Element, 2009 Sculpture Matériaux : Carton, pastel Dimensions variable Element, 2009 Détails
Synopsis, 2009 Combinaison de dessins Matériaux : aquarelle, crayon Dimensions : 240 x 200 cm Synopsis, 2009 Détails
Satisfaction, 2009 Dessin, collage Matériaux : aquarelle, crayon Dimensions : 240 x 30 cm Satisfaction, 2009 Détail
Distraction, 2009 Installation Matériaux : Bois Distraction, 2009 Affiche, Préparation de sculptures Matériaux : Impression sur papier Dimensions : A3
Sans titre (fanion), 2008 Affiche Matériaux : Impression sur papier Dimensions : 240 x 100 cm Tifo 1, 2008 Affiche Matériaux : Impression sur papier Dimensions : 30 x A3 Vue de l exposition Tit for Tat (cf annexe) Vue de l exposition Tit for Tat (cf annexe)
Saut en longueur, 2006 Photographie, trace de l action Matériaux : peinture glycéro, pigment, corde à sauter Dimensions : 60 x 200 cm Une fois, 2006 Sculpture murale Matériaux : Métal, peinture pour carosserie Dimensions : 13 formes de 120 cm de rayon Saut en longueur est une trace d une action réalisée en 2006. Seul le résultat est montré. L action : Je fabrique 10 cordes à sauter de longueurs variables ( de 30 cm à 1m40 ). Dans un espace clos, je place face à moi deux formats de couleurs enduits de pigments (jaune et bleu). J applique au sol et au mur des scotchs colorés (jaune et bleu) sur lesquels figure à la craie (en noir) la dimension des cordes à sauter.ces scotchs seront aussi des repères pour l action. Enfin j utilise les cordes à sauter dans cet espace.
Hors jeu, 2006 Extraits de la vidéo Matériaux : Pigment, scotch, raquette, balles Hors jeu, 2006 Extraits de la vidéo Matériaux : Pigment, scotch, raquette, balles
Case tête, 2006 Dessin Mural (Action) Matériau : Pastel Dimensions : 306 x 204,5 cm
Bonus Bell, 2006 Combinaison de 17 dessins Matériau : Crayon, crayon de couleurs, feutres Dimensions : 306 x 204,5 cm Bonus Bell, 2006 Combinaison de 17 dessins Matériau : Crayon, crayon de couleurs, feutres Dimensions : 306 x 204,5 cm
Extrait de l entretien Ping Pong avec Isabelle Tellier wwwmlancelin.blogspot.com Comment construis-tu tes actions? «Le processus d entraînement implique un rythme, une cadence, et c est la «répercussion plastique» de ses gestes, de ses exercices qui constitue mon fonctionnement et crée l action. Le sport, la danse, le théâtre supposent d entrer dans un cadre et d élaborer une stratégie pour en sortir, c est ainsi que je m échappe d une discipline vers une autr e et que je recrée mes propres règles pour l action.» À quoi servent ces règles? «Dans mes dessins préparatoires, j élabore des stratégies, je matérialise l espace de jeu, le déplacement dans cet espace, la confron tation de plusieurs joueurs.». Entre tes dessins préparatoires qui sont souvent abstraits et très composés, les règles que tu définies et le passage à l action s opère un glissement. Peux-tu nous direquelques mots sur ce passage et sur ce qu engendre l action? «Je trouve intéressant de se positionner devant le regardeur dans un acte «performatif» : je suis contrainte par des règles, je me fixe un challenge ou la notion de perdre ou d e gagner est faussée.» Certains aspects de ton travail renvoient formellement aux recherches des scientifiques d Etienne Jules Marey et d Edouard James Muybridge à la fin du XIXe siècle sur le mouvement. En le décomposant, ils ont permis d apercevoir l entre-deux, le passage du geste à sa matérialisation par une forme. Dans ton travail tu sembles jouer en permanence de cet aller-retour entrela forme et le geste. Existe-il une relation entre la réalité et le langage abstrait que tu déploies? «Ce passage de la réalité à l abstraction est effectivement très important. Je m intéresse à la fois à la matérialisation du mouvement et a l aspect graphique et formel du milieu du sport, du théâtre, de la chor égraphie. Dans les scenarii d Oscar Schlemmer par exemple, les codes colorés, les symboles règlent et préparent le mouvement, la chorégraphie, dans mes dessins, c est aussi le cas. Ce sont ces formes abstraites, très liées à des moments de réalité, des gestes, des mouvements (un corps, une porte, une roue), que j'extraie, et qui deviennent le point de départ de ma pratique. Il y a un premier passage de la réalité à l'abstraction ici. Me s dessins reprennent ces codes et parfois ces règles de jeu pour en produire d'autres