Travail word Travail présenté au professeure Marjolaine Béland COM3550-50 Initiation aux technologies numériques Par Kaline Liénard- LIEK24619105 et Catherine Monet- MONC14569202 Relations publiques Université du Québec à Montréal 18 décembre 2012 1
Table des matières 1. Tahiti... 1 1.1 Climat... 2 1.2 Marées... 3 1.3 Une tendance au réchauffement climatique... 3 2. Géographie humaines... 4 3. Aéroport et transport aérien... 5 3.1 Ports et transport maritime... 6 3.2 Réseau routier... 3 3.3 Transport en commun... 3 4. Électricité... 3 5. La petite hôtellerie familiale... 3 5.1 4 catégories... 3 5.2 Les «meublés» de tourisme... 3 6. Annexe... 3 7. Bibliographie... 3 5. Tables des illustrations Figure 1... 3 Figure 2... 4 Figure 3... 9 2
1. Tahiti Tahiti est une île de la Polynésie française (collectivité d outre-mer) située dans le sud de l océan Pacifique. Elle fait partie du groupe des îles du Vent, et de l archipel de la Société. Cette île haute et montagneuse, d'origine volcanique, est entourée d'un récif de corail. L'île est composée de deux parties - Tahiti Nui, la plus importante, et Tahiti Itiégalement appelée la Presqu'île, reliées entre elles par l'isthme de Taravao. Avec 1 042 km² et 178 173 habitants, Tahiti est à la fois la plus grande et la plus peuplée des îles de la Polynésie française. L île concentre l essentiel des activités économiques de l archipel polynésien ; la ville de Papeete, située sur la côte nord-ouest de l île, est la capitale de la Polynésie Française et en abrite toutes les institutions politiques. Le tourismecontribue fortement à l économie de l île, d autant que Tahiti abrite le seul aéroport international de la Polynésie Française, lui donnant le statut de porte d entrée du territoire. L histoire de Tahiti a été marquée tout d abord par le peuplement de l île par les navigateurs polynésiens, d origine austronésienne, puis par la découverte de l île par les explorateurs européens. Les échanges avec les Européens ont permis à une famille tahitienne, les Pomare, d imposer leur autorité sur l ensemble de l île. À partir de la fin du XVIII e siècle, l île fut colonisée par des missionnaires protestants anglais, puis devint protectorat français au milieu du XIX e siècle. L île devint ensuite une colonie, membre des Établissements français de l'océanie, avant d être rattachée à un ensemble d archipels qu on appelle Polynésie française. Figure 1 3
L'île de Tahiti est située au milieu de Pacifique sud, elle est à 4 400 km au sud de Hawaï, à 7 900 km du Chili et à 5 700 km de l Australie. L'île est localisée à plus de 15 000 km du territoire métropolitain français, avec un décalage horaire de 11 heures en hiver et de 12 heures en été. L'île se compose de deux parties centrées sur des volcans éteints et reliées par un court bras de terre, l'isthme de Taravao. La plus grande de ces parties, située au nord-ouest, est nomméetahiti Nui (la Grande Tahiti) tandis que l'autre partie, située au sud-est, est appelée Tahiti Iti (la Petite Tahiti) ou encore la presqu île de Taiarapu. Avec 1 042 km² de superficie, Tahiti est la plus grande île de la Polynésie française. L'île atteint une longueur maximale de 60 km (sur la diagonale nord-ouest - sud-est, presqu'île comprise), et une largeur de 30 km sur la partie principale. Le périmètre total de l'île atteint 190 km, et celui de Tahiti Nui 120 km. Moorea, l île-sœur, est située à 15 km à l'ouest de Tahiti et entretient des liens très étroits avec Tahiti. On l aperçoit parfaitement depuis la plupart des communes de l'ouest de Tahiti Nui et de nombreux habitants de Moorea travaillent sur l'agglomération de Papeete. 1.2 Climat Figure 2 Le climat de Tahiti est de type tropical maritime humide. On distingue généralement deux grandes saisons: La saison chaude, de novembre à avril (l'été austral) La saison fraîche, de mai à octobre (l'hiver aà Tahiti, contrairement à d'autres îles de Polynésie française, ce cycle est bien marqué, avec des précipitations bien plus importantes en saison chaude qu'en saison fraîche. Les pluies sont notamment importantes pendant les mois de décembre et de janvier. Il existe cependant une différence de climat entre la partie est, exposée à l'alizé et dite sous le vent, plus humide, et la partie ouest de l île, dite du vent, plus sèche. Il tombe ainsi en moyenne 3 550 mm d eau par an sur la commune de Hitia'a, localisée sur la côte est, 4
