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Transcription:

Sommaire Organisation administrative et politique du Royaume des Pays-Bas... 2 Les douze provinces... 3 Les dernières élections nationales... 3 - Résultats des élections législatives du 12 septembre 2012... 3 Les différentes élections locales... 3 - Mars 1999 : élections provinciales... 3-6 mars 2002 : élections municipales... 4-11 mars 2003 : élections provinciales... 4-7 mars 2006 : élections municipales... 4-7 mars 2007 : élections provinciales... 8-3 mars 2010 : élections municipales... 9-2 mars 2011 : élections provinciales... 11-23 mai 2011 : élections sénatoriales... 14 Les prochaines élections locales... 17 LES 12 PROVINCES NEERLANDAISES 1

Organisation administrative et politique du Royaume des Pays-Bas Le niveau national : Le Parlement néerlandais (les Etats généraux) est bicaméral. Il comprend une Chambre haute (Erste Kamer), qui compte soixante-quinze membres, élus tous les quatre ans au suffrage indirect par les membres des douze conseils provinciaux, et une Chambre basse (Tweede Kamer) comprenant cent cinquante députés, élus tous les quatre ans. Les niveaux territoriaux : Les provinces sont au nombre de 12. Chacune est dirigée par un exécutif la députation provinciale et le commissaire de la Reine responsable devant une assemblée les États provinciaux. Les membres des États provinciaux sont élus pour quatre ans. Le nombre de membres des États est fonction du nombre d habitants de la province. Les États choisissent en leur sein, également pour une période de quatre ans, les membres de la députation provinciale. Le commissaire de la Reine n est pas un élu mais un fonctionnaire nommé par le gouvernement pour une période de six ans ; il préside à la fois la députation provinciale et les États provinciaux. Les provinces sont compétentes en matière d environnement, d aménagement du territoire, d approvisionnement énergétique, d action sociale, de sport et de culture. Le Royaume comprend également deux territoires insulaires, Aruba et les Antilles néerlandaises (Bonaire, Curaçao, Saba, Saint-Eustache et Saint-Martin). Les communes sont au nombre de 496. Chacune possède un exécutif le collège échevinal et le bourgmestre responsable devant une assemblée le Conseil municipal, élu tous les quatre ans. Le Conseil municipal choisit en son sein un certain nombre d échevins. Le nombre de conseillers municipaux et d échevins est proportionnel au nombre d habitants de la commune. Le bourgmestre n est pas un élu, mais un fonctionnaire nommé par le gouvernement, sur proposition du commissaire de la Reine, pour une période de six ans ; son mandat peut être renouvelé. Il préside le Conseil municipal et le collège échevinal. Le collège met en œuvre les décisions prises par l État ou la province et s appliquant à la commune. Les citoyens ne possédant pas la nationalité néerlandaise mais résidant dans le royaume depuis cinq ans minimum sont habilités à élire les conseillers locaux. 2

Les douze provinces - le Groningue - le Flevolan - la Frise - le Drenthe - l Overijessel - la Gueldre - Utrecht - la Hollande septentrionale - la Hollande méridionale - la Zélande - le Brabant septentrional - le Limbourg. Les dernières élections nationales - Résultats des élections législatives du 12 septembre 2012 Participation : 73,80% Formations politiques Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) Nombre de voix obtenues Pourcentage des suffrages recueillis Nombre de sièges obtenus 2 504 948 26,6 41 Parti du travail (PvdA) 2 340 750 24,8 38 Parti de la liberté (PVV) 950 263 10,1 15 Parti socialiste (SP) 909 853 9,7 15 Appel chrétien-démocrate (CDA) 801 620 8,5 13 Démocrates 66 (D 66) 757 091 8 12 Union chrétienne (CU) 294 586 3,1 5 Gauche verte (GL) 219 896 2,3 4 Parti politique réformé (SGP) 196 780 2,1 3 Parti des animaux (PvdD) 182 162 1,9 2 50 Plus 177 631 1,9 2 Autres 88 665 1 0 Analyses et résultats commentés : http://www.robert-schuman.eu/fr/observatoire-deselections-en-europe/2012/ Les différentes élections locales - Mars 1999 : élections provinciales L Appel chrétien démocrate (CDA) arrive en tête des élections provinciales des Pays-Bas, recueillant 24,4% des suffrages, soit 1,5 point de plus que lors du dernier scrutin de 1995. Le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) arrive en deuxième position, obtenant 3

