DOSSIER 1 ÉTUDE DE CAS



Documents pareils
DISCOUNTED CASH-FLOW

Dossier 1 ETUDE DE CAS

Comment valoriser une entreprise et sur quels critères? ISEC 22 novembre 2011 Evaluation d entreprises

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

PRINCIPES ET APPROCHES DE L EVALUATION D ENTREPRISES

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse

DCG session 2008 UE6 Finance d entreprise Corrigé indicatif DOSSIER 1 - DIAGNOSTIC FINANCIER

Recueil de formules. Franck Nicolas

La société mère : Rapport de gestion exercice clos le 31 décembre 2010 (dont

International Financial Reporting Standards (IFRS) Mise en place et Impacts. 2 février 2005

Comment évaluer une banque?

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n DU 3 JUIN 2010

Calcul d une provision technique en assurance vie dans le cadre de Solvabilité 2. Le cas des contrats d épargne : les approches «markedto model»

672ZA Auxiliaires d'assurances

Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds

DCG session 2010 UE4 Finance d entreprise Corrigé indicatif. Dossier 1 - Diagnostic financier

FISCALITÉ ET BUSINESS PLAN : DE LA DÉDUCTIBILITÉ DES CHARGES FINANCIÈRES

Résultats annuels 2013 en forte croissance

Résultats Semestriels Paris, le 1er octobre 2008

Résultats de l exercice clos au 31 Août 2013 (Période du 1 er Septembre 2012 au 31 Août 2013) Résultat net pénalisé par la faiblesse de l activité

B - La lecture du bilan

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES

Communiqué de Presse. S S Exercice 2014

METHODES D EVALUATION

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Résultats du 3 ème trimestre Chiffre d affaires de 321 M en hausse de 46 % Résultat opérationnel de 72 M soit une marge de 22%

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group

BILAN FONCTIONNEL. Pour répondre au mieux à cette préoccupation, nous étudierons les points suivants :

Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE

Chapitre 3 L interprétation des documents financiers et la planification financière

Fiche. Le diagnostic financier. 1 Introduction. 2 Le contexte du diagnostic. A Les objectifs du diagnostic financier. B Les préalables du diagnostic

Sopra Group communique sur l'incidence comptable de la distribution exceptionnelle en numéraire et de la distribution des actions Axway Software

Fondements de Finance

(en millions d euros) Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 %

Exercices & cours de Gestion en vidéo - BTS MUC. Liste des formules. (Consultez également «Liste des tableaux»)

Chiffre d affaires 2014 pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M

COMMUNIQUÉ DE PRESSE BOUYGUES

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

Finance pour Manager non financier. Formation

Comptes consolidés Au 31 décembre 2012

Annexe A : Tableau des SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION

Chapitre 7 Consolidation et comptes de groupes

GESTION BUDGETAIRE DES INVESTISSEMENTS LE PLAN DE FINANCEMENT

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL

Diminution de l endettement net consolidé de 8 % sur le semestre

La boite à outils du dirigeant, Dispositif packagé ou modularisable en fonction des besoins

GROUPE NSE INDUSTRIES. Comptes intermédiaires consolidés Période du 1 er janvier au 30 juin 2014

Communiqué de presse FY

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014

CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ RECOMMANDATION N 2004-R.02 DU 27 OCTOBRE

UE 4 Comptabilité et audit 2 Identification du candidat (prénom, nom) :

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

- - Créances sur les établissements de crédit et. chèques postaux

Rapport financier du premier trimestre de

COMMUNIQUE ALPHA M.O.S RESULTATS ANNUELS 2013/2014 AMELIORATION IMPORTANTE DE LA RENTABILITE SUR LE DEUXIEME SEMESTRE

Comptes Consolidés Logic Instrument au 31 décembre

Les ratios financiers de l industrie alimentaire : définitions et évolution comparative à long terme

Les clés de l évaluation. Hervé Bardin

Le tableau de financement

Bonne tenue de l activité au premier semestre 2009

Chapitre 3 - L'interprétation des documents financiers et la planification financière. Plan

Analyse nancière : quelques ratios

L épreuve se compose de quatre exercices indépendants.

