Cliniques psychiatriques de France Acteur de notre Santé union nationale des cliniques psychiatriques privées Fédération de l Hospitalisation Privée
Cliniques psychiatriques de France Syndicat professionnel représentant la totalité des cliniques psychiatriques de France (160), l UNCPSY est affiliée à la Fédération de l Hospitalisation Privée. Espace d échange et de réflexion, l UNCPSY défend l avenir de la psychiatrie privée et participe aux débats de société avec l ensemble des acteurs de la santé mentale. Au cœur des enjeux de santé publique, l UNCPSY représente les cliniques psychiatriques privées auprès des pouvoirs publics et garantit leurs missions dans le système global de la psychiatrie. Contacts Cliniques psychiatriques de France / UNCPSY 81, rue de Monceau 75008 Paris Tél. : 01 45 63 38 41 Fax : 09 55 33 03 49 contacts@unpcsy.fr
Les cliniques psychiatriques, un acteur essentiel de la santé mentale 160 cliniques réparties sur tout le territoire. 12000 lits d hospitalisation. 130000 patients accueillis et soignés chaque année. 12000 salariés dont 7 000 soignants. 1000 psychiatres et généralistes. 520 millions d euros à charge de l assurance maladie (dans un budget de plus de 10 milliards d euros consacré à la psychiatrie). 28 % des hospitalisations complètes.
Les cliniques au cœur des défis de la psychiatrie Les cliniques psychiatriques de France remplissent une mission essentielle de santé publique. Chaque année, elles soignent plus de 130 000 patients et délivrent 5 millions de journées de soins. Au cœur de la prise en charge psychiatrique, ces établissements assurent 30 % des hospitalisations complètes au niveau national et répondent à des besoins grandissants dans une situation de plus en plus complexe. Pour alerter les décideurs politiques et sensibiliser le grand public, l Union Nationale des Cliniques Psychiatriques s est engagée en 2005 dans une mission d information d intérêt général. Elle mène, en effet, une vaste campagne de sensibilisation sur les pathologies mentales et leur traitement. Elle donne la parole aux soignants tant il est essentiel que la psychiatrie ne soit plus marginalisée, stigmatisée ou, pire, oubliée. Avec 160 cliniques psychiatriques, l UNCPSY tisse aussi des liens et un dialogue indispensables avec les familles et les associations de patients. Une urgence sanitaire Il y a urgence : les pathologies psychiatriques sont en forte augmentation. Ainsi, en 2010, la dépression sera la première maladie par sa prévalence dans la population française et dépassera les maladies cardio-vasculaires. Cela alors même que l accueil à temps complet et partiel est déjà notoirement insuffisant et que le nombre de psychiatres va chuter brutalement. Avec plus de 6 000 soignants engagés et des pôles d excellence reconnus, les cliniques psychiatriques de France sont déterminées à accroître leurs capacités d accueil, à prendre part à des missions de service public, à investir dans la recherche et à participer à la formation des futurs psychiatres. L état doit enfin prendre en compte la psychiatrie dans son intégralité et permettre aux cliniques privées de développer leur offre de soins de qualité en complément de celle des hôpitaux. C est à cette condition que les Français auront enfin accès, dans les meilleurs délais et dans les meilleures conditions, à une prise en charge psychiatrique proche, efficace et diversifiée. Pour relever ce défi, les pouvoirs publics comme les patients et leur famille peuvent compter sur l engagement des cliniques psychiatriques de France. Dr Olivier Drevon, Président de l UNCPSY
Questions Quelle est la place des cliniques psychiatriques en France? Au cœur d un réseau national de proximité associant psychiatres libéraux et médecins généralistes, les cliniques privées sont un acteur essentiel de la prise en charge des patients atteints de troubles psychiatriques. Elles accueillent chaque année plus de 130 000 patients. Elles assurent des missions d intérêt général, dans les domaines de la prévention, de la formation, de l accompagnement social ou du dépistage, et sont complémentaires des autres prises en charge de la psychiatrie. Cette complémentarité prend des formes concrètes de partenariat à tout niveau, avec les médecins de ville, les hôpitaux, les services médico-sociaux Des cliniques assurent la prise en charge de patients en provenance des services d urgence, d autres sont agréées pour recevoir des personnes en hospitalisation sous contrainte. Les collaborations entre services psychiatriques ou de médecine sont quotidiennes, de même les échanges et les communications entre