REVUE DE PRESSE 24 octobre 2013
1 Incendies et interventions
Revue de presse APM médias électroniques 20131023 TVA incendie rue Duquesne dans l est de Montréal http://youtu.be/8jxea6ptzuk 20131023 CBC tentative de meurtre et incendie rue Duquesne http://youtu.be/ozpu-fv8jke 2
Revue de presse APM Date de publication : 23 octobre 2013 Auteur(s) : agence QMI Incendie dans un immeuble à logements Un incendie a éclaté mercredi matin dans un immeuble de huit logements situé sur la rue Du Quesne, dans l'est de Montréal. Personne n a été blessé et la majorité des gens évacués avaient déjà réintégré leur domicile en matinée. Trois logements ont été trop lourdement endommagés pour que les locataires y retournent. Ceux-ci ont été pris en charge par la Croix-Rouge. «À 8 h 30, l incendie était complètement maîtrisé», a confirmé M. Yvons Daunais, du Service de sécurité incendie de Montréal. Les pompiers avaient reçu l appel d urgence vers 7 h 30. Le feu avait pris naissance au rez-de-chaussée du bâtiment de trois étages, dans la chambre de l appartement 4. L immeuble situé près des rues Dickson et Notre-Dame est détaché de tous les côtés et les flammes ne se sont pas propagées aux bâtiments voisins. En matinée, les enquêteurs se trouvaient toujours sur les lieux afin de déterminer ce qui était à l origine du brasier. 3
2 Enjeux
Revue de presse APM Médias électroniques 20131023 Vrai Négociateur Suicide d un pompier de Lévis qui dénonçait du harcèlement http://youtu.be/qiajg8fme1i 20131023 TVA Suicide pompier Québec http://youtu.be/j99upden7py 5
Revue de presse APM Date de publication : 23 octobre 2013 Auteur(s) : TVA web «Je me suis suicidé revêtu du symbole qui m'a tué» Vêtu de son uniforme de pompier qui le rendait si fier, François Després s'est élancé au volant de sa voiture contre un viaduc à Saint-Augustin-de-Desmaures dans la région de Québec, le 25 juin dernier. Il venait d'avoir 46 ans et ne nourrissait plus d'espoir de s'en sortir. Le préventionniste vivait du harcèlement psychologique au travail depuis une décennie. Avant de se suicider, l'homme a écrit une longue lettre à Claude Poirier et préparé une boîte remplie de documents afin qu'après sa mort, le journaliste judiciaire et policier de TVA Nouvelles la remette à la Sûreté du Québec (SQ) dans le but qu'une enquête criminelle soit ouverte. Le quadragénaire, qui travaillait comme préventionniste pour le SPCI de la Ville de Québec, s'est battu durant des années d'après sa missive pour que son syndicat intervienne et que le harcèlement multiforme dont il était victime cesse de la part de son supérieur qu'il qualifie de «chef de meute» et de ses collègues «lâches». Dernières volontés François Després aura dans ses dernières volontés adressées à Claude Poirier voulu que ses harceleurs soient punis. Sa lettre est infiniment touchante et ceux qui lui ont voulu du mal selon ce qu'il avance sont clairement identifiés. «On m'a fait comprendre l'existence de l'omerta dans ce milieu, que ce qui se passe en caserne reste à la caserne, sinon t'es un stool, et tu seras supprimé du groupe», écrit le pompier. François Després change de fonctions et d'environnement, mais le harcèlement se poursuit. Il demande à un retour de congé de maladie à être muté, mais le sapeur est réintégré dans ses fonctions. Désespéré, l'homme dont le harcèlement a débuté en 2001 explique qu'il a été bien traité au bureau médical de la Ville jusqu'à ce qu'il «réplique par une plainte». Ayant brisé l'omerta, le climat toxique serait devenu infernal. Aucun espoir «J'ai perdu toute qualité de vie, je n'ai plus aucun espoir. J'ai dû mettre un terme à toute cette souffrance intérieure qui m'affligeait sans cesse, jour après jour, me tuant, ainsi inévitablement à petit feu», écrit-il encore dans sa lettre d'adieux. 6
«Je me suis suicidé, revêtu du symbole qui m'a tué, à l'extérieur des limites territoriales de la Ville de Québec afin qu'une enquête criminelle soit entreprise par la Sûreté du Québec», souhaite l'homme qui ne voyait plus d'issue à ses ennuis au travail. Harcèlement criminel «Le harcèlement psychologique tue beaucoup de gens et en ce sens la loi devrait rendre imputables criminellement les auteurs du harcèlement», soutient François Després. La mère du défunt s'est entretenue ce matin avec Claude Poirier. «Mon fils avait fait porter ses dernières volontés par un huissier à quatre personnes différentes, dont moi. Il n'avait plus d'identité, il avait tout perdu. Heureusement, il n'avait pas d'enfants», a raconté avec émotions Denise Bolduc. La SQ a ouvert une enquête assure cette dernière. «La police est dans le dossier depuis ce soir-là [le soir du suicide]. Elle a l'ordinateur de mon fils qui avait fait des recherches pour se monter un dossier. C'est important que ça ce sache, car il n'était pas le seul [pompier à vivre du harcèlement au travail]», souffle la maman. «Mon fils a tenté l'arbitrage en 2011, mais chaque fois, le syndicat aurait repoussé ses demandes sous prétexte, entre autres, que les pompiers avaient des ennuis avec le maire [Labeaume], affirme Denis Bolduc. Il se battait seul.» 7