23,7% des voix. Le Parti du travail (PvdA) recueille 19% des suffrages, la Gauche verte (GroenLinks) 10,1%, soit le double de son résultat de 1995, et le Parti des démocrates 66 (D66), 5,9%. Moins de la moitié des Néerlandais se sont déplacés pour ces élections provinciales, la participation s est élevée à 45,5%. - 6 mars 2002 : élections municipales Le 6 mars 2002, les Néerlandais ont été appelés aux urnes pour élire, comme tous les quatre ans, les membres des 458 conseils municipaux du pays. Aux Pays-Bas, la taille de chaque conseil régional dépend de celle de la population de la région concernée ; la taille des collectivités locales est fonction de celle de la population de chaque municipalité. Pour la première fois, de nombreuses formations locales national-populistes ont décidé de se regrouper au sein d un parti, le Leefbaar Nederland (Les Pays-Bas vivables), et se sont présentées unies devant les électeurs. Ce scrutin municipal a vu le net recul des partis nationaux, dont les scores sont traditionnellement très peu élevés lors des consultations locales. Pour la première fois également lors de ce scrutin, les partis locaux ont constitué le plus grand courant politique des Pays-Bas ; ces derniers étaient jusqu alors plutôt concentrés dans le Limbourg et le Brabant septentrional. Il est surtout marqué par la percée de la liste Leefbaar Rotterdam (Rotterdam vivable) conduite par Pim Fortuyn, qui obtient 34% des suffrages dans la deuxième ville du pays, remportant dix-sept des quarante-cinq sièges du conseil municipal. - 11 mars 2003 : élections provinciales L Appel chrétien démocrate (CDA) et le Parti du travail (PvdA) sont les grands vainqueurs des élections pour les Tass provinciaux du 11 mars 2003 et disposent donc d une confortable majorité dans la Chambre haute (Erste Kamer). L Appel chrétien démocrate reste la première formation avec 23 sièges (+ 3), le Parti du travail en possédant 19 (+ 4). Les deux partis majoritaires ont progressé au détriment des petites formations. Le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) perd 4 de ses 19 sièges, la Gauche verte (GroenLinks) passe de 8 à 5 sièges, le Parti socialiste (SP) double son nombre de sièges, passant de 2 à 4. Le Parti des démocrates 66 (D66) est en recul et l Union chrétienne (ChristenUnie) a essuyé un nouveau revers. Enfin, la Liste Pim Fortuyn (LPF) fait son entrée dans la première Chambre. La participation s est élevée à 47,6%, soit deux points de plus que lors du précédent scrutin de 1999. - 7 mars 2006 : élections municipales Les forces d opposition de gauche ont remporté les élections locales qui sont déroulées le 7 mars 2006 dans 419 municipalités des Pays-Bas. Huit mille huit cent soixante et un sièges de conseillers municipaux étaient à pourvoir. Quatre villes avaient déjà voté en janvier et quinze autres ne se prononceront pour ce scrutin local qu en novembre prochain. Les Amsterdamois élisaient leurs conseillers municipaux et leurs conseils de quartier. Le Parti du travail (PvdA), a recueilli 23,4% des suffrages et 1 988 sièges de conseillers, soit + 671 par rapport aux précédentes élections municipales du 6 mars 2002. Le Parti socialiste 4

