Général de brigade (2s) Jean Boÿ 7 février 2011 1 ère édition : mars 2008 Historique de la 84 e promotion de l Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr (1899-1901), promotion d In Salah Origine du nom La 84 e promotion de l Ecole spéciale militaire choisit ce nom afin de commémorer la prise de l oasis d In Salah sur les Touaregs. Suivant le chef de bataillon Jacques du Paty de Clam, dans l Annuaire de la promotion d In Salah 1937, un autre nom avait la préférence de la promotion : «ous voulions nous appeler : «Villebois-Mareuil*». La guerre anglo-boër nous excitait beaucoup et notre admiration pour le vaillant compagnon des Afrikanders s exprimait par ce désir. La Diplomatie s y opposa, et le nom «d In Salah», rappelant la conquête récente de ce poste important, préludant la possession de notre Empire africain actuel nous fut donné». *Le colonel d Infanterie Georges, Henri, Anne, Marie, Victor de Villebois de Mareuil (1847-1900), officier de la Légion d honneur, appartient à la 50 e promotion (1865-67), promotion de Vénétie. Grièvement blessé pendant la guerre franco-prussienne de 1870-71, il commande plus tard le 1 er régiment étranger. Il démissionne à la suite de l affaire Dreyfus et rejoint les Boers dans leur combat de libération contre les Britanniques. Il tombe au champ d honneur, sinon pour la France, à Baskop, au Transvaal, en 1900. Plaque de shako modèle 1887, toujours en service. Plaque en cuivre de 85 mm de haut et 115 mm de large. Effectifs à l entrée La 84 e promotion comprend cinq cent soixante-neuf membres**. **La liste des membres de cette promotion figure dans l Annuaire de la Saint-Cyrienne 1912. Français : cinq cent soixante-sept élèves officiers, douze d entre eux venant de la promotion précédente. Etrangers : deux. Il s agit d un Espagnol (Roxas) et d un Haïtien (Jean-Joseph). Le major d entrée est l élève officier Jacques, Eugène, Georges Ducasse (1879-1940), plus tard officier d Infanterie, général de division, commandeur de la Légion Le premier matriculé de la promotion, en 1899, est l élève officier Louis, Marie, Jean Jacobé de aurois (1879-1917), plus tard chef d escadrons de Cavalerie, chevalier de la 1
Légion Il meurt pour la France des suites de ses blessures sur le Chemin des Dames, en 1917, pendant la Grande Guerre. Nombre d officiers formés Cinq cent quarante-six sous-lieutenants sortent de l Ecole en 1901 : - trois cent quatre-vingt-quatre dans l Infanterie ; - quatre-vingt dans l Infanterie coloniale ; - quatre-vingt-deux dans la Cavalerie. Le major de sortie est le sous-lieutenant de Cavalerie Jacques, Gabriel, Maurice, Jean de Crozals (1879-1949), passé plus tard dans l armée de l Air et devenu général de division aérienne. Vingt et un officiers ne sont pas promus en 1901 : quatre décèdent à l Ecole, cinq la quittent non officiers et douze y restent afin de poursuivre leur formation. Les deux élèves étrangers, simples stagiaires, ne sont (normalement) pas promus dans l Armée française. Morts pour la France et morts en service Deux cent vingt-deux officiers de cette promotion tombent au Champ d honneur, selon uivant le colonel Jean Le Boulicaut, dans le Livre d or des Saint-Cyriens morts au Champ d honneur (Ed. la Saint-Cyrienne, 1990) : - cinq au cours d opérations de pacification en Indochine ; - cinq au cours d opérations de pacification à Madagascar ; - cent quatre-vingt-douze pendant la Grande Guerre (1914-1918) ou des