SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 18 DECEMBRE 2014

Documents pareils
Bilan des émissions de gaz à effet de serre

Livret de chaufferie

Le Conseil Municipal,

l entretien des chaudières

Le réseau de chaleur. durable

LA RENOVATION ENERGETIQUE. atelier o

Emis le : 5/08/2011 Mis à jour : 10/2014

CENTRE HOSPITALIER DE PERIGUEUX CHAUFFERIE BIOMASSE -

Quelle place pour le. bois énergie. dans le logement social? Réalisé par : En collaboration avec :

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel

Métallerie / Serrurerie

Plan d actions Bilan Carbone. Périmètres d étude Sources d émissions Nbre d actions

ENGAGEMENTS ISO ET GESTION DES DECHETS. L exemple de l agence 13/84. Service Hygiène et Sécurité Agence 13/84

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

La Géothermie arrive à Bagneux. En 2016, un nouveau réseau de chaleur écologique et économique près de chez vous

Installations classées pour la protection de l'environnement Campagne de mesure de bruit SOMMAIRE I. OBJET DE L ETUDE... 3

Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets

CONTEXTE ADMINISTRATIF

COMMISSION DE SUIVI DE SITE

Responsabilité sociale et environnementale POLITIQUE SECTORIELLE PRODUCTION D ELECTRICITE A PARTIR DU CHARBON

Matériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre. Secteur de l'energie Combustion de Combustibles

FORMULAIRE DE DEMANDE D AUTORISATION CLASSE 2

DES I NSTALLATIONS C LASSÉES POUR LA P R O TECTION DE

Base de données PEGASE

CRMA Limousin > Nettoyage à sec : quelle réglementation? Nettoyage à sec : quelle réglementation?

GUIDE DE L'ÉCO-PRESTATAIRE

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert.

Prévention des intoxications Entretien des chaudières

la climatisation automobile

ESII. Une entreprise éco-citoyenne

Un projet Bois Energie Citoyen?

Les coûts de la chaleur issue d une chaudière collective au gaz et d un réseau de chaleur au bois

Fiscalité environnementale

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

Auteur: Christian MARTENOT

C3. Produire de l électricité

Le bois, la première des énergies renouvelables

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre

19- LA COLLECTE ET LE TRAITEMENT DES DECHETS

la Contribution Climat Energie

LE PERMIS D'ENVIRONNEMENT - CLASSE 3

Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d

EDF FAIT AVANCER LA MOBILITÉ ÉLECTRIQUE. Contact presse Tél. :

Projet de loi «Engagement national pour l environnement» Guide «simplifié» des principales mesures

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT

Le Bois Energie. Développement d une filière en Midi-Pyrénées PLAN DE LA PRESENTATION. Les combustibles bois : origines & caractéristiques

RESUME NON TECHNIQUE DE L ETUDE D IMPACT ET DE L ETUDE DE DANGERS

ASSURANCES DE DOMMAGES INCENDIE DE L ANALYSE AU COÛT DU RISQUE

LA SOCIÉTÉ CANADIAN TIRE VIABILITÉ DE L ENTREPRISE EMPREINTE ÉCOLOGIQUE DE L ENTREPRISE ET DE LA CHAÎNE D APPROVISIONNEMENT 2007 (1)

DEMANDE D'AUTORISATION D'EXPLOITATION D'UNE INSTALLATION DE STOCKAGE DE DÉCHETS INERTES. Au titre de l'article L du Code de l'environnement

Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES)

PARTENAIRE VERS UNE GESTION DURABLE ET PERFORMANTE DE VOTRE ÉNERGIE PRODUCTION DE CHALEUR

RÉDUIRE LES EFFETS DU TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES SUR L ENVIRONNEMENT

Cofely Services et la condensation biomasse Journée technique CIBE ATEE Lorraine Forbach-Farébersviller 1 er avril 2014

Quelle qualité de l air au volant? Premiers éléments de réponse en Ile-de-France

25/11/2010. La nouvelle réglementation des distributeurs de carburants. Réunion d information. Sommaire. 1 Nouvelle rubrique ICPE

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion.

Mémoire technique Aide à la rédaction

CPCU Chaufferie de Vaugirard 25 rue Georges Pitard PARIS. À l attention de Madame JOYCE-ERMOLLI RAPPORT DE VÉRIFICATION

LES CHAUFFERIES COLLECTIVES AU BOIS : QUELS POINTS DE VIGILANCE?

