Application des mobilités énergétiques au couplage fluide - structure

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Application des mobilités énergétiques au couplage luide - structure M.S. Ryu To cite this version: M.S. Ryu. Application des mobilités énergétiques au couplage luide - structure. Acoustics. INSA de Lyon,. French. <tel-78398> HAL Id: tel-78398 https://tel.archives-ouvertes.r/tel-78398 Submitted on 3 Jan 3 HAL is a multi-disciplinary open access archive or the deposit and dissemination o scientiic research documents, whether they are published or not. The documents may come rom teaching and research institutions in France or abroad, or rom public or private research centers. L archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diusion de documents scientiiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d enseignement et de recherche rançais ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

N d ordre ISAL 65 Année THESE présentée devant L INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE LYON pour obtenir LE GRADE DE DOCTEUR Formation doctorale : Acoustique Ecole Doctorale des Sciences pour l Ingénieur de Lyon : Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (MEGA) ECL INSA UCBL par Myong-Sok RYU APPLICATION DES MOBILITES ENERGETIQUES AU COUPLAGE FLUIDE STRUCTURE Soutenue le novembre devant la Commission d Examen Jury : M. C. CACCIOLATI Directeur M. J.-L. GUYADER Directeur M. F. JACOBSEN Rapporteur M. A.T. MOORHOUSE Rapporteur M. G. OREFICE M. G. PAVIC Président

INSA DE LYON DEPARTEMENT DES ETUDES DOCTORALES ET RELATIONS INTERNATIONALES SCIENTIFIQUES MARS Ecoles Doctorales et Diplômes d Etudes Approondies habilités pour la période 999-3 ECOLES DOCTORALES n code national RESPONSABLE PRINCIPAL CORRESPONDANT INSA DEA INSA n code national RESPONSABLE DEA INSA CHIMIE DE LYON (Chimie, Procédés, Environnement) EDA6 M. D. SINOU UCBL 4.7.44.6.63 Sec 4.7.44.6.64 Fax 4.7.44.8.6 M. R. GOURDON 87.53 Sec 84.3 Fax 87.7 Chimie Inorganique 9643 Sciences et Stratégies Analytiques 9634 Sciences et Techniques du Déchet 9675 M. R. GOURDON Tél 87.53 Fax 87.7 ECONOMIE, ESPACE ET MODELISATION DES COMPORTEMENTS (E MC) M.A. BONNAFOUS LYON 4.7.7.64.38 Sec 4.7.7.64.3 Fax 4.7.7.64.48 Mme M. ZIMMERMANN 84.7 Fax 87.96 Villes et Sociétés 98 Dimensions Cognitives et Modélisation 99678 Mme M. ZIMMERMANN Tél 84.7 Fax 87.96 M. L. FRECON Tél 8.39 Fax 85.8 EDA47 ELECTRONIQUE, ELECTROTECHNIQUE, AUTOMATIQUE (E.E.A.) EDA6 M. G. GIMENEZ INSA DE LYON 83.3 Fax 85.6 Automatique Industrielle 9676 Dispositis de l Électronique Intégrée 9696 Génie Electrique de Lyon 965 M. M. BETEMPS Tél 85.59 Fax 85.35 M. D. BARBIER Tél 85.47 Fax 6.8 M. J.P. CHANTE Tél 87.6 Fax 85.3 Images et Systèmes 9954 Mme I. MAGNIN Tél 85.63 Fax 85.6 EVOLUTION, ECOSYSTEME, MICROBIOLOGIE, MODELISATION (EM) EDA43 M. J.P FLANDROIS UCBL 4.78.86.3.5 Sec 4.78.86.3.5 Fax 4.78.86.3.49 M. S. GRENIER 79.88 Fax 85.34 Analyse et Modélisation des Systèmes Biologiques 959 M. S. GRENIER Tél 79.88 Fax 85.34 INFORMATIQUE ET INFORMATION POUR LA SOCIETE (EDIIS) M. J.M. JOLION INSA DE LYON 87.59 Fax 8.97 Documents Multimédia, Images et Systèmes d Inormation Communicants 99774 Extraction des Connaissances à partir des Données 9999 M. A. FLORY Tél 84.66 Fax 85.97 M. J.F. BOULICAUT Tél 89.5 Fax 87.3 EDA 47 Inormatique et Systèmes Coopératis pour l Entreprise 953 M. A. GUINET Tél 85.94 Fax 85.38 INTERDISCIPLINAIRE SCIENCES- SANTE (EDISS) EDA5 M. A.J. COZZONE UCBL 4.7.7.6.7 Sec 4.7.7.6.75 Fax 4.7.7.6. M. M. LAGARDE 8.4 Fax 85.4 Biochimie 933 M. M. LAGARDE Tél 8.4 Fax 85.4 MATERIAUX DE LYON UNIVERSITE LYON EDA 34 M. J. JOSEPH ECL 4.7.8.6.44 Sec 4.7.8.6.5 Fax 4.7.8.6.9 M. J.M. PELLETIER 83.8 Fax 84.9 Génie des Matériaux : Microstructure, Comportement Mécanique, Durabilité 957 Matériaux Polymères et Composites 967 M. J.M.PELLETIER Tél 83.8 Fax 85.8 M. H. SAUTEREAU Tél 8.78 Fax 85.7 Matière Condensée, Suraces et Interaces 9577 M. G. GUILLOT Tél 8.6 Fax 85.3 MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE FONDAMENTALE (Math IF) M. NICOLAS UCBL 4.7.44.83. Fax 4.7.43..35 M. J. POUSIN 88.36 Fax 85.9 Analyse Numérique, Equations aux dérivées partielles et Calcul Scientiique 98 M. G. BAYADA Tél 83. Fax 85.9 EDA 49 MECANIQUE, ENERGETIQUE, GENIE CIVIL, ACOUSTIQUE (MEGA) EDA6 M. J. BATAILLE ECL 4.7.8.6.56 Sec 4.7.8.6.6 Fax 4.78.64.7.45 M. G.DALMAZ 83.3 Fax 4.7.89.9.8 Acoustique 96 Génie Civil 996 Génie Mécanique 99 Thermique et Energétique 98 M. J.L. GUYADER Tél 8.8 Fax 87. M. J.J.ROUX Tél 84.6 Fax 85. M. G. DALMAZ Tél 83.3 Fax 4.78.89.9.8 M. J. F. SACADURA Tél 8.53 Fax 88. En grisé : Les Ecoles doctorales et DEA dont l INSA est établissement principal