SOMMAIRE RÉSULTATS SEMESTRIELS 2011 PRÉAMBULE 2 PERFORMANCE COMMERCIALE 6 RÉSULTATS CONSOLIDÉS 9 STRUCTURE FINANCIÈRE 13 SQLI EN BOURSE 18

Groupe Monceau Fleurs

TAUX FIXE, TAUX INDEXE

GUIDE PEDAGOGIQUE «Lire les états financiers»

Activité et Résultats annuels 2014

Résultats financiers du 1 er trimestre 2015 Numericable-SFR retrouve le chemin de la croissance avec un EBITDA en hausse de 21%

Communiqué de presse S

Quel financement pour les PME? 7 recommandations de base pour l entrepreneur en recherche de financement externe

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011

D.E.S.C.F - UV 1 - Module 8 Consolidation dans les groupes de sociétés. Corrigé - Cas IG/IP/MEE

CPOM Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France

Rapport semestriel sur les comptes consolidés

RESULTATS DE L EXERCICE 2014

FAITS MARQUANTS DU 1 er TRIMESTRE 2008

EXAMEN D ADMISSION EN MP2 (MP POST CFC)

Résultats annuels 2012

INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE

Comptes Consolidés 31/12/2013

Les obligations. S. Chermak infomaths.com

Communiqué de presse. Tereos Europe d emprunt obligataire à 6 3/8 % dus à Pour le semestre clos au 31 mars 2012.

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES

ÉLÉMENTS INDICATIFS DE CORRIGÉ. BARÈME GLOBAL sur 140 points

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Rapport Financier Semestriel 30/06/

Rapport financier semestriel 2014

LA BALANCE DES PAIEMENTS

Pérennisation de l entreprise. Participation au contrôle de gestion

RESULTATS ANNUELS IMMOBEL annonce un résultat en léger bénéfice, malgré le report début 2014 de la vente du projet Belair 1

faites Pétiller vos idées

Assemblée générale des actionnaires 15 mai 2012

Nouvelles règles de sous-capitalisation : Révision nécessaire et optimisation des financements intra-groupe

Ratios sectoriels. Dossier exemple. Dossier exemple-caroline. Références du dossier : Date : 24/09/2012 Auteur : Caroline

PRIVOR Plus prévoyance optimisée. Sécurité élevée et chances attractives de rendement

ANALYSE FINANCIERE DES COMPTES ANNEXES D EAU ET D ASSAINISSEMENT DE LA CAB!

Transcription:

Corrigé indicatif DSCG UE 2 Finance DOSSIER 1 ÉTUDE DE CAS 1. Calcul de la performance de Peletier (annexe 1) Rentabilité économique des capitaux employés = résultat économique après impôt / capitaux employés Cette rentabilité économique peut s estimer selon deux méthodes, selon que le raisonnement porte sur l endettement brut ou l endettement net. Le résultat économique doit être estimé en cohérence avec la méthode retenue pour le calcul des capitaux employés. Solution 1 (dettes financières brutes) : Capitaux employés = capitaux propres + dettes financières (à court et long termes) + provisions pour retraites Résultat économique = [résultat opérationnel + produits de trésorerie + autres produits et charges financiers] 2/3 Solution 2 (dettes financières nettes) : Capitaux employés = capitaux propres + dettes financières (à court et long termes) disponibilités + provisions pour retraites Résultat économique = [résultat opérationnel + autres produits et charges financiers] 2/3 Rentabilité des capitaux propres Groupe = résultat net part du Groupe / Capitaux propres Groupe Taux de marge opérationnelle = résultat opérationnel / CA N N-1 N-2 Capitaux propres du Groupe 14 160 11 990 10 630 Intérêts minoritaires 320 330 240 Dettes financières 9 880 11 310 5 630 Partie court terme des dettes financières 990 920 1 340 Emprunts à moins d'un an et banques créditrices 2 200 2 690 2 150 Provisions pour retraites et avantages au personnel 2 200 3 430 2 760 Total capitaux employés (approche 1) : 29 750 30 670 22 750 Disponibilités et équivalents de trésorerie 1 470 2 080 2 900 Total capitaux employés (approche 2) : 28 280 28 590 19 850 Résultat opérationnel 3 330 2 550 2 420 Produits de trésorerie 50 50 60 Autres produits et charges financiers - 120-160 - 150 Résultat économique avant impôt 3 260 2 440 2 330 Impôt (taux normatif) - 1 087-813 - 777 Résultat économique après impôt (approche 1) 2 173 1 627 1 553 N N-1 N-2 Comptazine Reproduction interdite DSCG Finance 2009 1/9

