ACCÈS À LA CULTURE Culture, arts et médias : un enjeu pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville 1
SOMMAIRE Ouvrir les esprits en donnant accès à la culture, favoriser l insertion sociale par le partage d un héritage culturel commun, changer les représentations, dépasser les différences par l expression et la créativité : l action culturelle dans les quartiers populaires contribue tant à l équilibre et l épanouissement individuels qu au partage des valeurs communes, ferment de la cohésion sociale. 1 2 3 édito l accès à la culture une nécessité : s appuyer sur des partenariats forts le cinéma et la télévision, miroir du «vivre ensemble» p.3 p.4 p.8 p.10 édito Pour le compte du ministère de la ville, l Acsé est chargée du pilotage et du financement du volet humain de la politique de la ville. Elle contribue également à la prévention des discriminations et à la prévention de la délinquance. L Agence s appuie sur un réseau territorial, en métropole et outre-mer, composé des préfets de région et de département, délégués territoriaux, avec le concours des directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) et les directions départementales de la cohésion sociale (DDCS). Les délégués interviennent notamment dans le cadre partenarial des contrats urbains de cohésion sociale (Cucs) en lien étroit avec les collectivités territoriales et renforcent la concertation avec les directions régionales des affaires culturelles (Drac). De l éducation à l emploi, de la santé à la culture, l Acsé finance près de 30 000 actions locales mobilisant collectivités locales, établissements publics, associations, entreprises et habitants, avec un objectif essentiel : améliorer chaque jour la vie des habitants des quartiers prioritaires. Le champ culturel constitue une composante importante des interventions de l Acsé avec près de 3 000 actions financées chaque année. Tout en laissant une très large part à l initiative locale, ces interventions sont structurées autour de trois programmes nationaux : l accès des habitants des quartiers prioritaires aux équipements culturels et au patrimoine, le soutien à des manifestations culturelles et festivals et la création d œuvres contribuant à la promotion de la diversité. 2 3
- Favoriser l accès à l art, aux œuvres et aux équipements culturels pour réduire les inégalités et favoriser la cohésion par le partage d un héritage culturel commun Les portes du temps 1 l accès à la culture les enjeux - Faire évoluer les mentalités et les représentations de la société sur les habitants des quartiers prioritaires dans leur diversité - Encourager les pratiques culturelles, littéraires et artistiques des habitants pour favoriser leur épanouissement personnel, leur insertion sociale, leur mémoire collective et la réussite des artistes émergents - Contribuer au brassage culturel et au désenclavement des quartiers. L accès au patrimoine et aux équipements culturels L Acsé soutient les projets qui favorisent l accès des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville aux arts vivants (répertoire lyrique, musical, littéraire, cinématographique, théâtral, chorégraphique, etc.) et aux équipements culturels et patrimoniaux (monuments, musées). Ces projets incitent les habitants à la découverte et à la connaissance réciproque des codes et des savoirs de chacun. Ils se fondent sur l ouverture des institutions culturelles et patrimoniales à des publics qu elles n accueillent pas traditionnellement. Le brassage culturel est tout autant visé que le désenclavement des quartiers. L Acsé est partenaire actif de cette opération conduite depuis 2005 par le ministère de la culture et de la communication, orientée vers la réappropriation du patrimoine par les jeunes grâce une démarche pédagogique et ludique, dans une perspective de diffusion et de démocratisation culturelle. «Les portes du temps» se déroulent pendant les vacances scolaires dans une trentaine de musées ou monuments historiques et privilégient une approche interdisciplinaire. Les groupes accueillis proviennent de centres de loisirs, de centres sociaux, de maisons des jeunes et de la culture ou d autres structures d accueil situés en grande