(SP), formation d extrême gauche, a obtenu 5,7% des voix et presque doublé son nombre de sièges, en obtenant 333 (+ 176). On signalera cependant que le Parti socialiste était présent dans un nombre de municipalités beaucoup plus grand que quatre ans auparavant. La Gauche verte (GL), en revanche, enregistre un léger recul, recueillant 5,9% des suffrages et 401 sièges (- 14). Le Parti du travail a réalisé ses meilleurs résultats dans les plus grandes villes où il devient la principale formation politique. A Amsterdam, la formation social-démocrate augmente son score de 11 points et de 5 sièges, de 9 points à Eindhoven et de 8 points à La Haye. A Utrecht, le parti passe de 7 à 14 sièges. Quant au Parti socialiste, il obtient un résultat satisfaisant dans les trente-huit villes dans lesquelles il présentait des candidats pour la première fois. Dans la capitale, la formation d extrême gauche augmente de 5,6 points (13,3%) et de 2 sièges (6 au total) son score de 2002. A Arnheim, il passe de 7% des suffrages et 3 sièges en 2002 à 15,4% et 6 sièges, à La Haye, de 5,1% et 2 sièges à 7,7% et 4 sièges, à Eindhoven de 7,4% et 3 sièges à 12,9% et 6 sièges, à Rotterdam de 4% et 1 siège à 6,6% et 3 sièges et enfin à Utrecht de 6% et 3 sièges à 11% et 5 sièges. Le Parti socialiste est même arrivé en tête du scrutin à Doesburg. Les formations gouvernementales ont toutes enregistré un recul. L Appel chrétien-démocrate (CDA) du Premier ministre Jan Peter Balkenende a recueilli 16,9% des suffrages et remporté 1 754 sièges (- 296), le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD), 13,8% des voix et 1 246 sièges (- 128), les Démocrates 66 (D66), 2,6% des suffrages et 144 sièges (-83). La formation confessionnelle, Union chrétienne (CU) a réalisé un bon résultat, progressant notamment dans les villes qui ne constituent pas son électorat traditionnel, obtenant 4,7% des voix et 635 sièges (+ 76). Ce succès doit beaucoup à la personnalité de son leader, André Rouvoet, ainsi que, selon ce dernier, au travail de ses élus sur le terrain. «Au niveau local, nos gestionnaires ont une très bonne réputation» affirme t-il. Dans certaines communes, l Union chrétienne était unie au Parti politique réformé (SGP), une alliance assez habituelle qu André Rouvoet a cependant remis en cause. «Je constate que dans les communes où nous étions associés au Parti politique réformé, nous n avons pas progressé. Dans quelques communes où le Parti politique réformé a rompu avec l Union chrétienne parce qu elle avait placé une femme sur sa liste, nous avons bel et bien progressé. A Breukelen par exemple, l UC fait sa première entrée au conseil municipal» a souligné le leader de l Union chrétienne. Enfin, avec 3% des suffrages, la formation national-populiste Les Pays-Bas vivables (LE) recule de 80 sièges (146) par rapport à 2002. La Liste Pim Fortuyn (LPF) recueille 0,3% des suffrages et 10 sièges, soit 6 de plus que lors du précédent scrutin du 6 mars 2002. Au total, les forces d opposition remportent 3 367 sièges, contre 3 144 pour les formations de la coalition gouvernementale. Le Parti du travail remporte environ 30% des municipalités (64), notamment dans le Nord du pays (Groningue et Frise) tandis que l Appel chrétiendémocrate remporte la majorité de ses succès dans la partie Sud du royaume. Les sociauxdémocrates obtiennent la majorité absolue à Winschoten (49,7% des suffrages et 9 des 17 sièges) et l Appel chrétien-démocrate à Tubbergen (58,3% et 12 des 19 sièges).la participation a été quasiment équivalente à celle du mars 2002, s élevant à 58,2% (+ 0,2 point). La plus forte participation a été enregistrée à Ameland (87,3%) et la plus faible à Eindhoven et La Haye (47,5% dans les deux cas). «Ces résultats sont décevants mais étaient attendus» a déclaré Jan Peter Balkenende durant la soirée électorale. Le Premier ministre a justifié les mauvais résultats des formations gouvernementales par les réformes, douloureuses mais nécessaires, réalisées par l équipe gouvernementale (diminution des allocations chômage, augmentation des cotisations sociales, réformes du système de santé et des incapacités de travail). La leader de l Appel chrétien- 5

