GRENELLE DE L ENVIRONNEMENT. COMOP n 10 Energies renouvelables. Propositions spécifiques en faveur de la filière photovoltaïque



Documents pareils
DERBI Perpignan Photovoltaïque intégré

Autoconsommation d énergie photovoltaïque

Télésuivi et Analyse des performances énergétiques des installations photovoltaïques - TECSOL PV ANALYTICS.

RECOMMANDATIONS RELATIVES À L AUTOCONSOMMATION DE L ÉNERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE

Comment réussir sa facture photovoltaïque?

Formulaire de demande de certification d une Extension d une installation photovoltaïque.

SOLIRA Solaire investissement local Rhône Alpes. Solaire investissement local Rhône Alpes

Formation Bâtiment durable-energie Cycle 2013

Notice d utilisation du modèle de facture

- EXPOSE PREALABLE - Les parties se sont en conséquence rapprochées et, ont arrêté et convenu ce qui suit.

2.0 MegaWattBlock pour parcs solaires

Les coûts de la chaleur issue d une chaudière collective au gaz et d un réseau de chaleur au bois

Les principales dispositions du projet de loi de finances pour 2014 adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013

Electricité solaire et autoconsommation. Le retour d expérience allemand

Veut du soleil. Prend peu d eau. Veut du soleil. Prend peu d argent. SINVERT PV Inverter. Answers for energy.

CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE

PRÉAMBULE CRÉONS ENSEMBLE. L entreprise du bâtiment au centre de l acte de construire

ERDF PARIS GUIDE RACCORDEMENT CLIENT

Réforme relative au permis de construire et aux autorisations d urbanisme

THE GLOBAL PV EXPERTS. KRANNICH TRINITY

Le photovoltaïque au service de l Autoconsommation d électricité et de la Maîtrise de l énergie dans les Outre-mer

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance

Solutions en auto-consommation

Dossier de presse. La nouvelle offre de mobilité électrique solaire d EDF ENR. Contact presse. Service.presse@edf-en.com

ANALYSE. La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle

Plateforme Photovoltaïque innovante

Photovoltaïque : les clés de la réussite des projets coopératifs agricoles

ARCHITECTE-FICHES RESSOURCES

L assurance des travaux d installation d une

La Région met en œuvre un prêt bonifié pour la rénovation énergétique des logements

Position du secteur électrique français

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2014 publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013

COMPTE RENDU. Atelier-débat avec les futurs clients éligibles. 25 septembre 2002

LES PERTES DE RENDEMENT PEUVENT ÊTRE ÉVITÉES

Sommaire. Concertations et décisions entreprises Objectifs de l étude Résultats de l étude Perspectives

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

CONFÉRENCE / Bourse de coopération «Le solaire photovoltaïque en France et en Allemagne État des lieux, potentiel et enjeux»

VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional

DISPOSITIONS FISCALES DE LA LOI DE FINANCES 2015

Marché du photovoltaïque : après l éolien, le nouvel eldorado?

Les retombées économiques actuelles et futures de l éolien offshore en Allemagne

Déroulement de la certification PEB de votre bâtiment

MOBILISATION DES RESSOURCES ET COORDINATION

Décrets, arrêtés, circulaires

publié par en collaboration avec Analyse de cash-flow dynamique des projets photovoltaïque en Tunisie Manuel d utilisation de l outil de rentabilité

RAPPORT COMPLET D'ETUDE DUALSYS

REUSSIR VOTRE ACHAT IMMOBILIER. Les frais annexes

COM (2015) 289 final

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010

Le financement du projet

«L apport des réseaux électriques intelligents»

Etude de faisabilité photovoltaïque

le de l energie Réunion

Jean-Yves RICHARD ADEME

Le pacte de responsabilité et de solidarité

Les mesures en faveur de

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011

zone 1 zone 2 zone 3 zoe 4 zone 5 zon 6 Abo mensuel 15,40 15,40 15,40 15,40 15,40 15,40 15,40 0,0498 0,0504 0,0511 0,0518 0,0524 0,0532

SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE V-SYS ULTRA - FLEXI - ON FLOOR - ON TOP. FABRIQUÉ EN FRANCE

PRE-DIAGNOSTIC ECLAIRAGE PUBLIC SANTANS

INGELYO SARL - Bureau d études et d Ingénierie Photovoltaïque

Equilibre offre-demande du système électrique : vers la naissance d un marché de capacités

ERDF & Les entreprises Les professionnels

Prise de position du CCRE sur la proposition de directive relative à l efficacité énergétique

Innovation Centrosolar SOLARMIX, découvrez le solaire 2 en 1. Janvier 2015

Choc de simplification

Autoconsommation en photovoltaïque Principe et intérêt

Avancement du projet de création de l institut national de formation. Instance Nationale de Concertation 16 avril 2015

Fiche n o 1. Souscrire au capital d une petite et moyenne entreprise

Les solutions. d autoconsommation de l électricité photovoltaïque. dans le bâtiment PRÉAMBULE CRÉONS ENSEMBLE

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux

«Les certificats blancs : comment lancer le système?»

Les évolutions de vos régimes au cours des prochaines années

NOR : DEV O C

Installations de production d Eau Chaude Sanitaire Collective. La Garantie de Résultats Solaires (GRS)

CONVENTION DE MISE A DISPOSITION SALLES COMMUNALES EMILE ROUSSEAU

Protocole d installation SOLON SOLraise

Fiche conseil gratuite

La technologie qui fait avancer le monde

NOTE D INFORMATION. L Assemblée Nationale a adopté en décembre 2013 la loi de finances pour 2014 et la loi de finances rectificative pour 2013.

L environnement juridique et fiscal

ERDF prend le virage technologique des Smart Grids

L énergie photovoltaïque à Genève Quelle contribution à l approvisionnement à moyen-long terme?

Catalogue des prestations du distributeur EDF proposées aux clients et fournisseurs d électricité

Formulaire de demande d un apport de trésorerie remboursable sur la fin de l année 2015

La collecte et la gestion des données dans le cadre de la prospection d énergie solaire

Contribution des industries chimiques

GUIDE PRATIQUE. Installations photovoltaïques raccordées au réseau public de distribution

FEDERATION EUROPEENNE DES FABRICANTS D ALIMENTS COMPOSES EUROPÄISCHER VERBAND DER MISCHFUTTERINDUSTRIE EUROPEAN FEED MANUFACTURERS FEDERATION

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail

Accenture Software. IDMF Insurance Data Migration Factory. La migration en toute confiance de vos données d assurance

ÉTUDE. Quel statut pour les industries énergo-intensives en Europe? 1

Sommaire INTRODUCTION LES CONTEXTES ÉNERGÉTIQUES LES APPELS À PROJETS PHOTOVOLTAÏQUES EN BRETAGNE DÉROULEMENT D UN PROJET PHOTOVOLTAÏQUE

SOMMAIRE. Qu est-ce que le compteur électronique... page 1. Comment consulter les informations... page 1. Les différentes options tarifaires...

La Recherche du Point Optimum de Fonctionnement d un Générateur Photovoltaïque en Utilisant les Réseaux NEURO-FLOUS

Investir dans des projets d entreprises à travers un mandat de gestion

Vue d ensemble. Initiatives des données. Gestion de la trésorerie. Gestion du risque. Gestion des fournisseurs 2 >>

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

Répondre aux nouveaux enjeux de la filière automobile française. Dossier de presse

Transcription:

