Photo G. Focant SPW. Liè g e. L ancien couvent des frères Cellites dit. «La Licorne»

Documents pareils
Le Château de Kerjean est classé monument historique

MUNICIPALITÉ DE CACOUNA ADOPTION D UN PROGRAMME DE REVITALISATION À L ÉGARD DE SECTEURS PARTICULIERS 2010

Carré Vélizy, Vélizy-Villacoublay (78)

Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT

PORTFOLIO ETUDES D ARCHITECTURE LOUISE LEONARD

entreprises, une aventure exceptionnelle vous attend à dijon musée rêvé, musée en chantier

le futur centre des congrès de Rennes Métropole Illustrations Labtop / Jean Guervilly Couvent des Jacobins

Dossier de Presse 5 juin L Oeuvre de Vauban à Besançon

COMMUNAUTE URBAINE de CHERBOURG CONSEIL de COMMUNAUTE

Grand Palais, Champs-Elysées Paris

L archéologie préventive

Le château de Versailles Architecture et décors extérieurs

Résidences du Pays d Auge

Immeuble, Le Square Duvernay

CONSOLIDATION OFFICIEUSE

ETAT DES LIEUX RAPPEL DE L ETAT DES LIEUX EFFECTUE EN JANVIER 1993

La Chapelle de la Ferme d Ithe

Références : Loi n du 29 décembre 1979 modifiée par la loi n du 2 février 1996 (article 53).

La Mutualité. Française. Rhône. dans le. Des services de soins et d accompagnement mutualistes pour une santé solidaire

3. Ligne Eaux-Vives - Moillesulaz

Conseil d Architecture, d Urbanisme et d Environnement de la Seine-Maritime. Construire sa maison : les clefs du projet

Situation et comparaison des Agences Immobilières sociales en province de Luxembourg en 2008

CONGRES HOPITECH AMIENS OCTOBRE 2012

Un pavillon se compose de murs et d'un toit qui peuvent être réalisés de différentes façons suivant le budget donné :

Vénissy, Un nouveau quartier se dessine

MINISTERE DE LA DEFENSE

EXPERTISE. Motel One Brussels, Bruxelles, Belgique Architecte : SM Archi 2000 Victor Demeester

GESTION DES ARCHIVES

axel schoenert architectes

Présentation renouveau école Georges Pamart

AVIS. Objet : Demande de permis d environnement pour l aménagement et l exploitation d un terrain d entraînement de sport moteur à ROCHEFORT

COMMUNE DE HAZEBROUCK Résidence Jean FERRAT - Rue Verlyck. Une opération qui conjugue mixité sociale, Services de proximité et environnement.

Des outils uniques et novateurs pour le développement de votre entreprise d économie sociale

10 Cycle de vie des immeubles de bureaux

RÈGLEMENTS DU CONSEIL DE LA VILLE DE SCOTSTOWN

Statistique des permis d'urbanisme. Modèle II

RESTRUCTURATION DE LA BIBLIOTHEQUE DE TOURS

Etudier à l étranger FRANCE

Projet pour la création de nouveaux ateliers d artistes à Marseille, Association ART 13. I Etat des lieux

Rochecorbon : l église Saint-Georges et sa charpente romane

Vu le dahir du 7 kaada 1371 (30 Juillet 1952) relatif à l urbanisme et, notamment, son article 18 ;

1 Concevoir son projet et construire

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Cycle de Formation-débat pour travailleurs sociaux

Dossier de presse. 18 février 2014 Beauvais

Grands Magasins et Magasins Multi-Commerces

LA GRAND-PLACE DE BRUXELLES ET SES ABORDS UN PATRIMOINE MONDIAL

De l Abbaye Notre-Dame-aux-Nonnains à la Préfecture de l Aube

Demande de logement social

Evolution des risques sur les crédits à l habitat

Cellule Energie CPAS Charleroi

DESCRIPTIF DES PRESTATIONS. de l Association des promoteurs constructeurs genevois

PROJET DE RESTAURATION DE L ANCIEN COUVENT DE LA VISITATION. Monument Historique. Place de la République LE MANS

