' élimination du travail des enfants (IPEC). Répartition des participants et des jours/participantpar secteur d'activité Secteur d' activité 1992 Nombre Nombre de de part. jours/part. 1993 Nombre Nombre de de part. jours/part. 1. Formation à la gestion 760 21892 1041 27236 2. Education ouvrière 175 6106 106 4149 3. Création d' emplois - Développement rural 18 1280 231 2817 4. Coopératives 245 4715 77 3758 5.. Administration du travail - Conditions et milieu de travail 71 1915 237 6292 6. Technologie de la formation 642 14359 402 6289 7. Applications de l' informatique 50 2006 12 631 8. Formation industrielle 71 4194 37 1304 9. Réunions techniques 24 72 25 225 10. Relations de travail 67 1396 244 2619 11. Formation pour le système des Nations Unies 107 782 206 2867 12. Autres activités de formation 412 13373 120 5264 TOTAL Femmes Hommes 2642 703 1939 72090 2738 819 1919 63451

- 4-6. Les activités de formation ainsi exécutées en 1993, en collaboration avec les différents départements, retlètent certains des principaux domaines d'intérêt de l'oit, c'està-dire la formation à la gestion et le développement de l' esprit d' entreprise, l' assistance aux organisations de travailleurs et d' employeurs, les femmes et le développement, les normes internationales du travail, l'éducation ouvrière, l'information du marché du travail, l'administration du travail, le règlement de contlit et la négociation collective. Une analyse plus approfondie de ces activités confirme la tendance qui était annoncée dans le Plan de développement du Centre, consistant à concentrer la compétence spécifique du Centre principalement dans le domaine de la formation à la gestion, de la méthodologie et de la technologie éducative, le terme formation à la gestion étant entendu comme la formation de gestionnaires aux différents niveaux et dans une vaste gamme de domaines. 7. Conformément aux objectifs énoncés dans le Plan de développement, un effort considérable a été déployé en 1993 afin de consolider et d' élargir les programmes de formation régionaux du Centre et de couvrir les principales régions du monde. Toutes les activités de formation régionales ont été conçues et mises en oeuvre en étroite consultation avec les bureaux régionaux de l'oit et répondent beaucoup mieux aux besoins clairement identifiés de I' OIT et de ses mandants dans les différentes régions. Grâce à la création de petites équipes de formation régionales au sein du Centre, la répartition par région du programme global de formation du Centre montre un panorama beaucoup plus équilibré. L' Afrique représente encore le programme régional le plus important du Centre, en termes de nombre d'activités, de nombre de participants, de jours/participant et de volume financier, suivi de près par l' Europe, qui a connu une hausse spectaculaire en raison de la demande accrue de formation de la part des pays d'europe centrale et orientale et de la Communauté d'etats indépendants. Le programme régional des Etats arabes, ainsi que le programme pour l' Asie et le Pacifique, montre également une augmentation du nombre d' activités, alors. que le programme régional pour l' Amérique latine et les Caraïbes a I maintenu son niveau de 1992. "

