VERSION ORIGINALE / CONDOR présente La Niña de Fuego un film de Carlos Vermut Sortie 12 août 2015 2014 127 min DCP Scope Distribution Presse Version Originale / Condor Le Public Système Cinema 40, rue de Paradis Céline Petit & Clement Rebillat 75010 PARIS 40 rue Anatole France - 92594 Levallois-Perret Tél : 01 45 23 46 39 Tél: 01 41 34 23 50 Mail : vo@vo-st.fr cpetit@lepublicsystemecinema.fr crebillat@lepublicsystemecinema.fr Matériel presse téléchargeable sur le site : www.vo-st.fr/distribution www.lepublicsystemecinema.fr
«Cela s'était passé avec Victor Erice et Ivan Zulueta et cela s'est renouvelé avec Carlos Vermut. Ils ont tous signé un deuxième film qui est un véritable chef d œuvre. Un film qui se bonifie avec les années dans le cas des deux premiers, avec les heures et les jours dans le cas de Carlos Vermut. Il y a beaucoup à dire sur "La Nina de Fuego". Des félicitations déjà pour les deux prix, bien mérités, remportés à San Sebastian. Vermut possède ce sens hors du commun de l ellipse : les personnages et histoires cohabitent et évoluent dans une narration pleine de coupures, ce qui donne l impression de quelque chose de linéaire, alors que c est tout le contraire. C est un grand directeur d acteurs, tous excellents, avec une mention spéciale pour Bàrbara Lennie. En tant que scénariste, il nous épate à chaque changement de séquence. Quand, dans la dernière partie, il donne l impression qu il n a plus rien de nouveau à proposer, quand l histoire semble entrer dans une impasse, quand il n'est plus possible de faire aussi bien qu auparavant, il y parvient. Il surprend à nouveau et met un point final avec le passage où intervient Pepe Sacristán, l acteur espagnol qui vit là son meilleur troisième acte. J espère que le public rendra justice à "La Niña de Fuego" qui est, pour moi, la grande révélation du cinéma espagnol de ce siècle.» Pedro Almodóvar
L histoire Bárbara est une belle femme vénéneuse et psychologiquement instable, que son mari tente de contenir. Damiàn n ose pas sortir de prison de peur de la revoir. Luis veut la faire chanter mais ne réalise pas encore qu il joue avec le feu. Le trio se retrouve plongé dans un tourbillon de tromperies où la lutte entre la raison et la passion tourne à la guerre des nerfs...
Note d'intention du réalisateur L émotion et la raison Dans La Niña de Fuego, le personnage d'oliver explique pourquoi, en Espagne, la corrida est toujours très bien vue par la population, que l'espagne n'a pas encore réglé son conflit profond entre l'émotion et la raison, et c'est de là que vient la fascination pour le combat entre instinct et raison qui se déroule dans l'arène. La Niña de Fuego est né de cette obsession pour cette lutte qui, à des degrés divers, est sous-jacente chez tous les êtres humains. Et c'est ce qui fait de nous des êtres en conflit permanent. Je voulais utiliser les moyens offerts par la narration cinématographique pour aborder ce sujet. Le cinéma est un moyen d'expression, et un outil, qui permet de parler de tout ce qui donne un sens à l'art : l'être humain. L histoire et les personnages L'intrigue qui allait donner lieu à La Niña de Fuego m'est apparue peu de temps après la projection de mon premier long métrage, Diamond Flash, au festival de Sitges. À cette époque, je savais que je voulais réaliser un film s'appuyant sur une idée simple, des rebondissements haletants et un style visuel sophistiqué. Je souhaitais que l histoire ne constitue pas un obstacle pour le spectateur qui découvre le film. J'ai donc abordé l'intrigue avec simplicité et ce sont les personnages à qui j ai donné de la complexité. Puis j ai laissé l évolution des personnages imposer le rythme à l histoire. Il est assez répandu surtout dans les films de genre - que l'intrigue progresse indépendamment des personnages, dans la mesure où ils se contentent d'être de simples marionnettes condamnées à incarner des idées : un assassin utilise des pouvoirs psychiques et passe d'une victime à l'autre avant un coup de théâtre final. Les personnages sont instrumentalisés. Dans La Niña de Fuego, personnages et intrigue sont indissociables, comme dans le cinéma coréen. Un homme pris au piège dans une chambre mystérieuse pendant quinze ans (Old Boy), une mère qui mène l'enquête lorsque son fils handicapé
est soupçonné de meurtre (Mother), une famille qui unit ses forces pour combattre un monstre émergeant du fleuve (The Host) Dans ces trois cas, les codes du cinéma de genre sont exploités pour qu'on s'intéresse aux personnages, et ces derniers sont utilisés pour évoquer les thèmes de la vengeance, de l'amour inconditionnel, ou de la famille. Cette approche a permis au cinéma coréen de s'imposer comme l'un des plus riches au monde. Avec La Niña de Fuego, une série de chantages élément traditionnel du film noir nous permet de parler d'amour, de désir, d'obsession et de la part d'ombre de l'être humain, autrement dit du conflit éternel entre l'âme humaine et ses adversaires. L artifice et le réel De même qu'il y a des échanges entre intrigue et personnages sur le plan dialectique, une harmonie a dû s'établir entre fiction et réalité sur un plan visuel. Il faut éviter le recours excessif à une esthétique artificielle en mettant en valeur la beauté qui nous entoure. Il s'agit ainsi de regarder autour de soi pour y trouver ce qu'il y a de plus cinématographique, d'y repérer une esthétique personnelle et d'éviter de fuir, notamment, tout ce qui est pur. Le contraste entre, d'une part, l'univers des mangas et de l'animation, foisonnant de couleurs, baroque, doux et innocent, et, d'autre part, celui des bars de quartiers, des jambons accrochés aux murs, des bouteilles de whisky à moitié vides et des maisons de banlieue, doit être saisissant. Chaque jour dans le monde, toutes ces choses évoluent dans le même univers. Quand on s'intéresse à des auteurs comme Pedro Almodovar, on voit bien qu'ils jouent avec ces principes, réunissant les éléments les plus emblématiques de leur culture pour transformer la banalité du quotidien en un phénomène exotique.
