0-5-30 INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC CENTRE DE DOCUMENTATION MONTRÉAL NOTE AUX LECTEURS COMBINAISON PRÉVENTION LAVAL



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Transcription:

INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC CENTRE DE DOCUMENTATION MONTRÉAL NOTE AUX LECTEURS Le contenu de cet ouvrage est le fruit d'un long travail de recherche, de mise à jour, de révision et de correction. Malgré toute l'attention apportée, si des erreurs s'étaient glissées le lecteur est inviié à communiquer avec le Service de la culture des loisirs et de la vie communautaire ; les futures éditions pourraient en tenir compte. 0-5-30 COMBINAISON PRÉVENTION LAVAL

de Laval Le guide Marcher et découvrir Laval est de retour. Cette nouvelle édition vous dévoile 33 parcours qui sillonnent tout notre territoire. Ici, prendre possession de sa ville n'est plus seulement un concept mais une action tangible. Les résidants de Laval s'ouvrent à la découverte de la richesse culturelle et patrimoniale qui les entoure et sauront en profiter. Vous avez déjà été nombreux à utiliser cet outil unique, l'invite donc tous ces «habitués» à réitérer l'expérience. À ceux qui ne l'ont pas encore vécue, je lance ce défi stimulant. À vous tous, ce document est à portée de votre main. Il ne vous reste que quelques pas à franchir pour concrétiser la chose. Cilles Vaillancourt Maire Direction de santé publique de Laval C'est avec grand plaisir que la Direction de santé publique de Laval s'associe à Ville de Laval et à la Conférence régionale des élus de Laval pour la diffusion de ce guide de marche à Laval. Cette 3e édition jumelle à merveille les attraits de la région avec la promotion de l'activité physique par le biais de la marche. Ce guide est un exemple de notre orientation quant à la promotion de saines habitudes de vie qui se réalisera dans le cadre du Programme 0«5«30: O Fumée dans l'environnement 5 Fruits et légumes par jour 30 minutes d'activités physiques par jour. Nous souhaitons que la population de Laval découvre comme il est simple et naturel de faire, à tous les jours, un choix santé, surtout lorsqu'il est associé au plaisir. Dre Nicole Damestoy Directrice B

Service de la vie communautaire, de la culture et des communications, Ville de Laval L'Histoire nous entoure, la Culture nous fascine, la Nature nous ravit. Et la santé nous permet de profiter longtemps de toutes ces facettes de la vie. À titre de directeur du Service de la vie communautaire, de la culture et des communications, je ne peux qu'être ravi à mon tour que le guide Marcher et découvrir Laval réunisse tous ces éléments. En effet, ce projet correspond parfaitement à notre désir d'offrir des services municipaux qui rejoignent directement le citoyen et lui permettent de s'épanouir. Il favorise également l'accroissement du sentiment d'appartenance des Lavallois envers leur milieu de vie. Une activité physique, quelle qu'elle soit, représente déjà une action significative. Elle prend ainsi une plus-value puisqu'elle constitue aussi une prise de conscience de son environnement. Stimulés par ces découvertes, nous n'en deviendrons que de meilleurs ambassadeurs de notre Ville et chercherons à en dévoiler les richesses à plus d'un. Dès sa première édition, ce document fut le fruit d'une collaboration entre l'ancienne Régie régionale de la santé et des services sociaux de Laval (actuelle Agence de la santé et des services sociaux de Laval) et Ville de Laval. Il en va de même pour cette nouvelle mouture. J'en profite pour remercier tous ceux qui continuent de nous offrir leur soutien afin de maintenir les renseignements de Marcher et découvrir Laval à jour que ce soit, la Direction de santé publique de Laval, le service de l'urbanisme et celui des communications de Ville de Laval. Enfin, nous ne pouvons passer sous silence la contribution toute particulière, à titre bénévole, de madame Élise Chartrand qui a travaillé à la tout première édition. Avec enthousiasme, elle a sillonné plus d'une fois les rues de nos quartiers dans le but de faire bénéficier les concitoyens des trésors à y découvrir. Au fil des ans, son engouement a trouvé écho chez plusieurs marcheurs. Le mouvement est déjà lancé. Que cette nouvelle édition fasse en sorte que nous gardions la cadence afin de créer une heureuse contagion dans la populationl e^ls'histoire de ce qui allait devenir la ville de Laval débute le 15 janvier 1636 lorsque, par résolution, la Compagnie de la Nouvelle- France accorde aux jésuites, l'île «qui sera appelée De Jésus». Dans sa relation de 1637, le père Paul Le jeune, sans doute pour plaire au nouveau gouverneur Charles Huault de Montmagny, la nomme «isle de Montmagny». N'ayant pu satisfaire aux exigences d'une ordonnance du 26 juillet 1667, les lésuites renonçaient, le 7 novembre 1672, à cette possession en faveur de François Berthelot, conseiller du roi, qui ne vint jamais au pays et qui transmit 111e à Mgr de Laval, en 1675, en échange de l'île d'orléans. Dès 1680, Mgr de Laval faisait don de ses biens au Séminaire de Québec, qui devint ainsi le quatrième et dernier seigneur de l'île jésus. Cette histoire est marquée par une série de démembrements, de détachements, d'annexions et de fusions de municipalités de paroisses, de villages, de villes et de cités ainsi que de changements de statuts et de noms. Elle peut être divisée en quatre grandes périodes : de 1636 à 1760: début de la colonisation de l'île et fondation des premières paroisses; de 1760 à 1900: développement de l'île vers l'ouest; de 1900 à 1950: morcellement des paroisses et formation de nouvelles municipalités; de 1950 à 1965: fusionnement de villes et création de la ville de Laval. C'est cette histoire que nous vous proposons de découvrir en marchant. Paul Lemay Directeur ^ ^ Début des parcours ^ Repère géographique fin des parcours

secteur 1 est situé à la pointe est de l'île Jésus, au confluent de la rivière des Mille îles et de la rivière des Prairies, et il s'étend à l'ouest jusqu'à l'autoroute 19 et le boulevard Sainte-Marie. H comprend trois unités communautaires : Saint-François/Duvernay-Est Saint-Vincent-de-Paul Duvernay/Val-des-Brises L'UNITE COMMUNAUTAIRE SAINT-FRANÇOIS/DUVERNAY-EST L'unité communautaire Saint-François/Duvermay-Est se déploie sur toute la pointe est de l'ile Jésus et ses limites ouest sont limitrophes de deux unités communautaires: Saint-Vincent-de-Paul et Auteuil. C'est la plus étendue des unités communautaires. On peut y accéder par l'autoroute 25 Nord, sortie 20 Est, boulevard des Mille-Îles. - 7 t'' h I /'-! V i ' f HISTORIQUE Saint-François-de-Sales, première paroisse de l'île Jésus, est érigée canoniquement en 1721 et civilement en 1 722, marquant ainsi le début de l'organisation religieuse et civile de l'île. Malgré l'inauguration d'une chapelle en 1685 et la construction, en 1706, d'une église de pierre sur la pointe est, du côté sud du domaine seigneurial, les paroissiens sont toujours desservis par le curé de Lachenaie. Ils attendront jusqu'en 1721 l'érection canonique de la paroisse Saint-François-de-Sales, qui bénéficie alors d'une cure fixe. Entre-temps, l'église est incendiée en 1 709 puis en 1721 ; elle sera démolie en 1807. C'est à cette date que l'exercice du culte sera interrompu, compte tenu du nombre à

