330 Étude et optimisation des techniques de régénération chez l arganier (Argania spinosa (L.) Skeels) TAOUFIQ M.S.*; BOUZOUBAA Z.**; HATIMI A.*** TAHROUCH S.*** * Doctorant Faculté des sciences IBN ZOHR Agadir ** Laboratoire d agro physiologie ; Centre Régional de la Recherche Agronomique Agadir INRA B.P 124 Inezgane. Maroc *** Faculté des sciences IBN ZOHR Agadir Résumé Ce travail a pour objectif d étudier les moyens de régénération de l arganier (Argania spinosa L Skeels) notamment le bouturage, le greffage et le marcottage. Pour le bouturage, le matériel végétal est constitué de boutures ligneuses, semi-ligneuses et herbacées. Les boutures ont été menées dans une chambre de cultures aux conditions contrôlées. Le taux de débourrement était variable, selon les arbres et les stations sans pour autant aboutir à l édification racinaire pour les boutures ligneuses et semi ligneuses sous différentes concentrations d hormones. Quant aux boutures herbacées, un début d émission d ébauches racinaires à un taux faible et variable 8 à 33% selon les arbres a été enregistré (à l exception d un taux de l ordre de 50% enregistré pour un seul arbre avec 6000 ppm d AIB). En ce qui concerne le greffage, l objectif consiste à comparer trois techniques différentes : greffage en fente apicale, greffage par approche simple et greffage en tranches sous deux conditions différentes : sous serre et au laboratoire à température 28 C et humidité ambiantes. De bons Résultats sont obtenus sous conditions de salle avec 60% de pour greffage en fente apicale et 30% pour greffage par substitution de rameaux (tous les deux effectués sur un matériel végétal âgé d un an) ; alors que les résultats du greffage par approche simple étaient faibles de l ordre de 20%. Quant au marcottage aérien, nous avons obtenu un taux élevé de survie de marcottes présentant toutes des cals avec début d émission de racines latérales. Pour le marcottage terrestre, la possibilité que celui ci soit réalisable naturellement a été recherchée. Malgré qu il s agisse d événement rare, des marcottes terrestres émettant des racines ont été observées sur terrain. Mots clés : AIB ; Argania spinosa ; Bouturage ; Greffage ; Marcottage ; Rhizogenèse.
331 Summary This work aims to explore ways of argan tree regenerating (Argania spinosa Skeels L.) including cuttings, grafting and layering. For propagation, plant material consists of cuttings woody, semihardwood and herbaceous. The cuttings were conducted in a chamber cultures in controlled conditions. The rate of bud break was variable, depending on the trees and stations without leading to the building to root cuttings in different semi woody hormone concentrations. As for softwood cuttings, an early issue of draft root at a low and variable 8-33% depending on the trees was recorded (with the exception of a rate of about 50% recorded for a single tree with 6000 ppm of IBA). With regard to the grafting, the objective is to compare three different techniques: cleft grafting apical, simple approach grafting and grafting sliced in two different conditions: under greenhouse and laboratory at 28 C temperature and humidity. Good results are obtained under room conditions with 60% success in cleft grafting for apical and 30% for graft substituting branches (both made of plant material a year old), while the results of grafting by simple approach were low in the order of 20%. As for air layering, we achieved a high survival rate of all layers with callus with early emission of lateral roots. For terrestrial layering, the possibility that it becomes feasible course was investigated. Despite being rare event, layers of earth emitting roots were observed on land. Keywords: IBA; Argania spinosa; Cutting; Grafting; Layering; Rhizogenesis. Introduction L Arganier est l un des principaux arbres agro-forestiers du Maroc en raison de ses caractéristiques en tant qu arbre endémique et de l importance de la superficie qu il occupe. Cependant, sous la pression des changements liés aux activités anthropométriques, l équilibre fragile, préalablement installé entre les capacités d adaptation et de régénération de l Arganier et la forte pression qu il subit, a viré vers un déséquilibre irréversible au détriment de l Arganier (Nouaim, 2005). Par conséquent, l Arganeraie s est dégradée avec une vitesse alarmante : en moins d un siècle, presque la moitié de l Arganeraie a disparu et sa densité moyenne est passée de 100 à 30 arbres/ha (Kabiri et al., 1996) voir même 10 à 15 par hectare dans sa limite sud (Bouzoubaâ 2006). La multiplication végétative par des techniques diverses est une alternative de la multiplication sexuée vue que celle ci est actuellement très faible voire absente (M hirit, 2002). Parmi les techniques de multiplication végétative on distingue : Le bouturage: C est une voie rapide et très avantageuse pour la fourniture des plants nécessaires aux reboisements de types très intensifs (Martin, 1977). Cette technique consiste à reproduire des plants conformes génétiquement à la plante mère en faisant usage des parties de la plante (tige, racine, feuille) et les mettre dans des conditions adéquates pour engendrer des racines et par suite une plante entière. Le greffage : C est un processus qui consiste à rassembler les performances de deux sujets : le greffon et le porte-greffe. Le greffage doit aboutir à la connexion des systèmes vasculaires (Xylème et phloème) des deux symbiotes : porte -greffe et greffon ( Mokhtari, 2002). Le marcottage : il consiste à provoquer la formation de racines sur un rameau non détaché de l arbre-mère. Après annélation de l écorce et traitement à l aide de substances rhizogènes, le milieu nécessaire au développement des racines est installé sous forme de buttes (marcottage en cépée) ou de manchons (marcottage aérien) autour des rameaux.