Revue de presse APM Date de publication : 24 octobre 2013 Auteur(s) : Catherine Bouchard «Ce qui se passe en caserne reste à la caserne, sinon t es un stool» AGENCE QMI Vêtu de son uniforme de pompier de Québec qui le rendait si fier, François Després s est élancé au volant de sa voiture contre un viaduc à Saint-Augustin-de-Desmaures, le 25 juin. Le préventionniste de 46 ans, qui vivait du harcèlement psychologique au travail, ne nourrissait plus d espoir de s en sortir. Avant de se suicider, l homme a écrit une longue lettre à Claude Poirier. Il a aussi préparé une boîte remplie de documents. Dans sa lettre, il qualifie son supérieur de «chef de meute» et ses collègues de «lâches». François Després signale qu il aurait voulu que ses harceleurs soient punis. «On m a fait comprendre l existence de l omerta dans ce milieu, que ce qui se passe en caserne reste à la caserne, sinon t es un stool, et tu seras supprimé du groupe», a écrit le pompier. Désespéré, l homme explique qu il a été bien traité au bureau médical de la Ville jusqu à ce qu il «réplique par une plainte». Ayant brisé l omerta, il aurait vu le climat toxique devenir infernal. AUCUN ESPOIR «J ai perdu toute qualité de vie, je n ai plus aucun espoir», écrit-il encore dans sa lettre d adieu. «Je me suis suicidé, revêtu du symbole qui m a tué, à l extérieur des limites territoriales de la ville de Québec afin qu une enquête criminelle soit entreprise par la Sûreté du Québec.» La mère du défunt, Denise Bolduc, a affirmé hier à Claude Poirier que la SQ avait été saisie du dossier. «Mon fils a tenté l arbitrage en 2011, mais chaque fois, le syndicat aurait repoussé ses demandes sous prétexte, entre autres, que les pompiers avaient des ennuis avec le maire (Labeaume), a affirmé Denise Bolduc. Il se battait seul.» 8
ABSENTÉISME TROP ÉLEVÉ La Ville de Québec soutient que son congédiement n est pas relié au harcèlement, mais plutôt à un absentéisme trop élevé. «Nous avons tout fait, comme Ville, pour encadrer M. Després», assure le porte-parole Jacques Perron. Éric Gosselin, président de l Association des pompiers professionnels de Québec (APPQ), estime également que tous les moyens ont été pris pour accommoder M. Després. «Il a été changé de poste, éloigné des collègues qui lui causaient des problèmes. Après plusieurs essais, nous sommes venus à la conclusion de mettre fin à l emploi», se désole M. Gosselin. 9
Revue de presse APM Date de publication : 24 octobre 2013 Auteur(s) : David Rémillard Harcelé au travail, un pompier de Québec s est enlevé la vie Victime de harcèlement au travail, un préventionniste incendie employé par la Ville de Québec s est enlevé la vie le 25 juin, en propulsant son véhicule sur un viaduc, à Saint-Augustin- de- Desmaures, vêtu de son uniforme. François Després venait d avoir 46 ans lorsqu il a commis l irréparable, un peu plus d un an après avoir été congédié par son employeur, en février 2012. Le cas de M. Després a fait grand bruit au sein du Service de protection contre l incendie et à la Ville de Québec. Le préventionniste avait porté plainte pour harcèlement psychologique en janvier 2011 et avait réclamé un arbitrage, se disant pris à partie par ses collègues et ses supérieurs. Dans des documents qu il a transmis au journaliste judiciaire Claude Poirier avant de commettre son geste, M. Després écrivait qu il s était suicidé «revêtu du symbole qui m a tué, à l extérieur des limites territoriales de la Ville de Québec, afin qu une enquête criminelle soit entreprise par la Sûreté du Québec». La Sûreté du Québec reconnaît toutefois n avoir ouvert aucune enquête criminelle dans le cas de M. Després et a suggéré de se référer au Bureau du coroner. Jacques Perron, porte-parole de la Ville de Québec, assure que «tout a été fait» à l époque pour régler le cas de François Després. «On a même fait appel à un enquêteur externe», a-t-il expliqué hier. L enquêteur en était venu à la conclusion que le plaignant était bel et bien victime de harcèlement psychologique. La Ville a aussitôt pris des mesures pour le transférer, se souvient M. Perron. Selon Jacques Perron, M. Després a été congédié pour «absentéisme» et pour des troubles de comportement répétés. TROUBLES BIPOLAIRES Selon nos informations, M. Després présentait des troubles de bipolarité et était suivi par un psychiatre. Il aurait également été transféré à plusieurs reprises au cours de sa carrière à la Ville de Québec. Chaque fois, des problèmes survenaient, et ce, depuis 2005. Éric Gosselin, président de l Association des pompiers professionnels de Québec, était en poste et se souvient de la demande d arbitrage de François Després. 10
«On s en est occupé. On a fait en sorte qu il soit déplacé», a-t-il dit en entrevue téléphonique. «On a fait le nécessaire. Dans les dossiers de harcèlement, on est dans une position qui est délicate. On assiste à ces enquêtes-là.» En entrevue avec Claude Poirier, la mère de M. Després a affirmé que son fils était isolé et qu il avait dû mener son combat seul malgré des demandes d appui du syndicat. Des propos que n endosse pas Éric Gosselin. «On a assisté aux plaintes comme on fait à toutes les fois. Il n y a rien de différent qui a été fait dans le cas de M. Després.» 11
3 Campagne électorale
Revue de presse APM Médias électroniques 20131023 SRC Campagne électorale http://www.youtube.com/watch?v=thog909butm 13