Nuages et aérosols : principaux acteurs du Bilan Radiatif



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Transcription:

Complémentarité et représentativité des observations atmosphériques effectuées par instrumentation active et passive sur les nouvelles plates-formes spatiales Sébastien BERTHIER Soutenance de thèse de doctorat de l université de Versailles Saint Quentin en Yvelines Directeurs de thèse : Patrick CHAZETTE, Jacques PELON Le 22 février 2007

Nuages et aérosols : principaux acteurs du Bilan Radiatif Nuages (e.g. (T )) parasol Effet de Serre Aérosols Effet direct (T ) Effet semi-direct (T ) Effet indirect Noyaux de condensation : + gouttelettes petites -> + réfléchissant (T ) Gouttelettes + petites : pas de précipitation et couverture + importante (T ) ou (T )

Notre connaissance de l incertitude sur le forçage radiatif additionnel : 1) les aérosols [IPCC, 2007, WG-1, AR-4]

Notre connaissance de l incertitude sur le forçage radiatif additionnel : 2) les nuages (Webb et al., Climate Dynamics, 2006 CFMIP models) Pour résoudre ces problèmes, une précision requise de l ordre de 300 à 500 m!

Limitations de la télédétection passive : l aérosol au dessus des continents Une forte variabilité des BRDF au dessus des surfaces continentales Masque sur le signal atmosphérique, et principalement pour les régions désertiques? Modis Epaisseur optique AVHRR

Limitations de la télédétection passive : la répartition verticale des nuages De bonnes connaissances pour les nuages bas Plus de problèmes pour les nuages moyens et haut (Incertitudes : 500 m en bas, 1 à 2 km en haut) Multicouches non accessibles au passif (ex: Ci + Cu, etc ) MODIS VIS 2002, Cirrus Cumulus Cumulus? Cirrus+Cumulus Expérience Aqua-Terra, Menzel & Moeller

Solution? : L apport du lidar Le lidar fait une mesure directe et résolue des structures sur la verticale! Données CALIPSO Afrique Etats-Unis Panache d Aérosols Nuages Amérique du sud

Buts et apports de mon travail de thèse Utiliser ce nouvel outil afin d améliorer notre connaissance sur les distributions spatiales des nuages et des aérosols (3D). Coupler les instruments de détection actif et passif, afin d améliorer la restitution des propriétés optiques et radiatives des aérosols.

Solution à l échelle globale Observation multi plates-formes : synergie LIDAR/RADAR/radiomètres de l AQUA-TRAIN LIDAR/RADAR POLDER CALIOP CPR MODIS RADAR/RADIOMETRE LIDAR/RADIOMETRE

Les premiers lidar dans l espace LITE (NASA, 1994) GLAS (NASA, 2003) 10 jours de mesures 1 mois de mesures

PLAN «Le couplage actif / Passif pour l étude des aérosols et des nuages à l échelle globale» 1. Problématique scientifique 2. Couplage actif/passif pour la restitution des propriétés optiques des aérosols de manière résolue dans la colonne d air (LITE/METEOSAT) 3. A) Statistiques sur les couvertures nuageuses à partir d observations lidar spatiales GLAS et LITE B) L objet nuage 4. Conclusion Générale/Perspectives

Les outils et leur utilisations LITE : donnée active : profils verticaux METEOSAT : - Donnée passive : τ - Refroidissement aérosols IR (IDDI) Modélisation à l échelle globale : Transport Hysplit-4 Les sources champs de vents ECMWF

12/09/1994 18/09/1994 129 145 Sahara 15/09/1994 17/09/1994 18/09/1994 19/09/1994 Plume 131 146 35 115 84 83 Tenere 147 ITCZ 15/09/1994 Orbites LITE METEOSAT Refroidissement Aérosols (IDDI) 17/09/1994 18/09/1994 Rétrotrajectoires (Hysplit-5) Evénements de soulèvement

Cas d un soulèvement Orbit 115, September 17, 1994. A l t i t u d e k m LITE données brutes Orbite 115 Océan Sc Extension du panache C ô t e A fcontinent r i c a i n e Soulèvement de poussières Lon. Lat.