- 5 - Répartition des participants et des jours/participant (formation en groupe et programmes individuels) par région 1992 1993 Région Nombre Nombre de Nombre Nombre de de part. jours/part. de part. jours/part. Afrique 892 31101 1054 30406 Amérique Latine et Caraïbes 575 15 106 423 8115 Asie et Pacifique 382 13 950 322 10 307 Etats arabes 126 2377 199 3314 Europe 667 9556 740 11309 TOTAL 2642 72090 2738 63451 8. En outre, conformément aux objectifs énoncés dans le Plan de développement, l'année 1993 a vu une croissance des activités de formation exécutées par le Centre pour le système des Nations Unies dans son ensemble. Ces activités ont été axées sur la gestion de la coopération technique et la formation aux activités opérationnelles et ont attiré quelque trois cents fonctionnaires internationaux et nationaux de haut niveau qui ont participé aux cours que le Centre de Turin a menés à bien pendant l'année à l'étude. La visite du Secrétaire général des Nations Unies au Centre de Turin en avril dernier a donné un élan particulier à cette composante du programme du Centre et a donné lieu à une série de propositions pour une coopération accrue avec les Nations Unies. 9. En 1993, le Centre a également poursuivi sa participation au lancement et à la mise en oeuvre de la nouvelle "politique de partenariat actif" de l'oit. Il a organisé et accueilli un deuxième atelier pour fonctionnaires de haut niveau du siège de l'oit et du terrain en avril 1993. En outre, le Centre a entrepris en 1993 - et poursuivra en 1994 - des Contacts et des consultations avec les équipes multidisciplinaires de l' OIT afin de définir la portée et les modalités de la coopération avec cette structure, récemment établie sur le terrain, et la manière la meilleure pour le Centre d'appuyer le travail des équipes multidisciplinaires. Il est utile de rappeler que des dispositions pratiques ont déjà été

-6 - finalisées avec l' équipe multidisciplinaire à Budapest à la satisfaction des parties concernées. 10. Concernant le programme des bourses individuelles du Centre, les prévisions établies au début de 1993 se sont malheureusement avérées exactes. L'année 1993 montre un déclin significatif du volume financier globale, du nombre de stagiaires individuels et du nombre de jours/participant. La justification de cette tendance est double: i) la durée des programmes de bourses individuelles et des voyages d'étude devient de plus en plus courte; ii) le nombre de bourses octroyées sous l' égide de l' OIT/PNUD décroît rapidement, principalement en raison des nouvelles modalités d'exécution des projets du PNUD, c'est à dire l' exécution nationale. Un effort particulier est déployé à présent pour promouvoir activement le potentiel du Centre dans ce domaine, afin de mettre ses services de gestion de bourses à la disposition d'une gamme plus vaste d'utilisateurs potentiels, et notamment des autorités nationales, responsables de l' exécution et de la gestion des projets de développement. 11. Enfin, l'année 1993 a vu une expansion remarquable du programme de conception de modules de formation et de production de trousses multimédia. Cela est dû à l' augmentation de la demande sous forme de requêtes de production de publication du Centre lui même, ainsi que de clients extérieurs, appartenant ou non à l'oit et au système des Nations Unies. Toute une série de nouvelles trousses de formation a été produite et ce service particulier est de plus en plus apprécié par un nombre croissant de clients, qui en reconnaissent la qualité et l' avantage économique. Le revenu de ces activités pour l' année 1993 est estimé à 500 000 dollars des Etats Unis.

- 7 - III. QUELQUES TENDANCES SIGNIFICATIVES 12. Dans l'ensemble, un effort particulier a été déployé en 1993 en vue d'atteindre les objectifs de développement du Centre. Un certain nombre de tendances significatives ont caractérisé le programme de 1993 et se poursuivront vraisemblablement en 1994 et au delà. Grâce à la nouvelle structure des opérations de formation du Centre, un attention plus grande est actuellement accordée à l' analyse des besoins en formation, à la conception et à l' évaluation de la formation; c' est ainsi que la qualité et l' efficacité globale des actions de formation du Centre s' améliorent, que le réseaux d' experts et de personnes ressources hautement qualifiés provenant de l' OIT et des Nations Unies, ou choisis en dehors du système, s'élargit, accentuant ainsi la pertinence et la valeur de chaque cours et programme. En outre, le programme de 1993 montre que les opérations de formation sont de moins en moins conçues dans l' optique de l' offre; au contraire, elles sont de plus en plus structurées en fonction de la demande des pays bénéficiaires et des donateurs. Elles sont conçues sur mesure et ont une nature pluriannuelle, comportant un certain nombre de phases distinctes. L' accent a été et continuera d' être mis sur le développement de trousses de formation nouvelles et innovantes, comprenant systématiquement des éléments de formation de formateurs. Dans l' ensemble, les activités de formation spécifiques sont plus courtes, en termes de durée (un programme type du Centre de Turin dure en moyenne quatre semaines) et les participants sont de plus en plus souvent des gestionnaires et hauts fonctionnaires. La tendance à organiser des programmes particuliers dans les pays ou les régions, surtout lorsqu'il s'agit d'activités de suivi, s'est renforcée en 1993 et va probablement se maintenir au cours des années à venir, compte tenu également de la tendance à la décentralisation de l'oit elle-même. Répartition des participants par type d' activité ANNEE Formation en groupe Bourses individuelles TOTAL 1992 à Turin: 1 490 sur le terrain: 525 1993 à Turin: 1 719 sur le terrain: 557 627 2642 462 2738

