METHODOLOGIE. Support du cours



Documents pareils
A PROPOS DES CRITERES D ATTRIBUTION DES EQUIVALENCES

Partenaires: w w w. c o g m a s t e r. n e t

La définition La méthode. Les échelles de mesure L ENQUETE PAR SONDAGE : LA METHODE

psychologie. UFR des Sciences de l Homme

Repenser l organisation du temps scolaire Corinne Azélie, Marc Zanoni et vous Vallon Pont d Arc, 3 février 2015

9.11 Les jeux de hasard et d argent

UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE

La Menace du Stéréotype

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

RECO. Définition des bonnes pratiques de prévention dans les centres d appels téléphoniques R.470

Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle

Master Etudes françaises et francophones

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS

Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe.

Esprit critique et dérives psychologique

Conditions d'utilisation de la plateforme Défi papiers

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

Master ès Sciences en sciences infirmières

UE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2. Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction

Présentation des équipements d accessibilité dans les gares et les trains

ANAMNÈSE Création : Dre Josée Douaire, psychologue

questions/réponses sur les DYS

Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) ISBN

François Émond psychologue 2003 Centre François-Michelle. Liste des 24 catégories de connaissances et compétences à développer

UFR de Sciences Economiques Année TESTS PARAMÉTRIQUES

Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique Beauséjour, Michel Pépin, Isabelle Gélinas, et Michelle McKerral

Gestion d événements et modulation dynamique de choix sous Sphinx par calcul de contraintes en temps réel.

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

DIFFICULTES D'APPRENTISSAGE, ECHEC SCOLAIRE, RÉUSSITE... MAIS AU FOND, A QUOI CELA EST-IL DU?

Il y a trois types principaux d analyse des résultats : l analyse descriptive, l analyse explicative et l analyse compréhensive.

LA PROCEDURE D'EVALUATION A.NA.PSY.p.e. EST LE RESULTAT D'UNE RECHERCHE

Mieux connaître les publics en situation de handicap

POSTURE PROFESSIONNELLE ENSEIGNANTE EN QUESTION?

Réponse et temps de réponse aux items en psychométrie. R. Trouillet M.C.F. H.D.R. Lab. Epsylon EA4556

TNS Behaviour Change. Accompagner les changements de comportement TNS 2014 TNS

L ergonomie au service du développement de l enfant. Par Nicole Delvolvé Ergonome nicole.delvolve@orange.fr reussite-pour-tous.overblog.

Organisation des enseignements au semestre 7

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION

Traumatisme crânien léger (TCL) et scolarité

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le

sous réserve de validation des modifications DROIT ECONOMIE GESTION SCIENCES DU MANAGEMENT FINANCE

Tableau 1 : Structure du tableau des données individuelles. INDIV B i1 1 i2 2 i3 2 i4 1 i5 2 i6 2 i7 1 i8 1

Quels sont les indices observés chez les enfants présentant un trouble de traitement auditif?

A quels élèves profite l approche par les compétences de base? Etude de cas à Djibouti

GRILLE D ANALYSE D UNE SEQUENCE D APPRENTISSAGE

Questionnaire pour les enseignant(e)s

QUESTIONNAIRE SUR LE TROUBLE DE L ACQUISITION DE LA COORDINATION (QTAC) Martini, R et Wilson, BN

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire

UE11 Phonétique appliquée

Intervenir sur les interactions parents-enfants dans un contexte muséal scientifique

Définition, finalités et organisation

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel

LES DIFFERENTS TYPES DE MESURE

Qu apporte le numérique dans l autoévaluation. l enseignant? Stéphanie Mailles-Viard Metz

Commission nationale Culture et Handicap

Rapidolect Les Productions de la Columelle ( ) Page 1

PROGRAMME DE FORMATION. Etre Coach professionnel en entreprise

3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY ( )

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL

Lecture critique et pratique de la médecine

FORMATIONS COACHING EVOLUTIF - PNL - HYPNOSE - NON VERBAL - COMMUNICATION EFFICACE

Excel 2010 Intermediaire

Implantation de la vidéoconférence par Internet au programme des adultes sourds de l IRDPQ

SCIENCES - TECHNOLOGIES - SANTE. STIC : Sciences et Technologies de l Information et de la Communication. Parcours Informatique

MANAGEMENT ET GESTION DES ENTREPRISES

MIEUX CONNAÎTRE LES HANDICAPS, ADAPTER SON COMPORTEMENT

RÈGLEMENT JEU-CONCOURS «La Crosse Technology TREK» -

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de

MASTER 2 SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES Mention Psychologie. Spécialité : Recherches en psychologie

N ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique

Organiser des groupes de travail en autonomie

NetCRPrimes. Version application 3.x Version guide 1.08 YMAG [Import de l assiduité sur l extranet NetCRPrimes]

Manuel de recherche en sciences sociales

La construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Learning Centres et nouvelles pratiques numériques : usages mobiles, BYOD...

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Cursus de Master en Ingénierie de la Production Alimentaire. Une autre façon d accéder au métier d ingénieur

Stress des soignants et Douleur de l'enfant

Quelles sont les principales difficultés sociales que rencontrent les enfants et les adolescents?

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie)

Docteur José LABARERE

Les enfants malentendants ont besoin d aide très tôt

Spécial Praxies. Le nouveau TVneurones est enfin arrivé! Les métiers. NOUVEAUX JEUX de stimulation cognitive, orientés praxies.

Introduction. Le recrutement est un processus incontournable dans la vie de toute entreprise.

Document à l attention de l enseignant Grande section

Technologie 9 e année (ébauche)

REPUBLIQUE TUNISIENNE. Ecole Supérieure d Agriculture de Mograne

Les 6 sous-stades. La période sensori-motrice. Le stade réflexe. Coordination main/bouche. Du réflexe au schème: exemple du réflexe de succion

Structure du cours : Il existe de nombreuses méthodes intéressantes qui couvrent l Analyse des Données

Quelques rappels concernant la méthode expérimentale

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

Organiser des séquences pédagogiques différenciées. Exemples produits en stage Besançon, Juillet 2002.

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices

Transcription:

Université Lille 3 Première année de Licence Année Universitaire 211-212 Semestre 2 METHODOLOGIE Support du cours 1. INTRODUCTION A LA PSYCHOLOGIE EXPERIMENTALE 1.1. La nécessité de disposer d une méthodologie 1.2. Critiques concernant l utilisation de la méthode expérimentale en psychologie 1.2.1. Critiques morales 1.2.2. Critiques épistémologiques 1.3. Schéma général de la méthode expérimentale : le plan de recherche. 2. LES HYPOTHESES 2.1. Définition 2.2. Caractéristiquesd unehypothèse 2.2.1. Etre synthétique. 2.2.2. Etre testable. 2.2.3. Etre réfutable. 2.2.4. Etre utile 2.3. L origine des hypothèses 2.4. Hypothèses théoriques et opérationnelles 3. LES VARIABLES 3.1. Les différents types de variables 3.1.1. Variables Indépendantes 3.1.2. VD 3.1.3. Les variables parasites 3.2. Opérationnalisation des variables 1er niveau:opérationnalisation de la situation expérimentale 2ème niveau:opérationnalisation de la mesure 3ème niveau:opérationnalisation de l inférence théorique. 3.3. La validité d une recherche 3.3.1. Validité opérationnelle 3.3.1.1. La validité des VI. 3.3.1.2. Stabilité inter-expérimentateur. 3.3.1.3. Stabilité test-retest. 3.3.1.4. Stabilité inter-items 3.3.2. Validité expérimentale 3.4. L effet d une VI sur la VD 3.4.1. Cas général (mais rare en psycho) : 1 seule VI 3.4.2. Cas de plusieurs VI 3.4.2.1. Effet principal d une VI 3.4.2.2. Effet simple d une VI 3.4.2.3. Effet d interaction entre deux VI 3.4.2.4. Quelques exemples d effets principaux et d effets conjoints de deux VI Ne pas jeter sur la voie publique. L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.1 4. LE CHOIX DES SUJETS 4.1. Echantillonnage 4.2. Contrôle des groupes indépendants 4.2.1. Répartition aléatoire 4.2.2. Utilisation d un pré-test L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.2