et préparer une action qui constituera un nouveau passage de l'abstraction à la réalité. Actuelleme nt, je m intéresse aussi à des codes, des emblèmes plus contemporains : le tifo, le fanio n.». «Mon travail est parfois lié à des jeux de construction, des jeux de formes et de couleurs générés par la règle. Il est aussi marqué par différents courants : le futurisme, le constructivisme, le cub isme. Je travaille aussi beaucoup à partir de collecte d images récentes au fil de mes lectures, de mes découvertes : manuel de jeux de logique, des photos de moments sportifs, des schémas de dictionnaire, d encyc lopédie, des photocopies de livres d art» Les peintres abstraits de l'avant-garde s'appliquaient à codifier la réalité au moyen de formes abstraites. En ce qui te concerne ce transcodage n'est qu'une étape. Que retiens-tu de cet héritage? «Ce transcodage n est effectivement qu une étape qui me permet ensuite de restituer ses formes géométriques dans la réalité. Il est une manière de transformer la réalité, de la décortiquer, de jouer avec le temps de cette réalité et de la décliner, de la maîtrise r peut être. Ces formes géométriques deviennent des éléments modulables, manipulables. J utilise des formes abstraites, pour créer des interférences entre formes, rythmes, couleurs et exprimer une sensation dynamique à la fois à l arrêt (dans mes dessins) mais aussi en action (lors de «contre performance). «Le constructivisme exprime une volonté en action, un réalisme dynamique qui montre la vie e n mouvement et en action». Je m intéresse au mouvement, à la vitesse, à la notion de record, d héroïsme, d exploit. Le cub isme et le futurisme appliquent des principes de «dynamisme», de «durée», «de simultanéité». Peux-tu nous parler de l exposition que tu as organisée dans l atelier d Alexandre Barth en avril 2008. Considères-tu ce projet comme intrinsèque à ta pratique? «Pour cette exposition, je n avais plus envie d agir seule mais d appliquer l idée de jeu, de stratégie, de gagnant, perdant à un princ ipe d exposition. Ce qui est intéressant, c est que les artistes invités ont finalement élaboré une image de leur travail. L affiche est devenu un moyen simple pour révéler une attitude, une posture, un positionnement ; mais aussi donner des indices, des alternatives au travail de chacun tout en étant des affirmations spontanées, des aveux...»
MARIE LANCELIN Née en 1982 à Laval, vit et travaille à Nantes et Rennes +33(0) 06.65.14.68.51 wwwmlancelin.blogspot.com Identifiant SIRET : 517 786 471 000 14 FORMATIONS 2006 DNSEP, Ecole des Beaux arts de Nantes 2005 Ecole d art hogesbschool voordekunsten, Utrecht (Pays-Bas), Echange Erasmus (6 mois) 2004 DNAP, Ecole des Beaux arts de Nantes EXPOSITIONS COLLECTIVES 2009 / Fuck Ohh, Atelier Delrue, Nantes, commissariat Edwige Fontaine, Franck Bertrand, Marie Lancelin 2007 / Résultat des comptes, Cinématographe, Nantes, commissariat Nicolas Fret Tapis, Conseil Général, Nantes, commissariat collectif AMAC 2006 / Mais où est passé le Youkounkoun?, Hall Alstom, Nantes, commissariat Jean Gabriel Coignet, Claire Jeanne Jezequel 2005 / Beau trait fatal, Ecole des Beaux Arts, Nantes, commissariat Bernard Moninot EXPOSITIONS PERSONNELLES 2009 / Distraction, au Bon Accueil, lieux d art contemporain, Rennes, commissariat collectif Bon Accueil 2008 / Tit For Tat, Atelier Delrue, Nantes, commissariat Marie Lancelin 2007 / Hors jeu, Ecran publicitaire dans l espace public, Nantes COMMISSARIATS D EXPOSITIONS 2009 / Dark Pearl, La Générale en manufacture, Paris (Sèvres), commissariat Collectif PILOTTTI 2008 / Création du collectif curatorial : PILOTTTI (www.pilottti.fr) Tit For Tat, Atelier Delrue, Nantes 2005 / On, Ecole d art: hogesbschool voordekunsten, Utrecht (Pays-Bas), commissariat Marie Lancelin 2004 / Bat, Maison du Tourisme, Laval, commissariat Marie Lancelin TEXTES, ENTRETIENS, PUBLICATIONS 2009 / Entretien avec PILOTTTI par Marc Geneix, Dazibao, revue d art contemporain, n 5 (juin) 2008 / L exposition Tit For Tatt, texte d Alexandre Barth et Marie Lancelin, www.alexandrebarth.com Ping Pong, entretien avec Isabelle Tellier (jeune commissaire nantaise), wwwmlancelin.blogspot.com 2005 / Exposition Beau trait Fatal, Catalogue 303, Arts, recherches et création (Mars) WORKSHOP 2005 / Beau comme un Camion, Ecole des Beaux Arts, Nantes, (Janvier)