Protection de la ressource et Métiers de l Automobile. Intervention du 12 octobre 2009

PRÉFÈTE DU CHER. La Préfète du Cher, Chevalier de la Légion d Honneur,

Réussir son installation domotique et multimédia

TOUT SAVOIR SUR LE CHAUFFAGE URBAIN

BILAN D ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE 2011 DU SIAAP

Bienvenue Helpdesk Chauffage PEB 03/10/2013 1

Les réseaux de chaleur en Île-de-France Marguerite MUHLHAUS DRIEE/SECV 13/06/2014

Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne

3CB La Centrale à Cycle Combiné de Bayet

L ÉNERGIE EN MAYENNE. Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers. Acteurs. de la transition énergétique. en Mayenne

Rapport pour la commission permanente du conseil régional. Présenté par Jean-Paul Huchon Président du conseil régional d'ile-de-france

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVIII e ÉDITION

RISQUES MAJEURS. Notice d information sur la prévention des risques majeurs À NIORT. Toutes les informations sur

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

RESUMÉ NON TECHNIQUE ELABORATION DES CARTES DE BRUIT COMMUNAUTE D AGGLOMERATION DU HAUT VAL DE MARNE

Vers le renouveau du logement social Un besoin impératif A.DE HERDE

IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS ET IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ

Notice Hygiène et Sécurité

Chauffage à granulés de bois

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre

Tableau 1 Routes nouvelles ou modifiées : les infrastructures concernées

CIRCULAIRE N 2983 DU 18/01/2010

les outils les enjeux les applications locales Déchets ménagers : maîtrisons les impacts sur l environnement connaître pour agir

Réseau de chaleur Cantagrelh. Commune d Onet-le-Château

Le pétitionnaire veillera à remplir une notice par établissement utilisé et isolé l'un de l'autre.

GUIDE de L ÉCO CITOYEN. au BUREAU

REGLEMENT INTERIEUR 3 ème étage - bâtiment A Du Guesclin

MUNICIPALITE DE GLAND

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Vulcano Pièges Fourmis

[Texte] GLOSSAIRE DU CDT. [Texte]

Transcription:

SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 18 DECEMBRE 2014 POINT ENVIRONNEMENT Installations classées 177 rue de Bercy - 75012 Paris Demande d'autorisation d exploiter des installations de combustion par la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) Avis du Conseil municipal EXPOSE DES MOTIFS Le Préfet de Police a ouvert une enquête publique du 17 novembre au 17 décembre 2014 inclu, sur les communes de Paris (12 e, 10 e, 20 e, 11 e, 3 e, 4 e, 2 e, 1 e, 5 e, 6 e, 14 e, 13 e arrondissements), Ivry-sur-Seine, Charenton-le-Pont, Le Kremlin-Bicêtre et Saint-Mandé, suite à la demande d autorisation déposée par la CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain) d exploitation d installations de combustion sise 177 rue de Bercy 75012 Paris. Ces activités sont soumises à la Réglementation des Installations Classées pour la protection de l environnement sous les rubriques : I - A autorisation 2910-A-1 : Combustion à l exclusion des installations visées par les rubriques 2270 et 2271 Lorsque l installation consomme exclusivement, seul ou en mélange, du gaz naturel, des gaz de pétrole liquéfiés, du fioul domestique, du charbon, des fiouls lourds ou de la biomasse telle que définie au a) ou au b)i) ou au b)iv) de la définition de biomasse, des produits connexes de scierie issus du b)v) de la définition du biomasse ou lorsque la biomasse est issue de déchets au sens de l article L541-4-3 du code de l environnement, à l exclusion des installations visées par d autres rubriques de la nomenclature pour lesquelles la combustion participe à la fusion, la cuisson ou au traitement, en mélange avec les gaz de combustion, des matières entrantes, si la puissance thermique maximale de l installation est supérieure ou égale à 20 MW. 2910-B-1 : Combustion à l exclusion des installations visées par les rubriques 2770 et 2771 Lorsque les consommés seuls ou en mélange sont différents de ceux visés en A et C ou sont de la biomasse, et si la puissance thermique nominale de l installation est supérieure ou égale à 20 MW. 3110 : Combustion de combustibles dans des installations d une puissance thermique nominale de l installation est supérieure ou égale à 50 MW.