4.2.3. Groupes pairés 4.3. Contrôle des groupes de mesures appariés 4.3.1. Contrebalancement complet 4.3.2. Contrebalancement partiel 4.3.3. Contrebalancement contrôlé par une VI 4.4. Groupe Contrôle 5. LES PLANS D EXPERIENCE 5.1. Définition 5.2. Les plans d expériences Factoriels 1. INTRODUCTION A LA PSYCHOLOGIE EXPERIMENTALE 1.1. La nécessité de disposer d une méthodologie La psychologie c est l étude du comportement. De manière générale, on considère que toute activité de l organisme est un comportement. Il y a des comportements visibles et d autres qui le sont moins (ex. calcul mental, le rêve ). Il y a 3 facteurs qui sont indispensables pour assurer cette standardisation des conditions d observation: ces conditions doivent être - bien précisées - systématiques - les conclusions doivent pouvoir être discutées. La méthodologie, c est donc un ensemble de techniques utilisées pour récolter des données comportementales, les plus fiables possibles. Tous les champs de la psychologie utilisent une méthodologie scientifique. Du psychologue qui étudie la perception, le langage au clinicien qui étudie la personnalité et ses troubles. Ces différentes disciplines de la psychologie n ont bien évidemment pas les mêmes contraintes sur les observations Si on identifie toutes les circonstances qui conditionnent l apparition d un comportement, alors nous avons expliqué ce comportement. Il devient alors possible de le reproduire ou de prédire les conditions dans lesquelles il est susceptible de se produire. 1.2. Critiques concernant l utilisation de la méthode expérimentale en psychologie 1.2.1.Critiques morales 1.2.2. Critiques épistémologiques - Remise en causedes généralisations des observations obtenues chez le sujet humain. - aspect analytique des études expérimentales. - aspect artificiel de l expérimentation. 1.3. Schéma général de la méthode expérimentale : le plan de recherche. La méthode expérimentale est constituée d une série de 4 étapes : - observation - formation d'hypothèses - vérification expérimentale - traitement des résultats et confrontation avec l'hypothèse. L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.3 L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.4

Plan de recherche: Observation Corpusthéorique Hypothèse théorique Hypothèse opérationnelle Discussion théorique VI VD Choix des sujets Plan d'expérience Paradigme expérimental Confrontation des résultats avec les hypothèses Déroulement de l expérience Traitement des résultats 2. LES HYPOTHESES 2.1. Définition L hypothèse, c est l idée principale d une expérience. Elle prédit une relation entre au moins deux variables. Elle exprime une relation de cause à effet entre plusieurs classes de faits. 2.2. Caractéristiquesd unehypothèse 2.2.1.Etre synthétique. Toute hypothèse doit être formulée sous forme booléenne (SI ALORS ) 2.2.2.Etre testable. C est à dire qu il doit être possible de manipuler les antécédents expérimentaux et de mesurer le comportement du sujet mais la vérification peut être directe ou indirecte : 2.2.3. Etre réfutable. Si l effet prédit n est pas observé, on doit alors pouvoir conclure que l hypothèse est fausse.le pronostic de validation d une hypothèse s effectue toujours de façon probabiliste par le biais d un calcul statistique du risque d erreur. 2.2.4. Etre utile 2.3. L origine des hypothèses Le raisonnement par induction= formuler des hypothèses générales à partir de faits particuliers. raisonnement, par déduction = partir d une théorie afin de formuler des prédictions concernant des cas concrets, plus spécifiques. Trois niveaux d explication bien différenciés: les lois : elles ont un statut très général ; s appliquent à un ensemble très varié de situations. les théories : regroupement de connaissances sur un domaine particulier. les modèles : regroupement de connaissances concernant quelques faits expérimentaux bien délimités. L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.5 L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.6

2.4. Hypothèses théoriques et opérationnelles L'hypothèse théorique prévoit une relation de type abstrait entre deux classes de faits. L'hypothèse opérationnelle est la traduction de l'hypothèse théorique dans un cas concret précisl'hypothèse opérationnelle donne lieu à une hypothèse de troisième ordre, l'hypothèse statistique qui intervient dans le traitement des données et dont la validité conditionne la valeur des conclusions. C est la traduction de l hypothèse opérationnelle en termes numériques. Exemple d hypothèse statistique à partir de l hypothèse concernant le vieillissement. H : moyenne mots rappelés (sujets 2 ans) = moyenne mots rappelés (sujets 7 ans) H1 : moyenne mots rappelés (sujets 2 ans) > moyenne mots rappelés (sujets 7 ans) H1 : moyenne mots rappelés (sujets 2 ans) - moyenne mots rappelés (sujets 7 ans) > H : moyenne mots rappelés (sujets 2 ans) - moyenne mots rappelés (sujets 7 ans) = 3. LES VARIABLES 3.1. Les différents types de variables 3.1.1. Variables Indépendantes Les variables indépendantes sont les variables que l'expérimentateur manipule pour étudier leur influence sur le comportement du sujet. - les variables individuelles (ou de personnalité): - les variables de type environnemental - les variables situationnelles VI invoquées (individuelles ou de personnalité) et les VI provoquées (environnementales ou situationnelles). 3.1.2. VD La variable dépendante est la mesure de la réponse du sujet. Certains comportements ne sont pas directement observables on procède alors par inférence. 8 6 4 2 temps en ms situation A situation B 1 8 6 4 2 temps en sec. situation A situation B A gauche (temps en ms) : données réelles, à droite(temps en sec.) : erreur d échelle = effet plancher. type de mot ancien nouveau réponse du ancien AC FA sujet nouveau O RC AC = acceptation correcte - FA = fausse alarme - O = Omission - RC = rejet correct 3.1.3. Les variables parasites C est une variable non directement testée par l expérience et qui peut avoir une action sur le comportement observé, soit de façon directe, soit en entrant en interaction avec les variables manipulées (les VI). 3.2. Opérationnalisation des variables 1er niveau:opérationnalisation de la situation expérimentale 2ème niveau:opérationnalisation de la mesure 3ème niveau:opérationnalisation de l inférence théorique. 3.3. La validité d une recherche 3.3.1. Validité opérationnelle Le but est d obtenir des définitions stables des différentes variables. 3.3.1.1. La validité des VI. 3.3.1.2. Stabilité inter-expérimentateur. 3.3.1.3. Stabilité test-retest. 3.3.1.4. Stabilité inter-items 3.3.2. Validité expérimentale Concerne laconception globale de l expérience. - La validité interne c est une estimation du degré de confiance que l on peut attribuer à la relation causale observée entre la situation expérimentale et le comportement du sujet. - La validité externe c est une estimation du degré de généralisation d un résultat expérimental. 3.4. L effet d une VI sur la VD 3.4.1. Cas général (mais rare en psycho) : 1 seule VI L effet d une VI c est la transcription en termes mathématiques de l influence qu elle exerce sur la VD. On le mesure en comparant les résultats obtenus dans les différentes situations expérimentales. L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.7 L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.8

