Cadre de vie - énergie - climat



Documents pareils
Projet de loi «Engagement national pour l environnement» Guide «simplifié» des principales mesures

Aménagements de l avant-gare de Paris Montparnasse

APPEL A PROJETS FEDER QUARTIER DEMONSTRATEUR BAS CARBONE. Programme Opérationnel FEDER

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Contribution des industries chimiques

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

QUI CONSEIL GÉNÉRAL. Personnes âgées Personnes handicapées. Projet de vie. Autonomie. Accueil

Outil n 3 Tableau récapitulatif des informations réglementaires et autres informations utiles

DRAVEIL élabore son PLU

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel

1. BESOINS DE LA SOCIETE SO.BA.MA.T

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT

Choc de simplification

L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel

DOSSIER PREALABLE AU LANCEMENT D UNE CAMPAGNE

LA DEFENSE / SEINE ARCHE OIN LA DEFENSE

CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET URBAIN RAPPORT DE PRÉSENTATION

La mobilisation des statistiques énergie pour les schémas territoriaux en Rhône-Alpes

Jeudi 9 décembre Fanny DUPUIS /// dupuis.fanny@cr-languedocroussillon.fr

Compte Rendu Journée de lancement PCT Cœur de Flandre. Michel GILLOEN (Président Pays Cœur de Flandre)

Fiscalité environnementale

L archéologie préventive

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

DEMANDE D'AUTORISATION D'EXPLOITATION D'UNE INSTALLATION DE STOCKAGE DE DÉCHETS INERTES. Au titre de l'article L du Code de l'environnement

[Texte] GLOSSAIRE DU CDT. [Texte]

Département de l ARIEGE

ERDF prend le virage technologique des Smart Grids

Gérard COLLOMB et ses équipes sont à l écoute de vos sollicitations et de vos demandes, car la Ville de demain se construit évidemment avec vous.

ENGAGEMENTS ISO ET GESTION DES DECHETS. L exemple de l agence 13/84. Service Hygiène et Sécurité Agence 13/84

Origine du courant électrique Constitution d un atome

Lutte contre l étalement urbain

Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP

Nous prøsentons dans ce document notre questionnaire et les røponses telles que nous avons re ues, dans leurs intøgralitøs.

Plan d action de développement durable Le développement durable, une question de culture

Le biogaz en France et en Allemagne Une comparaison. Journées méthanisation, 4 novembre 2014, Chambéry

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e

Pour une harmonisation des méthodes et des paramètres économiques. de comparaison entre les filières de production ou d économie d énergie

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

Quelle place pour le. bois énergie. dans le logement social? Réalisé par : En collaboration avec :

Jean-Yves RICHARD ADEME

ENJEUX ENERGETIQUES. Le Monde et la France. L énergie dans les territoires

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme Paris

17 Mai Volet agricole et forestier du Schéma Régional Climat Air Energie

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES

Réseau de chaleur de Beauvais

NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers

ET VOUS COMMENT déplacements VOUS DÉPLACEZ-VOUS? FAITES LE TEST TOUS LES JOURS DANS LA COMMUNAUTÉ URBAINE

Action : Mettre en place des outils d accompagnement technico-économique en matière de pratiques culturales

AXE 1 : Habitat Fiche action 1.1 : Réhabilitation thermique de logements témoins

«L apport des réseaux électriques intelligents»

LA TRANSITION ENERGETIQUE Vendredi 20 juin 2014 De la part de Stéphane Le Foll

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

La collecte et la gestion des données dans le cadre de la prospection d énergie solaire

éco-construction bâtiments d élevage

Environnement. Aménagement & Urbanisme. Énergie. Société d avocats au Barreau de Paris - 250, rue Saint Jacques Paris -

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

Plan d éducation au développement durable. Eduquer à la mobilité. Propositions de trois partenaires

Forum du 07 /04 /2011

GUIDE DE L'ÉCO-PRESTATAIRE

Atelier énergies. Usage direct des énergies renouvelables : les enjeux sociétaux et environnementaux, moteurs de l innovation technologique

Comment développer Ecoville : le cahier des charges

DES CONCEPTS ÉNERGÉTIQUES RÉFÉRENCES INTERNET POUR LES COMMUNES VAUDOISES

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons

Appel à projets 5,2. Se déplacer Se nourrir Se loger Le reste

Accélérer les projets de géoservices des PME. Réunion d information Paris, le 17 juillet 2014