332 Le plant sera séparé du pied-mère une fois enraciné (Cornu, 1986). Ce moyen de multiplication végétative fut naturellement rare et n aboutit généralement pas à des marcottes affranchies. En effet, Les espèces qui produisent des drageons ou des marcottes affranchis sont très largement minoritaires parmi plus de 875 espèces recensées (Bellefontaine R.2005), puisqu elles représentent moins de 1%. L affranchissement se produit naturellement par autodégénérescence de la racine mère. «Si les drageons ont leur propre système racinaire et sont complètement indépendants trophiquement (pour l eau, les sucres et éléments minéraux), ils deviennent des individus séparés et autonomes. Dans ce cas, on peut alors effectivement parler de multiplication végétative (Bellefontaine R.). Matériels et méthodes 1. Bouturage L étude du bouturage a été effectué avec du matériel végétal constitué de boutures ligneuses, semi-ligneuses et herbacées issues de recepage. Et l essai a été réalisé au CRRA (Centre Régional de Recherche Agronomique d Agadir), sous conditions contrôlées dans une chambre de culture avec une humidité relative supérieure à 80% et à une température de l ordre de 30 C. L essai est un bloc aléatoire complet avec trois répétitions. Les traitements par l AIB que nous avions utilisé sont 0, 2000, 4000 et 6000 ppm. 2. Greffage Le matériel végétal est constitué de trois lots de plantules d arganier d âges différents : le premier lot âgé d un an est fourni par la Direction Régionale des Eaux et Forêts. Le second est constitué de plantules de 6 mois issus de germination de graines du Centre Régional de Recherche Agronomique d Agadir. Le troisième lot est constitué de plantules de 4 mois issus de germination de graines. Le greffage de l arganier a été effectué pendant le mois de Juillet. Raison pour la quelle, nous avons prélevé les greffons peu de temps avant de pratiquer le greffage pour éviter la perte excessive d eau par le matériel végétal (Leterme, 2004). Les porte-greffes sont arrosés les jours qui précèdent la pratique du greffage pour qu ils soient frais (Leterme, 2004). Trois techniques de greffage ont été étudiées : - Greffage en fente Apicale : Les porte-greffes et les greffons sont tous âgés d une année et ont été fournis par la Direction Régionale des Eaux et Forêts. Une fente d environ 1,5cm a été réalisée sur la partie apicale du porte-greffe. Le greffon ayant un diamètre compatible avec celui du porte-greffe, est taillé sur les deux faces de sa partie basale de manière à s adapter à la fente. Après avoir inséré le greffon dans la fente, la jointure se fait à l aide de para-film. Enfin, pour protéger la plaie, nous avons appliqué une couche de paraffine à l aide d un pinceau, (Mokhtari, 2002). - Greffage en tranche (chip-dudding) : Les porte-greffes et les greffons sont tous âgés d une année et ont été également fournis par la Direction Régionale des Eaux et Forêts d Agadir. Cette technique consiste à enlever un rameau du porte-greffe depuis sa base en le substituant par un autre, ayant les mêmes dimensions, qui va servir de greffon. - Greffage par approche simple : Les porte-greffes et les greffons sont issus de semis et sont âgés de 4 et 6 mois. Le choix entre porte-greffe et greffon était fondé sur les caractéristiques des plantules : en effet, celles qui présentent une partie racinaire développée sont considérées comme porte-greffes et celles qui ont la partie aérienne développée sont considérées comme greffons. Les deux doivent avoir la même section juste au-dessous des cotylédons.