démocrate, Marja van Bijsterveldt, a considéré quant à elle que ces élections montaient que «le parti devait être moins technocratique». L Appel chrétien-démocrate a reculé de 3,4 points en quatre ans. En outre, «si l on exclut les formations locales -très importantes dans ce scrutin- la chute de la formation gouvernementale est encore plus importante, ente 7 et 10 points» déclare le politologue de l université libre d Amsterdam, André Krouwel. La campagne électorale a été dominée par les thèmes sociaux (chômage, pauvreté, logement et d éducation). Selon Eddy Habben Janssen de l institut pour la politique et la participation politique d Amsterdam, les sujets nationaux ont motivé le vote de 60% à 70% des électeurs. Parmi ces thèmes, le chômage est le plus souvent cité (62% des votants) suivi de la pauvreté (59%). Le chef du Parti populaire pour la liberté et la démocratie, l ancien ministre des Affaires étrangères, Jozias van Aartsen, a annoncé sa démission dès l annonce des résultats. «Je m étais fixé un plancher de 14% des suffrages mais nous ne les avons pas atteint. J en prends la pleine responsabilité» a-t-il déclaré. Pour certains analystes politiques, le Parti populaire pour la liberté et la démocratie a peut-être été victime de la campagne agressive qu il a menée envers le Parti du travail. «Pour la première fois, les libéraux ont choisi de mener une campagne négative. Ils sont constamment attaqué le PvdA et n ont pas mis en avant leurs propres initiatives» souligne ainsi Philip van Praag, politologue à l université d Amsterdam. Le leader social-démocrate avait d ailleurs affirmé durant la campagne que Jozias van Aartsen était le meilleur atout du Parti du travail. «A chaque fois que Jozias van Aartsen ouvre la bouche, nous gagnons un nouveau siège» avait-il ironisé. Quant aux Démocrates 66, ces élections municipales sont le dixième scrutin (en douze ans) dans lequel la formation enregistre un recul. Les Néerlandais ont majoritairement suivi le slogan de la principale formation d opposition de gauche qui les exhortait à «envoyer un signal» au gouvernement. «Il y a de l espoir pour l avenir. Il nous reste quatorze mois jusqu aux élections pour la deuxième Chambre (Tweede Kamer). Nous sommes encore plus motivés maintenant» a déclaré le leader social-démocrate, Wouter Bos, à l annonce des résultats. «Nous avons donné de l espoir aux gens qui ne sont pas d accord, à ceux qui veulent une politique de gauche et n acceptent pas la course au centre» a affirmé quant à lui Theo Cornelissen (PvdA), semblant confirmer les propos de son leader. Cette analyse du scrutin est partagé par le Parti socialiste dont le leader, Jan Marijnissen, a affirmé que «les gens veulent un changement, ils veulent des politiques plus sociales». Les immigrés ont été nombreux à participer au scrutin. Rappelons que les immigrés résidant depuis au moins cinq ans dans le pays sont autorisés à participer aux élections locales. Les Allemands constituent la plus importante minorité étrangère du royaume (320 000 personnes). On compte également 225 000 Surinamiens et 220 000 Turcs. Selon une enquête réalisée par l Institut des migrations et des études ethniques de l université d Amsterdam, 80% d entre eux se sont prononcés en faveur des sociaux-démocrates (et même 85% à Amsterdam et Rotterdam). 84% des Turcs, 81% des Surinamiens et des Antillais et 78% des Marocains ont voté pour le Parti du travail tandis que l Appel chrétien-démocrate a recueilli 3% des votes immigrés, le Parti populaire pour la liberté et la démocratie, 1%, le Parti socialiste, 5% et la Gauche verte, 7%.. Lodewijk Asscher (PvdA), trente et un ans, sera le prochain maire d Amsterdam. Rappelons que les maires (bourgmestres), aux Pays-Bas, sont nommés par le gouvernement, sur proposition du commissaire de la Reine Beatrix. On notera qu un Français, Laurent Chambon, a été élu dans la capitale sur la liste du Parti du travail où il figurait en huitième position. 6