restreint de paroissiens; il sera rétabli en 1844. En 1847, commence, au nord de l'île, la construction d'une nouvelle église sur un terrain cédé par le Séminaire de Québec sur le site de l'église actuelle. En 1855, Saint-François-de-Sales devient municipalité de paroisse en même temps que trois autres paroisses de l'île. Durant tout le XIX' siècle, l'économie de la municipalité sera tributaire de l'agriculture; une centaine de tailleurs de pierre travaillent également dans ses carrières. Un pont en bois et à péage, construit par Joseph Masson, seigneur de Terrebonne et marchand prospère de Montréal, vient relier Saint-François-de-Sales à Terrebonne vers 1873. Actuellement connu sous le nom de pont de Terrebonne, ii portait le nom de Préfontaine-Prévost au début du siècle. En 1958, Saint-François-de-Sales obtient le statut de ville. Boulevard des Mille-Îles Église Saint-François-de-Sales Seconde église de Saint-François-de-Sales, construite en 1847 et terminée en 1851, cette église est située sur le côté sud du chemin du Roi, actuellement le boulevard des Milleîles. La paroisse Saint-François-de-Sales est la plus ancienne paroisse de l'île Jésus. Mgr Ignace Bourget en autorise l'implantation à la suite d'une requête des paroissiens, qui se plaignaient du droit de péage sur le pont de Terrebonne et des dangers de la traverse par bateau lors d'orages et de grands vents. À partir de 1807, en effet, les paroissiens devaient se rendre à Terrebonne, à Lachenaie ou à Rivièredes-Prairies pour les offices religieux. PARCOURS Deux parcours sont proposés pour la découverte de cette unité communautaire: le premier permet d'explorer le patrimoine architectural que constitue la place publique et, tout en longeant la rivière, d'admirer certaines maisons ancestrales. On peut atteindre la place publique par l'autoroute A-25, sortie 20 Est, boulevard des Mille-Îles. Le second parcours se situe dans la partie sud de l'unité communautaire, à la croisée du boulevard Lévesque et de la montée du Moulin. PARCOURS 1: 5,8 km Début du parcours : le parvis de l'église Les murs de l'église sont faits de pierre à moellons* et la façade de pierre de taille*. Les vitraux datent de 1917, l'orgue Casavant de 1918 et les lanternes de la nef, de 1950. La décoration de l'église actuelle date de 1968. Des artistes y ont laissé leurs œuvres: Toussaint-X. Renaud, à qui l'on doit l'ornementation et les vitraux; Philippe Liébert qui a sculpté en 1820 l'autel, tombeau à la romaine, de style Louis XV; le corpus du crucifix, en chêne, sculpté en 1929 par J.-Olindo

ÏÏ^n",* pr0venant d ' une é 9 lis e de Montréal démolie; les Métivie" en") 857 * P" ^ Le cimetière s'étend à l'arrière de l'église et du presbytère. 7070, boulevard des Mille-Îles Presbytère de la paroisse Saint-François de-sales deou^tss^'if ter retra l t d6rrière '' église ' 0CCU P e ce ^ depuis 1846;.il est construit en pierre de taille*. Le second g d e d a t d S " ^ ^ ** * * * " des années 1850-1910. Toiture à deux versants* avec des lucarnes. Les cheminées sont intégrées aux pignons* des murs latéraux et les larmiers* de la toiture sont droits. 6637, boulevard des Mille-Îles Maison de type «première maison à plan unitaire», avec cuisine d'été ou dépendance, construite aux XVII", XVIII e siècles et début du XX e siècle; elle possède un toit à deux versants* avec une pente de 40, 45, une seule porte et une seule fenêtre. La façade et les murs sont en pierre. 7080, boulevard des Mille-Îles Maison Cingras Maison de type «unifamilial». Sa façade est tournée vers la place de l'eglise et orientée vers l'est. La terre, sur laquelle elle est construite, est concédée dès 1701 à Jean-Baptiste Leclerc, vendue à Simon-Augustin Cardinal en I833, puis à Louis Gingras, procureur de la seigneurie de l'île Jésus C'est ce prêtre du Séminaire de Québec qui planifie la formation d un noyau de villageois et décide de l'emplacement de i église, du presbytère, du cimetière et de quelques maisons 6633, boulevard des Mille-Îles Maison de type «petite mansarde» à quatre versants*, datant de la fin du XIX e siècle, début du XX e siècle. 6526, boulevard des Mille-Îles Petite maison de type «habitation d'inspiration française» du début du XIX e siècle. Elle possède un toit à deux versants* avec une pente de 45", dont les larmiers* sont légèrement galbés*. La cheminée simple est intégrée au pignon* du mur central. Les murs latéraux sont en pierre de même que la façade qui est sans ornementation. 7060, boulevard des Mille-Îles Maison Villeneuve Maison de type «unifamilial». Sa façade est tournée vers la place de l'église. Elle est construite vers 1850 par Fabien Villeneuve, commerçant, qui la vend au cordonnier Antoine Crépeau. Le nouveau recouvrement a fait perdre à cette maison son aspect patrimonial. Depuis I995, elle est devenue une résidence d'accueil pour personnes âgées. Centre communautaire Boileau Ce bâtiment était une école dirigée, à partir de I952, par les sœurs des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie arrivées dans la paroisse en 1931. Situé à proximité de l'église, il est devenu, depuis 1979, le centre communautaire Boileau; l'école primaire actuelle est située sur la rue Paré. 7010, boulevard des Mille-Îles Habitation du début du XX e siècle, qui abritait autrefois le bureau de poste. 6780, boulevard des Mille-Îles Maison de type «nord-américain», au toit à pignon* central 6390, boulevard des Mille-Îles Maison de type «habitation vernaculaire américaine» des années 1850-1910. Le toit, avec une pente à 30, 45, possède des larmiers* sans galbe*. La cheminée simple est intégrée au mur-pignon*. 6340, boulevard des Mille-Îles Maison de type «mansarde* monumentale» du XVIII e siècle, aux portes jumelées qui sont sur le mur-pignon*, ce qui est assez rare. Le toit à deux versants* est percé de lucarnes et les cheminées doubles sont intégrées au mur-pignon*; la façade et les murs sont en enduit*. TRAVERSER LE BOULEVARD De là, on peut voir au loin le vieux Terrebonne et à l'ouest, l'île du Moulin reliée à Terrebonne par un petit pont, et l'île Saint-Jean, reliée à la ville de Laval par le pont Mathieu, en 1965. Face à l'île Saint-Jean se trouvait, vers 1850, le moulin Turgeon surnommé plus tard le «moulin des Juifs», il fut démoli en 1920.