333 Le principe consiste à réaliser une coupe mince de même taille (1,5 à 2 cm) sur un côté audessous des cotylédons pour les deux plantules puis les juxtaposer au niveau des coupes et les ligaturer à l aide du para film. Ensuite, la partie aérienne (au-dessus de la jointure) du porte-greffe et la partie racinaire du greffon sont coupées simultanément. Les plaies et les jointures sont couvertes de paraffine. 3. Marcottage aérien Nous avons choisi la technique la plus courante qui consiste à entailler l écorce de branches fines (rejets de l année): Une annélation corticale des deux côtés a été effectuée sur environ 4 cm de long. L un des substrats suivants : Perlite, Fibres de noix de coco ou laine de Roche est posé autour de la partie entaillée à l aide d un film alimentaire puis entouré de plastique noir suffisamment épais pour résister aux UV et aux vents. L ensemble est ligaturé hermétiquement aux deux extrémités. 36 marcottes aériennes ont été réalisées sur cinq arbres. < terrestre Dans l arganeraie, cette forme de propagation végétative se révèle plus fréquente que le drageonnage, notamment en bordure d oued, en plaine et dans les sites très venteux. Dans ce dernier cas, les arganiers sont couchées par les vents marins et leurs branches inférieures s enracinent et forment alors des marcottes terrestres. Des racines adventives souvent peu nombreuses apparaissent alors sur ces branches. Il semble impossible de tirer profit de ces marcottes naturelles pour régénérer l arganeraie (Bellefontaine R.2005). Résultats & Discussion 1. Bouturage Le taux de bourgeonnement (fig.1) obtenu est variable selon le type de boutures : en effet le débourrement est très important pour les boutures semi-ligneuses et herbacées (27 et 26 pour cent respectivement) par rapport à celui enregistré pour les boutures ligneuses ne dépassant pas 6 pour cent ; alors qu il n y avait pas de différences significatives entre les boutures semi-ligneuses et herbacées (fig.2). Fig. 1: Débourrement de bouture d arganier fig.2. Taux de bourgeonnement des trois types de boutures : ligneuses (L), semi ligneuses (SL) et herbacées (H). fig.2. Taux de bourgeonnement des trois types de boutures : ligneuses (L), semi ligneuses (SL) et herbacées (H). Les résultats Actes obtenus, du Premier après Congrès six semaines International de la de l mise Arganier, en culture Agadir 15 des - 17 Décembre 2011 boutures, ont montré la difficulté d enracinement pour les boutures d arganier : en effet, les boutures ligneuses et semi-ligneuses n ont pas
Pourriture Pourriture 1/10 1/10 334 fig.2. Taux de bourgeonnement des trois types de boutures : ligneuses (L), semi ligneuses (SL) et herbacées (H). Les résultats obtenus, après six semaines de la mise en culture des boutures, ont montré la difficulté d enracinement pour les boutures d arganier : en effet, les boutures ligneuses et semi-ligneuses n ont pas donné de racines ; seules les boutures herbacées ont aboutit à un début d enracinement (sous forme d ébauches racinaires Fig.3). le taux enregistré (fig.4) le plus élevé est de 29.16% pour le traitement de 6000ppm d AIB (pour les quatre arbres confondus). En ce qui concerne le facteur arbre, il s est avéré que l arbre A1 a montré une capacité de rhizogenèse la plus importante, avec une moyenne de 33.33% avec toutes concentrations confondues. Notons également que le pourcentage le plus Les résultats obtenus, après six semaines de la mise en culture des boutures, ont montré la difficulté d enracinement pour les boutures d arganier : en effet, les boutures ligneuses et semi-ligneuses n ont pas donné de racines ; seules les boutures herbacées ont aboutit à un début d enracinement (sous forme d ébauches racinaires Fig.3). le taux enregistré (fig.4) le plus élevé est de 29.16% pour le traitement de 6000ppm d AIB (pour les quatre arbres confondus). En ce qui concerne le facteur arbre, il s est avéré que l arbre A1 a montré une capacité de rhizogenèse la plus importante, avec une moyenne de 33.33% avec toutes concentrations confondues. Notons également que le pourcentage le plus élevé est de 50% Fig.3:Ebauche racinaire enregistré élevé est chez de 50% l arbre enregistré A1 avec 6000ppm chez l arbre d AIB A1 et avec ce, quatre 6000ppm semaines d AIB après et ce, mise en bouturage. quatre semaines après mise en bouturage. Fig.3:Ebauche racinaire Fig.4 Fig.4 : Taux : Taux d enracinement d'enracinement de boutures de boutures herbacées herbacées d arganier. d arganier. trois types types de greffage de greffage (tableau (tableau 1) ont 1) ont de 60%, de 60%, 30% 30% et 20% et 20% ur greffage le greffage par fente par fente apicale, apicale, le e le et greffage le greffage par approche par approche simple simple oire oratoire alors alors que que le greffage le greffage sous sous serre serre i dû est dû essentiellement au au dessèchement. Fig.5 Fig.5 et et et Fig.6: greffage par par approche simple. simple. 