PRINCIPAUX CONTAMINANTS ORGANIQUES



Documents pareils
Les contaminants organiques qui laissent des traces :

LES HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES GENERALITES :

Les contaminants chimiques dans la Directive Cadre sur l'eau

Décrets, arrêtés, circulaires

Les impacts cachés des TIC. Quels enjeux et quelles actions concrètes?

Mesure des produits phytosanitaires dans l air en Champagne-Ardenne

SOLS POLLUÉS : EVALUATION DES RISQUES CHIMIQUES ET SURVEILLANCE DES PERSONNELS. Catherine Nisse

Ne brûlons plus nos déchets verts à l air libre!

La réglementation Mardi de la DGPR. sur les produits biocides 05/04/2011

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

TECHNIQUES DE TRAITEMENT IN SITU DES HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES DANS LES EAUX DE SURFACE. Par. Leila Faham

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets

UNEP /UNESCO /UNCH / ECA

LES TECHNOLOGIES DE TRAITEMENT DES SOLS CONTAMINÉS : LESQUELLES SONT DURABLES? Par Myriam Dufresne

BASSIN RHÔNE-MEDITERRANÉE-CORSE GUIDE TECHNIQUE N 7 POLLUTION TOXIQUE ET ÉCOTOXICOLOGIE : notions de base. Novembre 2002 RHONE MEDITERRANEE CORSE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

Phénomènes dangereux et modélisation des effets

Banque de données sur les propriétés des substances prioritaires

Au Québec, les superficies en culture

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

Depuis les années 1930, la production mondiale

P R É F E C T U R E D E L A S E I N E - M A R I T I M E DIRECTION DE L'ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE

galités s sociales de cancer chez les travailleurs

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse

EN AMONT DE LA DÉLÉGATION ACCUEIL ET FORMATION GÉNÉRALE À LA SÉCURITÉ FORMATION AU POSTE DE TRAVAIL

LES PNEUS SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT? Les pneus sont dangereux dans des piles, pas dans des Earthships.

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants.

SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise

Fiche de données de Sécurité

Fiche de données de sécurité

Niveau de contamination par les pesticides des chaînes trophiques des milieux marins côtiers de la Guadeloupe

Évaluation préalable Approche pour le secteur pétrolier

Termes de référence du groupe de travail «Risques professionnels et sanitaires»

Réduction des consommations d hydrocarbures par pré-traitement physique

LES CHAUFFERIES COLLECTIVES AU BOIS : QUELS POINTS DE VIGILANCE?

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

Surveillance du Milieu Marin

La qualité de l eau utilisée dans les entreprises alimentaires. Guide d application de la réglementation

Le crédit fournisseur est plus populaire que jamais Les entreprises paient leurs factures avec un retard moyen de 19,5 jours

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles.

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

Sensibilisation au Développement Durable L eau, un bien commun.

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT

Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel

PLAN NATIONAL DE MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION DE STOCKHOLM SUR LES POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS À SAO TOME ET PRINCIPE

Production mondiale d énergie

FICHE DE DONNEE SECURITE

EFFETS CHRONIQUES DES PESTICIDES SUR LA SANTE : ETAT ACTUEL DES CONNAISSANCES

Tout le monde est potentiellement


MSc Sustainable Management of Pollution AGROALIMENTAIRE ENVIRONNEMENT PAYSAGE AGRICULTURE

L épandage des boues d épuration sur prairies en élevage laitier. Guide pratique

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ

ISOLANTS EN FIBRES DE BOIS SyLvAcTIS. En isolation, le progrès c est aussi de savoir s inspirer de la nature. Entreprise certifiée

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

Document unique d évaluation des risques professionnels

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Réalisation d un avis d experts : «Bruit de fond» des polluants dans l environnement

Bilan des émissions de gaz à effet de serre

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

LES PNEUS HORS D USAGE

Analyse critique des méthodologies pour la détermination et l application de normes de qualité environnementale pour les métaux

Impact environnemental des pneumatiques déchiquetés utilisés pour la construction d ouvrages en remblai

*"&# +',-./! -! " #$$%&'$## '( '$## ) *! " '%+,&,( '-. #/,(0 )0 ) 1 0 5%6'7'0 5%6'7-0 5%6'760 5%6'7+0 5%6'7%0 5%6'7(0