% de mots rappelés 1 8 6 4 2 Garçons Sexe filles 3.4.2. Cas de plusieurs VI Effet principal méthode Fav Defav moderne 112 Moderne 12 14 112 traditionnelle 15 Traditionnelle 18 12 15 EFFET 7 114 13 Effet principal milieu Fav Defav EFFET 114 13 11 3.4.2.1. Effet principal d une VI C est la relation d une VI avec la VD mais représentée indépendamment des autres VIE 3.4.2.2. Effet simple d une VI C est la liaison VI-VD que l on représente cette fois en tenant compte des autres VI. favorisé défavorisé moderne 12 14 traditionnelle 18 12 moyenne 114 13 effet = 11 favorisé défavorisé moderne 12 14 16 effet simple du milieu pour la méthode moderne traditionnelle 18 12 6 effet simple du milieu pour la méthode traditionnelle moyenne 114 13 Données modifiées : favorisé défavorisé moderne 12 114 6 traditionnelle 18 12 6 L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.9 L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.1

4 3 VD 2 1 1 2 3 2 VD 1 1 2 a b a b facteur A facteur A 3.4.2.3. Effet d interaction entre deux VI On dit qu'il y a interaction entre deux VI lorsque tout changement de degrés de l'une d'elles modifie l'influence de l'autre sur la VD. 3.4.2.4. Quelques exemples d effets principaux et d effets conjoints de deux VI 3 25 2 VD 15 1 5 a facteur A b 1 2 3 25 2 VD 15 1 5 a b c facteur A 1 2 2 15 VD 1 5 a b 1 2 3 25 2 VD 15 1 5 a facteur A b 1 2 4. LE CHOIX DES SUJETS 4.1. Echantillonnage population parente échantillon 1 échantillon 2 population parente Kevin Dylan Madison Cunégonde Brandon. L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.11 L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.12

Jenyfer Groupes à mesures répétées Situations Groupes de mesures indépendants Situations A B A B Kevin -> Kevin Kevin Cunégonde Dylan -> Dylan Dylan Brandon Madison -> Madison Madison Jenyfer Cunégonde Brandon Jenyfer -> Cunégonde -> Brandon -> Jenyfer 4.2. Contrôle des groupes indépendants 4.2.1. Répartition aléatoire 4.2.2. Utilisation d un pré-test 4.2.3. Groupes pairés Exemple: On a obtenu les résultats suivant à un pré-test: 4 * la note 1 Ce qui donne la répartition suivante 1 * la note 11 A B C 3 * la note 12 1 1 1 2 * la note 13 12 12 12 Sur les 13 sujets, 4 ont été éliminés. On obtient ainsi 3 groupes de mesure. Pour utiliser des groupes pairés, il faut donc un nombre de sujets important. 4.3. Contrôle des groupes de mesures appariés 3 sources principales d erreurs: - les effets d ordre. - les effets de fatigue - les effets d entraînement 4.3.1. Contrebalancement complet 4.3.2. Contrebalancement partiel Par exemple, liste de 4 mots. On s attend à un effet de primauté pour le début de la liste et un effet de récence pour la fin. position effet par mot (+=primauté/récence) 1 2 3 4 m1 m2 m3 m4 m1 m2 m3 m4 + - - + m2 m3 m4 m1 + + - - m3 m4 m1 m2 - + + - m4 m1 m2 m3 - - + + 4.3.3. Contrebalancement contrôlé par une VI 4.4. Groupe Contrôle 5. LES PLANS D EXPERIENCE 5.1. Définition VI1 = L: 2 degrés A,B VI2 = N: 2 degrés 1,2 5.2. Les plans d expériences Factoriels A 1 GM1 GM2 2 GM3 GM4 Par exemple Plan factoriel: 2x2, i.e. 2 facteurs ou VI à 2 degrés chacun = 4 GM ; 2x2x2, i.e. 3 facteurs ou VI à 2 degrés chacun = 8 GM ; 2x4x3, i.e. 3 VI une avec 2 degrés, une avec 4 et une avec 3 = 24 GM B Imaginons une expérience à 3 conditions A, B, C (codage de lettres, symboles, chiffres). Si les sujets doivent passer les 3 conditions, on s attend à un transfert possible. Si l épreuve A est toujours réalisée en début, on aura, systématiquement associé à cette modalité, un effet d échauffement, de mise en route. Les épreuves B et C peuvent être mieux réalisées simplement parce que le sujet a plus l habitude, sans que se soit un effet de la VI étudiée. Pour éviter cela, on peut faire un contrebalancement. ABC,BCA,CAB,BAC,CBA,ACB On a donc 6 ordres possibles dans lesquels chaque tâche est réalisée dans des positions différentes. La tâche A est réalisée 2 fois au début, 2 fois au milieu et 2 fois en dernier. L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.13 L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.14

Partie 2 : Introduction à l entretien clinique Enseignants : Catherine Dupuis, Fabrice Leroy I / Introduction II / Entretien clinique et entretien diagnostique 1 : Le terme «entretien» 2 : Spécificités de ces deux types d entretien III / La posture du psychologue IV / La demande 1 : origine, nature, trajet 2 : demande explicite et demande implicite 3 : réticences conscientes et inconscientes V / Le cadre VI / La technique VII/ Notions de transfert et de contre-transfert Bibliographie Bénony H., Chahraoui K., L entretien clinique, Paris, collection Les topos, Dunod, 1999 Chiland C., L entretien clinique, Paris, PUF, 1983 Cyssau C., L entretien en clinique, Paris, In press, 1988. Poussin G., La pratique de l entretien clinique, Paris, Dunod, 23 Partie 3 : Introduction à la méthode des tests Enseignant : Jean-Marie Gallina I- Introduction : un test, pourquoi faire? Décrire et mesurer les différences individuelles L usage des tests aujourd hui Le code de déontologie et les tests II- Qu est-ce qu un test? Définitions La méthode des tests III- Caractéristiques fondamentales Objectivité de l évaluation et standardisation Classement normatif et étalonnage Qualités métrologiques IV- Evaluer : quoi? comment? Evaluer la personnalité Evaluer l efficience V- Conclusion Bibliographie Bernaud, J.L. (1998) : Les méthodes d évaluation de la personnalité, Dunod, Paris. Bernaud, J.L. (2) : Les théories et tests d intelligence, Dunod, Paris. Huteau M. et Lautrey J. (1997) : Les tests d intelligence, La découverte, Paris. Huteau M. et Lautrey J. (1999) :Evaluer l intelligence, Psychométrie cognitive, PUF, Paris. Leveault D. et Grégoire J. (1997) : Introduction aux théories des tests en sciences humaines, De Boeck Université, Bruxelles. Pichot P. (nouvelle édition 1997) : Les tests mentaux, PUF, Paris. L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.15 L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.16