CLER 27 février 2008 GRENELLE DE L ENVIRONNEMENT COMOP n 10 Energies renouvelables Propositions spécifiques en faveur de la filière photovoltaïque Contexte et enjeux Le contexte mondial du photovoltaïque est actuellement marqué par deux éléments dynamiques qui pourraient se conjuguer pour faire du marché français l un des moteurs de la croissance attendue de l industrie européenne dans les années à venir : - le tassement relatif, autour de 1 GWc par an, de l augmentation continue du marché allemand depuis la promulgation de la loi «EEG» en 2001 et les incertitudes récurrentes, pour des raisons variables, sur les marchés des autres pays européens comme l Espagne, l Italie ou la Grèce susceptibles de prendre le relais de cette locomotive mondiale. - la perspective d une augmentation considérable des capacités de production des fabricants de modules à partir de la fin 2008, avec la fin de la pénurie mondiale de silicium photovoltaïque grâce à la mise en service de nouvelles usines, et la montée en puissance des technologies couches minces En outre, l automatisation de plus en plus poussée de toutes les étapes de la fabrication des modules, le gigantisme des nouvelles usines en projet (1 GWc par an!) et la mondialisation du prix de marché du silicium font que les pays à bas coûts de main d œuvre ne disposent pas d un avantage compétitif significatif, d autant plus que c est le poids des composants non photovoltaïques (verre, aluminium, ) qui est prépondérant dans le coût de transport des modules prêts à l emploi (le silicium représente moins de 5% du poids d un système complet, onduleur et connectique compris).

Tous ces éléments convergent pour considérer qu il est plus que probable que la localisation des futures usines géantes qui seront construites dans les cinq ans à venir sera prioritairement conditionnée par la taille prévisionnelle des marchés à moyen terme. Dans ces conditions, la révision des tarifs d achat qui est à l ordre du jour dans le cadre du Grenelle va bien au-delà de l enjeu énergétique du photovoltaïque pour la France, qui se jouera en tout état de cause à un horizon postérieur à 2020. En effet, cette opportunité pose la question de la capacité de notre pays à devenir le nouveau moteur mondial du photovoltaïque en cherchant à attirer sur son territoire les gigantesques investissements qui se préparent aujourd hui. Pour cela, il est nécessaire de donner rapidement à l industrie européenne et mondiale des signaux clairs et fermes sur le niveau et sur la pérennité à moyen terme de l engagement de la France. Les propositions ci-dessous s inscrivent totalement dans cette perspective. Les mesures à prendre Pour être crédible vis-à-vis de l industrie et de ses investisseurs, le système de soutien à la production d électricité photovoltaïque doit offrir des garanties suffisantes en termes de rentabilité, de sécurité et de stabilité. 1. Révision des tarifs d achat : Conformément au principe admis depuis 2001 par l encadrement communautaire des aides d État et repris dans le nouveau projet en cours de préparation, il est parfaitement légitime que les tarifs d achat prennent en compte au-delà des dépenses d investissement et de fonctionnement des systèmes, une «juste rémunération des capitaux investis». Pour les investisseurs, cette dernière peut être définie comme le taux de rentabilité moyen des placements à faible risque, soit un TRI projet de 8% actuellement. Pour les producteurs à but non-lucratif (cf la proposition de statut spécifique proposée par ailleurs par le CLER), un équivalent-tri aux environs de 5% est suffisant, mais comme la taille plus réduite des systèmes conduit à des coûts d investissement proportionnellement plus élevés, le même niveau tarif peut être appliqué sans trop de risque. Ces critères sont suffisants pour permettre un calcul du niveau optimal des tarifs à un moment donné à partir du moment où l on est en mesure de connaître les coûts réels des différents postes en fonction du type et de la taille des systèmes : - composants photovoltaïques, mécaniques (supports) et électrique (raccordement au réseau) - maintenance prévisionnelle - fonctionnement (y compris accès au réseau, fiscalité commerciale et locale et assurances) - taux d intérêts des placements financiers faiblement risqués. Les niveaux de tarifs proposés ci-dessous sont basés sur ces éléments. 1.1. Redéfinition des catégories de systèmes et des niveaux de tarifs correspondants

