Fiche complémentaire sur les Chiffres clés 2014

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Transcription:

Fiche complémentaire sur les Chiffres clés 2014 CC du Pays de Niederbronn-Les-Bains Information préalable Les fiches complémentaires sur les Chiffres clés 2014 ont été établies sur la base des données issues de Invent Air V2016 V2. Dans cette version, les données de consommations énergétiques pour l année 2005 ont été estimées à partir des données régionales disponibles (anciennes régions) et d une extrapolation des données mises à disposition dans le cadre de l article 179 de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Celles-ci feront l objet d une consolidation lors de l Invent Air V2017 (disponible en avril 2018). Ce document a été produit de façon partiellement automatisé sur la base d un traitement numérique, ceci explique le caractère stéréotypé des analyses. 1. Consommation énergétique finale En 2014, les secteurs les plus énergivores sont les secteurs Industrie manufacturière (41%), Résidentiel (31%) et Transport routier (18%). Entre 2005 et 2014, la consommation énergétique diminue de 18%. Ceci s'explique principalement par une baisse de la consommation des secteurs Industrie manufacturière (-25%), Résidentiel (-19%) et Tertiaire (-9%). En 2014, la consommation énergétique du secteur Industrie est principalement composée de Electricité (54%), Gaz naturel (37%) et Produits Pétroliers (5%). Entre 2005 et 2014, la consommation énergétique est en baisse de 25%. On observe notamment une baisse de la consommation de Produits Pétroliers (-77%) et Gaz naturel (-22%). Cette évolution de la consommation peut s'expliquer par une baisse d'activités et/ou la mise-en-place de mesures d'efficacité énergétique. En 2014, l'électricité représente 35% de la consommation énergétique du secteur Résidentiel, le gaz 12%, les produits pétroliers 24% et le bois-énergie 30%. Entre 2005 et 2014, la consommation est en baisse de 19%. Dans le détail, la consommation augmente entre 2005 et 2010 (+2%), ainsi que la consommation par habitant (+1%). Ceci peut s'expliquer par une augmentation de la rigueur climatique entre 2005 et 2010 (+9%) : 2010 a été une année particulièrement froide et l'année 2005 une année avec des températures dans les normales de ces dernières années. Entre 2010 et 2012, la consommation diminue (-5%), ainsi que la consommation par habitant (-5%). Ceci peut en partie s'expliquer par le fait que l'année 2012 a été une année avec des températures dans les normales de ces dernières années (diminution de la rigueur climatique de -13% entre 2010 et 2012). Entre 2012 et 2014, la consommation diminue (-16%), ainsi que la consommation par habitant (-16%). Ceci peut en partie s'expliquer par le fait que l'année 2014 a été une année particulièrement chaude (diminution de la rigueur climatique de -19% entre 2012 et 2014). Entre 2005 et 2012, la consommation par habitant a diminué de 3% et la rigueur climatique de 5%. En 2014, l'électricité représente 66% de la consommation énergétique du secteur Tertiaire, le gaz naturel 7%, les produits pétroliers 23% et le bois-énergie 5%. Entre 2005 et 2014, la consommation est en baisse de 9%. Dans le détail, la consommation augmente entre 2005 et 2010 (+11%). Ceci peut en partie s'expliquer par l'augmentation de la rigueur climatique entre 2005 et 2010 (+9%) : 2010 a été une année particulièrement froide et l'année 2005 une année avec des températures dans les normales de ces dernières années. Entre 2010 et 2012, la consommation diminue (-3%). Ceci peut en partie s'expliquer par le fait que l'année 2012 a été une année avec des températures dans les normales de ces dernières années (diminution de la rigueur climatique de -13% entre 2010 et 2012). Entre 2012 et 2014, la consommation diminue (-16%). Ceci peut en partie s'expliquer par le fait que l'année 2014 a été une année particulièrement chaude (diminution de la rigueur climatique de -19% entre 2012 et 2014). Page 1/6

