SOMMAIRE. Profil Climat & Livre Blanc du Grand Chalon



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Transcription:

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 1 SOMMAIRE 1.Présentationduterritoire... 3 1.1.Contextegénéral... 3 1.2.Contextedémographique... 3 1.3.Urbanismeethabitat... 4 1.4.Profiléconomiqueduterritoire... 10 1.5.Organisationdesdéplacements... 11 2.Leclimatactueletlephénomènedechangementclimatique... 16 2.1.Leclimatactueletlesévolutionsconstatées... 16 2.2.Lephénomènedechangementclimatique... 19 2.3.Lapolitiqueinternationaleetnationale... 22 2.4.LerôleduGrandChalondanslaluttecontrelechangementclimatique... 24 3.LeprofildesémissionsdeGazàEffetdeSerre... 26 3.1.Laméthodeutilisée... 26 3.2.LesémissionsdeGESduterritoireduGrandChalon... 28 3.3.LesenseignementsduBilanCarbone... 30 4.LesénergiesrenouvelablessurleterritoireduGrandChalon... 35 4.1.Lechauffageurbain,unatoutdepoidspourlavalorisationdubois... 35 4.2.Projetsdeproductiond électricitérenouvelable... 36 4.3.Initiativesindividuelles... 37 5.Analysedelavulnérabilitéduterritoirefaceauchangementclimatique... 38 5.1.Lanotiondevulnérabilité... 38 5.2.Lesévolutionsdéjàobservables... 38 5.3.Leschangementsetconséquencespossibles... 38 5.4.Vulnérabilitéduterritoirefaceauxinstabilitésàvenirsurlemarchédel énergie... 41 6.Lesacteursetlesactionsengagéessurleterritoire... 44 6.1.LesactionsengagéessurleGrandChalon... 44 6.2.ActeursclésàimpliquerdansladémarchedePCET... 48 6.3.LadémarchedelabellisationCit ergie... 49 7.LesrésultatsdelaCoélaboration(livreblanc)... 51 7.1.Laméthodedecoconstruction... 51 7.2.Lesenjeuxpartagés... 53 7.3.Lesfamillesd actionsidentifiées... 55 PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 2 8.Lasuitedeladémarche... 61 9.Annexes... 62 9.1.LaméthodeBilanCarbone... 62 9.2.Vulnérabilitéduterritoirefaceauxinstabilitésàvenirsurlemarchédel énergie... 63 9.3.Lesévolutionsdéjàobservablesduchangementclimatique... 65 9.4.Lescommunesduterritoire... 67 9.5.Synthèsedesrisquesparcommune... 68 PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

1.PRESENTATIONDUTERRITOIRE 1.1.Contextegénéral ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 3 La Communauté d Agglomération du Grand Chalon est un Etablissement Public de Coopération IntercommunalelocalisédanslarégionBourgogne.Regroupant39communes(44540ha)etreprésentant 105165habitants,elleestlapremièreagglomérationdudépartementdelaSaôneetLoireetledeuxième pôleéconomiquedebourgogne. Créée en 1994, la Communauté de Communes de Chalon Val de Bourgogne regroupait initialement 17 communes. L intercommunalité accueille au cours des années de nouvelles communes puis élargit ses compétencesetdevienten2004legrandchalon. Traversée par l'autoroute A6, le Grand Chalon est connecté au réseau routier européen vers le bassin parisien par l'a6, l'allemagne par l'a36 et le Benelux par l'a31 via Dijon, l'europe Méditerranéenne par l'a40viamâconetl'a7vialyon.leterritoirebénéficieégalementd unedesserteferroviairepourlefretet lesvoyageurs,àpartird unelignereliantlesplusimportantesmétropoles. Le territoire du Grand Chalon intègre à l'ouest, la Côte Chalonnaise, dont l'activité viticole participe fortementàsonimagedemarque.laconstructiondel'agglomérationchalonnaiseestlargementtributaire des avantages de la Saône. Ainsi la rivière a facilité son développement (ressources en eau, desserte, protection).larivièreestunobstaclenatureldemandantd'importantsouvragesdefranchissementpour assurerlacohésionduterritoireetpouraccompagnerlacroissancedesdéplacementsurbainsetdutrafic detransit.l'eausuperficielleestomniprésente,cequiapermislacréationdechampsdecaptagedanslelit majeurdelasaône. 1.2.Contextedémographique Sur les 39 communes, ChalonsurSaône accueilleleplusgrandnombred habitants,puis les communes les plus peuplées sont Saint Rémy, SaintMarcel et ChâtenoyleRoyal. 20 communes accueillent entre 500 et 2000habitantset9communesprésententmoins de 500 habitants. Par ailleurs, au regard de l évolution démographique, on remarque la diminutiondelapopulationàchalonsursaône en comparaison avec une nette augmentation deshabitantsencouronnepériphérique. Les projections démographiques prévoient une stabilisation de la population d ici 2030, voire une diminution pour les prévisions régionales (projection INSEE 0530) mais le vieillissement s accentue : en Saône et Loire, les plus de 60 ans représenteront37%delapopulationen2030,contre31%en2007. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

Parailleurslaréductiondelatailledesménagessepoursuit. Les projections nationales laissent augurer un nombre de personnes par ménage se rapprochant de 2. La taille des ménagesdanslegrandchalonsuitcettetendanceetilest vraisemblablequ en2030:latailledesménagesdelaville centre soit nettement en dessous de 2 personnes (1,8 ou 1,9) et que celle des autres communes ait diminué fortement,del ordrede0,3personnesenmoyenne. ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 4 1.3.Urbanismeethabitat Lesrelationsentrelesecteurdel habitatetdelaconstruction,etlephénomènedechangementclimatique sont essentiellement liées à l utilisation des énergies fossiles du secteur résidentiel et tertiaire et les matériauxutilisésdanslesconstructionsetvoiries. Le parc immobilier du Grand Chalon est relativement ancien (78% construits avant 1982) et de nature diverseenfonctiondelaproximitéaucentre: - Lavillecentre quiregroupe52%deslogementscomprend86%delogementscollectifsetune majoritédespetitsetmoyenslogements(t1àt3); - Les communes de première couronne, et encore plus de seconde couronne proposent quasi exclusivement des maisons individuelles et des logements de grande taille (plus de 50% avec 5 piècesetplusen2 ème couronne). PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 5 SourceInsee2007 SourceInsee2007 Ces caractéristiques s atténuent ces dernières années dans la première couronne comme l indiquent les graphessurlestypesdelogementsconstruitsdepuis2000,maistrèspeuendeuxièmecouronne. Mais, face à une diminution inéluctable de la taille des ménages, une inadéquation entre la taille importantedeslogementsactuelsetlesbesoinsdesménagesestprévisible. Oncontinueàconstruiretoujoursplusencouronnequedanslavillecentrecequientraîneunétalement urbainimportantetdesbesoinsendéplacementsaccrus.deplus,lamoitiédeslogementsconstruitsentre 2000et2008sontdesmaisonsindividuelles:2229logements«individuelpur»surles4512constructions commencées; seulement 858 en groupés et 1129 en collectifs. Cette majorité de logements génère des consommations énergétiques élevées: un logement individuel consomme 30% plus d énergie qu un logementcollectif. Ellegénèreaussiuneconsommationdel espaceparl habitattrèsimportante: - Prèsde233haontétéurbaniséspourl habitatsurlescotentre2001et2006. - lataillemoyennedesparcellesvacrescendodelavillecentre(oùl offren existequasimentpas)à lapremièrecouronne(800à1000m 2 toutdemêmepournombredecommunes)pouratteindre nettement1000m²ensecondecouronne(souventplusde1800m 2 ). PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 6 Laconsommationfoncièreestestiméàenviron4455haentre1976et2006àl échelledupayschalonnais dont25%pourlesactivitéset75%pourlerésidentiel.en30ans,lasurfaceartificialiséeaaugmentéde 84%. Près de 233 ha ont été réservés pour l habitat sur le SCOT (0106). Les réserves foncières étaient encore de 710 ha en AU ou NA en 2010. La taille moyenne des parcelles est quant à elle plus petite à Chalon et à proximité avec des surfaces allant jusqu à 1000 m² puis des surfaces plus importantes en s éloignant. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 7 PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 8 Cetétalementurbainentraîneuneaugmentationdel étenduedu bassindevie,d habitatetdetravail.cetagrandissementfavorise aussi l accroissement de la motorisation des ménages. L augmentation de la demande en logements est aussi due à la diversité dans la taille des ménages par logement et à la complexité des parcours résidentiels avec une ancienneté d emménagement très diverse suivant les ménages. Ce changement démographique entraîne une augmentation de la demandeenlogementspourunepopulationstablemaisaussiune inadéquation entre les logements actuels qui sont de taille importante et les besoins en logement des nouveaux et futurs ménages. La vulnérabilité énergétique des ménages reste faible au niveau du Grand Chalon que ce soit pour les dépensesduesauxlogementsouauxdéplacementsdomicile/travail. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 9 Les politiques engagées en matière d habitat sont importantes avec des programmes et des documents d urbanisme (un Programme Local de l Habitat en cours 20052010, un Schéma Directeur approuvé en 2001 qui vaut SCOT, 37 documents d urbanisme communaux (sur 39) (20 PLU approuvés, 10 en élaborationrévisionpos,6pos,1cartecommunale),leschémadirecteurmunicipaldechalon;maisaussi diversprojets(leprojetderenouvellementurbainpréstjean),réhabilitationdesaubépins,desprojetsde reconversionimportantsàchalon(sucrerie StCosmes;siteKodaketréservefoncière,QuaideSaôneet avenueniepce;îlestlaurent),8projetsurbainsenvilleetencampagneaccompagnéspardesapproches Environnementalesdel Urbanisme(AEU),unappelàprojet«Lotissementdequalité»lancéen07)etenfin unechartedel urbanisme. Lesgrandesorientationsduschémadirecteurvisentà: renforcerlamultipolaritéduterritoire:s inscriredansuneagglomérationmultipolaire,renforcer lespôlessecondaires modérerlesextensionsd urbanisation:refairelavillesurellemême,assureruneurbanisationen continuitédanslespôlessecondaires,organiserlescoupuresd urbanisationetmainteniridentités etdifférencesdansladeuxièmecouronne. réorganiser le réseau d infrastructures routières: détourner le trafic de transit, améliorer les liaisonsinterquartiers,améliorerlesliaisonsaveclespôlessecondaires,ralentirlacroissancedu traficautomobile créer durablement les conditions d adaptation du potentiel économique: accompagner les mutations,hiérarchiserleszonesd accueild activitéséconomiques préserverlesespacesnaturelseturbainsdisponibles:gestionglobaledel eau,desdéchets,prise encomptedesrisquestechnologiques,protégeretaméliorerl environnementetlepaysagerural eturbain, développer les solidarités internes: valoriser ensemble les ressources humaines disponibles, se doterdesinstitutionsnécessairespourrépartirlesressourcesfinancièressurleterritoire. tisserdesalliancesrégionales. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

1.4.Profiléconomiqueduterritoire ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 10 L économie du Grand Chalon est portée par ses 47500 actifs (dontunpeuplusde36000danslesecteurprivé)etses3400 entreprises. Le secteur industriel, très présent sur le territoire, est un encorepivotdel économielocalemaisilestaussiunsecteur enmutationauprofitdutertiaireetdesservices.lafermeture de l établissement Kodak a été l évènement économique le plusmarquantetleplusperturbantdesdernièresannéessur le territoire. Elle a entrainé la disparition de 1700 emplois directsetde178emploisindirectssurlapériode20062008. Lereclassementdessalariésanécessitéd importantsefforts etaaboutiàunredéploiementéconomiqueduchalonnais. L activité commerciale est intense et offre de nombreux emplois (près de 20% des effectifs salariés). L agglomération châlonnaise draine une partie de la population du département et même audelà. Les services logistiques sont égalementparticulièrementdéveloppés. L agriculture du territoire est relativement diversifiée et marquéeparuneviticulturereconnueinternationalement. L agglomération chalonnaise dispose d une offre d enseignementsupérieur«intéressantemaispasforcément en adéquation avec le milieu économique» selon l état des lieux réalisé pour le Plan de développement économique du Grand Chalon. Le territoire se caractérise par une forte densité de zones d activités réparties sur le territoire mais égalementparuneoffreenfoncierimmédiatementdisponible particulièrement faible. Les vastes secteurs de friches industrielles ou urbainesjalonnant le territoire constituentàlafoisl unedesesfaiblessesetunindéniableatoutàmoyenterme. L identitéetlescaractéristiqueséconomiquesdugrandchalonsontdesélémentsclésàintégrerdansla réalisationdesonpcet.onnoteraenparticulierque: l emploiestunequestioncentralesurceterritoireenmutation; certainsacteursindustrielsconstituentdespilierssurlesquelsilestpertinentdes appuyer; lescommerçantsreprésententunepartimportantedelapopulationactivequi,commeailleurs,est aucontactquotidiendel ensembledelapopulationdugrandchalonetd ailleurs; avecl industrie,laviticultureestunsecteurvéhiculantuneimagebienaudelàdesfrontièresdu territoire; la présence de plusieurs friches industrielles et urbaines et de nombreuses zones d activités structurantespourl aménagementdel espace. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 11 1.5.Organisationdesdéplacements LeGrandChalonsecaractériseparuneutilisationdevoitures et de vélos qui se situent dans la moyenne comparé à d autres agglomérations de taille moyenne. La part des transportsencommunetdelamarcheresteparailleursplus importante (Le bus urbain représente une part modale de 4,1%surl ensembledestc).lesdéplacementssontdoncen comparaisonplusdouxmêmesideseffortspeuventencore permettred améliorerceschiffres. Ilexisteunepartimportanted actifsquinetravaillentpassur leurcommunederésidenceetdoncoùuntransportdomicile/travailestnécessaire.cettepopulationpeut constituerunemarged améliorationcarsurcetypededéplacements,lapartdestrajetsenvoitureatteint 77% (en tant que conducteur). Cela peut s expliquer par l étendue du territoire, les besoins en mobilité diversifiés et surtout le stationnement facile sur les lieux de travail. Le choix pour la voiture n est pas indifférent à cette facilité de stationnement. Cela est aussi présent au centre ville où l offre de stationnementesttrèsforte(seulement14,5%despersonnesserendantsurleurlieudetravail/étudesen voitureontdéclarérencontrerdesproblèmesdestationnement). PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