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

DIAGNOSTIC GAZ A EFFET DE SERRE DE TERRITOIRE DU PARC NATUREL REGIONAL DES PYRENEES ARIEGEOISES

Architecture de réseau de senseurs : monitoring environnemental et écosystèmes forestiers

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux


AMENAGEMENT DE PARIS SACLAY

Page 2 Routes départementales - département de LA CREUSE - Elaboration des cartes de bruit stratégiques

Des changements dans les habitudes mais des investissements coûteux

la climatisation automobile

ERDF au service de la Transition Energétique en NPDC

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

CAHIER DES CHARGES. Etude de faisabilité : Version septembre Chaufferie bois. Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie

Direction Administrative et Financière APM BULLETIN COMMUNAUTAIRE FEVRIER 2014

Bilan des Emissions de Gaz à Effet de Serre 2011

En route vers la troisième révolution industrielle!

N O R D - P A S D E C A L A I S

Bioénergie. L énergie au naturel

Système Management Environnemental

Les Smart Grids, filière stratégique pour les Alpes-Maritimes

Demande d Autorisation pour l ouverture d une Installation de Stockage de Déchets Inertes (ISDI)

La méthanisation des matières organiques

Grand LYON, Rôle d une collectivité dans le développement d une Smart CITY Energie. 29 novembre 2013

ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en

Plate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière

FICHE PRATIQUE 05 TRAVAUX EN ESPACES PROTÉGÉS LES AUTORISATIONS DE TRAVAUX EN ESPACES PROTÉGÉS QUESTIONS / RÉPONSES

Le logement dans tous ses états. Définition : le logement et l'habitat

L ENERGIE CORRECTION

«Commission énergie» SEMAINE DU DEVELOPPEMENT DURABLE. 01 avril 2011 SOREDE

Appel à financement participatif

La valorisation des terres excavées

Transcription:

8 Cadre vie - énergie - climat Préservation d'un cadre vie harmonieux La préservation d'un cadre vie harmonieux est une ambition très ancienne, mais qui se concrétise très lentement dans le droit en touchant nombreux aspects du quotidien : patrimoine, gestion s déchets, préservation contre les nuisances sonores, etc... Une politique forte du patrimoine et du paysage C'est réellement au XIXe siècle que naît une politique publique du patrimoine avec la création du concept monument historique. Tout au long du XXe siècle, la législation protection du patrimoine s étoffe et accompagne l évolution la notion même patrimoine, constitué désormais biens matériels et immatériels. 100 ans après l adoption la loi 1913 la protection s monuments historiques, un nouveau projet loi les patrimoines a pour ambition rendre les dispositifs protection «plus lisibles mieux adaptés aux enjeux actuels et futurs». La politique préservation du paysage a suivi une trajectoire similaire. Inspirée par la prise conscience, par le milieu associatif, les artistes et les gens lettres, la valeur patrimoniale s paysages exceptionnels, la loi du 21 avril 1906 concernant la protection s sites et monuments naturels a été créée. Mais elle est plus connue sous l appellation loi du 2 mai 1930 qui lui a donné sa forme définitive. Cette législation s intéresse aux monuments naturels et aux sites «dont la conservation ou la préservation présente, au point vue artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, un intérêt général» L objectif est conserver les caractéristiques du site, l esprit s lieux, et les préserver toutes atteintes graves. La reconnaissance la valeur patrimoniale s paysages nationaux par le classement s est tout d abord attachée à s éléments remarquables mais ponctuels (rochers, cascas, fontaines, arbres isolés) puis à s écrins ou s points vue, puis s est peu à peu étendue à s espaces beaucoup plus vastes couvrant plusieurs milliers voire plusieurs dizaines milliers d hectares. Au 1er janvier 2014, 107 ans après la première loi, le territoire national compte près 2700 sites classés pour une superficie 1 030 000 hectares et plus 4 000 sites inscrits pour une superficie d environ 1 500 000 hectares. Au total ces protections couvrent environ 4 % du territoire. La limitation l'exposition aux nuisances produites par l'homme La réglementation française et européenne s'est attachée à réduire l'exposition aux nuisances inhérentes au développement nos sociétés : augmentation du bruit dû aux activités humaines, mise en place filière traitement s déchets, limitation s nuisances l'environnement... Ces réglementations sont nées dans les années 70 et sont encore, pour la plupart, en cours consolidation. La mise en place d'une politique climatique territoriale Lutter contre le changement climatique et s adapter à ses effets constitue un objectif s politiques nationales. Le développement s énergies renouvelables, la lutte contre les changements climatiques et la préservation la qualité l air sont s enjeux indissociables. Pour garantir la cohérence territoriale ces politiques, la loi portant «engagement national pour l environnement» a imposé dans chaque région la rédaction d'un Schéma Régional du Climat, l Air et l Énergie (SRCAE). Le SRCAE doit permettre décliner les engagements nationaux et internationaux à l horizon 2020, en tenant compte s spécificités et enjeux locaux. Le schéma en Midi-Pyrénées, arrêté le 29 juin 2012, sert cadre stratégique à l'état, aux collectivités territoriales, au mon économique et à la société civile afin faciliter et renforcer la cohérence s actions régionales lutte contre le changement climatique et la pollution atmosphérique. Ce schéma fixe aux horizons 2020 et 2050 : s orientations visant la réduction s émissions gaz à effet serre grâce à l amélioration l efficacité énergétique et à la maîtrise la man énergétique ; 65 voir aussi... Loi portant Engagement National pour l Environnement, dite Grenelle 2, du 12 juillet 2010 s orientations axées l'adaptation s territoires et s activités socio-économiques aux effets du changement climatique ; s orientations stinées à prévenir ou à réduire la pollution atmosphérique afin d atteindre les objectifs qualité l air ; par zones géographiques, s objectifs quantitatifs et qualitatifs développement la production d énergie renouvelable. Ainsi, sont notamment visées une réduction 15% s consommations énergétiques dans le secteur du bâtiment 10% dans les transports, ainsi qu une augmentation 50% la production d énergies renouvelables. La DDT en relais s dispositifs régionaux Pour le développement s énergies renouvelables, elle joue aussi un rôle direct auprès s porteurs projets en les guidant dans leurs démarches à travers l'animation du pôle départemental énergie renouvelable. Pour les autres domaines, la DDT ase principalement une fonction régalienne en instruisant les mans d autorisation construction d'installations Classées pour la Protection l Environnement (ICPE), d'installations stockage déchets inertes, qui sont présentées en commissions (CODERST et CODENAPS) dont le secrétariat est asé par la DDT. Enfin, dans le domaine s paysages, elle intervient pour sensibiliser les collectivités à la prise en compte s paysages à l amont leur projet, par s missions conseil en aménagement, planification ou par l animation du pôle compétence «Canal du Midi». Chiffres clés La planification climatique Plans Climat Énergie Territorial 5 Bilans GES s entreprises 81 La puissance production d énergies propres Énergie hydroélectrique 390 MW Énergie photovoltaïque 68 MW Énergie éolienne 44 MW

Installations stockage døchets inertes (I.S.D.I.) Des installations concentrøes dans le nord du døpartement 67 Une installation stockage døchets inertes (anciennement nommøe centre classe 3) est une installation d Ølimination døchets inertes par døp t ou enfouissement ou dans la terre. Un døchet inerte est un døchet qui ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique importante, qui ne se døcompose pas, ne brßle pas, n est pas biodøgradable et ne døtøriore pas les matiłres avec lesquelles il entre en contact. Ils sont listøs exhaustivement par arrœtø ministøriel du 12/03/2012 : terres, pierres, tuiles, cøramique, brique (sans pl tre) bøton, verre et proviennent s chantiers du b timent et s travaux publics. En Haute- : 13 installations stockage døchets inertes sont autorisøes. Elles sont majoritairement situøes dans le Nord du døpartement puisque cest lagglomøration toulousaine qui gønłre la majoritø s døchets du BTP. Sainte-Livra St ns Lages Bonrepos/lle Ste Foy d' L Portet/ Castanet aguel Lacroix- Mervilla Ségreville Labasti Basses Labastitte Belbèze L Boissè Vallègue lle -L Villefranche L Folcar Savès Labasti- - Grazac Cintegabelle le Château Salles/ Saman Ciadoux Cassagnabère- - Bax Peyrouzet Aurignac Laspeyres Gensac/ Volvestre Boudrac Cazaril- Aulon Séglan / Ausseing St Michel Guilhem Bors R Beauchalot Montsaunes Marsoulas Martres R Valentine Seilhan Cier R Regas Encausse Labasti Bazus La Conseillère Castelginest St Loup sat St Alban Cammas Azas Bourg Arbon Mont d' Art Cazaunous Izaut l' Hôtel Estenos Chaum Bezins- ST Lez Cirès -Layrisse Mayrègne Cier dl Poubeau Antignac Trébons dl Cazaril- dl Gouaux Portet d' la Haute- - Décembre 2013-0 10 20 Fonds : IGN - BDCARTO BDTOPO Sources : DDT 31

