OBSERVATOIRE des Vacances et des Loisirs des Enfants et des jeunes

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "OBSERVATOIRE des Vacances et des Loisirs des Enfants et des jeunes"

Transcription

1 OBSERVATOIRE des Vacances et des Loisirs des Enfants et des jeunes LES STAGIAIRES BAFA DU FINISTERE Octobre 2008 EnquÄte råalisåe pour La Direction DÅpartementale de la Jeunesse et des Sports du FinistÇre le Jury DÅpartemental BAFA Observatoire de l enfance en France - OVLEJ 3 square Max Hymans Paris cådex ObservatoireVLEJ@aol.com

2 Sommaire Contexte et objectifs de l enquäte.. MÅthodologie.. I- Qui sont les stagiaires BAFA du FinistÇre? Une majoritå de jeunes scolarisås Une minoritå d actifs Une population stable.. II- Devenir animateur 1- Comment a-t-on connaissance du BAFA? Pourquoi devient-on animateur? L expårience de l animation Les projets des stagiaires 4.1- La duråe de la pratique Sur quelles påriodes? Dans quel type de structure? Avec quel public? III- Les stages 1- Le coüt de la formation Une faible minoritå d externes.. 3- Une relative proximitå Le choix du stage de base.. 5- Le choix du stage d approfondissement Le stage pratique 6.1- Le choix du stage pratique La råmunåration du stage pratique... SynthÇse et propositions

3 Contexte et objectifs de l enquåte ConfrontÅs á la baisse du nombre de BAFA dålivrås chaque annåe, les membres du Jury DÅpartemental du BAFA du FinistÇre et la Direction DÅpartementale de la Jeunesse et des Sports ont souhaitå comprendre les raisons de cette Åvolution et identifier des pistes d actions susceptibles de l enrayer. Le FinistÇre apparaàt en effet particuliçrement affectå par la baisse gånårale du nombre de titulaires du BAFA. Dans ce dåpartement, la tendance á la baisse s observe depuis 1995, les annåes 1995 et 1996 avaient toutefois pråsentå une hausse de 14 á 12 % par rapport á 1994 (graphique 1). La lågçre remontåe des effectifs pour les annåes 2003 á 2005 ne s est pas confirmåe, les chiffres Åtant á nouveau á la baisse á partir de Ainsi, de 1994 á 2007, le nombre de candidats pråsentås au BAFA a diminuå de 33 %. Sur l ensemble du territoire, la baisse est plus tardive et date de 2000 avec -7.8 % entre 2000 et 2003 alors que pour la mäme påriode, le FinistÇre enregistrait une råduction de 11 %. A partir de 2003, les effectifs nationaux comme ceux du dåpartement, sont en hausse, pour dåcroàtre á nouveau en Les effectifs du BAFA dans le FinistÇre et sur l ensemble du territoire apparaissent donc avoir connu une Évolution parallçle, notamment depuis 1999, avec toutefois des réductions plus fortes et plus anciennes dans ce département. Au total, la baisse observée en France est de 2 % entre 1994 et 2006 (derniçre annåe pour laquelle nous disposons des chiffres nationaux), le FinistÇre enregistrant une diminution de 18 % pour la måme période. L Åvolution dåmographique contribue pour partie á cette tendance. Les tranches d âge les plus concernåes par le BAFA ont en effet connu une råduction de leur population plus importante que celle observåe sur l ensemble du territoire. Entre 1994 et 2006, le nombre de jeunes finiståriens de 15 á 19 ans a diminuå de 2.4 % et de 16.6 % pour les 20 á 24 ans alors que les effectifs des franäais de 15 á 19 ans ont augmentå de 3.7 % et ceux des ans se sont råduit de 9 %. Etant donnå le poids des ans parmi les candidats au BAFA (67 % en 2007 dans le FinistÇre, donnåes DDJS), la baisse dåmographique qui a surtout concernå les ans, ne peut suffire á expliquer la diminution des effectifs du BAFA. 3

4 Graphique 1 : Evolution du nombre de titulaires du BAFA par an France FinistÄre Effectifs France Effectifs FinistÇre Graphique 2 : Taux d accroissement annuel du nombre de titulaires du BAFA France FinistÄre 20,0% 15,0% 10,0% 5,0% 0,0% -5,0% -10,0% -15,0% Sources : MinistÄre de la SantÅ, de la Jeunesse, des sports et de la vie associative pour les effectifs nationaux (nombre de diplçmes dålivrås), Direction DÅpartementale de la Jeunesse et des Sports pour les effectifs du FinistÄre (candidats pråsentås). 4

5 De mäme si les annåes de forte Åvolution, positive ou någative, peuvent relever d un contexte spåcifique (Åvolutions rçglementaires, formations d ATSEM.), on observe une tendance gånårale á la baisse depuis plus de 10 ans. Cette tendance serait-elle le signe d une dåsaffection des jeunes pour le BAFA? Les råsultats de l enquäte menåe en 2003 par l OVLEJ auprçs d un Åchantillon repråsentatif de jeunes de 17 á 19 ans montraient plutãt que l animation et le BAFA bånåficiaient de l intårät d une proportion importante d entre eux, intårät s appuyant sur une image positive et attrayante. Cette Åtude identifiait les ressorts et les obstacles á la mobilisation de ces jeunes dans l animation occasionnelle ; une seconde enquäte conduite auprçs de titulaires du BAFA avait permis d approfondir ces råsultats 1. Dans la continuitå de ces travaux, la Direction DÅpartementale de la Jeunesse et des Sports du FinistÇre et les membres du Jury DÅpartemental du BAFA ont sollicitå l OVLEJ pour conduire une Åtude visant á mieux connaàtre les stagiaires du dåpartement, leurs motivations et projets concernant le dåroulement de leur formation et l animation en gånåral. Qui sont les stagiaires du dåpartement? Se distinguent-ils des populations observåes pråcådemment (OVLEJ 2004, CIRMESS 1993, CEC 1992)? Nous nous intåresserons ensuite au processus d engagement dans le BAFA. Comment, pourquoi et avec quels objectifs devient-on animateur? Qu en attend-on? Quels sont les circuits d information ou råseaux favorisant l engagement dans la formation? Plus concrçtement, comment souhaitent-ils s investir dans l animation? Sur quelle duråe, auprçs de quel public, dans quel type de structure et sur quelles påriodes? Enfin, nous examinerons la maniçre dont ils choisissent les diffårents stages. Ces analyses, comparåes aux råsultats de l Åtude conduite en 2003 par l OVLEJ, permettront de dågager des recommandations quant aux actions á mettre en œuvre pour dåvelopper l engagement dans le BAFA. 1 Ces Åtudes ont ÅtÅ menåes avec le soutien de la CNAF. Une premiçre enquäte par questionnaire a ÅtÅ conduite auprçs d un Åchantillon repråsentatif (måthode des quotas) de 285 jeunes âgås de 17 á 19 ans en Ile de France et dans la rågion Ouest. Une seconde enquäte qualitative a ÅtÅ menåe auprçs de 113 stagiaires d approfondissement BAFA (organisås par les Francas, les CEMEA et l UFCV dans le Var, le Morbihan, le Nord et Paris). Enfin, dans le cadre d une troisiçme enquäte par questionnaire, 400 jeunes animateurs ont ÅtÅ interrogås par tålåphone. L Åchantillon a ÅtÅ constituå de maniçre alåatoire á partir des listes de stagiaires BAFA III 2002 des CEMEA et de l UFCV, soit stagiaires sur les ayant obtenu le BAFA en 2002 sur l ensemble du territoire national. Voir les råsultats dans le nç du Bulletin de l OVLEJ, Oct 2004 ; I. Monforte, Les jeunes et l animation occasionnelle, Recherches et pråvisions, CNAF, nç80, Juin 2005, pp Devenir aujourd hui animateur et directeur occasionnel, rapport final, coll. Dossiers d Åtudes, CNAF, Mai 2005, 50 p. 5

6 MÉthodologie La råalisation du questionnaire s est appuyåe sur l analyse des donnåes recueillies par l OVLEJ en 2003 afin de disposer d un outil susceptible d Ätre auto administrå par les stagiaires eux-mämes et de pouvoir comparer certains des råsultats obtenus á ceux de l enquäte pråcådente 2. Le questionnaire a ÅtÅ diffuså avec la collaboration de la DDJS auprçs des organismes de formation, puis dans le cadre de chacun des stages de base ou d approfondissement se dåroulant pendant les vacances de printemps 2008 dans le dåpartement du FinistÇre. Afin d Åviter les effets d ordre pour les questions proposant une liste d items á Åvaluer, 18 versions du questionnaire ont ÅtÅ distribuåes pråsentant ces items de maniçre alåatoire. Les formateurs chargås de superviser la passation Åtaient destinataires d un document dåcrivant la måthodologie á suivre. Au total, 508 questionnaires ont ÅtÅ retournås á l OVLEJ via la DDJS, et 490 ont pu Ätre traitås 3, 268 ont ÅtÅ renseignås par les participants aux stages de base (55 %) et 222 aux stages d approfondissement (45 %). I. Qui sont les stagiaires BAFA du FinistÇre? Plus de trois quarts d entre eux (76 %) sont de sexe féminin, soit une proportion Åquivalente á celle observåe depuis plusieurs annåes sur l ensemble des inscrits au BAFA dans le dåpartement (78 á 74 % de 2005 á 2008, donnåes DDJS). L Åchantillon national interrogå par l OVLEJ en 2003 relevait le mäme råsultat (77 %) 4. La moyenne d âge est de 18.8 ans, de 18,1 ans en stage de base et 19.5 ans en stage d approfondissement. 2 Les questions ouvertes nåcessitant des relances de la part de l enquäteur pour Ätre renseignåes, elles ont ÅtÅ transformåes en questions fermåes proposant des listes d items qui ont ÅtÅ construits á partir des råsultats de questionnaires n ont pu Ätre pris en compte en raison d un problçme de reprographie ; seules les råponses Åtant visibles, nous ne pouvions vårifier á quel item elles correspondaient du fait de la pråsentation alåatoire des items, 1 autre questionnaire a ÅtÅ retournå vierge. 4 La Direction á l Emploi et á la Formation relevait en % de femmes (Stat-info, nç03-06, sept 2003), mais il s agit des titulaires, nos deux Åchantillons, en 2003 et en 2008, sont constituås de stagiaires non encore titulaires. D autre part, compte tenu des effectifs de ces Åchantillons et de la marge d erreur, la proportion est comprise entre 72 et 81 %. 6

