La charte d engagement

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Transcription:

La charte d engagement

Chaque année, le Morbihan accueille de nouveaux résidents. Entre 1999 et 2005, sa population a augmenté de 6% pour atteindre 691 000 habitants. Les projections de l INSEE entre 2005 et 2030 prévoient une tendance similaire : +14,5% d habitants. La population morbihannaise en 2005 : 691 000 habitants soit une progression de 40 0000 personnes depuis 1999 Situé en seconde couronne, sur des axes de communication majeurs (N165 et D767), à proximité de deux pays à forte identité (Auray et Vannes) et au bord du Golfe du Morbihan, le bassin versant du Loc h et du Sal est soumis à une forte pression urbaine, engendrant une consommation importante de l espace. Entre 1999 et 2005, sa population a augmenté de 16% pour représenter aujourd hui plus de 60 000 habitants (près de 10% de la population du Morbihan). Pour s adapter à ce dynamisme et développer leurs activités économiques, les communes du territoire se sont ouvertes à une urbanisation croissante. Toutefois, un manque d anticipation en amont des projets de développement urbain sur des problématiques telles que l assainissement des eaux usées, la gestion des eaux pluviales, la préservation des milieux aquatiques et la protection de l eau potable peut entraîner des conséquences sévères sur la ressource en eau et les milieux naturels, voire une remise en cause de certains projets de développement des communes. A l heure où les acteurs de l eau se doivent de répondre aux objectifs de la DCE (Directive Cadre Eau), il est indispensable de concevoir une coexistence harmonieuse entre l urbanisme et la gestion de l eau. Bassin versant du Loc h, du Sal et de l estuaire Evolution de la population de 1999 à 2005 Ainsi, sur un territoire aux enjeux multiples : production d environ 20% de l eau potable du département, préservation des activités du Golfe du Morbihan et de sa richesse écologique il est indispensable de reconquérir la qualité de l eau et d atteindre le bon état sur le bassin versant du Loc h et du Sal. (en % par commune) Progression de 20 à 61% Progression de 10 à 20% Progression de 3 à 10% Progression inférieure à 3% Régression de 0 à 12% Source Ministère de l Equipement - Filocom d après la DGI au 01 01 05 Créé le 24 07 07 réalisation DGS/ DSI/Conseil général du Morbihan Ce développement est inégal dans le département. Le dynamisme de la zone littorale est plus marqué. Cependant, les secondes couronnes commencent à se rajeunir et à s urbaniser. PRÉFECTURE DU MORBIHAN Établissement public du ministère chargé du développement durable

A l initiative du Syndicat Mixte du Loc h et du Sal et partageant pleinement cette vision, les acteurs du territoire (communes, groupements intercommunaux, Etat, Agence de l eau Loire-Bretagne, Région Bretagne et Département du Morbihan) ont affiché une volonté commune de mettre en place la «Charte de l Eau et de l Urbanisme». Cette charte est un document à valeur contractuelle qui définit clairement les engagements, le rôle et la responsabilité de chacun. Cette charte intègre un guide de bonnes pratiques. Il constitue une méthodologie de travail afin de mieux anticiper dans les projets de développement urbain : l assainissement des eaux usées ; la gestion des eaux pluviales ; la préservation des milieux aquatiques. La charte d engagement et le guide des bonnes pratiques se donnent pour objectifs : d aider les élus à mieux anticiper la gestion de l eau dans les projets de développement urbain ; de clarifier le rôle et la responsabilité des collectivités locales compétentes dans le domaine de l eau et de l urbanisme ; de faciliter la communication et l échange d informations entre les collectivités locales compétentes ; de travailler avec une base commune et transparente pour parler un même langage. Les communes engagées dans le projet bénéficieront d une méthodologie de travail permettant : La charte d engagement de sécuriser les procédures administratives et être en cohérence avec le contexte réglementaire (code de l environnement, code de l urbanisme, code général des collectivités territoriales, ) ; d optimiser le coût des investissements dans le domaine des eaux usées et des eaux pluviales ; 1 La charte d engagement 2 Le guide des bonnes pratiques La «Charte de l Eau et de l Urbanisme» présente un caractère évolutif afin de conserver un caractère opérationnel et réactif face aux éventuels nouveaux besoins des acteurs ou de l évolution de la réglementation. Avant propos de supprimer le risque de perte de subventions attribuées par les financeurs ; d être accompagnées par un groupe d acteurs techniques compétents ; d avoir à leur disposition des informations récentes relatives à la problématique (guide méthodologique, fiche pratique, ) ; d avoir des réponses claires à leurs interrogations.