J A REPRENDRE LA ROUTE VERS L'ÉGLISE (3,3 km) DE RETOUR À L'ÉGLISE, REPARTIR VERS L'EST POUR PROLONGER LA PROMENADE 7190, boulevard des Mille-Îles Maison de type «québécois» des années 1820-1880. Le toit est a deux versants* avec des larmiers* galbés* et deux petites lucarnes; les cheminées sont intégrées aux pignons* Les portes et les fenêtres sont disposées de façon parfaitement symétrique, ce qui est une caractéristique des maisons québécoises. 9770, boulevard des Mille-Îles Maison Therrien «Cette maison appartient au type architectural de la maison rurale du XVIII e siècle. C'est sur la foi de la photographie ancienne qui montre la maison avant qu'elle n'ait été enduite d'un crépi* avec faux joints, en 1934, et après une visite des lieux que l'on constate que la maison n'a été modifiée qu'en apparence à cette époque. Sur la liste des monuments classés du Québec, la maison Therrien fait partie des structures qui méritent la mention «potentiel à explorer». La recherche historique qui est à faire, tout comme la restauration du bâtiment, révélerait plusieurs renseignements sur son âge, ses occupants et sa place dans une histoire de l'architecture.» 7300, boulevard des Mille-Îles Maison de type «habitation d'inspiration française» du XVIII- siècle et début XIX e siècle. Le toit est à deux versants* en tôle à baguettes et percé de lucarnes. Les cheminées sont intégrées aux murs-pignons* et l'entrée est hors centre. 7370, boulevard des Mille-Iles Maison de type «petite mansarde», à deux brisis*, de la fin du XIX e siècle et début du XX e siècle. La cheminée est intégrée au mur-pignon*. C I @ (Tiré des notes de Luc Noppen, historien de l'architecture.) FIN DU PARCOURS PARCOURS 2: 3,5 km Début du parcours : le stationnement de la berge du Vieux Moulin 7570, boulevard des Mille-Îles Maison de type «habitation d'inspiration française» des XVII', XVIII" siècles et début du XX s siècle. Cette maison a appartenu à trois générations de Forget. fa A 7630, boulevard des Mille-Îles Maison de type «habitation d'inspiration française» de la fin du XVIII e, début du XIX e siècle. Le toit est à deux versants* avec une pente de 45 et les larmiers* sont légèrement galbés*. La façade et les murs latéraux sont en pierre; ils sont retenus par des esses* en forme de croix. L'entrée est nettement décentrée. LE PARCOURS PEUT SE TERMINER PAR LE RETOUR VERS L'ÉGLISE: 2,5 km OU SE POURSUIVRE JUSQU'À LA MAISON THERRIEN, CLASSÉE MONUMENT HISTORIQUE (Ce parcours peut être long à marcher) La berge du Vieux-Moulin En face de la berge, de l'autre côté de la rivière des Prairies, se situe la paroisse Saint-joseph-de-la-Rivière-des-Prairies, l'une des paroisses où devaient se rendre les paroissiens pour les offices religieux, lorsque l'exercice du culte a été suspendu, et la première église de Saint-François-de-Sales démolie. En quittant l'aire de repos, à l'angle du boulevard Lévesque et de la montée du Moulin, on peut voir le calvaire érigé par la famille Paradis, en 1947. La croix commémorative de la

première église est située à l'extrémité de l'île, au 10550, boulevard Lévesque; elle a été érigée en 1950 par la fabrique de la paroisse Saint-François-de-Sales pour remplacer la croix de 1847, élevée sur le site de l'ancienne église. L'église de 1706, construite en pierre, se trouvait en effet, sur la pointe nord-est de l'île, du côté sud du domaine seigneurial. H T n L'UNITÉ COMMUNAUTAIRE SAINT-VINCENT- DE-PAUL L'unité communautaire Saint-Vincent-de-Paul est située à l'est de l'autoroute 25, en bordure de la rivière des Prairies. On peut y accéder par les boulevards de la Concorde et Lévesque en direction est. Les croix de chemin, ou calvaires, encore nombreuses sur le territoire de l'île Jésus, étaient construites par le curé d'une paroisse ou par les paroissiens eux-mêmes, pour favoriser la pratique religieuse; le pasteur venait y rencontrer ses ouailles et prier avec elles. EMPRUNTER LE BOULEVARD LÉVESQUE, VERS L'OUEST 8230, boulevard Lévesque Est Croix de chemin Paquette Cette croix, érigée sur la terre de la famille Gravel et déplacée à plusieurs reprises, a été restaurée en 1991 grâce à monsieur et à madame Paquette-Beaulne. HISTORIQUE Le 16 mars 1740, pour répondre à une requête des censitaires de ia côte nord, l'intendant Gilles Hocquart décrète l'érection civile des paroisses de Sainte-Rose-de-Lima et de Saint-Vincent-de-Paul, même si les censitaires de la côte sud ne se plaignent pas de l'éloignement de l'église Saint-François-de-Sales et ne font pas partie de la requête. REPRENDRE LE BOULEVARD LÉVESQUE VERS L'EST 8555, boulevard Lévesque Est Centre communautaire Saint-Noël-Chabanel Ils se ravisent cependant et, dès l'arrivée du nouvel évêque, Mgr de Pontbriand, s'adressent à lui, en janvier 1743, pour obtenir l'érection de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul. Celuici émet le décret d'érection canonique de cette paroisse, qui devient la troisième paroisse religieuse de l'ile Jésus, le 4 février de la même année. EMPRUNTER LA MONTÉE DU MOULIN 455, montée du Moulin Ancien site de la bibliothèque publique Marius-Barbeau, du réseau des bibliothèques de la ville de Laval, créée en 1972. Depuis 1998, le bâtiment loge le Centre Défi Jeunesse de Saint-François, lieu de rencontre animé pour les jeunes. La bibliothèque a été relocalisée au 1245, montée du Moulin. La construction de ponts sur les rivières des Prairies et des Mille îles durant les années 1850 facilite l'accroissement de la population de la paroisse de Saint-Vincent-de-Paul. L'abolition du régime seigneurial, en 1854, favorise l'avènement de gouvernements locaux et l'aménagement de type urbain sur tout le territoire. C'est ainsi qu'en juillet 1855, à la suite de l'entrée en vigueur de l'acte des municipalités et des chemins du Bas-Canada, qui instaure les municipalités de paroisses suivant les limites des paroisses religieuses et civiles existantes, naissent dans l'île Jésus, plusieurs municipalités de paroisses, dont celle de Saint-Vincent-de-Paul. 8560, rue de l'église Église et presbytère de la paroisse Saint-Noël-Chabanel Cette paroisse, créée en 1956, est un détachement de la paroisse Saint-François-de-Sales et la 17 e paroisse de l'île Jésus. FIN DU PARCOURS À trois reprises, la municipalité de paroisse de Saint-Vincentde-Paul subira des détachements, permettant ainsi la création d'autres municipalités de paroisses: le premier en 1904, pour former la municipalité de Saint-EIzéar; le second en 1926, lorsque l'on procède à l'incorporation de la municipalité de Pont-Viau, détachée de la paroisse Saint- Vincent-de-Paul; le troisième, enfin, en 1952, lorsque la partie sud de la paroisse se détache pour former la ville de Saint-Vincent-de-Paul, alors que le territoire restant devient la ville de Duvernay, en 1958.