suites de leurs blessures ; - dix au cours d opérations de rétablissement de l ordre au Maroc, à différentes époques ; - trois en Syrie ; - un en Tunisie ; - six pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) ou des suites de leurs blessures. La liste de ces officiers figure en annexe (à venir). Données historiques propres à cette promotion 1) La 84 e promotion donne plusieurs officiers généraux à l armée de Terre, à l armée de l Air et au corps du Contrôle. Armée de Terre Trois généraux d armée (GAR) - Buhrer, Jules, Antoine (1879-1965), GAR (Infanterie coloniale), grand officier de la Légion - Laure, Auguste, Marie, Emile (1881-1957), GAR (Infanterie). - Touchon, Robert, Auguste (1878-1960), GAR (Infanterie), grand-croix de la Légion Huit généraux de corps d armée (GCA) - Blanc, Amédée, Ferdinand, Auguste (1880-1964), GCA (Infanterie), grand officier de la Légion 2
- De Fornel de La Laurencie, Benoît, Léon (1879-1958), GCA (Cavalerie). - Grandsard, Pierre, Paul, Charles (1881-1966), GCA (Infanterie). - Ihler, Marcel (1880 à Besançon-.), GCA (Infanterie). - Jamet, Louis, Marie (1878-1958), GCA (Infanterie). - Parisot, Henri (1881-1963), GCA (Infanterie), grand officier de la Légion - Sciard, Théodore, Marcel (1881-1967), GCA (Infanterie), grand officier de la Légion - Tence, Julien, Maurice (1880-1967), GCA (Infanterie). Douze généraux de division (GDI) - Baudet, Joseph, Antoine, Jacques, Louis (1881-1942), GDI (Infanterie). - Baudoüin, Jules, Georges, Jacques (1879-1952), GDI (Infanterie). - Boucher, Georges, Edgar (1881-1976), GDI (Infanterie). - D Arras, Jacques, Marie, Toussaint (1881-1972), GDI (Cavalerie). - De Charry, Marie, Martin, Jean, Alfred (1879-1952), GDI (Infanterie). - Ducasse, Eugène, Georges (1879-1940), GDI (Infanterie). - Echard, Eugène, Raphaël (1880-1961), GDI (Infanterie). - Fèvre, Emile (1878-1954), GDI (Infanterie). - Hanaut, Henri, Stanislas, Auguste (1880-1943), GDI (Infanterie). - Malivoire Filhol de Camas, Paul, René (1879-1965), GDI (Infanterie). - Pigeaud, Marie, Camille, Charles, Raymond (1878-1939), GDI (Infanterie/Chars de combat), officier de la Légion d honneur, mort pour la France. - Wemaere, Maurice, Arthur, Alphonse (1879-1956), GDI (Cavalerie). Un intendant général de 1 re classe (Int G 1) (intendant général, lors sa nomination ; intendant général de 1 re classe, plus tard ; et l équivalent de commissaire général de division, aujourd hui) - Pruneta, Antoine (1879-1967), Int G 1 (Infanterie puis Intendance). Vingt-sept généraux de brigade (GBR) - Arnould, Eugène, Charles, Henri (1879-.), GBR (Infanterie coloniale). - Blanc, Eugène, Henri, Pierre (1879-1946), GBR (Infanterie), grand officier de la Légion - Boutignon, Henri, Aimé (1881-.), GBR et GDI à titre temporaire (Infanterie). - Bret, François, Félix (1879-1959), GBR (Infanterie). - Burnol, Adrien, Jules, Gustave (1881-1953), GBR (Cavalerie). - Caisez, Charles, Astère (1879-1935), GBR (Infanterie). - Coste, Jean, Auguste, Valentin (1881-1960), GBR (Infanterie). - De Chomereau de Saint-André, Gaston, Marie, Joseph (1879-1966), GBR (Infanterie), grand officier de la Légion - Defert, René, Paul, Eugène (1879-1968), GBR (Infanterie coloniale). - Delaissey, François, Claude, Philippe (1881-1955), GBR (Infanterie coloniale). - Deprez, Louis, Guillaume, Marie, Joseph, Alfred (1879-1950), GBR (Infanterie puis Gendarmerie). - Du Cor de Duprat de Damrémont, Jean, Bernard, Marie, Bertrand (1879-1958), GBR (Cavalerie). - Frech, Marie, Joseph, André (1879-1962), GBR (Infanterie coloniale), grand officier de la Légion - Gresser, Georges, Emile (1878-...), GBR (Infanterie). - Henry-Coüannier, René, Pierre, Louis, Marie (1878-1964), GBR (Cavalerie). 3