UE 4 - L1 - Méthodologie disciplinaire et PPE Année 21/211 - Session 1 Consignes pour répondre aux questions a- Vous devez vous identifier correctement sur la feuille de réponses qui, seule, sera rendue à la fin de l épreuve. Ecrivez vos nom et prénom en majuscules,en prenant soin debien former vos lettres. b- Pour chaque question, vous devez cocher la (ou les) case(s) qui vous semble(nt) correcte(s). Pour cocher, faites une croix ou noircissez la case choisie, comme cela est indiqué sur la feuille de réponses. N inscrivez jamais de signes tels que des points dans les cases. N utilisez surtout pas de Tipp-Ex. c- Cochez la case A pour la réponse A ou la case B pour la réponse B, etc. Si vous hésitez ou ne connaissez pas la (ou les) réponse(s) à une question,vous avez la possibilité de ne pas répondre. Dans ce cas, ne cochez aucune des cases. Attention, les réponses inexactes participeront à la cotation sous la forme de points négatifs. Q1 - Dans une expérience, les conditions d apparition d un comportement sont créées grâce a une : a- relation causale b- hypothèse théorique c- situation expérimentale Q2 - La critique épistémologique qui consiste à remettre en cause la généralisation des observations obtenues chez le sujet humain repose sur une perspective théorique : a- Clinique b- Naturaliste c- Réductionniste d- Statistique Q3 - Selon le schéma général de la méthode expérimentale - le plan de recherche - le paradigme expérimental dépend directement : a- De la sélection des participants b- De la VD c- Du plan d expérience d- De l hypothèse théorique Q4 - Parmi les différents niveaux d'explications scientifiques, le plus concret est : a- la théorie b- la loi c- le modèle Q5 - On considère qu une hypothèse ne peut pas être totalement vérifiée. C est pourquoi, on la confirme de façon : a- Booléenne L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.17 L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.18

b- Déterministe c- Probabiliste Q6 - Quel type d hypothèse permet de créer les différentes variables qui seront utilisées dans une expérience : a- l hypothèse statistique b- l hypothèse théorique c- l hypothèse opérationnelle Q7 - Les VI provoquées peuvent être des variables de type : a- Environnementales b- Situationnelles c- Personnelles d- Opérationnelles Q8 - On considère que les différentes modalités d une VI doivent être homogènes, cela signifie : a- qu'entre les 2 modalités d'une VI, une seule dimension de l'environnement doit être manipulée b- que les sujets affectés aux différentes situations doivent être identiques c- qu'il faut au moins 2 modalités Q9 - Lorsqu une VD n est pas assez discriminante dans sa partie inférieure cela signifie : a- que l échelle choisie n est pas adaptée au comportement sélectionné b- que l on obtiendra un effet plancher c- que l on obtiendra un effet plafond Q1 - L'entretien clinique se caractérise par (une seule réponse correcte): a- L'utilisation systématique de tests b- Le remplissage d'un questionnaire c- Un dialogue entre un patient et un soignant Q11 - L'entretien clinique à pour objectif principal (une seule réponse correcte): a- L'étude des signes de la maladie b- La compréhension du fonctionnement psychique du patient c- La passation d'examens para cliniques Q12 - L'entretien diagnostique est fondé sur (une seule réponse correcte): a- Une recherche d'objectivation de la maladie b- Une approche subjective du patient c- Une analyse intuitive des troubles Q13 - La relation entre un psychologue et un patient se caractérise par (une seule réponse correcte): a- Une symétrie relationnelle b- Une asymétrie relationnelle c- Une opposition fondamentale des points de vue Q14 - A propos des tests d'intelligence : a- Les tests d intelligence fournissent une mesure directe de l intelligence b- Les tests d intelligence sont une manière de mesurer le niveau intellectuel des sujets c- Les tests d intelligence reposent exclusivement sur des capacités de raisonnement analogique d- Il existe trois approches possibles dans la manière de mesurer l'intelligence Q15 - A propos de la «figure complexe de Rey» : L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.19 a- La figure de Rey permet d évaluer les capacités de mémorisation du sujet à travers la reproduction graphique qu il réalise d une figure complexe dont il a au préalable exécuté une copie b- La figure de Rey sollicite de la part du sujet le traitement d une information spatiale c- La figure de Rey est destinée à une population de personnes âgées dont on souhaite connaître les difficultés mnésiques d- La figure de Rey constitue un exemple typique des tests objectifs de personnalité Q16 - A propos des tests : a- Les tests sont des instruments d observation des conduites et possèdent des caractéristiques spécifiques qui en font des outils d'évaluation utiles aux psychologues, quel que soit le champ d'application envisagé b- Les tests sont des épreuves standardisées et donnent toujours des résultats sous forme numérique c- Les tests peuvent être distingués en deux grandes catégories selon qu'ils évaluent des aspects cognitifs ou conatifs du fonctionnement psychologique d- Les tests permettent de classer des individus les uns par rapport aux autres eus égard à une dimension psychologique Q17 - A propos des tests de personnalité : a- Les tests projectifs concernent l évaluation d une dimension de la personnalité définie a priori et susceptible de se modifier avec le temps b- L approche empirique dans la construction des tests de personnalité consiste à mesurer une dimension de la personnalité en s appuyant sur une typologie issue des modèles psychanalytiques c- Le D5D est un test récent que l'on peut classer dans les épreuves élaborées à partir d'un modèle en plusieurs dimensions d- La dépendance-indépendance à l'égard du champ est une dimension de la personnalité qui peut être évaluée à l'aide d'un test de performance Q18 - A propos des tests d'efficience: a- Zazzo a conçu une épreuve (le test dit des «deux barrages») destinée à évaluer un processus cognitif spécifique, dont l efficience est appréhendée à l aide de deux critères : vitesse et précision des réponses b- Les tests mesurant des processus cognitifs spécifiques élémentaires sont utilisés dans le domaine scolaire pour évaluer avec objectivité les difficultés rencontrées par certains élèves dans l apprentissage des matières fondamentales c- Les tests d efficience peuvent être des tests de connaissance (au sens académique du terme) d- Les tests d'efficience mesurent tous des performances réalisées par des sujets qui fournissent des réponses verbales Q19 - A propos des tests de personnalité: a- L IPH est une épreuve qui vise à évaluer 6 dimensions de la personnalité, définies selon une typologie relative aux centre d'intérêt des individus; on trouve notamment un profil dit «social» et un autre dit «réaliste» b- Le MMPI est un bon exemple de test de personnalité à visée pragmatique et a-théorique. c- Le D5D s appuie sur une approche factorialiste de la personnalité d- Le GEFT permet d'évaluer une dimension de la personnalité et situe les individus sur une échelle bipolaire PARTIE TD Certaines informations destinées aux voyageurs ne sont pas accessibles aux personnes sourdes et malentendantes dans les transports car elles sont délivrées dans une modalité auditive par haut-parleurs, c'est L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.2