-8-13. En 1993, une attention particulière a été consacrée au développement et au renforcement des capacités de formation, des infrastructures de formation et des installations du campus du Centre. Toute une série d' activités de perfectionnement du personnel ont été menées à bien afin d' adapter les compétences et les aptitudes du personnel enseignant et administratif aux nouvelles exigences d'une gestion efficace de la formation. Le budget du perfectionnement du personnel a été accru en conséquence. Au cours de 1993, un centre de documentation nouveau et fonctionnel a remplacé l' ancienne bibliothèque. De même, un plan visant à moderniser la Section de la conception et de la production de matériel multimédia, et à la doter d'un nouvel équipement d'imprimerie, a été complété. Toutes les salles de cours ont été équipées de moyens didactiques nouveaux et modernes. La ville de Turin a adopté la décision de rénover entièrement deux pavillons et de doter le Centre de quelque 70 chambres nouvelles ou rénovées, et pour sa part le Centre a investi des fonds pour améliorer certaines installations du campus, notamment le Pavillon U Thant et le Foyer du Centre. 14. Enfin, une fois de plus le Centre a pu exécuter ses activités en équilibre. Au moment de rédiger ce rapport intermédiaire, les comptes ne sont pas encore clos et vérifiés - les résultats exacts seront connus lors de la réunion du Conseil en mars - mais il est escompté que le Centre aura terminé l'année 1993 avec un petit excédant. Il est intéressant de noter que le Centre parvient désormais régulièrement à couvrir près de 40 pour cent de ses coûts fixes annuels grâce aux recettes de ses propres activités de formation, qui représentent environ 65 pour cent du budget global du Centre. Au cours de l'année 1993, le groupe de mandants financiers et de donateurs du Centre s'est encore élargi. La proportion d'activités financées grâce à des négociations spécifiques, et souvent dans le cadre des appels d'offres (CE, Banque mondiale, et autres), correspond à environ 60 pour cent du total, alors que la proportion d'activités dont le financement est garanti d'avance (activités décentralisées, activités couvertes par les fonds CTBO/Centre de Turin et l' enveloppe de cours financés par l'italie) correspond à 40 pour cent. L'on reconnaît là une évolution très favorable, qui se confirmera très probablement en 1994.

-9 - IV. LES CHIFFRES ET LES INDICATEURS PRINCIPAUX EN 1993 15. Le tableau ci-dessous retlète les résultats financiers du programme du Centre en 1993, comparés à ceux de 1992. Quelques changements seront encore possibles, étant donné que la date de clôture des comptes de IIannée 1993 est le 1er mars, un mois après la rédaction du présent rapport intermédiaire. Un tableau financier actualisé sera distribué en salle aux membres du Conseil. Recettes des activités de formation ANNEE Formation en groupe Bourses individuelles Publications/ Matériel didactique TOTAL 1992 12517 573 1993* 13 850000 * (ces chiffres ne sont pas définitifs) 5018531 2930000 192 202 17 728 306 506 000 17 286 000

- 10 - Résultats financiers 1992-93 (ces chiffres ne son pas définitifs) CHAPITRE 1992 1993 1. Contributions fixes 9830282 8236000 II. Recettes propres 18246968 17703000 III. Coûts fixes (14983500) (13 3400(0) IV. Coûts variables (12223686) (11 9.83(00) V. Autres rubriques (700791) (474000) VI. Résultats financiers 169273 142690 Pour information "

