CALM/RV : Rando du samedi 4 juin 2011 LA VALLÄE DE LA JUINE : Lardy Janville sur Juine plateau de Pocancy Bourray sur Juine et ForÇt de Cheptainville. Le soleil est au rendez-vous et il fait träs chaud ce samedi 4 juin. ForÄt de Cheptainville ArrivÅs en forçt de Cheptainville (Essonne), nous posons les voitures au parking du É col du Rendez-Vous de chasse Ñ (altitude 187 mätres!). Puis nous descendons Ö travers la forçt, limite de champs puis le bois de Mont Griffard vers le GR1 qui nous mänent Ö Lardy (alt. 41 m) oü nous traversons la Juine une premiäre fois au Moulin Goujon et Moulin des Scelliers. De l autre cotå de la Juine, c est Janville sur Juine et ses lavoirs. Puis, le GR1 nous montent träs rapidement au dolmen de la É Pierre LevÅe Ñ sur le plateau de Pocanày (alt. 134 m). Dolmen de la Pierre LevÇ Plateau de Pocancy Le chemin de la VallÅe des Vaches passe au pied de la tour de Pocanày (!) et traverse le plateau en sous bois qui nous apporte un peu de fraicheur et un coin pour pique-niquer. Le chemin nous redescend Ö l altitude 77 mätres au croisement de la D51 et du chemin qui monte au Rocher Mignot (alt. 133 m). LÖ, un groupe avec Annie coupe Ö travers Bourray/Juine champs pour rejoindre directement Bouray/Juine (alt. 52 m) et visiter son petit musåe É A la rencontre des vieux måtiers Ñ; Un peu plus un autre groupe d inconditionnels emmenå par d une bonne Jean-Paul monte au Rocher Mignon. heure plus ForÇt de Cheptainville tard, tout le monde se retrouve Ö la sortie du musåe. Rocher Mignot Dolmen de la Pierre LevÇ Lardy Janville /juine Plateau de PocanÑy Bourray/Juine ChÅteau de Mesnil-Voisin Rocher Mignot Lardy Janville /Juine ChÅteau de Mesnil-Voisin Bouray /Juine Rocher Mignot Nous longeons la Juine en passant au pont du Cocher (17 Äme siäcle), devant le château de Mesnil-Voisin (17 Äme siäcle) et rejoignons Lardy (alt. 41 m) au pont de l HÇtre Ågalement du 17 Äme siäcle. Ils ne nous restent plus qu Ö remonter Ö travers Lardy et le bois des Poivrets en forçt de Cheptainville (alt. 187 m) en contournant l impånåtrable Centre d Essai Technique de Renault. 4h 30 de marche, 19 km et 240 m de dénivelé cumulé pour les uns et 5h 30, 22 km et 300 m pour les autres.
ForÇt de Cheptainville : Trois kilomñtres au nord de la forüt, le village de Cheptainville daterait de la fin du näolithique. La forüt de Cheptainville fut crääe par Augustin Marie Andrieu au 18 Ñme siñcle, dernier seigneur de la commune et maire du village. La forüt et les bois environnants sont situäs sur des coteaux calcaires ensoleilläs et habitäs par une faune et une flore späcifiques, tels que le läzard vert, la limodore Å feuilles avortäes (orchidäes), le genävrier commun et du chñvrefeuille. Une grande partie de ces bois et coteaux comme, la Butte Rousseau et le Rocher de la Mort, est fermä au public et impänätrable : un grand et haut mur dälimite le Centre d Essai Technique de Renault qui s est mümeannexä l ancien parcdu chçteaude Mesnil-Voisin! En descendant sur Lardy par le bois Montgriffard, au croisement avec le GR1, on trouve des anciens Fours Ö chaux du milieu du 18 Ñme siñcle et des bçtiments liäs Å leur fonctionnement, dälimitäs par les murs de cláture de la propriätä au lieu-dit à Le LiÑvre d' Or â. Cette installation est mentionnäe dñs 1678, mais les bçtiments sont connus depuis le milieu du 18 Ñme siñcle : un acte de 1762 präcise la composition : deux bçtiments en pierre, deux grands fours Å chaux, puits, citerne et cellier. LARDY : On y trouve encore de belles maisons de vignerons typiques avec leurs caves situäe sous la piñce Å vivre et la foulerie attenante (piñce oä l on foulait le