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme Paris

Définitions. Définitions sur le logement

CENSI BOUVARD. Residhome Apparthotel Paris Nanterre. Nanterre (92)

Rapport d utilité sociale

(B.O. n 2739 du , page 489) LE PREMIER MINISTRE,

IMMOBILIER D ENTREPRISE

SCPI FONCIA PIERRE RENDEMENT

PROJET DE PÔLE COMMERCIAL SAINT-LOUIS A BREST

Maison, actuellement bureaux

Nos références. Mise à jour : Mars 2015

Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement

Introduction. 1. Les engagements de McGill

Château des Ducs de Bretagne, France : l accessibilité permet la réappropriation par les habitants de Nantes du château-musée

Edition et intégration de logiciels médicaux. Service commercial 22 rue de Chantepie JOUE LES TOURS. Tél : Fax :

RUE JEAN JAURES RUE F. BARTHOLDI

Pouvoirs locaux. Cadastre des subsides

CATALOGUE IMMOBILIER INSTITUT DU PATRIMOINE WALLON 2014

Les jeudis du patrimoine

L immobilier dans une Région se construit par la connaissance de ses marchés et par la reconnaissance de la fiabilité de ses acteurs.

PCAR n 3083 «Îlot Square Léopold» à Namur Survey & Aménagement Février 2014 Rapport d options

Premier banquier de l immobilier

La Règue Verte 54 logements THPE à structure béton et enveloppe à ossature bois

DOSSIER DE PRESSE. POSE DE LA 1 ERE PIERRE du bâtiment destiné à accueillir le POLE EMPLOI DE TULLE. Vendredi 19 avril 2013 à 15 h 00

Foncia. Votre référence habitat. Le groupe FONCIA

EXTENSIONS ECOLOGIQUES

usine de petit matériel électrique

BIENVENUE en plein coeur de la ville de DOUAI

Ossature - Poteaux-poutres

COMMUNE D HAUTERIVE CONSEIL GENERAL

FONDS CHARLES COURNAULT ( )

LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE

Usine de décolletage Anthoine Emile et ses fils actuellement Sté M.B.A. décolletage

Dans quels cas doit-on préparer un dossier accessibilité pour la SCDA?

ICF La Sablière réalise 70 logements sociaux dans des immeubles haussmaniens au cœur du 8 ème arrondissement de Paris

AVIS. Objet : Demande de permis de lotir à Franc- Waret (FERNELMONT) Réf. : CWEDD/05/AV.276. Liège, le 14 mars 2005

CONSTRUCTION DE 31 LOGEMENTS 852 Avenue de Dunkerque Lomme

Les Terrasses du Douaire

Mémoire de la FOHM présenté à l office de consultations publique de Montréal sur. Le 7400 St Laurent

Venez tourner aux Gobelins

Déroulement de la certification PEB de votre bâtiment

les évolutions récentes

- 1 - Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Conseillers généraux,

Inauguration de la première opération de logements locatifs à loyers maîtrisés à Paris

Le CPAS (Centre Public d Action Sociale), qu est-ce que c est?

Commune de Préverenges

Séminaire Bâtiment Durable :

Urbanisme Introduction. (du 23 février 2007) Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs,

Transcription:

Photo G. Focant SPW Liè g e L ancien couvent des frères Cellites dit «La Licorne»

H istoire e t é t u d e a r c h é o l o g i q u e D e la p e s t e En 1519, une épidémie de peste dévaste le pays de Liège. Spécialisés dans les soins prodigués à ce type de malades, les Cellites, nommés aussi Alexiens ou Lollards, sont appelés par les autorités de la Cité pour combattre le fléau. En échange de leurs services, ils reçoivent une propriété en Volière dans laquelle ils s installent en juillet 1520. Durant le Moyen Âge, une première construction médiévale en grès houiller est éclairée à l est par de hautes baies en tuffeau. Cette bâtisse, ruinée, est ensuite agrandie à l ouest. Un imposant édifice est érigé encore plus à l ouest indépendamment de l autre. Une aile orientale perpendiculaire au premier volume semble déjà exister. L étude archéologique (entreprise par le Service de l Archéologie du Service public de Wallonie en province de Liège dans le cadre d un Certificat de Patrimoine préalable à la restauration) a permis de reconstituer l histoire des bâtiments accordés aux Cellites. Avant qu ils s y installent, plusieurs édifices en grès houiller de gabarits divers coexistent sur ce site proche du cœur de la ville. Les différents modes de construction indiquent des affectations et des époques distinctes.