PRESENTATION GROUPE LHP

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ

Fournisseur Safety Kleen Systems, Inc North Central Expressway, Suite 200 Richardson, TX USA T (800)

la climatisation automobile

RAPPORT ANNUEL Réseaux d eau potable Règlement de l Ontario 170/03. Table 1Information du système d eau potable

Utilisation des NTIC*.pour optimiser les pratiques de pulvérisation et limiter la contamination de l environnement

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse Exercice comptable 2010

Protéger notre environnement et notre santé des perturbateur endocriniens

l entretien des chaudières

allianceautopropane.com

GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF

Critères pour l évaluation de la qualité des sédiments au Québec et cadres d application : prévention, dragage et restauration

Université Pierre et Marie Curie, École des Mines de Paris & École Nationale du Génie Rural des Eaux et des Forêts

La production énergétique à partir de la biomasse forestière : le devenir des nutriments et du carbone

AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail

Le Plan Régional d Élimination des Déchets Dangereux. Comment mieux maîtriser production et gestion des déchets dangereux?

EVALUATION DES CONCENTRATIONS EN PESTICIDES DANS L AIR FRANCILIEN : CAMPAGNE EXPLORATOIRE

Le Conseil Municipal,

1. PREAMBULE 4 2. L ENVIRONNEMENT BÂTI 5 3. LES SUBSTANCES DANGEREUSES 8

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM

Transcription:

PRINCIPAUX CONTAMINANTS ORGANIQUES Dominique Munaron Ifremer

PRINCIPAUX CONTAMINANTS ORGANIQUES PRINCIPAUX : PCB, HAP, pesticides dioxines, furanes,, TBT, solvants chlorés, dérivés du benzène, de l aniline contaminants dits «émergeants» : les phénols, composés bromés, et produits pharmaceutiques POLLUANTS CONTAMINANTS : Substances : substances introduites présentes par dans l homme le milieu dans en l environnement concentration supérieure et qui à provoquent la normale des (substance effets dommageables naturelle) ou simplement pour celui-ci en (faune, concentration flore ) voire détectable aussi pour (substance la santé de humaine. synthèse, ou substance anthropique) ORGANIQUES : Composés qui contiennent du carbone. Par opposition aux contaminants inorganiques, qui ne contiennent pas de carbone.

Comportement biogéochimique des molécules organiques dans l environnement Comment les contaminants chimiques organiques sont-ils introduits dans l environnement? Apports diffus (lessivages des sols, rejets atmosphériques ) Apports ponctuels (rejets industriels, accidents ) Quel devenir pour ces contaminants? Chaque molécule possède ses propres propriétés chimiques qui vont influencer sa persistance dans l environnement (dégradation), la phase dans laquelle elle va préférentiellement se concentrer (dissoute, gazeuse, solide) ainsi que sa capacité à se bioaccumuler dans la chaîne trophique.

Comportement biogéochimique des molécules organiques dans l environnement Principales propriétés des molécules organiques retrouvées en milieu marin : Solubilité «S» Coefficients de partage : sol/eau (K( d, K oc ), octanol/eau ) (K ow ) Facteur de bioconcentration «BCF» Le temps de demi-vie «t 1/2»

Solubilité Donne une idée de la capacité d une molécule organique à se dissoudre dans l eau. (Caractère Polaire) De l ordre du µg/l : solubilité faible De l ordre du mg/l : solubilité moyenne De l ordre du g/l : solubilité importante Coefficient de partition solide/eau : K d Indique la capacité d adsorption K oc = K d / f des oc molécules organiques Ksur oc : Coefficient une phase solide partition à l équilibre carbone : organique/eau, f oc : Fraction (%) de mat. org.. présente dans la phase solide K d = C solide / Ceau Csolide : concentration sur les particules (µg/g), Ceau Log K oc > 3 : capacité d adsorption élevée Log K oc < 3 : capacité d adsorption réduite Ceau : concentration dans l eau (µg/ml)

Coefficient de partage octanol/eau : K ow Donne une mesure de la distribution à l équilibre d une molécule organique entre une phase apolaire (octanol( octanol) ) et l eau. K ow = C octanol / C eau Permet d évaluer le caractère polaire des molécules log K ow < 1,5 substances polaires Non Bioaccumulables log K ow > 3 substances apolaires Bioaccumulables L octanol est un solvant qui possède une polarité très similaire à celle des membranes lipidiques, c est pourquoi il est utilisé pour évaluer le caractère lipophile d une molécule, donc sa capacité à se bioaccumuler dans les organismes vivants.