Leréseauviaireestdenseetconcentréverslecœur de ville. Cette concentration pénalise la circulation ducentrevilleetentrainelasaturationdutraficen heure de pointe, notamment sur les axes qui conditionnent le réseau comme la traversée de la Saône. Les ponts de la ville sont saturés en heures de pointe (prioritairement le Pont de Bourgogne, puisjeanrichardetenfinlepontsaintlaurent). Le bouclage de la rocade permet normalement d améliorer la situation avec un contournement possible. ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 12 Lestransportsencommunrestentunedessolutions permettant de diminuer le trafic et la place de la voituredanslaville.leréseaudetransportcollectif ZOOMs articuleautourde20lignesrégulièresetdu transport à la demande avec Déclic. Le réseau est organiséautourde2niveaux.leniveauurbainavec deuxlignesstructurantes(lignes1et10)surchalon sursaône.deslignesprincipales3à6desserventlapremièrecouronneetchalonsursaôneetenfindes lignes spécifiques ou saisonnières. Un réseau de niveau périurbain avec un schéma plus «interurbain» (lignesaàm)estaussiprésentavecdeslignesenhorairesréguliersorganiséssurlesrythmesscolaireset ayantdeshorairessurréservationenheurecreuse(transportàlademandedeclic). Leréseaudeniveauurbainpermetunecouverturequasiexhaustiveduterritoireavecunedessertefinedes quartiers.lepouce,lanavettegratuiteducentreville,circuletoutelajournéede7h30à19h30.elle permetdesegarersurlesparkingsgratuitsavantderejoindretrèsfacilementlecentreville.cetteoffre permet une bonne alternative pour se déplacer dans le centreville. Par ailleurs, on remarque des fréquences relativement faibles avec 15 au mieux sur les lignes structurantes et des conditions de circulationpeufavorables(pasd axesréservés,peudeprioritésauxfeux.).undesproblèmeslesplus importantsestundéficitd intermodalité.cetteintermodalitéestnotammentperfectibleàlagare:rupture dechargespourrejoindreleslignesstructurantes,correspondancesaveclesteràaméliorer Lespôlesd échanges(gares,obélisque,placemathias)peuventencoreêtreaméliorésenconséquenceen fonctiondeleurvocationpourunemeilleuregestiondesdéplacements. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 13 Ledéveloppementdesdéplacementsdouxestaussiàprivilégier.Unréseaucyclableestencroissanceavec lamiseenplaced unschémadirecteurmodesdoux(cyclablesetpiétons)quiaétédéfiniàl échellede l agglomération. Aujourd hui, il existe environ 42 km de réseau et 110 km sont en projet. Les aménagementsexistantssonttoutefoisponctuelsetencoresansréelmaillage. Unservicedevélosenlibreserviceavec150bicyclettesrépartissur30stations(véloReflex)existesurla villecentrepourencouragerl utilisationdemodesdoux.ilexisteaussiunréseaupiétonnierdanslecentre de Chalon avec un plan de signalisation adapté. Néanmoins, en dehors de la zone piétonne, les cheminementsinterquartierouentrelescommunessontmoinslisibles. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 14 Source:ZOOMVélosReflex Cartedesstations«VélosReflex»auGrandChalon Lesdéplacementssontlapremièresourced émissiondegazàeffetdeserredugrandchalonaveclefret dûàlaforteactivitélogistiquemaisaussietsurtoutlapriseencomptedutraficdetransitsurl autorouteet dufretentrantetsortantdel agglomération.letransportdepersonnesestquantàluiladeuxièmesource principaleaveclaprésenceautoroutièreetl importancedesdéplacementsdomicile/travail. Auniveaudespolitiquesengagéesdanscedomaine,lamiseenplaced unplandedéplacementurbain (PDU)en2002permetuneplanificationglobale.Ils articuleautourdedeuxgrandesorientations:offrirdes alternativescrédiblesàlavoitureindividuelleetoptimiserlesdéplacements.cellescisedéclinenten17 actions,dont: Moderniserleréseaudetransportcollectif Développerunréseaudevoiescyclablesetpiétonnes Partagerlavoiriepourfavoriserlesmodesdoux Animerunpartenariataveclesentreprises Animerunpartenariataveclesécoles Améliorerlalivraisondescommerces PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 15 Règlementerletraficpoidslourds Modifierlescomportementsàl égarddustationnementencentreville Cesactionsontétéévaluéeslespremièresannées,maiscetteévaluationn apasétépérennisée.l impact delamiseenœuvredesactionsdupduetleursincidencessurlaqualitéenvironnementaleduterritoire n ontdoncpaspuêtreconnu.aujourd hui,lapolitiquemenéeetlesprojetsdéveloppésvontaudelàdece qui était inscrit dans le PDU. Toutefois, la révision du PDU n est pas précisément programmée, elle interviendraaprèscelleduscotquiestdéjàlancée. LesenjeuxprioritairespourleGrandChalonpourunemobilitéplusdurablesontderenforcerlaplacedes transports en commun à l échelle du territoire et les pratiques intermodales, de diminuer la place de la voitureenville,pourretrouverunespacepublicetlesusages(maillageurbain)quiysontliésetdemettre enœuvrelesconditionsnécessairesaudéveloppementdesmodesdoux. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 16 2.LECLIMATACTUELETLEPHENOMENEDECHANGEMENTCLIMATIQUE 2.1.Leclimatactueletlesévolutionsconstatées 2.1.1.Leclimatdelarégion Le climat du territoire est de type tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids, avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sontassezhétérogènessurl'année,avecunmoisdemailepluspluvieuxdel'année. Leventestpeufréquent,maislenombredejoursdechaleuresttrèsimportantsil ontientcomptedesa positionseptentrionale. Les relevés effectués par la météorologie nationale entre 1998 et 2007 montrent que la température moyennevariede3 Cenjanvierà20 Cenjuillet.Lerecorddechaleuraétéatteintenaoût2003avec 39.7 C,tandisquelerecorddefroidaétéétabliendécembre2005avec16.8 C.Lenombredejoursde geléesestenmoyennede74etlenombredejoursavecfortechaleur(>30 C)estde20. Les précipitations sont faibles avec une moyenne annuelle de 681mm. Les mois les plus pluvieux sont octobreetnovembreavecrespectivement85mmet73mm. 2.1.2.Deschangementsclimatiquesdéjàperceptibles(Source:AlterreBourgogne) Les conditions climatiques ont sensiblement évolué en Bourgogne depuis un peu plus d un siècle ; les températures ont augmenté et le régime des précipitations s est modifié : il pleut davantage l hiver et moinsl été. LesdonnéesdelastationmétéorologiquedeDijonontpermisdemettreenévidencequelatempérature annuelle moyenne a augmentée de 0,8 C au cours du XXème siècle. L augmentation des températures annuellesmoyennesestessentiellementdueàl augmentationdestempératuresminimalessaisonnières. Cesminimalessontenhausseàtouteslessaisons,notammentenhiveretenété:enunsiècle,ellesont augmenté deplusde1 Csurcesdeuxsaisons.Leshiversfroidssontdemoinsenmoins fréquents;les séquences de cinq jours consécutifs avec des températures minimales inférieures à 5 C sont moins nombreusesàlafindusièclequ audébut:leurnombreadiminuéde30%.lestempératuresmaximales,en revanche, n ont pas évolué de manière significative. Mais parmi les vingt années les plus chaudes entre 1883et2004,huitsontpostérieuresà1990. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 17 Surl ensembledel année,lesprécipitationsontaugmentéde10%depuis1877.cetteévolutionannuelle nedoitpasmasquerlesdisparitéssaisonnières:ilpleutdavantagel hiver,maismoinsl été.l augmentation desprécipitationshivernaless accompagneenoutred uneaugmentationdunombredejoursdepluie.on compteenviron8joursdepluiedeplusen2000qu en1875,cequireprésenteuneaugmentationde10% environ. 2.2.3.Lesprévisionsclimatiques(Source:AlterreBourgogne) AucoursduXX ème siècle,latempératuremoyenneaaugmentéd environ0,6 CàlasurfacedelaTerre,et de1 CenFrance.Cetteaugmentationdestempératuresvasepoursuivreets amplifier.lesclimatologues ont développé des modèles qui permettent d appréhender ces évolutions pour le XXI ème siècle. Tous décriventlesmêmestendances,mêmes ilssedifférencientparlesrésultatsauxquelsilsaboutissent,selon lesparamètresprisencompteetlesscénariosretenus. L évolution des températures ne sera pas la même partout : le réchauffement sera par exemple plus importantdansl hémisphèrenordquedansl hémisphèresud;elleneserapasnonpluslamêmeàtoutes les saisons : en France, les températures estivales augmenteront davantage que les températures hivernales. EvolutiondestempératuresestivalesenFranced icilafinduxxièmesiècle PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 18 Cegraphiquereprésentel évolutiondestempératuresmoyennesestivalesquepourraitconnaîtrelafrance auxxi ème siècle:l augmentationobservablesurl ensembleduxx ème sièclesepoursuitets accentue;les températures exceptionnellement élevées de l été 2003 deviennent des valeurs fréquentes : elles sont atteintesoudépasséesunétésurdeuxaucoursdelasecondemoitiédusiècle.cesrésultatssontceuxde l un des scénarios développé par le groupe intergouvernemental d experts sur les évolutions du climat (GIEC). Ce scénario est appelé scénario A2. Considéré comme un scénario «médian», il est pour cette raisonsouventretenupoursituerl ampleurdeschangementsauxquelsilestnécessairedesepréparer. D ici 2100, l augmentation des températures moyennes à la surface de la Terre sera de 1,5 à 6 C. La situationàlaquelleconduitlescénarioa2estintermédiaireentrecesdeuxvaleurs,avecunréchauffement global de 3,8 C. Ce réchauffement serait l été de 3 à 7 C sur l Europe de l Ouest. En Bourgogne, les températures estivales augmenteraient de 5 à 6 C. Les températures hivernales seront également plus douces,maisl écartseraitmoinsmarquéqu enété,avecdestempératuressupérieuresde2 Cenvironaux températuresactuelles. L augmentation des températures est la première conséquence du réchauffement climatique, mais elle n est pas la seule. Elle s accompagne d une modification de la circulation des masses d air et, par conséquent,desvents.elles accompagneégalementd uneaccélérationducycledel eau,quisetraduitpar uneaugmentationdesprécipitationsannuellessurlaplupartdesrégionscontinentalesdesmoyenneset hauteslatitudesdel hémisphèrenord.maiscetteaugmentationdesprécipitationsneserapasuniforme: lesvariationsintersaisonnièresdurégimedesprécipitationsserontaucontraireaccentuées.enfrance,les précipitationshivernalesserontplusabondantesqu actuellement:plus0,25à2mm/jouràl horizondela finduxxi ème siècle;enbourgogne,cetteaugmentationserade0,75à1,5mmparjour,cequireprésente uneaugmentationde38à76%.lesprécipitationsestivales,enrevanche,diminueront.ilyauraitdoncàla foisuneaugmentationdesépisodestrèspluvieux durantl hiver etuneaugmentationdesépisodesde sécheresse durantl été. SimulationdesparamètresmétéorologiquesenBourgogneen2050(scénariomodéréB2duGIECMétéo France) Hiver Printemps Eté Automne Températures maximales ( C) et écart par rapport à l actuel 7.4 C (+2 C) 13.6 C (+2.2 C) 23 C (+1.4 C) 16.5 C (+1.8 C) Températures minimales ( C) et écart par rapport à l actuel 2.1 C (+1.1 C) 6.1 C (+1.7 C) 14.8 C (+1.6 C) 9.7 C (+2 C) Précipitations journalières (mm/j)etécartparrapport àl actuel 3.8mm/j (+0.3mm/j) 2.8mm/j (0.2mm/j) 2.7mm/j (+0.1mm/j) 2mm/j (0.5mm/j) Rayonnement (w/m2)etécart solaire 43.6w/m2 (+7.4w/m2) 163.3w/m2 (+16w/m2) 211.6w/m2 (+2.2w/m2) 98.2w/m2 (+1.7w/m2) Réserveseneaudanslesol (kg/m2)etécart 441.3kg/m2 (+1.6kg/m2) 421.1kg/m2 (8.6kg/m2) 339.2kg/m2 (29.7kg/m2) 335.9kg/m2 (22.8kg/m2) PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