MARS INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE LYON Directeur : STORCK A. Proesseurs : AUDISIO S. BABOT D. BABOUX J.C. BALLAND B. BAPTISTE P. BARBIER D. BASTIDE J.P. BAYADA G. BENADDA B. BETEMPS M. BIENNIER F. BLANCHARD J.M. BOISSON C. BOIVIN M. (Pro. émérite) BOTTA H. BOTTA-ZIMMERMANN M. (Mme) BOULAYE G. (Pro. émérite) BOYER J.C. BRAU J. BREMOND G. BRISSAUD M. BRUNET M. BRUNIE L. BUREAU J.C. CAVAILLE J.Y. CHANTE J.P. CHOCAT B. COMBESCURE A. COUSIN M. DAUMAS F. (Mme) DOUTHEAU A. DUFOUR R. DUPUY J.C. EMPTOZ H. ESNOUF C. EYRAUD L. (Pro. émérite) FANTOZZI G. FAVREL J. FAYARD J.M. FAYET M. FERRARIS-BESSO G. FLAMAND L. FLORY A. FOUGERES R. FOUQUET F. FRECON L. GERARD J.F. GERMAIN P. GIMENEZ G. GOBIN P.F. (Pro. émérite) GONNARD P. GONTRAND M. GOUTTE R. (Pro. émérite) GOUJON L. GOURDON R. GRANGE G. GUENIN G. GUICHARDANT M. GUILLOT G. GUINET A. GUYADER J.L. GUYOMAR D. HEIBIG A. JACQUET RICHARDET G. JAYET Y. JOLION J.M. JULLIEN J.F. JUTARD A. (Pro. émérite) KASTNER R. KOULOUMDJIAN J. LAGARDE M. PHYSICOCHIMIE INDUSTRIELLE CONT. NON DESTR. PAR RAYONNEMENT IONISANTS GEMPPM*** PHYSIQUE DE LA MATIERE PRODUCTIQUE ET INFORMATIQUE DES SYSTEMES MANUFACTURIERS PHYSIQUE DE LA MATIERE LAEPSI**** MODELISATION MATHEMATIQUE ET CALCUL SCIENTIFIQUE LAEPSI**** AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE PRODUCTIQUE ET INFORMATIQUE DES SYSTEMES MANUFACTURIERS LAEPSI**** VIBRATIONS-ACOUSTIQUE MECANIQUE DES SOLIDES UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Développement Urbain UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Développement Urbain INFORMATIQUE MECANIQUE DES SOLIDES CENTRE DE THERMIQUE DE LYON - Thermique du bâtiment PHYSIQUE DE LA MATIERE GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE MECANIQUE DES SOLIDES INGENIERIE DES SYSTEMES D INFORMATION CEGELY* GEMPPM*** CEGELY*- Composants de puissance et applications UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Hydrologie urbaine MECANIQUE DES CONTACTS UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Structures CETHIL Energétique et Thermique CHIMIE ORGANIQUE MECANIQUE DES STRUCTURES PHYSIQUE DE LA MATIERE RECONNAISSANCE DES FORMES ET VISION GEMPPM*** GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE GEMPPM*** PRODUCTIQUE ET INFORMATIQUE DES SYSTEMES MANUFACTURIERS BIOLOGIE APPLIQUEE MECANIQUE DES SOLIDES MECANIQUE DES STRUCTURES MECANIQUE DES CONTACTS INGENIERIE DES SYSTEMES D INFORMATION GEMPPM*** GEMPPM*** INFORMATIQUE MATERIAUX MACROMOLECULAIRES LAEPSI**** CREATIS** GEMPPM*** GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE CEGELY*- Composants de puissance et applications CREATIS** GEMPPM*** LAEPSI**** GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE GEMPPM*** BIOCHIMIE ET PHARMACOLOGIE PHYSIQUE DE LA MATIERE PRODUCTIQUE ET INFORMATIQUE DES SYSTEMES MANUFACTURIERS VIBRATIONS-ACOUSTIQUE GENIE ELECTRIQUE ET FERROELECTRICITE LAB. MATHEMATIQUE APPLIQUEES LYON MECANIQUE DES STRUCTURES GEMPPM*** RECONNAISSANCE DES FORMES ET VISION UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Structures AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Géotechnique INGENIERIE DES SYSTEMES D INFORMATION BIOCHIMIE ET PHARMACOLOGIE

LALANNE M. (Pro. émérite) LALLEMAND A. LALLEMAND M. (Mme) LAREAL P. LAUGIER A. LAUGIER C. LEJEUNE P. LUBRECHT A. MAZILLE H. MERLE P. MERLIN J. MIGNOTTE A. (Mle) MILLET J.P. MIRAMOND M. MOREL R. MOSZKOWICZ P. MOURA A. NARDON P. (Pro. émérite) NIEL E. NORTIER P. ODET C. OTTERBEIN M. (Pro. émérite) PARIZET E. PASCAULT J.P. PAVIC G. PELLETIER J.M. PERA J. PERRIAT P. PERRIN J. PINARD P. (Pro. émérite) PINON J.M. PONCET A. POUSIN J. PREVOT P. PROST R. RAYNAUD M. REDARCE H. REYNOUARD J.M. RIGAL J.F. RIEUTORD E. (Pro. émérite) ROBERT-BAUDOUY J. (Mme) (Pro. émérite) ROUBY D. ROUX J.J. RUBEL P. RUMELHART C. SACADURA J.F. SAUTEREAU H. SCAVARDA S. SOUIFI A. SOUROUILLE J.L. THOMASSET D. UBEDA S. THUDEROZ C. UNTERREINER R. VELEX P. VIGIER G. VINCENT A. VRAY D. VUILLERMOZ P.L. (Pro. émérite) Directeurs de recherche C.N.R.S. : BERTHIER Y. CONDEMINE G. COTTE-PATAT N. (Mme) FRANCIOSI P. MANDRAND M.A. (Mme) POUSIN G. ROCHE A. SEGUELA A. Directeurs de recherche I.N.R.A. : FEBVAY G. GRENIER S. RAHBE Y. Directeurs de recherche I.N.S.E.R.M. : PRIGENT A.F. (Mme) MECANIQUE DES STRUCTURES CENTRE DE THERMIQUE DE LYON - Energétique et thermique CENTRE DE THERMIQUE DE LYON - Energétique et thermique UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Géotechnique PHYSIQUE DE LA MATIERE BIOCHIMIE ET PHARMACOLOGIE GENETIQUE MOLECULAIRE DES MICROORGANISMES MECANIQUE DES CONTACTS PHYSICOCHIMIE INDUSTRIELLE GEMPPM*** GEMPPM*** INGENIERIE, INFORMATIQUE INDUSTRIELLE PHYSICOCHIMIE INDUSTRIELLE UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Hydrologie urbaine MECANIQUE DES FLUIDES LAEPSI**** GEMPPM*** BIOLOGIE APPLIQUEE AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE DREP CREATIS** LAEPSI**** VIBRATIONS-ACOUSTIQUE MATERIAUX MACROMOLECULAIRES VIBRATIONS-ACOUSTIQUE GEMPPM*** UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Matériaux GEMPPM*** ESCHIL Equipe Sciences Humaines de l Insa de Lyon PHYSIQUE DE LA MATIERE INGENIERIE DES SYSTEMES D INFORMATION PHYSIQUE DE LA MATIERE MODELISATION MATHEMATIQUE ET CALCUL SCIENTIFIQUE GRACIMP Groupe de Recherche en Apprentissage, Coopération et Interaces Multimodales pour la Productique CREATIS** CENTRE DE THERMIQUE DE LYON - Transerts Interaces et Matériaux AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE UNITE DE RECHERCHE EN GENIE CIVIL - Structures MECANIQUE DES SOLIDES MECANIQUE DES FLUIDES GENETIQUE MOLECULAIRE DES MICROORGANISMES GEMPPM*** CENTRE DE THERMIQUE DE LYON Thermique de l Habitat INGENIERIE DES SYSTEMES D INFORMATION MECANIQUE DES SOLIDES CENTRE DE THERMIQUE DE LYON - Transerts Interaces et Matériaux MATERIAUX MACROMOLECULAIRES AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE PHYSIQUE DE LA MATIERE INGENIERIE INFORMATIQUE INDUSTRIELLE AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE CENTRE D INNOV. EN TELECOM ET INTEGRATION DE SERVICES ESCHIL Equipe Sciences Humaines de l Insa de Lyon CREATIS** MECANIQUE DES CONTACTS GEMPPM*** GEMPPM*** CREATIS** PHYSIQUE DE LA MATIERE MECANIQUE DES CONTACTS UNITE MICROBIOLOGIE ET GENETIQUE UNITE MICROBIOLOGIE ET GENETIQUE GEMPPM*** UNITE MICROBIOLOGIE ET GENETIQUE BIOLOGIE ET PHARMACOLOGIE MATERIAUX MACROMOLECULAIRES GEMPPM*** BIOLOGIE APPLIQUEE BIOLOGIE APPLIQUEE BIOLOGIE APPLIQUEE BIOLOGIE ET PHARMACOLOGIE