Facteur de Bioconcentration : BCF Donne la tendance qu a une molécule à se bioaccumuler dans un organisme vivant donné : BCF = C mat.vivante / C eau Temps de demi-vie : T 1/2 100 Temps nécessaire pour que 80 la moitié de la dose initiale 60 d une substance organique 40 soit dégradée. 20 Dépend du milieu considéré. 0 % Temps T 1/2

Phénomènes de dégradation t 4 t 3 t 3 t 2 t 1

PCB : Poly-Chloro-Biphényls Composés organo-chlorés de synthèse : C 10 10 H (10-n) n)cl n Biphényl auquel des atomes de chlore sont substitués aux atomes d hydrogène 209 congénères = 209 variantes possibles de composés allant de 1 atome de Cl (trois isomères) à 10 atomes de Cl

PCB : Propriétés Physico-chimiques chimiques Elles varient en fonction du nombre et de la position des atomes de chlore Très persistants dans l environnement, bioaccumulables,, peu solubles et semi-volatils PCB Nbr de congénères Solubilité dans l eau (mg/l) Log Kow Demi-Vie Eau/Sédiment MonoCB 3 1-6 4,3 4,6 8mois/2ans DiCB 12 0,05-2 4,9 5,3 8mois/2ans TriCB 24 0,015-0,4 5,5 5,9 2ans/6ans TetraCB 42 0,0043-0,01 5,5 6,3 6 ans PentaCB 46 0,004-0,02 6,0 6,5 6 ans HexaCB 42 0,0004-0,0007 6,9 7,3 6 ans HeptaCB 24 0,000045-0,0002 6,7 7,0 6 ans OctaCB 12 0,0002-0,0003 7,1 7,4 6 ans NonaCB 3 0,00002-0,00008 7,2 8,2 6 ans DecaCB 1 0,000001 8,3 6 ans (Mackay et Al, 1992)

PCB : Les Sources Fluides diélectriques dans les transformateurs et les condensateurs à grande capacité Liquides de refroidissement Additifs dans les peintures, les encres et les apprêts pour revêtements muraux Produits industriellement depuis 1930 sous forme de mélanges de congénères Restrictions d usage à partir des années 70 dans la plupart des pays industrialisés Arrêt total de leur fabrication en France en 1987 Toujours présents dans les anciens équipements électriques encore en usage

PCB : Toxicité PCB comptant 5 à 7 atomes de chlore sont les plus susceptibles de se bioaccumuler et se biomagnifier dans la chaîne trophique BCF : Algues vertes = 1600 à 5200 Huître Crassostrea Virginica = 8900 à 165000 Les composés ortho-substitués (structure 3D) moins toxiques que les non ortho-substitués (structure plane proche de celle des dioxines) Toxicité peut varier d un facteur 1000 entre deux congénères Substances cancérigènes, mutagènes, teratogènes

Dioxines et Furanes Les principaux contaminants organiques Sources : Impuretés contenues dans les composés organiques chlorés (PCB, pesticides ) ou Générées au cours des processus thermiques, domestiques ou industriels (incinération des déchets, recyclage des métaux, blanchiment de la pâte à papier ) Une dioxine «La Dioxine» = TCDD = 2,3,7,8 Tetra-Chloro Chloro-dibenzo-p-dioxine dioxine Composé le plus toxique parmi les PCB, Dioxines et Furanes

HAP : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques Composés organiques constitués de plusieurs cycles aromatiques (benzeniques( benzeniques) ) ayant en commun plus d un atome de carbone Ex : Le Phénanthrène

HAP : Propriétés Physico-chimiques chimiques et Toxicité Comportement comparable à celui des PCB dans l environnement : Très volatiles Grande affinité pour les particules solides, sédiments Relativement persistants dans l environnement mais plus sujet à la dégradation photo-chimique que les PCB Très hydrophobes, mais s accumulent moins bien dans les organismes car plus métabolisables que les PCB, notamment par les vertébrés Caractère cancérigène et mutagène notamment pour : benzo(a)pyrène, benzo(a)anthracène, benzo(b) (b)fluoranthène, indéno(1,2,3,c,d)pyrène, benzo(g,h,i) (g,h,i)pérylene

