Centre de gestion Fonction Publique Territoriale des Hautes-Alpes



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Transcription:

1. DEFINITIONS Le travail en hauteur désigne soit un emplacement de travail (toitures, charpentes, passerelles ), soit l utilisation de certains équipements (échelles, échafaudages, plates-formes de travail ). Ce risque est présent dans de nombreuses activités réalisées dans les collectivités : élagage, peinture, entretien des locaux, pose de guirlandes etc. 2. REGLEMENTATION D une manière générale, l autorité territoriale se doit de prendre en compte les principes généraux de prévention dans le choix des mesures à mettre en œuvre. Ceci implique notamment la mise en place d une démarche d évaluation des risques professionnels mais aussi le respect du principe selon lequel la protection collective prime sur la protection individuelle (Art. L.4121-2 du code du travail). Le décret n 2004-924 du 1er septembre 2004 relatif à l utilisation des équipements de travail mis à disposition pour les travaux temporaires en hauteur abroge en partie le décret n 65-48 du 8 janvier 1965 et précise les conditions dans lesquelles les travaux temporaires en hauteur doivent être mis en œuvre : «Les travaux temporaires en hauteur doivent être réalisés à partir d un plan de travail conçu, installé ou équipé de manière à garantir la sécurité des travailleurs et préserver leur santé. Le poste de travail doit permettre l exécution des travaux dans des conditions ergonomiques.» La règle des 3 mètres définissant la notion de «travail en hauteur» n est plus valable : aujourd hui, quelque soit la hauteur, l autorité territoriale, doit déterminer et mettre à disposition les moyens adéquats, visant à assurer la protection contre les chutes de hauteur, en fonction du travail à réaliser. La priorité doit donc être donnée à l évaluation des risques et aux protections collectives. 3. DEMARCHE DE PREVENTION 3.1 Evaluer les risques Le Code du travail ainsi que le décret n 2004-924 reprennent cette obligation d évaluation des risques professionnels. De cette évaluation découleront les choix de matériels et équipements de protection mais aussi les choix des procédés d intervention à privilégier. Cette réflexion doit conduire, en premier lieu, à la suppression totale du risque ou, du moins, à sa limitation. - Eviter le travail en hauteur grâce à l utilisation de matériels spécifiques : matériels télescopiques actionnés depuis le sol (petits élagages d arbres, nettoyage de surfaces vitrées, ). Risques liés aux interventions en hauteur Page 1

- Limiter le travail en hauteur en privilégiant les actions préparatoires au sol. Les déplacements et manipulations en hauteur seront diminués (par exemple : l assemblage de pièces au sol préalablement à leur installation en hauteur). 3.2. Mettre en place les protections adaptées Si le travail en hauteur est inévitable, un risque existe. L évaluation de ce risque sera donc la première étape (circonstances de l intervention, environnement immédiat, fréquence d intervention, mode opératoire ). Des dispositions seront prises, après analyse de la situation de travail, le principe de base restant de toujours donner la priorité à la protection intégrée et aux protections collectives devant la protection individuelle. Protection intégrée Dans le cas d interventions régulières sur une même structure exposant à des chutes (ex : château d eau, toiture), des mesures définitives peuvent être mises en place : gardes corps fixes, crinoline pour les échelles fixes permettant l accès à un niveau supérieur, points d ancrage fixes, ligne de vie, etc. Il s agit alors d établir le dispositif le plus sûr en fonction des possibilités (configuration des lieux accessibilité ) Protection collective La protection collective des travailleurs, via notamment l installation de gardes corps, doit être considérée comme une priorité. Les gardes corps sont : - intégrés ou fixés de manière sûre, - rigides et résistants, - de hauteur comprise entre 1 m et 1,10 m ; Ils comportent : - une main courante, - une plinthe de butée de 10 à 15 cm, - une lisse intermédiaire à mi-hauteur. La protection collective peut également être assurée par l utilisation d équipements de travail spécifiques : nacelle élévatrice, échafaudage (Cf. Partie 4 Utilisation d équipements particuliers) Protection individuelle (EPI) Dans le cas où des protections collectives ne peuvent être mises en oeuvre, des mesures de protection individuelle sont mises en place. Il s agit d un équipement porté par l agent muni d un système d arrêt de chute, empêchant une chute libre de plus d un mètre, à moins qu un dispositif approprié ne limite aux mêmes effets une chute de plus grande hauteur. Les points d ancrage, les dispositifs d amarrage et les modalités d utilisation des équipements doivent être alors précisés dans une notice. Lorsqu il est fait usage de tels équipements, un travailleur ne doit jamais intervenir seul, afin de pouvoir être secouru le plus rapidement possible en cas d incident. Risques liés aux interventions en hauteur Page 2