CENTRE INTERNATIONAL FORMATION DE L'OIT DE q o J d CC 55/3 55ème session CONSEIL DU CENTRE Turin, 18 mars 1994 Troisième point de l' ordre du jour Propositions du Secrétaire général des Nations Unies pour une coopération accrue entre le système des Nations Unies et le Centre Sommaire l. INTRODUCTION Paragraphes 1-7 'II. LA RAISON D'UNE COOPERATION ACCRUE AVEC 'LES NATIONS UNIES 8-11 III. LE ROLE DU CENTRE DE TURIN DANS LA FORMATION POUR LE SYSTEME DES NATIONS UNIES AU COURS DE CES DERNIERES ANNEES 12-17 IV. PROPOSITIONS DE NOUVEAUX PROGRAMMES ÉT INITIATIVES 18-23 V. LE TRANSFERT DE L'UNICRI 24-31 VI. CONCLUSIONS 32-34 Annexes: 1. Lettre du Secrétaire général des Nations Unies au Directeur-généraldu BIT 2. (8 novembre 1993). Lettre du Maire de la Ville de Turin au Directeur du Centre International de formation 3. de l'oit (17 février 1994). Tableau illustrant le rôle prévu du Centre de Turin dans la formation pour le système des Nations Unies, 1994-95. (Ce tableau sera distribué en salle de réunion).

-2 - I. INTRODUCTION 1. La nécessité d' une coopération accrue entre le Centre international de formation de l'oit (le Centre de Turin) et les Nations Unies et leur système d'organisations découle d'une série d'événements et d'évolutions qui ont eu lieu ces derniers temps. En novembre 1990, le Conseil du Centre, lors de sa cinquante et unième session, a adopté le Plan de Développement quinquennal du Centre, qui redéfinissait la mission, le mandat et le programme de celui-ci et lui donnait un nouveau nom. 2. Le Plan de Développement, approuvé par le Conseil d' Administration du BIT lors de sa 24ge session (février-mars 1991), reformule la mission du Centre suivant trois axes interdépendants: mobiliser et mettre à la disposition des bénéficiaires, par la formation, les valeurs, les normes, l' expérience et la compétence de l' OIT; être le véhicule et l'instrument de l'oit et d'autres institutions et programmes des \ Nations Unies, pour appuyer efficacement le programme de développement des ressources humaines et de formation en gestion, coordination et mise en oeuvre de l' assistance dans les pays bénéficiaires; animer un réseau de véritable coopération entre le Centre et des institutions de formation nationales et régionales sélectionnées en fonction de leur renom. 3. Dans ce contexte, le Comité consultatif pour les questions de fond - Activités opérationnelles (CCQF/OPER), organe subsidiaire interinstitutions du Comité administratif de coordination (CAC) a accueilli l'exhortation à une coopération accrue et a confié au Centre de Turin, à la fin de 1990, la conception et la mise en oeuvre d'un programme de formation pilote en matière de gestion de la coordination pour représentants dehaut niveau du système des Nations Unies sur le terrain. 4. Parallèlement, toute unesérie de résolutions formulées par les plus hautes instances d'un certain nombre d'organisations des Nations Unies ont souligné la nécessité de programmes innovateurs et intégrés au niveau du système, destinés au personnel international et national en vue de promouvoir une plus grande cohérence et une plus grande efficacité du système des Nations Unies dans son ensemble (voir notamment la Résolution 47/199 de l' Assemblée générale concernant les activités opérationnelles, paragraphes 43 à 47). La Résolution 47/227 de I'Assembléê générale concernant l'institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) ''prie le Secrétaire général d'étudier les moyens de resserrer la coopération entre l'institut et d'autres institutions nationales et