tandis que de l autre côté de l île, comme à Puna'auia, il ne pleut que de 1 500 mm d eau par an. De même, il pleut davantage sur les hauteurs de l'île que sur les côtes. 1.3 Marées Tahiti se trouve sur un nœud de résonance de la marée lunaire (point amphidromique) ce qui l'annule donc totalement. Ne reste que la composante de marée due au soleil, qui est beaucoup plus faible et synchronisée avec l'astre en question. Conséquences : Le marnage est très faible : l'amplitude de la marée n'excède pas 0,40 m 4 La marée est toujours basse le matin, haute peu après midi, basse le soir et haute à nouveau au milieu de la nuit. Ce phénomène n'existe qu'à Tahiti, près des îles Malouines et en plusieurs endroits au large des îles britanniques (s il existe d'autres points amphidromiques un peu partout dans les océans, il n'y a pas forcément d'île à ces endroits ). 1.4 Une tendance au réchauffement climatique Une tendance régionale au réchauffement climatique existe, notamment lors des épisodes dits El Niño ; décembre 2009 a ainsi été le mois le plus chaud jamais mesuré dans les îles de la Société. La station-météo de l'aéroport defa'a'a a indiqué une moyenne de 29 C pour le mois (le record antérieur était 28,9 C en mars 1998). Le 31 décembre, il a fait 33,2 C, nouveau record pour une Tahiti est située dans une zone où il existe des risques de cyclone. Ainsi, en 1983, lors de l Ouragan Veena, les vents ont atteint plus de 230 km/h et, en l espace de 48 heures, 420 mm d eau sont tombés sur la côte Est de Tahiti. 2. Géographie humaine Tahiti est la plus peuplée des îles de la Polynésie française. Ainsi, lors du dernier recensement de 2007, sur les 259 706 habitants que comptait la Polynésie, Tahiti en abritait 178 173, soit près de 70 % de la population du territoire. L'occupation humaine de l'île est largement contrastée, marquée d'une part par la macrocéphalie urbaine de Papeete et d'autre part par l'opposition entre un littoral très peuplé et aménagé, et l'intérieur des terres, quasi inoccupé. Du fait de l'attraction de Papeete, la densité de l'habitat côtier devient de moins en moins élevée à mesure que l'on s'éloigne de la capitale. 3. Aéroport et transport aérien L île de Tahiti est desservie par l'aéroport International Tahiti Faa'a, situé à 5 km au sudouest de Papeete. Inauguré en 1961, et détenu à 49 % par le Territoire de la Polynésie française, c est le plus important aéroport de la Polynésie française, et le seul aéroport international du territoire. Il s agit donc du principal point d entrée pour l immense majorité des visiteurs mais également pour les habitants des autres îles de la Polynésie française. 5
L aéroport de Tahiti a joué un rôle primordial dans le désenclavement de l île (et du reste du territoire) et le développement du tourisme. L aéroport assure les liaisons avec une dizaine de destinations internationales : Los Angeles, Paris, Auckland, Tokyo, Rarotonga, Santiago, l Île de Pâques, Noumea et Honolulu. Conscient de l importance des liaisons aériennes internationales dans le développement économique de l île et du pays, le gouvernement a inauguré en 1998 sa propre compagnie aérienne : Air Tahiti Nui (ATN), qui dessert aujourd hui 4 destinations à partir de Tahiti : Paris, Los Angeles, Tokyo, Auckland. 