HAP : Les Sources NATURELLES (origine pétrogénique) Biosynthèse par des organismes vivants Présents dans les pétroles bruts (forte proportion d HAP substitués ou ramifiés) ANTHROPIQUES (origine pyrogénique) Industrie chimique, sidérurgie, incendies, moteurs à combustion, incinérateurs de déchets urbains Pertes lors du transport et de la transformation des carburants fossiles, marées noires (HAP les plus abondants dans l environnement, non ramifiés)

Agents Antisalissures Source : peintures antisalissures («antifooling») utilisées afin de réduire le développement d organismes vivants sur les coques des bateaux (algues ) Molécules utilisées : Organo-Etain : TBT Pesticides : chlorothalonil (fongicide) irgarol 1051, diuron (herbicides)

TBT : Tributhylétain Les principaux contaminants organiques Organo-Etain : TBT Tri-buthyl buthyl-etain Interdit depuis 1989 sur les bateaux de plus de 25 mètres Très toxiques pour les mollusques à des concentrations extrêmement faibles (ng( ng/l = 10-9 g/l) (phénomènes de chambrage,, anomalies de calcification et imposex)

Les Pesticides (Organiques) Utilisés pour lutter contre les organismes «nuisibles» Les grandes familles : Insecticides, herbicides, fongicides, acaricides Sources principales : agriculture, démoustication, traitement du bois et des sols entretien des espaces verts et de la voirie usages par les particuliers (insecticides, herbicides, fongicides )

Pesticides : Propriétés physico-chimiques chimiques Nombreuses familles de produits chimiques : Organochlorés, organophosphorés, triazines, phényl- urées, carbamates, sulfonyl-urées, urées, chloroacétanilides Grande variété de comportements dans l environnement Insecticides organochlorés Herbicides : triazines,, urées

Pesticides : Dichloro-Diphenyl-Trichloroéthane Diphenyl-Trichloroéthane DDT : comportement environnemental voisin de celui des HAP. Très rémanent, bioaccumulable, trés toxique, métabolisable en DDD et DDE (molécules aussi toxiques mais plus rémanentes que le DDT, avec des demi-vies de l ordre de 1 à 4 ans dans les sédiments)

Pesticides : Herbicides triaziniques et urées Demi-vie dans l eau de l ordre d un mois dans l eau (un an dans les sédiments) solubilité importante, composés relativement polaires, non bioaccumulables, caractère phytotoxique vis à vis d organismes initialement non ciblés 400 350 300 250 200 150 100 50 0 Endosulfan alpha Carbendazime Kg févr-01 mars-01 avr-01 2,4 D Oxadixyl Dichlobénil Hexazinone DIA Atrazine 2 6 Dichlorobenzamide Norflurazon Tébutame Terbuméton HCH gamma Terbutryne Diuron Aminotriazole Sim azine Terbuthylazine DET mai-01 juin-01 juil-01 août-01 sept-01 oct-01 nov-01 déc-01 janv-02 févr-02 Terbut Vidourle à Marsillargues (1999-2002) m 3 /s 400 (Données Agence RMC - Traitement Ifremer) Diuron Isoproturon Atrazine DIA DEA Acetochlor Débits moy. mars-02 avr-02 mai-02 juin-02 juil-02 août-02 sept-02 oct-02 nov-02 déc-02 janv-03 févr-03 mars-03 avr-03 300 200 100 0 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Fréquence de détection

Conclusions Grande variété de contaminants/polluants chimiques Les activités humaines provoquent leur entraînement dans l environnement Grande variété de comportements Présence possible de contaminants chimiques organiques dans tous les compartiments de l environnement souvent à des niveaux bas mais pouvant entraîner des toxicités D ou nécessité : De mettre en évidence leur présence (état des lieux DCE) D évaluer leurs effets potentiels aux concentrations environnementales D en conclure sur le niveau de risque qu ils occasionnent pour les organismes vivants en contact avec eux.