-3 - internationales qualifiées, notamment le Centre international de formation de 1'Organisation internationale du Travail à Turin (Italie), afin de permettre au système des Nations Unies de répondre de la manière la plus rentable aux besoins croissants en formation, aux niveaux tant national qu 'international, en servant au mieux les intérêts des Etats Membres participants. " (paragraphe 6). 5. Le 14 avril 1993, le Secrétaire général des Nations Unies, à la demande du Directeur général du BIT, s'est rendu au Centre de Turin et au cours de sa visite a affirmé son intention d' utiliser davantage le Centre en tant qu' instrument de formation au service du système des Nations Unies dans son ensemble et a formulé un certain nombre d'idées que l'oit et les Nations Unies devraient discuter et étudier ensemble. A la suite de la visite du Secrétaire général au Centre de Turin, un groupe de travail conjoint ONU-BIT a été chargé d'étudier de façon approfondie les différents domaines de coopération proposés. Les résultats des discussions de ce groupe de travail sont résumés dans la lettre du 8 novembre 1993, que le Secrétaire général a envoyée au Directeur général du BIT, et dont la copie.figure à l' annexe 1 de ce document. 6. Il faut également rappeler les conclusions de la Commission de la Coopération technique de la Conférence internationale du Travail lors de la quatre-vingtième session, en juin 1993. La Résolution et les Conclusions relatives de cette Commission invitent explicitement le Centre de Turin à agir en tant qu'instrument essentiel de la formation qui devrait "contribuer à la conception et à l'exécution de diverses activités de formation dans le cadre du système des Nations Unies en mettant particulièrement l'accent sur le mandat essentiel de l'oit, sur le renforcement de la capacité de gestion des gouvernements et des partenaires sociaux bénéficiaires de la coopération technique ainsi que sur la promotion d'une coordination efficace et du travail d'équipe au sein du système des Nations Unies lui-même." (Voir paragraphe 42 des Conclusions). 7. Enfin, il y a lieu de signaler le vif intérêt et la satisfaction que le Gouvernement italien et la Ville de Turin ont manifestés en constatant que le Centre est de plus en plus fréquemment utilisé par les Nations Unies en général. Ces dernières années, les autorités italiennes ont affirmé à maintes reprises qu' elles sont favorables à ce que les activités de formation pour le système des Nations Unies soient conçues et exécutées au Centre de Turin et elles ont alloué au Centre des ressources financières importantes à cet effet.

- 4 - II. LA RAISON D'UNE COOPERATION ACCRUE AVEC LES NATIONS UNIES 8. Tout le monde reconnaît que la formation en tant qu'instrument clé pour le développement des ressources humaines est un élément important, mais certainement pas le seul, dans la poursuite d'une plus grande efficacité et cohérence dans les programmes et les activités pour le développement du système des Nations Unies, notamment dans ledomaine du renforcement des capacités nationales. Il est aussi évident qu' il n' existe aucune stratégie cohérente de la formation dans les domaines d'intérêt du système des Nations Unies et qu'une telle stratégie devrait être conçue afin d'assurer le soutien de la formation aux activités de développement du système des Nations Unies et d'adopter une série d'initiatives concrètes de formation à l' intention de l' ensemble du système et des Etats Membres. 9. C'est dans ce contexte que le rôle et la contribution potentielle de l'oit et de son Centre à Turin sont reconnus de plus en plus clairement. Tout d'abord l'oit, par mandat, a la compétence générale et fonctionnelle au sein du système des Nations Unies en matière de formation professionnelle, de politiques de la formation et de systèmes de formation liés à l'emploi, au perfectionnement des qualifications et aux modèles des marchés du travail en évolution. Dans le cadre de son mandat, l'oit a assumé au fil des années une importante fonction normative en matière de formation, comme le reflètent la Convention No. 142 concernant le développement des ressources humaines, et d'autres normes internationales du travail. En outre, l'oit dispose, au Centre de Turin, de structures importantes de formation résidentielle, les seules de ce type au sein du système des Nations Unies. Cette institution de formation est munie d'une solide compétence pédagogique et d'une grande expérience dans certains des principaux domaines du développement économique et social; elle est dotée d'une infrastructure de formation déjà en place, de méthodologies de la formation dont la valeur est certaine et de capacités d' accueil et de formation qui ne sont pas encore pleinement utilisées: tout cela fait du Centre de Turin un partenaire naturel et en quelque sorte privilégié des Nations Unies et d'autres organisations du système, à une époque où la formation et le développement des ressources humaines se voient accorder la priorité par toutes les organisations concernées. 10. Une autre excellente raison pour accroître la coopération avec les Nations Unies dans le domaine de la formation est que l' OIT, grâce aux activités de formation appropriées du Centre de Turin, a la chance unique d'apporter une contríbution particulière aux activités Il de développement du système des Nations Unies tout entier, et par ce canal, de transmettre toute une série de messages et d' expériences qui ont une importance primordiale pour l'organisation et sa structure tripartite; ses messages atteindront ainsi un auditoire plus ample, bien au delà des confins habituels. A l'heure où l'oit met en oeuvre une nouvelle