2.2.Lephénomènedechangementclimatique ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 19 2.2.1.Lephénomèned effetdeserre Laterrereçoittoutesonénergiedusoleil.Seuleunepartiedecetteénergieestabsorbéeparlaterreet l'atmosphère;leresteétantrenvoyéversl'espace.aveccetteénergie,laterres'échauffeetcegrâceaux gaz à effet de serre présents dans l'atmosphère, qui empêchent les rayonnements infrarouges d'être renvoyésdelaterreversl'espace.l'effetdeserre,phénomènenaturel,estdonclaconditionindispensable à la vie sur terre. Sans lui, la température de notre planète serait alors de18 C, contre une moyenne actuellede15 C. L'accroissement de la concentration de gaz à effet de serre, dont certains sont très efficaces en petite quantité,retientdansl'atmosphèredavantagederayonnementinfrarouge.cesurplusartificield'effetde serreprovoqueunréchauffementduclimat.lesgazditsàeffetdeserre,émisparlesactivitéshumaines, intensifientcephénomènedepuisdeuxsiècles. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 20 Le gaz carbonique est surtout dû à la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) par les transports, les bâtiments et à l'industrie. Le méthane provient des activités agricoles, de l'élevage, des ruminants, du riz et des décharges d'ordure. Le protoxyde d'azote vient des engrais azotés et de divers procédéschimiques.lesgazfluoréssontessentiellementdesgazréfrigérantsutilisésparlesclimatiseurs. LesémissionstotalesdeGESontdiminuéesde12%entre1990et2007,notammentdufaitdelabaissedes émissions de CO 2 et de N 2 O (respectivement 30 et 29 Mt CO2éq.). Cette réduction provient en particulierdesprocessusindustrielsdontlesémissionsontbaissédeprèsde27%parrapportà1990etdu secteur UTCF pour lequel la séquestration du carbone a crû de 84 %.( source Agence européenne pour l environnement,2009.).néanmoins,labaisseobservéeentre2007et2008n étaitquede0,6%. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 21 En Bourgogne, les émissions de gaz à effet de serre représentent chaque année 16 millions de tonnes équivalentco2, soit près de 10 tonneséquivalent CO2 par habitant, 65 % provenant de la combustion d énergiesfossiles:pétrole,gazetcharbon(alterre). 2.2.2.Lesincidencesduchangementclimatique L'impactduréchauffementclimatiquesetraduiradansaumoinscinqdomaines: des phénomènes climatiques aggravés: multiplication de certains événements météorologiques extrêmes(tempêtes,inondations,sécheresses), unbouleversementdenombreuxécosystèmes,avecl'extinctionde20à30%desespècesanimales etvégétales,etdesconséquencesimportanteségalementpourlesétablissementshumains; descrisesliéesauxressourcesalimentaires:dansdenombreusespartiesduglobe(asie,afrique, zonestropicalesetsubtropicales),lesproductionsagricoleschuteront,provoquantdegravescrises alimentaires,sourcesdeconflitsetdemigrations, desdangerssanitaires:lechangementclimatiqueauravraisemblablementdesimpactsdirectssur lefonctionnementdesécosystèmesetsurlatransmissiondesmaladiesanimales,susceptiblesde présenterdesélémentspathogènespotentiellementdangereuxpourl'homme, des déplacements de population: l'augmentation du niveau de la mer (18 à 59 cm d'ici 2100) devraitprovoquerl'inondationdecertaineszonescôtières(notammentlesdeltasenafriqueeten Asie) et causer la disparition de pays entiers (Maldives, Tuvalu), provoquant d'importantes migrations. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 22 Du point de vue économique, le rapport Sternqui est un essai d évaluation des coûts du changement climatiqueestimelecoûtdel'inactionentre5%et20%dupibmondial,etceluidel'actionà1%dupib mondial.legiecétablitlecoûtdelatonnedecarboneévitéepourmaintenirlaconcentrationengazà effet de serre en dessous de 550 ppm à environ 100$: ceci correspondrait à une augmentation de 20 centimesd'eurodulitred'essenceoudegazole. 2.3.Lapolitiqueinternationaleetnationale Pourluttercontrelephénomèneplanétairequeconstituelechangementclimatique,deuxaccordsmajeurs ont été adoptés par la communauté internationale : la convention cadre des Nations unies sur les changementsclimatiques(ccnucc),adoptéeen1992àrio,etleprotocoledekyoto,adoptéen1997et entréenvigueuren2005. LaprincipalecaractéristiqueduProtocoleestqu ilfixedesobjectifsobligatoiressurlesémissionsdegazà effetdeserrepourlespaysleaderssurleplanéconomiquequil ontaccepté.cesobjectifsvontde8%à +10%parrapportauxémissionsindividuellesdespaysen1990"envuederéduireleursémissionsglobales d au moins 5% par rapport aux niveaux de 1990 dans la période d engagements 2008 à 2012." Dans presque tous les cas même pour ceux disposant de +10% par rapport aux niveaux de 1990 ces limitations proposent des réductions significatives dans les émissions actuellement projetées. Les futurs objectifsobligatoiressontprévusd établirles"périodesd engagements"del après2012.ceuxcidoivent êtrenégociéslongtempsàl avancedespériodesconcernées. EnFrance,lespremièresmesurespourréduirelesémissionsdegazàeffetdeserreontétéprisesdèsle début des années 1990. Un Plan National de Lutte contre le Changement Climatique (PNLCC) a ensuite officiellement été adopté par le gouvernement en janvier 2000, suite au protocole de Kyoto. Il a été renforcéen2004parleplanclimat,luimêmeamélioréen2006. CesprogrammesdeluttedoiventpermettreàlaFrancederespecterlesengagementsqu'elleaprisautitre duprotocoledekyoto:stabiliseren20082012sesémissionsdegazàeffetdeserreauniveaudecellesde 1990.Celacorrespondenréalitéàuneréductionde plus de 15%desesrejetsparrapportàcequ'ilse seraitpassésilafrancen avaitpasmisenœuvrecesplans.afindepréparerl avenirdecesengagements, des négociations se sont mises en place pour répondre à la question de l après Kyoto. Lors du rassemblement à Copenhague en décembre 2009 (COP15), les débats n ont mené qu à des accords peu contraignants en termes de dates butoirs ou d objectifs quantitatifs. La réduction des émissions de GES seraitdemoitiéen2050parrapportàcellede1990afindenepasdépasserlabarrede2 Cd augmentation detempératureen2100parrapportàl èrepréindustrielle.laconférencedecancún(cop16)en2010a quantàelle,permislacréationd uncomitépourl adaptationauxchangementsclimatiques,d uncentrede technologiepourleclimatetdufondsvertpourlesoutienauxprojets.laprochaineconférenceàdurban (COP17)estdonctrèsattendupourarriveràdesengagementsconcretspourl aprèskyoto. La lutte contre le changement climatique est placée au premier rang des priorités de la loi de programmationrelativeàlamiseenœuvredugrenelledel environnement.lesloisgrenelleietiiontmis enavantlerôledescollectivitésdanslesdémarchesd aménagementdurable.ellesontaussigénéraliséla miseenplacedediversplansd actionsdontlesplansclimatsterritoriauxetlesschémasrégionauxclimat Air Energie. Ces derniers doivent permettre dans un unique cadre plusieurs documents de planification liant le climat et l énergie comme les Plans Climat Régionaux, les Schémas régionaux des énergies renouvelableslesschémasrégionauxéoliensetlesplansrégionauxpourlaqualitédel air. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 23 Danscetteperspective,estconfirmél engagementprisparlafrancedediviserparquatresesémissionsde gazàeffetdeserreentre1990et2050enréduisantde3%paran,enmoyenne,lesrejetsdegazàeffetde serredansl atmosphère,afinderameneràcetteéchéancesesémissionsannuellesdegazàeffetdeserreà unniveauinférieurà140millionsdetonneséquivalentdedioxydedecarbone. EstimationdesémissionsdeGES(enMtéq.CO2)avecetsanslamiseenœuvredesobjectifsduGrenelleEnvironnement. LaFrancesefixeainsicommeobjectifdedevenirl économielaplusefficienteenéquivalentcarbonede l Union Européenne d ici à 2020. A cette fin, elle prendra toute sa part à la réalisation de l objectif de réductiond aumoins20%desémissionsdegesfixéparlacommissioneuropéenneàcetteéchéance,cet objectif étant porté à 30% pour autant que d autres pays industrialisés s engagent sur des objectifs comparablesetquelespaysémergentsapportentunecontributionadaptée.elleconcourraàlaréalisation del objectifd améliorationde20%del efficacitéénergétiquedelacommunautéeuropéenneets engageà porterlapartdesénergiesrenouvelablesàaumoins23%desaconsommationd énergiefinaled icià2020. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 24 2.4.LerôleduGrandChalondanslaluttecontrelechangementclimatique 2.4.1.LescompétencesduGrandChalon LescompétencesduGrandChalonconcernent: L aménagementduterritoire:assurerundéveloppementcohérentduterritoireavecl élaboration et la mise en œuvre du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), la création de zones d'aménagementconcertéd'intérêtcommunautaire,lamiseenplacederéseauxdetransports,plan dedéplacementsurbainsetlapolitiqueglobaled'aménagementdel'espacecommunautaire. Le développement culturel et sportif: avec des soutiens aux associations, le Conservatoire à Rayonnement Régional, des équipements adaptés pour la danse, la musique et le théâtre, la gestionetconstructiond équipementssportifscommel EspaceNautique. Le développement économique: accompagner le développement des filières économiques traditionnellesetdevaloriserl'émergencedenouveauxpôlesdecompétences. L enseignement supérieur: soutien à «Arts et Métiers ParisTechInstitut ChalonsurSaône», promotiondesétablissementsetcréationdefilièresdeformationetderechercheadaptéesaux besoinsdesentreprisesetàlastratégiededéveloppementdesonterritoirenotammentdansles domainesdel'image,dusonetdunucléaire. L environnementetlaqualitédevie:missiontransversaledugrandchalonavecunevolontéde développementdurablepourtoutescesactivitésnotammentdanslaluttecontrelapollutionde l air,lagestiondesdéchetsetlamaîtrisedelaconsommationenénergie. Lacohésionsocialeetl emploi:soutenirlesassociationsetlescollectivitésdansleursprojetsde développementetderésolutiondesproblématiquessociales,rééquilibreretharmoniserlescadres devieàl'échelledel'agglomérationaveclecontraturbaindecohésionsociale(cucs)etleplan Localpourl'Insertionàl'Emploi(lePLIE). Lapolitiquedel habitatetdurenouvellementurbain:maintenirl'équilibresocialdel'habitatavec les différentes politiques de l habitat (Programme Local de l'habitat (P.L.H) et les Opérations Programméesd'Améliorationdel'Habitat(O.P.A.H))etlesprojetsderénovationurbaine. Les technologies de l information et de la communication: création d espaces multimédia sur le territoireetd unréseauhautdébitd agglomérationparexemple. Lavoirie,lestransportsetlesdéplacements:gérerlestransportsurbainsetparticiperauxgrands projetsdevoiriecommunautaireavecl élaborationd unplandedéplacementsurbains(pdu). 2.4.2.LerôleduGrandChalon Le Grand Chalon détient sur son territoire une place centrale afin de lutter contre le changement climatique.ilalaresponsabilitédirectesurlesinvestissementsàlapluslongueduréedevie:bâtimentset certainesinfrastructuresdetransport.or,cesdeuxsecteurssontàl originedesdeuxtiersdesémissionsde GES.Ilaégalementàchargel urbanismeetl aménagementurbaindesonterritoirequisontdessecteurs porteursdedécisionsstructurantesetdetrèslongterme.elleluttenotammentcontrel étalementurbain, phénomèneamplificateurd émissionsdeges.lescollectivitéscontribuentdirectementpourenviron12% PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 25 desémissionsnationalesdeges,maisellesagissentindirectement(aménagementduterritoire,urbanisme, habitat,transport,..)surplusde50%desémissions. Certainesactionsd adaptationauchangementclimatiquesontdéjàenclenchéesetconcernentnotamment laprotectiondespopulationscontrelescanicules,contrelesinondations, LeGrandChalonestunacteurcléd intermédiationetdetraductionentred uncôtéleniveaunationald où émanelapriseenchargescientifiqueetpolitiquedusujet,etdel autrecôté,leniveaulocal,d oùl action doitvenir.elleconstituedoncl interfacepermettantladéclinaisonopérationnelledespolitiquesnationales etfacilitantl atteintedesobjectifsderéductiond émissionsdeges. Sonrôled animationauprèsdescitoyensetdesacteursprivésetpublicsestaussiessentielcarlamoitié desémissionsdegesdécouledeschoixetdescomportementsindividuelscequiinduituneparticipation activedechacunpourobtenirdesrésultats. D unpointdevueopérationnel,legrandchalonpeutagirautraversde: Lagestionexemplairedesonpatrimoineetdesesservices(gestiondesbâtimentsetéquipements publics, politiques gérées en régie ou déléguées concernant les déchets, les transports collectifs,.). La mise en œuvre de politiques compatibles avec les enjeux énergétiques et climatiques (compétences directes: organisation et planification du territoire, politique de développement économique,etc.) Sacapacitéd animationduterritoireafind instaurerunedynamiqued acteurs(entreprises, associations,communes,population,etc.)surlesenjeuxdel énergieetduclimat. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 26 3.LEPROFILDESEMISSIONSDEGAZAEFFETDESERRE 3.1.Laméthodeutilisée LaméthodologiegénéraleduBilanCarboneestdéveloppéeenannexe. Lebilancarboneestunoutildecomptabilisationdesémissionsdegazàeffetdeserre.Ilpermetd évaluer, en ordre de grandeur, les émissions de gaz à effet de serre engendrées par l ensemble des processus physiquesquisontnécessairesàl existenced uneactivitéouorganisationhumaine. LespostesprisencomptedanslacomptabilisationdesémissionsdeGESsontlessuivants: Postes Industriesdel énergie Emissions des procédés industriels Tertiaire Résidentiel Agricultureetpêche Transportdespersonnes Transport marchandises Constructionsetvoirie de Déchets du territoire et fabrication des futurs déchets Descriptiondespostes consommationettypedecombustibleutiliséparlesindustriesdel énergie utilisationdecombustiblesfossilespourlesprocédésindustriels,émissions engendrées parlesachatsd électricitéetdevapeur,émissionsnonliées à l utilisationdel énergie consommationdirectedecombustiblespourlechauffage,pourl eauchaude sanitaire,consommationélectrique consommationdirectedecombustiblespourlechauffage,pourl eauchaude sanitaire,consommationélectrique électricité,usagedesmachines,fabricationdesintrants,émissionsdirectes del élevage comptabilisationdirectedescarburantsetdel électricitéàpartirdesfluxde véhiculesparcatégoriesdevéhicules. fret routier interne, transit routier de marchandises, fret aérien entrant et sortant,fretfluvialentrantetsortant permisdeconstruire,routesetparkings matériaux mis en décharge, déchets des entreprises et des résidents, matériauxincinérés,eauxusées. Asonorigine,l outilbilancarboneétaitplusparticulièrementdestinéauxentreprises.endécembre2004, l ADEME a lancé l expérimentation du Bilan Carbone version «Collectivités et Territoires», tirée de la premièreversiondéjàexploitée.pourcela,l outildecalculaététestésurunpaneldecollectivitéslocales etterritoriales(communes,communautésdecommunes,conseilsgénérauxetconseilsrégionaux). LeGrandChalonaétél unedespremièrescollectivitésàs engagerdanslaréalisationd unbilancarbonede sonterritoire.en2006,leterritoiread ailleursétéchoisiparl ADEMEpourexpérimenterl outiletidentifier lesadaptationsnécessairesdubilancarbone existant.aumodule«collectivitésetterritoire» PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 27 EnJanvier2007,unemiseàjourdesl outilbilancarbone setraduitparlacréationd uneversionv5.le tableurinitialsubitdesmodificationssignificativesetsescindeendeuxmodulesdistincts: - Unmodule«PatrimoineetServices»quis attacheauxémissionsengendréesparl activitédela collectivitéouparlesservicesqu ellerend, - Unmodule«Territoire»quiconcernepluslargementlesémissionsgénéréesparl ensembledes activités situées sur le territoire de la collectivité considérée. Précisons que la méthode Bilan Carboneavocationàindiquerl ensembledesémissionsenrelationavecl activitéduterritoire,et non seulement celles générées sur le territoire. Nécessairement, cela incorpore des émissions géographiquementdistantesquipourraientêtreégalementprisesencomptedanslebilancarbone d unautreterritoire. UnedernièremiseàjourdesmodulesdecalculsdéveloppésdanslesversionsV4etV5voitlejourenJuin 2009pourdonnernaissanceàlaversionV6.Audelàdesaméliorationsd ordreergonomiques,ils agità nouveaudecorrectifsauniveaudesfacteursd émissions.deplus,auniveauméthodologique,laprincipale nouveauté réside dans la prise en considération plus fine des valorisations énergétiques et matière (recyclage)dutraitementdesdéchets. 2006: Etablissement du Bilan Carbone du Grand Chalon en Avril 2006 établi à partir de la version d expérimentationv4.l annéederéférencepourl ensembledesdonnéessourcesest2004. 2008:Suiteàl élaborationdumodulespécifique«territoire»développéparl ADEME,unemiseàjourdes résultatsdelaversionexpérimentaleestréaliséeenjuin2008:cettemiseàjourdubilancarbone du GrandChalonconsisteenunesimplemigrationdesrésultatssurlenouveautableurspécifiqueauTerritoire (VersionV5).Aucunedonnéeexistanten aétéréactualiséeetaucunenouvelledonnéen aétéintégrée. Cette migration fait cependant apparaître un bilan global des émissions légèrement plus élevé du essentiellementàl ajustementdenombreuxfacteursd émissionsentrelesversionsv4etv5. 2010:Appropriationdesrésultatsexistantsdanslebutdedéfinirlesleviersd actionslesplusefficaceset lespluspertinentsdanslecadred unedémarchederéductiondesniveauxd émissionsdegazàeffetde serre,partieintégrantedupcetdugrandchalon. Acetitre,certainesdonnéessourcesontétéactualiséesentenantcomptedescritèressuivants: - Importanceduposte - Existencededonnéesplusrécentes - Nécessairepriseencomptedemodificationssurleterritoire(départdeKODAKparexemple) - Intérêtdelamiseàjour(fonctiondupoidsCarboneduposteconcerné) - Pertinence d une réactualisation au regard du niveau d incertitude relatif au mode de prise en comptedeladonnée D autresdonnéesresterontinchangéescomptetenudesremarquessuivantes: - Pas de modification des sources exploitées lors de la première évaluation de 2006 (bases de donnéesinchangées) - Poidsethiérarchieduposteconnusavecsuffisammentdeprécision - L ordredegrandeurdel incertituderestelargementsupérieuràlamodificationinduiteparlaprise encomptededonnéesplusrécentesl évolutiondeladonnéerestedanscecasnonsignificative. - Optimisationdutempsdemiseàjourdevantlesexigencesactuellesdemiseenplaced unplan d actionderéductiondesémissions. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 28 Letableauciaprèsmentionnelesdifférentspostesactualisés: Poste 1 Poste 2 Poste 3 Poste 4 Poste 5 Poste 6 Poste 7 Poste 8 Poste 9 Productiond énergiesur leterritoire Procédésindustrielsdu Territoire Secteurtertiaire Secteurrésidentiel Activitésagricoleset pêche Déplacementde marchandises Déplacementde personnes Constructionsetvoiries prenantplacesurle territoire Findeviedesdéchetsdu territoire Miseàjour2008effectuée Miseàjour2008effectuée Pas de mise à jour envisagéemalgré l existence de données plus récentes, leur exploitation n est pas pertinente au regard de l incertitudegénéréeparplusieurshypothèsessimplificatrices. Pas de mise à jour envisagéel incidence de l évolution du parc reste très inférieure au niveau d incertitude généré par les hypothèsesdecalcul. PasdemiseàjourenvisagéeDonnées2004suffisammentprécises. Pasderéactualisationdepuis. Mise à jour partielle (transport fluvial et fret ferroviaire pas de reprisedufretroutier) 1 er posteémetteurdeges importancedéjàdémontréfretroutier difficilementévaluableavecplusdepertinence Peudedonnéessourcesspécifiquesauterritoire(commeen2006, l activitédel aéroportdechampforgeuilresteraexcluedelapriseen compte, son activité ayant nettement diminuée depuis 2004: environ15000mouvementsen2009contre31610en2004) Miseàjour2008effectuéeàpartirdel exploitationdesinformations de la base de données sitadel pour l année 2008 + intégration des voiriesréaliséesen2008. Le mode de prise en compte des données relatives à ce poste conduitàdesvariationsbrutalesd uneannéesurl autredirectement liées aux surfaces construites par an. Les valeurs 2009 sont, par exemple,nettementsupérieuresàcellesde2008. Miseàjournonprioritairecomptetenudupoidsrelativementfaible duposte. 3.2.LesémissionsdeGESduterritoireduGrandChalon Aveclapremièreversiondubilancarbone(V4)réaliséeen2006,lesémissionsglobalesduterritoireontété estiméespourl année2004à:712620teqcsoit2615000teqco 2,cequicorrespondenvironà7teqCou 24teqCO 2 parhabitantduterritoireetparan. LamigrationdesrésultatsdelaversionV4àlaversionV5réaliséeen2008,sansmodificationdesdonnées sources, a permis de donner une nouvelle estimation des émissions globales à 766 943 teqc soit 2812000teqCO2.correspondantàunerevalorisationde+7%. L exploitation de données plus récentes et bénéficiant d un niveau d incertitude suffisamment faible (cf. chapitreprécédent)conduitàuneréestimationdecertainspostes.ladernièreestimationdesémissions globalesduterritoireestde772527teqcsoit2787106teqco2. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 29 Lesémissionsduterritoireserépartissentparordredécroissantcommesuit: Poste Emissions en tonne Poids du équivalentco 2 poste Fret Poste6 1016091 36,5% Transportdepersonnes Poste7 501079 18,0% Secteurrésidentiel Poste4 359027 12,9% Fabricationdesfutursdéchets Poste10 317693 11,4% Procédésindustriels Poste2 284374 10,2% Industriedel énergie Poste1 85910 3,1% Secteurtertiaire Poste3 67895 2,4% Agricultureetpêche Poste5 66912 2,4% Constructionsetvoiries Poste8 49783 1,8% Findeviedesdéchets Poste9 38342 1,4% TOTAL 2787106 100% Disposer à l échelle du territoire d une «image Carbone» servant de référence est déterminant. Ce résultatneconstituecependantqu unepremièreétape.eneffet,cebilandétaillénepermetpas,àluiseul, d apporterl éclairagesuffisantdonnantaccèsauxmoyensderéduirelafacturecarbonemiseenlumière. Cediagnosticconstitue,parcontre,unactemajeur,permettantd initieretd orienteràtraversl analyse desrésultats,ladémarchederéductiondesémissionsdeges. Acetitre,leGrandChalon,deparsonstatutd interfaceentreleniveaunationaletleniveaulocalausein duquel se trouvent les acteurs à mobiliser pour engager les actions de réduction, doit désormais s approprier la responsabilité et l initiative de l ensemble des actions à engager, exploitant le plus pertinemmentlesdonnéesdésormaisàsadisposition.ildoitégalementêtregarantdel efficacité,dela durabilitéetdusuividesactionsmisesenplace. Pourcela,lesseulsrésultatsbrutsduBilanCarbonenesuffisentpas.Bienquelespostesd émissionssoient hiérarchisés,l efficacitédeladémarchederéductiondépendrafortementdelafacultédugrandchalon d agir dans des secteurs ciblés, pour lesquels son potentiel d intervention aura un impact sensible, mesurable,durabledansletemps,etdépendantlemoinspossibledefacteursexternes. Danscetteoptique,ilestindispensabledediscerner,surl ensembledessourcesd émissionsdeges,celles pourlesquelleslegrandchalondisposeeffectivement,deparsesfonctions,desmoyensd actionetdes leviers permettant d influer sensiblement sur le niveau final des émissions. Il est donc nécessaire de se pencherplusfinementsurlesrésultatsetconclusionsdubilancarbone. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