partie dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Les acteurs de la jeunesse et de la solidarité, notamment les réseaux de l éducation populaire, sont des partenaires essentiels de cette opération et collaborent à la création de projets partagés avec des institutions patrimoniales, des habitants et des artistes. Les expériences vécues par les jeunes sont partagées avec leurs familles et amis. L Acsé a apporté près de 250 000 à ce dispositif en 2010. L accès à la culture représente un puissant levier au service de la cohésion sociale et territoriale qui permet le recul des inégalités et le partage d un patrimoine commun. Cette démarche permet aux habitants des quartiers prioritaires de s ouvrir à toutes les dimensions de notre culture commune, de se l approprier et de s épanouir par une pratique individuelle et collective. L ouverture des institutions et des équipements culturels à des publics qu ils n accueillent pas traditionnellement est un objectif pour répondre à cet enjeu fort pour l Acsé. Concrètement, les actions peuvent se traduire par une adaptation des politiques tarifaires ou des heures d ouverture, des initiatives de sensibilisation pédagogique, une programmation adaptée et la formation des personnels mis à disposition des actions. Les projets sont construits en lien avec les acteurs des territoires concernés, équipements culturels et professionnels, collectivités territoriales, maisons des jeunes et de la culture, centres sociaux, associations de quartiers, en général dans le cadre des contrats urbains de cohésion sociale (Cucs). Ils peuvent s appuyer sur les opérateurs nationaux soutenus par l Acsé. 4 5
Au-delà des 3 axes prioritaires nationaux (accès à la culture, manifestations culturelles et festivals, programme Images de la diversité), l Acsé intervient pour soutenir d autres actions relevant de la thématique culturelle, au niveau départemental dans le cadre des contrats urbains de cohésion sociale (Cucs), mais aussi au niveau régional ou national pour des actions structurantes dont le champ dépasse le cadre départemental, notamment au titre des thématiques suivantes : - soutien aux pratiques artistiques, - actions d éducation par l image, - soutien aux médias de proximité (radios associatives, blogs, sites internet, magazines de quartier,...), - soutien à la créativité des habitants et à de nouveaux modes d expression artistique, - développement des pratiques de culture numérique. En 2011, le budget total consacré au champ culturel par l Acsé a été de 16 M. Les manifestations culturelles, les pratiques artistiques et les festivals Les actions soutenues par l Acsé valorisent les expressions culturelles, favorisent l émergence des talents artistiques et des pratiques amateurs, et cherchent à faire évoluer les stéréotypes négatifs forgés sur les habitants des quartiers. L Acsé propose aux professionnels artistiques de s approprier des thèmes souvent cantonnés dans la sphère socioculturelle, comme l histoire et la mémoire des habitants des quartiers populaires et la réflexion sur des problématiques contemporaines, notamment autour de la diversité. Les projets peuvent concerner toutes les disciplines artistiques et revêtir des formes différentes, adaptées aux territoires et aux publics visés : ateliers de découverte, de pratique artistique, résidences d artistes, partenariats avec des établissements culturels, etc. Fondés sur la participation des habitants de toutes les générations dans leur diversité, ils favorisent les rencontres entre artistes et habitants. Ils placent ces derniers, et notamment les jeunes, en situation de créer et de valoriser leurs talents et leurs potentiels sans les laisser s enfermer dans une contre-culture ghettoïsante. Les «traces» de tels projets dans le quartier (moment de restitution, exposition, ouvrage, tournage vidéo, etc.) en sont une partie fondamentale. Elles peuvent contribuer à réconcilier les habitants avec leur cadre de vie. Demos «Demos» est un dispositif d éducation musicale et orchestrale à vocation sociale qui a débuté en janvier 2010 à l initiative du ministère de la culture, en partenariat avec l Acsé et le mécénat musical de la Société générale. L action