Direction de la recherche parlementaire



Documents pareils
Conseil d examen du prix des médicaments brevetés

Direction de la recherche parlementaire

vérificateur général du Canada à la Chambre des communes

RÉSUMÉ DES BAISSES D IMPÔTS ET DES CHANGEMENTS FISCAUX

Payons-nous trop cher nos médicaments? Denis Rousseau, B. Pharm., D.A. Relations gouvernementales Merck Frosst Canada Ltée

Activité des programmes de médicaments

Dictionnaire de données de la Base de données du Système national d information sur l utilisation des médicaments prescrits, octobre 2013

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes

Le Québec a instauré, en 1997, un régime général d assurance. L adoption d un régime entièrement public D ASSURANCE MÉDICAMENTS. s impose au Québec

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

glossaire Appellation commerciale Voir nom de marque.

Les médicaments génériques

Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier

Simulateur de coûts de médicaments Foire aux questions

La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande

État de la situation: dépenses en médicaments au Québec, comparaison canadienne et internationale

Projections des coûts des médicaments pour les régimes privés d assurance-médicaments de IMS Brogan Rapport commandité par Rx&D

Tendances de l insolvabilité au Canada

Quelle est l incidence

ASSOCIATION CANADIENNE DES PAIEMENTS RÈGLE 4 DU STPGV COMMENCEMENT DU CYCLE

Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes. Ottawa, Canada 9 octobre

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Dépenses en médicaments au Canada, de 1985 à 2012

DISPOSITIONS RELATIVES AUX ETABLISSEMENTS PHARMACEUTIQUES DE FABRICATION ET DE DISTRIBUTION DE GAZ MEDICINAL

L OFFICE D INVESTISSEMENT DU RÉGIME DE PENSIONS DU CANADA

Foire aux questions pour les étudiants étrangers Régime pour étudiants étrangers

Réglementation des jeux de casino

Marché public LIGNE DIRECTRICE SUR LA FIXATION DES FRAIS DANS UNE PROCÉDURE DE PLAINTE TRIBUNAL CANADIEN DU COMMERCE EXTÉRIEUR

Proposition en vue de la préparation du budget fédéral 2015

Pharmacien Responsable. Rôle et Attributions. Seul le Code de la Santé Publique s applique

Perspectives économiques

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Ordonnance sur la formation professionnelle initiale

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux

RAPPORT DU SYNDIC AUX CRÉANCIERS SUR L ADMINISTRATION PRÉLIMINAIRE

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS

Service de fourniture de gaz naturel Service de gaz de compression

Fonds communs de placement de la HSBC Notice annuelle

Analyse Financière Les ratios

FIBROSE KYSTIQUE CANADA

Lutter contre la flambée des coûts des régimes d assurance-médicaments

NOUVEAUX REPRÉSENTANTS DES RETRAITÉS AU CIRR

Négociations commerciales entre le Canada et l Union européenne 7. Les obstacles techniques au commerce et la coopération en matière de réglementation

RAPPORT DU DEUXIÈME TRIMESTRE POUR LE TRIMESTRE TERMINÉ LE 30 AVRIL Les gens avant tout

Nos services de traduction Qualité. Rapidité. Professionnalisme.

PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012

Le crédit d impôt pour personnes handicapées et la fibrose kystique

Référence : Règlement modifiant le Règlement sur les prestations de pension 205/2011, article

Comparaisons internationales de la dette

Estimation des coûts d un crédit d impôt pour la condition physique des adultes. Ottawa, Canada Le 25 septembre

Médicaments en vente libre : Considérations pour la pratique de la thérapie physique au Canada

Click to edit Master title style

Présentation des termes et ratios financiers utilisés

assurance collective Assurance médicaments Des solutions intégrées pour une gestion efficace

Rôle réglementaire de l OCRCVM : mesures pour prévenir la faillite des sociétés de courtage

2011 Etude sur le second marché des noms de domaine

28.6 À PROPOS DU MEDICINES PATENT POOL

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS. LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE COMMERCIALE, a rendu l arrêt suivant :

Pénuries de médicaments au Canada

Présentation de la lutte contre la corruption. Un guide de formation pour les entreprises qui font affaire avec Abbott

Pour plus d information, veuillez communiquer avec le service des relations publiques de Vanguard en composant le

Vente en ligne de médicaments : où en eston

UNIVERSITÉ DU LITTORAL CÔTE D'OPALE Laboratoire Redéploiement Industriel et Innovation DOCUMENTS DE TRAVAIL. N 73 Mars 2004

Information sur les programmes d autorisation préalable, de pharmacie désignée et de gestion des dossiers médicaux. Autorisation préalable