Les travaux d aménagement de l actuelle aile nord, née de la réunion des bâtisses primitives, sont attribués aux Cellites et semblent avoir été rigoureusement planifiés. Une charpente formant un comble à surcroît couvre l ensemble en 1535. Quelques années plus tard (1536-1541), huit cellules en pan-debois distribuées par un large couloir latéral accueillent, au premier étage, la communauté composée d environ huit frères. La chapelle dédiée à la Vierge Marie et à saint Roch est érigée dans la foulée pour célébrer les offices funèbres. a u d é s é q u i l i b r e e t à la f o l i e Au XVII e siècle, les Cellites continuent à soigner les malades à domicile, les infectés en temps de maladies contagieuses et à célébrer les funérailles. Mais en raison de la disparition des grandes épidémies de peste, les frères se consacrent à une autre catégorie d exclus sociaux : les «déséquilibrés» qu ils accueillent au couvent moyennant rétribution. Ce faisant, le couvent liégeois ne fait que suivre la voie tracée par d autres maisons Cellites proches qui, tout comme lui, avaient commencé par accueillir des ecclésiastiques en convalescence placés par leurs autorités de tutelle contre le paiement d une pension. Connues à partir de 1679, les dépenses du couvent attestent d une gestion très simple constituée d achats journaliers de première nécessité. Assez vite cependant, vu les difficultés des frères, le Conseil de la Cité décida de contribuer à l entretien des personnes internées chez les Cellites à sa demande. Pour répondre à cette nouvelle activité, il semble qu à cette époque d importantes modifications sont apportées à l aile orientale qui est reconstruite en brique. Une galerie la jouxte et fait le lien entre le bâtiment principal et la chapelle. Reconstitution hypothétique du couvent au XVIII e s. - Infographie Bernard Raskin SPW Vue de l aile nord et de l aile est dans la seconde moitié du XX e s. - Coll. privée Ensemble à boire du XVI e s., trouvé dans les latrines - Photo L. Baty SPW Vue de l aile nord et de l aile est dans la seconde moitié du XX e s. - Photo G. Focant SPW

À l origine, chaque cellule était destinée à un seul individu comme en témoignent les réservations qui permettaient l ancrage d un lit. La chapelle fait également l objet de plusieurs remaniements au cours du XVIII e siècle. À cette époque, le couvent s organise autour d une cour fermée. Deux ailes de plus petits gabarits, vraisemblablement destinées aux communs, délimitent la cour à l ouest. À partir du milieu du XVIII e siècle, un changement dans la gestion, désormais orientée vers la fonction d hospice privé, est attesté. Les archives consultables mentionnent les noms de 250 personnes «séquestrées» entre 1747 et 1800. Les comptes de l hospice indiquent l existence d un économat organisé. Le début du XVIII e siècle (1727-1728) est une période de grands travaux et de grands changements sur le plan du statut et de la fonction générale du couvent. D importantes modifications s opèrent essentiellement dans l aile orientale. La plupart des structures primitives de cette aile vont être détruites ou englobées dans un nouveau bâtiment en brique qui correspond à celui d aujourd hui. Au premier étage, deux séries de six cellules au «capitonnage» particulier - sorte de pande-bois recouvert de «lambris» constitués d épaisses planches de chêne - sont créées de part et d autre du couloir central. Dans deux d entre elles, de nombreux graffiti sont les témoins inattendus de leur occupation. Une lecture partielle de ces inscriptions permet, tout comme l étude historique, d affirmer que les occupants de ces cellules étaient lettrés et privilégiés. En tant qu institution s occupant des soins aux malades, l hospice des Cellites échappe de justesse à la fermeture ordonnée après la Révolution. Il prend alors le nom d «hospice de l Humanité», dirigé par la Commission des Hospices civils. Les frères Cellites sont obligés de consentir à leur nouvelle fonction de gestionnaires hospitaliers d un service devenu public. La capacité d occupation est rapidement atteinte et, vu la surpopulation, l hospice devient rapidement un asile de la misère. Cette époque enregistre aussi un changement de type de clientèle. Aisée durant l Ancien Régime, la population accueillie plus tard appartient aux couches sociales indigentes. Les deux ailes fermant la cour au sud et à l ouest sont démolies et une nouvelle construction en brique se développe alors sur trois niveaux. Cette vaste bâtisse est réalisée en 1880. Elle comprend un réfectoire pour plus de quatre-vingt personnes, des dépendances et un dortoir.