PARCOURS : 6 km Trois boucles forment le circuit de marche historique de l'unité communautaire, qui se situe entre les rues Desnoyers et la montée Masson : une partie du vieux village, le secteur du pénitencier et le bord de la rivière des Prairies. Début du parcours : le parvis de l'église Avant d'entreprendre le parcours, il faut admirer le paysage qui s'offre à nos yeux: au loin, à l'ouest, le Sault-au-Récollet où jadis une traverse reliait les deux rives; à droite, en bordure du boulevard Lévesque, le village; en face, le centre Fernand-Larocque, autrefois couvent de la Providence; vers l'arrière, le pénitencier et, à gauche, le boulevard Lévesque menant à l'unité communautaire Saint-François/Duvernay-Est. L'intérieur est de style roman; deux résidents de Saint- Vincent-de-Paul y ont laissé leur marque: Joseph Chartrand, à qui l'on doit les ouvrages de menuiserie de la sacristie, et Louis-Amable Quevillon, sculpteur, qui a laissé le chandelier pascal. Deux bas-reliefs, vestiges de l'église de 1744, sont placés au-dessus de l'autel latéral, du côté droit. L'orgue actuel date de 1946. L'église possède trois cloches bénites en 1890 et électrifiées en 1959. L'église est modernisée entre 1957 et 1965, en vue de répondre aux exigences du renouveau liturgique tandis que la réfection des clochers a été faite à la fin des années 1990. Sur le terrain de l'église, une statue du Sacré-Cœur, érigée en 1931, est un don de L.-E. Lemoyne et de son épouse Hectorine Lussier. Un cénotaphe est aussi érigé sur le terrain, hommage des Vincentois aux soldats des guerres de 1914-1918 et 1939-1945. Sur le mur de la tour ouest de l'église, une plaque commemorative souligne la présence de l'ancien atelierécole du sculpteur Louis-Amable Quevillon dans la paroisse. Une seconde plaque commémorative, sur le mur ouest de la façade, souligne le 250 s anniversaire de l'érection canonique de la paroisse en 1993. Église Saint-Vincent-de-Paul L'église Saint-Vincent-de-Paul, seconde de la paroisse, est construite à partir de 1854 avec l'autorisation de Mgr Bourget, au nord du boulevard Lévesque; elle est érigée sur un terrain appartenant à Amélia Merckell, docteure, au notaire Jean-Baptiste Constantin et à Marie-Christine Constantin, première maîtresse d'école, tous généreux donateurs; une partie de l'ancien cimetière est aussi utilisée pour sa construction. L'artisan de ce magnifique bâtiment est l'architecte Victor Bourgeau. Elle est construite avec le bois et les matériaux de la première église; la façade est en pierre de taille* et les murs latéraux en pierre à moellons*. 544i, boulevard Lévesque Est Presbytère de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul Le presbytère actuel date de 1964-1965; il a été construit après la démolition du deuxième presbytère, érigé en 1862 et démoli en 1963. Quant au premier presbytère, construit entre 1743 et 1747, il était situé au sud du chemin du Roi, à environ 200 mètres de la rivière des Prairies. Durant les années 1861-1862, il avait logé les sœurs de la Providence; il fut démoli en 1891, après cent dix ans d'occupation. TRAVERSER LE BOULEVARD LÉVESQUE f\ ET EMPRUNTER L'AVENUE BELLEVUE 17

I V ' Angle sud-est Le petit terrain de stationnement est le site de la première école où a enseigné Marie-Christine Constantin en 1842. En 1854, la maisonnette en bois loge le bedeau Pierre Hogue. TOURNER À DROITE, RUE SAINT-PHILIPPE ET POURSUIVRE JUSQU'À SON EXTRÉMITÉ POUR EMPRUNTER L'AVENUE BELLEVUE 107, avenue Believue À droite, un mur de pierre, appelé aussi Écran de pierre, borde les Ecores*. À côté de la maison portant le numéro civique 107, un escalier de 125 marches conduit au boulevard Lévesque. 149, avenue Believue Ancienne résidence de la famille Sigouin, propriétaire en 1 739 du traversier qui reliait Saint-Vincent-de-Paul à Saultau-récollet; la traverse se trouvait au bas de leur maison. Le rôle de passeur se transmit de père en fils dans cette famille, pendant les XVIII s et XIX e siècle; ce moyen de transport, qui ouvrait une voie de communication entre les deux rives, était emprunté aussi bien par la population de Montréal et de l'est de l'île Jésus, que par celle du nord-est de la rivière des Mille Iles. Un autre traversier a également été exploité par Pierre Rocan dit Bastien de 1736 à 1 781. Avec l'arrivée d'une ligne de chemin de fer en 1878, ce mode de transport devint moins indispensable; il a cependant été utilisé jusqu'aux environs des années 1950, date où se sont effectuées les dernières traversées. 231, avenue Believue Ancienne résidence de Robert Jobin, peintre en bâtiment et personnage bien connu à Saint-Vincent-de-Paul. 261, avenue Believue Ancienne résidence familiale du cardinal jean-claude Turcotte. 371, avenue Believue Edifice qui date de 1838, connu successivement sous les noms d'hospice, de terrasse, de résidence et d'hôpital Auclair. Avant de quitter l'avenue Believue, prendre le temps d'admirer le paysage et d'apprécier le charme de cette oasis de paix. REMONTER LE COTEAU ET EMPRUNTER LE BOULEVARD LÉVESQUE VERS L'OUEST C'est vers 1819 que commence le lotissement du coteau, le long du chemin des Ecores*. Lorsque le boulevard Lévesque fut pavé, il en coûtait 0,10$ pour y circuler, sinon il fallait faire le détour par la rue de la Fabrique. 5395, boulevard Lévesque Est Maison de type «traditionnel et d'influence néoclassique»: c'est la seule maison du genre répertoriée sur l'île Jésus. En 1867, elle était la résidence d'amélia Merckell, docteure. 5376, boulevard Lévesque Est Ancienne résidence du docteur Coron, dont l'épouse dirigea la première bibliothèque paroissiale, logée alors dans la sacristie de l'église. 5367-5369, boulevard Lévesque Est Maison de type «mansarde» avec balcon à l'étage, datant des années 1860-1900. Le toit à quatre versants* coiffe l'entrée de ce balcon; une mansarde* à deux brisis* inclut une lucarne. La disposition symétrique des ouvertures, la jolie porte d'entrée et l'ornementation, inspirée du style Second Empire, donne du cachet à cette demeure. Ancienne résidence d'amable Christin dit Saint-Amour, puis du notaire Césaire Germain, premier maire de Saint-Vincent-de-Paul, en 1855. 5312, boulevard Lévesque Est Maison au toit plat, avec une tourelle hors centre couverte d'une coupole. Le revêtement est en brique; le perrongalerie est couvert d'un toit en appentis* et la façade possède un fronton* en hémicycle. Cette habitation, abrite l'auberge des Écores* ou l'hôtel d'amable Clermont, entre 1935 et 1940. 5313, boulevard Lévesque Est Le terrain de stationnement de ce bâtiment a été le site de la Banque d'hochelaga, ouverte en 1914, qui a été démolie en 1957, lors de la construction de la Banque Nationale qui occupe toujours cet emplacement. 5260-5258, boulevard Lévesque Est Maison dont le toit est en tôle bosselée à motif de feuille d'érable.