Résultat opérationnel 3 330 2 550 2 420 Autres produits et charges financiers - 120-160 - 150 Résultat économique avant impôt 3 210 2 390 2 270 Impôt (taux normatif) - 1 070-797 - 757 Résultat économique après impôt (approche 2) 2 140 1 593 1 513 Rentabilité économique (approche 1) 7,31% 5,30% 6,83% Rentabilité économique (approche 2) 7,57% 5,57% 7,62% Rentabilité des capitaux propres Groupe 11,58% 10,51% 11,67% Taux de marge opérationnelle 8,00% 7,26% 7,52% 2. Coût moyen pondéré du capital de la société de Peletier (annexe 2) c a a d, d où : c d a 1 200 1,15 0,1 400 a (A) 0,8 200 1 400 300 1,22 0,1 500 a (B) 0,8 300 1 500 400 1,40 0,2 400 a (C) 0,8 400 1 400 Le bêta de l activité du secteur peut donc être estimé à 0,8. On en déduit alors le bêta de l action de la société non cotée : c a a d 0,8 0,8 0,2 0,7 1,22 Coût des fonds propres (MEDAF) = taux sans risque + bêta de l action prime de risque du marché R c = 4 % + 1,22 6 % = 11,32 % Coût des fonds propres majoré de la prime d illiquidité : R c = 11,32 % + 4 % = 15,32 % Coût moyen pondéré du capital : R R 1 T c d D après l énoncé, / = 0,7. Or, par définition, + = 1 Comptazine Reproduction interdite DSCG Finance 2009 2/9

D où : + 0,7 = 1 = 1/1,7 = 0,59 60 % Soit un coût moyen pondéré du capital de : CMPC = 16 % 60 % + 8 % 2/3 40 % = 11,73 %. Pour le candidat n ayant pas retenu un coût des fonds propres de 16%, le résultat est : CMPC = 15,32 % 60 % + 8 % 2/3 40 % = 11,32 %. 3. Construction du plan d affaires (business plan) de Peletier (annexe 3) Variation du BFR en N+1 = BFR N+1 BFR N BFR en N = [5 630 + 6 300 + 2 000] [470 + 5 520 + 3 780] = 4 160 N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Chiffre d'affaires 44 000,00 50 600,00 55 660,00 58 443,00 59 611,86 Croissance 15% 10% 5% 2% BFR (10% du CA) 4 400,00 5 060,00 5 566,00 5 844,30 5 961,19 Δ BFR 240,00 660,00 506,00 278,30 116,89 Tx marge opérationnelle 8% 9% 10% 10% 10% Résultat opérationnel 3 520,00 4 554,00 5 566,00 5 844,30 5 961,19 Impôts (33 1/3%) - 1 173,33-1 518,00-1 855,33-1 948,10-1 987,06 Résultat après impôt 2 346,67 3 036,00 3 710,67 3 896,20 3 974,12 Δ BFR - 240,00-660,00-506,00-278,30-116,89 Dotation aux amort 1 760,00 2 024,00 2 226,40 2 337,72 2 384,47 Investissements - 1 760,00-2 024,00-2 226,40-2 337,72-2 384,47 Flux trésorerie dispo. 2 106,67 2 376,00 3 204,67 3 617,90 3 857,24 4. Évaluation par actualisation des flux de trésorerie disponibles de Peletier (annexe 4) 5 FTD VT Intérets minoritaires Provisions pour retraites t1 t 5 t 5 1CMPC 1CMPC FTD6 3.8001,02 Estimation de la valeur terminale (VT 5 ) : VT5 38.760 CMPC g 0,12 0,02 Actualisation des flux de trésorerie sur les 5 premières années : 5 FTDt 2400 2500 3200 3600 3800 t 2 3 4 5 10.858 t1 1 CMPC 1,12 1,12 1,12 1,12 1,12 = 10.858 + 38.760 (1,12) 5 320 9 880 2 200 990 2 200 = 17.261 K Comptazine Reproduction interdite DSCG Finance 2009 3/9