A Rotterdam (600 000 habitants, 168 nationalités selon un dépliant), le Leefbaar Rotterdam (Rotterdam vivable) est en recul mais reste bien implanté, recueillant 30% des suffrages (- 4 points par rapport à 2002) et avec 14 sièges. Dans d autres villes comme Utrecht (qui passe de 14 à 3 sièges), Eindhoven ou Hilversum, ville dont la formation populiste était la plus ancienne du royaume, les Pays-Bas vivables disparaissent du paysage politique. En novembre 2005, le leader local des Pays-Bas vivables, Marco Pastors, avait été exclu du conseil municipal de Rotterdam après des propos inadmissibles pour ses alliés de l Appel chrétiendémocrate. Le leader extrémiste avait condamné les délinquants «qui se servent de leur foi pour légitimer leurs actes». Le Parti du travail, conduit par Peter van Heemst, redevient donc la première formation politique de la deuxième ville des Pays-Bas avec 18 sièges. Les sociaux-démocrates, qui avaient repris à leur compte un grand nombre des mesures sécuritaires de leurs adversaires, doivent une grande partie de leur progression aux électeurs mais également aux candidats immigrés. La présence de quatre Marocains et de cinq Turcs sur leur liste leur aurait ainsi rapporté plus de quinze mille voix de plus qu aux dernières élections locales du 6 mars 2002. Les autres formations politiques ne dépassent pas les 10% de voix. Enfin, on notera qu un nombre record de jeunes s étaient portés candidats à ces élections municipales. De nouveaux partis de jeunes (WijLeiden à Leyde, LEV06 à Zwolle, JONG! à Heerlen par exemple) ont été créés pour ce scrutin. Un phénomène intéressant puisque l âge moyen des conseillers municipaux, qui était de 49,2 ans en 1998, avait atteint 53,4 ans après les dernières élections locales du 6 mars 2002. Au total, le nombre de formations politiques candidates a augmenté de 35% par rapport au dernier scrutin d il y a quatre ans. Parmi celles-ci, on compte de nombreux partis formés par des immigrés (le Haagse Allochtonen Partij à La Haye, le Democratische Eenheids Partij à Weesp et le Multicultureel Nederland Partij à Nimègue entre autre). Dans la capitale Amsterdam, six nouvelles formations locales ont été enregistrées, trois à Rotterdam. «Ces élections municipales marquent une réaction contre le gouvernement qui n est pas surprenante avant des élections législatives mais dont l ampleur étonne. La poussée des sociaux-démocrates et la chute des chrétiens-démocrates s observent dans toutes les villes. L élection a donc bien une valeur nationale» analyse le politologue Paul Scheffer. Si ce scrutin constituait bien un test quatorze mois avant le prochain scrutin législatif qui se déroulera aux Pays-Bas en mai 2007, on rappellera toutefois qu aux élections municipales, les thèmes locaux comme d ailleurs les formations locales jouent un rôle important. En outre, la participation y est toujours inférieure à celle des scrutins législatifs. 7

Résultats des élections municipales aux Pays-Bas, 6 mars 2006 Participation : 58,2% Formations politiques Pourcentage des Nombre de sièges suffrages obtenus Appel chrétien démocrate 16,9 1 754 (CDA) Parti du travail (PvdA) 23,4 1 988 Parti populaire pour la liberté 13,8 1 246 et la démocratie (VVD) La Gauche verte (GL) 5,9 401 Parti socialiste (SP) 5,7 333 Union chrétienne (CU) 4,7 635 Démocrates 66 (D66) 2,6 144 Les Pays-Bas vivables (LE) 3 146 Formations locales 21,4 2 132 Ligue Pim Fortuyn (LPF) 0,3 10 Autres 0,5 61 Source : Ambassade de France aux Pays-Bas - 7 mars 2007 : élections provinciales La coalition gouvernementale composée de l Appel chrétien démocrate (CDA), le Parti du travail (PvdA) et l Union chrétienne (CU) a conservé la majorité lors des élections provinciales qui se sont tenues aux Pays-Bas le 7 mars 2007, remportant 41 des 75 sièges de la Eerste Kamer, Chambre des Etats généraux du Parlement