le cas dans les gares de la SNCF par exemple. Une solution consisterait a diffuser ces messages de façon visuelle, grâce à des graphiques. La question qui se pose alors consiste à déterminer quel serait le meilleur format à adopter? En effet, la population sourde est très hétérogène : elle va des sourds profonds de naissance aux personnes âgées devenues sourdes. Se pose donc la question du format graphique à privilégier pour traduire les événements de perturbation du trafic. Les images statiques sont-elles adaptées pour traduire les messages qui nous intéressent ou faut-il leur donner un caractère plus dynamique en les animant? Des images normalisées ont donc été élaborées à partir de graphismes ou pictogrammes issus de la signalétique routière (panneau danger, train à vapeur, avions...voir figure 1) pour signifier 1 types de messages différents (changement de condition de départ, comme un changement de voie par exemple, retard d un train ou d un avion, annulation du moyen de transport prévu...). Pour chacun de ces messages, 2 formes différentes ont été préparées : une forme statique (tous les éléments composant l'image sont présentés en même temps) et une forme dynamique (les éléments apparaissent les uns à la suite des autres de façon liée, comme dans un dessin animé). Figure 1 : exemple de message utilisé pour signifier un retard de 15 minutes d un TER à cause des conditions climatiques (format statique). Les expérimentateurs ont ensuite sélectionné 2 groupes de sujets différents ; un groupe de sujets sourds de naissance (âge moyen : 35 ans) et un groupes de personnes devenues sourdes (âge moyen : 67 ans). Les différentes images ont été présentées sur un écran d'ordinateur à chacun des membres de ces groupes et la tâche du participant consistait à proposer oralement une signification pour chacun de ces messages, on calcule ensuite le pourcentage de réponses correctes, c'est-à-dire, le pourcentage de messages dont le sens a été correctement identifié par les participants. Pour chaque groupe, la moitié des messages est de type statique, et l'autre moitié, de type dynamique. On obtient les résultats suivants (données modifiées mais tirées d une expérience réelle). Statique Dynamique moyenne Sourds de naissance 6 9 75 Devenus sourds 4 3 35 moyenne 5 6 Tableau 1 : % de messages correctement identifiés par les 2 groupes de sujets suivant leur mode de présentation (statique, dynamique). Q2 - Quelles sont les variables indépendantes de cette expérience : a- Type de sourds (de naissance, devenus sourds) b- Format de présentation (statique, dynamique) c- Type de perturbation signalée (retard, changement des conditions de départ, annulation) d- Effet du message (identifié, non identifié) e- Modalité de présentation du message (auditive, visuelle) Q21 - Quelle est la variable dépendante utilisée pour traiter les résultats de cette expérience : a- Age des sujets (en année) b- Le nombre de messages correctement identifié L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.21 c- Le pourcentage de messages correctement identifiés d- La performance obtenue par les 2 groupes de sujets suivant le mode de présentation (statique, dynamique) Q22 Les chercheurs considèrent que présenter des messages à caractère informatif de façon visuelle serait mieux adapté pour les personnes sourdes, mais comment formalisent-ils cette hypothèse? a- En analysant comment sont interprétés des messages présentés visuellement ou auditivement b- en comparant la réception de messages chez les personnes sourdes c- en évaluant la façon dont sont interprétés des messages présentés visuellement mais soit de façon statique (images fixes) soit de façon dynamique (sous forme de mini dessins animés) d- En comparant globalement la compréhension des messages Q23 - Le critère de sélection des sujets pour cette expérience a été : a- l âge b- la profondeur de la surdité (légère, profonde) c- le moment où est survenue la surdité (naissance, à l âge adulte) d- La fréquence d utilisation des transports Q24 Les auteurs se posent la question suivante : «les images statiques sont-elles adaptées pour traduire les messages qui nous intéressent ou faut-il leur donner un caractère plus dynamique en les animant». De quel type d hypothèse s agit-il? a- D une hypothèse théorique b- D une hypothèse opérationnelle c- D une hypothèse de travail d- D une hypothèse statistique Q25 Pour être vérifiée, cette hypothèse nécessite de traiter quel type d effet? a- L effet principal de la variable «type de présentation» b- L effet simple de la variable «type de présentation» c- L effet principal de la variable «type de sujets» d- L effet d interaction entre les 2 variables précédentes Tableau A Statique Dynamique moyenne 5 6 Tableau B moyenne Sourds de naissance 75 Devenus sourds 35 Q26 Afin de vérifier l hypothèse des auteurs, quel tableau convient? a- Tableau A b- Tableau B Q27 Comment conclure par rapport à cette hypothèse? a- L hypothèse est confirmée car le % de messages correctement rappelés est supérieur pour les images dynamiques par rapport aux images statiques b- L hypothèse n est pas confirmée car il n y a pas de différence entre les 2 formats, statique et dynamique L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.22

c- L hypothèse est confirmée car les sourds de naissance identifient mieux les messages présentés visuellement conséquent, à l aide d un pré-test, il a été décidé de ne sélectionner que des sujets ayant des activités quotidiennes sans rapport avec la mémoire (pour se mettre dans la situation la plus défavorable). Les résultats (pourcentage de rappels corrects) sont présentés dans le tableau suivant : Longueur de la liste 6 12 différence Adultes jeunes 63 48 15 Adultes âgés 51 25 26 différence 12 23 Q32 - Les variables utilisées sont : a- Longueur de la liste (6,12), âge (jeune, âgé), et rappel correct b- Type d activité quotidienne (mnésiques, non mnésiques), Age (jeunes, âgés), longueur de la liste (6,12) et pourcentage de rappel correct c- Longueur de la liste (6,12), âge (jeune, âgé), et pourcentage de rappel correct Tableau A Q28 Quel graphique correspond aux données du tableau 1? a- Tableau A (tableau de gauche) b- Tableau B (tableau de droite) Tableau B Q29 En analysant plus finement les données, on constate que : a- La compréhension de messages présentés sous format dynamique est plus efficace par rapport à une présentation statique mais uniquement pour les sourds de naissance b- Le format de présentation n a pas d influence sur la performance des sujets devenus sourds c- Le format de présentation n a pas d effet sur les performances globales d- Les sujets sourds de naissance ont une moins bonne performance que les sujets devenus sourds Q33 - Le plan d expérience est le suivant : a- 2x2 avec 4 groupes de mesure et 2 groupes de sujets b- 2x2 avec 2 groupes de mesure et 4 groupes de sujets c- 2x2 avec 4 groupes de mesure et 4 groupes de sujets d- 2x2 avec 4 groupes de mesure et 1 groupe de sujets Q34 - Parmi les variables parasites potentielles, indiquez celle(s) qui n a (n ont) pas été(s) contrôlée(s) et qui peut (peuvent) avoir une influence sur les résultats : a- L âge b- Le type d activité quotidienne c- L empan mnésique à court terme d- La fréquence des mots utilisés dans la liste Q3 Les données semblent montrer, et sous réserve de vérification statistique, qu il y aurait : a- une interaction entre les variables «type de sourds» et «format de présentation» b- un effet d additivité entre les variables «type de sourds» et «format de présentation» c- uniquement un effet principal de la variable «type de sourds» d- uniquement un effet principal de la variable «format de présentation» graphique 1 graphique 2 Q31 - Une analyse attentive des données montre que la performance du groupe de personnes devenues sourdes est très mauvaise lorsque l affichage est dynamique. A votre avis, pour quelle raison? a- Le nombre d éléments d informations présents sur les images est trop important pour être retenu correctement b- Les personnes sourdes sont aussi les plus âgées, l affichage dynamique est peut-être trop rapide pour que les informations soient traitées efficacement c- Le mode de présentation des messages, sur un écran d ordinateur, est trop éloigné de l environnement réel d une gare. % de rappel Longueur de la liste Adultes jeunes Adultes âgés Longueur de la liste Adultes jeunes Adultes âgés On constitue 2 groupes de 36 sujets chacun dont la moyenne d âge est de 22 ans pour le premier et 65 ans pour le second. On demande aux participants de rappeler les 6 derniers items de 2 listes comprenant 6 items pour la première et 12 items pour la seconde (les listes sont composées de suites de consonnes). Les auteurs pensent que les effets de l âge seront plus marqués dans les situations où la mémoire de travail est surchargée (par exemple, lorsque les listes présentées sont plus longues). Néanmoins, les sujets âgés ayant gardé une activité quotidienne (jeux de cartes etc.) devraient présenter un déficit mnésique moins important. Par L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.23 Q35 - Quel graphique correspond au tableau de données : a- Le graphique 1 b- Le graphique 2 c- Les 2 graphiques d- Aucun des deux L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.24

