Burkina Faso Profil pays EPT 2014



Documents pareils
Pôle de Dakar S IMUL ATIONS. 1 Utiliser un taux d accroissement pour une simulation

W. Zacharia TIEMTORE, Docteur en Sciences de l éducation Courriel: zacharia.tiemtore@uhb.fr. Rennes, 5 et 6 juin

Les progrès vers l éducation pour tous stagnent, mais certains pays montrent la voie à suivre

Cet article s attache tout d abord

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures

L éducation au Québec : L état de la situation

Les inégalités de conditions de vie dans le monde

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

ÉDUCATION-FORMATION-EMPLOI

Comment les pratiques en milieu scolaire agissent-elles au regard des inégalités sociales de santé? Regard sur trois continents

Un parcours non encore achevé : La réforme de l éducation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

Influences de la Banque mondiale sur les poli3ques éduca3ves en Afrique de l Ouest

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

Education pour Tous d ici 2015

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde

Cadre d action de Dakar

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

LES OMD EN CHIFFRES. Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION

Le FMI et son rôle en Afrique

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Les critères d identification des pays les moins avancés

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

Analyse et exploitation des données du rapport. du PNUD sur le développement humain

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman mai 2014

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014

PRÉSENTATION DU PROGRAMME. Le cœur à l école. PROGRAMME DE PRÉVENTION DE L ÉCHEC SCOLAIRE ET SOCIAL Volets préscolaire et 1 er cycle du primaire

DES ADOLESCENTS ET DES JEUNES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2

Evolution de la fréquence des sinistres en assurance RC automobile

90 ans au service de l'excellence en éducation!

Thème 1: l environnement pédagogique et scolaire dans le primaire et le secondaire

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012

INTERPRETER UN RAPPORT ACTUARIEL Sélection des hypothèses actuarielles dans le contexte africain Par Papa Babou NDIAYE, Directeur des Etudes

FP2020 Estimations pour les Indicateurs de base CAMEROUN

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE

Le Parlement jeunesse du Québec PARLEMENT JEUNESSE DU QUÉBEC 64 E LÉGISLATURE. Projet de loi n 1

Chapitre 1 Quelles sont les sources de la croissance?

à la Consommation dans le monde à fin 2012

Indicateurs de l éducation au Canada : une perspective internationale

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

3 The Millennium Development Goals: Report Objectifs du Millénaire pour le développement Rapport asdf NATIONS UNIES

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage

Une possibilité pour toutes et tous

Comment va la vie en France?

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

La rémunération des concepteurs. en théâtre au Québec. de 2004 à 2006

RÉSEAU D ACTION PROFESSIONNELLE CSQ

Bourses Scolaires - 2nd Conseil - Campagne 2015/2016

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO

Les effets d une contrainte de crédit sur la convergence économique : Le cas des pays de l UEMOA

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011.

Nadir ALTINOK 1 IREDU-CNRS, Université de Bourgogne. Résumé :

Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux. Selon Wikipédia

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES?

Rapport sur la Performance du Portefeuille

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39.

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

VOLUME, REPARTITION SPATIALE ET STRUCTURE PAR SEXE ET AGE DES POPULATIONS AUTOCHTONES DU CONGO

Objectifs du Millénaire pour le développement. rapport 2008 NATIONS UNIES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

Étude sur l enseignement supérieur dans les pays de l UEMOA

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans

DE L ÉVALUATION DE LA COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact

Ameth Saloum NDIAYE. Colloque régional UEMOA-CRDI

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Programme de Renforcement des Capacités Statistiques de l Education

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Evaluation générale de la qualité des données par âge et sexe

L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne

Qui sont les enseignants?

Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage

Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi

Evolution de la fréquence des sinistres en assurance RC automobile

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot Septembre 2010

L assurance française : le bilan de l année 2012

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique

REGARDS SUR L ÉDUCATION RAPPORT INTERMÉDIAIRE MISE À JOUR DES INDICATEURS RELATIFS A L EMPLOI ET AU NIVEAU DE FORMATION

L évolution des paramètres du régime de la CNAV. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Intérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence?