- 5 - politique de partenariat actif qui demande une participation beaucoup plus directe de tous ses mandants, sur la base d'objectifs nationaux clairement identifiés et grâce au travail d'équipes multidisciplinaires régionales ou sous-régionales compétentes, le resserrement, grâce à la formation, des liens avec les Nations Unies, qui sont elles-mêmes en cours de transhumer radicalement leurs activités sur le terrain et envisagent d' introduire des stratégies mieux intégrées, intersectorielles et ponctuelles dans chaque pays, peut susciter des synergies utiles et produire des avantages pour tous. 11. Une troisième composante essentielle de la stratégie que le Centre de Turin a adopté en vue d'établir des liens plus efficaces avec le système des Nations Unies concorde avec les changements radicaux qu' ont subi récemment les politiques de gestion du développement et de l' assistance. La tendance actuelle consiste à renforcer les capacités des gouvernements bénéficiaires en assurant une meilleure planification et une exploitation plus efficace des ressources que la communauté des donateurs affecte à l' assistance. Les lignes directrices sont tracées pour l' application de l' approche-programme, qui intègre la gestion de l' assistance extérieure dans la planification et la budgétisation nationales, et dans la formation de fonctionnaires nationaux en matière de conception de programmes et de contrôle et évaluation de leur mise en oeuvre. Dans ce contexte, le Centre de Turin accorde une attention particulière aux valeurs, aux normes et au processus de consultation tripartite qui caractérisent les programmes de l'oit, et veille à ce qu'il en soit dûment tenu compte. III.. LE ROLE DU CENTRE DE TURIN DANS LA FORMATION POUR LE SYSTEME DES NATIONS UNIES AU COURS DE CES DERNIERES ANNEES 12. Au cours de ces dernières années, le Centre de Turin a mené à bien une série ct' activités de formation à la demande de nombreux programmes et institutions des Nations Unies. Pour la plupart, ces activités ont été organisées cas par cas, avec des institutions telles que le PNUD, l'unesco, l'onudi, le FNUAP, le HCR, l'oms, la Banque mondiale et son Institut de développement économique (IDE). En 1990, deux importants nouveaux programmes de formation d'un intérêt plus général pour l'ensemble du système ont été lancés, dans le domaine de la gestion de la coopération technique; ils ont été conçus en particulier pour des fonctionnaires nationaux chargés de la gestion de projets et programmes de coopération technique: le premier en matière de conception et gestion de projets de coopération technique en consultation avec le PNUD; le second concernant la passation des marchés d'équipement, conformément aux politiques et procédures établies par la Banque mondiale en la matière, et mis en oeuvre en étroite coopération avec les experts de cette institution, dont le siège se trouve à Washington. Dans les deux cas, des