3.3.LesenseignementsduBilanCarbone ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 30 Bien que sa réalisation ait exploité certaines données n ayant pas toujours eu la spécificité régionale escomptée,lebilancarbonedontdisposeaujourd huilegrandchalonamisenévidencecertainséléments caractéristiquespropresàsonterritoire: Une«factureCarbone»dontplusde50%estduauxdéplacements.L activitééconomiquedela zone est clairement tournée vers le transport tous modes de marchandises. De plus, les trajets routiersdesrésidentssontlargementmajoritaires. Unaxeroutiermajeurconstituéparl autoroutea6quiimpactetrèslourdementleterritoire(20% desémissionsduterritoire).lesparamètresrégissantlesémissionsdegesquienrésultentnesont pas,dansleursmajeuresparties,accessiblesaugrandchalon, Un poids socioéconomique du secteur des transports routiers très net (300 entreprises implantées), Uneconcentrationdeplusieurssitesindustriels,trèsgrosconsommateursd énergieetgénérateurs d importantesémissionsliéesauxprocédésindustrielsqui,ànouveau,nesontpasaccessiblesau GrandChalon, Unpatrimoinebâtiqui,justederrièrelestransports,constitueunposteàfortenjeusurleterritoire, Une activité agricole réduite dont l impact, malgré les émissions de méthane et l utilisation d engraisazotés,restelimité. Interveniravecefficacitésurcesélémentsdemanded avoirsuffisammentdeprisesurlesleviersagissant surleniveaudesémissions.ilestdoncindispensable,avanttouteinitiative: De définir le plus finement possible les postes et sous postes directement ou indirectement dépendantsdespolitiquesmenéesetdeschoixeffectuésparlegrandchalon, D écarter les postes dont les résultats dépendent essentiellement de paramètres extérieurs au territoire, PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 31 De repérer les secteurs pour lesquels, malgré une action possible, des paramètres extérieurs peuventamplifierouaucontraireréduireleseffetsd actionsengagées, CettedémarchedonneraauGrandChalonunpérimètredetravailpeutêtreplusrestreint,maissurlequelil optimiseralepotentield impactdeschoixetdesactionsenfaveurdelaréductiondesémissionsdegeset pourlequelilaugmenteralafacultédecontrôledeseffetsescomptés. Le tableau cidessous présente une première hypothèse de répartition des postes et sous postes en fonction de la potentialité du Grand Chalon à intervenir dans le cadre d une réduction du niveau des émissionsdeges(lesdonnéessontenkgéqc). Poste Sousposte A B C D Fret Fretroutierinterne 14045006 Transitroutierdemarchandises 55866484 Fretroutiersortant 92697244 Fretaériensortant 2881399 Fretferroviairesortant 0 Fretmaritimeetfluvialsortant 772481 Fretroutierentrant 89482057 Fretaérienentrant 904036 Fretferroviaireentrant 0 Fretmaritimeentrant 20466983 Transport personnes de Energie achetée sur le territoire (comptabilisation de carburants)(consograndchalon) 78711 Consommationsd'électricitépourlesvéhicules 157954 (ConsoGrandChalon) Déplacementsenvoiturenonliésauxrésidents 45580171 déplacementsdesrésidentsenvoiture 57454019 Déplacementsdesrésidentsenbus 570556 Déplacementsdesrésidentsenavion 9002097 traficferroviairedesrésidents 0 Traficautomobiledesvisiteurs 23322684 Visiteursenbusetautocars 0 traficaériendesvisiteurs 491821 traficferroviairedesvisiteurs 0 Secteur résidentiel Chauffagefossile 84325396 ECSfossile Chauffageélectrique(pertesincluses) 13590944 ECSélectrique(pertesincluses) Electricitéspécifique(équipementspertesincluses) Déchets territoire du Métaux 81681 Plastiques 34257 PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 32 Verre 179280 PapierCarton 3432442 Déchetsalimentaires 3635440 Eauxusées 366501 Procédés industriels Constructions etvoiries CO2fossile,comptabilisationdirecte 67936800 EmissionsdegazautresqueleCO2 9619759 Constructionsdebâtiments 12505734 Constructionsderoutesetparkings 1071365 Industrie l énergie de Utilisation de combustibles pour les industries de l'énergie Chauffageurbain(émissionsamontincluses) 23430000 Secteur tertiaire Comptabilisationdirectedecombustibles 2129558 ChauffageetECSaugazoufioul 14299110 Electricitétoususagesconfondus(pertesincluses) 2088106 Halocarbures Agriculture et pêche Combustiblespourenginsagricoles:estimationparles surfacescultivées 1890592 Electricité 480582 émissionsdeméthaneliéesàl'élevage 7142368 N2Oprovenantdesengrais 5862363 FabricationdesengraisetPPP 2758476 Fabricationdesenginsagricoles 114455 A:ActionpossibleduGrandChalonImpactlisible B:ActionpossibleduGrandChalonImpactpeulisible C:ActiondifficileduGrandChalonet/ouinfluencefortedeparamètresextérieurs D:IndépendantduGrandChalonet/ouinfluencetrèsfortedeparamètresextérieurs PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 33 Cette répartition, associée au poids de chacun des postes concernés, permet d évaluer la nature et les limitesdupérimètredanslequellegrandchalonpourradéfinirsonpotentield intervention. Globalement, l ensemble des postes et sous postes susceptibles d être traités par des actions développées par le Grand Chalon (colonnesaetb)représente35%desémissionsduterritoire. Auniveaudufret,premierposteémetteurdeGES,onvoitquele Grand Chalon peut envisager d agir sur 5% des émissions. Il représentelefretroutierinternequipourraitêtrediminué. Par ailleurs, le poste de transport de personnes qui représente 18% des émissions totales peut proposer des actions pour influencer sur 43% de cellesci ce qui représente presque 6000 teqc soit presque 8% des émissions totales. Cette diminution pourrait être due principalement à une moindre place de la voitureetdesonutilisationsurleterritoireparlesrésidents. Source:calculéeàpartirdesrésultats dubilancarbonedugrandchalon Les postes du secteur résidentiel, de l industrie de l énergie et du secteur tertiaire représentent respectivement 12,9%, 3,1% et 2,4% des émissions totales. Ces postes présentent des réductions qui pourraientêtrepossiblespardesactionsdugrandchalonmêmesil impactpeutresterdifficileàobserver. Cesdiminutionsconcernentprincipalementlesdépensesénergétiques(chauffageeteauchaudesanitaire, combustibleetélectricité)desménagesetdesentreprisesetlechauffageurbain. Auniveaudesconstructionsetvoiriesetdesdéchetsduterritoire,cespostesreprésententlespostesaux pouvoirsémetteurslesplusfaiblesavec1,8et1,4%.parailleurs,legrandchalondisposedescompétences nécessairespourdiminuercespostesavecunegestionplusmaîtriséedesdéchets(déchetsorganiques)et durecyclage(papier,carton)etuneutilisationdematériauxpourlesconstructionsetvoiriesquiimpactent moinssurlechangementclimatique. Enfin,lesprocédésindustriels,l agricultureetlapêche,quiémettentrespectivement10,2%et2,4%des émissionstotalesdegessontdessourcesdifficilesàatteindrepourlesréduire.celaremettraitenquestion PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 34 les modes de production et par conséquent la viabilité économique des activités. Cela pourrait se répercuter sur tout le secteur économique, les offres d emplois, etc. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 35 4.LESENERGIESRENOUVELABLESSURLETERRITOIREDUGRANDCHALON Laproductiond énergiesrenouvelablesrépondàplusieursobjectifsparmilesquels: Réduire la dépendance d un territoire aux énergies fossileset limiter l épuisement de ressources finies; Décentraliserlaproductiond énergie(etréduireladépendanceetlavulnérabilitédesterritoires déficitaires); Valoriserlesressourceslocalesetrelocaliserl emploideproductiond énergie; Produireuneénergiemoinsintenseenémissionsdegazàeffetdeserre. Passage obligé afin d atteindre le Facteur 4 avec l amélioration de l efficacité énergétique et la sobriété énergétique, l augmentation de la production d énergie renouvelable constitue un objectif repris à plusieursniveaux.al échelleeuropéenne,lapartd énergiesrenouvelablesdanslemixénergétiquedevra atteindre20%àl horizon2020(3 20).Cetobjectifaétédéclinéàl échellenationale,commel imposaitla législation européenne, mais également à l échelle de la ville de ChalonsurSaône de façon volontaire puisquelavilleasignélaconventiondesmairesquifixeunobjectifminimumde20%d utilisationd énergie renouvelableàl horizon2020. Pour atteindre cet objectif, le territoire pourra exploiter ses ressources pour produire de la chaleur renouvelable (ex. biomasse, panneaux solaires thermiques) mais également favoriser l installation de systèmesdeproductiond électricitérenouvelable(ex.éolienne,panneauxphotovoltaïque). La production actuelle. S il est difficile d estimer précisément la production actuelle d énergie renouvelable du fait de la nature dispersée des installations, le premier paragraphe décrit les principalessourcesactuellementmisesenvaleurs. Les projets à l étude. Plusieurs projets de production d électricité renouvelables sont à l étude actuellement.ilssontexplicitésdansledeuxièmeparagraphe. Lesinitiativesindividuelles.L unedescaractéristiquesdelaproductiond énergierenouvelableest d êtredispersée.letroisièmeparagrapherevientsurlessourceslespluspopulaires. 4.1.Lechauffageurbain,unatoutdepoidspourlavalorisationdubois Les 30 km du réseau de chaleur urbain alimentent 13200 ménages sur le chalonnais via 3 chaufferies principalesfonctionnant aufioul,aucharbon,augazetauboiscette centralisationdelaproduction de chaleur permet de recourir à des sources d énergies renouvelable de façon significative et présente plusieursavantagesparrapportàlamultiplicationdel installationdechaufferiesboisindividuelles: Unetaillecritiquepermettantlastructurationdelafilièred approvisionnement, Unapprovisionnementsimplifié(peudepointsàapprovisionner), Uncontrôledesémissionsdepolluantsatmosphériquesviauntraitementperformantdesfumées LavilledeChalonasusaisirl opportunitédesonréseaudechaleururbainpourinvestirdans2chaufferies bois. La première d une puissance de 4,2 MW a été construite en 2004 et la seconde de 1,5 MW a été inauguréeen2011surunnouveausite.ellesalimententenviron1375équivalentslogementssoit14%dela consommationduréseauurbain.leurmiseenplacepermetd économiserannuellement2300tonnesde fioulet1000tonnesdecharbonetd éviterainsiprèsde10000tonnesd équivalentco2. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 36 Etpuisquelavillenesouhaitepass arrêterensibonchemin,uneétudeestencourspourlamiseenplace d une troisième installation bois permettant d atteindre l objectif d utilisation de 50 % d énergies renouvelablessurleréseau. Pour approvisionner le réseau de chaleur, la société CURCHAL a également investi dans un système de cogénérationdepuisunedizained année.cesinstallationsproduisentdel électricitéàpartird unesource d énergie(icilegaz)etvalorisentlachaleurproduitelorsdelacombustion.cessystèmesnefontpaspartie desénergiesrenouvelablesmaispermettentunevalorisationtrèsélevéedesénergiesfossiles. D autressourcesd énergiesurleterritoire Valorisationdel énergiedesdéchetsménagers LeSMETNordEst71àChagnyregroupe7EPCI(Etablissementspublicsdecoopérationintercommunale), soit quelque 230 000 habitants au nord SaôneetLoire et Sud Côted'Or, avec en principale mission la gestiondesdéchetsménagerssurunsiteunique. Jusqu'alorslestorchèresdeChagnybrûlaient600m 3 /hd'unbiogazcontenantdescomposésorganiques volatilspolluants.avecl installationd uneunitédetraitementdubiogazetdeturbinescogénératrices,le siteproduitdésormais8000mwhd'électricitéparan,soitl équivalentdelaconsommationde2500foyers (hors chauffage). L unité produit en plus 10,4 millions de KWh de chaleur fournis au SMET 71 pour ses propres besoins. Cette initiative permet directement d éviter d émettre 4 000 tonnes de CO2. Cette initiative inédite en Bourgogne devrait connaitre un retour sur investissement de 8 ans. Elle apporte égalementd autresbénéfices:desdéplacementsdepoidslourdspourletransportdeslixiviats(150trajets paran)etlanonlibérationdepolluantsatmosphériquesdubiogaz. Valorisationdelachaleurdeseauxusées Une autre source d énergie fatale est déjà exploitée sur le territoire: la chaleur des eaux usées. Actuellementvaloriséepourchaufferlesbâtimentsdelastationd épuration,ellepourraitfairel objetde projetsàl avenirlorsdelaconstructiondenouveauxbâtimentsparexemple. Enfin,unprojetdevalorisationdeshuilesusagéesdanslesvéhiculesdecollectedesdéchetsaétélancémais lescontraintesréglementairesn ontpaspermisdeledévelopperdemanièresignificative. 4.2.Projetsdeproductiond électricitérenouvelable Plusieursprojetssontàl étudesurleterritoireetenparticulier: Développementd unparcéolien.uneétudedefaisabilitéestencoursdefinalisation.cetteétude viseàidentifierlessitessurlesquelsdesparcséolienspourraientêtreimplantésentenantcompte du gisement éolien, du respect des contraintes paysagères, des distances aux constructions et infrastructures, etc. Le rassemblement des ces données destinées aux élus locaux puis à la population permettra d effectuer le choix ou non de l implantation d éoliennes sur le territoire danslecadred uneprocédurequidoitdurerde3à6ans.atitreindicatif,unparcde8éoliennes produirait environ 15% de l électricité consommée par les ménages du Grand Chalon1 (soit 60 GWh). Projetdecentralephotovoltaïqueausol.Différentsporteursdeprojetsontsollicitélacommunauté d Agglomération du Grand Chalon afin d implanter des centrales photovoltaïques au sol sur ses terrains.l undesterrainsconvoitésestl aérodromeàchampforgeuilsurlequeluneproposition relative à l implantation d un tel équipement a été formulée et est à l étude. Le projet proposé 1 Estimationprésentéeàl issuedel étudedefaisabilité. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon concerne une surface de 10 hectares pour une production annuelle attendue d environ 4 100 MWh/an, soit de quoi alimenter en électricité 1300 foyers (hors chauffage). Le contexte réglementaireétantenévolutionetlespropositionsformuléesdevantêtresérieusementétudiées, ce projet n aboutira pas nécessairement mais cela montre l intérêt des investisseurs pour les terrainsdugrandchalonetlespossiblesprojetsquipourraientémergerdanslesannéesàvenir. 37 4.3.Initiativesindividuelles LesménagesetentreprisesduGrandChalonpeuventégalements êtreéquipésensystèmesindividuelsde productiond énergierenouvelable: Panneauxsolairesthermiques:Lespanneauxsolairesthermiquessontgénéralementutiliséspour produire l eau chaude sanitaire d un bâtiment ou d un équipement. Un capteur thermique récupèreentre50et60%durayonnementsolaire,soit600w/m²maximum.surl année,1m²de capteurfournitenbourgogneentre450et500kwh.1m²decapteurparpersonnepourcouvrir50 à 60% des besoins annuels de la famille. Certains ménages, communes et entreprises du Grand Chalonontdéjàfranchilepasmaisilestdifficileaujourd huid estimerlasurfacetotaleinstallée. 119m 2 ontétéinstalléssurchalonsursaôneentre2006et2010. Panneaux solaires photovoltaïques : Ces installations convertissent le rayonnement solaire en énergieélectrique.pourinformationlespanneauxphotovoltaïquesontunrendementde14à18 %,soit140à180w/m2.l électricitéproduiteestgénéralementinjectéedansleréseauetrachetée parlesfournisseursd énergieavecuntarifderachatimposé.376m 2 ontétéinstalléssurchalon sursaôneentre2006et2010. Chaufferie bois individuelles: Certains particuliers, groupes de particuliers, communes ou professionnels utilisent le bois pour chauffer leur logement ou locaux. Plusieurs types d installationsexistent (defoyerdecheminée classiqueàla chaufferieindustrielle)etlesmodes d approvisionnement varient (bois buche à bois raméal fragmenté). Il est difficile d estimer précisémentlenombred utilisateursquecelareprésentehorsinstallationsrécentes. D autressourcespeuventêtreexploitéesàpetiteéchelle,commel énergiedusoloudesnappesviades systèmesdepompesàchaleurouencorelemicroéolienquiestassezpeurépandu. Conclusion Plusieurssourcesd énergiesrenouvelablessontaujourd huiexploitéessurleterritoiremaispouratteindre l objectifde20%en2020,d importantseffortsdoiventencoreêtrefaits.l abondancedelaressourceen boisenfaitunepisteprivilégiéemaisd autressourcescommelesolairephotovoltaïque,l énergieéolienne ainsiquelespompesàchaleursurnappe/solpourraienttrouverleurplacedanslepaysagechalonnais.au delà des grands projets, il est important de favoriser les initiatives individuelles, par exemple en les soutenant(ex.conseilsurlechoixdestechniques)ouenlesvalorisant(ex.observatoire). PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 38 5.ANALYSEDELAVULNERABILITEDUTERRITOIREFACEAUCHANGEMENTCLIMATIQUE 5.1.Lanotiondevulnérabilité La mise en place d une «politique climat» territoriale vise non seulement à limiter la contribution de la collectivité au réchauffement climatique mais également à identifier ses vulnérabilités et ses faiblesses, avecenperspectiveladéfinitiondesmesuresd adaptationnécessaires.eneffet,audelàdel atténuation desémissionsdeges,lacollectivitédevras adapterauxfutursaléasclimatiques. Les conséquences du changement climatique pour la collectivité sont à la fois économiques, sociales et écologiques. Les services offerts par une collectivité dépendent, indirectement ou pas, des conditions climatiques et météorologiques. Le climat et son évolution influent donc en tant que facteurs primaires sur de nombreusesresponsabilitésquiincombentauxcollectivités.lechangementclimatiqueaggraveracertains problèmesquiseposentdéjàetenprovoqueradenouveaux. L analyse des vulnérabilités doit aider à l identification des mesures les plus urgentes à mettre en place dansl objectifdeminimiserlesimpactsduchangementclimatique,avecenlignedemirelapréservationde lacohésionterritorialeetdel équitéterritorialeenmatièred émissionsdeges. 5.2.Lesévolutionsdéjàobservables Uncertainnombred évolutions,déjàobservablesdansnotrerégion,constituentdesindicestrèsprobables deschangementsencours(source:alterrebourgognerepèresn 38):CfAnnexe. L augmentation des teneurs en dioxyde de carbone de l atmosphère contribue à augmenter la productivitéforestière Latempératuredel airinfluencedirectementledéroulementdesdifférentsstadesdelaviedela vigne et la précocité de la floraison et des vendanges constituent un indicateur des conditions climatiques Les dates d arrivée plus précoces de certaines espèces migratrices, l expansion vers le nord et l ouest d espèces méridionales peuvent être considérées comme une conséquence du réchauffementclimatique. 5.3.Leschangementsetconséquencespossibles 5.3.1.Changementdurégimedesprécipitationsetinondations Lesscientifiquess accordentàdirequecertainesmanifestationsclimatiquesextrêmes,commelesvagues dechaleuroulespériodesdesécheresse,serontplusfréquentes.demanièregénérale,parrapportàla situation actuelle, les contrastes saisonniers devraient s accentuer: davantage de pluie l hiver et moins l été. Desmouvementsdeterrainpourraientêtreremarquésplussouventaveclesévènementsconsécutifsde sécheresseetréhydratationsurdessolsàdominanceargileuse.cephénomènederetraitgonflementpeut entraînerdesfissuresdanslesmaisonsetunefragilisationdubâti.onpourraitavoirunimpactplusfortdu fait des contrastes encore plus important entre pluie en hiver et vagues de sécheresse en été plus violentes. Beaucoup de communes sont concernées par ce risque et ont déposées des arrêtés de reconnaissancedecatastrophenaturelle«mouvementsdeterraindifférentielsconsécutifsàlasécheresse etàlaréhydratationdessols». PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon Le changement climatique aura des conséquences sur l évolution du débit descoursd eau,ainsiqu uneinfluence certaine sur la demande en eau potable, sur les pratiques d irrigation agricolesetsurlagestiondesbarrages hydroélectriques. La conséquence extrême du changement dans les précipitations qui paraît la plus évidente est l inondation. Les inondations brutales causent des dégâtsmatérielsimportants,favorisent l engorgementdesstationsd épuration et érodent les sols. On peut voir qu actuellement près d une commune sur deux est déjà concernée par des risques d inondation. Ces communes serontprobablementtouchéespardes crues d ampleur supérieure. Cette augmentation des crues pourraient aussi toucher des communes pour l instantépargnées. 39 CetteévolutiondurégimepeutengendreraussiunrisquesupérieurpourlacommunedeDemignyquise caractérise par un risque de rupture de barrage. La rupture du barrage peut être due à des crues exceptionnelles qui ne seraient pas prévues pour le dimensionnement de l ouvrage ou d autres causes naturellescommeunglissementdeterrain. D après les scientifiques du GIEC, les évènements de tempêtes devraient être plus fréquents et plus intenses.cesintempériespourraientdoncavoirdesconséquencesplusimportantespourleterritoireetses infrastructures.touteslescommunesdugrandchalonsontconcernéesparunarrêtédereconnaissance decatastrophenaturellepourlatempête.cettezones avèredoncsensibleàcetyped aléas. 5.3.2Conséquencessanitairesetsociales Les conditions météorologiques influencent notre état de santé. Ces répercussions peuvent être directes cesontnotammentcellesquisontdues auxépisodesdefroidoudechaleur etindirectes ce sont celles qui sont dues aux agents pathogènes dont les évolutions climatiques favorisentledéveloppement. Leseffetsdirectsduclimatsontprincipalementliés auxépisodesdegrandsfroidsoudeforteschaleurs, même si ce sont les impacts sanitaires dus aux vaguesdechaleurquiretiennentleplusl attention. La canicule de l été 2003 a provoqué une surmortalité qui a particulièrement touché les personneslesplusâgées.du4au18août,cesont SourceIned PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 40 568décèssupplémentairesquiontétéenregistrésenBourgogne,c estàdireprèsdedeuxfoisplusquela moyennedesannéesprécédentes.cettesurmortalitéaétéde72%chezlespersonnesdeplusde70ans,et de144%chezcellesdeplusde85ans.levieillissementestainsiunfacteurquiaccentuelavulnérabilitéde lapopulationauxaléasclimatiques;enfrancelenombredepersonnesdeplusde85ansaétémultiplié parquatredepuis1976. Indépendamment des épisodes de grands froids ou de fortes chaleurs, les changements climatiques peuvententraînerunemodificationdurythmeannueldelamortalité. Celleciestactuellementplusélevéel hiverquel été.ceschémapourraitsemodifier,voires inverser.des hiversplusdouxentraineraientunediminutiondelamortalitéhivernaletandisquedesétéspluschauds augmenteraient au contraire la mortalité estivale : les affections respiratoires ainsi que les maladies cardiovasculairesetcérébrovasculairessontplusfréquenteslorsdesforteschaleurs. Silesconditionsclimatiquesontuneincidencedirectesurlasantéhumaine,ellesconditionnentégalement ledéveloppementdemicroorganismesetd insectesdontcertainspeuventêtredesagentspathogènesou véhiculer des maladies. Actuellement, ces vecteurs touchent principalement les pays en voie de développement.sousl effetd unemodificationdestempératuresetdurégimedesprécipitations,leuraire derépartitionpourraits étendreetatteindredeszonesjusqu àprésentpréservées.leurdéveloppement biologiqueetleurproliférationdépendentpourunelargepartdesconditionsthermiquesetdel humidité ambiante. Leschangementsclimatiquespourraientainsiaugmenterleniveaudetransmissiondecertainesmaladieslà où elles sévissent déjà, mais ils favoriseraient également leur transmission dans d autres régions : ce pourraitêtrelecasdupaludisme.d autresmaladiessontégalementconcernées;ellessontmoinsconnues, maisleursconséquencespeuventêtretoutaussiimportantes.despropagationstrèsrapidesdeladengue oudelafièvrewestnileontdéjàétéobservées.lesfacteursquiconditionnentcettepropagationrestent cependant mal connus et leurs raisons exactes encore difficiles à analyser. Dans l état actuel des connaissances, une surveillance épidémiologique et entomologique est nécessaire pour surveiller l éventuelleexpansiondecesvecteursdemaladieetcomprendrelesraisonsdecettepropagation. 5.3.3.Conséquencessurlesressourceseneauetlaqualitéécologiqueduterritoire Au niveau des réserves en eau du sol, les fluctuations seront très importantes avec en hiver une augmentationdesréservesconduisantparfoismêmeàdesdébordementsetenétéunediminutionforte desressources.cesoscillationsimportantesentraînentunenouvellevisiondelaressourceeneauetdesa gestion.notreperceptiondoitsefairedemanièrepluriannuelleafindegérerlesvariationsàlongtermede la pluviosité car les phénomènes de recharge et de vidange vont s effectuer sur plusieurs années consécutives. On aura donc des niveaux de réserve très différents entre les saisons et les années. Les prélèvements effectués pour les activités pourront aussi engendrer de lourdes répercussions pour la ressource. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 41 Lesvariationsclimatiquesontdesconséquencessurl écologieduterritoireentermesdephysiologiemais aussid airederépartitiondesespècesvégétalesetanimalesetparconséquentdesproductionsforestières importantes pour la région. Les aires de répartition vont évoluer et les espèces devront s adapter ou migrer.cesévènementspourraientdiminuerlabiodiversitéanimaleetvégétaleduterritoire. 5.4. Vulnérabilité du territoire face aux instabilités à venir sur le marché de l énergie 5.4.1.Vulnérabilitéàl évolutionduprixdupétrole Il existe des corrélations entre les dépenses énergétiques et de carburants et les émissions de GES, de manièreparticulièrementflagrante.c estàcetitrequeladépendanceauprixdupétroleestimportante. Comptetenudelasituationéconomiqueactuelletrèsfluctuante,unevariationdusimpleaudoublesur unepériodecourten estplusàexclure.laseuleprédictionquel onpuisseétabliravecunequelconque certitude,c estquelescourss envolerontànouveaudèsquelademandemondialeserarevenueetque l épuisementdesréservesmondialesserapprochera. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 42 Entre1996et2006,l indiceduprixdescombustibleseneurosconstantsacrûde4.2%enmoyennechaque année. Ces fluctuations entraînent des écarts importants sur la facture énergétique globale du Grand Chalon.Malgrécertainesbaissesen2006et2008,l augmentationduprixdubarilaatteint15%pour2010. Lesvariationsduprixdupétroleaurontunimpactparticulièrementélevéproportionnelàcesvariations. Réduirelafactureénergétique,c estbiensûrs attacheràunebaissedesémissionsdeges,maispourle gestionnaire de biens qu est le Grand Chalon, c est également chercher à réduire l impact financier qu induirontcesvariationssurlesacteursdelacollectivité. Au3Mars2010,leprixdubarildepétrolebrutsesitueautourde80Euros.Uneaugmentationduprixdu barilentraîneunsurcoûtdel énergie.enfonctiondesémissionsetdel énergieconsommée,cesurcoûtse répercutesurlesdépensesdugrandchalon.parconséquentunediminutiondesémissionsréduiraitaussi les coûts économiques. Les simulations ont été réalisées avec un tarif du baril à 100, 120 et 140 et 160euros. Principe: Exemple: Calcul des surcoûts sur la base des résultats 2008 du poste production de l énergie du Bilan CarboneduGrandChalon:74690Tonneséqu.CO 2 Prixinitialdubaril au3mars2010 80$ Prix futur du baril SurcoûtpartonneCO 2 Surcoûtglobaldéduitpour 74690Tonneséqu.CO 2 100$ 32 2390000 120$ 65 4855000 140$ 97 7245000 160$ 130 9710000 Undoublementduprixdubarilconduiraitsurunepériodedeunanàunsurcoûtdeprèsde10millions d euros qui serait réparti entre les acteurs du Grand Chalon. Ce coût est calculé selon un scénario fictif «tendanciel»denonadaptationdescomportementsàlahausseduprixdescombustibles.danslesfaits, lorsqu unetellehausseintervient,lesadaptationsdescomportementsdesacteursconduisentàdescoûts moins élevés. Ces adaptations des comportements sont une preuve du potentiel de réduction des émissionsdegesd unterritoire. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