raisin). En effet, Lardy Ätait couvert de vignes et sa population Ätait autrefois constituäe de vignerons, gens pauvres mais instruits, de tisserands et de commeréants. Plusieurs maisons servaient de räsidence secondaire Å de riches familles parisiennes qui venaient se ressourcer Å la campagne. Il fallait alors une journäe de voyage en carrosse. La Juine est alimentäe Å 80 % par les nappes souterraines dont la plus importante est la nappe de Beauce. La vallée de la Juine fait partie du parc Naturel RÄgional du GÇtinais FranÉais et est classäe. La Juine a creusä le sol däcouvrant la roche locale : le grñs. De part et d autre de la valläe, on peut le däcouvrir sous diffärentes formes : chaos, platiñres ou rochers de forme anarchique. Le grñs fut sujet Å une exploitation importante et nombreuses sont les anciennes carriñres alentour particuliñrement sur le plateau de PocanÉy. Les bords de la Juine furent habitäs dñs la prähistoire, par des pücheurs, des bergers et des bucherons. Entre le 15 Ñme et le 18 Ñme siñcle, la Juine servit de couloir majeur d approvisionnement de Paris en grain et farine depuis Etampes. On utilisait alors des barges Å fond plat poussäes Å l aide de bçtons, qui transportaient tout au plus 10 sacs de blä. Ce trafic commercial suscita rapidement l installation de moulins Å farine. La navigation de la Juine fut interdite Å partir de 1672 suite Å des crues anormales. Le blä fut alors envoyä par convois.
Le moulin de Goujon, possñde encore sa roue Å aubes. Son existence remonte au XV e siñcle. En 1481, l'emplacement est concädä par Charles de Buz, seigneur de Lardy, Å Jean de Marseille, bourgeois de Paris qui, en Ächange, est tenu d'y construire un moulin. Celui-ci däpend ensuite du seigneur du Mesnil avant d'appartenir, Å partir de 1753, aux diffärents propriätaires du domaine des Pastoureaux Å Lardy. Comme en tämoignent les cartes postales anciennes, ce moulin fonctionnait encore au däbut du XX e siñcle. Le pont de Goujon surplombe les vannes et les biefs amänagäs pour le fonctionnement du moulin qui le jouxte. D'aprÑs la tradition, cette appellation de 'Goujon' est due aux poissons du müme nom präsents en abondance dans la Juine jusqu'au däbut du XX e siñcle. Le pont appartient Å la commune depuis qu'elle l'a achetä en 1891 Å la famille Michelez, propriätaire de la filature des Pastoureaux Å Lardy. Moulin des ScellÉs (entre Janville/Juine et Lardy au lieu dit Les Bourbiers) :
JANVILLE SUR JUINE : L histoire des janvillois remonte loin dans le temps, Å voir les nombreux vestiges prähistoriques comme le dolmen de la Pierre LevÄe. Le ChÇteau de Gillevoisin, la tour de Pocancy, mais aussi les ponts, moulins, lavoirs tämoignent aussi de la richesse d un patrimoine, particuliñrement tournä vers cette riviñre, le long de laquelle serpente le village de Janville sur Juine le säparant de Lardy son voisin. Au 7 Ñme siñcle, le fief de Janville appartient Å Saint-Gombert d'itteville. Guillaume de Karnazet en devient le seigneur en 1523. Janville change de mains et däpend, de 1677 Å 1786, de la seigneurie du Mesnil, comme la terre de Pocancy. Lors de la cräation du maillage administratif en 1790, Janville devient un hameau d'auvers-saint- Georges. Au däbut du 19 Ñme siñcle, Janville compte une vingtaine d'habitations. Les villageois vivent des cressonniñres, qui prennent alors leur essor, et des carriñres de grñs de Pocancy qui fournissent les paväs de la capitale ; en 1899, ces carriñres produisent jusqu'å 200 000 paväs. Beaucoup de femmes sont employäes Å la filature des Pastoureaux de Lardy. Lors de la construction du chemin de fer, une importante main-d'œuvre