5. Évaluation par comparaison (annexe 5) Société A Société B Société C Résultat opérationnel (ROP) 60,00 70,00 80,00 Résultat net part du Groupe 50,00 64,00 45,00 (RNPG) (M ) 200,00 300,00 400,00 (M ) 400,00 500,00 400,00 Valeur de l'entreprise (VE) 600,00 800,00 800,00 Moyenne VE / ROP 10,00 11,43 10,00 10,48 / RNPG 8,00 7,81 8,89 8,23 Comparaison sur la base du multiple de résultat opérationnel : VE (Peletier) = 10,48 3 500 = 36 680 K (Peletier) = 36 680 320 9 880 2 200 990 2 200 = 21 090 K Comparaison sur la base du multiple de résultat net part du Groupe : (Peletier) = 8,23 2 300 = 18 929 K 6. Financement de l opération (Annexe 6) L entreprise craint une hausse des taux d intérêt au cours des deux prochains mois. Elle va contracter avec sa banque une opération de terme contre terme emprunt. La banque prend l engagement de prêter à l entreprise 15 millions d euros dans deux mois pour huit mois à un taux fixé dès la signature du forward-forward emprunteur. Pour se couvrir, la banque va, à la signature du contrat, emprunter un certain montant sur le marché monétaire pour une durée de dix mois. Pendant les deux premiers mois, elle va placer ces fonds sur le marché monétaire. A l échéance de ce placement, elle récupérera les fruits de son investissement pour les prêter à son client. Emprunt de la banque (5 % sur 10 mois) Placement de la banque (4,5% sur 2 mois) Prêt accordé au client (8 mois) La banque doit emprunter un montant qui, capitalisé à un taux de 4,5 % pendant deux mois, doit avoir une valeur acquise de 15 000 K, soit : E = 15 000/ (1 + 4,5 % 2/12) = 14 888,34 K La valeur acquise de l emprunt réalisée par la banque au bout des 10 mois sera égal à : 14888,34 (1 + 5% 10/12) = 15 508,68 K Le produit des deux placements réalisés par la banque doit être supérieur ou égal à la valeur de remboursement de son emprunt : 15 000 (1 + R 8/12) 15 505,68 K Soit R 5,09 % Comptazine Reproduction interdite DSCG Finance 2009 4/9

Vérification : 1 R (T / 360) 360 1 R (t / 360) T t e, T Rffe, Tt 1 p,t 10 15,0% 12 12 R ffe,10 2 1 =5,09% 2 14,5% 8 12 L entreprise empruntera à 5,09 %, dans 2 mois, pour une période de 8 mois, ces 15 M. DOSSIER 2 RÉFLEXION Dans une optique de bonne gouvernance, les théories financières ou managériales apportent-elles des éléments de réponses à la question de la rémunération des dirigeants de sociétés cotées? Puisqu il s agit d un sujet de composition libre, il ne peut y avoir de corrigé type dans la mesure où les réponses des candidats varient en fonction de leurs lectures personnelles et de leur mode de raisonnement. A la lecture d une copie, le correcteur peut toutefois se poser les questions suivantes : Le candidat perçoit-il la problématique sous-jacente? La crise financière intervenue en 2007 a soulevé la question des rémunérations des dirigeants, en particulier ceux des banques. Ce point sensible lié à la fixation des rémunérations n est pas nouveau car «différentes affaires passées» (parachutes dorés, bonus variables, etc.) avaient déjà provoquées émotions et débats (hommes politiques, journalistes, etc.) et soulevées quelques protestations de la part d associations de défense de petits actionnaires, de syndicats, etc. Les théories proposées à ce jour autour de la gouvernance permettent-elles de comprendre ces phénomènes ambigus liés au statut de «dirigeant» et résoudre les différents abus? Prennent-elles en compte dans leur globalité l ensemble des rémunérations et avantages octroyés à des dirigeants? Est-ce qu une bonne gouvernance peut trouver une réponse adéquate à un système plus juste de rémunération? Le candidat est-il capable de mobiliser les trois principales théories suivantes : Théorie de l agence (Jensen et Meckling) : Au sein de l entreprise, les intérêts des différentes parties prenantes peuvent être divergentes et sources de coûts. La rémunération des dirigeants peut être un outil de résolution des conflits d intérêts entre actionnaires et dirigeants. Permet un alignement de leurs intérêts. Comptazine Reproduction interdite DSCG Finance 2009 5/9

Théorie de la signalisation (S Ross) : Il existe une asymétrie d information entre les dirigeants et les autres parties prenantes (actionnaires, marché ). L émission de certains titres, tels que les stock-options, peut permettre d adresser des signaux quant à la qualité du travail des dirigeants. Gouvernement d entreprise (M. Freeman, etc.) Si la rémunération est un outil d alignement des intérêts des actionnaires et des dirigeants, encore faut-il que le contrat soit incitatif pour ce dernier, afin d éviter tout abus ou transfert de richesse sans contrepartie. D où la création de comités de rémunération et la réflexion sur le design des outils de mesure de la performance des dirigeants et des contrats les rémunérant (bonus indexés sur la création de valeur, bons de souscription, actions gratuites ) Comptazine Reproduction interdite DSCG Finance 2009 6/9