Inversion des données lidar : intérêt de la synergie active/passive Normalisation du signal Rayleigh L équation générale lidar S Diffusion multiple Terme de Transmission =α z ( z) = C. β ( z).exp 2 η β. dz' 2 BER 0 Mesure passive=τ Rétrodiffusion BER= β /α=ω 0.P π

La diffusion multiple (1) Diffusion directe (2) Diffusion d ordre >1 =Diffusion multiple BER= η. BER a η entre 0.6 et 0.8 Transmission

Inversion LITE au-dessus des continents BER des poussières désertiques Dust Biomass Burning

Histogramme du BER Résultats en accord avec ceux de la campagne AMMA 2006 (au Niger) [Chazette et al. 2007] <BER Dust >= 0.017 sr -1 <δ> = 57±27 sr Variabilité naturelle ou incertitude de la méthodologie? DUST

Incertitudes sur le BER liées aux SNR et aux erreurs sur l inversion du passif Simulation pour un BER = 0.017 sr -1 σ AOT MODIS GLAS POLDER METEOSAT CALIOP LITE SNR

Histogramme du BER <BER Dust >= 0.017 sr -1 <δ> = 57±27 sr Dispersion méthode =0.0056 sr -1 La dispersion naturelle est majoritaire DUST

Inversion sur le continent à partir du BER τ METEOSAT Inversion S LITE Modèle de transport Hysplit-4 Modèle de soulèvement S LITE Inversion β BER Même nature d aérosols? : Même BER loin des sources τ LITE MER TERRE

Inversion LITE au-dessus des océans et des continents Epaisseur optique Panache Dust aérosols Dust Uptake Soulèvement de poussières Feux de Biomasse

Analyse de l impact radiatif aérosols Profils α LITE Modèle STREAMER Impact radiatif aérosol Incertitudes liées au couplages potentiels Nécessité d une étude de l aérosol séparée sur terre et sur mer : Soleil Forçage = -46 Wm -2 Soleil Forçage = -40 Wm -2 Albedo oc. =0.024 Albedo terre =0.229

La précision sur impact radiatif aérosol est fonction du couplage instrumental Calcul pour un pixel Meteosat. Fort rms : Nécessité de moyenner. Condition? : un panache homogène Moyenne sur 9 pixels =facteur 3 Mer (-46Wm -2 ) Terre(-40 Wm -2 ) Surface Spécification EarthCARE Mer (-18 Wm -2 ) Terre (-8 Wm -2 ) TOA

Conclusion sur le couplage actif/passif aérosol Ce travail constitue le premier couplage actif/passif spatial permettant de déterminer les propriétés optiques et radiatives des aérosols. Il nous a permis d effectuer l inversion de données lidar spatiales au dessus du continent. Après avoir moyenné les résultats sur plusieurs pixels du passifs, nous arrivons à une précision qui nous permet d atteindre une incertitude sur l évaluation de l impact radiatif de l aérosol inférieure à 10 W.m -2

PLAN «Le couplage actif / Passif pour l étude des aérosols et des nuages à l échelle globale» 1. Problématique scientifique 2. Couplage actif/passif pour la restitution des propriétés optiques des aérosols de manière résolue dans la colonne d air (LITE/METEOSAT) 3. A) Statistiques sur les couvertures nuageuses à partir d observations lidar spatiales GLAS et LITE B) L objet nuage 4. Conclusion Générale/Perspectives

3A Statistiques sur les couvertures nuageuses à partir d observations lidar spatiales DEMARCHE 1) Création d un algorithme de seuillage sur les données GLAS =? 2) Comparaison aux extractions de l algorithme opérationnel GLAS 3) Adaptation de l algorithme au cas des données LITE 4) Comparaison du produit GLAS et des extractions LITE ISCCP MODIS 5) Comparaison des statistiques nuageuses actives et passives Auto cohérence des données lidar et des algorithmes d extractions Caractérisation de la mesure active et passive de la couverture nuageuse

Discrimination des nuages et des aérosols seuillage du produit β.(dβ/dz) (Algo. op. de GLAS): Homogénéité des aérosols > nuage -> dβ/dz Un fort signal β propre aux nuages Nuages Aérosols