Analyse et interprétation des données

Des caisses diversifiées et gérées professionnellement. Les Caisses privées

Don ou commandite? Apprenez les règles et vous en serez récompensés

LE REER COLLECTIF FÉRIQUE OPTEZ POUR UN REER DE GÉNIE

Exigences internationales harmonisées pour la certification d un lot

Canada-Inde Profil et perspective

Fiscalité internationale et prix de transfert

Information Le secteur des services financiers canadien

les organismes recevant de l aide financière de tout palier de gouvernement mais qui ne sont pas sous le contrôle du gouvernement

PROJET DE TRAIN LÉGER SUR RAIL D OTTAWA ACCORD DE CONTRIBUTION AVEC LE MINISTÈRE DES TRANSPORTS DE L ONTARIO APERÇU DE LA STRUCTURE ET DU CONTENU

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006

COMPTE DU RÉGIME DE PENSION DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. Comptables agréés Toronto (Ontario) Le 29 avril 2005

Prescription pour l établissement optimal d ordonnances

Les perspectives économiques

L accès aux nouveaux médicaments dans les régimes publics d assurance médicaments : au Canada et dans des pays comparables

UK Trade & Investment

PROGRAMMES DE SUBVENTION ET PRÊTS HABITATION ABORDABLE RQOH

Prix équitables des médicaments pour les Néo- Brunswickois

PROGRAMME DE FORMATION DE NORTHBRIDGE. À propos de Northbridge

S assurer ou pas? LIVRE BLANC

La pharmacie en ligne, enjeux juridiques! Me Gérard CHEMLA!!

Association canadienne de la construction. Mémoire prébudgétaire 2015

GE Capital. Principaux faits nouveaux. Perspectives sectorielles. Survol des tendances de l industrie : Automobile

Vérification des procédures en fin d exercice

Thèmes et situations : Achat-Vente. Fiche pédagogique

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Sécuritaire Fiable Sans gluten Programme de certification sans gluten

La Marque de sécurité UL-EU. La nouvelle marque de certification paneuropéenne mondialement reconnue

FAILLITE ET RESTRUCTURATION

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE

B. REGLEMENTS D EXECUTION

Surveiller les prix et la disponibilité des médicaments

DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE

NOTE D INTERVENTION DE L

Transcription:

Mini-bulletin MR-139F CONSEIL D EXAMEN DU PRIX DES MÉDICAMENTS BREVETÉS RAPPORT ANNUEL 1995 Margaret Smith Division du droit et du gouvernement Le 18 juillet 1996 Bibliothèque du Parlement Library of Parliament Direction de la recherche parlementaire

La Direction de la recherche parlementaire de la Bibliothèque du Parlement travaille exclusivement pour le Parlement, effectuant des recherches et fournissant des informations aux parlementaires et aux comités du Sénat et de la Chambre des communes. Entre autres services non partisans, elle assure la rédaction de rapports, de documents de travail et de bulletins d actualité. Les attachés de recherche peuvent en outre donner des consultations dans leurs domaines de compétence. THIS DOCUMENT IS ALSO PUBLISHED IN ENGLISH

CONSEIL D EXAMEN DU PRIX DES MÉDICAMENTS BREVETÉS RAPPORT ANNUEL 1995 INTRODUCTION Le Conseil d examen du prix des médicaments brevetés (le «Conseil» ou «CEPMB») a été créé par l adoption de modifications à la Loi sur les brevets qui sont entrées en vigueur en décembre 1987. En juin 1996, le Huitième rapport annuel du Conseil pour l exercice qui a pris fin le 31 décembre 1995 a été déposé à la Chambre des communes. Ces notes résument les principaux points du rapport. Les numéros de page mentionnés sont ceux du rapport. MANDAT DU CEPMB Le CEPMB est un organisme indépendant qui détient des pouvoirs quasi judiciaires et dont le mandat est de : 1) s assurer que les prix qu exigent les fabricants pour leurs médicaments brevetés ne sont pas excessifs; 2) présenter un rapport annuel sur les tendances de prix de tous les produits pharmaceutiques; et 3) présenter un rapport annuel sur les dépenses de recherchedéveloppement (R-D) des fabricants de produits pharmaceutiques brevetés. Le mandat du CEPMB est d exercer un contrôle sur les prix des médicaments brevetés pour usage humain ou vétérinaire. Cela ne comprend pas les médicaments pour lesquels il n existe pas de brevet canadien ni les médicaments génériques vendus en vertu d une licence obligatoire. Le Conseil examine le prix auquel le breveté vend le médicament breveté. Dans la plupart des cas il s agit du prix «départ-usine», c est-à-dire le prix auquel le fabricant vend son médicament aux grossistes, aux hôpitaux et aux pharmacies. Le Conseil n a aucun droit de regard sur les prix de vente en gros ou au détail et les honoraires des pharmaciens (p. 7).