Q36 - Les effets simples de la variable «longueur de la liste» sont a- 15 et 26 b- 12 et 23 c- 63 et 48 d- 51 et 25 Q37 - L hypothèse des auteurs est confirmée car : a- Les adultes jeunes ont une meilleure performance b- La longueur de la liste a plus d effets chez les sujets âgés que jeune c- L hypothèse n est pas confirmée car la longueur de la liste a un effet chez les sujets jeunes et âgés d- L hypothèse n est pas confirmée car quelle que soit la liste, les sujets âgés ont toujours de moins bonnes performances. On mène une expérience destinée à comparer l efficacité de deux méthodes pédagogiques pour l enseignement d une partie d un cursus de mathématiques : méthode 1 (M1) et méthode 2 (M2). On constitue donc deux groupes de sujets qui apprennent le programme selon une et une seule de ces deux méthodes. Chaque groupe de sujets comporte un nombre égal de sujets plutôt «forts en math» et de sujets plutôt «faibles en math». L expérience se déroule avec des sujets d environ 16 ans, d un même niveau scolaire mais provenant de collèges différents. A la fin de l expérience, qui dure un mois, à raison de 3 heures par semaine, les élèves sont évalués sur un ensemble de 3 problèmes de factorisation et on calcule pour chaque sujet le nombre de problèmes résolus. a- On risque de choisir une filière dont la réalité ne correspond pas aux représentations que l on peut en avoir b- On risque d être submergé par l information récoltée c- On risque d obtenir des renseignements qui ne correspondent pas à son propre projet Q44 Quelles sont les étapes à suivre avant de prendre une décision? a- Récolter l information, puis la classer et enfin, l étudier b- L exploration, la cristallisation, la spécification, la réalisation c- L entretien, la recherche documentation, la réalisation du projet Q45 Quel méthode d entretien est-il nécessaire d utiliser? a- Entretien clinique b- Entretien directif c- Entretien semi-directif d- Entretien non directif Q38 - Les variables indépendantes sont : a- Type de méthode et niveau en math b- Type de méthode et âge des sujets c- le nombre de problèmes résolus et le type de méthode Q39 - La (ou les) variable(s) dépendante(s) est (sont) : a- la durée de l apprentissage b- le nombre de problèmes résolus c- le niveau en math Q4 - Quelles sont les variables non contrôlées : a- le sexe des sujets b- le niveau scolaire c- le programme étudié en classe pendant la durée de l expérience PARTIE PPE Q41 La méthodologie utilisée dans le cadre du PPE est basée sur : a- la méthode expérimentale b- l introspection c- la collecte d informations verbales Q42 Quel est l intérêt d utiliser une telle méthode? a- parce que c est une méthode qui permet d organiser les informations b- Parce que c est une démarche qui est valable indépendamment du thème choisi et qui permet de prendre en compte les changements d opinions Q43 Quel risque prend-on lorsqu on spécifie trop rapidement le projet? L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.25 L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.26

UE 4 - L1 Psychologie - Méthodologie disciplinaire et PPE Année 21/211 - Session 2 Consignes pour répondre aux questions d- Vous devez vous identifier correctement sur la feuille de réponses qui, seule, sera rendue à la fin de l épreuve. Ecrivez vos nom et prénom en majuscules,en prenant soin debien former vos lettres. e- Pour chaque question, vous devez cocher la (ou les) case(s) qui vous semble(nt) correcte(s). Pour cocher, faites une croix ou noircissez la case choisie, comme cela est indiqué sur la feuille de réponses. N inscrivez jamais de signes tels que des points dans les cases. N utilisez surtout pas de Tipp-Ex. f- Cochez la case A pour la réponse A ou la case B pour la réponse B, etc. Si vous hésitez ou ne connaissez pas la (ou les) réponse(s) à une question,vous avez la possibilité de ne pas répondre. Dans ce cas, ne cochez aucune des cases. Attention, les réponses inexactes participeront à la cotation sous la forme de points négatifs. PARTIE COURS Q1 : Une des critiques épistémologique de la méthode expérimentale est : a- la nature artificielle de l expérimentation b- l absence de déontologie dans certains laboratoires c- le manque de contrôle des variables intermédiaires Q2 : La méthode hypothético-déductive est basée sur : a- un raisonnement par induction b- un raisonnement par déduction c- un raisonnement objectif et vérifiable par tout le monde Q3 : Quand on dit qu une hypothèse doit être présentée sous forme booléenne, cela signifie : a- qu elle doit être falsifiable b- qu elle doit être testable c- qu elle doit être synthétique Q4 : Les groupes contrôles sont utilisés afin de : a- contrôler l efficacité de la consigne donnée aux sujets b- estimer le niveau de base des sujets c- estimer l homogénéité des groupes de mesure Q5 : Une variable individuelle est une variable : a- invoquée b- qui concerne toujours l âge des sujets c- dont on ne peut pas choisir les modalités Q6 : Deux groupes de mesures sont considérés comme indépendants lorsque : a- on n observe pas d effet de transfert entre ces groupes L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.27 b- des sujets différents y sont affectés c- ils correspondent à des degrés différents d une VI Q7 : La validité opérationnelle concerne: a- la validité des VI b- la validité des VD c- la validité externe Q8 : Quand on parle de groupes à mesures répétées, cela signifie : a- que l on reproduit plusieurs fois une même épreuve pour être sûr des résultats b- que plusieurs variables dépendantes sont utilisées conjointement c- que les mêmes sujets passent dans toutes les situations expérimentales Q9 : Pour entièrement contrôler l erreur progressive, il est préférable d utiliser : a- un contrebalancement complet b- un contrebalancement partiel c- un contrebalancement partiel aléatoire Q1 : L estimation du degré de généralisation d un résultat expérimental s appelle : a- validité interne b- validité externe c- validité opérationnelle Q11 : L'empathie est définie comme (une seule réponse correcte): a- La capacité à percevoir le cadre de référence de l'autre b- L'indifférence à l'égard de l'autre c- La froideur affective Q12 : L'attention flottante est définie comme (une seule réponse correcte): a- L'indifférence à l'égard du patient b- Le travail d'interprétation c- Un type d'écoute ne privilégiant aucun élément à priori Q13 : La demande implicite du patient (une seule réponse correcte) : a- Est de nature largement inconsciente b- Est généralement explicite c- Caractérise la posture du clinicien Q14 : Dans la perspective psychanalytique la notion de transfert définit (une seule réponse correcte): a- L'ensemble des réactions inconscientes de l'analyste b- L'ensemble des réactions inconscientes du patient c- Les caractéristiques du cadre de l'entretien Q15 : A propos des tests d'intelligence: a- Les tests d intelligence fournissent tous une mesure de l intelligence sous forme de QI. b- Les tests d intelligence sont une manière relativement objective de mesurer le niveau intellectuel des sujets. c- Les tests d intelligence reposent exclusivement sur des capacités de raisonnement inductif. d- Il existe plusieurs approches possibles dans la manière de mesurer l'intelligence, mais aucune ne relève d une analyse factorielle. L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.28