o Systèmes fonctionnellement intégrés au bâti, c est-à-dire ayant recours à des modules standard ou à des produits préfabriqués assurant par eux-mêmes la fonction de «clos et de couvert» selon les règles de l art dans le bâtiment, étendue à la de gestion des apports solaires (brise-soleil ou équivalent). Afin de prendre en compte la réduction des coûts par effet de taille des systèmes, une certaine dégressivité pourrait être introduite au-delà d une certaine puissance (par exemple 36 kwc, le seuil déjà utilisé pour les procédures de raccordement), ce qui contribuerait en outre à réduire le poids du photovoltaïque dans la CSPE. En appliquant le tarif actuel de 0,56 /kwh pour les premiers 36 kwc, puis 0,40 /kwh pour chaque kwc supplémentaire, on obtiendrait les résultats suivants : <36 kwc 50 kwc 100 kwc 500 kwc 1 MWc 0,56 /kwh 0,515 /kwh 0,457 /kwh 0,411 /kwh 0,406 /kwh o Systèmes non-intégrés : posés sur bâtiments sans modification de la structure ou de l enveloppe (y compris : sur-toiture, toitures-terrasse, pergolas, façade non-étanche) ou posés sur infrastructure urbaine tels que murs anti-bruits, couverture de passages publics, couverture de parking : 0,40 /kwh centrales posées au sol sur terrains impropres aux cultures agricoles : landes, sites pollués, anciennes décharges, crassiers, zones de protection de captage d eau potable, abords d infrastructures (aéroports, autoroutes, etc. ), équipées ou non de systèmes de suivi et de concentrateurs : 0,38 /kwh NB : l augmentation de 0,03 /kwh par rapport à notre première approche tient compte de l effet de la Taxe Professionnelle, dont la structure d assiette centrée sur l investissement est très pénalisante pour le PV autres : prix de vente de détail moyen de l électricité aux particuliers (netmetering) 1.2. Introduction d un gradient d irradiation A l image de ce qui a été fait dans l éolien afin d éviter une trop forte concentration des projets dans les régions abritant les plus forts gisement au risque d entraîner une certaine saturation des paysages ou une congestion des réseaux, il est proposé d introduire un gradient d irradiation qui s appliquerait sur ces tarifs en fonction de l ensoleillement du lieu d implantation. Déterminé par exemple à partir des données fournies par le site de la Commission Européenne PV-GIS (http://re.jrc.cec.eu.int/pvgis/apps/pvest.php?lang=fr), il permettrait de garantir à tous les projets un niveau de rentabilité sensiblement équivalent.

Les niveaux de tarifs proposés ci-dessus correspondant à un niveau moyen d irradiation pour la France (équivalent à 1 100 kwh/kwc/an) autour desquels les tarifs pourraient varier (entre 800 et 1 400 kwh/kwc/an). Toutefois, afin de ne pas inciter à réaliser des projets dans des zones trop peu ensoleillées, il est proposé de n appliquer ce gradient que sur la moitié du tarif appliqué à un projet donné, ce qui donnerait les résultats suivants sur la base du tarif actuel : irradiation (kwh/kwc/an) Tarif d achat /kwh 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 0,65 0,62 0,60 0,57 0,54 0,53 0,52 1.3. Maintien provisoire de la non-dégressivité Afin de permettre à la nécessaire courbe d apprentissage au niveau de l industrie, mais plus encore au niveau des installateurs et des entreprises de bâtiment, il serait pertinent de maintenir la non-dégressivité du tarif pour les nouveaux contrats jusqu en 2012. Au-delà, une révision périodique pourrait être prévue selon un rythme connu à l avance (raisonnablement tous les 3 ans), afin de pouvoir tenir compte des progrès enregistrés en matière de réduction des coûts moyens d investissement. La méthode de calcul de la révision devra être aussi transparente que possible, la période comprise entre la mise en place de la mesure et l année 2012 pouvant être mise à profit pour la déterminer par un dialogue entre les pouvoirs publics, les opérateurs du marché et les observateurs. 1.4. Simplification de la méthode d indexation des contrats en cours Les index actuellement utilisés pour ajuster les tarifs des contrats en cours font l objet de méthodes de calcul, de validation et de publication qui tendent à en faire des informations accessibles de manière totalement aléatoires et insécurisantes pour les producteurs. Il est proposé que l État se charge de publier un index unique une fois par an à date fixe, par exemple le 1 er octobre de façon à ce que la facturation des petits producteurs prévue en novembre puisse se faire dans les meilleures conditions. 1.5. Suppression du plafond uniforme de productivité annuelle par kwc Motivé initialement par la crainte de fraude, le plafond de production annuelle actuellement en vigueur (1 500 kwh/kwc en métropole, 1 800 dans le DOM), interdit d envisager un recours aux solutions disponibles les plus performantes, comme le «tracking» ou la concentration, ce qui n a aucun sens. Il conviendrait donc de supprimer purement et simplement ce plafond, à tout le moins de le remplacer par un plafond spécifique à chaque contrat en fonction de la technologie (cellules, tracking, concentration, etc) et du lieu d implantation, un calcul simple à faire à partir de PV- GIS.