L ensemble est devenu propriété du CPAS de la Ville de Liège et est utilisé jusqu à la fin des années quatre-vingt comme annexe du nouvel hôpital psychiatrique de Volière construit en 1958 à l emplacement de l ancien couvent des Capucins, dont il ne subsiste aujourd hui que l ancienne brasserie en cours de réhabilitation. La laïcisation de la direction de l institution n intervient qu en 1968. L ancien hôpital psychiatrique de Volière, aujourd hui démoli, est remplacé par le site Agora, inauguré le 6 décembre 2002 et accueillant toujours des institutions psychiatriques. Pendant près de cinq siècles, la destination des bâtiments du site n a pratiquement pas changé. Au travers de cette remarquable continuité, le site de la Licorne porte les traces de son adaptation à l évolution des mentalités. En ce XXI e siècle, la réhabilitation de l ancien couvent, qui abrite aujourd hui quinze logements, lui permet, tout en conservant les traces de son passé, de débuter une nouvelle vie. Quant à l ancien couvent des Cellites, il est acheté en 1992 par le Fonds du Logement des Familles nombreuses de Wallonie qui le restaure et l aménage en appartements. Cellule (1728) - Photo Ph. Géron SPW Détail des graffiti mis au jour dans une cellule, représentant un oiseau - Photo Ph. Géron SPW Baie médiévale en tuffeau qui éclairait l un des plus anciens édifices du site - Photo Ph. Géron SPW Intérieur d une cellule de frère (1536 1541) - Photo Ph. Géron SPW

L i e u x d e v i e, r é i n v e s t i s m a i s a u s s i d e p a s s a g e Acteur de la politique du logement, le Fonds du Logement wallon est investi par le Gouvernement wallon d une mission d utilité publique se référant explicitement au droit au logement. Par l acquisition d immeubles intégrés dans le milieu urbain, et leur mise en location, le Fonds du Logement de Wallonie (FLW) favorise l insertion de familles dans la ville, la revitalisation des quartiers en déclin, la réhabilitation du bâti et la mixité sociale. Le Fonds du Logement wallon a donc initié et assuré la restauration de cet ensemble architectural en logements destinés principalement à des familles nombreuses permettant ainsi de maintenir la vocation sociale qui a toujours été attachée à ce site. L enjeu a été de réussir un alliage délicat : celui de la mise en valeur d un patrimoine liégeois exceptionnel, de la préservation intégrée de témoins archéologiques et celui de son appropriation répondant aux critères de qualité de vie, techniques, de luminosité, aux exigences d un habitat d aujourd hui. Pour mettre les façades en valeur et pour accentuer la lisibilité des trois ailes, les différentes constructions parasites greffées aux bâtiments ont été supprimées. D une façon générale, l aspect extérieur a été peu modifié si ce n est par la création de nouvelles baies nécessaires à l accessibilité des différents logements et à l éclairage naturel des pièces d habitation. Par contre, d importants travaux de consolidation et de restructuration ont dû être mis en œuvre pour remédier aux problèmes de stabilité, aux nombreux désordres qui frappaient les différents éléments structurels des bâtiments. Dans l aile du XVI e siècle, dite aile Licorne, sont aménagés six logements. Lors des recherches et investigations archéologiques, des vestiges de trois baies dont la modénature remonte à un gothique antérieur au XVI e siècle ont été mis à jour. Les pierres d encadrement en tuffeau de ces anciennes baies ont été dégagées, restaurées et intégrées dans le logement aménagé dans cette partie de l aile XVI e.