2. Greffage Les résultats de trois types de greffage (tableau 1) ont montré des taux de de 60%, 30% et 20% respectivement pour le greffage par fente apicale, le greffage en tranche et le greffage par approche simple (Fig.5 & 6) au laboratoire alors que le greffage sous serre est un échec. Ce ci est dû essentiellement au dessèchement. de ats trois de trois types types de greffage de greffage sous sous conditions conditions de serre de serre et de et laboratoire de laboratoire Sous Sous serre serre Au laboratoire Au laboratoire ale apicale Nombre Nombre et pourcentage et pourcentage de de 6/10 6/10 greffon Actes du Premier Congrès International (60%) (60%) de l Arganier, Agadir 15-17 Décembre 2011
335 Tableau1 : Résultats de trois types de greffage sous conditions de serre et de laboratoire Greffage en fente apicale Porte-greffe et greffon âgés d une année Greffage en tranche Porte-greffe et greffon âgés d une année Greffage par approche simple : Porte-greffe et greffon âgés de 4 mois Greffage par approche simple : Porte-greffe et greffon âgés de 6 mois) Sous serre Pourriture 1/10 Dessèchement 1 3/10 Au laboratoire 6/10 (60%) 3/10 (30%) Pourriture 2/10 Dessèchement 1 5/10 Pourriture 2/10 6/10 Dessèchement 8/10 2/10 Pourriture 3/10 Dessèchement 1 05/10/12 2/10 (20%) 2/10 (20%) 3. Marcottage aérien Les résultats obtenus du marcottage aérien (tableau2) après 3 mois, montrent que 80% des marcottes ont survécu et présentent une cal. Parmi 36 marcottes, trois présentent des racines rcottage aérien : latérales(fig.7) sultats obtenus du marcottage aérien (tableau2) après 3 mois, montrent que 80% des marcottes ont u et présentent une Tableau cal. Parmi 2 : Taux 36 marcottes, de survie trois de marcottes présentent présentant des racines une latérales(fig.7) cal après trois mois. A1 A2 A3 A4 A5 leau 2 : Taux de survie de marcottes présentant une cal après trois mois. A1 A2 FNC A3 A4 3/3 A5 1/3 3/3 3/3 3/3 3/3 1/3 3/3 3/3 3/3 3/3 1/3 Per 3/3 3/3 2/2 1/3 1/3 3/3 2/2 1/3 2/3 3/3 LR 3/3 3/3 2/3 2/3 3/3 3/3 3/3 2/3 8/9 5/9 9/9 8/9 06/9 total 8/9 5/9 9/9 8/9 06/9 A:Arbre; FNC : Fibres de noix de coco ;Per : Perlite; LR : Laine de roche re; FNC : Fibres de noix de coco ; erlite; LR : Laine de roche 4. Marcottage terrestre Fig.7 : Racine latérale sur aérienne Fig.7 : Racine latérale sur marcotte aérienne Dans l arganeraie, cette forme de propagation végétative se révèle plus fréquente que le rcottage terrestre : drageonnage, notamment en bordure d oued, en plaine et dans les sites très venteux. l arganeraie, cette forme de propagation végétative se révèle plus fréquente que le drageonnage, ment en bordure d oued, en plaine et dans les sites très venteux. ce dernier cas, les arganiers sont couchées par les vents marins et leurs branches inférieures cinent et forment alors des marcottes terrestres. Des racines adventives souvent peu nombreuses issent alors sur ces branches. Il semble impossible de tirer profit de ces marcottes naturelles pour rer l arganeraie (Bellefontaine R.2005). Cependant, des marcottes terrestres présentant des racines en (Fig.8 & 9) sont observées sur les deux stations : Aghroud et la forêt Admine. Dans ce dernier cas, les arganiers sont couchées par les vents marins et leurs branches inférieures s enracinent et forment alors des marcottes terrestres. Des racines adventives souvent peu nombreuses apparaissent alors sur ces branches. Il semble impossible de tirer profit de ces marcottes naturelles pour régénérer l arganeraie (Bellefontaine R.2005). Cependant, des marcottes terrestres présentant des racines en pivot (Fig.8 & 9) sont observées sur les deux stations : Aghroud et la forêt Admine.