7 L accçs Ñ l entrée de la formation BAFA s effectue donc Ñ 17 ans pour 64 % des stagiaires (cf. tableau 1), le dernier stage se déroulant le plus souvent un Ñ deux ans aprçs, 62 % des participants au stage d approfondissement sont en effet âgås de 18 á 19 ans. Sur l ensemble de l annåe 2007 (donnåes DDJS FinistÇre), les candidats pråsentås au BAFA Åtaient lågçrement plus âgås (21.3 ans en moyenne), les ans Åtant plus nombreux que sur notre Åchantillon. Toutefois, 42 % d entre eux Åtaient âgås seulement de 23 ou 24 ans, on peut donc penser qu ils avaient un ou deux ans de moins au moment de leur stage d approfondissement. En effet, en 2007, 60 % des stagiaires s Åtaient pråsentås devant le jury l annåe suivant le dåbut de leur formation, 20 % deux ans aprçs et 15 % dans la mäme annåe. La råpartition par âge et par sexe de notre Åchantillon s avçre donc comparable á celle observåe sur l ensemble d une annåe dans le dåpartement. Tableau 1 : RÉpartition par Öge Stages printemps FinistÇre Stage de base Stage d approfondissement Total Candidats présentés au jury BAFA ans 64 % 12 % 41 % 5,5 % 18 Ñ 19 ans 25% 62 % 48 % 61 % 20 Ñ 22 ans 5 % 19 % 12 % 20 % 23 Ñ 39 ans 4 % 6 % 4 % 10 % 40 Ñ 54 ans 1 % 1 % 5 % 3 % Total 100 % 100,0 % 100 % 100 % Total effectif Non réponses 3 3 Source : DDJS pour les candidats pråsentås au BAFA en DÅcembre En relation avec leur âge, ces stagiaires sont pour une forte majoritå d entre eux, lycéens ou Étudiants (87 %), seule une minorité occupe un emploi (8 %) ou en recherche un (5 %). 7

8 En 2003, nous relevions une proportion de lycåens ou d Åtudiants infårieure (74 %) et une moyenne d âge plus ÅlevÅe (21 ans, 60 % avaient 19 ou 20 ans, 24 % 21 ou 22 ans) mais les animateurs Åtaient interrogås un an aprçs l obtention du BAFA et non pas au cours de leur formation. De 19 á 21 ans, on observe en effet une råduction du taux de scolarisation de 24 points (65 % á 19 ans en , 52 % á 20 ans et 41 % á 21 ans) 5. L origine sociale des stagiaires du FinistÇre est Ågalement comparable á celle de notre Åchantillon national (tableau 2) : prçs de la moitié des stagiaires est issue des catégories sociales supérieures et moyennes (44 %), les enfants de cadres Åtant sur repråsentås par rapport á leur poids dans la population de råfårence, les enfants des é professions intermådiaires è s avçrent toutefois moins pråsents dans le dåpartement. En revanche, les enfants d ouvriers et d employés restent tout aussi peu nombreux qu en Par ailleurs, on note en relation avec l activitå Åconomique locale, une plus forte proportion d enfants d agriculteurs exploitants dans le FinistÇre. Enfin, les stagiaires du FinistÇre se caractérisent par le måme niveau de participation associative que celle relevée en 2003 : 20 % sont membres d une association, et 28 % bånåvoles ; ils Åtaient 22 % et 30 % en ComparÅs aux chiffres de l Observatoire de la Vie Etudiante qui estimait en 2002 á 12 % la proportion d Åtudiants impliquås dans les activitås d une association, le taux d implication des animateurs apparaissait ÅlevÅ. Les donnåes publiåes plus råcemment par l INSEE 6 Åvaluent á 25 % le taux de bånåvoles parmi les ans, 22 % des jeunes de cette tranche d âge Åtant membres actifs d une association et 7 % simples adhårents. Ces chiffres ne distinguant les actifs des jeunes scolarisås, il s avçre difficile de situer l implication associative des jeunes engagås dans la formation BAFA, en grande majoritå lycåens et Åtudiants, par rapport á celle observåe chez leurs pairs. En revanche, on peut souligner que plus de la moitié des stagiaires du FinistÇre envisagent de devenir bénévole (51 %), ce projet Åtait pråsent pour 61 % des animateurs interrogås en On peut Ågalement noter que l importance de l implication associative ou du bånåvolat parmi nos deux Åchantillons est identique quelque soit leur origine sociale alors que parmi la population gånårale, le taux d adhåsion tous âges confondus varie selon les milieux sociaux 7. 5 RepÄres et råfårences statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, MinistÇre de l Education Nationale, Ces chiffres publiås en 2006 sont tirås d une enquäte råalisåe en Le taux d adhåsion á au moins une association varie de 45 á 41 % chez les cadres et agriculteurs exploitants á 27 et 25 % chez les employås et ouvriers (INSEE 2006). 8

9 Tableau 2 : RÉpartition par PCS Stages printemps 2008 FinistÇre EnquÄte nationale OVLEJ 2003 Agriculteurs exploitants PCS du pçre Stagiaires FinistÇre 2008 PCS du pçre DiplÜmÉs du BAFA 2002 Echantillon national Population active % de ménages Bretagne 2005 Population active % de ménages France 2005 Population active % de ménages France % 2 % 4 % 2 % 2 % Artisans, 9 % 6 % 6 % 6 % 6 % commeráants, chefs d'entreprise Professions 28 % 25 % 11 % 14 % 12 % libérales, cadres, professions scientifiques 16 % 22 % 23 % 24 % 22 % Professions intermédiaires 15 % 16 % 28 % 29 % 30 % EmployÉs, agents de service Ouvriers 14 % 17 % 27 % 24 % 26 % RetraitÉs 8 % 9 % Autre, inactif 3 % 3 % 0.4 % 1 % 2 % Total 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % Total effectif Valeur Manquante 64 Total 490 Sources : DonnÅes INSEE pour la population active (soit les actifs ayant un emploi et les chçmeurs ayant dåjñ travaillå). Outre ces caractåristiques gånårales, deux types de populations se distinguent parmi les stagiaires du FinistÇre : les jeunes scolarisås d une part, les actifs d autre part. 9

10 1- Une majorité de jeunes scolarisés PrÇs de la moitiå d entre eux (46 %) sont âgås de 17 ans et 54 % ont entre 18 et 21 ans. Ils suivent en majorité des Études générales, au lycåe (54 %) ou á l UniversitÅ (12 %), 14 % pråparent un CAP ou un BEP, 3 % un BTS, 9 % un BaccalaurÅat professionnel. Ils se destinent en majorité aux fonctions d Éducateur ou aux métiers du secteur social (37 %), souhaitent travailler dans le secteur de l enseignement ou de l Éducation (26 %), ou encore dans le champ de la santé (24 %). Les métiers liés au domaine artistique (17 %) ou á celui du sport sont Ågalement pråsents (10 %) 8. Si en 2003, l enseignement et l Åducation (35 %) attirait davantage les jeunes animateurs que le secteur social et le måtier d Åducateur (20 %), on retrouve globalement les mämes champs d intårät 9. Ces jeunes scolarisås ont, un peu plus que les actifs, fråquentå dans leur enfance les centres de loisirs (68 % des premiers et 50 % des seconds) et les camps ou colonies de vacances (70 % et 42 %) 10. Cette expårience ne varie pas selon l origine sociale des stagiaires. En revanche les plus jeunes, âgås de 17 ans, dåclarent plus souvent avoir fråquentå un centre de loisirs (73 % et 63 % pour les ans) ou Ätre partis en colos (75 % et 65 % pour les plus âgås). Ces tendances concernant la fråquentation des accueils collectifs selon le statut et l âge sont similaires á celles observåes en 2003 pour l Åchantillon national d animateurs. En revanche, les stagiaires du FinistÇre, qu ils soient scolarisés ou actifs, se distinguent par une expérience plus fréquente des séjours collectifs : parmi les titulaires du BAFA interrogås sur l ensemble du territoire, seuls 61 % des jeunes scolarisås et 32 % des actifs Åtaient partis en colos dans leur enfance. 8 ThÅâtre, musique, spectacle, arts, graphisme. Plusieurs råponses Åtaient possibles. 9 En revanche, on ne retrouve pas chez les parents l importance que nous avions observåe en 2003 (pour les 113 stagiaires interviewås dans le cadre de leur stage d approfondissement) de ces secteurs d activitå. 10 Les jeunes scolarisås se distinguent davantage des actifs concernant le dåpart en colo (V de cramer=.199 et V=.124 pour la fråquentation du centre de loisirs). Le V de cramer est un test statistique permettant de mesurer l intensitå de la relation entre deux variables, on considçre qu en dessous de.200 la relation est relativement faible. 10