est coordonnée par l Association de prévention du site de la Villette (APSV) et encadrée par des musiciens professionnels de l Orchestre de Paris et l Orchestre symphonique Divertimento en résidence à Stains (93), des enseignants de divers conservatoires, des animateurs et des éducateurs sociaux. Elle bénéficie de l engagement et du concours pédagogique de la Cité de la musique. La démarche est fondée sur un apprentissage intensif et encadré de la pratique orchestrale ouvert aux jeunes âgés de 7 à 12 ans habitant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville en Île-de-France. «Demos» associe une pédagogie musicale innovante et un suivi éducatif renforcé impliquant, outre les musiciens professionnels, de nombreux experts du champ social pour la découverte et la pratique de la musique classique. Cette action a permis à 450 jeunes des quartiers prioritaires d Ile-de-France d apprendre à jouer d un instrument de musique classique et de se produire sur la scène de la salle Pleyel dans le cadre d un orchestre symphonique les mêlant à des musiciens professionnels de niveau international. 37 structures sociales, implantées dans des quartiers de la politique de la ville sont impliquées dans cette démarche. En 2011, l Acsé a attribué à cette action une subvention de 250 000. Les festivals de cinéma L Acsé soutient certains festivals de cinéma lorsqu ils présentent les oeuvres soutenues dans le cadre du programme «Images de la diversité» ou organisent des ateliers d éducation à l image ou des actions délocalisées au sein des quartiers prioritaires de la politique de la ville, souvent en amont et en aval des temps forts du festival. Des partenariats sont ainsi noués avec le festival des Femmes de Créteil, le festival du film documentaire «Traces de vies» à Clermont-Ferrand, le festival international du film à Amiens, ou encore la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Passeurs d images «Passeurs d images» est un dispositif d éducation à l image et au cinéma à vocation culturelle et sociale, mis en place depuis 1991 dans le cadre de la politique de la ville et soutenu par le ministère de la culture, l Acsé et le CNC. L opération s étend sur tout le territoire national et à l outre-mer en s appuyant sur de nombreux partenariats avec les collectivités locales, les salles de cinéma, les associations professionnelles du cinéma et de l audiovisuel et les associations à vocation sociale ou d insertion. Le dispositif propose un accès gratuit aux œuvres (60 000 chèques cinéma en 2010) mais vise surtout à accompagner chaque année plus de 8 000 jeunes vers une autonomie de la compréhension et du décodage des images, notamment en les aidant à réaliser leur propre court métrage. L association Kyrnéa International assure la coordination et le développement du dispositif depuis sa création et l Acsé lui a accordé plus de 150 000 en 2011. 6 7
2 une nécessité : s appuyer sur des partenariats forts Les actions mises en œuvre s appuient souvent sur des partenariats avec des opérateurs culturels publics ou associatifs, nationaux ou locaux, et sur un réseau territorial mobilisé. L Acsé a souhaité renforcer sa coopération avec le ministère de la culture au niveau national et régional (Drac), dans le cadre de la convention conclue entre les ministères de la culture et de la ville en octobre 2010. Elle se traduit notamment dans l animation conjointe de plusieurs dispositifs nationaux (Portes du temps, Passeurs d image) et par une collaboration entre DRJSCS, DDCS et Drac pour sélectionner et soutenir ensemble des projets locaux structurants et efficaces. Au niveau local, dans le cadre des contrats urbains de cohésion sociale, ce sont les collectivités territoriales (en particulier les communes) qui sont les acteurs incontournables pour identifier et cofinancer des projets culturels pertinents au bénéfice des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Au niveau central, l Acsé met en place des partenariats avec des opérateurs culturels nationaux pour développer des interventions communes, comme le programme Images de la diversité avec le CNC, l encouragement à l écriture de scénarios avec France Télévisions ou le projet Demos avec la Cité de la musique. Des projets sont en cours avec l Institut du monde arabe, l Opéra comique ou la Cité nationale de l histoire de l immigration. L Acsé situe résolument ses interventions culturelles dans le cadre de partenariats pour pouvoir mieux structurer l offre au niveau national tout en respectant les initiatives culturelles locales. 8 9