5.4.2VulnérabilitéàlabalanceEuro/Dollar ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon Leprixdubarilestbasésurledollar,parconséquentlecoursduDollarparrapportàl Euroentraînedes répercussions sur le coût de l énergie dans la zone Euro et donc dans le Grand Chalon. Ces simulations permettentdevoirlesimpactsd unehaussedudollarparrapportàl eurosurlesdépensesénergétiques. Uneréductiondel énergieconsomméeengendreunedépendancemoindreàcesévolutions. Au3Mars2010,labalanceEuro/Dollarestde1Euro=1,36Dollar.Lessimulationscidessouspermettent dequantifierlesurcoûteneurospartonneéqu.co 2 relativementàl évolutionducoursdudollar(àprixdu barilconstant).ellesontétéréaliséesavecuncoursdudollarà1,20,1,10 et1. Principe: 43 Exemple: Calcul des surcoûts sur la base des résultats 2008 du poste production de l énergiedu Bilan CarboneduGrandChalon:74690Tonneséqu.CO 2 Valeur du dollar au3mars2010 1,36$/ Valeur future du dollar SurcoûtpartonneCO 2 Surcoûtglobaldéduitpour 74690Tonneséqu.CO 2 1,20$/ 17 1270000 1,10$/ 31 2315000 1,00$/ 47 3510000 Lescalculsprécédentsmettentenévidencelafortedépendanceetlavulnérabilitééconomiquedetoute collectivitéfaceauxvariationsdecesdeuxparamètres.réduirelessourcesd émissionsdegazàeffetde serrecontribueindirectementàunemaîtrisetrèssensibledescoûtspesantsurleterritoire. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 44 6.LESACTEURSETLESACTIONSENGAGEESSURLETERRITOIRE LePlanClimatEnergieTerritorialdoit s appuyersurles actionsdéjàengagées,lesoptimiser,lesintégrer dans un programme d actions et rechercher une cohérence globale. La construction du PCET suivra le modèleschématiséciaprès: 6.1.LesactionsengagéessurleGrandChalon DansunephaseinitialedeconstructionduPCETduterritoire,lesactionsmenéessurleterritoire parle GrandChalonoud autresacteurs ontétérecenséesafin: d éviterde«réinventerl eautiède»; dedémontrerladynamiqueexistante; d inspirerdenouvellesactions. 6.1.1.Lesactionsengagéesdansledomainedesdéplacements La carte «Grand air» : elle permet aux jeunes (des collèges, lycées ou établissements d enseignementsupérieur)deprendregratuitementlesbusduréseaupourleursdéplacements duquotidien(weekendcompris). AdhésionausiteMOBIGO(centraledemobilitéRégionale).Cettecentraled informationfacilitela compréhensionetl articulationdel ensembledifférentsréseauxpourlesusagers. Lasignatured uneconventionpourlamiseenœuvreetl exploitationdel intermodalitébillettique enbourgogne. Signaturede5conventionspourlamiseneplacedePDE(Plandedéplacementsentreprise)avec desentreprises. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