Zoom sur l'éclairage public : La consommation énergétique de l'éclairage public sur ce territoire est estimée à 2 260 MWh en 2005, 2 301 MWh en 2010, 2 177 MWh en 2012 et 2 336 MWh en 2014, ce qui représente 0.4% de la consommation énergétique finale du territoire en 2014. Ces données sont estimées à partir d'une consommation régionale provenant d'enedis et RTE et des populations communales. Retrouvez la note sur l'éclairage public sur le lien suivant : Note éclairage public. 2. Emissions directes de GES En 2014, les secteurs les plus émetteurs sont les secteurs Transport routier (30%), Industrie manufacturière (29%) et Résidentiel (20%). Entre 2005 et 2014, les émissions de GES diminuent de 27%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Industrie manufacturière (-38%), Résidentiel (-40%) et Tertiaire (-40%). En 2014, les émissions de GES du secteur Industrie sont principalement dues à la combustion de Gaz naturel (69%), à la combustion de Produits Pétroliers (13%) et à la combustion de Combustibles Minéraux Solides (12%). Entre 2005 et 2014, les émissions sont en baisse de 38%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions dues à la combustion de Produits Pétroliers (-78%) et à la combustion de Gaz naturel (-22%). La baisse des émissions de GES liées à la combustion de Produits Pétroliers est due à la baisse entre 2005 et 2014 de la consommation énergétique de ce combustible. La baisse des émissions de GES liées à la combustion de Gaz naturel est due à la baisse entre 2005 et 2014 de la consommation énergétique de ce combustible. En 2014, les produits pétroliers représentent 64% des émissions de GES du secteur Résidentiel et le gaz naturel 25%. Les émissions liées au bois-énergie représentent 8% du PRG de ce secteur. Pour rappel, les émissions de CO2 liées au bois-énergie (CO2 biomasse) ne sont pas comptabilisées dans ce total par convention. Entre 2005 et 2014, les émissions de GES sont en baisse de 40%, ce qui s'explique principalement par la diminution des émissions de GES liées à la combustion de produits pétroliers et de gaz naturel. Ceci est dû à l'évolution entre ces deux années de la consommation énergétique de ces combustibles, notamment pour les besoins de chauffage. En 2014, les produits pétroliers représentent 58% des émissions de GES du secteur Tertiaire, le gaz naturel 13% et les sources non liées à l'énergie (principalement l'utilisation de fluides frigorigènes pour la climatisation et la chaîne du froid alimentaire) 29%. Entre 2005 et 2014, les émissions de GES sont en baisse de 40%, ce qui s'explique principalement par la diminution des émissions de GES liées à la combustion de produits pétroliers et de gaz naturel. Ceci est dû à l'évolution entre ces deux années de la consommation énergétique de ces combustibles, notamment pour les besoins de chauffage. 3. Emissions de GES liées aux installations de production d électricité, de chaleur et de froid En 2014, les secteurs les plus émetteurs (de manière indirecte de par leurs consommations d'électricité et de chaleur) sont les secteurs Industrie manufacturière (45%), Résidentiel (38%) et Tertiaire (17%). Entre 2005 et 2014, les émissions indirectes de GES diminuent de 8%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Résidentiel (-13%) et Industrie manufacturière (-11%) en partie compensée par une hausse des émissions du secteur Tertiaire (+17%). En 2014, les émissions indirectes de GES du secteur Résidentiel sont exclusivement dues à la consommation d'électricité du secteur. Entre 2005 et 2014, ces émissions sont en baisse de 13%, ce qui s'explique principalement par une baisse de la consommation d'électricité (-6% entre 2005 et 2014) et une baisse du contenu carbone de l'électricité consommée (valeur moyenne nationale dépendante des usages de l'électricité) (-8% sur la même Page 2/6