11 2- Une minorité d actifs Comme en 2003, les actifs se différencient des stagiaires scolarisés par leur Öge et leur niveau d Études. Ils sont plus âgås que les lycåens et Åtudiants, toutefois plus de la moitiå d entre eux ont seulement moins de 22 ans (52 % et 54 % en 2003, 17 % ont entre 17 et 19 ans et 35 % de 20 á 22 ans). Un tiers est âgå de 24 á 30 ans (32 %) et 8 % plus de 30 ans. Moins diplãmås que les stagiaires encore scolarisås, ils sont plus nombreux dans le FinistÇre que dans le cadre de notre enquäte nationale á avoir suivi un cursus professionnel, de niveau BaccalaurÅat (22 % et 10 % en 2003) ou CAP/BEP (22 % et 16 % en 2003). Les Åtudes gånårales sont moins fråquentes : 22 % se sont arrätås au lycåe et 5 % ont entamå un cursus universitaire, contre 38 % et 24 % en Ces råsultats reflçtent une spåcificitå rågionale, la Bretagne s avçre en effet Ätre la rågion oê la proportion de titulaires d un diplãme professionnel est la plus forte (INSEE 2003) 11. En revanche, si l on observait dans le cadre de notre enquäte nationale le mäme niveau d engagement associatif des titulaires du BAFA quel que soit leur statut, il n en est pas de mäme pour les stagiaires finistårien. Les actifs sont plus fréquemment 12 bénévoles que les lycéens et Étudiants (42 % pour les premiers et 27 % pour les seconds) ou membres d une association (36 et 19 %). Autre diffårence par rapport á notre pråcådente enquäte, le BAFA apparaàt plus fréquemment contribuer Ñ la formation d animateurs déjñ en poste ou participer directement du projet d insertion de demandeurs d emploi. En effet, 38 % des stagiaires actifs occupés du FinistÇre déclarent exercer une fonction d animateur et 20 % des demandeurs d emploi recherchent ce type de poste, soit au total 31 % des actifs. Un an aprçs l obtention du BAFA, seuls 13 % des actifs de notre Åchantillon national Åtaient animateurs professionnels (17 % des actifs occupås). Ces derniers correspondaient á la catågorie é professions intermådiaires è (16 % des actifs occupås). Dans le FinistÇre, cette catågorie concerne 49 % des actifs occupås et 28 % des demandeurs d emploi, soit 41 % de l ensemble des actifs. 11 ÖParmi l ensemble des rågions de province, c est en Bretagne que l on observe les parts les plus importantes de titulaires d un BEP, et d un bac technologique ou professionnel : respectivement 14 et 10.8 % et 11.6 % contre 9.4 % en province è I. Houssais, Une Bretagne plus diplãmåe que les autres rågions de province, Octant nü95, INSEE Bretagne, Nov 2003, pp La diffårence statistique n est pas toutefois trçs forte (V=.106 pour le bånåvolat et V=.132 pour l adhåsion á une association) 11

12 Aux animateurs s ajoutent en effet des Åducateurs ou intervenants sociaux (5 % de l ensemble des actifs), des moniteurs sportifs et intervenants artistiques (5 %), A l inverse, les employås Åtaient plus fortement repråsentås en 2003, avec 68 % des actifs occupås sans que l on dispose de plus pråcisions sur leur emploi. Parmi les stagiaires du FinistÇre, les employås repråsentent seulement 22 % actifs (occupås ou en recherche d emploi) : intervenants auprçs des enfants dans les Åcoles ou les accueils collectifs (5 % de l ensemble des stagiaires actifs), professionnels de la petite enfance (3 % assistante maternelle, auxiliaire puåricultrice) ou souhaitant le devenir (6 %), plus rarement exeräant une profession totalement extårieure au secteur (vendeurs 3 %) ou personnels techniques, principalement de collectivitås territoriales (5 %). Au total, si l on examine les emplois occupås ou recherchås en fonction de leur proximitå avec le secteur de l animation : prçs un tiers des stagiaires actifs (31 %) sont animateurs ou souhaitent le devenir ; pour la mäme proportion 31 % Également, le BAFA pourrait contribuer directement ou indirectement Ñ un projet ou une carriçre professionnelle qui s inscrit dans le secteur de l enfance, du social et de l Åducatif au sens large, comprenant les activitås sportives et artistiques ; 11 % exercent une profession ou cherchent un emploi sans lien explicite avec l animation (vendeur, ingånieur environnement, intårimaire ou en service civil) ; 5 % travaillent dans un service technique d une collectivité territoriale ; 23 % n ont pas råpondu quant á la profession exercåe actuellement (10 %) ou recherchåe (13 %). 3- Une population stable Les enquätes råalisåes pråcådemment par le CIRMESS et le CEC au dåbut des annåes 90 et celle de l OVLEJ conduite en 2003 aboutissaient aux mämes råsultats quant aux principales caractåristiques des personnes engagåes dans une formation BAFA. En 1993, l enquäte du CIRMESS (1993) relevait en effet 70 % de filles parmi les stagiaires en fin de formation, 84 % de 18 á 21 ans et 80 % de jeunes scolarisås, une råpartition des origines sociales Åquivalente á celle de notre Åchantillon (avec 26 % d enfants de cadres et 23 % de professions intermådiaires), un niveau d Åtudes Ågal ou supårieur au baccalauråat pour 61 % d entre eux. 12

13 PrÇs de la moitiå (45 %) souhaitait travailler dans les secteurs du social ou de l Åducation et 75 % d entre Åtaient partis en centres de vacances dans leur enfance. En 1992, CEC Pastel (1992) comptait 69 % de jeunes scolarisås parmi les animateurs interrogås en centres de vacances et de loisirs. Depuis le début des années 90 Ñ la derniçre enquåte de l OVLEJ en 2003, les caractéristiques majeures des stagiaires BAFA Étaient restées globalement identiques, celles des stagiaires BAFA du FinistÇre interrogés en 2008 sont comparables : il s agit d une population plutüt féminine, scolarisée, ÖgÉe de 19 Ñ 22 ans et issue des classes moyennes et supérieures. Deux tendances observåes en 2003 (OVLEJ) se confirment : par rapport au dåbut des annåes 90, une augmentation de la proportion de filles et de jeunes ayant un projet professionnel dans les secteurs du social ou de l Åducation, secteurs marquås par une forte fåminisation. En revanche, si nous notions en 2003 une råduction de la proportion des animateurs ayant une expårience de centres de vacances, celle-ci ne s observe pas dans le FinistÇre. Les stagiaires de ce département ont effet fréquenté les colos pour les trois quarts d entre eux. Autre spécificité, les actifs y apparaissent davantage engagés dans des activités associatives, et plus fortement que les jeunes scolarisés. Les stagiaires actifs restent tout aussi minoritaires (13 %) que dans le cadre des enquätes pråcådentes et le BAFA apparaàt plus fråquemment s inscrire directement ou indirectement dans leur projet ou carriçre professionnels. Un tiers d entre eux sont dåjá animateurs professionnels ou souhaitent le devenir et une proportion Åquivalente occupe ou recherche un emploi dans un secteur proche (secteurs de l enfance, du social, activitås artistiques ou sportives). Mais ces deux catågories d actifs repråsentent chacune 4 % de l Åchantillon, soit un total de 8 % de l ensemble des stagiaires. En 2003, 25 % des titulaires du BAFA interrogås un an aprçs l obtention de leur diplãme Åtaient actifs et 3 % animateurs professionnels. Enfin, les stagiaires actifs, occupés ou non, se classent moins fréquemment dans la catégorie â employés ä (regroupant notamment les ATSEM) et plus souvent dans celles des professions intermådiaires (animateurs, mais Ågalement Åducateurs, moniteurs sportifs ). 13

14 II- Devenir animateur 1- Comment a-t-on connaissance du BAFA? Une majorité de stagiaires (59 %) a parmi ses relations ou proches au moins un titulaire du BAFA 13. Pour 60 % d entre eux, il s agit d amis, 24 % des frçres et sœurs, 24 % des parents et 31 % d autres membres de la famille. Une faible minoritå Åvoque un professeur (4 %). La pråsence de l animation dans l entourage des stagiaires du FinistÇre est comparable á celle observåe dans le cadre de notre Åchantillon de jeunes animateurs (62 %) ou pour l ensemble des jeunes de 17 á 19 ans (67 %). Seule spåcificitå, les relations amicales sont plus pråsentes (48 % pour l enquäte de 2003). Par ailleurs, les enfants d agriculteurs exploitants (76 %) et de cadres (65 %) ont plus fråquemment que les enfants d ouvriers (39 %) 14 un titulaire du BAFA dans leur entourage. La moitié (54 %) des stagiaires disent avoir ÉtÉ encouragés par des proches pour devenir animateur 15, 67 % quand l un d entre eux est ou a ÅtÅ animateur. Ce soutien Åmane plus souvent des parents ou des professeurs pour les jeunes scolarisås (43 % et 7 % d entre eux contre 19 % et 3 % pour les actifs) 16. Quel que soit le statut des stagiaires, il provient Ågalement des frçres et sœurs (16 % de l ensemble de stagiaires), d autres membres de la famille (12 %), d amis (30 %), d animateurs ou de directeurs de centre (17 %). Le milieu professionnel, qui concerne uniquement les actifs, s avçre peu pråsent (10 % d entre eux). Quand on les interroge sur les autres sources d informations concernant le BAFA (tableau 3), la moitiå des stagiaires råpondent (53%), moins fråquemment quand ils ont dåclarå avoir ÅtÅ encouragå par un proche (48 %) mais surtout quand ils ont un proche titulaire du BAFA (38 %), l information provient donc de maniçre privilégiée de cette personne. Parmi l ensemble des stagiaires qui citent d autres sources d informations, la famille est á nouveau la plus citåe, particuliçrement pour les jeunes scolarisås, suivie par les structures de l animation, l entourage (voisinage et amis) et l Åtablissement scolaire. Les actifs placent au premier plan le milieu professionnel. 13 Cette proportion est identique pour les stagiaires scolarisås ou actifs, en revanche, on observait une diffårence en 2003 (65 % parmi les jeunes scolarisås et 53 % parmi les actifs). 14 v=233, soit une relation assez forte 15 Quels que soient leur origine sociale ou leur statut actuel. 16 V=.234, pour le soutien des parents. 14