Créationd untitreintermodalparkingducvdechalon+vélosréflex ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon Aménagement d un premier P+R (parking relais) sur la commune de SaintRémy (pour le covoiturageetreliéauxlignesdetcinterurbainesduconseilgénéral) Existencedemanifestationspériodiquespourpromouvoirl écomobilitécommelorsdelasemaine delamobilitéouàtraverslebusdudéveloppementdurable; D'ici2014deuxlignesdeBusàHautNiveaudeServiceirriguerontChalonetsa1èrecouronne Parmileschangementsrelatifsauxtransportscollectifs: 45 De nouveaux véhicules confortables et accessibles aux personnes à mobilité réduite sur les lignesdubhns Denouveauxparkingsrelaisauxentréesdel'agglomération Denouvellesvoiriesetaménagementsàl'avantageduBHNS Lafiabilitédeshorairesetl extensiondeshorairesensoiréeetledimanchematin Desinformationsdynamiquesàbord UneréflexioncomplémentairepourréorganiserleréseauencohérenceavecleBHNS. Concernantlesmodesdoux,despistescyclablesontétéréaliséesAvenueKennedy,rueFourier,Alléesde SaintJean des Vignes et rue Ledru Rollin. En 2010, un schéma cyclable municipal sera lancé et de nombreuses actions visant à développer l usage du vélo seront mises en œuvre. Plusieurs actions sont évoquéesquipourraientêtremisesenœuvrecourant2010pourdévelopperlaplaceduvélo: Inciteràl utilisationduvélopoureffectuersescoursesenville, Développerleszones30ouderencontredites«apaisées»enhypercentre. Aménagerdesparcsdestationnementvéloscouvertsetsécurisés. Systématiserles«tourneàdroite»auxfeuxtricolorespourlescyclistesEtudierlafaisabilitéde bandescyclablessurlestrottoirssuffisammentspacieuxduboulevarddelarépublique EtudierlafaisabilitédecréerunevoiedédiéeauxdeuxrouesnonmotoriséessurlaruedeLyon TesterdescontresenscyclablessurlarueduGénéralLeclerc Ces actions ou projets ciblées sur le transport et la mobilité permettent déjà de faciliter et de favoriser l utilisationdetransportsencommuns,dedéplacementsdouxoudemutualisationdumodedetransport. 6.1.2.Actionsengagéesdansledomainedel économie Auniveaudel entreprise Undiagnosticénergétique(DanfossScola)etunedémarchedemanagementenvironnemental (Gerresheimer Chalon SA verre pour pharmaceutique, Nextis plasturgie (automobile et Décathlon)). UnPDEentreprises:UnpartenariatquiassocieleGrandChalon,laSTAC,5entreprises(Areva, lalyonnaisedeseaux,laposte,chalonservicesetb2s) Desactionsd accompagnementmenéesparlaccisurdesthèmesvariés(gestiondel énergie, gestiondesdéchets,démarchesenvironnementales,etc.) UnPlandePerformanceEnergétiquequidonneunappuifinancierpourlesagriculteurs: PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 46 o o Dispositifd aideauxinvestissements(enretéconomied énergie) EDFparticipeaudiagnosticPlanète/Dia Terre Appuietinformationtechnique(parlachambred agriculture71): o Guidetechnique«ViticulturedurableenBourgogne» o Economied énergieensystèmeviande(élevage) o Productiond énergiesrenouvelables Auniveaudelafilière Actionsconcrètes o Investissementpourrechargerdesbatteries(SARLEcoBatterie) o Formationsupérieureàlanavigationintérieure(bac+2)(ISNI) Auniveauduterritoire Zonesd activités:démarchehqe(mediccenter) Réflexionterritoriale:placedufleuvedanslaréflexionetlastructurationdudéveloppement économiquedugrandchalon 6.1.3.Lesactionsengagéesdansledomainedel habitat Le Projet de Renouvellement Urbain de Chalon. Le projet de rénovation du quartier a pour objectifdeleréinsérerdanslefonctionnementdelavilleetdesonagglomération,enl'ouvrant, en lui donnant une vraie fonction dans la ville, mais aussi en améliorant l'accessibilité des servicesdeproximitéetlecadredeviedeshabitants.pourrépondreàcesobjectifs,unpôle dédiéauxloisirsetauxsportsavecnotammentunboulodrome,lamaisondesassociations,les tennis, l'école de voile, un skatepark, etc. ainsi qu'un centre commercial sur le centre du quartierserontcréés.parallèlement,260nouveauxlogements(100logementslocatifssociaux, 70logementslocatifsprivéset90logementsenaccessionlibreouaidée).Enoutre,ceprojet prévoitlaréhabilitationde1042logementssociauxainsiqueles200studiosdufjt. Laréhabilitationdes1384logementsdel OPACdeSaôneetLoiresurlequartierAubépinsvise, entreautre,desperformancesénergétiquesmaximum,maisvariablesselonl étatdubâtietles contraintestechniques.cetteréhabilitationviseunobjectifbbc. Leconseilauxparticuliers:L'EspaceINFO>ÉNERGIE.AniméparleCAUEdeSaôneetLoire,il assureunservicegratuit,neutreetindépendant.ilconseillesurleséconomiesd énergie,les énergies renouvelables, l isolation et la ventilation, le chauffage et l eau chaude, les équipementsdel habitation,lesaidesfinancièresetlestransports Le Programme Local de l Habitat 20052011 actuellement en cours affiche un potentiel de réhabilitationde1700logementsvacants. Leterritoireadéjàfaitl objetde4dispositifsopérationnelsdepuis1999:l OPAHmenéesurles communes de ChalonsurSaône, ChâtenoyleRoyal, SaintMarcel et SaintRémy (19992002), l OPAHNord(20052008),l OPAHCœurdeRempart(20062009)surlecentrehistoriquedela villedechalonsursaône,lepig(20062009)surlescommunesdelux,champforgeuiletsaint Marcel.Cesopérationsontpermisderéhabiliter766logementsdont228logementsvacants. Actuellement, une OPAH est en cours sur 19 communes de l ouest et du Sud de l Agglomération.UnProgrammed IntérêtGénéral(PIG)«logementindigne»seraégalement misenplaceen2011surl ensembleduterritoiredelavillecentre.audelàdelaréhabilitation de 165 logements, ces deux dispositifs disposent d un volet «économie d énergie» avec la miseenplaced aidesspécifiques. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 47 Par ailleurs, le Grand Chalon a signé le 4 janvier 2011, un contrat local d engagement avec l Etat,leConseilGénéraletlaCAFdontl objectifestdemettreenplaceledispositif«habiter mieux»quipermetdemobiliserdesfinancementssupplémentairesenfaveurdespropriétaires occupantsensituationdeprécaritéénergétique. LenouveauProgrammeLocaldel Habitat(PLH)doitpermettrederépondreauxbesoinsaux logementsenfavorisantlerenouvellementurbainetlamixitésociale,prendreencompteles besoinsspécifiquesdespopulations(handicap,vieillissement,etc.)toutenassurantl équilibre duterritoire(redynamiserlavillecentreetlimiterl étalementurbain).ainsil améliorationdela qualitéglobaleetdel'attractivitéduparcdelogementsactuelenfavorisantlaréhabilitationde l'habitatancien(publicetprivé)estaussicibléetoutentransformantunepartieduparcsocial (démolitionreconstruction).cesélémentsentraînentunediversitéetuneaccessibilitéauparc delogementsafind assureràtousledroitaulogementetrépondreauxdifficultésdecertaines populationspourbénéficierd'unlogement(personnesâgées,àmobilitéréduite,publicjeune, ménages aux revenus précaires, gens du voyage,...). une mixité des publics au sein du parc immobilierestsouhaitée,aveclamiseenplaced outilspermettantdedéfinirunepolitiquede peuplement efficace. La réhabilitation de logements de faible qualité ou inoccupée va aussi être privilégié. Pour mettre en place ces actions, la mise en place d un service commun d urbanisme est préconisée avec une politique d intervention foncière. L observatoire de l habitatetledispositifdepilotagedegouvernancepermettrontuncontrôleetuneévaluation deseffets. Lachartedel urbanisme.cettecharteapoureffetd harmoniseretdemaîtriserl urbanisation del agglomérationdemanièreconcertéeetpartagée.ellepermetdedisposerd undocument permettant d apprécier les futures extensions urbaines, dans le respect des enjeux du développement durable. En lien avec les documents de planification communautaires, cette Charte d Urbanisme fixe donc un certain nombre d orientations et d engagements respectifs entrelacommunautéd Agglomérationetsescommunessurlabasedes6grandsprincipes:un développement raisonné, une identité préservée, une mixité sociale affirmée, un développementdesdéplacementsalternatifsàlavoiture,uneréservationdesressourcesetde l environnement,uneassociationdelapopulation. Laréductiondesconsommationsd énergiedanslesbâtimentsmunicipauxestaussiciblée avec des études et des travaux et la volonté de développer le recours aux énergies renouvelables(diagnosticsénergétiquessurlesécolesmunicipales,miseenplacedecapteurs solairespourlesserresmunicipales, ). LarévisionduSchémadeCohérenceTerritorial(SCOT)etlacréationd uneagenced urbanisme commune aux communautés de CreusotMontceau et du Grand Chalon sont en cours de réflexion. Toutescesactionsserejoignentafind avoirunegestionplusmaîtriséedel habitat.unecohérenceentre touslesprogrammesestrecherchée. 6.1.4.Lesactionstransversales LaVilledeChalonaétélapremièreàs engagerdansunprogrammeprivilègesetdisposeainsid unplan municipaldemaîtrisedesges.en2010,l élaborationd unagenda21municipalaétélancée. Au niveau des ressources énergétiques, une deuxième chaufferie bois sera mise en service sur la ZAC ThaliePrésDevantPontParon.LeréseauCURCHAL,dechauffageurbain,estaussidéveloppé.Destravaux danslecadredelapolitiqued économiesd énergiesonteffectuésavecleremplacementdeluminaires, uneétudedel optimisationdel éclairagepublic,miseenplacedefeuxtricoloresavecdessignauxàledset deshorodateursàalimentationsolaire. Laconsommationd engraisetd eauparleservicedesespacesvertsabaissésuiteàlamiseenplaced une politiquevolontaristeenlamatière.en2010,lesplacesdelagareetdel HôteldeVilleferontl objetd une végétalisation.desplantationsseronteffectuéesavenuenièpceetlelongdelabarreducanal. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 48 Unprogrammelocaldepréventiondesdéchetsestégalementmisenplaceavec: Pourlesdéchetsverts:laplateformedecompostage,leprogramme«Compostageàtousles étages»,l opérationdebroyagegratuitdedéchetsverts Laparticipationàlasemaineeuropéennederéductiondesdéchets Leprogramme«Icionsemobilise»:informerlesusagerssurlesdifférentesfilièresdetrioet de traitement des déchets et sensibiliser les usagers sur les gestes alternatifs qu'ils peuvent mettreenœuvrepourdiminuerquotidiennementlesquantitésdedéchetsdéposés. Enfin,chaqueannée,l organisationderencontresetdeconférenceslorsdelasemainedudéveloppement durable permet d informer et de sensibiliser le public aux grands enjeux de développement durable. En 2010,lavilledeChalonsurSaôneadistribué,danslecadredesonAgenda21,2000kitsgest éco,outilde sensibilisationetdeconseilspourl actionauquotidienenfaveurdudéveloppementdurable. Ilestimportantderappelerqu ungrandnombred actionsenfaveurdelaréductiondesconsommations énergétiquesestportépard autresacteursquelacollectivité:lescommunesdugrandchalon(éclairage public,écoquartiers, ),certainesentreprises,leconseilgénéraletlarégionégalement. 6.2.ActeursclésàimpliquerdansladémarchedePCET LeGrandChalonneparviendrapasseulàatteindrelesobjectifsduPCET 2.Ildoitpourcelamobiliserles acteurs«finaux»(population,entreprise)dontlesactivitésetcomportementsgénèrentdesémissionsde GESetsontconsommateursd énergie.etantdonnéleurnombreetlescontactsplusoumoinsdirectsqu il entretientaveceux,ildoitégalementbiens entourer,c'estàdiremobiliserdesacteursintermédiairesqui pourront être les relais du PCET. Si certains acteurs relais sont facilement identifiables (ex. CCI, ADERC, commune),d autresjouenttantôtlerôled acteurfinal,tantôtceluid acteurrelais.c estparexemplelecas descommunes,maiségalementceluidesentreprisesellesmêmessontdesrelaispourlapopulation(dont fontpartieleurssalariés,leursclients,leursfournisseurs,etc.). LeschémasuivanttentedereprésenterunepartiedesacteursclésqueleGrandChalondevraassocierafin demettreenœuvresonpcet.lesnombreusesrelationsquileslientnesontpasreprésentéesparsoucide clartémaisellessontàprendreencompteparlegrandchalon.lesfrontièresentrelesgrandescatégories d acteurs proposées sont également mobiles. Le territoire du Grand Chalon et ses acteurs forment un systèmecomplexe,quelareprésentationgraphiquedoitsimplifier. Représentation et positionnement desacteursclés PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