Article 1 LES PRINCIPES FONDAMENTAUX de la charte ARTICLE 1 LES PRINCIPES FONDAMENTAUX 4 ARTICLE 2 LE FONCTIONNEMENT DE LA CHARTE 5 Un projet de développement communal doit s inscrire dans une démarche de développement durable. ARTICLE 3 LES ENGAGEMENTS DES ACTEURS Les engagements du Syndicat Mixte du Loc h et du Sal Les engagements des communes Les engagements des partenaires ARTICLE 4 L ORGANISATION DE LA CHARTE ARTICLE 5 ADHESIONS ET MODIFICATIONS 6 8 9 Il appartient donc aux communes d engager, préalablement à tout projet de développement de son territoire, une démarche visant à prévenir les impacts sur la ressource en eau et les milieux aquatiques. A ce titre, les principes fondamentaux de la charte sont : 1 de renforcer l action des communes dans l aménagement durable du territoire 2 d engager les communes à anticiper la gestion de l eau le plus en amont possible dans les projets de développement

Article 2 LE FONCTIONNEMENT DE LA CHARTE Modalité d adhésion Mise en œuvre de la charte La commune adhère à la charte par délibération du conseil municipal. Cette délibération, transmise au Syndicat Mixte du Loc h et du Sal, est accompagnée du formulaire d information préalable à la constitution d un point 0 de sa situation (Cf. Annexes 5 et 6 du guide des bonnes pratiques). Dès lors que la commune adhère à la charte, elle réalise avec l appui du Syndicat Mixte du Loc h et du Sal un point 0. Le point 0 aboutira à un diagnostic précis de la situation de la commune. L analyse de ce point 0, validée par le comité technique (Cf. Article 4), conduira à la réalisation d un premier plan de progrès. A l échéance programmée, la commune procèdera à une autoévaluation de l application de son plan de progrès qui sera validée par le comité technique. A partir de cette évaluation, un nouveau plan de progrès sera élaboré. La démarche peut se schématiser de la manière suivante : Point 0 Réalisé par la commune avec l appui du SMLS* Ce plan de progrès devra être entériné par délibération du conseil municipal pour devenir effectif. Analyse du point 0 Réalisée par le SMLS et validée par le comité technique Le plan de progrès est un document de programmation destiné à aider la commune à respecter la méthode de travail définie dans le guide des bonnes pratiques. Concrètement, il fixe des objectifs à atteindre sur une échelle de temps cohérente avec le contexte communal. Révision Plan de progrès Auto-évaluation Réalisé par la commune et le SMLS et validé par le comité terchnique Réalisée par la commune et validée par le comité technique SMLS* Syndicat Mixte du Loc h et du Sal 5

Outre les engagements particuliers de chacun, les acteurs de la charte s engagent à : assumer pleinement leurs responsabilités dans leurs domaines d intervention respectifs assumer leur rôle défini dans le comité de pilotage et/ou le comité technique mettre à disposition les documents de communication, de sensibilisation et d information relatifs à la problématique assurer la promotion de la charte Les engagements du Syndicat Mixte du Loc h et du Sal Le Syndicat Mixte du Loc h et du Sal s engage à : En tant que maître d ouvrage délégué des études d inventaire des milieux aquatiques, le Syndicat Mixte du Loc h et du Sal s engage à : En tant que syndicat de bassin versant, le Syndicat Mixte du Loc h et du Sal s engage à : veiller au respect des engagements de la charte ; mettre à disposition un centre de ressources documentaire ; accompagner la commune dans la réalisation du point 0 et des auto-évaluations ; mettre à disposition de la commune le suivi élaboré dans le cadre de la charte ; réunir le comité technique et le comité de pilotage et en assurer le secrétariat ; proposer au comité de pilotage de nouveaux outils et de nouvelles orientations ; présenter un bilan de l application de la charte. piloter les études d inventaire des zones humides et des cours d eau ; participer aux réunions de présentation, de concertation et de validation de la démarche ; apporter une assistance technique à la commune durant toute la démarche ; veiller au respect de la bonne prise en compte de l inventaire des milieux aquatiques lors de l élaboration du document d urbanisme et des opérations d aménagement ; mettre à disposition les indicateurs relatifs aux milieux aquatiques pour la réalisation du point 0 ; animer le réseau des acteurs. contribuer au porter à connaissance, notamment à l occasion de la réunion de lancement d élaboration ou de révision du document d urbanisme ; émettre un avis sur le document d urbanisme soumis à enquête publique (thématique «eau» uniquement). 6