Algorithme de détection des nuages Mise en place d une méthode de seuillage Satellite S f Etape 1 : Utilisation d une fenêtre de filtrage adaptative sur le signal lidar S afin d obtenir le signal de variance S f : 2 1 k [ ] [] + n S i S S k = f i= k n (2n + 1) N σ Bruit σ N (Chazette et al. 2001) Etape 2 : Déterminer la valeur F du seuil à appliquer S th = σ N. F zci ABL Cumulus

Optimisation des seuils Définition du seuil optimal F pour minimiser la probabilité d erreur P robability d e n sity functio n (P D F) 1 0.8 0.6 0.4 0.2 0 σ N Bruit moyen Pas de détection PDF bruit Seuil optimal? Signal moyen Fausse alarme σ S Pe=Pf+Pb-Pf.Pb Signal PDF Nuages 0 1 P f 2 3 4 5 Amplitude du signal (unités arbitraire) On peut faire cette évaluation de différentes manières : Une évaluation de Monte-Carlo Tester l erreur sur un grand jeu de données (travail effectué ici)

Choix du seuil GLAS Critère de choix: l épaisseur des structures nuageuses Bruit Nuages

LITE Choix du seuil Critère de choix: Répartition des classes d altitude nuageuses Seuil optimal λ=532nm Probabilité (%) classification ISCCP (440 & 680 hpa) Force de seuillage F

Orbite 115 Classification des structures nuageuses Exemple de classification sur une orbite LITE Nuages hauts Nuages Moyens Aérosols Nuages Bas

Comparaison à l algorithme opérationnel GLAS Corrélation de l altitude des sommets de structures Inverser le discours correl/pbm Coefficient de corrélation = 0.95 Signal dans le bruit Bruit de détection? Notre Algorithme Algorithme opérationnel Cet algorithme sera proposé comme un algorithme de traitement au centre opérationnel ICARE!

Comparaison GLAS / LITE Répartition latitudinale des sommets de structures nuageuses GLAS (Sept.-Oct. 2003) LITE (10-19 Septembre 1994) Mêmes distributions latitudinales retrouvées

Distribution cumulée des sommets de structures nuageuses On a clairement mis en évidence l autocohérence des algorithmes Distribution cumulée GLAS LITE LITE([Winker, 1996])

Comparaison des statistiques globales obtenues par les instrumentations Actives et Passives On prend en compte les données MODIS et ISCCP Densité de probabilité cumulée ISCCP ou MODIS Rossow, ISCCP LITE et GLAS MODIS (VIS + canal IR CO2) 13.3, 13.6, 13.9 et 14.2 µm, (Chang et li, 2005)

Zoom sur une situation LITE/ISCCP-DX Moyenne sur l altitude des structures / ISCCP Structures multicouches Nuage radiat. Equivalent

Distribution latitudinale des sommets de structures nuageuses ISCCP LITE ITCZ global Sous la trace Occur.

Proportions nuages hauts Semi-transparents/Denses Semi-transp. Semi-transp. Dense MODIS Semi-transp des nuages hauts 73,80 % Nuages Hauts (VIS + IR) [Chang et li, 2005] LITE 70,76 % Nuages Bas + Moyens Sol bruit Un très bon accord entre les conclusions obtenues à partir de LITE et MODIS (VIS+IR) Multicouche Monocouche

Comparaisons statistiques (suite) Couvertures nuageuses globales Répartitions des classes nuageuses Ecart > 10% Déséquilibre ISCCP en défaveur des nuages hauts

3(B) Une nouvelle vision de l objet nuage!

L objet nuage On cherche à caractériser l objet nuage sur sa dimension horizontale Analyse tir à tir Méthode d agglomération E h E v Mise en place d une méthode permettant l agglomération des structures nuageuses Application aux données LITE

Effet d échelles Echelles correspondantes à un modèle local ou régional E v horizontal Variations limitées : modèle s appliquant facilement avec peu d erreurs E h

Nouvelle évaluation des distributions cumulées P 135 Agglomération des obj. Nuageux LITE Tir à Tir(structures les + hautes) LITE Tir à Tir(toutes les structures) Peu de différences observées Une statistique plus distribuée en altitude. L objet nuage permet d identifier le type du nuage et par conséquent de renseigner le modèle de transfert radiatif

Statistiques sur la dimension du nuage: un nouveau produit L2 disponible Probabilité de présence (%) ARM (2000-2004) [Berg, 2006] LITE Longueur des nuages (km)