2 A. Prix des médicaments Dans sa détermination du prix des médicaments, le Conseil doit tenir compte des facteurs fixés par la Loi sur les brevets, à savoir : le prix de vente demandé pour un médicament et pour des médicaments appartenant à la même catégorie thérapeutique, ainsi que le prix de vente dans des pays autres que le Canada dont la liste figure dans le règlement d application de la Loi sur les brevets (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Suisse, Suède et États-Unis); l indice des prix à la consommation (IPC); d autres facteurs pouvant être fixés par règlement. Si le Conseil constate qu un médicament a été vendu à un prix excessif, il peut ordonner une réduction. Il peut également ordonner une réduction supplémentaire pour récupérer l excès de recettes réalisé par le breveté du fait qu il a demandé un prix trop élevé. Cet excès peut également être récupéré par paiement à la Couronne. Le CEPMB publie des Lignes directrices sur les prix excessifs pour les produits «existants» et «nouveaux». Les produits existants sont ceux qui étaient sur le marché avant 1995 et pour lesquels il existe un prix de référence. Comme les sociétés pharmaceutiques ont pour habitude de changer leurs prix tous les six mois ou tous les ans, soit le 1 er janvier et le 1 er juillet, le CEPMB examine les prix à intervalles de six mois ou d un an. Essentiellement, les Lignes directrices prévoient que la majoration des prix des médicaments brevetés existants est limitée à celle de l IPC pour la même période. Les nouveaux produits brevetés sont ceux qui ont été lancés entre le 1 er décembre 1994 et le 30 novembre 1995 et dont le prix de lancement est en cours d examen. Le Conseil classe les produits médicamenteux en trois catégories. La première (catégorie 1) est constituée principalement de nouvelles concentrations de médicaments existants. Dans la deuxième (catégorie 2), on trouve les produits considérés comme une «découverte» ou une amélioration importante. La troisième (catégorie 3) est celle des nouveaux produits ou des nouvelles formes posologiques qui procurent des bienfaits thérapeutiques modestes par rapport aux médicaments existants (p. 19).

3 Le Conseil examine les prix de lancement des nouveaux produits médicamenteux selon leur catégorie. D une façon générale, le prix des nouveaux médicaments ne doit pas être supérieur au prix maximal des autres médicaments utilisés pour traiter la même maladie. Le prix de lancement des médicaments de catégorie 2 ne peut dépasser la médiane des prix pratiqués pour ces mêmes produits dans les pays mentionnés plus haut (p. 20). Dans son Huitième rapport annuel, le Conseil indique que la grande majorité des produits médicamenteux vendus en 1995 ont été vendus à un prix conforme aux Lignes directrices, c est-à-dire que l augmentation des prix n a pas dépassé celle de l IPC pour la même période. Pour les 823 produits médicamenteux existants dont le cycle d établissement des prix se terminait le 31 décembre 1995, six semblaient avoir un prix supérieur au prix autorisé par les Lignes directrices. Au moment de la publication cinq enquêtes suivaient leur cours (p. 21). Les prix de la plupart des nouveaux produits étaient conformes aux Lignes directrices. Plus de 80 p. 100 des 89 nouveaux produits lancés en 1995 ont été jugés conformes aux Lignes directrices. Des enquêtes ont été amorcées pour les produits qui pourraient ne pas être conformes (p. 20). B. Tendances des prix Le Conseil fait également rapport sur les tendances des prix de tous les produits médicamenteux. Selon le rapport, de 1983 à 1987, date de création du Conseil, les prix de tous les produits médicamenteux ont augmenté en moyenne de 7,8 p. 100 par année selon l Indice des prix des produits industriels (IPPI), un indice canadien qui mesure les fluctuations des prix départ-usine pour les produits vendus par des fabricants canadiens, tandis l IPC n a augmenté que de 4,2 p. 100 par année. De 1988 à 1995, l IPC et la composante pharmaceutique de l IPPI ont enregistré à peu près la même augmentation, soit un peu plus de 3,1 p. 100. Par contre, les prix des produits visés par le CEPMB n ont augmenté, en moyenne, que de 1,6 p. 100 par an (p. 13). En 1995, selon l Indice des prix des médicaments brevetés (IPMB), les prix des produits médicamenteux brevetés ont connu une baisse de 1,75 p. 100 par rapport à 1994. C est la deuxième année consécutive que l IPMB enregistre une baisse. En 1994, elle avait été de 0,42 p. 100. L IPC, par contre, a augmenté de 2,14 p. 100 en 1995 (p. 12). Selon le rapport, «c est