Q16 : A propos du «test des deux barrages»: a- Il est dû à René Zazzo. b- Il est l œuvre d André Rey. c- Il s adresse aussi bien aux enfants qu aux adultes. d- Il constitue un exemple typique des tests objectifs de personnalité. Q17 : A propos des tests en général: a- Les tests sont des instruments d observation systématique des conduites. b- Les tests sont des épreuves standardisées et doivent répondre aux mêmes qualités métrologiques, quelle que soit la dimension psychologique envisagée. c- Les tests peuvent être distingués en trois grandes catégories selon qu'ils évaluent des aspects cognitifs, conatifs ou cliniques du fonctionnement psychologique. d- Les tests sont des instruments de mesure de la variabilité interindividuelle. Q18 : A propos des tests de personnalité : a- Les tests projectifs reposent sur une conception psychodynamique de la personnalité. b- L approche empirique dans la construction des tests de personnalité consiste à mesurer une dimension de la personnalité en s appuyant sur un modèle théorique bien défini. c- Le D5D s appuie sur la théorie dite des «big five». d- La dépendance-indépendance à l'égard du champ est une dimension de la personnalité qui peut être évaluée à l'aide du GEFT. Q19 : A propos des tests d'efficience: a- Les tests de connaissance portent sur des compétences scolaires. b- Les tests mesurant des processus cognitifs spécifiques élémentaires sont utilisés notamment pour évaluer avec objectivité les difficultés rencontrées par certains élèves dont l intelligence, par ailleurs, est considérée comme «normale». c- Les tests d efficience peuvent être parfois non verbaux. d- Les tests d'efficience mesurent tous des performances réalisées par des sujets qui fournissent des réponses à des questions orales. Q2 : A propos des tests de personnalité: a- L IPH est une épreuve qui vise à évaluer 6 dimensions de la personnalité, définies selon une typologie relative aux centre d'intérêt des individus; on trouve notamment un profil dit «intellectuel» et un autre dit «altruiste». b- Le MMPI est un bon exemple de test de personnalité à visée pragmatique et a-théorique. c- Le test de Rorschach est le plus ancien des tests projectifs. d- Le GEFT permet d'évaluer une dimension de la personnalité et situe les individus sur une échelle bipolaire qui va de l introversion à l extraversion. PARTIE TD Dans une expérience, on enregistre le rythme cardiaque (ECG, exprimé en battements par minute) de sujets après leur avoir demandé de réaliser différentes tâches. Dans la première, les sujets sont assis et au repos. Dans la deuxième situation, on demande aux sujets de lire un article de journal décrivant un fait divers particulièrement violent. Enfin, dans la troisième, les sujets sont debout et doivent courir sur place Dans chaque situation, l ECG est mesuré pendant 15 secondes mais la valeur ainsi obtenue est multipliée par 4. Les résultats sont présentés dans le tableau 1 ECG (bat/min) repos physique assis 75 lecture 9 activité physique courir 11 Tableau 1 : ECG (en bat/min) enregistré dans les différentes conditions expérimentales Q21 : la variable dépendante est : a- Le nombre de battements par minute b- Le nombre de battements pendant 15 secondes c- l ECG Q22 : Le facteur manipulé dans cette expérience est : a- l état physique (repos, activité) b- le type de tâche (aucune, lecture, courir) c- le rythme cardiaque Un expérimentateur pense qu un niveau élevé d anxiété peut perturber la mémorisation. A l aide d un test d anxiété, il sélectionne deux groupes de sujets : un groupe de sujets anxieux et un groupe de sujets non anxieux. L expérimentateur demande aux sujets de mémoriser une liste de mots qui peuvent se regrouper en catégories («pomme», «orange» dans la catégorie «fruits» par exemple). Les catégories sont présentées au moment de l apprentissage, mais les sujets n ont pas pour tâche de les mémoriser. Au moment du rappel, immédiatement après l apprentissage, deux conditions sont créées : dans la première, la liste des catégories est présentée au sujet ; dans la seconde, la liste n est pas présentée. Q23 : les facteurs manipulés sont : a- le niveau d anxiété (fort, faible) et le type de fruits (pomme, orange) b- le niveau d anxiété (fort, faible) et le type de rappel (libre, avec indice) c- le niveau d anxiété (fort, faible) et la mémorisation des listes Q24 : le plan d expérience est un plan : a- 2x2 = 4 GM et 1 groupe de sujets b- 2x2 = 4 GM et 2 groupes de sujets c- 2x2 = 4 GM et 4 groupes de sujets Un échantillon de sujets âgés est divisé en deux groupes égaux. On propose une tâche de rappel libre au premier groupe (groupe 1) et une tâche de rappel indicé au deuxième (groupe 2). Ces deux tâches sont aussi présentées à un échantillon de sujets jeunes (groupe 3 pour le rappel libre et groupe 4 pour le rappel indicé). Les résultats sont présentés dans le tableau suivant : L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.29 L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.3