2. Révision de la PPI : Les tarifs envisagés ci-dessus permettent d envisager la possibilité de réaliser à moindre coût en France un scénario «à l Allemande» d ici 2020, qui conduirait à une puissance installée cumulée de 7 GWc en 2020 : c est ce chiffre qu il convient de retenir pour la PPI photovoltaïque. Ce scénario, qui a conduit à 3 GWc installé Outre-Rhin en 6 ans (entre début 2002 et fin 2007) et devrait permettre d atteindre 7 GWc en 12 ans (soit fin 2013) est d autant plus crédible que : - Les capacités de production des systèmes n existaient pas à l époque - les prix des systèmes sont proportionnellement plus bas - le prix de marché de l électricité de détail est plus élevé et augmente plus rapidement - l ensoleillement de la France est bien meilleur Quant au coût d un tel volume pour la CSPE, une rapide projection montre qu il atteindrait environ 1,7 Milliard d Euro par an en 2020, connaîtrait un maximum de 3 Milliards d Euros en 2030 pour diminuer ensuite régulièrement. De tels montants ne sont certes pas négligeables mais doivent être mis en regard des avantages qu une telle perspective offre en termes de création de valeur ajoutée, de chiffre d affaires et d emplois dans les usines de fabrication et dans la commercialisation mais plus encore dans les métiers du bâtiment et de la maintenance. 3. Simplification des procédures administratives Les propositions résumées ci-dessous sont extraites de la contribution d Hespul à la consultation de la CRE de décembre 2007 dont la version intégrale est fournie en annexe. 3.1. Aspects généraux : o Création auprès du GRD d un guichet unique local (raccordement/contrat d achat, soutirage/vente, ) o Création d une liasse unique type «Cerfa» 3.2. Contrat de raccordement o Exemption de signature des conditions générales du contrat de raccordement (accord tacite) o Limitation des conditions particulières à un feuillet A4, police de caractères supérieur ou égale à 11 o Remplacement de l attestation d assurance et du certificat de conformité par des clauses dans les conditions générales du contrat (cf guide UTE C15-712) 3.3. Traitement des cas particuliers identifiés (non-exhaustif): o Possibilité de mise en place de comptages déportés (cas des systèmes <36kVA sur bâtiments alimentés en HTA) et de raccordements uniques pour systèmes multiples (cas des ensembles de logements collectifs) o Procédure de déclaration préalable au moment des études de définition des aménagements (cas des ZAC) o Harmonisation des conditions de raccordement temporaires (cas des compteurs de chantier)

o Procédure plus flexible pour la mise en place de générateurs PV en zones classées ou en proximité de monuments historiques 4. Mesures d accompagnement Pour finir, un certain nombre de mesures d accompagnement, dont certaines dispositions qui figurent dans le projet de Directive, devront faire l objet d un examen approfondi dans le cadre de groupes de travail ad hoc : certification des systèmes certification et formation des installateurs formation des ABF formation des assureurs maintien de la TVA à 5,5% pour les très petites installations < 3kWc mise en place d un médiateur