Dans ce dernier cas, les arganiers sont couchées par les vents marins et leurs branches inférieures 336 s enracinent et forment alors des marcottes terrestres. Des racines adventives souvent peu nombreuses apparaissent alors sur ces branches. Il semble impossible de tirer profit de ces marcottes naturelles pour régénérer l arganeraie (Bellefontaine R.2005). Cependant, des marcottes terrestres présentant des racines en pivot (Fig.8 & 9) sont observées sur les deux stations : Aghroud et la forêt Admine. Fig.8 : Marcotte terrestre présentant des racines Fig.8 : Marcotte terrestre présentant des racines bouturage de l arganier. Les fortes concentrations en acide indol-butyrique (6000ppm d AIB) sont les plus efficaces. La réponse à l action de l AIB varie selon les arbres. Le type de greffage qui donne les résultats les plus satisfaisants est le greffage en fente apicale. Le bouturage et le greffage nécessitent des conditions de cultures contrôlées. Ils nécessitent aussi une grande hygrométrie de l air ; entre 80 et 90%. L exploitation des marcottes aériennes et terrestres pour la production plants d arganier nécessite une perfection des techniques de marcottage. La sélection d arbres dotés de pouvoir rhizogènique est déterminante dans la des différents moyens de régénération végétative de l arganier. Références bibliographiques Fig.9 : marcotte terrestre présentant des racines Fig.9 : marcotte terrestre présentant D après ce qui précède, on peut conclure que : D après ce qui précède, on peut conclure que : Les boutures herbacées issues de recepage sont les plus adéquates pour réussir le bouturage de l arganier. Les boutures herbacées issues de recepage sont les plus adéquates pour réussir le Les fortes concentrations en acide indol-butyrique (6000ppm d AIB) sont les plus efficaces. La réponse à l action de l AIB varie selon les arbres. Le type de greffage qui donne les résultats les plus satisfaisants est le greffage en fente apicale. Le bouturage et le greffage nécessitent des conditions de cultures contrôlées. Ils nécessitent aussi une grande hygrométrie de l air ; entre 80 et 90%. L exploitation des marcottes aériennes et terrestres pour la production plants d arganier nécessite une perfection des techniques de marcottage. La sélection d arbres dotés de pouvoir rhizogènique est déterminante dans la des différents moyens de régénération végétative de l arganier. Bellefontaine R.(2010). De la domestication a` l amélioration variétale de l arganier (Argania spinosa L.Skeels) Sécheresse 2010 ;p.42-53 Cornu. D. & Boulay M. (1986). La multiplication végétative techniques horticoles et cultures in vitro. R.F.F.XXXVIII-n sp. pp. 60-63. Kabiri L, Laskarn L, Benzyane M, Ahlac Z. (1996). Les essences forestières du Maroc. Colloque national sur la forêt. Ifrane du 21 au 23 mars. Rabat : Administration des eaux et forêts et de la conservation des sols (AEFCS), 1996 ; 28 p. ; Leterme E. (2004). Le greffage : les techniques les plus actuelles et la plantation des arbres fruitiers par GRPA/Editions du Rouergue Martin B.(1977). Le bouturage des arbres forestiers progrès récents perspectives de développement 1977. p16-19 et p245 Mokhtari M. (2002) Le greffage de l arganier : un challenge pour la multiplication clonale (Bulletin mensuel d information et de liaison du PNTA. n 95) p.3 et 4 ; M hirit O.,M.Benzyane, F.Benchekroun,S.M.El Yousfi et Bendaanoun (2002). L ARGANIER une espèce fruitière -forestière à usages multiples 2002 p52) Nouaim R. (2005). L Arganier au Maroc : Entre mythes et réalités edit.l Harmatin 227p p23-p33.