équipes soignantes, et leur implication dans l organisation et la mise en place des relais nécessaires à une réadaptation efficace et suivie. Qui sont les patients des cliniques privées? Contrairement aux idées reçues, les patients des cliniques sont socialement les mêmes que ceux pris en charge par l hôpital public, y compris lorsque leur situation économique est difficile et que, par exemple, ils bénéficient de la couverture médicale universelle (ces derniers représentent en moyenne de 12 à 15 % de la file active des cliniques). D un point de vue médical, aussi : les cliniques traitent en effet tout le champ des pathologies, y compris parmi les plus graves. Centrées sur le court séjour, les cliniques privées ont développé des pôles d excellence dans plusieurs domaines. Elles sont ainsi leaders dans le traitement des dépressions aiguës qui nécessitent une hospitalisation. Enfin, elles accueillent aussi les patients en soins de suite et ceux nécessitant une réadaptation sociale. Pour toutes ces raisons, il n est plus acceptable que certaines cliniques privées soient encore exclues de certaines prises en charge alternatives. Les cliniques psychiatriques sont attachées au libre choix du patient. Pourquoi? Les cliniques sont les seules garantes du libre choix en psychiatrie. Les hôpitaux psychiatriques sont organisés autour de la politique de secteur : le patient n a ni le choix de son hôpital (imposé par sa domiciliation) ni le choix de l équipe médicale qui le suivra. A contrario, il peut choisir la clinique et le psychiatre qui lui conviennent. Cette liberté de choix est complémentaire de la logique de sectorisation publique. Elle est inscrite dans la loi et défendue par les cliniques privées. Elle est voulue par les patients et leur famille. Par ailleurs, pour garantir le libre choix du patient et équilibrer l offre, les cliniques psychiatriques doivent pouvoir se développer dans toutes les régions.
de santé On ne soigne que des pathologies légères dans les cliniques privées FAUX > Les cliniques psychiatriques prennent en charge des pathologies lourdes comme les schizophrénies ou les addictions graves. Elles assurent le traitement des névroses à part égale avec l hôpital. Enfin, 60 % des dépressions aiguës y sont traités quand le public n en prend en charge que 30 %. Outre le développement de services experts, notamment pour le suivi des adolescents ou des personnes âgées, des troubles de conduites alimentaires ou des troubles bipolaires, il faut savoir que l hospitalisation de jour, la post-urgence et l hospitalisation sous contrainte sont en progression dans les cliniques psychiatriques. Il n y a pas de dépassement d honoraires dans les cliniques psychiatriques. VRAI > Dans 98 % des cliniques privées, les psychiatres ne pratiquent aucun dépassement d honoraires. Quand le patient prend une chambre individuelle, c est sa mutuelle qui assure le supplément à sa charge, tout comme à l hôpital. Quel est le véritable coût pour la Sécurité sociale? Les cliniques psychiatriques sont assujetties à une tarification à la journée d hospitalisation. Aujourd hui, le tarif journalier de 150 euros (honoraires compris) ne couvre pas le coût des soins qui sont dispensés au patient. Dans un hôpital psychiatrique, le coût pour l assurance maladie varie entre 400 euros et plus de 1 000 euros. Cette injustice, connue et reconnue depuis trop longtemps par le ministère de la Santé, ne doit pas perdurer. Il faut réformer très vite la tarification en psychiatrie au profit d un système transparent et équitable. Le tarif ne doit pas être fonction du type d établissement, mais de la lourdeur de la pathologie et des coûts qu elle induit. Pourquoi choisit-on d être soigné dans une clinique psychiatrique? Les relations humaines et le cadre de vie occupent une place essentielle dans la prise en charge réussie d un patient. La spécificité des cliniques privées est justement de garantir aux personnes soignées un cadre d hospitalisation à taille humaine (80 lits en moyenne), associé à un accueil et à un hébergement de grande qualité. Les patients savent qu ils y trouveront une prise en charge spécifique, caractérisée par la continuité d une équipe soignante expérimentée, et l assurance d une visite quotidienne de leur psychiatre référent. Être soigné dans une clinique psychiatrique coûte moins cher qu à l hôpital VRAI > Pour le patient, le prix du séjour et les honoraires sont pris en charge par l assurance maladie dans les mêmes conditions qu à l hôpital. Par contre, le coût de l hôpital est beaucoup plus élevé et par conséquent plus cher pour la collectivité.