-6 - trousses de formation complètes ont été élaborées et utilisées en appui aux activités de formation individuelle. De même, en 1990-91, le Centre a mis au point, à la demande du PNUD, une trousse de formation modulaire concernant le processus NaTCAP (Analyse et programmation nationales de la coopération technique). 13. Un important nouveau programme de formation interinstitutions, financé par le CCQF/OPER, a été entrepris au Centre de Turin au début de 1991, essentiellement en vue d' améliorer la collaboration et la coordination des activités de développement du système des Nations Unies sur le terrain. Les équipes nationales, composées de représentants sur le terrain du système des Nations Unies, avec les coordonnateurs résidents respectifs, participent depuis lors à des séminaires de dix jours à Turin, au cours.desquels, sous la direction d'experts et de personnes ressources de haut niveau, ils mettent au point des formules de collaboration applicables dans la solution des principaux problèmes de développement auxquels sont confrontés leurs pays d'affectation. Ces séminaires, auxquels l' OIT contribue régulièrement en y envoyant des participants et des personnes ressources, ont été entrepris sur une base expérimentale; désormais, ils sont devenus une activité inscrite au calendrier des activités de formation du Centre, en raison d'au moins trois par an. Suite au succès de cette série de séminaires sur la gestion de la coordination sur le terrain, le CCQF(OPER) a demandé au Centre de Turin de concevoir un deuxième programme substantiel visant à renforcer les compétences des fonctionnaires nationaux en matière de gestion du processus de développement. Ce programme est conçu comme un programme global de formation de formateurs, sur la base d' une trousse de formation modulaire qui aborde une vaste gamme de sujets et qui est mise en oeuvre en étroite collaboration avec les institutions de formation nationales et régionales appropriées. Un soin particulier a été consacré à la conception, à la mise au point et à la validation des modules de formation. Trois séminaires pilotes ont déjà été réalisés, le troisième étant actuellement en cours à Turin. A partir de 1994, le Centre réalisera chaque année trois ou quatre ateliers de ce type, tout en continuant à élaborer des modules de formation supplémentaires qui compléteront la série de modules de base déjà validés et utilisés. 14. Ces deux nouveaux programmes ont fait connaître le Centre sur la scène interinstitutions; ils ont été salués, dans différents milieux, comme la seule véritable initiative de formation interinstitutions au cours des vingt dernières années. Conçus et mis au point avec la participation la plus ample d'experts et de personnes-ressources de toutes Il les institutions concernées, ils ont permis au Centre de renforcer considérablement sa propre compétence en matière de conception de la formation, de méthodologie de la formation, et de conception de matériel didactique, compétence que -Ie Centre a ensuite été à même de mettre à la disposition des principaux projets et programmes de l'oit, tels que le

- 7 - Programme international sur l' élimination du travail des enfants (lpec) et le Projet interdépartemental pour l' égalité des femmes en matière d' emploi. A partir de la méthodologie mise au point pour ces programmes destinés au système des Nations Unies, le Centre a également fourni un appui didactique très utile à la conception et à l' exécution de deux importants ateliers qui ont été organisés en 1992-93 à Turin pour des fonctionnaires de haut niveau du BIT et des bureaux extérieurs, à la veille du lancement de la nouvelle politique de partenariat actif de l'oit. 15. Le programme de gestion de la coordination sur le terrain et le programme de formation de formateurs dans le domaine de la gestion du développement national sont contrôlés et guidés par un Comité consultatif spécial pour la formation, créé dans le cadre de l' ancien CCQF(OPER), actuellement Comité consultatif pour les questions relatives aux programmes et aux opérations (CCQPO). Ce Comité se réunit périodiquement, au moins une fois par an, pour discuter des problèmes liés à l'élaboration et à la mise en oeuvre du programme et fait rapport au CCQPO. Le Conseil du Centre de Turin, à son tour, est informé de ces activités de formation pour le système des Nations Unies lors de ses réunions annuelles, notamment au cours de la présentation du rapport sur la mise en oeuvre du programme. 16. Le financement de ces activités de formation pour le système des Nations Unies provient de fonds mis à la disposition par toute une gamme de sources, en sus des ressources allouées au programme ordinaire d' activités du Centre. Tout d' abord, les organisations des Nations Unies paient leur participation à ces initiatives de formation proportionnellement au nombre de leurs représentants. En outre, la conception et I' exécution de ces nouvelles activités de formation ont mobilisé un très fort intérêt et le support des donateurs; un certain nombre de gouvernements ont déjà offert (l'italie, l'allemagne, la Suisse) ou ont manifesté leur intention (Pays Bas, France, Suède) d'apporter une contribution financière substantielle à la mise au point ultérieure de ces programmes, à condition toutefois que leurs contributions soient utilisées principalement pour permettre à des fonctionnaires nationaux et à des partenaires nationaux du développement de participer pleinement à ces activités de formation. 17. Dans l' ensemble, les activités de formation que le Centre de Turin a menées à bien au cours des quatre dernières années (1990-1993), en coopération avec telle ou telle institution des Nations Unies, ou à la demande du système des Nations Unies dans son ensemble, se sont accrues considérablement, du point de vue du volume et du niveau de qualité, à telle enseigne qu'il a été estimé opportun de créer, au sein du Département de la formation, une unité spéciale de la formation pour le système des Nations Unies, composée