15 Quel que soit le statut des stagiaires, les structures dådiåes á l orientation, la documentation sur support papier ou informatique, apparaissent jouer un rãle minime. La publicitå, les prospectus sont davantage mentionnås par ceux qui bånåficiaient dåjá du soutien de leurs proches 17. Pour la minoritå de stagiaires qui n ont pas bånåficiå du soutien de leur entourage et notamment d un de leur proche titulaire du BAFA, l information provient des structures de l animation, des råseaux amicaux et de voisinage ou des Åtablissements scolaires. Plus pråsents que chez les stagiaires s appuyant sur leur entourage, les lieux d orientation et d information des jeunes restent toutefois les moins citås. Tableau 3 : Sinon, vous avez eu connaissance du BAFA par Stages printemps 2008 FinistÇre Total Échantillon Pas de proche titulaire du BAFA Pas encouragé par un proche % des lycéens et Étudiants % des actifs % total des stagiaires % des lycéens et Étudiants % des actifs % total des stagiaires Famille 13 % 3 % 12 % 14 % 0 % 12 % Structures de l animation (associations, maisons des 11 % 6 % 10 % 24 % 17 % 23 % jeunes ) Voisinage, amis.. 10 % 5 % 10 % 25 % 17 % 24 % Etablissement scolaire 10 % 6 % 9 % 22 % 25 % 23 % Enseignants ou directeurs 4 % 0 % 3 % 5 % 0 % 4 % CIO, PIJ 2 % 2 % 2 % 9 % 0 % 8 % Internet, recherches personnelles 4 % 2 % 4 % 10 % 0 % 9 % PublicitÉ, prospectus 3 % 3 % 3 % 12 % 17 % 12 % Milieu professionnel 0.5 % 10 % 2 % 3 % 33 % 7 % Total 53 % N = % N = % de ceux qui disent avoir ÅtÅ encouragås par leurs proches mentionnent l information diffusåe sur support papier, et seulement 4 % de ceux qui n Åvoquent pas le soutien de leur entourage (p=0.04). 15

16 L information provient de maniçre privilégiée des relations interpersonnelles (professionnelles, amicales ou familiales) ou des lieux fréquentés habituellement, sur leur temps scolaire ou de loisirs pour les lycåens et Åtudiants. L entourage, familial, amical ou professionnel, joue un rüle majeur dans le processus d implication dans la formation BAFA Ñ la fois en terme d information, de soutien voire peut-åtre d incitation. Ces råsultats confirment et pråcisent ceux de l enquäte menåe en 2003 auprçs d un Åchantillon repråsentatif de jeunes de 17 á 19 ans. Si la majoritå d entre eux connaissaient le BAFA, leur information restait le plus souvent trop impråcise pour susciter effectivement leur mobilisation, á l exception de ceux bånåficiant de l expårience de leur entourage. La nécessité de développer une communication sur le BAFA reste d actualité. L enquåte conduite dans le FinistÇre montre que pour Åtre efficace, celle-ci devrait s inscrire dans les lieux de vie, scolaires, professionnels ou de loisirs. Afin d identifier le contenu du message qui pourrait susciter l intårät pour le BAFA voire l implication effective dans la formation, nous nous sommes intåressås aux motivations des stagiaires et de leur perception de leur expårience de l animation. 2- Pourquoi devient-on animateur? Les motivations des stagiaires s organisent autour de quatre dimensions principales d importance comparable, et deux plus secondaires (tableau 4) 18. On devient animateur avant tout parce qu on est attirå par ce qui apparaàt au cœur de la définition måme de l animation : la relation aux enfants, l organisation d activités, le travail en Équipe avec pour objectif de contribuer Ñ l Éducation de ces enfants (tableau 4), ont motivå plus 80 % des stagiaires, 70 % pour ce qui concerne les activitås (graphique 1). Cette adhåsion est encore plus marquåe encore chez ceux qui se destinent aux secteurs de l Åducation ou de l enseignement Il s agit des facteurs dågagås par l Analyse en Composante Principale råalisåe sur les notes attribuåes aux diffårents items par l ensemble des stagiaires qui ont råpondu á tous les items (N=432). Les tests confirment la validitå de l analyse (pråcision de l Åchantillon.857, test de Bartlett.000). 19 Les lycåens et Åtudiants ayant ce projet sont davantage pråsents que les autres sur cet axe (score factoriel.14). 16

17 Graphique 3 : Pour quelles raisons avez-vous souhaité devenir animateur? Distribution des notes attribuåes á chaque item et notes moyennes 10 9 Ç 7 6 Ç 4 3 Ç 1 0 Pour m'occuper d'enfants Pour contribuer Ç l'åducation des enfants, des jeunes Pour travailler en Åquipe Pour assumer des responsabilitås Pour prendre confiance en moi, Åvoluer personnellement Pour avoir un job d'åtå Pour dåcouvrir les autres Pour les activitås Pour l'ambiance de travail Pour tester mon intårñt pour les måtiers de l'animation et de l'åducation Pour rencontrer d'autres jeunes Pour m'occuper d'enfants, de jeunes handicapås Pour contribuer Ç une action sociale Pour m'impliquer dans les actions d'une association Pour m'occuper d'ados Pour trouver un emploi Pour avoir une premiäre expårience du monde du travail Pour mon futur måtier Pour gagner de l'argent Pour jouer un réle dans la sociåtå Pour continuer Ç partir en colo, aller en centre de loisirs Pour voir du pays Pour m'occuper d'adultes handicapås Note moyenne % 20% 40% 60% 80% 100% Lecture : Le questionnaire proposait aux stagiaires une liste de 22 items Ñ noter de 0 Ñ 10 selon qu ils ne correspondaient pas du tout ou tout Ñ fait Ñ leurs motivations,, les notes intermådiaires permettant de nuancer leur råponse. 56 % des stagiaires ont attribuå la note de 10 Ñ l item Ö Pour m occuper d enfant á, 34 % une note de 9 Ñ 7, etc la note moyenne attribuåe par l ensemble des stagiaires pour cet item est 8.9. La note moyenne pour l ensemble des items est 6.5, les notes moyennes de couleur diffårentes sont statistiquement diffårentes. 17

18 Tableau 4 : Les motivations des stagiaires Description des facteurs de l Analyse en Composante Principale et % de notes supårieures á 10 et á 7 CorrÅlation au facteur % de stagiaires ayant notå cet item 10 % de stagiaires ayant notå cet item 9 Ç 7 Un engagement social (12 %) Pour contribuer Ç une action sociale ,1 37,5 Pour jouer un réle dans la sociåtå ,3 33,3 Pour m'impliquer dans les actions d'une association ,5 33,3 Pour dåcouvrir les autres ,1 44,9 Pour assumer des responsabilitås ,1 49,1 Le plaisir de vacances entre jeunes (11 %) Pour m'occuper d'ados ,7 31,8 Pour voir du pays ,4 26,8 Pour continuer Ç partir en colo, aller en centre de loisirs ,8 26,2 Pour rencontrer d'autres jeunes ,1 38,8 Pour l'ambiance de travail ,6 49,2 Une expérience directement utile (11 %) Pour gagner de l argent Pour avoir un job d'åtå ,6 36 Pour avoir une premiäre expårience du monde du travail ,7 32,1 Pour trouver un emploi ,5 28,9 Pour prendre confiance en moi, Åvoluer personnellement ,8 Etre animateur (11 %) Pour m'occuper d'enfants ,6 34,1 Pour les activitås ,6 45,9 Pour travailler en Åquipe ,3 48,4 Pour contribuer Ç l'åducation des enfants, des jeunes ,3 47,4 Le public en situation de handicap (7 %) Pour m'occuper d'adultes handicapås.792 5,8 11,2 Pour m'occuper d'enfants, de jeunes handicapås ,6 25,7 Un projet professionnel (6%) Pour tester mon intårñt pour les måtiers de l'animation et de l'åducation ,6 34,2 Pour mon futur måtier ,4 21,4 Lecture : Dans ce type d analyse, chaque facteur repråsente une Ödimension á qui structure plus ou moins fortement les donnåes (% de la variance totale indiquå Ñ cotå de chaque facteur). Par ailleurs, plus la corrålation d un item au facteur est forte puis il contribue Ñ lui donner un sens. 18

19 On retrouve les ÉlÉments structurant l image de l animation, telle que nous l avions identifiée dans le cadre de notre précédente Étude. En effet, la relation aux enfants dåfinissait l animation pour 87 % des ans interrogås en 2003 et l attrait de cette relation Åtait la motivation la plus fråquemment citåe par les animateurs un an aprçs leur formation. De mäme, le travail en Åquipe constituait la troisiçme caractåristique de l animation pour les ans et une dimension structurante de leur perception. En revanche, les objectifs Éducatifs apparaissaient peu pråsents dans les råponses spontanåes des stagiaires interrogås en 2003, la relation aux enfants s exprimant essentiellement á travers les notions d amour et de plaisir. ProposÅ aux stagiaires du FinistÇre, é contribuer Ñ l Åducation des enfants è se situe en revanche en seconde place de leurs motivations (graphique 3). On peut penser que s ils n y pensent pas spontanåment, ils se reconnaissent dans cet objectif. Soulignons d ailleurs que ce rãle Åducatif est davantage plåbiscitå par les stagiaires en approfondissement que par ceux en dåbut de formation, il en est de mäme pour é s occuper d enfants è. Les motivations pour la relation aux enfants et les objectifs Åducatifs, prådominantes pour l ensemble des stagiaires, semblent donc se renforcer au cours de la formation 20. Par ailleurs, les motivations des stagiaires se structurent autour de la notion d engagement : ils souhaitent devenir animateur pour contribuer á une action sociale (tableau 4), jouer un rãle dans la sociåtå en s impliquant dans les activitås d une association. Ces intentions sont partagåes par seulement la moitié des stagiaires (53 á 47 % cf. graphique 2) et suscitent des attitudes assez contraståes 21. Leur sont associås le dåsir de é dåcouvrir les autres è et d assumer des responsabilitås, auxquelles adhçrent en revanche 72 Ñ 75 % d entre eux. Les lycåens ou Åtudiants se montrent plus fortement attirås par la prise de responsabilitå Note moyenne é pour contribuer Ñ l Åducation è 8.3 pour les é approfondissement è et 7.7 pour les é base è (p=.002, en dessous de p=0.05 la diffårence est statistiquement significative, entre p=0.05 et p=0.10, on considçre qu il s agit d une tendance), 9 et 8.7 pour é s occuper d enfants è (p=0.049). 21 Ecarts types de 3.14 á 3.78, alors qu ils sont infårieurs á 3 pour les items du groupe pråcådent. L Åcart type mesure la moyenne des Åcarts á la moyenne et constitue un est un indicateur de la dispersion d une distribution. 22 La note moyenne attribuåe á é assumer des responsabilitås è est 7.7 pour les stagiaires scolarisås et 6.7 pour les actifs (p=.003). 19