période). En 2014, les émissions indirectes de GES du secteur Industrie sont entièrement liées à la consommation d'électricité. Entre 2005 et 2014, elles sont en baisse de 11%. Cette baisse est plus rapide que celle de la consommation électrique, ce qui s'explique par la baisse du contenu carbone de l'électricité (facteur d'émission national). En 2014, les émissions indirectes de GES du secteur Tertiaire sont exclusivement dues à la consommation d'électricité du secteur. Entre 2005 et 2014, ces émissions sont en hausse de 17%, ce qui s'explique principalement par une hausse de la consommation d'électricité (+27% entre 2005 et 2014) en partie compensée par une baisse du contenu carbone de l'électricité consommée (valeur moyenne nationale dépendante des usages de l'électricité) (-8% sur la même période). 4. Emissions de PM10 En 2014, les secteurs les plus émetteurs sont les secteurs Résidentiel (60%), Industrie manufacturière (19%) et Agriculture (11%). Entre 2005 et 2014, les émissions de PM10 diminuent de 14%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Résidentiel (-10%), Industrie manufacturière (-22%) et Transport routier (-36%). En 2014, les émissions de PM10 du secteur Résidentiel sont principalement dues au bois-énergie (utilisé pour le chauffage) (95% du total des émissions). Entre 2005 et 2014, ces émissions sont en baisse de 10%, ce qui s'explique principalement par un renouvellement des installations de chauffage au bois qui sont de moins en moins émettrices (réduction du facteur d'émission de 21% entre 2005 et 2014), phénomène en partie compensé par la hausse de la consommation de bois (+15% sur la même période). En 2014, les émissions de PM10 du secteur Industrie sont principalement dues à des sources non liées à l'énergie (94%, par exemple les procédés des industries agroalimentaires et de la construction), à la combustion de Gaz naturel (3%) et à la combustion de Produits Pétroliers (3%). Entre 2005 et 2014, les émissions sont en baisse de 22%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions dues à la combustion de Produits Pétroliers (-91% entre 2005 et 2014). La baisse entre 2005 et 2014 des émissions de PM10 liées à la combustion de Produits Pétroliers est plus rapide que celle de la consommation énergétique de ce combustible, ce qui indique probablement la mise-en-place de techniques de réduction des émissions (dépoussiéreurs par exemple). En 2014, les émissions de PM10 du secteur Transport routier sont dues à 54% à l'usure des routes, des pneus et des plaquettes de freins et à 46% aux échappements des moteurs des véhicules (en détail 27% aux véhicules particuliers (VP) Diesel, 10% aux véhicules utilitaires légers (VUL) Diesel et 8% aux poids lourds (PL)). La part des véhicules diesel dans le parc roulant est passée de 66% en 2005 à 78% en 2014. Entre 2005 et 2014, les émissions de PM10 sont en baisse de 36%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions moteurs des VP (-47% entre 2005 et 2014), des VUL (-66% entre 2005 et 2014) et des PL (-58% entre 2005 et 2014). Ces évolutions peuvent s'expliquer pour les VP par la diminution des émissions par kilomètre (-53% pour les VP Diesel et -77% pour les VP Essence entre 2005 et 2014) et la baisse des distances parcourues (-5%), pour les VUL par la diminution des émissions par kilomètre (-67% pour les VUL Diesel et -90% pour les VUL Essence entre 2005 et 2014) en partie compensée par la hausse des distances parcourues (2%), pour les PL par la diminution des émissions par kilomètre (-66% entre 2005 et 2014) en partie compensée par la hausse des distances parcourues (23%). Les émissions dues à l'usure des routes, des pneus et des plaquettes de freins sont en hausse de +2% entre 2005 et 2014. La diminution des émissions par kilomètre parcouru des différentes catégories de véhicules est principalement due au renouvellement du parc routier et à l'amélioration des performances techniques (filtres à particules par exemple). L'évolution des distances parcourues pour chaque catégorie de véhicules peut dépendre de plusieurs facteurs (évolutions des infrastructures (aménagement de routes, ), de l'attractivité du territoire, des changements de comportements, etc.). Page 3/6