PLAN «Le couplage actif / Passif pour l étude des aérosols et des nuages à l échelle globale» 1. Problématique scientifique 2. Couplage actif/passif pour la restitution des propriétés optiques des aérosols de manière résolue dans la colonne d air (LITE/METEOSAT) 3. A) Statistiques sur les couvertures nuageuses à partir d observations lidar spatiales GLAS et LITE B) L objet nuage 4. Conclusion Générale/Perspectives

Conclusion générale : Les aérosols J ai mis en place une méthode novatrice reposant sur la synergie instrumentale active/passive. Cette méthode a permis la restitution des AOT au-dessus du continent, et d effectuer ainsi l analyse de son impact radiatif. J ai pu aussi faire l évaluation des performances potentielles des couplages entre instruments actifs et passifs. [Berthier et al., JGR, 2006]

Conclusion générale : Les Nuages nuages J ai aussi développé un algorithme permettant l extraction des structures nuageuses. Les extractions ont permis la construction d une statistique nuageuse à partir des données LITE et GLAS. Ces statistiques obtenues ont été comparées à celles des données Passives ISCCP et MODIS. Nous avons alors mis en évidence une sous-estimation de l altitude des sommets de structures par ISCCP. Article en cours

Perspectives (1/3) Phase de validation des produits CALIPSO de niveaux 2A(structure nuageuse) et 2B (épaisseur optique) Opération expérimentale planifiée sur 2007: Mesures effectuées par: l EZL (CEA/Léosphère) sur ULM MicroLidar (MLI) -> SA Lidar LNG (Leandre Nouvelle Génération)

erspectives (2/3) : Le traitement des données CALIPSO Un jeu de données inégalées! Observation des aérosols désertiques au-dessus de l Afrique (AMMA-SOP1, 14 Juin 2006) Les + : Une base de données + importante Une plus grande représentativité des estimations optiques et radiatives des aérosols

Perspectives (3/3) Préparer les algorithmes mis en place dans cette thèse en vue des futures missions d observation de la Terre EarthCARE/ATLID Mission (2012) Spécifications EarthCARE pour l ESA Property Ice cloud top/base 1) Fractional cloud cover Vertical Résolution Detectability Threshold N/A 5% Accuracy 300 m 5% 100 m Erreur sur le radiatif < 10 W.m -2

ANNEXES A LA SOUTENANCE

Références citées Berg et al. (2006), Sixteenth ARM Science Team Meeting Proceedings, Albuquerque, NM, March 27-31, 2006. Berthier et al. (2006), Berthier, S., P. Chazette, P. Couvert, J. Pelon, C. Moulin, F. Thieuleux and T. Pain, Atmospheric dust aerosols columnar properties from LITE and METEOSAT Synergy, J. Geophys. Res., Vol. 111, N. 21, D21202, doi:10.1029/2005jd006999, Nov. 2006. Chazette et al. (2001), Chazette P., et al., Determination by spaceborne backscatter lidar of the structural parameters of atmospheric scattering layers, Appl. Opt., 40, 3428-3440, 2001. Dufresne et al. (2006):Simulation de l évolution récente et future du climat par les modèles du CNRM et de l IPSL. Soumis à la revue «La Météorologie» (D après Bony et al., J. Climate, 2006 after Colman 2003; Soden and Held, 2006; Winton 2006). The IPCC Working Group I Fourth Assessment Report Summary for Policymakers (SPM). Prospero et al. (2002), Prospero, J. M., P. Ginoux, O. Torres, and S. E. Nicholson (2002), Environmental characterization of global sources of atmospheric soil dust identified with the Nimbus 7 Total Ozone Mapping Spectrometer (TOMS) absorbing aerosol product, Rev. Geophys., 40(3), 1002, doi:10.1029/2000rg000095. Webb et al, (2006), On the contribution of local feedback mechanisms to the range of climate sensitivity in tow GCM ensembles, Climates dynamics, 0930-7575, 1432-0894, Vol 27, Number 1/July, 2006, DOI 10.1007/s00382-006-0111-2, pp 17-38, Springer Berlin/Heidelberg. Winker D. M., M. P. McCormick, and R. Couch (1996), An Overview of LITE: NASA s Lidar In-space Technology Eperiment, Proc. IEEE 84, 164-180.