5132, boulevard Lévesque Est Maison québécoise qui, selon sa propriétaire, date de 140 à 150 ans. TOURNER À GAUCHE SUR LA RUE DE LA FABRIQUE, POUR ATTEINDRE LA PLACE JEAN-EUDES-BLANCHARD 5119, boulevard Lévesque Est Cette maison est l'ancien magasin général Cousineau. À LA RUE DESNOYERS, TOURNER À DROITE ET LONCER CETTE RUE JUSQU'AU COLISÉE DE LAVAL Collsée de Laval Cet aréna, construit par les frères Maristes en 1954, est le plus vaste de Laval avec ses 3609 sièges. Les joueurs de hockey Michael Bossy et Mario Lemieux y ont déjà porté les couleurs de l'équipe junior du Titan de Laval. APRÈS ÊTRE PASSÉ DEVANT LE COLISÉE, TOURNER A DROITE DANS LE TERRAIN DE STATIONNEMENT La rue Norbert, appelée également rue Sainte-Zoé, qui passait à cet endroit, a maintenant disparu. 1111, place Jean-Eudes-Blanchard Ce bâtiment construit en 1922, selon les plans de l'architecte Damase Favreau, possède une façade postiche avec balcon à balustrade en bois. Salle paroissiale à l'origine, il est utilisé pour les réunions du Conseil municipal à partir de 1931. De 1965 à 1989, il héberge les Services de la police et des incendies. Il est actuellement occupé par un club de l'âge d'or. 1100, place Jean-Eudes-Blanchard Site de la Caisse populaire Desjardins depuis 1956; à sa fondation en 1949, la Caisse populaire logeait dans la sacristie de l'église paroissiale et, par la suite, fut transférée au sous-sol du presbytère. Après avoir été modifiée en 1964, rénovée en 1974, la première maison qui logeait la Caisse populaire a été démolie pour faire place à l'édifice actuel. 1086, place Jean-Eudes-Blanchard Maison appartenant au Collège Laval 275, rue de Laval Collège Laval Cet édifice en pierre à moellons*, provenant de la carrière Auclair, a été érigé sur un terrain offert gracieusement par le notaire Césaire Germain, premier maire de Saint-Vincent-de- Paul. Fondé en 1855-1856, le collège est administré par les clercs de Saint-Viateur de 1866 à 1884. Les frères Maristes en font l'acquisition en 1888 et l'agrandissent en 1896, lui donnant le nom de Collège commercial de Laval. Il dispense actuellement l'enseignement secondaire. Institution importante de Laval, il a été l'aima mater de nombreuses personnalités, dont les joueurs de hockey Toe Blake et Maurice «Rocket» Richard ainsi que de son frère Henri. tjk n TRAVERSER LE BOULEVARD LÉVESQUE ET PRENDRE LA DIRECTION EST 5436, boulevard Lévesque Est Couvent de la Providence. Ce bâtiment, construit en 1862 selon les plans de Victor Bourgeau et considérablement agrandi en 1893 et en 1935, constituait, avec l'église et la salle municipale, une sorte de place publique. En 1892, il abrite un pensionnat pour les orphelins où l'on recevait également des personnes âgées. En 1995, il devient la Résidence Fernand-Larocque, un centre d'hébergement public. TOURNER À DROITE SUR L'AVENUE DU COLLÈGE À l'angle de la rue du Collège et de la rue de la Fabrique Le Vieux Saint-Vincent Ce théâtre, qui existe depuis plus d'une dizaine d'années, est consacré au jeune public à qui il présente des spectacles du mois de juillet au mois de décembre, et des ateliers de création durant les autres mois de l'année. 5486, boulevard Lévesque Est Service correctionnel du Canada Unité régionale de formation Maison en pierre construite selon les plans de l'architecte Victor Bourgeau qui a adopté un vocabulaire stylistique véhiculé à la fin du XIX" siècle et emprunté au style Second Empire. Il a servi de résidence aux préfets et aux directeurs du pénitencier. Il est actuellement occupé par le personnel administratif du collège situé au 5500, boulevard Lévesque.

ft 5500, boulevard Lévesque Est Service correctionnel du Canada Collège du personnel Collège construit en 1966 pour la formation du personnel du pénitencier. Devant l'édifice, à l'emplacement du mât portedrapeau, se trouvait la maison Chenet, détruite en 1937, qui a servi de résidence à l'aumônier du pénitencier. 6099, boulevard Lévesque Est Centre fédéral de formation Face au centre fédéral de formation, au cours des années 1742 à 1761, un premier hameau se forme à l'embouchure du ruisseau de la Pinière. En 1 750, Basile Bélanger y construit deux maisons de pierre pour ses fils qui vendront des terrains aux premiers marchands: Jean-Paul Depocas, en 1752, P.-C. Langlois, en 1 763, et Joseph Mercier, en 1 766. Deux autres marchands s'installent sur le futur site du manoir de Bleury: C. Normand, en 1 745, et Joseph-H. Lacroix, en 1834. À quelques arpents de l'église, se trouvaient cinq solides maisons sur une distance d'environ 150 mètres. Simon Hogue, Louis-Amable Quevillon, Joseph Pépin, Amable Charron, René Saint-James et Paul Rollin y élisent domicile. Au début du XIX" siècle, le lotisseur Simon Hogue favorise le développement du faubourg. Il achète, en 1795, la maison de Langlois et la revend, en 1805, à Louis-Amable Quevillon. Sans la transformer, celui-ci y enseigne la sculpture, la peinture, la dorure et l'architecture. Plusieurs de ses élèves se distinguent par leurs réalisations, entre autres: Joseph Pépin, Paul Rollin, René Saint-James dit Beauvais, Vincent Chartrand, Pierre Salomon, Benoît dit Marquette, Jean- Baptiste Baret, Joseph Turcot, Louis-T. Berlinquet et jean- Baptiste Brien dit Desrochers. En 1834, le seigneur Charles-Clément Sabrevois de Bleury, construit son manoir sur le site de l'ancienne maison de Joseph-H. Lacroix, propriétaire de 415 arpents le long de la rivière des Prairies. L'ensemble du domaine est acheté par Tancrède Bouthillier, en 1862, et dès 1865, le seigneur Hector Lussier en devient le propriétaire foncier; le gouvernement fédéral fait l'acquisition du domaine en 1930, en vue d'y construire un nouveau pénitencier. Un incendie détruit le manoir en 1957. CONTINUER JUSQU'À LA MONTÉE MASSON Un pont enjambe le ruisseau de la Pinière qui coule doucement pour se jeter dans la rivière des Prairies; il est appelé pont Rouge. Construit en 1732, il facilite la communication entre les deux noyaux de développement du bas et du haut du village. La montée Masson est le dernier chemin du Roi ouvert dans l'île Jésus; il a été tracé en 1771 surj'ordre du Séminaire de Québec, dernier seigneur de l'île Jésus. Partant de Terrebonne, il traversait les terres de Saint-Vincent-de-Paul pour conduire à Montréal. 6175, boulevard Lévesque Est, à l'angle de la montée Masson Ancienne maison de pierre, bien conservée. REPRENDRE LE BOULEVARD LÉVESQUE VERS L'OUEST, JUSQU'À LA MONTÉE SAINT-FRANÇOIS Montée Saint-François (à une trentaine de mètres du boulevard Lévesque) Site du couvent construit par les dames du Sacré-Cœur, vers 1845-1846, pour les jeunes filles des familles bourgeoises de Montréal; les jeunes filles de Saint-Vincent-de-Paul y étaient admises gratuitement. Au départ des religieuses, en 1858, les sœurs de la Providence prennent la relève. En 1861, le gouvernement fédéral achète le couvent et le transforme en «prison de réforme». Ravagé par un incendie en 1864, le bâtiment est reconstruit et poursuit sa vocation jusqu'en 1872, où il est remplacé par le pénitencier situé au 250, montée Saint-François. Le vieux pénitencier ferme finalement ses portes en 1988; la population a pu le visiter au cours des étés 1989 et 1990. À l'arrière du centre de formation, se trouvait la gare de Saint-Vincent-de-Paul opérée par le chemin de fer du Canadien Pacifique et démolie en 1974; sur la montée Saint- François, à droite de l'hôtel Central, était situé, en 1921, le Club des 4 tours, lieu de rendez-vous des gardiens et des familles des détenus; il a été démoli en 1968. À droite de la montée, se trouve également le cimetière des détenus; on peut y voir une seule pierre tombale portant l'inscription In Memoriam et, à titre d'identification, le matricule d'un certain nombre de détenus. FIN DU PARCOURS