5. Emissions de PM2.5 En 2014, les secteurs les plus émetteurs sont les secteurs Résidentiel (80%), Transport routier (9%) et Agriculture (5%). Entre 2005 et 2014, les émissions de PM2.5 diminuent de 19%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Résidentiel (-10%), Industrie manufacturière (-62%) et Transport routier (-43%). En 2014, les émissions de PM2.5 du secteur Résidentiel sont principalement dues au bois-énergie (utilisé pour le chauffage) (95% du total des émissions). Entre 2005 et 2014, ces émissions sont en baisse de 10%, ce qui s'explique principalement par un renouvellement des installations de chauffage au bois qui sont de moins en moins émettrices (réduction du facteur d'émission de 21% entre 2005 et 2014), phénomène en partie compensé par la hausse de la consommation de bois (+15% sur la même période). En 2014, les émissions de PM2.5 du secteur Industrie sont principalement dues à des sources non liées à l'énergie (64%, par exemple les procédés des industries de la construction), à la combustion de Gaz naturel (18%) et à la combustion de Produits Pétroliers (15%). Entre 2005 et 2014, les émissions sont en baisse de 62%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions dues à la combustion de Produits Pétroliers (-89%) et à des sources non liées à l'énergie (-40%). La baisse entre 2005 et 2014 des émissions de PM2.5 liées à la combustion de Produits Pétroliers est plus rapide que celle de la consommation énergétique de ce combustible, ce qui indique probablement la mise-en-place de techniques de réduction des émissions (dépoussiéreurs par exemple). En 2014, les émissions de PM2.5 du secteur Transport routier sont dues à 39% à l'usure des routes, des pneus et des plaquettes de freins et à 61% aux échappements des moteurs des véhicules (en détail 36% aux véhicules particuliers (VP) Diesel, 13% aux véhicules utilitaires légers (VUL) Diesel et 10% aux poids lourds (PL)). La part des véhicules diesel dans le parc roulant est passée de 66% en 2005 à 78% en 2014. Entre 2005 et 2014, les émissions de PM2.5 sont en baisse de 43%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions moteurs des VP (-47% entre 2005 et 2014), des VUL (-66% entre 2005 et 2014) et des PL (-58% entre 2005 et 2014). Ces évolutions peuvent s'expliquer pour les VP par la diminution des émissions par kilomètre (-53% pour les VP Diesel et -77% pour les VP Essence entre 2005 et 2014) et la baisse des distances parcourues (-5%), pour les VUL par la diminution des émissions par kilomètre (-67% pour les VUL Diesel et -90% pour les VUL Essence entre 2005 et 2014) en partie compensée par la hausse des distances parcourues (2%), pour les PL par la diminution des émissions par kilomètre (-66% entre 2005 et 2014) en partie compensée par la hausse des distances parcourues (23%). Les émissions dues à l'usure des routes, des pneus et des plaquettes de freins sont en hausse de +2% entre 2005 et 2014. La diminution des émissions par kilomètre parcouru des différentes catégories de véhicules est principalement due au renouvellement du parc routier et à l'amélioration des performances techniques (filtres à particules par exemple). L'évolution des distances parcourues pour chaque catégorie de véhicules peut dépendre de plusieurs facteurs (évolutions des infrastructures (aménagement de routes, ), de l'attractivité du territoire, des changements de comportements, etc.). 6. Emissions de NOx En 2014, les secteurs les plus émetteurs sont les secteurs Transport routier (55%), Industrie manufacturière (20%) et Résidentiel (13%). Entre 2005 et 2014, les émissions de NOx diminuent de 37%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Transport routier (-33%), Industrie manufacturière (-53%) et Agriculture (-42%). En 2014, les véhicules particuliers (VP) représentent 45% des émissions de NOx du secteur Transport routier, les véhicules utilitaires légers (VUL) 15% et les poids lourds (PL) 39%. La part des véhicules diesel dans le parc roulant est passée de 66% en 2005 à 78% en 2014. Entre 2005 et 2014, les émissions de NOx sont en baisse de 33%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions des VP (-34% entre 2005 et 2014), des VUL (-31% entre 2005 et 2014) et des PL (-35% entre 2005 et 2014). Ces évolutions peuvent s'expliquer pour les VP par la diminution des émissions par kilomètre (-13% pour les VP Diesel et -77% pour les VP Essence entre 2005 et 2014) et la baisse des distances parcourues (-5%), pour les VUL par la diminution des émissions par kilomètre (-22% pour Page 4/6