6.3.LadémarchedelabellisationCit ergie ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 49 Parallèlementàladémarched élaborationduplanclimatenergieterritorial,lavilledechalonetlegrand ChalonsesontengagésdansunedémarchedelabellisationCit ergie. LelabelCit ergiepermetdedonneruneidentitéforteetuneimagedynamique,synonymedeperformance etqualité.lacollectivitépeutainsi: identifierlesforcesetlesfaiblessesdesapolitiqueénergétiqueetclimatique secomparerauxautres Sefixerdesobjectifsdeprogrès Mettreenœuvrelesmesuresadéquatesycomprisdanssonorganisationinterne Suivrelesrésultats Cettedémarchepermetauxcollectivitésd allerplusvitedansl atteinted objectifsambitieux,encohérence avec les enjeux nationaux, européens et mondiaux. Elle apporte les outils et la méthode pour faire et atteindre les objectifs fixés en établissant pour chaque territoire une feuille de route stratégique et opérationnelle,danssesdomainesdecompétences,enagissantsimultanémentsurleschampstechnique etorganisationnel. Cit ergieundispositifopérationneld appuietdereconnaissancepourconstruirelecontenu: Duvoleténergied unagenda21 Du programme d action de la collectivité dans le cadre d un PCET. Cit ergie peut ainsi se caractérisercommelevolet«pland actionsinterne»duplanclimat. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 50 Ladéfinitiondelapolitiqueénergieclimatestactuellementencoursd élaboration. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 51 7.LESRESULTATSDELACOELABORATION(LIVREBLANC) Véritable exercice de démocratie participative, le livre blanc s attache à donner une vision partagée des enjeux locaux et regroupe l ensemble des propositions exprimées par les participants dans l optique d aboutiràunconsensus.iln engagetoutefoispasdirectementlacollectivité,maisilconstitueunematière premièrericheàexploiterdanslaphasesuivanted analyseapprofondieetd instructiontechnique. 7.1.Laméthodedecoconstruction LaméthodedecoconstructionduPlanClimatEnergieTerritorials appuiesurlaparticipationdel ensemble des acteurs du territoire dans chacun des domaines: élus, associations, entreprises, bureaux d études, organismesdivers,syndicats, Cettephasedecoconstructions estorganiséeautourdedeuxséminairesquionteulieule10décembre 2010etle21janvier2011.Chacundecesséminairesétaientorganisésdelamanièresuivante: Séminairen 1du10décembre2010 Introduction:Enjeuxénergétiquesetclimatiques: pourquoiagir? Présentationdel outilpcetetdesleviersd actions Explicationméthodologique Répartition des participants en 3 ateliers thématiques Partage des enjeux et échanges sur les actions engagéesouprojetées Retoursd expériencesetidentificationdesaxesde travailpourlasuite Conclusion:synthèsedesateliers Séminairen 2du21janvier2011 Introduction:synthèsedesateliersprécédents Retours sur les enjeux partagés et sur les premièresfamillesd actionidentifiées Explicationméthodologique Répartition des participants en 3 ateliers thématiques Echanges autour des familles d actions pré identifiées Réalisationd unportefeuilled actions Conclusion:synthèsedesateliers Il a été fait le choix d aborder les ateliers de travail selon les trois grands domaines qui ont le plus d interactionaveclephénomènedechangementclimatique: PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 52 Lepremierséminaireétaitunmoment«fédérateur»pourlePlanClimatavecuneconcertationélargiequi apermisd informerlespersonnesintéressées.ilaréuniprèsde60participants: Mobilité Habitat Economie Collectivités 2 7 2 Entreprises 1 5 6 Associations 4 2 Institutions/organismes 7 7 5 Enseignement 1 1 ServicesGdChalon 2 5 2 Total 16 26 16 Lesecondséminairearéunienviron50personnesquisouhaitaientréellementparticiperetapporterleur contributionàl élaborationdupcet. Mobilité Habitat Economie Collectivités 3 5 2 Entreprises 8 6 Associations 2 4 1 Institutions/organismes 2 5 2 ServicesGdChalon 3 3 2 Total 12 25 13 PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon 53 ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 7.2.Lesenjeuxpartagés Les deux séminaires ont permis de partager les enjeux du territoire autour des trois grands domaines. Aprèsréorganisationdesproposdechacundesparticipants,lesenjeuxpeuventseprésentersouslaforme desschémassuivants:

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 54 Cetteséparationentroisgrandsdomainesnedoitpasfaireoublierlesinteractionsentrelesdomainesetla transversalitédesenjeux.ainsi,quelquesoitledomaine,l enjeudemobilisationdel ensembledesacteurs desdifférentesfilièresapparaît,toutcommel enjeutrèsprégnantdesensibilisation,depédagogieetde formationdesprofessionnelsetparticulierspouruneévolutiondescomportements. Enfin, l enjeu premier, et qui se trouve en amont de toute action concrète, concerne la planification et l aménagementduterritoire,quipeuventavoirdesincidencesconsidérablesenmatièrederéductiondes consommationsénergétiques. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

7.3.Lesfamillesd actionsidentifiées ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 55 Lestableauxquisuiventretranscriventlesdifférentespropositionsdesacteurssocioprofessionnelsquiont étéréaliséeslorsdesateliers.cespropositionsonttoutefoisétéréorganiséesparorientationetobjectif. L hétérogénéitédespropositionsesttoutàfaitnormalàcetteétapedeconstructionduprojet,certaines propositions relèvent de l action concrète, tandis que d autres nécessitent d être approfondies pour trouverunetraductionopérationnelle. 7.2.1.Auniveaudelaconsommationetdesentreprises Orientation Objectifàpoursuivre Typologied actionsproposées Favoriserlesdémarches«énergieenvironnement»desentreprises Valoriserles ressources locales. Aménagerleterritoire durablement Informer sensibiliser et Favoriser les économiesd énergies Diffusion des bonnes pratiques Utilisation d énergies renouvelables Valorisation déchets des Réhabiliter les friches existantes Favoriserlefretfluvial PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon Créer des clubs d entreprises destinés à s informer et échanger particulièrementsurleséconomiesd énergiecommedéjàlancés paredf.cesclubsdoiventêtreinitiésparlesfilières. Organiserdesvisitesdebâtimentsdedémonstration Favoriserl éclairageauxleds Miseenplacedemécanismesd incitation Formerdesemployéspouréconomiserl énergiedansl entreprise Miseenplacedeguidedebonnespratiquessurl éclairageetle chauffage et refroidissement avec des références énergétiques surlesdépensesetleséconomiesréalisées Miseenplaced unguideàdestinationdesentreprisesprésentant desactions(àtraversdesfiches)visantàréaliserdeséconomies en contribuant aux objectifs d un développement durable en s inspirantdel initiativeacte Favoriser la mobilisation des salariés dans l entreprise autour d undéfienvironnemental.ilcontribueaussibienàlaréduction des déchets qu à la réalisation d économies d énergie directes avecl Ecochallenge Recenser et diffuser les bonnes pratiques avec des fiches techniques présentant des exemples locaux reproductibles. Ces informationsdoiventêtreorganiséesparcorpsdemétiers Développementdel utilisationduboisénergie Evaluerlespossibilitésd implantationd éoliensurleterritoire Miseenplacedeprojetsdeméthanisation Valoriserlachaleurdeseauxuséessiprojetprocheduréseau Absencedepropositionsconcrètespourl instant Développerlanavigationfluviale Faciliterl accèsauxportsetauxusagesmultimodaux(route,fer etfleuve) Promouvoirlefretfluvialeninformantetsensibilisantmaisaussi avecdesformations

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 56 Favoriserl'émergenceetle développementdefilières "vertueuses". Contribueràla relocalisationde l'économie Promouvoir l écologie industrielle sur le territoire Promouvoir la production et la consommation de produitsdequalité Faciliter la réduction desdéchets Promouvoirlescircuits courts 7.2.2.Auniveaudel habitatetdel urbanisme Absencedepropositionsconcrètespourl instant Absencedepropositionsconcrètespourl instant Réaliserdesdiagnosticsapprofondissurlesdéchetseffectuéspar lacci Financementdeprojetsinnovantssurlathématiquedesdéchets (notamment)effectuéparlecg71 Organiserlemarchédescircuitscourtspourconfronterl offreet lademande Améliorer la logistique et l organisation (communication, informations ) Favoriserlescircuitscourtsavecapportsdepanierssurlelieude travail qui ont un coût GES moindre (association ACTIVE en partenariat avec les producteurs et les comités d entreprises ACEB) Orientation Objectifàpoursuivre Typologied actionsproposées Réduirel étalementurbainetdévelopperla proximitéetlamixitéurbaine. Promouvoirles nouvellesformes urbainesetune architecture économesen énergie Planificationurbaine Assurer plus de proximitéetmixité Architecture bioclimatique Opérations d urbanisme Sensibiliser les élus et les habitants aux enjeux de leur commune dans son environnement et notamment sur les questionsénergétiquesetfoncières Reprendre les PLU, et les adapter pour en faire des PLU économesenénergieetenfoncier Mettre en œuvre une véritable politique commune à l agglomérationpourlesautorisationsdeconstructiondans lesplu.fixerdes«normes»pourl agglomérationdansle SCOT Favoriser les zones de convivialité (zone 30) en réduisant leslargeursdesvoiesetensupprimantlestrottoirs Densifier les cœurs de ville et village et conserver les commercesetservicesdeproximité Accélérerlarénovationdescentresvillesouvillages Promouvoirlevoisinage.Communiquersurlaqualitédela vieurbaineplutôtquesurunidéalpériurbain Absencedepropositionsconcrètespourl instant Imposer les Approches Environnementales de l Urbanisme (ou études environnementales) avant toute ouverture de zone à urbanisation. Développer des prescriptions jusqu auxphasesopérationnelles PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

Réduirelesémissionsetconsommationsdesbâtimentset deschantiers Construire compact plus Multiplierlesécocentres ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon Promouvoirlesopérationsdurablesexistantes Développerdescentralesdechauffage Nepaslaisserconstruiredebâtimentsdeniveauinférieurà A,BouC Faire une (ou des) étude(s) pour prouver que l investissement sur le court terme sera rentabilisé sur le long terme. Avoir des arguments chiffrés du retour sur investissement dans un écoquartier, en construction, en réhabilitation Fairedesmodèlesinnovants Menerdesopérationspubliquesexemplaires Développer un accompagnement, comme dans les OPAH, pour les habitants des nouveaux quartiers durablespour conseiller et suivre: les usages, les budgets et le poste énergie,évaluerleséconomiesd énergieréalisées DéveloppersystématiquementduconseilsurlesPermisde Construire (auprès des pétitionnaires et constructeurs), avec un accompagnement du CAUE. Sensibiliser les particuliers qui veulent construire ou rénover (CAUE+ADIL+Espace Info Energies). Avoir une «Maison de l habitat», guichet unique où trouver toutes les informationsetconseilssurlelogement,neufetancien,sur leséconomiesd énergies. Formation Former artisans et entreprises du bâtiment aux constructions durables, économes en énergies. Avec des ateliers thématiques organisés par les instances professionnelles. En ciblant les ouvriers du bâtiment (pas quelespatrons) Chantiers tests, avec formation des artisans, étudiants en bâtiments. Avec le CFA bâtiment, sur le suivi d une opérationdanssonensemble. Sensibilisation Certification Développerlamaisondel habitatpermettantd avoirenun seul lieu l ensemble des informations relatives à son logement Développer les visites de chantiers, puis les visites de réalisation après plusieurs années pour avoir le retour d informationdansladurée. Communiquer aux entreprises des résultats en termes de consommationetcoûtd exploitationdebâtimentconstruit ouréhabilité Développerdeslabellisationstype«écoartisan» 57 PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 58 Réduirelesconsommationsénergétiquesdansleparcexistant Réhabiliter les logementsexistants Agir sur les comportements Créerunlogementtémoin(commeàStPantaléonàAutun) oùrecevoirlesgensetleurproposerdesvisitesàdomicile pour du conseil, avec appui de la CAF, de l assistance sociale du CG71 pour toucher les familles les plus modestes OPAHcibléeséconomied énergie Faire la promotion des Contrats de Performances Energétiques pour les copropriétés, en particulier celles disposantd unsystèmedechauffagecollectif Faireunconcours«10projets,10réhabilitations» Améliorer la régulation du chauffage dans les logements. Disposer des thermostats programmables dans les logements, et expliquer leur fonctionnement. Poser des appareilsavecarrêtautomatique Inciterauxcommandesgroupéespourfairedeséconomies d échelle Développer des services ou équipements mutualisés: chaufferies,laveries Obliger la population à surveiller sa consommation d électricité,d eauchaude,degaz Equiperleslogementsd unafficheurquidonnelapuissance électrique instantanée (appel de puissance) et la températureintérieure. Informer les personnes sur les conséquences de leurs comportementsentermesdedépensesénergétiquesetde gaspillages. Sensibiliser sur les gestes quotidiens (campagnesconcertées:écoles,journaux,internet) Accompagnerlesoccupantssurlenouveaufonctionnement deleurlogementsuiteàlaréhabilitation:livrets(ludiques), explications sur le lien entre le comportement et les consommations; sur des opérations importantes, instrumentaliser quelques logements (souscompteurs, capteursdetempérature ) 7.2.3.Auniveaudelamobilité Orientation Objectifàpoursuivre Typologied actionsàenvisager Rechercher une cohérence entre urbanisme et Réduirelapartmodale delavoituredansles déplacements AgirsurlesnormesdestationnementdanslesPLU Attribuer des subventions (projet urbain, logements, ) sous conditions du respect de la cohérence entre urbanismeettransport PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 59 Améliorerlaperformancedestransportscollectifs Promouvoirlapratiquedes modesdoux Rechercheruneplacejuste delavoituredanslaville Développ erle partageet la multimod alité Rendre plus attractif l offre de transports collectifs Favoriser des usages mixtesdetransports Faciliter l accès aux transportscollectifs Augmenter l offre de cheminementsdoux Sécuriser et adapter l offre Diminuer l espace de la voituredanslavoirie Faciliter les conditions decirculation Favoriserlecovoiturage ouautresmodesde voiture Développer le réseau de TC actuel autour de lignes de BHNS; performantes en termes de vitesse et de cadencement Diminuerletarifdestransportscollectifspourdévelopper leurutilisation Renforcer une infrastructure de transport en commun en forme de croix, d est en ouest et du nord au sud, se croisantàlagare. MettreenplacedesparcsrelaisreliésàdesnavettesdeTC cadencéespourdesservirlecentreurbain Améliorer la complémentarité des transports collectifs entre les différentes échelles (urbain, interurbain et régional) MettreenaccessibilitéleréseaudeTCpourlespersonnes ensituationdehandicapetlespmr Faciliterl accèsàl offredetransportalademande(tad) Assurer un maillage des itinéraires du territoire avec des cheminementsdoux Mise en place de pratiques avec les écoles comme le Pédibus Aménager des cheminements piétons de qualité (notammentversetsurleszonesd activité) Réaliser des aménagements cyclables sécurisés pour développerlapratiquedesmodesdoux Améliorerlestationnementvéloavecuneoffreadaptéeen quantitéetsécurisée Diminuer l espace dédié au stationnement automobile dans certains secteurs pour un stationnement plus cohérent PrioriserlesTCdanslesaménagementsdevoiriesàtravers dessitespropres,systèmesdepriorités Fluidifier le trafic en diminuant le recours aux feux tricolores Pacifier la circulation avec des zones 30 et des zones de rencontreetenagissantsurlesvitessesdecirculation Développer des zones bien identifiées pour les co voitureurs Développerl autopartage Développerl autostopàl échelleduterritoire PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 60 Sensibilisation Mettre en œuvre des journées et actions spécifiques à travers de la sensibilisation et des expérimentations (journéessansvoiture, ) Communiquer et sensibiliser la population sur le recours auxmodesalternatifsnotammentsousl angledesbienfaits pourlasanté PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