MAGNIN I. (Mme) CREATIS** * CEGELY CENTRE DE GENIE ELECTRIQUE DE LYON ** CREATIS CENTRE DE RECHERCHE ET D APPLICATIONS EN TRAITEMENT DE L IMAGE ET DU SIGNAL *** GEMPPM GROUPE D'ETUDE METALLURGIE PHYSIQUE ET PHYSIQUE DES MATERIAUX **** LAEPSI LABORATOIRE D ANALYSE ENVIRONNEMENTALE DES PROCEDES ET SYSTEMES INDUSTRIELS

À Si-Hyung, ma emme qui m a compris, aidé et supporté. RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon 7

&HWUDYDLODpWpUpDOLVpDX/DERUDWRLUH9LEUDWLRQV$FRXVWLTXHGHO,QVWLWXWDWLRQDOGHV 6FLHQFHV $SSOLTXpHV GH /\RQ,O D pwp ILQDQFp SDU OD ERXUVH G (LIIHO GX LQLVWqUH GHV $IIDLUHV ewudqjquhv -HWLHQVDYDQWWRXWjH[SULPHUPDSOXVSURIRQGHUHFRQQDLVVDQFHjPHVGHX[GLUHFWHXUV GHWKqVH-HDQ/RXLV*8<$'(53URIHVVHXUDX/9$GHO,6$GH/\RQHW&KULVWLDQ&$&&,/$7, DvWUHGH&RQIpUHQFHDX/9$GHO,6$GH/\RQSRXUOHVRXWLHQFRQVWDQWHWOHVFRQVHLOVDYLVpVTX LOV P RQWDSSRUWpVDXFRXUVGHFHVSDVVLRQQDQWHVDQQpHVGHUHFKHUFKH-HQHVDXUDLVLFLWUDGXLUHHQ TXHOTXHV PRWV OHXU FRQWULEXWLRQ j FHWWH pwxgh -H VXLV KHXUHX[ GHV FRQWDFWV TXH QRXV DYRQV HQWUHWHQXV -H VXLV pjdohphqw WUqV VHQVLEOH j O KRQQHXU TXH P RQW IDLW )LQQ -$&%6( 3URIHVVHXUjO HUVWHG'78GHO 8QLYHUVLWp7HFKQLTXH'DQHPDUNHW$QGUHZ7KRPDV5+86( &KHUFKHXUjO $58GHO 8QLYHUVLWp/LYHUSRROG DYRLUDFFHSWpG rwuhudssruwhxughfhwwhwkqvhsrxu O LQWpUrWTX LOV\RQWSRUWpHWSRXUO DQDO\VHGpWDLOOpHGHFHPpPRLUH -HWLHQVjUHPHUFLHUYLYHPHQW*RUDQ3$9,&3URIHVVHXUjO,6$GH/\RQSRXUDYRLU DFFHSWp GH IDLUH SDUWLH GX MXU\ - H[SULPH PHV SURIRQGV UHPHUFLHPHQWV j *LRYDQQL 5(),&(,QJpQLHXUG pwxghj)ldw$xwrgh7xulqlqlwldwhxughodppwkrghghvprelolwpvpqhujpwltxhvsrxuvd JHQWLOOHVVHHWSRXUO KRQQHXUGHVDSUpVHQFHjODVRXWHQDQFHFRPPHPHPEUHGXMXU\ 6DQV RXEOLHU OHV GRFWRUDQWV HW ODER#OYDLQVDO\RQIU SRXU OHXU ERQQH KXPHXU OHXU HQWUDLQ LQGLVSHQVDEOH j XQH ERQQH DPELDQFH GH WUDYDLO -H VRXKDLWH SDUWLFXOLqUHPHQW H[SULPHU PD JUDWLWXGH j PH DUFHOLQH %$5%( OOH &polqh 6$',(5 HW $QWRLQH *'< SRXU OHXUV JpQpURVLWpV/DXUHQW$;,7SRXUQRVGLVFXVVLRQVIUXFWXHXVHVDLQVLTX jlfkdso7+,9$7hw 6pOLP/$$'(SRXUOHXUVDLGHVDPLFDOHV HUFLjPHVSDUHQWVHWEHDX[SDUHQWVDLQVLTX jphvv±xuvhwiuquhvsrxup DYRLU VRXWHQXHWHQFRXUDJpGDQVOHVPRPHQWVGLIILFLOHV &RPPHQW FRQFOXUH VDQV DGUHVVHU XQ VDOXW j PHV DPLV -DFTXHV %58<(5( HW VD IDPLOOHj9LQROVPHUFLjYRXV -HGHPDQGHSDUGRQj6L+\XQJPDIHPPHSRXUOHWHPSVTXHMHOXLDLYROp3XLVVH O DERXWLVVHPHQWGHQRVHIIRUWVFRPPXQVODFRQVROHU RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon 9

TABLE DES MATIERES AVANT PROPOS... 5 NOTATIONS... 7 Chapitre. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRESENTATION DU SUJET....... CONTEXTE SCIENTIFIQUE... TRAVAUX DE COUPLAGE FLUIDE-STRUCTURE..... Travaux discrétisés.... 3... Méthode discrétisée.... 3... Méthode de l état-espace.... 4... Autre méthode discrétisée... 3. 5.. Travaux analytiques.... 5... Méthode de l analyse modale.... 5... Méthodes intégrales.... 7... Autres méthodes analytiques... 3. 8.. Travaux sur les lux d énergie... 3. 8.. 3. Méthode de l analyse statistique de l énergie.... 9.. 3. Méthode du lux de la puissance avec des mobilités.... 3.. 3. Méthode d analogie thermique... 3 RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon

TABLE DES MATIERES. 3... 4... 5. 3. Travaux avec les impédances..... 4. Impédance acoustique...... 4. Impédance de rayonnement des structures...... 4. Impédance mécanique... 3. Travaux sur les mobilités..... 5.... 5.... 5. 3. Méthode des mobilités mécaniques... Méthode des mobilités acoustiques... Méthode des mobilités énergétiques... PRESENTATION DU SUJET.... 3... 3.. Sujet... Déroulement de l étude... Chapitre. RAPPEL THEORIQUE... 39..... 3. INTRODUCTION... MOBILITE MECANIQUE........... 3. Introduction... Application à une structure isolée... Application à deux systèmes couplés... MOBILITE ENERGETIQUE.... 3... 3... 3. 3. Introduction... Relation d additivité énergétique... Application à un système assemblé par points.... MOBILITE ACOUSTIQUE... 5 3 3 3 33 33 34 36 36 37 37 37 39 39 39 4 4 43 43 46 48 RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon

TABLE DES MATIERES 4.. 5. CONCLUSIONS... 53 Chapitre 3. COUPLAGE SURFACIQUE PAR MOBILITES ENERGETIQUES... 55 3.. 3.. 3. 3. INTRODUCTION... ANALYSE DES MOBILITES EQUIVALENTES PAR PAVES DISCRETISES SUR LA SURFACE COUPLEE... 55 3.. Schéma du couplage de luide-structure.... 56 3.. Mobilités structurales.... 6 3... Mobilités structurales suraciques.... 6 3... Mobilités ponctuelles équivalentes de structure.... 6 3.. Mobilités acoustiques... 3. 6 3.. 3. Mobilités acoustiques suraciques.... 63 3.. 3. Mobilités ponctuelles équivalentes d acoustique.... 63 3.. 3. Convergence des mobilités acoustiques... 3. 64 DESCRIPTION DU SYSTEME DE COUPLAGE FLUIDE- STRUCTURE PAR MOBILITES ENERGETIQUES... 65 3. 3. Formulations générales.... 65 3. 3. Facteur de connexion.... 66 3. 3. Grandeurs estimées... 3. 67 3. 3. 3. Energie cinétique de la structure.... 68 3. 3. 3. Puissance transmise au milieu acoustique.... 68 3. 3. 3. Facteur de rayonnement de la structure... 3. 68 3. CONCLUSIONS... 69 55 RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon 3

TABLE DES MATIERES 4. Chapitre 4. ETUDES NUMERIQUES... 7 4.. 4.. 4. 3. 4. 4. INTRODUCTION... MODELE D ETUDE... 4... 4... 4.. 3. Présentation des sous-systèmes... Mobilités équivalentes des sous-systèmes... 4... Sous-système : plaque.... 4... Sous-système : cavité.... Vitesse quadratique équivalente avant couplage... INFLUENCE DU NOMBRE DE PAVES... 4. 3.. 4. 3.. 4. 3. 3. 4. 3. 4. Introduction... Estimation des critères de maillage... 4. 3.. Energie cinétique de la plaque couplée à la cavité.... 4. 3.. Puissance transmise dans la cavité.... 4. 3.. Facteur du rayonnement de la plaque... 3. Calcul indirect de la puissance transmise... Conclusions... INFLUENCE DE L AMORTISSEMENT DES SOUS-SYSTEMES... 89 4. 4. Energies cinétiques de la plaque couplée à la cavité.... 9 4. 4. Puissances transmises au milieu acoustique dans la cavité.... 9 4. 4. Facteurs de rayonnement de la plaque... 3. 94 4. 4. Conclusions... 4. 96 4. CONCLUSIONS... 96 7 7 7 73 74 76 79 8 8 8 8 83 85 87 89 4 RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon

TABLE DES MATIERES 5. Chapitre 5. ETUDES EXPERIMENTALES... 99 5.. 5.. 5. 3. 5. 4. 5. 5. 5. 6. INTRODUCTION... CONFIGURATIONS EXPERIMENTALES... CHAINES DES MESURES... MESURES DES AMORTISSEMENTS... 5. 4.. 5. 4.. Cas de la cavité aiblement amortie... Cas de la cavité ortement amortie... RESULTATS EXPERIMENTAUX... 5. 5.. 5. 5.. 5. 5. 3. 5. 5. 4. Energie cinétique de la plaque couplée... Puissance transmise dans la cavité... Facteur de rayonnement... Limite de champ dius... CONCLUSIONS... 99 99 4 4 6 7 8 8 Chapitre 6. COMPARAISON THEORIE - EXPERIENCE... 3 6.. 6.. INTRODUCTION... 3 COMPARAISON THEORIE - EXPERIENCE... 5 RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon 5

TABLE DES MATIERES 6. 3. 6. 4. 6... 6... 6.. 3. Cas de la cavité aiblement amortie... 5 6... Energie cinétique de la plaque couplée à la cavité.... 5 6... Puissance acoustique transmise dans la cavité.... 6 6... Facteur de rayonnement de la plaque... 3. 7 Cas de la cavité ortement amortie... 9 6... Energie cinétique de la plaque couplée à la cavité.... 9 6... Puissance acoustique transmise dans la cavité.... 6... Facteur de rayonnement de la plaque... 3. Conclusions... 3 COMPARAISON CALCUL MIXTE - EXPERIENCE... 6 6. 3. Introduction.... 6 6. 3. Cas de la cavité aiblement amortie.... 7 6. 3.. Energie cinétique de la plaque couplée à la cavité.... 8 6. 3.. Puissance transmise à la cavité.... 9 6. 3.. Facteur de rayonnement de la plaque... 3. 3 6. 3. Cas de la cavité ortement amortie... 3. 3 6. 3. 3. Energie cinétique de la plaque couplée à la cavité.... 3 6. 3. 3. Puissance transmise à la cavité.... 3 6. 3. 3. Facteur de rayonnement de la plaque... 3. 33 6. 3. Conclusions... 3. 34 CONCLUSIONS... 35 CONCLUSIONS GENERALES... 39 6 RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon

TABLE DES MATIERES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES... 43 RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon 7

AVANT PROPOS Le travail qui va être présenté concerne la prédiction du bruit rayonné par les structures. Ce thème de recherche est très étudié depuis les années 96, dans le but de réduire les nuisances sonores des structures vibrantes, ou pour des applications militaires telles que la détection des bâtiments. Aujourd hui l application de thèmes nouveaux tels que la qualité acoustique, la perception subjective des sons et le développement de moyens de simulation numériques très perormants incitent les industriels à vouloir simuler l environnement sonore des objets qu ils conçoivent. Ceci nécessite de pouvoir coupler le champ vibratoire de structures minces au champ acoustique intérieur et/ou extérieur. Pour les structures industrielles dont la géométrie n est pas simple, résoudre ce problème implique l emploi de méthodes de discrétisation, une mise en œuvre lourde assortie d un temps de calcul souvent long. Le grand nombre de données obtenues doit être condensé pour utiliser des indicateurs normalisés. Les résultats obtenus sont iables en basse réquence, mais la qualité de la prédiction se dégrade en moyenne réquence. Pour ces raisons, il y a un besoin aujourd hui de rechercher des méthodes de simulation numérique. Ces méthodes doivent pouvoir traiter le rayonnement acoustique des structures non académiques, elles doivent être aussi simples que possible à mettre en œuvre et donner des indicateurs robustes vis à vis des incertitudes en moyenne réquence. RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon 5