II - L entreprise La CPCU est une Entreprise Publique Locale filiale du groupe GDF Suez et de la Ville de Paris. Délégataire de service public de la Ville de Paris et opérateur du réseau de chaleur de la métropole parisienne, la CPCU est le 1 er réseau en France et l un des plus importants d Europe avec 8 sites de production ce qui représente 29 chaudières, 470 km de réseau maillé, 465 000 équivalents logements desservant 13 communes, 1/3 du chauffage collectif de Paris. La production de chaleur est de 4,5 TWh en 2011. La surface du site de Bercy est de 6930 m² avec un bâtiment d une surface de 2508m² dont un parc de stockage de 840 m² souterrain. La chaufferie existe depuis 1928 (site historique de CPCU), le combustible était le charbon et depuis 1950 fonctionne au fioul lourd TTBTS (Très Très Basse Teneur en Soufre). Le site vient en appoint des autres moyens de production du parc CPCU et contribue à la continuité du service public en sécurisant la production. Le site est composé de : 4 chaudières (123,7 MW th/ chaudière soit 494,8 MW th), 2 postes de dépotage : 1 pour les camions et 1 pour les barges, Local propane, Unité de traitement d eau de la Seine, Equipement de circuit vapeur, 9 réservoirs (6 pour le fioul lourd, 3 pour l eau d alimentation des chaudières), 2 cuves de fioul domestique, 3 transformateurs électriques, 2 groupes électrogènes de secours. 30 agents travaillent sur le site dont 18 agents divisés en 3 équipes travaillent sur des horaires en 3x8 pendant les périodes de chauffe (octobre à avril). Depuis le 1 er janvier 2008, la centrale fonctionne en mode dérogatoire jusqu au 31 décembre 2015. Le fioul lourd TTBTS est très polluant puisqu il produit des émissions de gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques locaux. C est pourquoi, afin de se mettre en conformité avec l arrêté ministériel du 30 juillet 2003, des travaux de rénovation doivent être entrepris. Ainsi, le projet de rénovation prévoit l abandon du fioul lourd TTBTS pour du gaz naturel (2 chaudières) et au biocombustible (2 chaudières), suppression d un groupe électrogène, démantèlement de 2 cuves de fioul domestique et la création d un poste de livraison de gaz naturel et d un 2 ème poste électrique. Les travaux se dérouleront de mars 2015 à mars 2016. Deux cheminées de 81 mètres sont conservées. Ce projet doit permettre de réduire les émissions de gaz et de respecter les valeurs réglementaires. Ce site fonctionnera 348h/an et produira 241 500 tonnes de vapeur.

III - Observations 1 - Eau : a. Consommation Les consommations d eau resteront stables à celles d aujourd hui lors du passage au gaz et au biocombustible. o Eau de retour condensats issues du réseau de distribution de chaleur (CPCU) 207 600 m 3. o Eau potable (usage domestique) : 6 500 m 3 /an. o Eau de Seine autorisée 59 500 m 3 volume moyen. Ces prélèvements représentent -1% du débit et sont consignés sur un registre. b. Traitement des rejets Les eaux seront traitées suivant leurs origines en conformité avec la réglementation et la CPCU s engage à respecter la qualité de ses rejets en les contrôlant. Une nouvelle unité de traitement des eaux sera créée. Les eaux pluviales issues des toitures seront valorisées et utilisées dans le process. 2 - Nuisances sonores : Au vu de l étude d impact, il ressort que le niveau réglementaire n est pas respecté de jour comme de nuit. L émergence et les niveaux sonores en limite de propriété sont non conformes. Cela est dû aux extracteurs. Les mesures suivantes sont prises pour limiter l impact des nuisances : Des travaux de ventilation et de désenfumage vont être entrepris ce qui devrait permettre la mise en conformité du site. Une nouvelle mesure des émissions sonores sera réalisée après l installation des nouveaux équipements afin de vérifier la conformité des niveaux de bruit. 3 - Air : Le passage du fioul lourd au gaz et au biocombustible va permettre une amélioration de la qualité de l air. Il est prévu une réduction de 91% des SO 2 (dioxyde de souffre), 80,8 % des NO x (oxyde d azote), 50% du CO (oxyde de carbone), 69% des CO² (dioxyde de carbone) et 85% des poussières. La consommation énergétique de la chaufferie sera optimisée. Par contre une dérogation est demandée concernant les rejets d ammoniac supérieurs à 5mg/Nm 3. Les rejets seront conformes au PPA (Plan de Protection de l Atmosphère) de l Ile-de-France qui est identique à l arrêté du 23 juillet 2010.