bretonne saisonniñre est employäe. Le 8 juin 1889, Janville devient une commune Å part entiñre comprenant les fermes de Pocancy, de la Grange des bois, le hameau de Gillevoisin et le moulin de Goujon. DÑs lors, les constructions se multiplient. Des pavillons de meuliñres s'älñvent le long de la route de Auvers Å Bouray/Juine en müme temps qu'une chapelle, une mairie et une Äcole. Lavoir du passage de la Pompe : DÉmonstration par Arlette de l utilisation de la á boite Ö laver à ou á agenouilloir à qui Était garni de paille. Janville/Juine compte de nombreuses sources. Certaines d'entre elles ont ÄtÄ utilisäes pour la culture du cresson, d'autres amänagäes en lavoir. La commune dispose encore aujourd'hui de quatre lavoirs dont trois sur une source, comme celui de l'impasse de la Grande-Fontaine ou celui du passage de la pompe (alimentäe par une pompe Å bras), et un en bord de Juine. Impasse de la Seigneurie, deux lavoirs se succñdent : celui situä sur la source Ätait utilisä l'hiver tandis que l'autre, amänagä sur la Juine servait plutát l'ätä. Lavoir de l'impasse de la Grande-Fontaine
Bois de l Ermitage : Chaos gräseux dans la montäe au dolmen de à la pierre leväe â Le dolmen de á la Pierre LevÉe à est une chambre funäraire de 4,30 mñtres de long, ouverte Å l'est, formäe de neuf supports soutenant une table d'environ 15 tonnes. Il Ätait Å l'origine recouvert de pierres calcaires constituant un tumulus. Il a ÄtÄ däcouvert au milieu du 19 Ñme siñcle lors de la construction d'un chemin. En 1860, les paysans qui s'en servaient comme abri ont dispersä dans les champs alentour les squelettes qui y reposaient sur un lit de petits cailloux ronds. Un archäologue amateur de Lardy (Edouard Multzer O Naghten, capitaine du GÄnie en retraite) a achetä le mägalithe en 1872 pour le soustraire Å la destruction ; puis la famille l a vendu au prix symbolique de 1F Å la SociÄtÄ PrÄhistorique FranÉaise accompagnä d une parcelle de terrain environnant mesurant 9 mñtres de largeur sur 20 mñtres de longueur. Le flanc arriñre du dolmen de La Pierre-LevÄe präsente une särie de cuvettes et de sillons interprätäe par les auteurs anciens comme un polissoir utilisä notamment pour la fabrication de haches en pierre. Cependant, l'aspect des rainures, courtes et fines, indique qu'elles ne sont pas fonctionnelles et conduit Å formuler une autre hypothñse : ces traces sont peut-ütre des gravures comparables Å celles des nombreux abris ornäs de la rägion. ConquÇte du dolmen de É la pierre levåe Ñ par le CALM R&V
Sur le plateau de Pocancy (altitude 136 m), oä se trouve le dolmen en limite du bois de l Ermitage et des champs d orge et de blä se trouve aussi la ferme du müme nom dotäe d'un imposant pigeonnier carrä, qui Ätait d'abord un fief fäodal avec place forte. Un träsor monätaire du 11 Ñme siñcle a ÄtÄ däcouvert dans les environs. Aux 16 Ñme et 17 Ñme siñcles, la ferme de Pocancy est affermäe au seigneur du Mesnil. Les bçtiments de la ferme datent de cette Äpoque. Cette exploitation qui pratique une culture cäräaliñre intensive est typique de la Beauce. Entre orge et blå La tour de Pocancy est constituäe de deux platesformes superposäes qui sont supportäes par de gros corbeaux. Un escalier en colimaéon conduit au sommet. Elle a pour modñle celle de MontlhÄry. MalgrÄ son aspect mädiäval, elle a ÄtÄ construite au XVIII e siñcle par le marquis de Broglie pour orner le parc de son chçteau du Mesnil et en avoir une vue panoramique. Cette tour a servi de point de repñre lors de l'älaboration de la carte de Cassini en 1756 mais elle n'a jamais ÄtÄ utilisäe pour le tälägraphe Chappe comme certains le pensent encore.