Le dispositif assurant la protection individuelle est composé de : 1. Un dispositif de préhension du corps Le harnais à la différence des ceintures est le seul dispositif de préhension du corps destiné à empêcher les chutes. Il est constitué de différentes sangles qui, en cas de chute, répartissent les efforts sur les parties les plus solides du corps (cuisses, bassin). Il est important qu il soit facile à endosser, à boucler, qu il soit confortable, qu il permette un travail sans entrave et une suspension supportable. 2. Un mécanisme de sécurité Il existe deux types de mécanismes de sécurité complémentaires : - L antichute (accrochage à un niveau supérieur à celui de la taille) est un système qui se bloque dès que l accélération de l utilisateur est trop importante. Ainsi, tout en autorisant le déplacement de l agent, il doit permettre de stopper la chute dans son premier mètre. - L absorbeur d énergie, est un dispositif obligatoire dès que la chute peut dépasser un mètre. Il amortit la chute afin de limiter les effets de la décélération en dessous d un seuil qui provoquerait des lésions du corps humain. 3. Le système de liaison Il est composé d une longe et d un dispositif d attache (mousqueton par exemple). La longueur de la longe ou de l ensemble constitué par la longe et l absorbeur ne doit pas dépasser 2 mètres. Risques liés aux interventions en hauteur 3 4. Enfin, le point d ancrage est d une importance capitale. En effet, de sa solidité dépend toute la fiabilité du système antichute. Les dispositifs antichute sont soumis à des vérifications périodiques obligatoires : - Avant chaque utilisation, l agent doit contrôler visuellement le bon état apparent de son matériel, - Tous les 12 mois, une personne compétente (agent désigné par l autorité territoriale et formé au contrôle, fournisseur, ou organisme de contrôle) examine l état général, la solidité des coutures... Cette vérification doit être consignée dans un registre. - Après une chute, les EPI doivent être retournés au fournisseur pour contrôle et remise en état. 4. UTILISATION D EQUIPEMENTS PARTICULIERS 4.1 L utilisation des escabeaux, échelles et marchepieds Les échelles, escabeaux et marchepieds ne doivent pas être utilisés comme postes de travail. Ils ne peuvent être utilisés que : - comme moyen d accès d un niveau à un autre, Risques liés aux interventions en hauteur Page 3