Installations Classées pour la Protection l'environnement (ICPE) 68 Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible créer s dangers ou s inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la protection la nature, l'environnement et s paysages, soit pour l'utilisation rationnelle l'énergie, soit pour la conservation s sites et s monuments ainsi que s éléments du patrimoine archéologique, est une installation classée. Les activités relevant la législation s installations classées sont énumérées dans une nomenclature qui les soumet à un régime d autorisation ou déclaration en fonction l importance s risques ou s inconvénients qui peuvent être engendrés : - Déclaration : pour les activités les moins polluantes et les moins dangereuses. Une simple déclaration en préfecture est nécessaire - Enregistrement : conçu comme une autorisation simplifiée visant s secteurs pour lesquels les mees techniques pour prévenir les inconvénients sont bien connues et standardisées. - Autorisation : pour les installations présentant les risques ou pollutions les plus importants. L exploitant doit faire une man d autorisation avant toute mise en service, démontrant l acceptabilité du risque. Le préfet peut autoriser ou refuser le fonctionnement. St Gilles Villeneuve Labastitte Boissè Escanecrabe St Pé Delbosc Peyrissas Aulon PonlatBors R Valentine Martres R Regas Cintegabelle Volvestre Bax / Ausseing St Michel Montsaunes Marsoulas Touille Mane His Montgaillard Aignes Lespiteau Encausse Montclar-L Montgeard AspretSarrat Cier R Seilhan Seyre Gensac/ Ausson Montréjeau Folcar Avignonet Beauchalot Martres ArnaudGuilhem L Grazac Vallègue Salles/ Bélesta en L Séglan Cazaril Aurignac Peyrouzet -L Villefranche Nogaret St Vincent Laspeyres le Château Terrebasse Montoulieu Boudrac Beauville St Germier Ségreville Auriac/Vendinelle Saman Ciadoux Cassagnabère Caraman Basses Montégut Fustignac Lussan Labasti St Araille L Belbèze L Labruyère Cazac Labasti lle Savès L'isle en Dodon Rieumes Plagnole Puymaurin Loubens L Prunet Castanet LacroixMervilla Pompertuzat Rebigue Portet/ aguel Lages St ns Ste Foy d' Labège VieilleSt Agne Auzeville Vendine Saussens Tournefeuille Bonrepos/lle Bourg Azas sat Sainte-Livra St Loup Cammas St Alban Fenouillet Seilh Castelginest La Conseillère Montberon Gratentour Lespinasse Bazus Labasti Cabanac Izaut Arbon l' Hôtel Mont d' Art Cazaunous Estenos Chaum Bezins Portet d' ST Lez Cirès -Layrisse Poubeau Cier dl Mayrègne d'oueil Salles et Antignac Trébons dl Cazaril dl Gouaux la Haute- - Novembre 2013-0 10 20 Fonds : IGN - BDCARTO BDTOPO Sources : DDT 31