NOTATIONS A a c, c' ca DR E Ecin cent crit F s a c, F s a c F s j, Fn F a j F & j, { F j } H jj, Hij H, ij éq H jj éq h I, II Im{ X} Kn k a, k p Lx Aire d absorption équivalente Indice pour l acoustique ou le milieu luide Point ou pavé de couplage Célérité des ondes acoustique dans le luide Taux d aaiblissement en unité de db/sec Module d Young Energie cinétique Fréquence Fréquence centrale d une bande de réquence Fréquence critique Eorts de couplage en c sur la structure et sur le luide Eorts d excitation en j sur la structure et dans le luide Force généralisée du mode n Vecteur orce d excitation au point j Mobilités énergétiques d entrée au point j et de transert entre i et j Mobilités énergétiques ponctuelles équivalentes d entrée et de transert Épaisseur Indices de la sous-structure I et de la sous-structure II Partie imaginaire de X Raideur généralisée du mode n Nombres d onde acoustique et structurale Longueur suivant l axe X RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon 7

NOTATIONS Ly Lz Mn m, n Nc N j Nmn Nt N x, N y P s a c, P s a c Pj ps a c, ps a c p e ( x,y) pi Re{ X} S S I, S II s TR V Vi V &, { V } i vi i Y jj, Yij Yjj éq, Yij éq Largeur suivant l axe Y Proondeur suivant Z Masse généralisée du mode n Ordres de modes suivant X et Y Nombre de points ou pavés couplés Nombres de points ou pavés excités Norme du mode (m,n) Nombre de pavés total Nombres de pavés suivants X et Y Moyennes spatiales des pressions de couplage au pavé c sur la structure et sur le luide Moyenne spatiale de la pression sur la surace du pavé j Pressions de couplage au pavé c sur la structure et sur le luide Pression imposée sur la partie excitée Pression en i Partie réelle de X Surace de couplage Sous-structure I et Sous-structure II Indice pour la structure Temps de réverbération Volume Amplitude complexe de la vitesse au point i Vecteur vitesse au point i Vitesse instantanée au point i Mobilités mécaniques d entrée au point j et de transert entre i et j Mobilités mécaniques équivalentes d entrée e de transert 8 RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon

NOTATIONS û û si, n ûs c c éq j tr ûs j Bande de réquence Aires des pavés i et j Taille de pavé Amortissement généralisé du mode n Puissance échangée au point c, ou au pavé c Puissance échangée équivalente au pavé c Puissance active injectée au point j Puissance transmise. c Facteur de connexion au point c, ou au pavé c s, a crit s, a Amortissements de la structure et du milieu luide Longueur d onde à la réquence critique Longueurs d onde de la structure et du milieu acoustique Coeicient de Poisson! s,! a Masses volumiques de la structure et du milieu luide Facteur de rayonnement 3n() j %mn() j Déormée propre du mode n de la structure en j Déormée propre du mode acoustique d ordre (m,n) en j & & n Pulsation d excitation Pulsation propre du mode n X ~ X * Valeur de X avant couplage Complexe conjugué de X X Moyenne réquentielle de X dans la bande de réquence û X X i t Intégrale de X sur la surace du pavé i Moyenne temporelle de X RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon 9

NOTATIONS [ X] N Matrice de X Indicateur de la précision ; partie entière de Valeur calculée (db) Valeur de réérence (db), ici db RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon

Chapitre ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRESENTATION DU SUJET.. Contexte scientiique De nombreuses méthodes d analyse des problèmes de vibrations et d acoustique ont été présentées, depuis les années soixante. Du ait de la diiculté du problème, les diérentes approches ne sont pas, en général, acilement applicables à tous les cas d espèce. Ces méthodes peuvent être mieux adaptées aux cas des structures ininies, à orte densité modale, à aible densité modale. On peut aussi les classer en onction de leur aptitude à traiter les problèmes en basse, en moyenne ou en haute réquence. Ces classements sont équivalents car tous deux basés sur le ratio de la taille du système et de la longueur d onde qui leur est propre. Dans chaque catégorie on peut recenser des méthodes analytiques, numériques, expérimentales, ou semi-expérimentales. Les premiers travaux ont étés aits sur la base de modélisations analytiques de structures académiques simples et ont dégagé les phénomènes physiques majeurs. Puis, à partir des années soixante des méthodes plus approximatives, basées sur les lux d énergie, mieux adaptées aux structures complexes et aux besoins de l ingénieur se sont développées. Ensuite, les méthodes numériques apparues dans les années soixante-dix ont eu un développement constant jusqu à aujourd hui. Comme nous le constaterons à la section de..., elles restent limitées aux basses réquences en vibroacoustique. En règle générale, il devient diicile de concevoir d un modèle déterministe représentati en moyenne réquence. Les travaux réalisés portent souvent sur les plaques qui constituent le modèle de réérence des structures dans le domaine des transports et du bâtiment. Elles rayonnent souvent la partie essentielle de l énergie acoustique de tels systèmes. RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon

Chapitre. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRESENTATION DU SUJET La validation des modèles de couplage luide-structure est souvent eectuée en utilisant des plaques et des milieux ininis ou inis. Nous erons une étude bibliographique sur les couplages plaque-cavité parallélépipédiques car ce modèle sera utilisé pour nos validations... Travaux sur le couplage luidestructure En raison de la aible densité de l air et de la rigidité des structures, la charge acoustique modiie généralement peu le schéma modal de la structure in vacuo. Réciproquement l amplitude de la vibration normale des structures est suisamment petite pour que les modes acoustiques dans la cavité soient proches des modes de la cavité avec des parois rigides. Comme le montre [PAN9a] la notion de couplage aible entre le luide et la structure est associée au ait que les modes propres et les réquences de résonance de la structure et de la cavité ne sont que légèrement perturbés par le couplage. Dans ce cas l énergie transérée d un soussystème à l autre est plus petite que l énergie totale de chacun des sous-systèmes. Par exemple [PAN9c] montre que les taux d aaiblissement d une plaque et d une salle ne sont pas considérablement changés après couplage. Pour cette raison l approche des problèmes vibroacoustiques couplés peut être simpliiée avec une démarche chaînée. Dans ce cas, la pression acoustique transmise par la structure est négligée devant les orces mécaniques directes et la pression incidente. Pour le milieu luide la vitesse normale aux parois est décrite par une source de débit masse imposée à la rontière, supposée rigide, du milieu. La puissance rayonnée par la structure dans le milieu luide couplé caractérisé le couplage luide-structure. Son indicateur le plus usuel est le acteur de rayonnement de la structure vibrante [MIL88], [RYU]. Le phénomène majeur est la réquence critique de la structure. Cette réquence caractéristique est une limite entre l eet aible de rayonnement et l eet ort de rayonnement [BER9], [GOR98], [LOM77], [MAI6], [TAK95], [WAL7a, b]. Outre l énergie rayonnée, l énergie cinétique de la structure s est imposée comme une mesure standard. Elle est directement reliée au rayonnement acoustique [CAR95], [GUY8], [MAC], et aussi à la vitesse quadratique moyenne qui est un critère dans les domaines de la RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon

Chapitre. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRESENTATION DU SUJET atigue des structures et de la qualité. Dans cette partie, nous allons analyser les études de couplage luidestructure en classant travaux en trois groupes : les méthodes discrétisées, les méthodes analytiques et les méthodes énergétiques. Nous allons également distinguer les approches couplées et les approches chaînées. Ceci nous permettra de bien situer notre démarche dans le contexte des études en vibroacoustique.... Travaux discrétisés Pour des raisons évidentes de simplicité et de taille des calculs, les premières applications de ces méthodes à la dynamique ont concerné les structures unidimensionnelles, puis bidimensionnelles. Les applications au rayonnement et à la vibroacoustique ont été largement travaillées par Hamdi [HAM88] en utilisant les équations intégrales de rontière..... Méthode discrétisée Dans le contexte de la méthode d élément ini, il est généralement considéré qu approximativement huit éléments doivent être utilisés pour représenter convenablement la longueur d onde structurale [LAN99]. La méthode de l élément ini est surtout utilisée pour l analyse dynamique des structures mécaniques. Typiquement, elle est appliquée en basse réquence avec seulement quelques modes inclus dans l analyse. Des restrictions aux hautes réquences sont souvent imposées par des dépenses de calcul car un maillage dense est nécessaire pour résoudre le problème. En pratique la limite à haute réquence dépend de la taille et de la complexité de système. La détermination du champ acoustique rayonné par une structure vibrante quelconque, immergée dans un milieu acoustique homogène inini est d un intérêt considérable pour les secteurs de l acoustique sous-marine et des transports. L application de la méthode de l élément ini au domaine de l acoustique a commencé dans les années 97 par Craggs pour une plaque inie couplée à un milieu luide. Puis il étudie une plaque inie couplée à une cavité parallélépipédique et un habitacle bi dimensionnel de véhicule, schématisé par des plaques planes inies [CRA7]. Il se limite cependant au cas des réquences aibles. En revanche, l analyse des vibrations des structures a été aite avec succès en utilisant cette méthode. Cependant les diicultés surgissent quand on applique cette RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon 3

Chapitre. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRESENTATION DU SUJET méthode en haute réquence, notamment dans le domaine de ort rayonnement des plaques. La raison principale tient au ait que la longueur d onde diminue quand la réquence augmente. Les hautes réquences exigent de petites mailles pour décrire les modes [BES98], [CHE98], [CRA7], [FRE97], [GIO95], [MAC], [RIC79], [SUZ89], [WU98]. Richards et Jha [RIC79] ont utilisé la méthode de l élément ini pour obtenir les résonances acoustiques dans la cavité d un véhicule. Astley et Eversman [AST83] ont présenté les techniques d'éléments ini et inini pour les problèmes acoustiques linéaires impliquant des rontières anéchoïques. Hamdi et Ville [HAM86] se sont déjà intéressés au bruit rayonné par des tuyaux inis de orme arbitraire. Ils utilisent une méthode intégrale de rontière, qui autorise le traitement du problème extérieur et intérieur, voir Hamdi [HAM88]. La pression dans le luide s exprime à partir de la pression et du déplacement à la surace rontière. Ils résolvent par collocation une équation intégrale pour le luide et une équation d équilibre de la structure couplée. Wu et al. [WU98] ont aussi étendu la technique de l élément ini au rayonnement acoustique. Ils utilisent une équation intégrale de rontière qui prend en compte le rayonnement acoustique extérieur. La caractéristique principale de leur méthode est de gérer automatiquement la condition de Sommereld. L exécution du calcul est sans diiculté en raison de l absence de singularité des intégrales..... Méthode de l état-espace Giordano et Koopmann [GIO95] ont étudié l approche de l état-espace pour traiter des problèmes d interaction luide-structure en basse et moyenne réquence. Cette méthode est basée sur les discrétisations de l élément rontière pour le domaine acoustique et de l élément ini pour le domaine structural. Le calcul est eectué dans une bande de réquence où les onctions qui dépendent de la réquence ne présentent pas de brusque variations. La dépendance en réquence de la vitesse structurale et la charge acoustique due au luide est donnée par les impédances en terme de vitesse. Elles sont ensuite exprimées par une série des dérivées d'ordre croissant du vecteur des N déormées nodales de la structure. Les valeurs propres et les vecteurs propres du système couplé sont obtenues en diagonalisant un système de taille 4N. Ce schéma modal n'est valide que dans la bande de réquence concernée. Le calcul de la réponse à réquence pure s'eectue par une simple décomposition modale. Les auteurs ont calculé des réquences propres d une plaque inie balée et la puissance acoustique rayonnée par une coque sphérique immergée. Leurs calculs 4 RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon

Chapitre. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRESENTATION DU SUJET se comparent bien avec les résultats semi-analytiques de Lomas et Hayek [LOM77]. Cuneare et Rosa [CUN99a] ont amélioré cette méthode. Dans l approche originale de l état-espace, la dépendance en réquence de la vitesse structurale et la charge acoustique due au luide est donnée par les impédances en terme de vitesse. En revanche, Cuneare et Rosa utilisent les impédances en terme de déplacement de la surace. Après un développement en série des dérivées de la déormation aux N nœuds du maillage, les équations d'équilibre se traduisent par des matrices de taille 3N, ce qui réduit la diiculté du calcul numérique. Ils ont calculé les réquences de résonance pour une poutre ininie balée, mais la méthode est d'un usage général.... 3. Autre méthode discrétisée Soize [SOI93] a développé la méthode du lou-structural pour la prédiction de la réponse vibroacoustique en moyennes réquences de structures complexes. Elle introduit une distinction entre la structure principale et les sousstructures mécaniques secondaires. La structure principale désigne la partie du système qui est accessible par des modèles conventionnels et dont les caractéristiques mécaniques et géométriques sont paraitement connues. La complexité structurale est constituée par la partie complémentaire du système et n est pas, par déinition, accessible avec des modèles conventionnels. Un modèle probabiliste est alors nécessaire, il donne lieu au lou-structural. Celui-ci est caractérisé par une matrice d impédance probabiliste qui vient s additionner à la matrice d impédance de la structure principale, sans augmenter le nombre de degrés de liberté du système. Un exemple type est celui d une coque de sous-marin à l intérieur de laquelle est déinie, en terme d impédance probabiliste, la structure embarquée.... Travaux analytiques.... Méthode de l analyse modale La méthode de l analyse modale utilise généralement la base des modes propres des structures in vacuo et ceux de la cavité rigide pour développer la réponse couplée. Dans un premier travail, Dowell et Voss [DOW63], étudient stabilité dynamique (eet de «lutter») d une plaque couplée à une cavité. Ils étudient l inluence de la proondeur de la cavité et celle de la masse volumique du luide sur la vibration de la plaque et sur la pression pariétale. Ensuite Dowell [DOW69] étudie le bruit transmis RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon 5