Le Rocher Mignot et la Fosse Blanche : Une montäe dans les bois (petit dänivelä de 50 m) nous amñne aux chaos gräseux et la platiñre du rocher Mignot (altitude 133 m). Une flore particuliñre (l orchis singe, l alisier torminal, la lucane) nous y attend avant de redescendre sur les champs de Bouray sur Juine par la fosse blanche. Pendant ce temps, le groupe d Annie est au musåe de Bouray sur Juine : A la rencontre des vieux métiers : Atelier de couture Cuisine Outils de forge Serrurerie Quelques piäces originales et rares : Un moule Ö hostie Outil de såparation du beurre et du petit lait Une douche (18 Äme siäcle) : il suffisait d enfiler autour de la tçte l anneau måtallique percå de trous BOURAY SUR JUINE La valläe de la Juine occupe depuis le näolithique une importance stratägique dans les flux humains, sur la route du sud de l OrlÄanais. Bouray sur Juine avait certainement dans cette organisation des migrations, une position Äminente du fait de l existence d un guä sur la Juine. En tämoignent les nombreux vestiges antiques qui ont ÄtÄ trouväs dans le lit de la riviñre, preuves Ägalement d un usage prolongä du guä : hache polie, monnaies gauloises et du Bas-Empire, javelot en fer, meules, fragments de fer, bronzes de Trajan, Hadrien, Antonin Le vestige le plus connu est la petite statuette de dieu celte däcouverte en 1815 en curant la Juine dans le parc du chçteau de Mesnil-Voisin. Il est conservä au MusÄe des AntiquitÄs Nationales de Saint Germain en Laye.
La vie Å Bouray sur Juine au long des siñcles, a toujours ÄtÄ Ätroitement liäe Å la riviñre qui, de la fin du 15 Ñme siñcle Å la moitiä du 17 Ñme siñcle, a ÄtÄ un des couloirs majeurs d approvisionnement de Paris en grains et farineå partird Etampeset via l Essonne et la Seine. Ce trafic commercial suscita rapidement l installation d une multitude de moulins Å farine, tel l ancien moulin banal de Bouray, localisä plus en amont de l actuel moulin du 19 Ñme siñcle : Eglise romane de Saint-Pierre es-liens : l Äglise est dädiäe Å Saint-Pierre-es-Liens, vocable qui rappelle l emprisonnement de l apátre par HÄrode et sa dälivrance par un ange. DÑs le 3 Ñme siñcle, une Äglise de pierre se substitue Å un sanctuaire paéen en bois. Au Moyen-Çge, elle däpend de l Abbaye de Morigny qui däsigne le desservant de Bouray. En 1427, pendant la guerre de Cent Ans, un incendie provoque l effondrement de plusieurs traväes voètäes d ogives. Les voètes ne sont pas reconstruites mais remplacäes par une charpente. L Ädifice actuel est construit au däbut du 12 Ñme siñcle puis agrandi au 13 Ñme, 16 Ñme et 19 Ñme siñcles. Elle est inscrite depuis le 17 fävrier 1950 Å l Inventaire SupplÄmentaire des Monuments Historiques. Le puits couvert : construit au 19 Ñme siñcle, ce puits a la particularitä d avoir trois accñs Å l eau : deux donnant sur la voie publique et un troisiñme sur une propriätä priväe. Il est bçti en pierres de pays montäes Å la chaux et couvert d une toiture Å deux versants constituäe de tuiles plates en terre cuite. La poulie intärieure permettant la descente d un seau est encore en place, ainsi qu une pompe Å bras situäe contre le puits Å l extärieur. Ce puits a ÄtÄ utilisä jusqu Å la mise en place du räseau d eau potable au milieu du 20 Ñme siñcle. La profondeur du puits est de 9 m 20, la tempärature moyenne de l eau est de 12 çc et il est alimentä toute l annäe.