L'UNITE COMMUNAUTAIRE DUVERNAY/VAL-DES -BRISES L'unité communautaire Duvernay/Val-des-Brises est située dans la partie ouest du secteur 1. On y accède par l'autoroute Papineau (A-19), sortie boulevard Saint-Martin Est. P? r M PARCOURS: 6,1 km Le parcours suggéré débute à la centrale hydroélectrique de la rivière des Prairies et explore, dans un premier temps, le sud de l'unité communautaire, le long de la rivière des Prairies, puis se déplace vers le nord, par le boulevard d'auteuil, jusqu'au centre communautaire Bois-Papineau. On accède à la centrale hydroélectrique par le boulevard Lévesque en empruntant, à la hauteur de la rue Joly, la rue du Barrage qui descend vers la rivière. Début du parcours : à l'angle du boulevard Lévesque Est et de la rue du Barrage HISTORIQUE Pour comprendre l'histoire de l'unité communautaire M Duvernay/Val-des-Brises, il faut se reporter à l'histoire de la municipalité de la paroisse de Saint-Vincent-de-Paul. En janvier 1952, la partie centre-sud urbanisée de cette municipalité se détache pour former la ville de Saint-Vincentde-Paul, qui se trouve alors encerclée par la municipalité de paroisse, en grande partie rurale. L'année 1956 marque la fondation de la paroisse Notre- Dame-des-Écores*; l'église et le presbytère sont alors construits sur la rue Roland-Forget. Le territoire de cette municipalité de paroisse, alors la plus étendue de l'île, ne tarde pas à s'urbaniser. Après avoir choisi le nom de Duvernay en 1957, la municipalité acquiert le statut de ville en 1958. Dès lors, elle connaît une expansion rapide, en particulier à i'ouest de la ville de Saint-Vincent-de-Paul. La paroisse Notre- Dame-des-Écores* sera scindée quelques années plus tard, permettant la création, en 1964, de la paroisse Saint-Yvesde-Duvernay, sur l'avenue Saguenay. La population de Duvernay, à cette époque, n'est pas majoritairement native de l'île )ésus; elle est composée d'une classe sociale plus aisée que la moyenne québécoise; on évalue à 95 % ses résidents propriétaires, dont 76% sont des professionnels ou des gens d'affaires. Rue du Barrage Centrale hydroélectrique Rivière-des-Prairies Cette centrale fut mise en chantier en 1928 par la Montreal Island Power Company, absorbée en 1929 par la Montréal Light, Heat and Power Consolidated, qui est nationalisée en 1944 pour devenir Hydro-Québec. Elle se situe au 38 e rang des 78 centrales d'hydro-québec. Sa construction réalisée entre les années 1928 et 1932 a coûté 14 millions de dollars et a nécessité l'aménagement d'un funiculaire et d'une ligne de chemin de fer pour le transport des matériaux. La construction du barrage a entraîné la disparition, dans la rivière des Prairies, de l'île Sergent, de son moulin ainsi que des deux ponts qui reliaient le village du Saut-au-Récollet à cette île et à la partie ouest du village de Saint-Vincent-de- Paul, aujourd'hui Duvernay. La centrale est reliée au poste de Sainte-Rose et alimente de 3000 à 3500 foyers. Son architecture est de style «art déco», mis en vedette en 1925 par l'exposition 24 122

internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris. La centrale, de même que l'évacuateur de crue peuvent être visités sur rendez-vous. Pont Papineau-Leblanc De la berge de l'alose, on aperçoit également, à l'ouest, le pont Papineau-Leblanc. Construit en 1969 par la firme d'ingénieurs de Laval Gendron-Lefebvre et associés, ce pont enjambe la rivière des Prairies, reliant la ville de Laval à la ville de Montréal. REMONTER LA RUE DU BARRAGE ET TOURNER À GAUCHE SUR LE BOULEVARD LÉVESQUE. EMPRUNTER LE BOULEVARD D'AUTEUIL, À DROITE, JUSQU'AU BOULEVARD SAINT-MARTIN, TRAVERSER LE BOULEVARD DU CÔTÉ NORD 3235, boulevard Saint-Martin Est Pavillon du Bois-Papineau - Centre communautaire PARC DU BOIS-PAPINEAU Voir la section des Parcs Berge de l'alose La berge de l'alose s'étend le long de la rue du Barrage L'alose est un poisson savoureux qui vient frayer de la mi-mai à la mi-juin dans les eaux de la rivière des Prairies; elle n'emprunte pas toujours la passe à poissons construite à droite du barrage et, lorsqu'elle ne peut déposer ses oeufs dans la frayère, elle retourne à la mer, en passant par le fleuve ou la rivière des Mille îles. À cause de sa grande fragilité hors de l'eau, elle est impropre au transport. Dès 1 798, les documents font état de la pêche à l'alose au Gros-Sault, comme étant une bonne source de revenus pour les seigneurs de l'île Jésus; on rapporte, entre autres, des prises de 26 241 aloses pour la seule année 1809. Outre l'alose, on pêche également, dans la rivière des Prairies, l'esturgeon jaune qui donne le caviar; l'abondance du poisson à cet endroit explique la présence des pêcheurs près du barrage, particulièrement au printemps. 3245, boulevard Saint-Martin Est Villa Val-des-Arbres Centre d'hébergement et de soins de longue durée privé. FIN DU PARCOURS Le pont Pie-IX De la berge de l'alose, on aperçoit, à l'est, le pont Pie-IX, construit en 1937. Nommé pont Laval à son inauguration, il prit le nom de Le Caron en 1941-1942 en l'honneur du père jésuite. Son nom actuel date de 1943.

n secteur 2 est situé au centre-sud de l'île Jésus, entre l'autoroute Papineau (A-19) à l'est et l'autoroute des Laurentides (A-15) à l'ouest, la rivière des Prairies au sud, et l'autoroute Laval (A-440) et la servitude d'hydro-québec au nord. Quatre unités communautaires y sont localisées : Pont-Viau Laval-des-Rapides Est Laval-des-Rapides Ouest Renaud-Coursol L'UNITÉ COMMUNAUTAIRE PONT-VIAU L'unité communautaire Pont-Viau est située au sud-est du secteur 2, en bordure de la rivière des Prairies. On peut y accéder par l'une ou l'autre des grandes artères qui délimitent son territoire, soit le boulevard des Laurentides, l'autoroute Laval (A-440) ou l'autoroute Papineau (A-19). HISTORIQUE Bien que la colonisation de cette partie de l'île Jésus ait débuté vers 1730, au XIX' siècle il n'y a que quelques fermiers entre la pinière* de Saint-Vincent-de-Paul et le moulin du Crochet de Laval-des-Rapides; ce premier noyau de développement est tributaire de l'achalandage occasionné par la présence d'un radeau-passeur, remplacé, en 1847, par un pont de bois payant. Ce pont atteignait l'île Jésus à l'ouest de la municipalité de la paroisse de Saint- Vincent-de-Paul, dans l'axe de l'actuelle rue Saint-Hubert. Vers 1880 apparaissent quelques commerces aux abords du pont: une boulangerie et le premier magasin général ouvert par Jean-Baptiste A. Primeau, les entreprises de charretiers d'eugène Hamel et d'autres commerces qui s'y installent dans les années qui suivent; le chemin qui prendra plus tard le nom de rue Saint-Hubert, devient alors une aire d'activités commerciales.