Images de la diversité, un bilan très positif L Acsé a mis en place conjointement avec le Centre national de la cinématographie et de l image animée (CNC) un dispositif de soutien à la création cinématographique et audiovisuelle autour des problématiques urbaines et de l égalité des chances, le programme «Images de la diversité». 3 le cinéma et la télévision, miroir du vivre ensemble L objectif du programme est d encourager la création d œuvres montrant la société française dans toutes ses composantes et sa diversité, illustrant les parcours individuels et collectifs, favorisant des prises de conscience pour une meilleure acceptation des différences et renforçant ainsi la cohésion sociale. Une commission composée de professionnels du cinéma et de l audiovisuel et de personnalités qualifiées, animée conjointement par l Acsé et le CNC, se réunit au moins quatre fois par an pour examiner les œuvres à soutenir en fonction de critères originaux, de l impact social et sociétal des projets, de leur capacité à toucher un large public et de leur potentialité à faire évoluer les clichés sur les quartiers prioritaires et leurs habitants. Depuis sa création en 2007, ce programme a financé près de 600 œuvres, fictions et documentaires principalement, pour plus de 12 M de financements de l Acsé. L impact de ces œuvres en termes d évolution des mentalités peut se mesurer parce que leur qualité artistique leur a valu la reconnaissance de la critique («Entre les murs» de Laurent Cantet primé au festival de Cannes ou «La journée de la jupe», couronnée par une nomination au César du meilleur film et l obtention du César de la meilleure actrice pour Isabelle Adjani), mais aussi parce qu ils ont su conquérir le grand public quand les idées reçues prétendaient le contraire : ainsi, «Aïcha» de Yamina Benguigui a réuni 5,4 millions de téléspectateurs et la comédie «Neuilly sa mère» de Gabriel Julien-Laferrière a attiré plus de 2,5 millions de spectateurs au cinéma. Le programme Images de la diversité permet de changer les représentations stéréotypées des problématiques urbaines grâce à la valorisation culturelle des quartiers : hip hop, rap et slam dans «93 la Belle Rebelle» de Jean-Pierre Thorn qui a reçu un accueil unanimement positif de la critique, mais aussi «Zahia Ziouani, une chef d orchestre entre Paris et Alger» de Valérie Brégaint, qui a montré comment le talent et la pédagogie ferme de la jeune chef d orchestre pouvaient attirer et impliquer des publics réputés intimidés par la musique classique dans une ville populaire comme Stains. Enfin, le programme soutient fortement le genre documentaire avec 300 projets financés, tels que «La légende d Alain Mimoun» de Benjamin Rassat ou «Les roses noires» de Hélène Milano. 10 11
Les médias de proximité, médias de citoyenneté L Acsé a joué un rôle historique dans la constitution d un maillage médiatique fort dans les quartiers, en soutenant 170 radios associatives avec le concours du Gip Epra (groupement d intérêt public pour les échanges et productions radiophoniques) dont elle est membre. Elle oriente également son soutien depuis quelques années vers de nouveaux acteurs comme le Bondy Blog, le Bal ou les Assises du journalisme. Sur le plan des contenus, l Acsé souhaite encourager la notion de «regards croisés» entre les médias généralistes et les médias de proximité. Les rapprochements plus fréquents entre les acteurs des médias traditionnels et ceux des nouveaux médias au cours d initiatives telles que «Le club de la presse» du Bondy Blog, permettent la confrontation de points de vue et la naissance de nouveaux formats ou de nouvelles approches. En voulant cerner de près la réalité sans la caricaturer, ces démarches incitent les médias traditionnels à repenser leur traitement de l information sur les quartiers et à ouvrir leur politique de