3.1 Ports et transport maritime Le Port autonome de Papeete est le seul port international desservant l ensemble des îles de la Polynésie française. Il est voué à la fois au transport international et au transport intérieur. Plus de 1 900 000 tonnes de marchandises y transitent chaque année. À l image du transport aérien, le transport maritime est également très centralisé sur Tahiti et en particulier Papeete. Les liaisons sont assurées par des cargos appelés «goélettes» dont la principale mission est d acheminer du fret à destination des îles. Ces liaisons maritimes s effectuent en boucle, systématiquement au départ de Tahiti. Pour le transport des passagers, la seule liaison maritime régulière est la ligne Tahiti-Mo'orea, assurée plusieurs fois par jour par des catamarans et des ferries. La société Aremiti et la Société de Développement de Moorea proposent toutes les deux des services concurrents de transports de personnes et marchandises entre Tahiti et Moorea. En catamaran, la traversée prend environ une demi-heure. Pour les autres îles, certains cargos acceptent des passagers, mais ils sont avant tout réservés au fret. 3.2 Réseau routier Le réseau routier est constitué principalement d une route côtière, qui fait le tour de Tahiti Nui, la route de ceinture. Les points kilométriques, PK, permettent de se repérer le long de cette route côtière. Ce sont des bornes kilométriques, placées le long de la route et dont l origine (PK 0) est la cathédrale de Papeete. Les PK ne forment pas une boucle mais sont aménagés en tenaille. Ils se rejoignent au fort de Taravao, PK 61 par le côté ouest et PK 52 par le côté est. Cette route côtière est desservie par de nombreuses servitudes privées, donnant sur des aménagements résidentiels. Cependant, du fait de l absence de maillage, le passage par la route côtière est impératif pour tout déplacement. Cela impose la coexistence de nombreux modes de transport (voitures, vélos, piétons) sur une voie de circulation dense. Du fait du développement linéaire de l agglomération urbaine, et de la concentration des emplois dans la commune de Papeete, le réseau routier est saturé, notamment sur la côte ouest, marquée par d importants embouteillages. Sur cette côte, le réseau routier a été complété par des tronçons de voie rapide afin de délester la route de ceinture sans que cela suffise à assurer de façon efficace le trafic de transit. 3.3 Transports en commun Le transport collectif traditionnel est le truck ( camion en anglais), dont le châssis a été aménagé avec une structure en bois peinte de couleurs vives, et équipée de banquettes latérales et de fenêtres en plexiglas. Ces véhicules peuvent accueillir entre 12 et 40 passagers et relient Papeete aux autres districts de l île. 6
Le marché de Papeete, situé dans l hyper-centre de l agglomération, joue le rôle de véritable gare routière. Malgré les différentes tentatives de modernisation des transports en commun, le réseau est très peu structuré et géré de façon artisanale : illisibilité des lignes, irrégularité des horaires et des arrêts, absence de billetterie. Le gouvernement a annoncé à plusieurs reprises le projet de remplacer les trucks par de véritables bus, mieux aménagés et répondant à des critères de sécurité plus élevés. Des lignes ont d ailleurs été mises en place, notamment entre Papeete et les communes les plus éloignées, mais les trucks restent malgré tout largement majoritaires. 4. Électricité L'électricité fait l'objet d'un quasi-monopole à un unique opérateur Électricité de Tahiti. Celle-ci repose sur un mix essentiellement thermique. Seule l'île de Tahiti dispose de capacités significatives (46 MW produisant environ 30 % de l'électricité de l'ile). La production d'électricité à partir d'énergie renouvelable n'a pas connu de développement important depuis les 20 dernières années. Il est à noter cependant qu'environ 1500 familles, essentiellement aux Tuamotu, disposent d'un générateur solaire d'une puissance moyenne d'1,2 kwc grâce à un programme cofinancé par la Polynésie française et l'ademe depuis 1997. 7 îles disposent de centrales hybride solaire-thermique : Makatea (2006), Ahe (2010), Fangatau (2010), Fakahina (2010), Napuka, Reao, Tatakoto (2011) réalisées sur fonds publics (Polynésie française, ADEME, FED, Etat français). Makemo est la seule île alimentée par des éoliennes. Au total, la puissance installée en solaire et en éolien représente respectivement une part inférieure à 5 % et à 0,1 % 36. D'une manière générale les coûts de production sont très élevés, du fait de la petite taille des systèmes et de leur caractère insulaire. 