Equité et qualité dans l'éducation. Comment soutenir les élèves et les établissements défavorisés

zanox Mobile Performance Barometer 2015 :

FRANCE. PISA 2012 : Faits marquants. Performance en mathématiques. Performance en compréhension de l écrit et en sciences

REGLEMENT N 07/2006/CM/UEMOA PORTANT ADOPTION DES MODALITES DE CALCUL DU SOLDE BUDGETAIRE DE BASE CORRIGE DES RESSOURCES PPTE ET DES DONS BUDGETAIRES

document de travail La formation professionnelle en secteur informel Rapport sur l enquête terrain au SENEGAL

Une école adaptée à tous ses élèves

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE UNITÉ-DIGNITÉ-TRAVAIL PLAN DE TRANSITION MINISTERE DE L EDUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR INFORMATIQUE DE GESTION

QUALITÉ DE L ÉDUCATION UN ENJEU POUR TOUS

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Transcription:

Burkina Faso Profil pays EPT 14 Contexte général Situé au cœur de l Afrique occidentale, dans la boucle du Niger, le Burkina Faso est l un pays des pays les plus peuplés de la sous-région Ouest-africaine avec ses 16,8 millions d habitants. Avec un PIB par habitant de 6 $US en 12, le pays se classe parmi les plus pauvres du continent. Entre et 12, le PIB réel a progressé en moyenne de 5,9% par an. Cette croissance de la richesse nationale a été légèrement supérieure à celle de la population (+3,2% par an). Le PIB par habitant a ainsi connu une croissance de 2,6% par an sur la même période. Le niveau élevé du taux de croissance démographique a pour conséquence la jeunesse de la population. Ceci constitue une contrainte assez forte sur le système éducatif. En 12, la population des enfants en âge de fréquenter le primaire (6-11 ans) représentait à elle seule 18,1% de la population totale, ce qui est légèrement supérieur à la valeur moyenne observée en Afrique sub-saharienne (17,4%). La prévalence du VIH&SIDA demeure faible (1,1 % chez les adultes de 15-49 ans). En termes de développement humain (IDH), le Burkina Faso occupe aujourd hui le 183 ème rang sur 187. Contexte macroéconomique et démographique (12) PIB par habitant ($ E.U.) 6 Population totale () 16 779 % de la population en âge de fréquenter le primaire 18,1 % des enfants d'âge du primaire non scolarisés 33,2 Prévalence VIH&SIDA (15-49 ans) 1,1% IDH (classement) 183/187 Principaux indicateurs de l EPT 12 ou année la plus récente. Indice africain de développement EPT (IAD/EPT) 8 6 4 Burkina (32) 57 Max ASS (91) Min ASS (8) Au début de la période, le Burkina Faso figurait parmi les pays les plus en retard en termes d éducation comme en témoigne l indice africain de développement EPT (IAD/EPT) de de,7, loin de la valeur de 39,3 obtenue en moyenne pour l Afrique sub-saharienne et évidemment du maximum souhaité de. En 12, la valeur de cet indice pour le Burkina Faso a plus que doublé pour atteindre 32,1. Ce résultat est le témoin des progrès notables accomplis par le pays mais il reste cependant encore loin de la valeur moyenne de 57,1 pour l Afrique subsaharienne. Si l on considère les trois dimensions directement mesurées par cet indice africain de développement EPT, on note en effet que c est l achèvement du primaire (objectif 2) qui a enregistré le progrès le plus remarquable. Ainsi le taux d achèvement du primaire a doublé pour passer de 27% en 1 à 55% en 12. La parité entre les sexes (objectif 5) s est, elle aussi, fortement améliorée pour s approcher finalement de l objectif de % puisque sur la période l indice de parité de sexe est passé de,71 à,96. En revanche, la proportion de personnes alphabétisées de 15 ans et plus (objectif 4) est très faible. Selon les estimations les plus récentes disponibles, elle était de 28,7% en 7 soit un peu plus de 6 points par rapport à la valeur de 3. Le TBS du préscolaire (objectif 1), malgré une forte augmentation relative (il a doublé),