- ou comme poste de travail TEMPORAIRE en cas d impossibilité technique de recourir à un équipement assurant la protection collective des travailleurs ou lorsque l évaluation du risque a établi que ce risque est faible et qu il s agit de travaux de courte durée ne présentant pas de caractère répétitif. Les règles d utilisation des échelles sont les suivantes : - la stabilité doit être assurée, - les échelons doivent être horizontaux, - en cas d ascension de grandes hauteurs, des paliers de repos doivent être prévus, - utilisation de supports stables, résistants et de dimension adéquate, - les échelles doivent être fixées dans leur partie supérieure ou inférieure ou maintenues en place au moyen d un dispositif antidérapant, - les échelles d accès doivent dépasser d un mètre, - le port de charge en montée et descente doit être exceptionnel. NB : l état général de toutes les échelles doit être vérifié régulièrement par les agents ou au moins à chaque utilisation. 4.2 L utilisation des échafaudages Les échafaudages doivent être montés, modifiés et démontés sous la direction d une personne compétente et par des travailleurs qui ont reçu une formation adéquate. La personne qui dirige les opérations de montage, de modification ou de démontage doit disposer de la notice du fabricant, du plan de montage et de démontage et de la note de calcul. Ces documents doivent être conservés sur le lieu de travail. Le déplacement ou le basculement des échafaudages roulants doit être empêché par des dispositifs appropriés. Aucun travailleur ne doit se trouver sur l échafaudage roulant lors de son déplacement. NB : Vérification trimestrielle de l état de conservation des éléments constitutifs de l échafaudage, effectuée par une personne qualifiée et consignée dans un registre. 4.3 L utilisation de Plates formes Elévatrices Mobiles de Personnes (PEMP) Quand cela est possible, et à condition de respecter certaines règles d utilisation, l emploi de nacelles élévatrices est conseillé. Les nacelles doivent être vérifiées tous les 6 mois ou lors de toute remise en service par du personnel qualifié appartenant ou non à la collectivité (technicien, fournisseur, organisme de contrôle...). Leur utilisation ne doit être confiée qu à des agents qualifiés, c est-à-dire formés et ayant une autorisation de conduite délivrée par l Autorité Territoriale (au vu des résultats d un examen médical et d un test pratique de conduite, sanctionnant une période de formation). Risques liés aux interventions en hauteur Le port du dispositif antichute peut être rendu obligatoire lors de l utilisation d une nacelle, si la notice du fabricant le prévoit et si la nacelle est équipée de points d ancrage (lors de travaux périlleux, risque de chute de l agent malgré la présence de garde corps). Pour plus de précisions, cf. recommandation de l INRS R386 «Utilisation des platesformes élévatrices mobiles de personnes (PEMP)» Risques liés aux interventions en hauteur Page 4

4.4 Les travaux sur cordes Les conditions d utilisation des techniques d accès et de positionnement au moyen de cordes sont les suivantes : - le système doit avoir une corde de travail et une corde de sécurité ancrées séparément, - les travailleurs sont munis d un dispositif antichute, - les outils et accessoires utilisés doivent être attachés, - les travailleurs reçoivent une formation adéquate, - le travail doit être programmé et supervisé de telle sorte qu un secours puisse être apporté immédiatement au travailleur. 5. FORMATION L autorité territoriale doit veiller à ce que le personnel soit correctement informé des règles de sécurité applicables à chaque dispositif. Une formation spécifique doit notamment être mise en place pour : - l utilisation du dispositif antichute, - le montage, démontage ou modification d un échafaudage, - l utilisation des techniques d accès et de positionnement au moyen de cordes, - la conduite en sécurité des Plates formes Elévatrices Mobiles de Personnes (PEMP). Pour plus de précisions, cf. fiche pratique «Risques liés à la conduite d engins (formation)». 6. SIGNALISATION Une signalisation doit exister là où les risques ne peuvent être suffisamment limités par les protections collectives ou par l organisation du travail. Elle s adresse aux agents eux-mêmes mais aussi aux usagers. Elle concerne : - L avertissement de l existence du risque de chute d objet, - La signalisation du chantier afin de délimiter les travaux : utilisation de rubalise, cônes, piquets de chantier etc... - L obligation du port des Equipements de Protection Individuelle (veste, pantalon, chaussures de sécurité, casques etc...). 7. TRAVAUX EFFECTUES PAR UNE ENTREPRISE EXTERIEURE Selon l arrêté du 19 mars 1993, les travaux en hauteur sont considérés comme «travaux dangereux», pour lesquels un plan de prévention est obligatoire lors de l intervention d une entreprise extérieure. Un plan de prévention doit être établi par écrit avant toute opération de travail en hauteur qui crée un risque d interférence entre l entreprise et la collectivité. Risques liés aux interventions en hauteur Page 5