les VUL Diesel et -81% pour les VUL Essence entre 2005 et 2014) en partie compensée par la hausse des distances parcourues (2%), pour les PL par la diminution des émissions par kilomètre (-47% entre 2005 et 2014) en partie compensée par la hausse des distances parcourues (23%). La diminution des émissions par kilomètre parcouru des différentes catégories de véhicules est principalement due au renouvellement du parc routier et à l'amélioration des performances techniques impulsée par la mise-en-place des normes Euro. L'évolution des distances parcourues pour chaque catégorie de véhicules peut dépendre de plusieurs facteurs (évolutions des infrastructures (aménagement de routes, ), de l'attractivité du territoire, des changements de comportements, etc.). En 2014, les émissions de NOx du secteur Industrie sont principalement dues à la combustion de Gaz naturel (71%), à la combustion de Produits Pétroliers (19%) et à la combustion de Combustibles Minéraux Solides (9%). Entre 2005 et 2014, les émissions sont en baisse de 53%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions dues à la combustion de Produits Pétroliers (-86% entre 2005 et 2014). La baisse entre 2005 et 2014 des émissions de NOx liées à la combustion de Produits Pétroliers est plus rapide que celle de la consommation énergétique de ce combustible, ce qui indique probablement la mise-en-place de techniques de réduction des émissions. En 2014, les émissions de NOx du secteur agricole sont principalement dues à la combustion de produits pétroliers et biocarburants par les engins agricoles et sylvicoles (99%). Entre 2005 et 2014, ces émissions sont en baisse de 42%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions liées à la combustion de carburant par les engins agricoles et sylvicoles (-43%). Le remplacement depuis 2011 du fioul domestique par du gazole non routier et des biocarburants explique cette baisse, malgré une hausse de la consommation énergétique des engins agricoles et sylvicoles (+7%). 7. Emissions de SO2 En 2014, les secteurs les plus émetteurs sont les secteurs Résidentiel (56%), Industrie manufacturière (30%) et Tertiaire (13%). Entre 2005 et 2014, les émissions de SO2 diminuent de 88%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Industrie manufacturière (-95%), Résidentiel (-67%) et Tertiaire (-74%). En 2014, les émissions de SO2 du secteur Industrie sont principalement dues à la combustion de Produits Pétroliers (52%), à la combustion de Combustibles Minéraux Solides (44%) et à la combustion de Gaz naturel (4%). Entre 2005 et 2014, les émissions sont en baisse de 95%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions dues à la combustion de Produits Pétroliers (-97% entre 2005 et 2014). La baisse entre 2005 et 2014 des émissions de SO2 liées à la combustion de Produits Pétroliers est plus rapide que celle de la consommation énergétique de ce combustible, ce qui peut indiquer la mise-en-place de techniques de réduction des émissions ou une diminution de la teneur en soufre de ce combustible. En 2014, les émissions de SO2 du secteur Résidentiel sont principalement dues aux produits pétroliers (76% du total) et au bois-énergie (24%). Entre 2005 et 2014, les émissions de SO2 sont en baisse de 67%, ce qui s'explique principalement par la diminution des émissions liées à la combustion de produits pétroliers. Celle-ci est due à la baisse de la teneur en soufre des produits pétroliers, ainsi qu'à la diminution de la consommation de ce type de combustibles (-48% entre 2005 et 2014, notamment en lien avec les besoins de chauffage). En 2014, les émissions de SO2 du secteur Tertiaire sont très majoritairement dues à la combustion de produits pétroliers (95% du total). Entre 2005 et 2014, elles sont en baisse de 74%, ce qui s'explique principalement par la diminution des émissions liées à la combustion de produits pétroliers. Celle-ci est due à la baisse de la teneur en soufre des produits pétroliers, ainsi qu'à la diminution de la consommation de ce type de combustibles (-52% entre 2005 et 2014, notamment en lien avec les besoins de chauffage). 8. Emissions de COVNM Page 5/6