recrutement. L expérience d une classe préparatoire spécifique à l Ecole supérieure de journalisme de Lille dédiée aux publics des quartiers, soutenue par l Acsé, en est un exemple. Sur le plan financier, la plupart des nouveaux médias ancrés dans les territoires de la politique de la ville reposent sur un modèle économique fragile : le soutien de l Acsé au démarrage de ces actions (blogs, plates-formes transmédias, ateliers de journalisme) vise un effet de levier pour établir d autres partenariats. Les assises du journalisme Chaque année, les Assises internationales du journalisme et de l information consacrent un temps spécifique de réflexion à l information et aux quartiers populaires. Ce lieu de rencontre important réunit des journalistes des médias nationaux ou de quartier, mais aussi des chercheurs, enseignants ou membres d associations citoyennes. Lors de la cinquième édition (Poitiers, novembre 2011, www.journalisme.com), le lancement en 2012 d une démarche de «Journaliste en résidence dans les quartiers populaires» a reçu notamment le soutien de l Acsé, des Drac, des associations de médias de quartiers et du Bondy Blog. Le bal ou la fabrique du regard Depuis septembre 2008, Le Bal, lieu dédié à l image documentaire, aide un public scolaire issu d établissements relevant notamment des réseaux réussite scolaire à découvrir et s approprier de nouveaux territoires géographiques, culturels et mentaux. En ateliers, les collégiens et lycéens réfléchissent en images, expérimentent les différents usages et pratiques de la photographie et du cinéma, rencontrent des professionnels pour prendre conscience de leur potentiel et de leur capacité de regard. Depuis 2010, l Acsé soutient des actions qui visent à former des citoyens actifs, conscients et réactifs au monde (en 2011, 37 lycées de 8 académies soit 53 classes et 1 200 lycéens, participent au programme «Mon œil!» ; 18 collèges d Ile-de-France et centres d animation bénéficient du dispositif «Mon journal du monde», soit près de 1 000 collégiens sensibilisés et 240 jeunes initiés). Le Bondy blog : «pas de quartier pour les clichés!» Le Bondy Blog est un média en ligne qui ouvre le regard sur la vie des quartiers populaires et fait entendre la voix de leurs habitants. Il publie le travail d une cinquantaine de jeunes citoyens issus de ces quartiers. Créé il a 6 ans, au fil des ans, il est devenu un média de référence du journalisme citoyen et son audience atteint près de 600 000 visiteurs uniques par mois.... /...... /... En 2007, le soutien de l Acsé a permis l ouverture à Bondy (93) d une «école du blog» pour donner aux jeunes des quartiers des outils pour s exprimer, par écrit mais aussi en radio et en vidéo, puis une approche transmédias à travers plusieurs projets décentralisés (Marseille, Neuilly, Dakar, Lyon, Lausanne). En 2009, à l initiative du Bondy Blog, a été créé par l Ecole supérieure du journalisme de Lille un site à Bondy doté d une classe préparatoire «égalité», destinée à des candidats boursiers se préparant aux concours d entrée des 13 écoles de journalisme reconnues par la profession. 12 13
Contacts à l Acsé Direction de la cohésion sociale et de la culture : Nadia Bentchicou - directrice 01 40 02 74 64, nadia.bentchicou@lacse.fr Catherine De Luca - chargée de mission 01 40 02 74 27, catherine.de-luca@lacse.fr Rahmouna Larbi - assistante 01 40 02 74 58, rahmouna.larbi@lacse.fr Pôle promotion de la diversité par l image et les médias : Fadila Méhal - directrice 01 40 02 77 26, fadila.mehal@lacse.fr Monia Battikh - chargée de mission : 01 40 02 77 60, monia.battikh@lacse.fr Samia Meskaldji - chargée de mission 01 40 02 77 64, samia.meskaldji@lacse.fr Publication de l Acsé - Conception et réalisation : l Acsé - Rédaction : l Acsé Imprimé par Bialec SA - Nancy - février 2012 Crédits photo : couverture : DR Picturetank - p5 : «Les portes du temps», Ecouen 2007 - p7 : DR Laure Vasconi - p9 : DR Stéphanie Lacombe / Picturetank - p11 : image du film «D un 11 septembre à l autre» de Guy Girard / Veilleur de nuit productions - p12 : DR Passeurs d images 14 15
16 L Acsé : 209, rue de Bercy - 75585 Paris Cedex 12 Tél. : 01 40 02 77 01 - Fax : 01 43 46 04 27 www.lacse.fr