demeure encore faible en valeur absolue (3,5 %). En lien avec l objectif 3, on constate enfin que le taux d achèvement du secondaire premier cycle a progressé de 8 % en 1 à % en 12. Objectif 1 Développement de la petite enfance. Taux Brut de Scolarisation du préscolaire Objectif 2 Enseignement primaire universelle. Taux d achèvement du primaire Objectif 3 Compétences nécessaires dans la vie courante chez les jeunes et les adultes. Taux d achèvement du secondaire premier cycle Objectif 4 Alphabétisation des adultes. Taux d alphabétisation des adultes 94 Objectif 5 Equité entre les genres dans l enseignement primaire Indice de parité de sexe au primaire 96 94 8 8 67 8 8 68 8 6 6 55 6 6 6 55 4 4 4 35 4 29 4 4 (2) 1 (27) 8 (8) 1 (22) (71) Objectif 6 Qualité de l éducation Légende Proportion d élèves de 5ème année du primaire ayant le niveau minimal requis* à l évaluation PASEC 9 84 81 8 7 6 5 4 3 1 38 45 Français 45 47 25 17 Mathématiques Objectif 1 à 5 Burkina Faso (Valeur de ou proche entre parenthèses) Moyenne Afrique Subsaharienne Fourchette de valeurs ASS (min/max) Objectif 6 Burkina Faso Moyenne Pays PASEC (5 1) Fourchette de valeurs (min/max) Pays PASEC (5-1) Note : * Au moins 4% de bonnes réponses Scolarisation : pyramide éducative 12 ou année la plus récente. Parmi les objectifs de l EPT, les données présentées dans la fiche pays permettent de détailler l évolution des indicateurs de scolarisation (accès, rétention, transition) et d équité. Les progrès en matière d achèvement du primaire accomplis par le Burkina Faso entre 1 et 12 concernent davantage l amélioration de l accès, que la rétention en cours de cycle. En lien direct avec le développement du primaire sur la période, on a observé un doublement de la proportion d une génération accédant au 1 er cycle du secondaire (35% en 12 contre 15 % en 1) et un triplement de cette même proportion parvenant en fin de ce cycle ( % contre 8%). Une évolution beaucoup plus prononcée encore s observe pour le supérieur ou le nombre d étudiants pour habitants a été multiplié par plus de 4 pour atteindre 411 en 12. On constate finalement que la part de l enseignement technique dans l effectif total des élèves de l enseignement secondaire a reculé sur la période (aux environs de 4 % des effectifs du secondaire contre 8% en 1). Le

développement de ce type d enseignement s est fait à un rythme beaucoup plus faible que celui de l enseignement secondaire général. Équité dans l accès à la scolarisation et dans le parcours scolaire 12 ou année la plus récente. En termes d équité d importants progrès ont été accomplis au niveau de la fréquentation du primaire (indice de parité filles/garçons de,97 en 12) et du 1 er cycle du secondaire (indice de parité filles/garçons de,86) mais l indicateur comparable pour le 2 nd cycle du secondaire n est encore que de,58.

Qualité des apprentissages 12 ou année la plus récente. Les informations concernant la qualité des apprentissages (objectif 6) ne sont pas disponibles en évolution. Il n y a pas non plus de mesure récente de la proportion d adultes (22-44 ans) sachant lire aisément après 6 années d études primaires qui était de 48% en 3 (la moyenne pour les 14 pays africains dont la même donnée est disponible est de 63%). La dernière évaluation PASEC au Burkina (7) a révélé que les élèves burkinabé de 5 ème année obtenaient un score légèrement plus faible que le score moyen des pays testés avec les mêmes items (37,7 % de bonnes réponses contre une moyenne de 38,7 % en français; 38,2 % contre 4,9 % pour les mathématiques). De la même manière, la proportion d élèves de 5 ème année du primaire obtenant 4% de bonnes réponses à l évaluation (seuil en-deçà duquel l élève est considéré en échec scolaire) est basse, même si elle reste relativement proche de la moyenne de l ensemble des pays testés avec les mêmes items (38 % contre 45 % en français ; 45 % contre 47 % en mathématiques). En considérant ces deux familles de données dans une perspective temporelle, la première caractérisant des individus plus âgés que la seconde, on pourrait formuler l hypothèse qu elles rendent compte communément d un niveau général faible de la qualité des apprentissages des élèves du primaire au Burkina Faso.