Les cliniques psychiatriques contribuent au débat public sur la santé mentale. Quels sont les résultats? Les cliniques psychiatriques ont décidé d engager une action d information en direction des médias et du grand public pour que cessent des amalgames préjudiciables entre quelques faits divers exceptionnels et une immense majorité de patients en demande de soins. L UNCPSY a organisé trois colloques au Sénat qui ont réuni associations, patients, parlementaires, psychiatres et représentants de l hôpital et des cliniques. Les soignants des cliniques psychiatriques interviennent régulièrement dans les médias sur la prévention, le dépistage des maladies, les traitements Enfin, au niveau européen, leur participation au livre vert de la Commission a permis de souligner les avantages et la complémentarité des prises en charge publique et privée mais aussi les retards de nos politiques de prévention. Des relations fructueuses et régulières sont également nouées avec les grandes associations de patients. Elles confirment l attente très forte des personnes soignées et de leur famille pour développer des actions communes et accroître les missions des cliniques privées. Des inquiétudes pèsent sur l avenir de la psychiatrie en France. La psychiatrie privée n a pas vu ses moyens évoluer depuis plus de dix ans, alors même que les contraintes augmentent et que les pathologies se développent! Les cliniques ont été exclues des plans santé mentale, addictions, gérontologie. La véritable réforme de la psychiatrie dans laquelle les cliniques privées doivent avoir leur place est sans cesse repoussée. La situation s aggrave : accroissement du nombre de malades, pathologies plus lourdes, tarifs insuffisants, nombre de psychiatres en chute. À terme, c est tout le pan de la prise en charge des personnes atteintes de pathologies mentales que les cliniques psychiatriques assurent qui peut disparaître. Quels changements attendent les cliniques psychiatriques de France? Aujourd hui, les cliniques psychiatriques sont davantage reconnues dans leur rôle. Mais elles ne sont pas suffisamment associées par les pouvoirs publics aux évolutions. Celles qui le souhaitent doivent largement accéder aux possibilités de prise en charge en temps partiel et aux missions d intérêt général, avec des moyens adéquats. C est aussi une demande exprimée par les associations de patients, qui constatent que l hospitalisation privée peut aussi faire progresser la prise en charge de la maladie mentale. Au niveau des tarifs, le ministère de la Santé admet enfin qu il manque au moins 89 millions d euros pour que les établissements couvrent les coûts réels de prise en charge des patients! La revalorisation juste et équitable de la tarification des cliniques psychiatriques a un seul but : développer la qualité de leurs soins en faveur des patients. C est une question d équité, de justice et d intérêt général. Les cliniques psychiatriques sont très rentables FAUX > Chaque année, les cliniques doivent faire face à un manque à gagner de plus de 90 millions d euros sur les tarifs journaliers versés par l assurance maladie, comme le reconnaît, au ministère de la Santé, la Direction de l hospitalisation et de l organisation des soins. C est la location de chambres individuelles qui permet aux établissements d équilibrer leur budget, sans toutefois rendre possibles les investissements dans de nouvelles capacités d accueil.
UNCPSY Cliniques psychiatriques de France Jacques Gayral Président d honneur Dr Olivier Drevon Président Dr Alain Nicolet Vice-Président Denis Reynaud Secrétaire Général Dominique d Amato Trésorier Membres du bureau Gérard Bourrat Thierry Dubois Dr Patrick Lemoine Alain Longone Dr Jean-Michel Lougnon Marie-Thérèse Noël Dr François Torres François Meillier Directeur évelyne Tarlier Secrétariat