néerlandais. Neuf formations politiques différentes se partagent désormais les 564 sièges des douze assemblées provinciales du pays. L Appel chrétien-démocrate enregistre un léger recul, le Parti du travail recule de façon plus importante. Seule l Union chrétienne progresse, passant de deux à quatre sièges.le vicepremier ministre André Rouvoet (CU) a attribué la progression de son parti à l estime des électeurs pour les responsabilités prises par sa formation au niveau national Quatre mois après les élections législatives du 22 novembre 2006, le Parti socialiste (SP) remporte une nouvelle victoire en triplant son nombre de sénateurs, passant de quatre à douze membres à la Chambre haute. «Il y a très longtemps que le Parti socialiste a entamé sa marche irrésistible» s est réjoui le leader du parti, Jan Marijnissen, le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) devient la deuxième formation politique dans les provinces. «Mark Rutte (leader du VVD) peut se frotter les mains, car je l ai sauvé», a estimé le leader du Parti de la liberté (PvdV), Geert Wilders, qui attribue le succès du Parti populaire pour la liberté et la démocratie à la non participation de sa formation au scrutin. La Gauche verte (GL) enregistre également une légère progression. Enfin, après avoir fait son entrée à la Chambre basse en novembre dernier, le Parti de la défense des animaux remporte un siège au Sénat. La participation est en léger recul par rapport aux dernières élections provinciales du 11 mars 2003, s élevant à 46,3% (- 1,3 point). Ceux qui se sont rendus aux urnes semblent avoir été plus intéressés par la composition de la Chambre haute que par celle des Etats provinciaux. Un fait dommageable tant les provinces disposent de compétences importantes en matière d aménagement du territoire, de qualité de la vie et d économie 8

Les 564 membres des douze assemblées provinciales ont élus fin mai 2007. A la Chambre haute, la coalition gouvernementale remporte finalement 39 des 75 sièges. Composition de la Eerste Kamer au 1er juin 2007 Participation : 46,3% Formations politiques Nombre de sièges Evolution du nombre de sièges 2003/2007 Appel chrétien démocrate (CDA) 21-2 Parti du travail (PvdA) 14-5 Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) 14-1 Parti socialiste (SP) 12 + 8 La Gauche verte (GL) 4-1 Démocrates 66 (D66) 2-1 Union chrétienne (CU) 4 + 2 Parti politique réformé (SGP) 2 = Parti de la défense des animaux 1 + 1 Indépendants 1 = Source : Agence France Presse - 3 mars 2010 : élections municipales Le 3 mars 2010, 12 millions de Néerlandais et tous les étrangers établis dans le royaume depuis un minimum de cinq années ont renouvelé les 8 700 représentants de 394 municipalités (sur 431 au total que compte le pays). Le scrutin local porte habituellement aux Pays-Bas sur des sujets très locaux mais cette année, les responsables nationaux se sont fortement impliqués dans la campagne électorale en raison de la proximité des élections législatives anticipées du 9 juin (le gouvernement dirigé par Jan Peter Balkenende, Appel chrétien-démocrate, CDA) avait démissionné le 20 février après le refus du Parti du travail (PvdA) de maintenir les 1 950 soldats néerlandais déployés dans le cadre de la force d'assistance internationale à la sécurité (ISAF) de l'otan en Afghanistan jusqu'à l'été 2011. «Les élections locales sont devenues de véritables primaires en vue des élections nationales, c est en tout cas ainsi que les partis nationaux les perçoivent» a indiqué avant le scrutin André Krouwel, politologue de l université Vrije d Amsterdam. L Appel chrétien-démocrate du premier ministre Jan Peter Balkenende et le Parti du travail dirigé par Wouter Bos, tous les deux membres de la coalition gouvernementale sortante, recueillent respectivement 14,9% et 15,6% des suffrages. «On nous disait morts et enterrés mais avec notre sens du combat, notre humilité