20 Ces deux types de motivations apparaissent ainsi constituer un premier niveau d engagement, alliant une ouverture Ñ l autre, dans le contexte de relations interpersonnelles, et la responsabilité individuelle. La notion d engagement est en effet davantage liåe á une utilitå pour soi qu á un public spåcifique. é Prendre confiance en soi è, é travailler en Åquipe è sont en effet plus fortement associås á cet axe que le souhait de s occuper d adolescents ou d adultes handicapås ou contribuer á l Åducation des enfants en gånåral 23. Assumer une responsabilité dans la société, s impliquer dans un cadre associatif constituerait ainsi une seconde Étape, motivant néanmoins la moitié des stagiaires. On comprend alors qu elle soit plus prågnante chez ceux qui sont engagås dans une action bånåvole ou l envisagent, ceux se destinent á un måtier du secteur social ou Åducatif ou chez les stagiaires en approfondissement, les motivations Åvoluant au cours de la formation. Les plus sensibles á la notion d action sociale sont Ågalement moins critiques quant au prix du BAFA, le jugeant plus fråquemment raisonnable 24. Les deux autres dimensions renvoient á la complåmentaritå relevåe chez les animateurs et stagiaires interrogås en 2003, entre le caractçre ludique et agråable de l animation d une part et l utilitå et le é sårieux è de cette expårience, d autre part. Les stagiaires interviewås dans le cadre d entretiens collectifs avaient d ailleurs cråå un nåologisme pour qualifier la spåcificitå de l animation pour eux : des é vacances-travail è. On retrouve en effet chez les stagiaires du FinistÇre d une part l utilité directe de l animation et d autre part, le plaisir de vacances entre jeunes. L utilité (tableau 4) recouvre les mämes aspects qu en 2003 : elle est d abord Économique puisqu il s agit avant tout de gagner de l argent grâce á ce qui constitue un job d ÅtÅ, et au second plan, l animation leur apparaàt utile d un point de vue Ñ la fois personnel et â pré professionnel ä. Devenir animateur leur permet selon eux, d acquårir une premiçre expårience du monde travail voire d obtenir un emploi, et ainsi d acquårir une meilleure confiance d eux-mämes. Evolution personnelle et job d ÉtÉ constituent des motivations pour une majorité des stagiaires (72 %) alors que l utilitå Åconomique attire seulement la moitiå d entre eux. 23 Prendre confiance en moi est corrålå á.411, travailler en Åquipe á.409, contribuer á l Åducation des enfants á seulement.273, m occuper d adultes handicapås á.263, alors que m occuper d enfants et de jeunes handicapås ou m occuper d enfants sont opposås á cette dimension (-.017 et -.047). 24 Ceux qui jugent le prix raisonnable, trçs minoritaires, sont trçs pråsents sur cet axe (score factoriel.57), les bånåvoles Ågalement (.35), ceux qui envisagent de le devenir plus faiblement (.19) comme ceux qui souhaitent travailler dans le social ou l Åducatif (.16) ou sont en stage approfondissement (.12) 20

A. Conditions de pråparation et d organisation des travaux du Conseil d Administration

A. Conditions de pråparation et d organisation des travaux du Conseil d Administration RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION SUR LES CONDITIONS DE PREPARATION ET D ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL D ADMINISTRATION ET SUR LES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE MISES EN PLACE PAR

Plus en détail

26, rue du Faubourg Poissonni re 75010 Paris T l : 01 46 22 07 00

26, rue du Faubourg Poissonni re 75010 Paris T l : 01 46 22 07 00 Dossier de commande 26, rue du Faubourg PoissonniÄre 75010 Paris TÇl : 01 46 22 07 00 SociÄtÄ Anonyme au capital de 291 666 euros RCS Paris 432 735 082 - http://www.oodrive.com Nom SociÇtÇ Adresse TÇlÇphone

Plus en détail

Catalogue professionnel Ä. Ç Licence d exploitation du logiciel Ä MERCATOS Ç DÑveloppement SEEG NTIC Edition

Catalogue professionnel Ä. Ç Licence d exploitation du logiciel Ä MERCATOS Ç DÑveloppement SEEG NTIC Edition Catalogue professionnel Ä. Ç Licence d exploitation du logiciel Ä MERCATOS Ç DÑveloppement SEEG NTIC Edition PROPOSITION COMMERCIALE - LICENCE D EXPLOITATION (rayer toutes les mentions inutiles avant signature

Plus en détail

Le programme EPS au collège

Le programme EPS au collège Le programme EPS au collège Structure générale IA-IPR EPS. Fév/Mars 2009 L EPS,, un rçle É jouer tout au long de la scolaritä Vise la räussite de tous les ÄlÖves Contribue É l instruction, la formation

Plus en détail

[Programme pluriannuel et Plan Stratégique 2012-2015]

[Programme pluriannuel et Plan Stratégique 2012-2015] [ w w w. l a c i t e - n a n t e s. f r ] [Programme pluriannuel et Plan Stratégique 2012-2015] Annexe 1 PLAN STRATEGIQUE 2012-2015 1 Sommaire Introduction...3 I Notre cadre de räfärence...6 II Une gouvernance

Plus en détail

Le modäle conceptuel de donnåes (MCD)

Le modäle conceptuel de donnåes (MCD) BTS Informatique de Gestion 1 Äre annåe DAIGL (ModÅlisation) Chapitre 1 Page 1 / 14 LycÄe Jean Rostand CHANTILLY Jean-Marie Cardoni Cours DAIGL (analyse) (1 Äre annåe) BTS INFORMATIQUE DE GESTION 1 Condition

Plus en détail

6.1. Quels indicateurs peuvent Étre mis au point au niveau de l Union pour assurer le suivi des caractäristiques et des tendances de la

6.1. Quels indicateurs peuvent Étre mis au point au niveau de l Union pour assurer le suivi des caractäristiques et des tendances de la 4.4. Comment peut-on favoriser la complämentaritä des politiques communautaires et nationales dans un souci d amälioration de la cohäsion territoriale? Si on considäre que la cohåsion territoriale råpond

Plus en détail

RAPPORT DE STAGE GUIL Fr d ric 1 I.U.P. Sciences de gestion 2001 / 2002

RAPPORT DE STAGE GUIL Fr d ric 1 I.U.P. Sciences de gestion 2001 / 2002 1 AVANT-PROPOS Je tiens Å remercier tout particuliçrement Monsieur WOJTAZEWSKI, Directeur du magasin, Monsieur EFFROI, Directeur gestion logistique, HÄlÇne MATEO, Juliette RAKOTO, Corinne REY, Florelle

Plus en détail

CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE POUR LE PERSONNEL DES ENTREPRISES DE RESTAURATION DE COLLECTIVITES

CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE POUR LE PERSONNEL DES ENTREPRISES DE RESTAURATION DE COLLECTIVITES CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE POUR LE PERSONNEL DES ENTREPRISES DE RESTAURATION DE COLLECTIVITES Syndicat National de la Restauration Collective 9 rue de la TrÄmoille 75008 PARIS TÄl : 01 56 62 16 16

Plus en détail

TARIFS CONDITIONS GÉNÉRALES

TARIFS CONDITIONS GÉNÉRALES Centrale d emplois pour la Distribution TARIFS et CONDITIONS GÉNÉRALES http://www.distrijob.fr Offres d Emploi HT OFFRE D EMPLOI STANDARD Parution 2 x 30 jours - 1 poste, multi-rägions 1 offre 325.00 TARIFS

Plus en détail

Statuts CITEC Suisse

Statuts CITEC Suisse Statuts CITEC Suisse I. Nom, siäge, buts Art. 1 Art. 2 Nom et siäge Sous le nom de CITEC Suisse (dånommåe ci-apräs association), est crååe une sociåtå dans le sens du Code civil suisse. L'association a

Plus en détail

Un document du GT3P - groupe de travail partenarial public-privé - sur l approche commune des crises. Édition de mai 2011

Un document du GT3P - groupe de travail partenarial public-privé - sur l approche commune des crises. Édition de mai 2011 Maîtrise des risques et des crises : une réflexion croisée Édition de mai 2011 Un document du GT3P - groupe de travail partenarial public-privé - sur l approche commune des crises MINISTÈRE DU TRAVAIL,

Plus en détail

1. Introduction... Page 3. 2. Les principaux atouts du WCC... Page 4. 3. SpÄcificitÄ du catalogue en ligne... Page 5. 4. SpÄcificitÄ du WCC...