Architecture et patrimoine 69 Les monuments naturels ou les sites caractłre artistique, historique, scientifique, løgendaire ou pittoresque prøsentant un intørœt gønøral peuvent Œtre protøgøs selon ux niveaux protection : - L inscription est la reconnaissance l intørœt d un site dont l Øvolution man une vigilance toute particuliłre. C est un premier niveau protection pouvant conduire un classement. 527 monuments et 125 sites sont inscrits en Haute- (dont respectivement 146 et 13 ). - Le classement est une protection trłs forte stinøe conserver les sites d une valeur patrimoniale exceptionnelle ou remarquable. 164 monuments et 76 sites sont classøs en Haute- (dont respectivement 51 et 10 ). Deux autres types protection existent : - Les AVAP (Aires mise en Valeur l Architecture et du Patrimoine), rempla ant puis 2010 les ZPPAUP (Zone Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager) ont pour objet d aser la protection du patrimoine paysager et urbain et mettre en valeur s quartiers et sites protøger pour s motifs dordre esthøtique ou historique en exprimant l ambition d amøliorer la notion champ visibilitø. -du-touch et BagnŁres--Luchon bønøficient d une ZPPAUP en Haute-, l enquœte publique relative l AVAP Saint-Bertrand--Comminges et ValcabrŁre s est dørouløe døbut 2014. - le secteur sauvegardø est une zone urbaine soumise s rłgles particuliłres en raison son «caractłre historique, esthøtique ou nature justifier la conservation, la restauration et la mise en valeur tout ou partie d un ensemble d immeubles b tis ou non» (Co l urbanisme, art. L. 313-1). Ces secteurs comprennent en particulier les centres historiques nombreuses villes fran aises. Son objectif est la fois d Øviter la disparition ou une atteinte irrøversible aux quartiers historiques en instituant s mees juridiques protection, et aussi requalifier le patrimoine historique, architectural et urbain et morniser les logements anciens pour aser une qualitø doccupation conforme au mo vie contemporain au moyen møcanismes spøcifiques dintervention opørationnelle. 200 ha en centre sont classøs en secteur sauvegardø. Enfin, 5 sites hauts-garonnais sont inscrits au titre du patrimoine mondial Øtabli par l UNESCO : - le canal du Midi, - 4 sites situøs les chemins St Jacques Compostelle (l H tel-dieu et Saint-Sernin, Saint-Bertrand Comminges et ValcabrŁre). Sur la carte ci jointe, les vignettes reprøsentent le nombre d espaces protøgøs la commune considørøe. Ainsi, le Canal du Midi est comptabilisø dans chaque commune traversøe. Gouaux Sainte-Livra St ns Lages Bonrepos/lle Ste Foy d' L Portet/ Castanet aguel Lacroix- Mervilla Ségreville Labasti Basses Labastitte Belbèze L Boissè Vallègue lle -L Villefranche L Folcar Savès Labasti- - Grazac Cintegabelle le Château Salles/ Saman Ciadoux Cassagnabère- - Bax Peyrouzet Aurignac Laspeyres Gensac/ Volvestre Boudrac Cazaril- Aulon Séglan / Ausseing St Michel Guilhem Bors R Beauchalot Montsaunes Marsoulas Martres R Valentine Seilhan Cier R Regas Encausse Cirès -Layrisse Mayrègne Cier dl Bezins- Poubeau Antignac Trébons dlcazaril- Estenos Izaut Arbon l' Hôtel Mont d' Art Cazaunous Chaum dl ST Lez Portet d' Labasti Bazus La Conseillère Azas Castelginest St Loup sat Cammas St Alban Bourg la Haute- - Septembre 2013-0 10 20 Fonds : IGN - BD CARTO Sources : DDT 31, SDAP 31

Production dønergies renouvelables 70 En Haute-, les Ønergies renouvelables proviennent tout l hydroølectricitø, l Øolien et du photovolta que. LhydroØlectricitØ : Les dix grans centrales concødøes EDF et s producteurs autonomes sont toutes en montagne et la en amont (une centrale existe pour une puissance 8,3MW). Elles reprøsentent une puissance installøe 348MW. Les petites centrales, puissance inførieure 4,5 MW, au nombre 59, reprøsentent une puissance installøe 48 MW. L Øolien : 5 parcs ont ØtØ crøøs dans le døpartement : - 2 : 12 Øoliennes pour une puissance totale installøe 12,60 MW - 2 Colaursud les communes, MontØgut-, et Saint-FØlix- : 10 Øoliennes pour une puissance totale installøe 16,70 MW - 1 LaurEole les communes, Aignes et pour une puissance totale installøe 14,35 MW. La loi «Brottes» a modifiø substantiellement la røglementation en supprimant les zones døveloppement Øolien et la rłgle s cinq m ts qui conditionnaient l accłs l obligation d achat l ØlectricitØ produite. Le Photovolta que : AprŁs une forte man dans les annøes 2009 et 2010, les modifications røglementaires successives, la diminution s incitations financiłres et la procødure d appel d offres national (dispositif concurrentiel) ont conduit ralentir et encadrer davantage le døveloppement s installations. GØothermie : Il n existe pas d inventaire exhaustif s opørations gøothermie fonctionnant en Midi-PyrØnØes. La caractøristique cette Ønergie est qu elle n est pas transportable et qu elle doit Œtre utilisøe localement (crøation chaleur ou chaleur/ froid combinøs). Cependant, on peut noter l existence d un røseau chaleur public la commune. MØthanisation : En 2013, il n y a pas eu projets møthanisation en instruction en Haute-. Cependant, la nøcessaire røduction l emploi l azote minøral, la valorisation s døchets produits par la filiłre agro-alimentaire, les actions l tat en faveur la structuration cette filiłre pourraient susciter s projets dans les prochaines annøes. Les potentiels cette filiłre sont ux ordres : la cogønøration (ØlectricitØ + chaleur) et l injection directe gaz dans le røseau. Total Haute- : 164 MW * Hydroélectrique : 70 MW * Solaire photovoltaïque : 61 MW * Eolien : 31 MW * Biomasse : 2 MW Sainte-Livra St ns Lages Bonrepos/lle Ste Foy d' L Portet/ Castanet aguel Lacroix- Mervilla Ségreville Labasti Basses Labastitte Belbèze L Boissè Vallègue lle -L Villefranche L Folcar Savès Labasti- - Grazac Cintegabelle le Château Salles/ Saman Ciadoux Cassagnabère- - Bax Peyrouzet Aurignac Laspeyres Gensac/ Volvestre Boudrac Cazaril- Aulon Séglan / Ausseing St Michel Guilhem Bors R Beauchalot Montsaunes Marsoulas Martres R Valentine Seilhan Cier R Regas Encausse Arbon Mont d' Art Cazaunous Izaut l' Hôtel Labasti Bazus La Conseillère Azas Castelginest St Loup sat Cammas St Alban Bourg Estenos Chaum Bezins- ST Lez Cirès -Layrisse Mayrègne Cier dl Poubeau Antignac Trébons dl Cazaril- dl Gouaux Portet d' la Haute- - Mai 2013-0 10 20 Fonds : IGN - BDCARTO Sources : DDT 31 - DREAL MP - CRE