Le lavoir de la rue Damalouise, entiñrement restaurä, Ätait appelä "lavoir du bas" pour le distinguer avec le lavoir du pont Cornuel, aujourd'hui disparu. Ces deux lavoirs ont ÄtÄ construits simultanäment en 1858. Deux anciens ponts sur la Juine relient les trois villages de Lardy, Janville et Bouray : le pont de Cochet (appelé aussi Pont Cornuel) qui date du 17 Ñme siñcle et entre Lardy et Janville le Pont de l'hçtre qui date de 1692. Entre les deux ponts s Ätant le chçteau de Mesnil- Voisin et son parc. Chäteau de Mesnil-Voisin (Bouray/Juine) Le pont de Cochet doit son nom Å une famille de chevaliers du 12 Ñme siñcle qui a laissä son patronyme au hameau situä entre le village de Bouray et le chçteau de Mesnil Voisin. Le pont est Ägalement appelä pont Cornuel en räfärence aux propriätaires du chçteau au 17 Ñme siñcle. Au 18 Ñme siñcle, le marquis de BROGLIE, seigneur du Mesnil, fait remplacer un pont ancien construit plus en amont sur la Juine, par un nouvel ouvrage räalisä par l architecte BOULLANGER. En mauvais Ätat, le pont est reconstruit Å l identique et Älargi en 1988. Il est inscrit Å l Inventaire SupplÄmentaire des Monuments Historiques depuis le 6 mai 1980. Petite pause et relaxation devant les murs du château de Mesnil-Voisin. L'actuel chçteau est construit Å partir des annäes 1630 pour Pierre HÄrouard, sur l'emplacement d'un ancien chçteau. EndettÄ, celui-ci revend le bçtiment encore en travaux Å Claude Cornuel, conseiller de Louis XIII et intendant des finances. Divers petits propriätaires se succñdent ensuite, puis Daniel FranÉois Voisin, futur chancelier et garde des sceaux de Louis XIV, en härite par sa mñre. Il l'embellit en faisant intervenir l'architecte Robert de Cotte. Le bçtiment est alors constituä d'un corps de logis entourä de deux ailes et devancä par deux gros pavillons surplombant les douves.
Sur la droite, la cour des communs dessert l orangerie, les cuisines, les remises et ateliers. En son centre, le colombier remarquable par sa taille, comporte 300 boulins (nichoirs intärieurs) accessibles grçce Å une Ächelle pivotante reliäe Å un axe central en bois, le dänichoir. La chapelle, ÄrigÄe en 1611, est une construction antärieure au chçteau. Sa crypte a servi de säpulture Å de nombreux seigneurs. Le parc au 17 Ñme et 18 Ñme siñcles, dessinä par Le Notre, Ätait une splendeur. On en retrouve le dessin sur le plan de Trudaine. Il est aujourd hui complñtement fermä et inaccessible au public : c est le terrain du Centre d Essai Technique de Renault. Le chçteau, les deux pavillons d angle, les communs et le mur de cláture, la chapelle et le colombier sont classäs Monuments Historiques depuis le 18 däcembre 1980. DÄlaissÄ au 20 Ñme siñcle, le chçteau tombe en ruine, avant d'ütre rachetä Å la fin du 20 Ñme siñcle. Depuis, une importante campagne de restauration est toujours en cours.
Le Pont de l HÇtre (ou pont des Arches) relie Lardy Å Janville en passant la Juine et säpare Bouray/Juine de Lardy et Janville. Ses six arches voètäes, dont une seule laisse aujourd'hui passage Å la riviñre, ont ÄtÄ construites Å l'emplacement d'un guä au lieu-dit la GayÑre en 1692. Jusqu'Å la RÄvolution, un moulin Ätait Ätabli Å proximitä de ce pont ; il a ÄtÄ dätruit en 1797 Å l'issu d'un procñs entre son propriätaire et le seigneur du Mesnil. Un lavoir aujourd'hui disparu existait Ägalement Å cet endroit.
Ils ne nous restent plus qu Ö remonter Ö travers Lardy vers la forçt de Cheptainville (alt. 187 m) en passant par l Åglise Saint Pierre du 12 Äme siäcle, le lavoir couvert de Lardy et le chemin du bois des Poivrets qui contourne l impånåtrable Centre d Essai Technique de Renault. L Eglise Saint-Pierre de Lardy porte le nom du patron du village. Elle est d origine fort ancienne et a subi les ravages des guerres. D origine romane, elle est cependant classäe par les späcialistes parmi les Äglises ruinäes par la guerre de cent ans. C est Yves de Karnazet, compagnon de Charles VII, devenu seigneur de Lardy par grçce du roi, qui fit reconstruire l Äglise de Lardy, dont il ne restait sans doute que les ÄlÄments du gros œuvre. L œuvre de Yvon de Karnazet fut poursuivie par Charles de Buz second mari de sa femme. L Äglise dut souffrir aprñs sa rähabilitation des guerres de religion au 12 Ñme siñcle et de la Fronde au 17 Ñme siñcle. Un ravalement räcent, räalisä avec un cräpi Å l ancienne Å la chaux, met en valeur les ÄlÄments en grñs tels que les nombreux contreforts Lavoir couvert de Lardy. Textes : panneaux historiques des communes de Lardy, Janville/Juine et Bouray/Juine + internet. Commentaires : Jean-Paul Photos : Bruno, Jean-Paul et internet.