1. Introduction... Page 3. 2. Les principaux atouts du WCC... Page 4. 3. SpÄcificitÄ du catalogue en ligne... Page 5. 4. SpÄcificitÄ du WCC... Sommaire 1. Introduction... Page 3 2. Les principaux atouts du WCC... Page 4 3. SpÄcificitÄ du catalogue en ligne... Page 5 4. SpÄcificitÄ du WCC... Page 6 5. DÄmonstration... Page 7 6. Tarification...

Plus en détail

La mobilité professionnelle revêt

La mobilité professionnelle revêt Mobilité professionnelle 17 Du changement de poste au changement d entreprise, en passant par la promotion : la mobilité des Franciliens Les salariés franciliens, notamment les cadres, ont une propension

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

REFERENTIEL DE CERTIFICATION DU SYSTEME DE GESTION DE LA QUALITE DES EAUX DE BAIGNADE

REFERENTIEL DE CERTIFICATION DU SYSTEME DE GESTION DE LA QUALITE DES EAUX DE BAIGNADE REFERENTIEL DE CERTIFICATION DU SYSTEME DE GESTION DE LA QUALITE DES EAUX DE BAIGNADE Version 1 : 6 juin 2009 LISTE DES PARTICIPANTS A L ELABORATION DU REFERENTIEL ReprÄsentants des collectivitäs territoriales

Plus en détail

Donnez nous le sens, nous vous donnerons la direction

Donnez nous le sens, nous vous donnerons la direction COMPTABLE GESTIONNAIRE Formation de Niveau III HomologuÄ par le MinistÅre de l Emploi, de la CohÄsion Sociale et du Logement Date de publication au Journal officiel : 27/08/2013 Formateur : Michel Lemaire

Plus en détail

Concours d accås en 4 Äme annåe du Programme Grande Ecole Examen Type Epreuve de spåcialitå Finance (Master Finance) DurÅe : 3H

Concours d accås en 4 Äme annåe du Programme Grande Ecole Examen Type Epreuve de spåcialitå Finance (Master Finance) DurÅe : 3H Concours d accås en 4 Äme annåe du Programme Grande Ecole Examen Type Epreuve de spåcialitå Finance (Master Finance) DurÅe : 3H Partie I : Gestion financiäre Cas nå 1 Une sociätä späcialisäe dans la production

Plus en détail

ASSURANCE DOMMAGES-OUVRAGE TOUS RISQUES CHANTIER CAHIER DES CLAUSES PARTICULIERES VALANT CAHIER DES CHARGES

ASSURANCE DOMMAGES-OUVRAGE TOUS RISQUES CHANTIER CAHIER DES CLAUSES PARTICULIERES VALANT CAHIER DES CHARGES ASSURANCE DOMMAGES-OUVRAGE ET TOUS RISQUES CHANTIER CAHIER DES CLAUSES PARTICULIERES VALANT CAHIER DES CHARGES Pouvoir Adjudicateur : EPSoMS Intercommunal Georges Couthon & Nicolas Roussel 5-7 rue Pierre

Plus en détail

DOMMAGE OUVRAGE/CONSTRUCTEUR NON REALISATEUR MARCHE A LOTS SEPARES

DOMMAGE OUVRAGE/CONSTRUCTEUR NON REALISATEUR MARCHE A LOTS SEPARES MARCHE DE PRESTATION DE SERVICE D ASSURANCES DOMMAGE OUVRAGE/CONSTRUCTEUR NON REALISATEUR MARCHE A LOTS SEPARES CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES Procédure adaptée Pouvoir Adjudicateur :

Plus en détail

COUR D'APPEL DE LYON. 6Äme Chambre. ARRET DU 22 Mai 2014 APPELANTS : M. Bernard COTTIER. nå le 18 Octobre 1950

COUR D'APPEL DE LYON. 6Äme Chambre. ARRET DU 22 Mai 2014 APPELANTS : M. Bernard COTTIER. nå le 18 Octobre 1950 COUR D'APPEL DE LYON 6Äme Chambre ARRET DU 22 Mai 2014 APPELANTS : M. Bernard COTTIER nå le 18 Octobre 1950 ReprÅsentÅ par la SELARL VITAL-DURAND ET ASSOCIES, avocats au barreau de LYON Compagnie d'assurances

Plus en détail

CONTRAT DE MAINTENANCE INFORMATIQUE OPTION :

CONTRAT DE MAINTENANCE INFORMATIQUE OPTION : Entre les soussignäs : CONTRAT DE MAINTENANCE INFORMATIQUE OPTION : La sociätä aidespc immatriculäe au Registre des Entreprises Å CompiÇgne sous le numäro 534757240 repräsentäe en la personne de Monsieur

Plus en détail

Non, l externalisation ne m a pas tuer!

Non, l externalisation ne m a pas tuer! Non, l externalisation ne m a pas tuer! Retour d expårience Jean MARCHAL, CFO EBREX France, Directeur associå IRC EBREX France en quelques mots DÄmarrage d activitä en 2007 ActivitÄs principales : transport,

Plus en détail

PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 16 MAI 2002

PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 16 MAI 2002 1 PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 16 MAI 2002 Le Conseil Municipal de la ville de Fontenay-aux-Roses, lägalement convoquä le dix mai deux mille deux, s est assemblä au lieu ordinaire

Plus en détail

CONCERTATION ESPACES PUBLICS : PLACE CENTRALE ET SQUARE AVERROES. Compte rendu de l atelier du 10 janvier 2007 de 18h30 Å 20h30

CONCERTATION ESPACES PUBLICS : PLACE CENTRALE ET SQUARE AVERROES. Compte rendu de l atelier du 10 janvier 2007 de 18h30 Å 20h30 CONCERTATION ESPACES PUBLICS : PLACE CENTRALE ET SQUARE AVERROES Compte rendu de l atelier du 10 janvier 2007 de 18h30 Å 20h30 Ouverture de l atelier par M. Bochard PrÇsentation de propositions d amçnagement

Plus en détail

Sociologie des joueurs en ligne

Sociologie des joueurs en ligne Mars 2013 Sociologie des joueurs en ligne Enquête ARJEL 2012 Autorité de régulation des jeux en ligne 2 Propos introductifs à l enquête sur la sociologie des joueurs Au-delà de la publication trimestrielle

Plus en détail

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 observatoire régional #41 Synthèse régionale août 2014 à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 2 899 diplômés de M2 professionnel

Plus en détail

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France Les dossiers de l enseignement scolaire 2010 l Éducation nationale et la formation professionnelle en France ministère éducation nationale L Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Plus en détail

ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL

ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL LA SYNTHESE L Observatoire de la branche des acteurs du lien social et familial - centres

Plus en détail

Favoriser l accès aux soins des bénéficiaires de minima. sociaux. Expliquer la CMU-C et l ACS aux populations potentiellement éligibles. 2009.

Favoriser l accès aux soins des bénéficiaires de minima. sociaux. Expliquer la CMU-C et l ACS aux populations potentiellement éligibles. 2009. Favoriser l accès aux soins des bénéficiaires de minima sociaux. Expliquer la CMU-C et l ACS aux populations potentiellement éligibles Catherine Chauveaud, Philippe Warin To cite this version: Catherine

Plus en détail

REMPLACEMENT DU SYSTEME TELEPHONIQUE DE LA MAIRIE DE HOERDT

REMPLACEMENT DU SYSTEME TELEPHONIQUE DE LA MAIRIE DE HOERDT COMMUNE DE HOERDT 1, rue de la Tour BP 302 67728 HOERDT CEDEX Tel. : 03.88.68.20.10 Fax. : 03.88.51.74.24 Mail. : mairie@hoerdt.fr www.hoerdt.fr REMPLACEMENT DU SYSTEME TELEPHONIQUE DE LA MAIRIE DE HOERDT

Plus en détail

Evaluation Agi Son 2005. Agi son 2005. Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées

Evaluation Agi Son 2005. Agi son 2005. Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées Agi son Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées 1 Introduction p. 3 Méthode p.4 1. Le public p.5 A. Caractéristique des personnes interrogées

Plus en détail

Le non-recours aux soins des actifs präcaires (NOSAP)

Le non-recours aux soins des actifs präcaires (NOSAP) Le non-recours aux soins des actifs präcaires (NOSAP) Rapport scientifique final Novembre 2008 Pour l Agence Nationale de la Recherche - Programme SantÅ Environnement SantÅ Travail Convention né 00083

Plus en détail

DÄLIBÄRATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL

DÄLIBÄRATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DÄLIBÄRATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL COMPTE RENDU DE LA REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL DU LUNDI 28 SEPTEMBRE 2009 SÄance ordinaire du Conseil Municipal du lundi 28 septembre 2009 Å 20 H, en la salle de la

Plus en détail

CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris

CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris UNE PHOTOGRAPHIE DE L APPRENTISSAGE EN FRANCE EN 2013 À l occasion de la rentrée des jeunes en apprentissage Résultats et analyse du BAROMÈTRE DE LA VIE DE

Plus en détail

Mise de jeu 2 La certification des formations

Mise de jeu 2 La certification des formations Mise de jeu 2 La certification des formations Une formation certifiante délivre un diplôme reconnu par le RNCP Le plus souvent, les formations certifiantes ou qualifiantes sont celles qui mènent à «un

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

CONSEIL EN MANAGEMENT ORGANISATION ET SYSTEME D INFORMATION. ALTER ORGA SARL 3 rue Desgenettes 93110 Rosny sous Bois

CONSEIL EN MANAGEMENT ORGANISATION ET SYSTEME D INFORMATION. ALTER ORGA SARL 3 rue Desgenettes 93110 Rosny sous Bois CONSEIL EN MANAGEMENT ORGANISATION ET SYSTEME D INFORMATION ALTER ORGA SARL 3 rue Desgenettes 93110 Rosny sous Bois Contact : Daniel BERTRAND TÅl : 06 80 03 18 78 E-mail : daniel.bertrand@alter-orga.com