CapacitØ ØnergØtique røservøe aux Ønergies renouvelables 71 Le SchØma RØgional du Raccorment au RØseau s nergies Renouvelables (S3REnR) approuvø en føvrier 2013 fixe les capacitøs røservøes aux nouveaux raccorments s productions d Ønergie renouvelable aux postes sources. Elles røsultent soit capacitøs existantes, soit capacitøs nouvelles prøvues aprłs røalisation travaux d infrastructures les lignes transport, distribution ainsi que les postes sources. Le programme travaux s Øchelonne jusqu en 2020 et røsulte d un compromis entre le montant s travaux røaliser et l importance s puissances raccordables : les travaux sont røalisøs l ou les projets production d Ønergie renouvelable ont s chances voir le jour. Sur les 253 MW røservøs d ici 2020, 191 MW sont disponibles en 2013 mais inøgalement røpartis gøographiquement. Le sud du døpartement dispose peu capacitøs røservøes, car saturøes par la production d hydroølectricitø. Le nord du døpartement, et notamment la røgion toulousaine, dont le røseau se døveloppe en raison pression dømographique et du døveloppement Øconomique l agglomøration toulousaine, disposent capacitøs plus importantes. Cependant la røpartition par rapport aux gisements, en particulier pour le gisement Øolien situø l est du døpartement pose question. En Midi-PyrØnØes, la quote-part payer par les porteurs projets, qui est la plus importante s røgions qui ont arrœtø leur S3REnR, constitue un frein aux projets. Les conclusions du groupe travail national les S3REnR, la parution nouveaux textes ainsi que le bilan la premiłre annøe d application du S3REnR Midi-PyrØnØes pourraient conduire le prøfet RØgion envisager une røvision ce document courant 2014. Gouaux Sainte-Livra St ns Lages Bonrepos/lle Ste Foy d' L Portet/ Castanet aguel Lacroix- Mervilla Ségreville Labasti Basses Labastitte Belbèze L Boissè Vallègue lle -L Villefranche L Folcar Savès Labasti- - Cintegabelle Grazac le Château Salles/ Saman Ciadoux Cassagnabère- - Bax Peyrouzet Aurignac Laspeyres Gensac/ Volvestre Boudrac Cazaril- Aulon Séglan / Ausseing St Michel Guilhem Bors R Beauchalot Montsaunes Marsoulas Martres R Valentine Seilhan Cier R Regas Encausse Cirès Mayrègne -Layrisse Cier dl Poubeau Antignac Bezins- Trébons dl Cazaril- Arbon Mont d' Art Cazaunous Estenos dl Chaum ST Lez Izaut l' Hôtel Portet d' Labasti Bazus La Conseillère Castelginest St Loup sat St Alban Cammas Azas Bourg la Haute- - Novembre 2013-0 10 20 Fonds : IGN - BDCARTO Sources : DDT 31 - DREAL MP - CRE