Article 3 LES ENGAGEMENTS DES ACTEURS Les engagements de la commune Les engagements des partenaires La commune s engage à : disposer d un document d urbanisme ; respecter les dispositions règlementaires en vigueur ; respecter la charte d engagement et le guide des bonnes pratiques ; associer le Syndicat Mixte du Loc h et du Sal dans la procédure d élaboration ou de révision du document d urbanisme ; mettre à disposition les données nécessaires pour réaliser le point 0 ; appliquer le plan de progrès élaboré ; réaliser son auto-évaluation. L Etat s engage à : informer les acteurs de la charte sur l évolution de la réglementation ; transmettre au Syndicat Mixte du Loc h et du Sal les informations relatives à la conformité des stations d épuration par rapport à la Directive ERU (Eaux Résiduaires Urbaines) et aux prescriptions locales ; transmettre la liste des opérations autorisées ou déclarées au titre du code de l environnement. L Agence de l eau Loire-Bretagne s engage à : attribuer des aides financières en application de ses règles générales et selon les modalités prévues dans son programme d intervention ; transmettre au porteur de projet toute information susceptible de l aider à suivre et piloter les actions réalisées dans le cadre de la «Charte de l Eau et de l Urbanisme» ; informer les usagers qu elle rencontre des objectifs de la «Charte de l Eau et de l Urbanisme». La Région Bretagne s engage à : apporter une aide financière selon les modalités adoptées par son assemblée. Sa participation reste subordonnée à l ouverture des moyens financiers suffisants correspondant au budget voté. reconnaître le Syndicat Mixte du Loc h et du Sal comme interlocuteur privilégié dans cette démarche innovante notamment dans ses missions d accompagnement technique et scientifique. Le Département du Morbihan s engage à : apporter une aide financière selon les modalités adoptées par son assemblée ; accompagner et conseiller le Syndicat Mixte du Loc h et du Sal au travers des cellules techniques créées en matière d assainissement (SATESE), de milieux aquatiques (ASTER), d économies d eau et de désherbage en milieu urbain ; transmettre les rapports annuels réalisés par ces cellules. 7

Article 4 L ORGANISATION DE LA CHARTE Le rôle du comité de pilotage Le rôle du comité technique Le comité de pilotage est composé : - du Syndicat Mixte du Loc h et du Sal, - de l Etat, - de l Agence de l eau Loire-Bretagne, - de la Région Bretagne, - du Département du Morbihan, - des communes signataires (élus et services municipaux). En cas de besoin, les EPCI* compétents pourront être conviés. Il se réunit au moins une fois par an pour : établir un bilan de la mise en œuvre de la charte (nombre d adhésions, respect des engagements, fonctionnement général, problèmes rencontrés, analyse de la progression des communes et EPCI* ) ; faire un point sur la réglementation en vigueur ; donner le cas échéant de nouvelles orientations à la charte ; intégrer des nouveaux documents opérationnels ou méthodologiques ; valider des modifications. Le comité technique est composé : - du Syndicat Mixte du Loc h et du Sal, - de l Etat, - de l Agence de l eau Loire-Bretagne, de la Région Bretagne et du Département du Morbihan. Selon l ordre du jour, d autres acteurs seront associés aux réunions du comité technique. Il se réunit dès que nécessaire pour : analyser le point 0 d une commune, établir son plan de progrès et valider son auto-évaluation ; discuter des problèmes de terrain rencontrés et dégager des solutions ; proposer de nouveaux documents opérationnels ou méthodologiques au comité de pilotage. *EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale

Article 5 ADHESIONS ET MODIFICATIONS La charte est établie pour une durée indéterminée. Chaque signataire peut résilier son adhésion à la présente charte par simple demande adressée au Syndicat Mixte du Loc h et du Sal. Tout souhait de modification de la présente charte est soumis pour décision au comité de pilotage. En absence de justification d un éventuel nonrespect de ses engagements, la commune peut se voir retirer son adhésion par décision du comité de pilotage. 9