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

Concours d accås en 4 Äme annåe (Master 1) du Programme Grande Ecole Examen Type Epreuve de spåcialitå Marketing (Master Marketing) DurÅe : 3 heures

Concours d accås en 4 Äme annåe (Master 1) du Programme Grande Ecole Examen Type Epreuve de spåcialitå Marketing (Master Marketing) DurÅe : 3 heures Concours d accås en 4 Äme annåe (Master 1) du Programme Grande Ecole Examen Type Epreuve de spåcialitå Marketing (Master Marketing) DurÅe : 3 heures Partie I : Questions (8 points) DÄfinissez les concepts

Plus en détail

Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne

Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne Mendès France Croix Bonneau - Bourderies auriers Mairie de Chantenay Plessis Cellier - Roche Maurice Boucardière - MallèveJean Macé Salorges - Cheviré - zone portuaire E QUARTIER Sainte- Anne, contrasté,

Plus en détail

METIERS DE L EDITION : Spécialité conception graphique et multimédia 2004

METIERS DE L EDITION : Spécialité conception graphique et multimédia 2004 UNIVERSITE RENNES HAUTE BRETAGNE METIERS DE L EDITION : Spécialité conception graphique et multimédia 004 ETUDE DE L''INSERTION PROFESSIONNELLE DIPLOMES 004 Observatoire des Parcours Etudiants et de l'insertion

Plus en détail

Les diplômes. Session 2012

Les diplômes. Session 2012 note d information 13.05 AVRIL À la session 2012, 557 600 diplômes de l enseignement des niveaux IV et V ont été délivrés en France, dont 90 % par le ministère de l éducation nationale. 40 % de ces diplômes

Plus en détail

Dossier Pédagogique Mercredis du Pass Âge (11-14 ans) 2014-2015

Dossier Pédagogique Mercredis du Pass Âge (11-14 ans) 2014-2015 Maison de l Enfance et de la Jeunesse 2 route de Keroumen 29480 Le Relecq Kerhuon 02 98.28.38.38 02.98.28.41.11 E-Mail : mej@mairie-relecq-kerhuon.fr Dossier Pédagogique Mercredis du Pass Âge (11-14 ans)

Plus en détail

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Institut CSA pour Metlife Novembre 2014 Sommaire Fiche technique 3 Profil de l échantillon

Plus en détail

ÉLÉMENTS DE CONNAISSANCES SOCIODÉMOGRAPHIQUES

ÉLÉMENTS DE CONNAISSANCES SOCIODÉMOGRAPHIQUES FÉVRIER 2 Observatoire de la formation ÉLÉMENTS DE CONNAISSANCES SOCIODÉMOGRAPHIQUES 4 ème promotion de surveillants pénitentiaires Graphique : Evolution de la part des hommes et des femmes 4 ème 4 ème

Plus en détail

Emploi et Formation Secteur Publicité

Emploi et Formation Secteur Publicité Rapport statistique Emploi et Formation Secteur Publicité 2009-2010 AFDAS / R&D - Septembre 2012 Sommaire 1. DONNEES SUR L EMPLOI 3 1.1. POINT METHODOLOGIQUE ET PRECAUTIONS D USAGE 4 1.2. LES ENTREPRISES

Plus en détail

La diffärenciation näcessaire des enseignes de la grande distribution franåaise en consäquence de l Ävolution du consommateur

La diffärenciation näcessaire des enseignes de la grande distribution franåaise en consäquence de l Ävolution du consommateur I.A.E NANTES DUESMO Séverine GILLET La diffärenciation näcessaire des enseignes de la grande distribution franåaise Sous la direction du professeur : Jean-François Lemoine Année universitaire 2004-2006

Plus en détail

NOTICE POUR LE CONTRAT D APPRENTISSAGE

NOTICE POUR LE CONTRAT D APPRENTISSAGE NOTICE POUR LE CONTRAT D APPRENTISSAGE Cerfa FA14 Avant de conclure un contrat d apprentissage, renseignez-vous sur les règles applicables au contrat ainsi que les dispositions particulières prévues dans

Plus en détail

Bac BEP CAP. Certification. Tertiaire. Sanitaire et social alidation. Parti. Parcours. Réussite VAE. Titre professionnel. Diplôme. Durée parco BEP CAP

Bac BEP CAP. Certification. Tertiaire. Sanitaire et social alidation. Parti. Parcours. Réussite VAE. Titre professionnel. Diplôme. Durée parco BEP CAP ac Parcours Sanitaire et social alidation des personnes ayant passé un jury au cours de l année 2009 en Bretagne MARS 2012 Certification Bac Réussite Sanitaire et social Validation Parcours Certification

Plus en détail

FICHE D ACCESSIBILITE

FICHE D ACCESSIBILITE FICHE D ACCESSIBILITE AUX ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC (E.R.P.) Lorsqu il y a du public, il y a toujours des personnes en situation de handicap. Ne pas en tenir compte, c est råaliser un bçtiment

Plus en détail

Les Français et l assurance santé

Les Français et l assurance santé Mai 2013 Contacts : 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français et l assurance santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon :

Plus en détail

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014 L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS Juin 2014 Contacts BVA : Céline BRACQ Directrice BVA Opinion Lilas BRISAC Chargée d études 01 71 16 88 00

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL COMMUNE de LAFFREY

DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL COMMUNE de LAFFREY REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DE L ISERE DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL COMMUNE de LAFFREY SÅance du 1er dåcembre 2008 L an deux mil huit et le premier dåcembre Ç vingt heures trente, le Conseil

Plus en détail

Etude de faisabilit et de pr conisations pour la d couverte du patrimoine des murs p ches et la cr ation d un parcours d interpr tation du patrimoine

Etude de faisabilit et de pr conisations pour la d couverte du patrimoine des murs p ches et la cr ation d un parcours d interpr tation du patrimoine Etude de faisabilit et de pr conisations pour la d couverte du patrimoine des murs p ches et la cr ation d un parcours d interpr tation du patrimoine Comit de pilotage du 17 F vrier 2011 Sommaire 1. Rappel

Plus en détail

agissant en son nom personnel et en qualitå d'administrateur lågal de la personne et des biens de ses enfants mineurs :

agissant en son nom personnel et en qualitå d'administrateur lågal de la personne et des biens de ses enfants mineurs : COUR D'APPEL DE LYON 6Äme Chambre ARRET DU 28 FÅvrier 2012 APPELANTS : M. Jean B. nå le 08 AoÇt 1939 repråsentå par la SCP L. DE M. ET L. assistå de la SELARL P. & ASSOCIES, avocats au barreau de LYON,

Plus en détail

Tablette tactile : la nouvelle nounou?

Tablette tactile : la nouvelle nounou? Observatoire Orange - Terrafemina Tablette tactile : la nouvelle nounou? Sondage de l institut CSA Fiche technique du sondage L institut CSA a réalisé pour Orange et Terrafemina la 13 ème vague d un baromètre

Plus en détail

Les Français et leur perception de l école maternelle et élémentaire avant la rentrée 2012

Les Français et leur perception de l école maternelle et élémentaire avant la rentrée 2012 NOTE DETAILLEE Les Français et leur perception de l école maternelle et élémentaire avant la rentrée 2012 Etude Harris Interactive pour le Syndicat National Unitaire des Instituteurs et Professeurs des

Plus en détail

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE Une enquête /CSA pour Le Cercle des épargnants Note d analyse Février 2009 S.A. au capital de 38.112,25 euros Siège

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Les internautes et les comparateurs de prix

Les internautes et les comparateurs de prix FM N 19410 Contact L Atelier : Sandra Edouard Baraud Tél : 01 43 16 90 22 sandra.edouardbaraud@atelier.net, Contact Ifop : Frédéric Micheau Tél : 01 45 84 14 44 frederic.micheau@ifop.com pour Les internautes

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

Collecte et archivage des donnäes Älectroniques issues :

Collecte et archivage des donnäes Älectroniques issues : 8, alläe Evariste Galois 63000 CLERMONT-FERRAND +33 (0)4.73.28.99.75 tg2s@tg2s.com www.tg2s.com Collecte et archivage des donnäes Älectroniques issues : - des cartes conducteurs - des chronotachygraphes

Plus en détail

ENQUÊTE DE SATISFACTION SUR LE RÉSEAU UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL DE L'UCP

ENQUÊTE DE SATISFACTION SUR LE RÉSEAU UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL DE L'UCP OBSERVATOIRE DE LA VIE ÉTUDIANTE ENQUÊTE DE SATISFACTION SUR LE RÉSEAU UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL DE L'UCP Étudiants et entreprises ANNÉE 2008 PLAN GÉNÉRAL INTRODUCTION p. 2 I. Étudiants p. 3 A. Statistiques

Plus en détail

Effectifs et taux de réponse par discipline

Effectifs et taux de réponse par discipline observatoire régional #36 Synthèse régionale août 2013 à Master mixte Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2012 des diplômés de Master mixte promotion 2010 349 diplômés de M2 mixte en 2010 sur 399 interrogés

Plus en détail

LES PROCESSUS DE CONTROLE DANS LA STRUCTURATION DE L ORGANISATION TOME 2

LES PROCESSUS DE CONTROLE DANS LA STRUCTURATION DE L ORGANISATION TOME 2 UniversitÄ Paris I PanthÄon Sorbonne Sciences Economiques Sciences Humaines Sciences Juridiques et Politiques U.F.R. Gestion et Economie d Entreprise David AUTISSIER Novembre 1997 LES PROCESSUS DE CONTROLE

Plus en détail

La mobilité des demandeurs d emploi et des stagiaires en formation

La mobilité des demandeurs d emploi et des stagiaires en formation La mobilité des demandeurs d emploi et des stagiaires en formation (Synthèse) Enquête réalisée dans le cadre du projet Concert Action Septembre 2011 La mobilité des demandeurs d emploi et des stagiaires

Plus en détail

Sociale et solidaire, l association qui contribue au développement social et de l emploi pour améliorer les conditions de vie des habitants.