Festivals & Récompenses Festival de San Sebastian 2014 Coquillage d or du Meilleur Film Coquillage d argent du Meilleur Réalisateur Festival de Pusan, 2014 Sélection Flash Forward Festival de Toronto, 2014 Sélection Discovery
L Actrice Bárbara Lennie Bárbara Lennie est née à Madrid le 20 avril 1984, et grandit à Buenos Aires jusqu à ses seize ans où elle est retournée vivre en Espagne. Diplômée de l Ecole Supérieure Royale d Art Dramatique, elle joua dans les films Dictado de Antonia Chavarrias, Todas las canciones hablan de mi de Jonas Trueba, Mujeres en el parque de Felipe Vega, Obaba de Montxo Armendariz, La bicicleta de Sigfrid Monleon, Todos los dias son tuyos de José Luis Gutierrez Arias. Elle joua egalement dans Trece Rosas de Emilio Martinez Lazaro, El Nino de Daniel Monzon et La piel que habito de Pedro Almodóvar. Elle a été primée aux Goya 2015 pour ses rôles dans El Niño et La Niña de fuego.
Le Réalisateur Carlos Vermut Carlos Vermut étudie le graphisme à la Escuela de Arte Numero Diez de Madrid, et fait ses débuts comme illustrateur au journal El Mundo. Après avoir remporté le prix Injuve de la meilleure BD en 2006, il publie sa première bande dessinée en tant qu'auteur à part entière, El Banyan Rojo, qui reçoit quatre nominations au Congrès International de la BD de Barcelone. Par la suite, il signe Psicosoda, recueil de nouvelles, et Pluton BRB Nero, la venganza de Maripili, BD inspirée de la série télé éponyme d'alex de la Iglesia. En 2008, il crée la série télé Jelly Jamm pour la chaîne TVE. L'année suivante, son court métrage Maquetas, plébiscité par la critique, remporte le prix de la 7 ème édition du Notodofilmfest. La même année, il réalise son deuxième court métrage, Michirones. En 2010, il entame l'écriture de son premier long métrage, Diamond Flash. Après avoir envoyé le scénario à plusieurs producteurs sans succès, il monte sa société de production, Psicosoda Films, en 2011, et produit Diamond Flash de manière indépendante : il finance son projet grâce aux bénéfices générés par les droits de Jelly Jamm. Le 8 juin, le film est diffusé sur Internet sur la plate-forme Filmin et devient, instantanément, un phénomène de mode en Espagne et le film le plus vu sur le portail VàD pendant deux semaines. Salué par la critique, Diamond Flash est consacré par le magazine de cinéma Caiman comme le meilleur film espagnol en 2012, à égalité avec Blancanieves de Pablo Berger. En 2012, il écrit et réalise le court métrage d'humour noir Don Pepe Popi, avec la troupe Venga Monjas, et publie Cosmic Dragon, hommage satirique et relecture de la série japonaise Dragon Ball, dont Vermut a souvent dit qu'il était admirateur.
LISTE ARTISTIQUE José Sacristán Bárbara Lennie Luis Bermejo Israel Elejalde Lucía Pollán Elisabet Gelabert Miquel Insua Teresa Soria Ruano Damián Bárbara Luis Alfredo Alicia Ada Oliver Adela LISTE TECHNIQUE Écrit et réalisé par Image Montage Décors Son Société de production Producteurs Producteur exécutif Producteurs associés Carlos Vermut Santiago Racaj Emma Tusell Montse Lacruz Daniel de Zayas Aquí y Allí Films Pedro Hernández Santos Álvaro Portanet Amadeo Hernandez Bueno Jose Samano Manuel García Carlos Díaz Mikel Bernedo Borja Torres Joaquín Cortes Juan Hernández Aqui y Alli Films 2014