Financement de l éducation 12 ou année la plus récente. Minimum Afrique Subsaharienne Burkina Faso Moyenne Afrique Subsaharienne Maximum Afrique subsaharienne Mobilisation des ressources, 11 Répartition du budget courant de l éducation, 11 Ressources propres en % du PIB 1 16 66 % % Secondaire (yc EFTP) 11 18 19 3 44 55 65 61 % Dep. Courantes de l'ed. dans les dep. Courantes de l'etat 8 22 31 41 % Supérieur % Autres niveaux 7 3 5 18 47 Les résultats précédents obtenus par le Burkina Faso en matière de progression vers les objectifs de l EPT, notamment le développement quantitatif des scolarisations, l ont indéniablement été via une mobilisation financière importante. Les ressources domestiques de l État représentent 16% du PIB en 11. Ce chiffre, même s il demeure plus faible que la moyenne observée en Afrique Sub-saharienne (%), représente une forte augmentation par rapport à la valeur de (12%). Cette augmentation a doublement bénéficié au secteur de l éducation dans la mesure où, dans le même temps, la part de ce secteur dans les dépenses récurrentes totales de l État est passée de 26% en à 31% en 11. Sur ce point le Burkina Faso fait mieux que la moyenne des pays d Afrique sub-saharienne qui est de 22%. L enseignement primaire a toujours occupé une place importante dans les dépenses éducatives publiques puisque ce niveau d enseignement concentre 61% des dépenses publiques d éducation en 11 contre 44 % pour l ensemble de l Afrique sub-saharienne. Paramètre de la politique éducative 12 ou année la plus récente. Concernant les composantes essentielles de la politique éducative, on peut constater que le coût unitaire public moyen annuel par élève du primaire est proche de la moyenne sub-saharienne (% du PIB/habitant en 12 contre 11% pour l Afrique sub-saharienne). Au niveau du secondaire (général et technique), le coût unitaire est beaucoup plus faible que la moyenne (14% contre %). La décomposition de ce coût unitaire pour le primaire permet de mettre en exergue un niveau de rémunération relative des enseignants au-dessus de la moyenne sub-saharienne (5,9 fois le PIB/habitant contre 3,4 pour l Afrique sub-saharienne) et une part des dépenses autres que les salaires enseignants bien au-dessus de la moyenne sub-saharienne (42% contre %). Le taux d encadrement au primaire est plutôt élevé même s il reste assez proche de la moyenne régionale (1:5 contre 1:44 pour l Afrique sub-saharienne). Dans les niveaux post primaires le constat est presque identique. On peut enfin relever le niveau élevé du redoublement, même si dans l enseignement primaire son taux reste en deçà de la moyenne des pays d Afrique sub-saharienne. Dans l enseignement secondaire, les taux moyens de redoublement sont respectivement de 25% et % pour le 1 er et le 2 nd cycles contre respectivement,4% et,3% en moyenne pour l Afrique sub-saharienne.

Minimum Afrique Subsaharienne Burkina Faso Moyenne Afrique Subsaharienne Maximum Afrique subsaharienne Ratio élève maître dans le public, 12 Salaire moyen enseignant du public en PIB/hab, 7 44 5 88.8 3.4 7.1 5.9 1.3 33 54 4.8 8.8 11.6 5 29 49 1.3 5.9 9.6 11.6 Part des dépenses hors salaire enseignants (%), 7 Pourcentage de redoublants, 12 42 66 1. 8.2 12.6 4.4 6 26 47 64.3.4 26. 25. 32 41 66.5.3.2 29.7 Pourcentage du privé dans les effectifs, 12.5 15.6 14. 54.2.4 39.3.2 57.3.5 42.9 27.5 8.4 Coût public par élève en % du PIB par habitant (Dép. courantes), 12 Secondaire (yc EFTP) EFTP Supérieur 4 11 6 16 181 161 612 18 38 179 14 38 2147 75