et nos idéaux, nous sommes revenus» a déclaré à l issue du scrutin municipal le leader travailliste qui a rappelé que sa formation avait réalisé un résultat exceptionnel lors du précédent scrutin du 7 mars 2006. Le parti semble en effet avoir regagné un peu de terrain en raison de sa position sur l intervention en Afghanistan, et est arrivé en tête du scrutin local. En dépit de ce résultat, les deux formations apparaissent comme les perdants de ces élections municipales. En revanche, le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) de Mark Rutte et les Démocrates 66 (D 66) est en forte progression et obtiennent respectivement 15,5% des voix et 8% des suffrages. 9

Avec 3,8% des voix, l Union chrétienne (CU) est la seule formation de la coalition gouvernementale sortante à progresser. Le Parti socialiste (SP) recueille 4,1% des suffrages et enregistre également un recul ; les écologistes de la Gauche verte (GL) progressent légèrement et obtiennent 6,5% des voix. La formation Fiers des Pays-Bas (TON), fondée et dirigée par l ancienne ministre de l'immigration et de l'intégration Rita Verdonk, participait à ses premières élections municipales. Présente dans trente-huit communes, elle remporte 1,2% des suffrages. Enfin, le Parti national de la Frise (région du nord du royaume), qui se bat pour l autonomie de la province et la reconnaissance de la langue frisonne, devient la première formation des villes de Skarsterlan et Gaasterlan-Sleat. Dans la capitale Amsterdam, le Parti du travail s impose avec 29,3% des voix (15 sièges). La Gauche verte remporte 15,1% des suffrages et sept sièges. Les travaillistes sont également en tête dans la deuxième ville du pays, Rotterdam, où ils recueillent 28,8% des suffrages (14 sièges) devançant tout juste la formation d extrême droite, le Leefbaar Rotterdam, qui obtient 28,6% des voix (14 sièges également). A La Haye, capitale administrative des Pays-Bas, le Parti du travail avec 21,2% des suffrages (10 sièges) devance le Parti de la liberté (PVV), formation populiste dirigée par Geert Wilders emmenée dans cette ville par Sietse Fritsma, qui recueille 16,8% des voix (8 sièges). Enfin, à Utrecht, les écologistes de la Gauche verte (GL) s imposent avec 20,7% des suffrages (10 sièges) devant les travaillistes qui obtiennent 18,7% des voix (9 sièges) et les Démocrates 66 qui remportent 17,8% des suffrages (9 sièges également). Pour ces élections municipales, tous les regards étaient tournés vers le résultat du Parti de la liberté qui participait lui aussi pour la première fois à des élections locales. Comme le Parti national britannique (BNP), il avait fait le choix de présenter un faible nombre de candidats dans des villes bien définies, en l occurrence Almere et La Haye. «Nous avons choisi ces deux villes car nous savons que nous y avons de bons candidats ; participer à des élections municipales sans que ce soit le cas équivaut à se tirer une balle dans le pied» a indiqué son leader Geert Wilders qui considère que l absence d ancrage local a constitué l un des problèmes principaux de la Liste Pim Fortuyn (LPF) lors des élections précédentes. Après la disparition de son leader, la formation s est écroulée et a fini par disparaître faute de relais locaux. «Geert Wilders a choisi avec beaucoup de soin ces deux villes. Il y avait de bons candidats et des députés qui sont ses proches» a souligné Kees Arts, politologue de l université de Twente. La ville d Almere, sixième municipalité du royaume, située à 30 kilomètres à l est de la capitale et peuplée de 187 000 habitants (dont 30% d étrangers), a donc été l objet de toutes les attentions. La ville, fondée en 1976, est une cité dortoir de la banlieue d Amsterdam. Le Parti de la liberté, emmené par Raymond de Roon, y a recueilli 21,6% des suffrages et a remporté neuf des trente-neuf sièges de la ville. Il a devancé le Parti du travail, dont la liste était