5. La petite hôtellerie familiale L hospitalité polynésienne n est pas un vain mot. Elle trouve dans cette formule hôtelière son expression parfaite, véhiculée par le nom même de la structure fédérative de la petite hôtellerie polynésienne Haere Mai qui signifie : Venez à nous. Car la petite hôtellerie familiale est avant tout un voyage dans le voyage, et selon le type d hébergement choisi, une immersion totale dans le quotidien d une famille polynésienne.l occasion de partager, voir, entendre, sentir, goûter la vie dans les îles comme si vous étiez un lointain parent finalement revenu aux sources. Certains d entre vous iront pêcher dans le lagon avec vos hôtes ; d autres suivront les enfants dans leurs balades en montagne, à la recherche de cascades et de vasques où se baigner, d autres encore pourront, sur les conseils des propriétaires et parfois même à leurs côtés, découvrir les produits et la cuisine locale. Vivre dans les fare, qu ils soient faits de matériaux traditionnels ou modernes, sur des sites souvent méconnus mais grandioses, dans la chaleur amicale et spontanée des familles polynésiennes, est une expérience unique qui comble les besoins d un tourisme d authenticité, de convivialité, de nature, de calme et d intimité, de découverte et d espace. C est aussi une façon de participer à la valorisation et à la conservation du patrimoine et de l environnement. 7
5.1 4 catégories La petite hôtellerie polynésienne, implantée dans toutes les îles à vocation touristique, offre plus de 1 500 unités de logement, faisant l objet depuis 2002 d une classification visant à respecter des normes de confort et de qualité des prestations. Les chambres d'hôtes : les chambres d'hôtes ou bed and breakfast se composent de chambres et/ou de bungalows meublés (quatre unités au maximum). Ces dernières, situées aux abords de la maison familiale, sont équipées de salles d'eau individuelles ou collectives. La nuitée comprend le petit-déjeuner, servi dans l'unité d'hébergement ou dans un espace commun qui peut-être la salle à manger familiale. Les fare d'hôtes : les fare d'hôtes ou résidences familiales se composent de bungalows meublés (neuf unités au maximum), situés près de la maison familiale et équipés de salles d'eau et d'installations individuelles permettant de cuisiner et de se restaurer. Ils sont dotés d'une réception, d'un espace commun réservé à la clientèle et assurent, sur option de celle-ci, un service de nettoyage quotidien des bungalows. Les pensions de famille : les pensions de famille offrent des chambres et/ou des bungalows meublés (neuf unités au maximum), situés dans l'enceinte ou aux abords de la maison familiale et équipés de salles d'eau individuelles ou collectives, indépendantes de celle de l'exploitant. Outre le petit-déjeuner, intégré au prix de la nuitée, elles offrent au moins un service de demi-pension dans un espace commun qui peut-être la salle à manger familiale. Les petits hôtels familiaux : les petits hôtels familiaux proposent quand à eux des chambres meublées (douze unités au maximum) disposées en structures collectives ou pavillonnaires et équipées de salles d'eau individuelles. Ils sont dotés d"une réception, d'un bar et d'une salle de restauration. Outre le petit-déjeuner, compris dans la nuitée, ils offrent un service de pension complète et une possibilité de restauration à la carte. Ils assurent également un service d'entretien quotidien des chambres. 5.2 Les «meublés de tourisme» Il s'agit de maisons, bungalows, appartements ou studios, meublés et équipés, à l usage exclusif du locataire. Selon les adresses, les locations peuvent se faire à la journée, à la semaine ou au mois. 8
Annexe 1. Graphique sur les puissances installées en Polynésie Française Puissances installées thermique éolien hydraulique solaire isolé solaire connecté Figure 3 9
Bibliographie 1. Polynésie Française, 2012, Wikipédia : L encyclopédie libre. En ligne. http://fr.wikipedia.org/wiki/polyn%c3%a9sie_fran%c3%a7aise, 11 décembre 2012. 2. Tahiti, 2010, Tahiti Tourisme. En ligne. http://www.tahiti-tourisme.pf/, 11 décembre 2012. 10