.IMB» I - Dès 1896, l'enseignement est dispensé aux enfants de 1 2" et 3= année par Eulalie Côté, dans la maison de M. Legault, située à l'angle de la rue Lahaie et du boulevard Lévesque. Une deuxième école, dirigée par madame Armand Dagenais, est ouverte au 23, rue Lahaie, suivie de la construction de l'école Saint-Albert sur la même rue. L'augmentation des familles dans ce secteur amène la création de la paroisse Saint-Christophe en 1915, En 1930, les sœurs de la Présentation de Marie arrivent dans la paroisse où elles dirigent, à partir de 1947, l'école élémentaire Saint-Christophe. En 1926, Pont-Viau devient municipalité de village et sa croissance se poursuivant progressivement, elle acquiert le statut de ville en 1947, alors qu'elle est élevée au rang de cité en 1958. Hector Hamel en devient alors le premier maire. Le nom donné à cette ancienne cité et au pont vient de Christophe Veau qui s'installe en 1823 sur une terre du village non encore incorporé de Saint-Vincent-de-Paul : il en est donc le pionnier. Son prénom est donné à la première paroisse de Pont-Viau, la paroisse Saint-Christophe, et son patronyme au pont qui relie les îles Jésus et Montréal; mais les actes officiels altèrent son patronyme qui devient alors et demeurera Viau. PARCOURS: 5 km Le parcours proposé se situe essentiellement à l'est du pont Viau, dans ce qui fut le premier noyau villageois et s'étend jusqu'à la marina Commodore. On peut atteindre l'unité communautaire par le boulevard des Laurentides et le boulevard Lévesque Est. Début du parcours : devant l'église Saint-Christophe 38, boulevard Lévesque Est Église Saint-Christophe La paroisse Saint-Christophe, huitième paroisse de l'île Jésus, est créée en 1915 et son premier curé fut Jean-Baptiste Latour. La première église, la sacristie et le presbytère sont construits en 1916 sur un terrain offert par la compagnie Pont-Viau Limitée. Une salle paroissiale est ajoutée en 1936, et le presbytère agrandi en 1947. Le projet de construction d'une nouvelle église naît au début de l'année 1950; et, dès le printemps, les syndics sont autorisés à faire transporter l'ancienne église à la limite nord de la fabrique, rue Saint- Florent; la salle paroissiale est alors cédée à la paroisse voisine Saint-Louis-Grignon-de-Montfort. Aucune suite n'est cependant accordée à ce projet: on construit plutôt une seconde église, sur le site de la première, qui fut bénite en 1952 par Mgr Paul-Emile Léger. PRENDRE LE BOULEVARD LÉVESQUE VERS L'OUEST JUSQU'AU BOULEVARD DES LAURENTIDES; TOURNER À GAUCHE 34, boulevard Lévesque Presbytère de la paroisse Saint-Christophe 53, boulevard des Laurentides Département de la prévention des incendies Caserne n 1 55, boulevard des Laurentides Greffe de la Cour municipale Ancien hôtel de ville de la cité de Pont-Viau Le terrain sur lequel sont construits la caserne n" 1 et le greffe de la Cour municipale faisait autrefois partie du marécage formé par le ruisseau du Marigot* et la rivière des Prairies; ce terrain a été remblayé pendant plusieurs années avant la construction de l'hôtel de ville de Pont-Viau, en 1962-1963. EMPRUNTER SUR LA GAUCHE LA RUE DE QUIMPER POUR REJOINDRE LA RUE SAINT-HUBERT 122 31

45, rue Saint-Hubert Usine de traitement de l'eau Construite en 1952 et modifiée en 1992, cette usine sert à la production d'eau potable. La station de pompage est présentement située sur le site même de l'usine. Parc du Marigot Le terrain marécageux d'autrefois, après remblaiement, a été transformé en un parc traversé par une piste cyclable. La presqu'île du Marigot À l'est du pont Viau, la rivière des Prairies forme une presqu'île avec un terrain bas alimentée par le ruisseau du Marigot*, d'où le nom de la presqu'île. La presque totalité de ce terrain a appartenu au juge Jean-Marie Desnoyers. Selon certaines sources, les premiers missionnaires venus de France, en route vers l'ouest, campèrent près de cette presqu'île; ce serait également au pied de cette falaise, face au Sault-au-Récollet, que le père Nicolas Viel et son disciple Ahuntsic se noyèrent. REDESCENDRE LA RUE SAINT-HUBERT f\ JUSQU'À LA PLACE DU JUGE-DESNOYERS 1 et 3, rue Saint-Hubert Maisons anciennes d'un secteur d'intérêt patrimonial de la seconde moitié du XIX e siècle, qui couvre une partie des rues Saint-Hubert, Labelle, Saint-Eusèbe, de la montée Major et du boulevard des Prairies. Malheureusement, plusieurs de ces maisons n'ont pas été conservées selon l'architecture ou les matériaux d'origine. Le pont Viau Le pont Viau a changé de nom à plusieurs reprises: nommé Viau à l'origine, il prend le nom de Des Roches en 1862, redevient le pont Viau, est connu par la suite sous le nom d'ahuntsic, avant de reprendre son nom actuel. Vers 1826, Pascal Persillier dit Lachapelle, père, construit un pont de bois pour remplacer le radeau-passeur, entre le village du Sault-au-Récollet et l'île Sergent, afin d'y exploiter un moulin à farine. Deux ans plus tard, il y ajoute un deuxième tronçon qui se rend à Saint-Vincent-de-Paul, aujourd'hui Duvernay. Ce pont était appelé petit pont des Anges. Le tout sera noyé lors de la construction du barrage hydroélectrique sur la rivière des Prairies, en 1930. 100, place du Juge-Desnoyers Couvent des sœurs Missionnaires de l'immaculée-conception C'est en 1924 que prennent racine, sur les bords de la rivière des Prairies, les sœurs missionnaires de l'immaculée- Conception, sur un terrain adjacent à celui du séminaire canadien des prêtres des Missions étrangères. Ces deux sociétés sont les premières fondations canadiennes vouées uniquement aux missions étrangères. Le terrain leur est donné par les seigneurs les évêques, fondateurs du Séminaire canadien des Missions étrangères. Noviciat au départ, le bâtiment est agrandi à plusieurs reprises: la façade est retouchée en 1926. Ensuite, un quatrième étage est ajouté aux deux premières bâtisses, en 1929. Une aile de quatre étages avec passerelle la reliant à l'édifice précédent est construite en 1932, puis ce sera l'infirmerie, en 1975, les pavillons Val-Marie et Délia- Tétreault respectivement en 1980 et 1985, et finalement la cafétéria des employés, en 1992. Le couvent est actuellement occupé par les religieuses retraitées; un des bâtiments sert d'infirmerie pour les sœurs de la communauté. En 1887, la compagnie Dominion Bridge est chargée de remplacer le pont de bois de 1847 par une structure métallique. Le pont actuel, en béton, a été ouvert à la circulation en 1930; la construction en avait été confiée à la compagnie de Marius Dufresne et comprenait le déplacement du pont dans l'axe de la rue Lajeunesse, à Montréal et du boulevard des Laurentides, à Pont-Viau. Les fondations du pont reposent sur quatre piliers qui descendent dix mètres sous l'eau, et de deux coulées fixées dans le roc. Les piliers et les coulées sont recouverts de granit blanc sur une hauteur de deux mètres, pour protéger le pont des glaces. 32