De plus, l analyse en continu des rejets permettra de prévenir tout dysfonctionnement (intervention immédiate). 4 - Déchets : Depuis 2001, la CPCU a mis en place la démarche ISO 14001.Aussi, le tri est de plus en plus précis et un registre annuel des déchets est mis à jour. Le passage au gaz va permettre une réduction de 2,5 tonnes (cendres de combustion) des DID (Déchets Industriels Dangereux). Les déchets ménagers et les DIB (Déchets Industriels Banals) resteront stables bien que l unité de production d eau alimentaire génèrera des boues (34,8 tonnes /an). Les déchets sont collectés par des entreprises spécialisées agrées pour le recyclage ou l élimination. 5 - Trafic : Routier : L activité engendre peu de trafic et le passage au gaz réduira le nombre de Poids lourds. La zone a un flux routier important. Fluvial : Seul le biocombustible sera livré par voie fluviale ce qui réduira le trafic de moitié (7 barges à 3). 6 - Pollution du sol : Dans le projet, est prévue la mise en place de mesures préventives pour d éventuelles pollutions du sol et du sous-sol : o Revêtement étanche des sols du bâtiment, de l aire de stockage et des zones de livraison. o Les effluents aqueux sont canalisés. o Le stockage des liquides (huiles, lubrifiants, etc..) est réalisé sur rétentions dimensionnées. o Les déchets stockés sont sur des emplacements dédiés et dans des collecteurs étanches. 7 - Dangers : Les mesures de sécurité prévues s avèrent pertinentes. Elles permettent de réduire la probabilité, l étendue et la gravité des zones d effets thermiques et de surpression ; et de maîtriser les conséquences associées aux évènements redoutés, identifiés et aux zones de dangers associées. 8 - PPRI (Plan de Prévention du Risque Inondation) : L entreprise est située en zone inondable, l aléa est fort ou très fort. Aussi, la CPCU a pris des mesures afin de préserver l activité qui sera néanmoins arrêtée lors de la crue notamment en créant un 2 ème poste électrique au dessus du niveau de crue permettant de garantir la maintien en pression du réseau de vapeur et de l alimentation des équipement de désenfumage.

9 - Faune et flore : Les impacts sur le projet seront nuls ou faibles. Aussi, il n est pas prévu de mesures compensatoires. 10 - Remise en état du site : Si les activités venaient à être arrêtées, le CPCU s est engagé à mettre en adéquation le site avec l usage futur. Au vu de ces éléments, je vous propose d émettre un avis favorable à ce projet.

ENVIRONNEMENT 25) Installations classées 177 rue de Bercy - 75012 Paris Demande d'autorisation d exploiter des installations de combustion par la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) Avis du Conseil municipal LE CONSEIL, sur la proposition de son président de séance, vu le code général des collectivités territoriales, vu le code de l urbanisme, vu le code l environnement, notamment son article R.512-20, considérant que la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) a demandé au Préfet l autorisation d exploiter des installations de combustion sis 177 rue de Bercy à Paris 12 ème, considérant que, dans cette perspective, le Préfet de Police a ouvert une enquête publique du 17 novembre au 17 décembre 2014 inclus, sur les communes de Paris (12e, 10e, 20e, 11e, 3e, 4e, 2e, 1e, 5e, 6e, 14e, 13 e arrondissements), Ivry-sur-Seine, Charenton-le-Pont, Le Kremlin-Bicêtre et Saint-Mandé, considérant qu il appartient au Conseil Municipal d émettre un avis sur ce projet, considérant que la rénovation de la centrale thermique de la CPCU permettra une réduction très sensible des pollutions et une mise aux normes de la centrale conformément à la réglementation en vigueur, CPCU, considérant qu il convient dès lors d émettre un avis favorable à ce projet de la DELIBERE à l unanimité ARTICLE UNIQUE : EMET un avis favorable au projet d exploiter des installations de combustion par la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) sis 177 rue de Bercy à Paris 12. TRANSMIS EN PREFECTURE LE 23 DECEMBRE 2014 RECU EN PREFECTURE LE 23 DECEMBRE 2014 PUBLIE PAR VOIE D AFFICHAGE LE 19 DECEMBRE 2014