La reconversion de l aile XVIII e a été déterminée par la présence du parloir classé, des anciennes cellules dont le cloisonnement cellulaire est tout à fait original et par la présence de décors peints retrouvés sur deux parois. C est ainsi que des espaces de bureaux sont répartis sur les deux premiers niveaux de cette aile et que deux logements sont inscrits dans les combles. Le parloir fut orné au XVIII e siècle de douze toiles traditionnellement attribuées au peintre liégeois Jean Latour (1719-1782), plus probablement à son fils, patient de l ancien hospice. La restauration des onze toiles conservées à ce jour est assurée par l École supérieure des Beaux-Arts Saint-Luc Liège (département peinture de chevalet). L aile XIX e abrite désormais sept logements. Aujourd hui, ce lieu historique est livré aux mains de ses locataires mais aussi aux regards des visiteurs du «Parcours des Coteaux». En effet, à l invitation de la Ville de Liège, le Fonds du Logement de Wallonie s est inscrit dans l élaboration du projet de «Parcours des Coteaux de la Citadelle». Ce circuit touristique, historique et convivial intègre désormais le Voisinage des Cellites. L aboutissement de cette restauration résulte d un esprit de conciliation des divers intérêts en jeu. Elle n aurait pas été possible sans le soutien et les subsides du Service public de Wallonie et son Département du Patrimoine, la Direction de la Restauration, la Province et la Ville de Liège. Vues de l ensemble restauré Fonds du Logement des Familles nombreuses de Wallonie Travail de retouche sur l une des toiles du parloir «Moïse et le buisson ardent» J.-L. Deru, Daylight Vue d une baie à modénature gothique restaurée dans l aile de «La Licorne» SPW

F i c h e t e c h n i q u e Localisation Classement Maître de l ouvrage Auteur de projet Voisinage des Cellites, 2 16 à 4000 Liège Quartier de Pierreuse L aile du XVI e siècle, celle du XVIII e et la chapelle sont classées par arrêtés royaux du 13 mai 1970 Le site est classé depuis le 25 juillet 1988 Fonds du Logement des Familles nombreuses de Wallonie Rue Saint-Nicolas, 67 à 5000 Namur Jacques Fabry Fonds du Logement des Familles nombreuses de Wallonie Aide locative de Liège Rue Jonfosse, 62 à 4000 Liège Gestion administrative des dossiers Service public de Wallonie - DGATLPE Département du Patrimoine Direction de la Restauration : M. Maréchal, I. Bartholomé, M. Francotte, architectes - Direction extérieure Liège I : A. Delecour, Fonctionnaire délégué de Liège I M.-A. Closon, N. Reginster, historiennes de l art Service de l Archéologie : J.-M. Léotard, C. Bauwens, archéologues et C. Bolle, architecte et maître en restauration, indépendante - Collaborateurs extérieurs : Association wallonne pour le Patrimoine archéologique : A. Becker, J. Simonis, C. Tesch Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles : E.-J. Fettweiss, A. Delchef, M. Lorenzi Restauration des toiles du parloir : École supérieure des Beaux-Arts Saint-Luc Liège : O. Verheyden, professeur et ses étudiants Bureau d études Bureau d études Greisch : J.-L. Bastin, ingénieur Début / fin de chantier 1 er mai 2001 / novembre 2010 Subventions publiques Service public de Wallonie DGATLPE 80 % INSTITUT DU PATRIMOINE WALLON Province de Liège 1 % Rue du Lombard, 79 5000 Namur Ville de Liège 1 % Belgique Tél +32 (0)81/654 154 Fax +32 (0)81/654 144 communication@institutdupatrimoine.be www.institutdupatrimoine.be Rédaction : C. Bauwens, N. Plumier, J. Fabry Éd. responsable : F. Joris, rue du Lombard, 79 Namur IPW Novembre 2010