180, place du Juge-Desnoyers Maison mère des prêtres des Missions étrangères Ce séminaire a été construit par les évêques de la province de Québec pour la formation des missionnaires destinés à l'évangélisation de la Chine, champ d'apostolat qui avait été confié à cette société, par Rome. La Société des Missions étrangères de la province de Québec est érigée en institut de clercs séculiers par Mgr Gauthier, en 1925. En 1922, la Société de l'épiscopat se porte acquéreur d'un terrain d'une superficie de vingt arpents, propriété du juge jean-baptiste Desnoyers, sur lequel est construit l'édifice actuel, agrandi en 1952. h* L'UNITÉ COMMUNAUTAIRE LAVAL DES RAPIDES-EST L'unité communautaire Laval-des-Rapides-Est est située à l'ouest de l'unité communautaire Pont-Viau, en bordure de la rivière. On y accède par le boulevard des Laurentides et le boulevard des Prairies en direction ouest. 200 et 300, place du Juge-Desnoyers Oasis de Laval Résidences pour personnes âgées autonomes. IjL. A La berge du Marigot À partir de la rue Saint-Hubert jusqu'à l'extrémité de la place du Juge-Desnoyers, s'étend la partie aménagée de la berge du Marigot*; deux belvédères donnent vue sur la rivière, des bancs permettent le repos et la rive ombragée apporte fraîcheur et chants d'oiseaux : un autre lieu de détente pour les Lavallois. REVENIR À LA RUE SAINT-HUBERT JUSQU'AU BOULEVARD LÉVESQUE, EN DIRECTION EST 333, boulevard Lévesque Est Marina du Commodore Entre le boulevard Léger et la rue Jean-Jacques-Joubert, se situe la marina du Commodore dont le bâtiment actuel date de plus de 70 ans; la marina est administrée par son propriétaire actuel, monsieur Archambault, depuis 1961. Avant 1928, date du début du chantier de construction du barrage et de la centrale hydroélectrique sur la rivière des Prairies, il y avait une plage où se baignaient les vacanciers, à l'emplacement de la marina actuelle. 10; FIN DU PARCOURS / HISTORIQUE L'histoire de l'unité communautaire Laval-des-Rapides-Est est intimement liée à celle du moulin du Crochet (voir Parcours suggéré, Le parc Gagné). En 1912, un détachement de la municipalité de la paroisse Saint-Martin est incorporé sous le nom de ville de Laval-des- Rapides, dont le premier maire est François Souillard. Par la suite, la ville est divisée en quartiers: Quartier-Est, Quartier- Centre et Quartier-Ouest; le Quartier-Est correspond à l'unit^ communautaire Laval-des-Rapides-Est. À cette époque, la ville conserve encore un caractère typiquement villageois; son calme champêtre attire les vacanciers qui y construisent, sur les terres des agriculteurs divisées en lots, des maisons estivales, et, par la suite, s'y fixent définitivement. La ville s'urbanise rapidement à partir des années 1950, alors que de nombreux promoteurs se mettent à l'œuvre, tels: Rosario Goineau, marchand de bois, Léon Guilbeault, agriculteur, Conrad Labelle, Lucien Corbeil et plusieurs autres qui ont laissé leur nom à de nombreuses rues. La vocation résidentielle de Laval-des-Rapides connaît son apogée durant la période 1950-1960. En 1962, Laval-des-Rapides devient cité; majoritairement résidentielle, elle ne dispose sur son territoire d'aucun lieu d'hébergement, ni de restauration et très peu de commerces, d'où sa réputation de banlieue-dortoir. B B

V PARCOURS Deux circuits sont suggérés pour la découverte de cette unité communautaire. Le premier circuit permet de retrouver les origines de ce secteur en débutant la marche au parc Gagné, situé sur le bord de la rivière des Prairies, à l'est de la ligne de chemin de fer du Canadien Pacifique. Le second parcours permet de faire connaissance avec quelques institutions importantes du secteur, à partir du parc des Prairies, situé entre le boulevard Cartier, au nord, et le boulevard des Prairies, au sud. On peut atteindre le premier parcours par le boulevard des Laurentides et le boulevard des Prairies et le second parcours par le boulevard des Laurentides et le boulevard Cartier ouest. PARCOURS 1: 3,1 km Début du parcours : le parc Gagné Cette nouvelle construction augmente les activités du secteur, qui devient alors le nouveau centre de la seigneurie. Vers 1860, cependant, la situation du moulin se détériore: d'une part, sa technique de fonctionnement à l'eau est devenue désuète, il connaît des difficultés mécaniques et devient moins rentable; d'autre part, le pont Viau devenant un pont à péage, le coût du transport en réduit l'accès et l'utilisation. En 1890, le Séminaire vend le moulin à François Lavoie qui revend aux soeurs du Bon-Pasteur, le moulin, le manoir et la ferme de 200 arpents, en 1895. Les religieuses y installent une école de réforme connue sous le nom de Maison de Lorette, à partir de 1896, tandis que la chapelle du manoir accueille les paroissiens des environs. À l'emplacement actuel du parc Gagné, se situait alors l'école du Bord-de-l'Eau, construite en bois et première école de cette partie de la paroisse, où l'on dispensait l'enseignement de la 1 re à la 4 e année. La construction d'un barrage et d'une centrale hydroélectrique sur la rivière, à l'est de l'actuel pont Papineau, en 1928-1932, transforme l'aspect de la rivière et des terrains riverains de Laval-des-Rapides. Une importante élévation du niveau de la rivière entraîne la disparition des rapides du Gros-Sault et cause périodiquement des inondations. En 1930, on doit procéder à la démolition du manoir et, par conséquent, à la relocalisation de la Maison de Lorette. Parc Gagné, Moulin du Crochet À quelques mètres du parc Gagné, se trouvait, au début de la colonisation de l'île Jésus, le moulin du Crochet construit en 1770 par le Séminaire de Québec, sur un îlot en face des rapides de la rivière des Prairies, appelés rapides du Gros-Sault. Le moulin doit son nom à la forme de crochet qu'avait l'anse à cet endroit. Ce moulin remplaçait celui dont fait état le Séminaire dans son recensement de 1732. Il avait front sur la rivière des Prairies sur une largeur de trois arpents et s'étendait jusqu'au milieu de IT1 e. Favorisé par sa situation centrale, son rôle sera capital dans la vie rurale et les activités économiques de l'île, dont il deviendra rapidement le moulin le plus important. Il sera d'ailleurs agrandi, une première fois, en 1816, alors qu'un moulin à carde et un moulin à scie seront ajoutés au moulin à moudre. En 1832, le Séminaire construit un nouveau manoir, adjacent au moulin, pour les administrateurs de la seigneurie; ce manoir sera le second et dernier manoir de la seigneurie. 122 Le parc Gagné porte le nom de Claude Gagné, maire de Laval-des-Rapides, de 1959 à 1965, dont l'administration s'est signalée par de nombreuses réalisations, entre autres au parc Gagné, l'érection d'un moulin pour commémorer l'ancien moulin du Crochet; malheureusement, par méprise, ce moulin est à vent, alors que le moulin du Crochet fonctionnait à l'eau. Une marina de plaisance pouvant accueillir 36 bateaux avait également été construite sur la rive du parc, dont seule la pente d'accès pour les bateaux est demeurée. 37