Le conseil municipal engage une réflexion sur son développement urbain, il applique la démarche suivante en associant tous les EPCI compétents dans le domaine de l eau et de l urbanisme P H A S E P R É V I S I O N N E L L E 1 CONNAITRE 2 PLANIFIER 3 TRANSCRIRE La commune prend connaissance de son contexte environnemental en : La commune programme l aménagement de son territoire en : La commune transcrit les décisions retenues, au titre des études réalisées sur l eau, dans l ensemble des pièces du document d urbanisme. 1 s informant de ce qui s impose à elle au travers 1 tenant compte des conclusions des études des dispositions règlementaires et des documents réalisées notamment dans le domaine de l eau ; de planification existants, notamment : Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion 2 s assurant de l adéquation des plannings des des Eaux (SDAGE), Schéma d Aménagement et de projets d urbanisation avec les plannings des Gestion des Eaux (SAGE), Schéma de COhérence investissements en matière de gestion de l eau ; Territoriale (SCOT), Schéma de Mise en Valeur de la Mer (SMVM) 3 tenant compte de ses capacités financières (ou de celle de l EPCI compétent), pour les 2 réalisant ou en faisant réaliser, selon ses investissements dans le domaine de la gestion de compétences, une analyse approfondie de son l eau. système d assainissement des eaux usées et de son système de gestion des eaux pluviales (étude de zonage / schéma directeur d assainissement) ; 3 s appropriant l inventaire des milieux aquatiques (zones humides et cours d eau) piloté par le Syndicat Mixte du Loc h et du Sal. 10 Le développement de la commune n est plus compatible avec le document d urbanisme (le document d urbanisme est obsolète). La commune doit réviser son document d urbanisme

Synoptique de la démarche du guide des bonnes pratiques P H A S E O P E R AT I O N N E L L E S U I V I 4 RESPECTER 5 METTRE EN OEUVRE 6 EVALUER Quand la commune réalise une Quand la commune réalise une opération La commune s engage à : opération d aménagement, elle : d aménagement, elle décline des mesures exemplaires pour : 1 se conforme aux dispositions réglementaires dans 1 favoriser les techniques intégrées de gestion des 1 veiller à toujours avoir une adéquation entre son le domaine de l eau et de l urbanisme ; eaux pluviales ; rythme de développement et la capacité de ses équipements ; 2 se conforme aux conclusions et aux 2 déplacer les aménagements susceptibles de préconisations définies dans les études de zonage dégrader les milieux aquatiques ; 2 surveiller le fonctionnement de ses équipements. et les schémas directeurs d assainissement des eaux usées et des eaux pluviales ; 3 supprimer l utilisation des pesticides dans les nouveaux aménagements. 3 intègre la protection des milieux aquatiques dans les réflexions préalables aux projets d aménagement. La commune constate un dysfonctionnement des équipements (non-conformité/ saturation) et/ou a atteint sa capacité limite d accueil Les équipements fonctionnent correctement, la commune continue à se développer dans le cadre de ses planifications Le développement de la commune est compatible avec le document d urbanisme (le document d urbanisme est valide). La commune doit mieux cadrer les opérations d aménagement. 11

Contacts PRÉFECTURE DU MORBIHAN Établissement public du ministère chargé du développement durable ÉTAt préfecture du morbihan Direction Départementale de l Equipement et de l Agriculture (future Direction Départementale des Territoires) 8, rue du Commerce BP 520 56019 Vannes Cedex 02 97 68 12 00 Département du Morbihan Direction de l Agriculture, de l Environnement et du Cadre de Vie Hôtel du département Rue Saint-Tropez BP400 56009 VANNES 02 97 54 82 96 Agence de l eau Loire-Bretagne Délégation Ouest-Atlantique 1, rue Eugène Varlin BP 40 521 44105 NANTES Cedex 4 02 40 73 06 00 Syndicat Mixte du Loc h ET du Sal Centre commercial les trois soleils Z.A de Tréhuinec 56890 PLESCOP 02 97 68 32 20 Région Bretagne Direction de l Environnement Service de l Eau 283, Avenue du Général Patton CS 21101 35711 RENNES 02 99 27 12 29 Conception, réalisation : NIKO 02 97 57 84 21 Février 2009 Couverture : BD ORTHO Licence n 2005/CUDR/303 Copyright IGN Illustration : A l Encre Bleue Crédit photo : Syndicat Mixte du Loc h et du Sal, A l Encre Bleue, CAUE du Morbihan, Maximus, M. Nagy, F. Szazs, Tinka