conduite par Alphons Muurlink, qui a obtenu 17,6% des voix (8 sièges) et le Parti populaire pour la liberté et la démocratie qui a recueilli 15,3% des suffrages (7 sièges). L Appel chrétien-démocrate a obtenu 4,6% des voix (2 sièges). La formation de Geert Wilders prônait une politique sécuritaire avec la mise en place de commandos citoyens, une baisse des taxes locales, l interdiction du port du voile dans tous les bâtiments municipaux, une réduction de moitié du prix du stationnement et la réduction de 10% du nombre des fonctionnaires. Geert Wilders était venu le 24 février soutenir les candidats de son parti. Si le leader populiste avait répété tout au long de la campagne électorale qu il ne voulait pas que sa formation soit mise à l écart à Almere «l électeur a parlé on doit prendre la démocratie au sérieux» avait-il déclaré, il a finalement choisi lui-même de rester dans l opposition. Aucune formation n a accepté l agenda politique fixé par les populistes. «Au 10

cours des discussions avec les huit autres partis, on a bien vu qu'aucun ne voulait faire de concession aux électeurs du Parti de la liberté» a indiqué la tête de liste Raymond de Roon. «Les élections locales montrent les difficultés d'un parti extrémiste. La formation de Geert Wilders n'a jamais sérieusement eu l intention de gouverner Almere, ce qui la rendrait vulnérable car elle devrait alors négocier et passer des compromis et elle n est pas préparée à cela» a analysé André Krouwel, politologue de l université libre de la capitale Amsterdam. «Le vote traduit un fort mécontentement dans l électorat, Geert Wilders va certainement utiliser ces résultats comme un tremplin pour les élections nationales» a analysé Kees Arts. «Il ne faut cependant pas trop tirer de leçons des élections municipales. En 2006, les travaillistes avaient recueilli de très bons résultats aux municipales mais réalisé une faible performance aux législatives» a-t-il ajouté. «Ce qui est possible à La Haye et à Almere est possible dans tout le pays. C est un tremplin pour notre victoire» a quant à lui déclaré le leader du Parti de la liberté à l annonce des résultats. La participation aux élections municipales du 3 mars a été la plus faible de l histoire du pays et s est élevée à 53,3% (- 2, 2 points par rapport au précédent scrutin local du 6 mars 2006). Pourtant, de nombreuses mesures avaient été imaginées pour attirer les électeurs aux urnes. A Groningen Nord par exemple, les bureaux de vote sont restés ouverts jusqu à minuit. Participation : 53,3% Formations politiques Résultats des élections municipales aux Pays-Bas, 3 mars 2010 Nombre de voix recueillies Pourcentage des suffrages recueillis Nombre de sièges obtenus Évolution du nombre de sièges 2006/2010 Appel chrétien-démocrate (CDA) 966 346 14,9 1 526-192 Parti du travail (PvdA) 1 013 597 15,6 1 238-374 Parti populaire pour la liberté et la 1 002 917 15,5 1 395 + 210 démocratie (VVD) Démocrates 66 (D66) 521 969 8 529 + 390 Gauche verte (GL) 424 340 6,5 421 + 36 Parti socialiste (SP) 268 472 4,1 47-56 Union chrétienne (CU) 245 146 3,8 327 + 9 Parti politique réformé (SGP) 116 193 1,8 196 Fiers des Pays-Bas (TON) 78 580 1,2 58 Parti de la liberté (PVV) 48 399 0,8 17 Animaux Parti des animaux 18 782 0,3 6 (PvdD) Autres 21,2 2 940 Source : Commission électorale néerlandaise - 2 mars 2011 : élections provinciales 12 407 806 électeurs étaient appelés aux urnes le 2 mars 2011 aux Pays-Bas pour désigner les 566 députés provinciaux du royaume. Une trentaine de formations politiques étaient en lice pour ce scrutin au sein des douze provinces du pays. Le nombre d élus de chaque province est déterminé par sa population. Ainsi, la Gueldre, la Hollande septentrionale, la Hollande méridionale et le Brabant septentrional en possèdent 55 ; Utrecht, l Overijessel et le Limbourg, 47 ; le Groningue et la Frise, 43 ; le Drenthe, 41 et le Flevoland et la Zélande 39. 11