-8 - de trois fonctionnaires des services organiques et de trois fonctionnaires des services généraux. Au cours des quatre années considérées, quelque 950 participants, des fonctionnaires de haut niveau du système des Nations Unies et leurs homologues nationaux, ont suivi les différents programmes de formation organisés par le Centre dans le domaine de la gestion de la coopération technique et des activités opérationnelles. Ces programmes ont apporté, au cours de la période en question, quelques 5 millions de- dollars de revenu additionnel au Centre. IV. PROPOSITIONS DE NOUVEAUX PROGRAMMES ET INITIATIVES 18. Au cours de sa visite au Centre de Turin le 14 avril 1993, le Secrétaire général des Nations Unies a souligné l'importance qu'il accorde à la formation et la nécessité d'une approche et d' une stratégie communes de la formation au niveau du système. Il a reconnu que la fonction de formation au sein des Nations Unies est trop parcellisée, tant sur le plan des institutions que des sujets traités, et qu' un effort particulier en ce qui concerne la formation est indispensable pour resserrer les liens au sein du système des Nations Unies, le rendant ainsi plus efficace dans l' exercice de ses nouvelles tâches et fonctions dans les domaines du développement, des droits de l'homme et de la construction de la paix et de sociétés démocratiques. Impressionné par les vastes installations du campus, le Secrétaire général a exprimé le souhait que le Centre de Turin se développe, autour du noyau consolidé d'activités dans les domaines d'intérêt de l'oit, comme un véritable instrument de formation multidisciplinaire interinstitutions, et qu' il consente à la coexistence avec d'autres institutions intéressées à la formation et à la recherche dans les principaux domaines d'action des Nations Unies. 19. L'exhortation du Secrétaire général à une coopération plus étroite entre les Nations Unies et le Centre de l'oit à Turin a été examinée en détail dans une correspondance du Secrétaire général avec le Directeur général du BIT. Un groupe de travail conjoint ONU- BIT, présidé à tour de rôle par le Directeur du Centre et le Sous-Secrétaire général des Nations Unies, le Directeur du Département de la coordination des politiques et du développement durable, a été créé dans le but d'identifier de nouveaux domaines potentiels pour la coopération et d'esquisser les modalités et les dispositions nécessaires. Essentiellement, trois domaines principaux - ou trois cercles concentriques - ont été cernés pour une coopération accrue en matière de formation entre le Centre de Turin et les Nations Unies: 1) les activités et les programmes pour lesquels le I)Centre de Turin dispose déjà en son sein ou est en mesure de repérer les compétences pédagogique et fonctionnelles notamment dans les domaines d'intérêt de l'oit; 2) les activités et les programmes pour