En 2014, les secteurs les plus émetteurs sont les secteurs Résidentiel (56%), Industrie manufacturière (32%) et Transport routier (8%). Entre 2005 et 2014, les émissions de COVNM diminuent de 25%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Transport routier (-61%), Résidentiel (-14%) et Industrie manufacturière (-21%). En 2014, les émissions de COVNM du secteur Transport routier sont principalement dues à 57% à l'évaporation de lave-glaces et de dégivrants, à 24% aux échappements des moteurs des véhicules (en détail 16% aux véhicules particuliers (VP), 5% aux véhicules utilitaires légers (VUL) et 3% aux poids lourds (PL)) et à 8% à l'évaporation d'essence des réservoirs. Entre 2005 et 2014, les émissions de COVNM sont en baisse de 61%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions moteurs des VP (-81% entre 2005 et 2014), des VUL (-70% entre 2005 et 2014) et des PL (-66% entre 2005 et 2014), ainsi que la baisse des émissions liées à l'évaporation de carburant des réservoirs (-84% entre 2005 et 2014). Ces évolutions peuvent s'expliquer pour les VP par la diminution des émissions par kilomètre (-65% pour les VP Diesel et -71% pour les VP Essence entre 2005 et 2014) et la baisse des distances parcourues (-5%), pour les VUL par la diminution des émissions par kilomètre (-57% pour les VUL Diesel et -81% pour les VUL Essence entre 2005 et 2014) en partie compensée par la hausse des distances parcourues (2%), pour les PL par la diminution des émissions par kilomètre (-72% entre 2005 et 2014) en partie compensée par la hausse des distances parcourues (23%). La diminution des émissions par kilomètre parcouru des différentes catégories de véhicules est principalement due au renouvellement du parc routier et à l'amélioration des performances techniques impulsée par la mise-en-place des normes Euro. De même, la diminution des émissions liées à l'évaporation de carburant des réservoirs est due au renouvellement du parc (disparition des vieux véhicules). L'évolution des distances parcourues pour chaque catégorie de véhicules peut dépendre de plusieurs facteurs (évolutions des infrastructures (aménagement de routes, ), de l'attractivité du territoire, des changements de comportements, etc.). En 2014, les émissions de COVNM du secteur Résidentiel sont principalement dues au bois-énergie (73%) et à des sources non liées à l'énergie (25%), en particulier à l'utilisation domestique de peintures et de solvants. Entre 2005 et 2014, ces émissions sont en baisse de 14%, ce qui s'explique principalement par une amélioration des performances des installations de chauffage au bois qui sont de moins en moins émettrices (réduction du facteur d'émission de 27% entre 2005 et 2014), phénomène en partie compensé par la hausse de la consommation de bois (+15% sur la même période). En 2014, les émissions de COVNM du secteur Industrie sont principalement dues à des sources non liées à l'énergie (98%, par exemple l'utilisation de solvants et de peintures et les procédés de l'industrie agroalimentaire), à la combustion de Produits Pétroliers (1%) et à la combustion de Gaz naturel (1%). Entre 2005 et 2014, les émissions sont en baisse de 21%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions dues à des sources non liées à l'énergie (-19% entre 2005 et 2014), ce qui peut s'expliquer par la diminution de la teneur en solvant des produits utilisés, la réduction des quantités de peinture utilisées et des baisses d'activités. 9. Emissions de NH3 En 2014, les secteurs les plus émetteurs sont les secteurs Agriculture (93.8%) et Industrie manufacturière (4.7%). Entre 2005 et 2014, les émissions de NH3 augmentent de 20%. Ceci s'explique principalement par une hausse des émissions du secteur Agriculture (+23%). En 2014, les émissions de NH3 du secteur agricole sont principalement dues à l'épandage d'engrais minéraux (38%), la gestion des déjections animales (hors pâturage) (47%) et l'épandage d'engrais organiques (9%). Entre 2005 et 2014, ces émissions sont en hausse de 23%. Cette évolution s'explique principalement par la hausse des émissions liées à l'utilisation d'engrais minéraux (+91% entre 2005 et 2014). Les émissions de NH3 liées à l'utilisation d'engrais minéraux augmentent sur le territoire car on observe une augmentation des quantités épandues d'engrais minéraux en Alsace entre 2005 et 2014 et notamment des engrais les plus émissifs. Ceci conduit à une augmentation de 65% des émissions par hectare de NH3 entre 2005 et 2014. Page 6/6 Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)