groupe 1 Groupe 2 groupe 3 groupe 4 12 34 3 35 Tableau 2 : Pourcentage de mots rappelés pour les 4 groupes de sujets. Q25 : Les facteurs manipulés sont : a- type de tâche (indicé, libre) car tous les sujets participent à ces deux tâches b- type de tâche (indicé, libre) et groupe de sujets (jeunes, âgés) c- groupes (1, 2, 3, 4) Des chercheurs se posent les 2 questions suivantes : «le vieillissement peut-il occasionner une diminution des capacités mnésiques» et «on doit trouver des différences en fonction du mode de vie des individus et plus particulièrement chez la personne âgée». En effet, ils ont observé que, chez les personnes âgées, cette diminution des capacités mnésiques affectait principalement les personnes ayant très peu d activités journalières. Si une certaine activité était maintenue, surtout si celle-ci est en rapport avec la mémoire, alors les performances de ces personnes semblent moins dégradées. Pour vérifier ces hypothèses, les auteurs décident donc de manipuler 2 facteurs : le vieillissement et l activité quotidienne des sujets. Q26 : le facteur vieillissement peut être opérationnalisé de la façon suivante : a- âge (2 ans, 75 ans) b- groupe de sujets (jeunes, âgés) c- catégorie professionnelle (en activité, retraité) Q27 : les modes de vie des individus dont parlent les auteurs peuvent être du type : a- sportives : golf, vélo b- jeux de société : scrabble, jeux de cartes c- participation à des associations : aide scolaire aux jeunes en difficultés Q28 : Les chercheurs posent les 2 hypothèses suivantes : «le vieillissement occasionne une diminution des capacités mnésiques» et «les différences constatées en fonction du mode de vie des individus doivent être plus importantes chez les personnes âgées». Quel graphique correspond à cette hypothèse : a- graphique 1 b- graphique 2 c- graphique 3 Graphique 1 : Graphique 2 : % de rappel 1 8 6 4 2 actifs mode de vie non actifs jeunes agés % de rappel 1 8 6 4 2 actifs mode de vie non actifs jeunes agés % de rappel 1 Q29 : Cette expérience sera difficile à réaliser pour une des raisons suivantes : a- il est difficile de trouver des personnes âgées ayant des activités b- il est difficile de trouver des personnes jeunes n ayant pas d activités c- les types d activités possibles sont trop variés Dans une expérience sur le comportement alimentaire, on demande à deux groupes de sujets (jeunes hommes, jeunes femmes) de consommer des biscuits en présence d un partenaire (complice de l expérimentateur) qui peut soit être du même sexe que le sujet, soit de sexe différent. Les auteurs pensent que la population féminine consommera moins de biscuits si leur partenaire est masculin plutôt que féminin. Les résultats sont présentés dans le tableau suivant : Sexe du sujet homme femme sexe du homme 12 7 partenaire femme 11 12 Tableau 3 : Nombre de biscuits consommés par des sujets masculin et féminin en fonction du sexe du partenaire. Q3 : la (ou les) variable(s) indépendante(s) sont : (une seule réponse possible) a- sexe du sujet et du partenaire (identique, différent) b- sexe du sujet (homme, femme) et sexe du partenaire (homme, femme) Q31 : A quel moment est-il préférable de réaliser cette expérience : a- le matin, quand les sujets sont à jeun b- juste avant le repas du midi c- en milieu d après midi Q32 : Numériquement, l effet permettant de tester l hypothèse, en valeur absolue, est égal à : a- 5 b- 1 Q33 : Comment ce type d effet est-il appelé : a- effet principal b- effet simple c- il n y a pas de nom particulier, c est juste une valeur 8 6 4 2 actifs mode de vie non actifs jeunes agés Graphique 3 : L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.31 L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.32

Dans une recherche en thérapie cognitivo-comportementale de l obésité, on veut tester l efficacité de plusieurs techniques : l auto-observation (AO) et la relaxation (R). Pour chaque technique, il y aura un groupe expérimental (la thérapie est appliquée) et un groupe contrôle (pas de thérapie). On veut également évaluer l interaction entre ces différentes thérapies. On mesure la perte de poids en kilogrammes chez des sujets dont l âge et le sexe sont maintenus constants dans les différents groupes. Les auteurs supposent que chaque thérapie a un effet positif et que les 2 thérapies auront des effets qui se potentialisent. Avec AO sans AO avec R 14 5 sans R 6 1 Tableau 4 : perte de poids (en kilogrammes) en fonction des différentes thérapies. Q34 : Les facteurs manipulés par l expérimentateur sont : a- auto-observation (avec, sans) et relaxation (avec, sans) b- thérapies (auto-observation, relaxation) et perte de poids (en kilogrammes) c- thérapies (auto-observation, relaxation) et groupe (contrôle, expérimental) Q35 : Quel problème pose le choix de la variable dépendante : a- on ne tient pas compte de l âge des sujets b- on ne compare pas la perte de poids avec le poids initial c- on ne tient pas compte du sexe des sujets Q36 : L hypothèse des auteurs est : a- validée car toutes les thérapies sont efficaces b- validée car il y a une interaction entre les thérapies c- non validée car certains sujets ne perdent pas assez de poids Selon certains chercheurs, il existe une croyance selon laquelle les policiers constitueraient un groupe socioprofessionnel à part, dans le sens où ils seraient perçus comme plus autoritaires que les autres personnes. Les auteurs ont donc constitué 2 groupes de sujets (un groupe d étudiants et un groupe de policiers). L âge moyen des sujets est de 24 ans pour les étudiants et de 35 ans pour les policiers. Puis, tous les sujets ont, à deux reprises, complété une échelle standard d autoritarisme : une fois pour estimer leur niveau personnel d autoritarisme et l autre fois en imaginant comment répondrait un membre typique de l autre groupe. Les résultats sont présentés dans le tableau suivant : étudiants policiers Niveau personnel 87 95 Niveau d autrui 119 88 Tableau 5 : Score d autoritarisme chez des étudiants et des policiers (plus le score est élevé, plus la personne est autoritaire). Q39: Le plan d expérience est de type : a- 2x2 = 4 GM et 1 groupe de sujets b- 2x2 = 4 GM et 2 groupes de sujets c- 2x2 = 4 GM et 4 groupes de sujets Q4 : Comment résumer de façon concise et précise cette expérience : a- les étudiants sont moins autoritaires que les policiers b- les policiers sont considérés comme plus autoritaires par les étudiants c- les policiers ont une image des étudiants proche de la réalité alors que les étudiants considèrent les policiers comme plus sévères Partie PPE Q41 La méthodologie utilisée dans le cadre du PPE est basée sur : d- l entretien clinique e- la méthodologie documentaire f- la méthode expérimentale Q42 Quel est l intérêt d utiliser une telle méthode? c- C est une démarche utilisable quelque soit le thème choisi et qui permet donc de prendre en compte les changements d opinions d- C est une méthode qui permet de rencontrer des professionnels Q43 Quel risque prend-on lorsqu on spécifie trop rapidement le projet? a- On risque de choisir une filière qui, en réalité, est très différente de ce qu on espérait b- On risque d être submergé par des données contradictoires c- On risque d obtenir des renseignements qui ne sont plus d actualité Q44 Quelles sont les étapes à suivre avant de prendre une décision? d- L interview de professionnels puis la constitution d un dossier e- L exploration, la cristallisation, la spécification, la réalisation f- L entretien puis la recherche documentaire Q45 Quel méthode d entretien est-il nécessaire d utiliser? e- Entretien clinique f- Entretien dynamique g- Entretien semi-directif h- Entretien non directif Q37 : Les variables manipulées par l expérimentateur sont : a- 2 VI : groupes (étudiants, policier) et estimation (personnelle, par autrui) b- 1 VI groupes (étudiants, policier) Q38 : La variable dépendante de cette expérience est : a- Le score obtenu à l échelle d autoritarisme b- L âge moyen des sujets L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.33 L1 Psychologie UE 4 Méthodologie disciplinaire année 211/212 pp.34