- Larcher, Elophe, Jean (1880-1949), GBR (Infanterie). - Le Bleu, Paulin, André, Jean (1879-1962), GBR (Cavalerie), grand officier de la Légion - Mortier, Auguste, Edouard, Hippolyte (1879-1938), GBR (Infanterie). - Moulin, Georges, Saint, Ange (1880-1966), GBR (Cavalerie). - icolas, Henri (1879-1934), GBR (Infanterie). - Pelud, Léon, Eugène (1879-1965), GBR (Infanterie coloniale). - Perez, Amédée, Dominique, Gonzalve, Marie (1879-1960), GBR (Cavalerie). - Poisot, Louis, Gustave, Abel (1881-1946), GBR (Infanterie). - Richert, Augustin, Xavier (1879-1975), GBR (Infanterie), grand officier de la Légion - Thiébeauld, Charles, Amédée (1879-1972), GBR (Infanterie puis Artillerie). - Thomas, Jean, Gabriel, Edouard (1880-1941), GBR (Infanterie). - Vielliard, (Adolphe, François (1881-1949), GBR (Infanterie). Un intendant général de 2 e classe (Int G 2) (intendant militaire, lors de sa nomination ; intendant général de 2 e classe, plus tard ; et l équivalent de commissaire général de brigade, aujourd hui) - icot, Fernand, Charles (1878-1954), Int G 2 (Infanterie puis Intendance). Armée de l Air Un général d armée aérienne (GAA) - Armengaud, Paul, François, Maurice (1879-1970), GAA (Infanterie puis Air), grand-croix de la Légion Un général de corps aérien (GCA) - Picard, Louis, Alphonse (1880-1943), GCA (Infanterie puis Air). Deux généraux de division aérienne (GDA) - De Crozals, Jacques, Gabriel, Maurice, Jean (1879-1949), GDA (Cavalerie puis Air). - Poli-Marchetti, Don, Côme, P., M. (1879-1968), GDA (Infanterie puis Air). Deux généraux de brigade aérienne (GBA) - Delafond, J., Maxime, G., M. (1879-1956), GBA (Infanterie coloniale puis Air). - Maginel, Emile, Auguste, Marie (1880-1958), GBA (Infanterie puis Air). Contrôle Un contrôleur général de 1 re classe de l Armée (CGA 1) - De Mesmay, Jean, Joseph, Maurice (1880-1958), CGA 1 (Infanterie puis Contrôle). Un contrôleur général de 2 e classe de l Armée (CGA 2) - Lévêque, Albert, Gustave (1881-1953), CGA 2 (Infanterie puis Contrôle). Un futur général de brigade, entré avec la 84 e promotion, reste à l Ecole pour y parfaire sa formation avec la 85 e promotion (1900-02). Nommé sous-lieutenant en 1902, il figure parmi les officiers généraux de la 85 e promotion. Il s agit de : - Palasse, Augustin, Antoine (1881-1971), GBR (Infanterie puis Artillerie). 2) La 84 e promotion donne aussi à la société civile française : 4
- un homme politique : le capitaine de réserve de Cavalerie Hubert, Augustin, Pierre, Anne, Marie, Joseph de Montaigu (1877-.), démissionnaire comme lieutenant, devient plus tard député de la Loire-Atlantique, - un haut fonctionnaire des Colonies : le lieutenant de réserve d Infanterie coloniale Albéric, A. Fournier (.