Sociale et solidaire, l association qui contribue au développement social et de l emploi pour améliorer les conditions de vie des habitants. Sociale et solidaire, l association qui contribue au développement social et de l emploi pour améliorer les conditions de vie des habitants. Association d habitants et d acteurs du territoire (collectivités,

Plus en détail

Observatoire National de la santé des jeunes. Accès aux droits et aux soins

Observatoire National de la santé des jeunes. Accès aux droits et aux soins Observatoire National de la santé des jeunes Accès aux droits et aux soins Données septembre 2012 «Observatoire santé UNHAJ - accès aux droits et aux soins» La santé des jeunes sous observationerreur!

Plus en détail

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse CONSTRUCTION IDENTITAIRE DES ENSEIGNANTS EN FORMATION INTIALE : ENTRE REPRESENTATIONS PARTAGEES ET ELEMENTS DE DIFFERENCIATION DANS LE RAPPORT AU METIER 1. Problématique L étude

Plus en détail

Les Français et la banque en ligne

Les Français et la banque en ligne Les Français et la banque en ligne Rapport d étude réalisé pour monabanq. Décembre 2010 CREDOC / 17 mai 2011 1 Synthèse 1 Internet a modifié la relation des Français avec leurs banques en s imposant comme

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

BIBUS-S pråsentation et fonctionnalitås

BIBUS-S pråsentation et fonctionnalitås BIBUS-S pråsentation et fonctionnalitås De base la centrale dispose de: > 6 zones Ä bord > 8 groupes (8 partitions indåpendantes ou interdåpendantes). > 3 Relais pour siränes extårieures, intårieures et

Plus en détail

Les préoccupations des enseignants en 2014

Les préoccupations des enseignants en 2014 Les préoccupations des enseignants en 204 Une profession en quête de valorisation Date Rapport rédigé par : Jean-Daniel Lévy, Directeur du Département Politique Opinion Magalie Gérard, Directrice de clientèle

Plus en détail

PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 26 JUIN 2002

PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 26 JUIN 2002 1 PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 26 JUIN 2002 Le Conseil Municipal de la ville de Fontenay-aux-Roses, lägalement convoquä le vingt juin deux mille deux, s est assemblä au lieu ordinaire

Plus en détail

Les Français ais et l assurance l

Les Français ais et l assurance l Mai 2013 Contacts: 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français ais et l assurance l santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon

Plus en détail

1 Travailler dans le secteur social

1 Travailler dans le secteur social 1 Travailler dans le secteur social Proposer des formations aux métiers de la solidarité. Accéder à un emploi dans un secteur porteur. Parmi les acteurs : AskOria, les métiers des solidarités Cet organisme

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2 Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2 Juin 2014 Contact - BVA Opinion Erwan LESTROHAN, directeur d études erwan.lestrohan@bva.fr - 01 71 16 90 9 Victor CHAPUIS, chargé d études Victor.chapuis@bva.fr

Plus en détail

L endettement chez les jeunes Rapport final

L endettement chez les jeunes Rapport final L endettement chez les jeunes Rapport final Résultats du sondage pour le secteur d Alma L école secondaire Séminaire Marie-Reine-du-Clergé ainsi que le Collège d Alma Remis au : Service budgétaire de Lac-

Plus en détail

Consultation 2014-2015

Consultation 2014-2015 Consultation 2014-2015 Synthèse des résultats de la consultation nationale sur le projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture MINISTÈRE DE L ÉDUCATION NATIONALE, DE L ENSEIGNEMENT

Plus en détail

«Extrait du cahier de l OPEQ n 148»

«Extrait du cahier de l OPEQ n 148» «Extrait du cahier de l OPEQ n 148» LE CONTEXTE ECONOMIQUE DU PRF 2006-2007 PREQUALIFICATION, QUALIFICATION, ACCES A L EMPLOI En 2007, l emploi salarié privé en région tend à la hausse sur l ensemble des

Plus en détail

TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE. Dossier de Presse

TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE. Dossier de Presse TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE Dossier de Presse Contacts presse OFDT : Julie-Emilie Adès/ 01 53 20 95 16 / juade@ofdt.fr MILDT: Patrick Chanson / 01 44 63 20

Plus en détail

note d Temps de travail des enseignants du second degré public : pour une heure de cours, une heure de travail en dehors 13.13

note d Temps de travail des enseignants du second degré public : pour une heure de cours, une heure de travail en dehors 13.13 note d informationjuillet 13.13 Les enseignants du second degré public à temps complet ont déclaré, en moyenne, exercer 41 heures de travail par semaine dont la moitié avec les élèves, principalement en

Plus en détail

Observatoire des loisirs des Français

Observatoire des loisirs des Français Observatoire des loisirs des Français 8 e édition avril 2015 Rapport d étude Les loisirs, créateurs de lien social TNS 2015 Sommaire 1 Présentation de l étude 3 2 Principaux enseignements 5 3 Résultats

Plus en détail

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL Etat du tissu associatif et bilan de l emploi du secteur non lucratif en 2013 En bref Le Centre de ressources DLA (CRDLA) du champ social, médico-social et santé poursuit son

Plus en détail

Les salariés et les Jeux Olympiques de 2024 à Paris

Les salariés et les Jeux Olympiques de 2024 à Paris Les salariés et les Jeux Olympiques de 2024 à Paris Sondage Ifop pour la FFSE Contacts Ifop : Frédéric Dabi / Anne-Sophie Vautrey Département Opinion et Stratégies d Entreprise 01 45 84 14 44 prenom.nom@ifop.com

Plus en détail

1. Les comptes de dépôt et d épargne

1. Les comptes de dépôt et d épargne 1. Les comptes de dépôt et d épargne 1.1 Les comptes de dépôt 1.1.1 Le taux de possession d un compte de dépôt Le premier constat est celui d un accès important aux comptes de dépôt, quelle que soit la

Plus en détail

Situations d urgence : savoir råagir COMMUNICATION ENVIRONNEMENTALE COMMUNICATION DE CRISE - CONCERTATION

Situations d urgence : savoir råagir COMMUNICATION ENVIRONNEMENTALE COMMUNICATION DE CRISE - CONCERTATION Situations d urgence : savoir råagir COMMUNICATION ENVIRONNEMENTALE COMMUNICATION DE CRISE - CONCERTATION SITUATIONS D URGENCE : QUELS ENJEUX? Quelques unes des consåquences possibles d une crise: Atteintes

Plus en détail

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE AUPRÈS DES CRÉATEURS D'ENTREPRISE

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE AUPRÈS DES CRÉATEURS D'ENTREPRISE Les notes de l Juin 2007 OBSERVATOIRE PARTENARIAL LYONNAIS EN ECONOMIE RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE AUPRÈS DES CRÉATEURS D'ENTREPRISE L entrepreneuriat est une priorité pour le développement économique de l

Plus en détail

Observatoire de l Auto-Entrepreneur

Observatoire de l Auto-Entrepreneur Observatoire de l Auto-Entrepreneur La vision des Français sur l Auto-Entreprise 5 ème édition - Mai 2011 Nouveau Dispositif 2011/ 2012 Comprendre les auto-entrepreneurs comme un groupe social à part entière

Plus en détail

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance Septembre 2013 Contact: Frédéric Dabi 01 45 84 14 44 Frederic.dabi@ifop.com Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance pour Note méthodologique Etude réalisée pour:

Plus en détail

Une association qui entreprend au service de l intérêt général

Une association qui entreprend au service de l intérêt général Une association qui entreprend au service de l intérêt général Des métiers au service du lien social L UFCV, UNE ASSOCIATION QUI ENTREPREND AU SERVICE DE L INTÉRÊT GÉNÉRAL 1907 Naissance de l Union Parisienne

Plus en détail

Observatoire de l Auto-Entrepreneur

Observatoire de l Auto-Entrepreneur Observatoire de l Auto-Entrepreneur Avec la participation de : Vague 8 - Juin 2012 Contexte Plus de 3 ans après le lancement du régime de l Auto-Entrepreneur, plus d un million d autoentreprises ont été

Plus en détail

Héritages, donations et aides aux ascendants et descendants

Héritages, donations et aides aux ascendants et descendants Dossier Héritages, donations et aides aux ascendants et descendants Bertrand Garbinti, Pierre Lamarche, Laurianne Salembier* Le patrimoine d un ménage est constitué par la somme de tous les biens qu il

Plus en détail

TITRE DE VOTRE PROJET :...

TITRE DE VOTRE PROJET :... PREFET DE L AIN Nous vous invitons à prendre contact avec l un des référents mentionnés à l annexe 7 pour l accompagnement et le suivi de votre projet. Nous vous invitons à prendre connaissance avec attention

Plus en détail

Stéphanie Dupays. du fait de stratégies individuelles ou familiales ou bien de contraintes liées aux changements

Stéphanie Dupays. du fait de stratégies individuelles ou familiales ou bien de contraintes liées aux changements En un quart de siècle, la mobilité sociale a peu évolué Stéphanie Dupays En 2003, un homme âgé de 40 à 59 ans sur trois a une position sociale identique à celle de son père au même âge. Ce chiffre cache

Plus en détail

Septembre 2010 - N 87 L édition 2010 du Game Fair en Loir-et-Cher Profil des visiteurs et impact économique. Enquête réalisée du 18 au 20 juin 2010

Septembre 2010 - N 87 L édition 2010 du Game Fair en Loir-et-Cher Profil des visiteurs et impact économique. Enquête réalisée du 18 au 20 juin 2010 Septembre 10 - N 87 L édition 10 du Game Fair en Loir-et-Cher Profil des visiteurs et impact économique Enquête réalisée du 18 au juin 10 Depuis 1987, le Game Fair a élu domicile dans le cadre prestigieux

Plus en détail