4 depuis l introduction de la réglementation des prix que le taux d augmentation des prix de tous les produits médicamenteux a fléchi» (p. 13). En 1995, la valeur des ventes de produits médicamenteux s est élevée à six milliards de dollars; les médicaments brevetés représentaient 2,6 milliards (44 p. 100) de cette valeur totale de dollars (p. 10). Bien que les données du CEPMB montrent que les prix des médicaments brevetés ont baissé, les dépenses relatives aux produits médicamenteux au Canada ont augmenté de 3,8 p. 100 en 1994. Il y a plus raisons à cela : le CEPMB n exerce un contrôle que sur les prix départ-usine des produits médicamenteux brevetés, dont la valeur des ventes représente environ 44 p. 100 de celles de tous les produits médicamenteux; les dépenses relatives aux produits médicamenteux englobent les coûts de vente en gros et les honoraires des pharmaciens, sur lesquels le Conseil n a pas de droit de regard; les changements au niveau des dépenses peuvent également être attribués aux tendances d ordonnance des médecins et à l utilisation faite des produits (p. 16). C. Recherche et développement Avant les modifications de 1987 à la Loi sur les brevets, les sociétés pharmaceutiques fabricant des produits de marque consacraient de 3,5 à 4,5 p. 100 de leurs recettes à la R-D. En échange de l amélioration de la protection accordée par les brevets, du fait de ces modifications, l Association canadienne de l industrie du médicament (ACIM) s est engagée à ce que ses membres portent leurs dépenses de recherche-développement au Canada à 8 p. 100 de la valeur de leurs ventes à la fin de 1991 et à 10 p. 100 à la fin de 1996. D après le rapport, il y a eu une augmentation régulière de la R-D depuis 1987. En 1988, le rapport des dépenses de R-D aux recettes tirées des ventes était de 6,1 p. 100 pour tous les brevetés et de 6,5 p. 100 pour les brevetés membres de l ACIM. En 1989, ces chiffres étaient de 8,2 p. 100 et 8,1 p. 100, respectivement. Il y a eu une nouvelle augmentation en 1990, l industrie dans son ensemble accusant un ratio de 9,3 p. 100 et les membres de l ACIM un ratio de 9,2 p. 100. En 1991, les ratios ont été de 9,7 p. 100 et 9,6 p. 100, respectivement; en 1992, ils ont été un peu plus élevés, atteignant 9,9 p. 100 et 9,8 p. 100, respectivement. Il y a eu de nouvelles augmentations

5 en 1993 et 1994; en 1993, le ratio de l industrie était de 10,6 p. 100 et celui des membres de l ACIM de 10,7 p. 100. Les chiffres comparables pour 1994 étaient de 11,3 p. 100 et 11,6 p. 100. Enfin, en 1995, les ratios étaient de 11,8 p. 100 pour tous les brevetés et de 12,5 p. 100 pour les brevetés membres de l ACIM (p. 27). Pour les besoins des rapports, le Conseil classe les dépenses de recherche en trois catégories : fondamentale, appliquée et autre recherche admissible. La recherche fondamentale est celle qui fait progresser les connaissances scientifiques sans viser une application particulière. La recherche appliquée, par contre, est faite dans l optique d une application pratique. Au Canada, la recherche appliquée est constituée, pour l essentiel, d essais cliniques et précliniques. Les dépenses pour «autre recherche admissible» sont celles engagées pour préparer les rapports exigés par la réglementation sur les médicaments, les études sur la biodisponibilité et la phase IV des essais cliniques (post-commercialisation). En 1995, les brevetés ont déclaré un grand total de 623,9 millions de dollars de dépenses de R-D. La plus grande partie des dépenses courantes a été consacrée à la recherche appliquée (61,9 p. 100). La recherche fondamentale et l autre recherche admissible ont représenté, respectivement, 22,2 p. 100 et 15,9 p. 100 des dépenses (p. 28). D. Activités de conformité et d application Le CEPMB s en remet à un respect volontaire de ses Lignes directrices. Celles-ci contiennent le point de vue du Conseil sur les prix excessifs et permettent aux brevetés de fixer leurs prix en connaissance de cause. Si le Conseil constate que des prix sont excessifs, il donne au breveté la possibilité de remédier volontairement à la situation par le biais d un Engagement de conformité volontaire. Si le Conseil ne peut obtenir un engagement volontaire, il peut émettre un Avis d audience. En 1995, le Conseil a réglé trois cas par approbation d un Engagement de conformité volontaire, en vertu duquel une société s engage à réduire ses prix, et a émis un Avis d audience (p. 22). Le Conseil estime que ses activités de conformité et d application ont permis aux consommateurs d économiser 32,7 millions de dollars en 1995 et un total de 107 millions de dollars entre 1990 et 1995 (p. 24).