-1960), démissionne rapidement et devient plus tard gouverneur général des Colonies. Personnages marquants ou atypiques Le chef de bataillon de réserve d Infanterie A., Jacques, M. Mercier du Paty de Clam (1878-1968), grand officier de la Légion d honneur, trois fois blessé au combat, est un personnage hors du commun. Fils du lieutenant-colonel Armand du Paty***, un des acteurs de l affaire Dreyfus, il commande une compagnie du 16 e bataillon de chasseurs à pied quand la Grande Guerre éclate et il y reçoit son père qui a choisi de s engager comme chasseur de 2 e classe pour servir la Patrie. Lui-même blessé à trois reprises en l espace d une année, la troisième blessure ayant entraîné l amputation d une jambe, il continue à servir jusqu à la fin de la guerre au 4 e bureau de l Armée, à la commission mixte franco-anglo-belge des chemins de fer. Après la guerre, il part dans le civil où il se reconvertit dans l industrie et comme maire de Fauconcourt (Somme). Dévoué secrétaire de sa promotion entre les deux guerres, quand commence la Seconde Guerre mondiale, à 61 ans, il s engage pour la durée de la guerre et prend le commandement d une unité de transport militaire (1939-40). ***Le lieutenant-colonel d Etat-major puis d Infanterie Armand, Auguste, Charles, Ferdinand, Marie Mercier du Paty de Clam (1853-1916), officier de la Légion d honneur, appartient à la 55 e promotion (1870-72), promotion de la Revanche. Il est surtout connu pour avoir conduit l enquête dans l affaire Dreyfus. Selon Henri Guillemin, historien souvent controversé, dans L affaire Dreyfus (Ed. Diffusion différente/utovie, 2005, p.9), en octobre 1894, le chef de bataillon du Paty aurait adressé au ministre de la Guerre, le général Mercier, une note dans laquelle il écrivait : «Dans l état actuel de l enquête, je ne vois aucune raison d arrêter Dreyfus, et je demande, je me permets de demander la cessation des poursuites». Mis plus tard à la retraite d office, quand éclate la guerre de 1914-1918, il s engage comme chasseur de 2 e classe et sert pendant quelques semaines sous les ordres de son fils, alors commandant de compagnie au 16 e bataillon de chasseurs à pied. Réintégré dans son grade, il prend le commandement du 117 e régiment d Infanterie à la tête duquel il est blessé à deux reprises. Il meurt pour la France des suites de ses blessures. Le général d armée aérienne Paul, François, Maurice Armengaud (1879-1970), grand-croix de la Légion d honneur, sort de l Ecole dans l Infanterie avant de passer dans la future armée de l Air. Il tient plusieurs commandements importants dans cette armée dont celui de la 4 e région aérienne. Général d armée aérienne Paul Armengaud Le général d armée Robert, Auguste Touchon (1878-1960), grandcroix de la Légion d honneur, appartient à l Infanterie. Il achève une brillante carrière à la tête de la 6 e armée, en 1940. Plus tard, il est membre du Tribunal d Etat ayant remplacé la Cour martiale spéciale de Gannat. Arrêté par les Allemands, il est libéré en 1944. Le général d armée Jules, Antoine Buhrer (1879-1965), grand officier de la Légion d honneur, six fois cité et deux fois blessé au combat, appartient à l Infanterie coloniale, au sein de laquelle il fait une brillante carrière qu il termine comme membre du Conseil supérieur de la Guerre et inspecteur général des Troupes coloniales. 5
Le général d armée Auguste, Marie, Emile Laure (1881-1957), commandeur de la Légion d honneur, vient de l Infanterie. Commandant le 9 e corps d armée puis la 8 e armée (1939-40), il est par la suite chef de cabinet du maréchal de France Pétain, chef de l Etat Français. Arrêté par la Gestapo (1943), il est déporté, libéré en 1945 puis mis à la retraite d office en 1946. Le général de corps d armée Théodore, Marcel Sciard (1881-1967), grand officier de la Légion d honneur, commandeur de l ordre de Saint-Michel et Saint-Georges (Grande- Bretagne) est dix fois cité (dont quatre fois à l ordre de l Armée) et deux fois blessé au combat. Il a choisi, à sa sortie de l Ecole, l Infanterie, dans laquelle il fait une brillante carrière, qu il termine à la tête du 1 er corps d armée (1939-40), puis de la 17 e région militaire, en 1940 à Toulouse. En 2 e section, il se consacre à la Mutuelle nationale militaire qu il préside de 1946 à 1955. Le général de division Marie, Camille, Charles, Raymond Pigeaud (1878-1939), officier de la Légion d honneur, appartient à l Infanterie-Chars de combat. Commandant la 21 e division, il meurt pour la France, des suites de ses blessures, à Paris, pendant la Seconde Guerre mondiale. Le colonel d Infanterie Marie, Louis Baul (1878-1946), commandeur de la Légion d honneur, meurt pour la France en 1946, au cours de la Seconde Guerre mondiale mais des suites d une grave blessure de la Grand Guerre. Le colonel de Cavalerie Jules, Amable, Jean, François de Bouglon (1879-1940), officier de la Légion d honneur, ancien commandant par interim du 10 e régiment de dragons, meurt pour la France des suites de ses blessures, pendant la Seconde Guerre mondiale. Le colonel de Cavalerie François, Maxime, Marie de Malézieu (1879-1944), ancien commandant du 19 e régiment de dragons, meurt pour la France, en 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale. Le colonel d Infanterie Alexandre, Henry Fournier-Foch (1879-1929) meurt pour la France des suites de ses blessures. Le colonel d Infanterie coloniale Alfred, F., M. Marcaire (1879-1932), meurt pour la France des suites de ses blessures, en 1932, au Maroc. Le colonel d Infanterie André, Charles Marin (1879-1949), meurt pour la France en 1949, suivant le colonel Jean Le Boulicaut, sans plus de précisions. Le colonel de Cavalerie Albert, Alfred, Marie, Maxime Thierry (1879-1943), meurt pour la France en 1943, suivant le colonel Jean Le Boulicaut, sans plus de précisions. Pour la petite histoire Dans l Annuaire de la promotion d In Salah 1937, le chef de bataillon Jacques Mercier du Paty de Clam souligne que «les officiers d In Salah sont les derniers à avoir, au Bataillon, exécuté le commandement de : «Par le flanc droit». Et nombreux sont parmi nous ceux qui ont fait de la pelote**** pour ne pas nous être rappelés qu étant numéros pairs, nous devions, au troisième temps, nous porter à droite et en avant». 6
****A propos de la pelote, on peut voir ce qu il en est dans Lexique-historique du langage utilisé à l Ecole spéciale militaire (1802-2000) (Ed. la Saint-Cyrienne, 2000, p. 80), par le général de brigade (2s) Jean Boÿ. Et toujours dans l Annuaire de la promotion d In Salah 1937, le même chef de bataillon Jacques Mercier du Paty de Clam explique les raisons pour lesquelles, avant de quitter l Ecole, la promotion d In Salah refusa de faire son Triomphe : «ous ne fîmes pas de «Triomphe» à la fin de notre seconde année, et cela en représailles de la défense faite par le Poireau de jouer la spirituelle mais mordante revue composée par notre petit-co Bedoura. ( ) Seul le Baptême de nos recrues : Promo du Tchad, eut lieu avec le cérémonial habituel». 7
ANNEXE Liste des morts au Champ d honneur Références - Livre d or des Saint-Cyriens morts au Champ d honneur (Ed. la Saint- Cyrienne, 1990) par le colonel Jean Le Boulicaut - Annuaire de la Saint-Cyrienne 1912 - Annuaire de la Saint-Cyrienne 1912. - Annuaire militaire de l Empire Français 1869. 8