Chapitre. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRESENTATION DU SUJET dans la cavité quand la paroi est excitée avec une couche limite turbulente. Sa méthode peut être employée pour étudier la réponse de la plaque excitée et de la cavité excitée avec n importe quel type de orce externe. Avec la même approche mais en utilisant une excitation acoustique externe, Dowell et al. [DOW77] discutent de l inluence des parois absorbantes, sur l amortissement de la cavité. Ils modélisent également le couplage entre et 3 cavités séparées par des parois trouées. Toujours sur ce modèle, Narayanan et Shanbhag [NAR8] ont considéré une plaque sandwich tri-couches couplée à une cavité. Ils ont étudié l inluence de l amortissement de la couche intermédiaire sur la pression acoustique transmise dans la cavité. Lomas et Hayek [LOM77] ont traité le cas d une plaque couplée à un milieu acoustique semi-inini. En utilisant la onction de Green et les impédances de rayonnement ils ont étudié l inluence des conditions aux limites, appuyée et encastrée, au-dessous de la réquence critique. Les auteurs ont examiné la directivité du champ acoustique ainsi que la puissance rayonnée totale dans le milieu luide. La charge acoustique du luide est exprimée par l impédance de rayonnement. Sa partie réelle est le acteur de perte par rayonnement, et sa partie imaginaire représente la masse vibratoire ajoutée par le luide sur la plaque, c est un couplage non-dissipati. Ils constatent que les conditions aux limites ont une inluence, en basse réquence, sur l impédance au point excité. En revanche, leur inluence diminue en haute réquence. La orme des modes et les réquences propres de la plaque encastrée tendent vers celles d une plaque simplement appuyée en hautes réquences. Ils concluent que l inluence des conditions aux limites des plaques minces inies est plus marquée sur la réponse vibratoire avant la réquence critique ( k = k ), notamment sur l impédance au point excité. Mais leur inluence est aible sur le rayonnement acoustique. Guy [GUY79a, b] a présenté l analyse générale pour un panneau lexible excité par une onde plane, couplé à un volume rectangulaire ini en utilisant l analyse modale. Il a également travaillé en terme d impédance sur le cas d une paroi simple [GUY8a], puis double [GUY8b] placée dans un guide d onde de section rectangulaire. Vaicaitis et Slazak [VAI8] se sont s intéressés à la transmission du son, en basse réquence, par une plaque couplée à une cavité parallélépipédique. Puis Chang et Vaicaitis [CHA8] se sont s intéressés à la transmission du son par un panneau courbe couplé à un volume semi-cylindrique. L équation d onde acoustique est résolue dans le volume avec une impédance acoustique sur les limites du volume. L impédance de la structure raidie est obtenue par l analyse modale. Après une a p 6 RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon

Chapitre. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRESENTATION DU SUJET comparaison théorie-expérience, ils ont estimé l inluence des amortissements du luide et de la structure sur la réduction du bruit. Millot [MIL87], et Millot et Guyader [MIL88] ont étudié deux plaques liées en orme L, couplées à une cavité rectangulaire, en utilisant la ormulation intégrale de Green. Pour diminuer la taille des calculs, une méthode de tri modal qui ne retient que les couplages orts est développée. Elle s appuie sur des critères de coïncidence spatiale et réquentielle. Ils discutent de l inluence du rayonnement direct et de l impédance mécanique de la structure sur le bruit rayonné dans la cavité pour diérentes plaques lourdes et légères. Pan et Bies ont étudié une cavité avec des parois lexibles, du point de vue théorique [PAN9a] et expérimental [PAN9b, c]. Ils étudient particulièrement l inluence des parois sur l amortissement du milieu acoustique et le couplage entre les modes de structure et les modes de cavité. Les modes acoustiques globaux ont pu être déterminés en onction des modes des sous-structures non couplées. Hong et Kim [HON95a, b] ont proposé le concept de masse de source équivalente pour traiter l eet de couplage entre la structure et le milieu acoustique et obtenir les équations dynamiques du système couplé. Puis ils ont résolu les équations par la méthode de décomposition modale en utilisant les modes propres de sous-systèmes non-couplés. La méthode est validée sur un tube acoustique unidimensionnel dans le cas d un couplage aible, puis d un couplage ort. Ensuite, ils ont appliqué leur méthode à une cavité bidimensionnelle couplée à une poutre et enin une cavité tridimensionnelle couplée à une plaque rectangulaire. Ils ont montré les schémas modaux pour ces systèmes couplés..... Méthodes intégrales L utilisation des équations intégrales et de la onction de Green, qui prend en compte le mouvement aux limites, équivaut aux équations d équilibre du luide en incluant automatiquement les conditions aux limites. Chen et Schweikert [CHE63] ont présenté l analyse prévisionnelle du rayonnement acoustique d une structure arbitraire excitée par orce harmonique, et couplée à un milieu luide inini. C est typiquement le cas de l acoustique sous-marine. La surace de la structure est décrite par N éléments triangulaires assimilés à des pistons rigides. La vitesse de chaque piston est la somme de la réponse de la structure in vacuo à l excitation directe, et d un terme dû à l action du luide. Comme dans la méthode intégrale de rontière, ils ont utilisé l intégrale d Helmholtz. La taille de l élément doit varier en onction de la longueur d onde, donc, le nombre des éléments RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon 7

Chapitre. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRESENTATION DU SUJET nécessaires augmente en haute réquence, comme pour la méthode d élément ini. Chertock [CHE64] a également étudié le rayonnement d une structure dont la vitesse normale est imposée. Le rayonnement a été modélisé par une distribution de monopôles sur la surace de la structure. Il a discrétisé l intégrale d Helmholtz pour calculer la pression pariétale et la pression en champ lointain. C est une méthode analogue à la méthode d élément ini qui utilise l équation intégrale de rontière. Donc, pour une structure complexe et en haute réquence, cet outil devient très lourd. Pour le problème intérieur Sestieri et al. [SES84], utilisent aussi l intégrale d Helmholtz. Après une description générale de la méthode, ils prennent plusieurs exemples de cavités complexes avec des excitations internes ou externes. Ils ont calculé la pression acoustique interne. La solution des équations discrétisées est plus acile à obtenir qu avec la méthode d élément inis, mais un critère de maillage reste à déinir pour éviter la présence d instabilités numériques.... 3. Autres méthodes analytiques Gorog et Micheau [GOR98] reprennent la méthode proposée par Soize [SOI93]. La réponse vibroacoustique est étudiée par bande de réquence. Le système est modélisé par élément ini à la réquence centrale de la bande, et les matrices de masse, amortissement et raideur calculées sont supposées constantes dans la bande. Par transormation de Fourier inverse, la contribution de l excitation sur la réponse en temps dans cette bande est obtenue. La réponse complète est obtenue par le cumul des contributions de chaque bande. La méthode de Langley et Bremner [LAN99], pour l analyse des systèmes acoustique-structure complexes, distingue les degrés de liberté globaux du système et les degrés de liberté locaux en onction de la longueur d onde du système. Les auteurs ont appliqué la méthode à deux systèmes mono-dimensionnels couplés ayant des densités modales diérentes. Cuneare et al. [CUN] montre que l on peut représenter le rayonnement acoustique extérieur d une structure par celui d une sphère équivalente. Ils eectuent une décomposition modale de la vibration d une boîte rectangulaire sur la base des modes d une sphère. L intérêt de cette méthode est que la vitesse, la pression pariétale, la puissance acoustique rayonnée, ainsi que le acteur de rayonnement de la structure sont déterminés par des lois simples... 3. Travaux sur les lux d énergie 8 RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon

Chapitre. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRESENTATION DU SUJET Un système vibratoire est souvent sécable en sous-systèmes couplés. La réponse due à l excitation peut être exprimée en onction des énergies cinétiques, potentielle et totale moyennées dans le temps et la réquence, pour chaque soussystème. La vibration des structures complexes en hautes réquences est alors décrite par les lux d énergie à travers la structure. L écoulement d énergie est dû à la transmission aux liaisons et à l amortissement dans les sous-systèmes... 3.. Méthode de l analyse statistique de l énergie L analyse statistique de l énergie (SEA) a été mise en place par Lyon et Maidanik [LYO6], [MAI6], [LYO95]. C est la première méthode analytique approximative de l énergie destinée aux assemblages. Il est supposé que le lux de l énergie entre les sous-systèmes soit proportionnel à la diérence des niveaux de l énergie modale dans les sous-systèmes. En outre, il est montré que les moyennes spatiales des énergies modales dans un sous-système sont indépendantes de celles des autres sous-systèmes. Donc, toute l énergie du sous-système peut être trouvée en additionnant les énergies de chaque mode. La diiculté du procédé de SEA se situe dans la détermination du acteur de perte par couplage. Les investigateurs ont consacré beaucoup d eort pour obtenir ces acteurs de perte. L avantage de la méthode SEA pour l ingénieur est qu elle reste une méthode de résolution directe, avec une interprétation physique simple, et qu elle est généralement peu coûteuse en calcul. Cette méthode a été largement employée dans le cas des assemblages structurestructure [BOU95a, b], [CUS9b], [FRE97], [MAC], [WAN98] ; et aussi pour les systèmes luide-structure couplés tels que les parois d une cavité [PAN9c], [CRA95] ; les doubles parois [PRI7] ; les cavités de orme complexe [SES84]. Elle a aussi été employée en association avec la méthode modale, par exemple Langley et Bremner [LAN99]. Ils décomposent la réponse d une structure complexe en celle deux groupes d ondes. Les termes de grande longueur d onde sont traités par la méthode modale et décrivent le comportement global du système, la SEA est utilisée pour les termes de courte longueur d onde qui traduisent le comportement local. Cependant, la méthode SEA ne convient pas pour étudier un système isolé en détail, elle est aussi limitée parce qu elle suppose des sources réparties et décorrélées («rain-on-the-roo»), et l uniormité de la densité d énergie modale dans la bande de réquence. L inluence de la corrélation des sources a été abordée par Mace [MAC97]. La répartition uniorme de l énergie modale est en déaut s il y a peu de modes ou si l excitation avorise un petit nombre de modes. C est le cas par exemple en basse réquence, ou avec des excitations ponctuelles et harmoniques. La méthode RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon 9

Chapitre. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRESENTATION DU SUJET SEA est réservée aux applications en bande de réquence et à haute réquence. La méthode des coeicients d inluence énergétiques (CIE) proposée par Guyader et al. [GUY8] se présente comme une alternative à la SEA. Elle utilise des hypothèses moins restrictives que celles de la SEA, notamment l hypothèse du couplage aible. A la diérence de la SEA qui traite les aspects acoustiques et mécaniques sur le même plan, la méthode CIE permet de décrire de manière plus exacte le couplage mécanique-mécanique que le couplage mécanique-acoustique. Les coeicients d inluence relient les énergies cinétiques globales des soussystèmes aux densités spectrales de puissance des orces excitatrices ; ils peuvent être évalués à partir d une approche modale sur le système couplé. Cette méthode est à la ois de nature modale et de nature énergétique, puisqu elle prend en compte les modes globaux de la structure et qu elle accède à l énergie cinétique de chaque soussystème ou de l ensemble des systèmes assemblés. Cette démarche a été appliquée aux cas des assemblages de plaques inies en [, g et msxlvfrpsduphà la méthode de SEA [GUY8], [BOI8], [BOI85]. Fredö [FRE97] a combiné la méthode de l élément ini avec l équilibre des lux d énergie SEAL (SEA-like) pour calculer le transert d énergie entre deux plaques minces. La diérence essentielle entre ces méthodes est que si la SEA est appliquée aux ensembles, la SEAL s adresse à un système isolé. La méthode de SmEdA (Statistical modal Energy distribution Analysis) proposée par Maxit [MAX] découle d une ormulation de la SEA moins restrictive que celle de la méthode originale. Elle permet d améliorer la qualité de la prédiction en considérant la répartition des énergies modales, notamment quand le recouvrement modal est aible ou quant les sous-systèmes sont excités localement... 3.. Méthode du lux de la puissance avec des mobilités Au début des années 99, Cuschieri a étendu la technique des mobilités (voir la section de.. 5) à l approche de Mobility Power-low (MPF). Cette approche décrit les orces et les moments aux jonctions entre les sous-systèmes. Une structure globale est modélisée par un ensemble de sous-structures couplées avec des orces et des moments de liaison aux jonctions entre les sous-structures. Le lux de puissance entre les sous-structures est exprimé en terme de mobilités structurales d entrée et de transert. Les quatre mobilités qui lient les orces et les moments aux vitesses normales et de rotation sont utilisées. Il analyse ainsi la réponse vibratoire et 3 RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon

Chapitre. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRESENTATION DU SUJET la puissance transmise entre les sous-structures couplées par points ou par ligne. L approche de MPF a été appliquée à des assemblages tels que des poutres périodiques [CUS9a] et deux plaques en orme [ [CUS9b]. Ensuite Cuschieri et Feit ont étudié la pression acoustique rayonnée en champ lointain par une coque cylindrique couplée au luide : La coque contient une cloison [CUS95a] puis deux cloisons internes [CUS95b], chaque cloison est une plaque ayant des caractéristiques semblables à celles la coque. Les orces de jonction entre la coque et les plaques internes sont déterminées en employant les matrices de mobilité. La réponse vibratoire et la puissance transmise dans l assemblage sont calculées avec les orces des jonctions. Ils ont appliqué l approche de MPF au domaine des grandes vitesses ( Mach>> ). Avec une excitation par une onde acoustique sous incidence oblique, il observe que la réponse vibratoire et la pression acoustique rayonnée sont inluencées par la présence des cloisons. Et Ming et al. [MIN99] après avoir calculé les mobilités des coques cylindriques ininie et semi-ininie ont estimé la puissance injectée et la puissance, transmise entre deux coques coaxiales, de même rayon, couplées sur leur limite. Ils ont montré que les conditions aux limites n aectent pas les niveaux de mobilité, sau pour les coques cylindriques inies courtes qui avec les acteurs de pertes aibles. Plus l épaisseur de la coque est petite, plus la mobilité structurale est grande. En basse réquence, la méthode des mobilités surestime la puissance échangée, et la précision est généralement mauvaise exceptée si le acteur de perte interne est grand, ou si l élongation (longueur/rayon) de la coque de réception est grande... 3. 3. Méthode d analogie thermique Kim et al. [KIM94] ont étudié les vibrations, en haute réquence, des plaques circulaire et rectangulaire excitées par une orce harmonique. Ils décomposent la solution en ondes de propagation dans un modèle d analogie thermique et calculent l énergie de la plaque. Ils observent que le acteur de perte de la structure est un paramètre sensible pour un bon accord entre ces résultats et ceux de la méthode d analyse modale. Ils déterminent que dans un rayon eicace autour du point d excitation la réponse de la plaque peut être remplacée par la réponse d une plaque ininie. Ce rayon eicace augmente avec la réquence, car les ondes réléchies par la rontière sont coninées à des régions de plus en plus petites près des limites. De açon similaire, Lase et al. [LAS96] étudient la distribution de l énergie vibratoire dans un réseau de poutres. Cette méthode a aussi été employée par Smith [SMI97] RYU Myong-Sok / Thèse en acoustique / / Institut national des sciences appliquées de Lyon 3