8.LASUITEDELADEMARCHE ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 61 Cesdifférentespropositionsvontfairel objetd uneanalyseapprofondieetd unesélectionselondifférents critères: Appréciationdelacontributionauxobjectifsderéductiondesconsommationsénergétiques Mesuredelafaisabilitéetdelacomplexitédel action L identificationdesobstaclestechniqueset/oujuridiques Lesconditionsdemiseenœuvre Lecoûtetlesmodalitésdefinancement Ilressortiradecetteanalyseunportefeuilled actionsreformulées,triéesetorganiséespargranddomaine d action. Dans ce portefeuille d actions, l opérationnalité des actions ne sera pas homogène: certaines propositionsserontrelativementbiencadréestandisquecertainesmériterontuntravailsupplémentaire aveclesacteursconcernés. Cetravaild approfondissementseraconduitdanslecadredesclubsacteursclimat,quiserontorganisés entre avril et juin 2011. Ces groupes de travail seront constitués de quelques personnes volontaires désirantparticiperàladéfinitionplusprécisedel actionàporter.lesdomainesd actionsàtraitersonten coursdedéfinition. Principesd organisationdesclubsacteursclimat Composition:groupede1à5personnes Mission:préciserlesactionsidentifiées:partenariat, moyens,financements, Méthode:réuniondetravail,échangesd information, rencontreindividuelle Planning:entreavriletjuin2011 PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

9.ANNEXES 9.1.LaméthodeBilanCarbone ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 62 Lebilancarboneestunoutildecomptabilisationdesémissionsdegazàeffetdeserre.Ilpermetd évaluer, en ordre de grandeur, les émissions de gaz à effet de serre engendrées par l ensemble des processus physiques qui sont nécessaires à l existence d une activité ou organisation humaine. Par «processus physiquenécessaire»,ilfautcomprendrequel entitéexaminéen existeraitpassoussaformeactuelle,ou avec ses contours actuels, si le processus physique en question n était pas possible. L un des points fondamentauxdelaméthodeconsisteàmettresurunpiedd égalité: Lesémissionsdegazàeffetdeserrequiprennentdirectementplaceauseindel entité(quisont, d unecertainemanière,desaresponsabilitéjuridiqueouterritorialedirecte) les émissions qui prennent place à l extérieur de cette entité, mais qui sont la contrepartie de processusnécessairesàl existencedel activitéoudel organisationsoussaformeactuelle. LesémissionsquifigurentdansunBilanCarbonenesontdoncpasuniquementcellesdontl entitéestouse sentresponsable,maisavanttoutcellesdontelledépend. Ilpermetàlacollectivitéd évaluersapressionglobalesurleclimat,sesmargesdemanœuvreàcourtet long terme, son exposition au risque économique d un renchérissement de l utilisation de combustibles fossiles. La méthode bilan carbone développée par l ADEME mesure l impact de six gaz à effet de serre comptabilisésparleprotocoledekyoto: Ledioxydedecarbone,CO2,émislorsdetoutecombustion,dansdesproportionsvariablesetselon le combustible. La majorité des émissions viennent de la production d électricité à partir de combustibles fossiles, de l industrie, du transport et des secteurs résidentiel et tertiaire. Les émissionsdeco2sontdoncétroitementliéesàladensitédepopulationetdutissuindustriel. Le méthane, CH4, provient essentiellement de la fermentation issue des décompositions de matièresorganiquesetvégétales.lasecondegrandesourced émissionestlamiseendéchargedes déchets. Le protoxyde d azote, N2O, provient essentiellement de l agriculture, notamment du fait des apportsazotéssurlessolscultivésparépandagedefertilisantsminérauxetd origineanimale.la secondesourceestlesecteurindustrieletnotammentlachimie. Les hydrofluorocarbures, HFC, sont une famille de produits. La réfrigération commerciale et domestique,associéeàl utilisationd aérosols,placelesecteurrésidentielettertiaireaupremier plan des émissions. La part importante du transport routier tient à la généralisation de la climatisationsurlesvéhicules. Les perfluorocarbures, PFC, sont une autre famille de composés issus du secteur industriel, notamment de la production d aluminium de première fusion et de l industrie des semi conducteurs. L hexafluorure de soufre, SF6, provient essentiellement du secteur industriel et de la transformation de l énergie. Les émissions sont principalement engendrées par la production de magnésium, le remplissage des disjoncteurs et interrupteurs haute tension et la fabrication des semiconducteurs. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 63 LespostesprisencomptedanslacomptabilisationdesémissionsdeGESsontlessuivants: Industriesdel énergie Emissionsdesprocédésindustriels Tertiaire Résidentiel Agricultureetpêche Transportdespersonnes Constructionsetvoirie Déchetsduterritoireetfabricationdesfutursdéchets Lesémissionsdegazàeffetdeserresontcomptabiliséesentonnesdegazémisesannuellement.Chaque gazémisauneduréedeviedansl atmosphèreetunpouvoird effetdeserrespécifique.leurimpactsurle réchauffement global varie en fonction de ces facteurs. Pour comparer ces impacts entre eux et les additionnerpourl ensembledesémissions,entenantcomptedupotentielderéchauffementglobal(prg), onutiliselatonned équivalentco2(teqco2).ainsi,unetonnedech4vaut21teqco2,unetonneden2o vaut310teqco2etunetonnedesf6vaut23900teqco2. Ilestimportantdesoulignerqueleschiffresrestentdesestimationsetdonnedesordresdegrandeursdes émissions.ilseraitdonchasardeuxdetenterdescomparaisonsavecd autresterritoiresouentresecteurs dumêmeterritoire.ceschiffresconstituentcependant,etc estleurintérêtessentiel,unebasedetravailà partirdelaquellepourrontêtrecalculéeslesréductionsd émissionsobtenuesgrâceaupland action,en respectantlaméthodologied estimationmiseenœuvredanslecadredecepremierbilancarbone. 9.2. Vulnérabilité du territoire face aux instabilités à venir sur le marché de l énergie Traductiondel évolutionduprixdupétrolesurlecoûtdesémissionsdecarbone Au3Mars2010,leprix dubarildepétrolebrutsesitueautourde80euros.lessimulationscidessous permettentdequantifierlesurcoûteneurospartonneéqu.co 2 relativementàl augmentationduprixdu baril(àbalanceeuro/dollarconstante).ellesontétéréaliséesavecuntarifdubarilà100,120et140et 160euros. Principe: Quantitédepétrole consommé SurcoutenEurospartonne équivalentco 2 émis Augmentationduprix dubaril PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

Résultats: ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 64 Exemple: Calcul des surcoûts sur la base des résultats 2008 du poste production de l énergie du Bilan CarboneduGrandChalon:74690Tonneséqu.CO 2 Prix initial du baril au3mars2010 Prixfuturdubaril SurcoûtpartonneCO 2 Surcoût global déduit pour 74690Tonneséqu.CO 2 100$ 32 2390000 80$ 120$ 65 4855000 140$ 97 7245000 160$ 130 9710000 Undoublementduprixdubarilconduiraitsurunepériodedeunanàunsurcoûtdeprèsde10millions d euros. Traductiondel évolutionduprixénergétiqueenfonctiondelabalanceeuro/dollar La tarification du baril de pétrole s exprimant en dollar, le coût des dépenses énergétiques dépend directementdelabalancemonétaireeuro/dollar.ilenestdemêmepourlecoûtdelatonnedeco 2 émise. Au3Mars2010,labalanceEuro/Dollarestde1Euro=1,36Dollar.Lessimulationscidessouspermettent dequantifierlesurcoûteneurospartonneéqu.co 2 relativementàl évolutionducoursdudollar(àprixdu barilconstant).ellesontétéréaliséesavecuncoursdudollarà1,20,1,10 et1. Principe: Quantitédepétrole consommé Tonneséquivalent CO 2 émis HausseduDollarpar rapportàl Euro SurcoutenEurospartonne équivalentco 2 émis PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

Résultats: ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 65 Exemple: Calcul des surcoûts sur la base des résultats 2008 du poste production de l énergiedu Bilan CarboneduGrandChalon:74690Tonneséqu.CO 2 Valeurdudollarau 3Mars2010 Valeur future du dollar SurcoûtpartonneCO 2 Surcoût global déduit pour 74690Tonneséqu.CO 2 1,20$/ 17 1270000 1,36$/ 1,10$/ 31 2315000 1,00$/ 47 3510000 Lescalculsprécédentsmettentenévidencelafortedépendanceetlavulnérabilitééconomiquedetoute collectivitéfaceauxvariationsdecesdeuxparamètres.réduirelessourcesd émissionsdegazàeffetde serrecontribueindirectementàunemaîtrisetrèssensibledescoûtspesantsurlacollectivité. 9.3.Lesévolutionsdéjàobservablesduchangementclimatique Uncertainnombred évolutions,déjàobservablesdansnotrerégion,constituentdesindicestrèsprobables deschangementsencours(source:alterrebourgognerepèresn 38). 9.3.1.Laproductionforestière L augmentationdesteneursendioxydedecarbonedel atmosphèrecontribueàaugmenterlaproductivité forestière. Directement, elle stimule la photosynthèse et, par conséquent, la production de bois. Le réchauffementduclimatestégalementunfacteurdecroissancedesforêts:eneuropedel ouest,ladurée dessaisonsdevégétationaaugmentédeplusd unedizainedejoursaucoursdestrentedernièresannées. Laproductivitémoyennedesforêtsbourguignonnesaaugmentéde1,8%paranentre1980et1990. La contribution des différents facteurs qui augmentent la productivité forestière n est pas encore clairementévaluée.parmicesfacteurs,l impactdesreboisementseffectuésaucoursdelasecondemoitié du XXème siècle semble incontestable : les espèces introduites sont sensiblement plus productives que celles qu elles ont remplacées. L âge des arbres intervient également : les peuplements actuels, majoritairementinstallésentre1950et1980,sontdésormaisprochesdeleurâgedeproductionmaximale. PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

9.3.1.Laprécocitédelafloraisonetdesvendanges ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon Latempératuredel airinfluencedirectementledéroulementdesdifférentsstadesdelaviedelavigneet laprécocitédelafloraisonetdesvendangesconstituentunindicateurdesconditionsclimatiques.d autres facteurspeuventtoutefoisintervenir:lestechniquesculturales,notamment,influencentégalementladate desvendanges.depuis1970,ladatedefloraisondelavignes estavancéede12joursencôted Or,etla datedesvendangesde23jours. 9.3.2.L évolutiondel airederépartitiondesoiseaux Les facteurs climatiques influencent pour une large part leur répartition géographique : grâce à leur capacitédedéplacement,ilsréagissentrapidementàdesmodificationsdeleurmilieu.lesdatesd arrivée plusprécocesdecertainesespècesmigratrices,l expansionverslenordetl ouestd espècesméridionales peuventêtreconsidéréescommeuneconséquenceduréchauffementclimatique.maisd autresfacteurs pourraient intervenir : la faculté d adaptation des espèces à des conditions nouvelles ou la gestion des espècesetdeleurshabitatsparl homme. Lesdatesd arrivéedespremièreshirondellesdefenêtresontdeplusenplusprécoces.depuisledébutdes années 1960, les dates de retour des premières Hirondelles de fenêtre avancent d environ 6 jours par décennieensaôneetloire. La Fauvette mélanocéphale est un petit oiseau considéré par les ornithologues comme une espèce indicatricestricteduclimatméditerranéen.elles estinstalléeen2001ensaôneetloire. 66 PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

9.4.Lescommunesduterritoire ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 67 Communes Superficie(ha) Populationen2007 (habitants) Barizey 560 130 ChalonsurSaône 1520 46534 Champforgeuil 730 2259 Charrecey 550 303 ChâtenoyenBresse 670 917 ChâtenoyleRoyal 1260 5977 Crissey 1100 2254 Demigny 2960 1735 DracyleFort 640 1321 Epervans 1250 1594 FargeslesChalon 390 719 Fontaines 2470 2011 Fragnes 390 990 Gergy 3880 2442 Givry 2600 3668 Jambles 830 491 LaCharmée 1400 658 LaLoyère 580 472 Lans 810 878 LessardleNational 1060 642 Lux 620 1672 Marnay 510 461 Mellecey 1420 1171 Mercurey 1540 1310 Oslon 480 1230 Rully 1560 1571 SaintAmbreuil 1830 535 SaintDenisdeVaux 370 261 SaintDésert 500 897 SaintJeandeVaux 230 373 SaintLoupdeVarennes 830 1114 PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 68 SaintMarcel 1020 5603 SaintMarddeVaux 660 273 Saint Martin Sous Montaigu PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon 370 346 SaintRémy 1040 5824 Sassenay 1890 1476 Sevrey 840 1446 VarennesleGrand 1910 2269 VireyleGrand 1270 1338 Total 44540ha 105165habitants 9.5.Synthèsedesrisquesparcommune Communes Inondations Erosion viticole Rupture de barrage Mouvement deterrain Arrêté: mouvementde terrain Arrêté: tempête Arrêté: coulées de boues Barizey X X X Chalonsur Saône X X X X Champforgeuil X X X X Charrecey X X X Châtenoyen Bresse Châtenoyle Royal X X X X X X X X Crissey X X X Demigny X X X X X DracyleFort X X X X X Epervans X X X X Fargesles X X X Chalon Fontaines X X X Fragnes X X X Gergy X X X X Givry X X X X X Jambles X X X X X LaCharmée X X LaLoyère X X X X Lans X X Lessardle X X X X

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 69 National Lux X X X X Marnay X X X X Mellecey X X X X X Mercurey X X X Oslon X X X Rully X X X X X X SaintAmbreuil X X X X SaintDenisde Vaux X X X SaintDésert X X X SaintJeande X X X X Vaux SaintLoupde X X X X Varennes SaintMarcel X X X X SaintMardde Vaux SaintMartin SousMontaigu X X X X x X X X SaintRémy X X X X Sassenay X X X X Sevrey X X X Varennesle Grand X X X X VireyleGrand X X X X PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 70 PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon

ProfilClimat&LivreBlancduGrandChalon 71 PlanClimatEnergieTerritorialduGrandChalon