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Eco. Plus chères à l'achat, les ampoules faible consommation se révèlent très économiques au bout de quelques mois...

Transcription:

IPSO FACTO Environnement Un nouveau levier pour vos économies d énergie 5 à 10% des consommations d énergie sont liés à des mauvais comportements. C est vrai à la ville, au bureau, sur la route. En matière environnementale, nous avons beaucoup de progrès à faire. Les comportements citoyens ne sont pas encore automatiques. D où l objectif du programme IPSO FACTO Environnement... Performance énergétique des bâtiments : DPE, audit énergétique, quelle différence? Photographie des consommations d énergie, le DPE ne permet pas d avoir une vue exhaustive des améliorations possibles de la performance énergétique d un bâtiment. Pour cela, il faut s intéresser à l ensemble des postes de production et de consommation... Plan Climat 2006 : du texte à l action L actualisation 2006 du Plan Climat renforce un certain nombre de mesures et en ajoute de nouvelles pour atteindre un gain annuel supplémentaire d environ 7 millions de tonnes pour la période 2008-2012. Détails de ces mesures pour le Bâtiment, le Transport et l Industrie... L air comprimé, un fluide qui vous coûte cher en électricité. Fluide largement présent dans l'industrie pour toutes sortes d'utilisation, l'air comprimé représente entre 10 et 40% de la consommation électrique totale d'une entreprise... Audit chez Moët & Chandon : Performance énergétique oblige La société Moët & Chandon se distingue par la création en 2005 d une Direction du Développement Durable. L'une de ses premières décisions fut de faire effectuer un diagnostic énergie. Les rendez-vous Bureau Veritas L'essentiel pour comprendre et anticiper http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/ (1 sur 2) [09/05/07 18:58:02]

Bureau Veritas et la sécurité de vos données personnelles Mentions légales http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/ (2 sur 2) [09/05/07 18:58:02]

IPSO FACTO Environnement Un nouveau levier pour vos économies d énergie 5 à 10% des consommations d énergie sont liés à des mauvais comportements. C est vrai à la ville, au bureau, sur la route. Vous conduisez nerveusement? Votre consommation de carburant augmente de 15%. Vous n éteignez jamais votre ordinateur? Votre facture d électricité est multipliée par trois. Vous méprisez le papier recyclé? C est dommage, il demande 3 fois moins d énergie et 20 fois moins d eau. Et ainsi de suite En matière environnementale, nous avons beaucoup de progrès à faire. Les comportements citoyens ne sont pas encore automatiques. Il faut un accompagnement pour faire évoluer les mentalités et conduire chacun à adopter les bonnes conduites. D où l objectif du programme IPSO FACTO Environnement que lance Bureau Veritas. Un programme qui pose le principe d une appropriation individuelle des questions environnementales par les salariés. Et pour en éprouver le bien-fondé, l agence de Toulouse de Bureau Veritas, promue site pilote, a démarré sa chasse aux gaspis. «Si vous voulez améliorer le niveau de sécurité dans votre entreprise ou mettre en place des pratiques citoyennes respectueuses de l'environnement, il faut commencer par sensibiliser votre personnel, dit Pascal Lesage, Chef de Projet Energie chez Bureau Veritas. La clé du succès est entre les mains, ou plutôt dans les têtes, de ceux qui, tous les jours, peuvent faire un geste pour la sécurité ou l'environnement. Les réglementations sont utiles mais ne suffisent pas. Il faut une prise de conscience. Seules la compréhension et l'appropriation des enjeux liés à ces questions peuvent permettre une modification durable des comportements. C'est ce que nous voulons démontrer avec IPSO FACTO, un programme qui s'est d'abord attaqué aux questions de sécurité et que nous venons d'adapter pour l'environnement. Les résultats sont vraiment positifs et dépassent les seuls enjeux sécuritaires ou environnementaux pour s'inscrire dans les http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=161 (1 sur 3) [09/05/07 18:58:28]

objectifs économiques et institutionnels de l'entreprise.» Elève Bureau Veritas, au tableau C'est donc l'agence de Toulouse de Bureau Veritas qui a testé la première IPSO FACTO Environnement. «Nous avons commencé par effectuer un audit du site et des comportements en matière de gestion des déchets (papier, consommables informatiques ) et d'économie d'énergie (électricité, eau, chauffage, carburant automobile ), explique Pascal Lesage. Puis nous avons constitué des groupes de travail pour travailler sur ces résultats et identifier les potentiels d'économie.» Animés par un consultant HSE, ces groupes ont défini les meilleurs comportements à adopter au niveau du poste de travail et de l'établissement dans son ensemble. Des grilles de bonnes pratiques et des indicateurs de mesure ont ensuite été mis en place. Ces éléments serviront de support pour le suivi qui sera assuré par des opérateurs désignés par le groupe de travail. Tous les trois mois, la cohérence du processus sera évaluée et adaptée si nécessaire. «C'est intéressant de mener cette démarche en interne, note Pascal Lesage. On mesure combien il est difficile de lutter contre les idées reçues, de changer les habitudes! Les économies d'énergie, tout le monde est d'accord sur le principe. Dans les faits» Chasser les idées reçues Parmi les idées reçues, celles dénoncées dans un rapport récent du CNRS engagé, lui aussi, dans la chasse aux gaspis. Ainsi est-il faux de dire que les démarrages répétés altèrent le fonctionnement d'un ordinateur (un disque dur peut démarrer 10 000 à 50 000 fois avant qu'un problème ne survienne). Par contre, il est vrai qu'éteindre sa station de travail, son écran et son imprimante le soir en quittant le bureau fait économiser 7000 heures de consommation par an et divise ainsi la consommation électrique par 5. Autre idée à laquelle la pratique a fini par tordre le cou : l'informatique va supprimer le papier! On n'en a jamais autant gâché que depuis l'irruption des imprimantes dans les bureaux. Là encore, il faut réfléchir sur nos pratiques et privilégier les papiers peu épais ou recyclés, imprimer en mode recto-verso, adopter le mode brouillon pour économiser les cartouches d'encre, organiser le recyclage des consommables, etc, etc Du côté de la voiture, les conduites " sportives " deviendront complètement " has been " le jour où tous les automobilistes auront compris que leurs démarrages en flèche et leurs freinages brusques leur coûtent 200 euros 1 de plus par an s'ils roulent à l'essence, 230 s'ils roulent au fuel (soit 100 000 ou 115 000 pour une flotte de 500 véhicules). «La maîtrise énergétique passe par une révolution des comportements, si nous arrivons à multiplier au sein des entreprises les petits gestes de bon sens qui évitent les dépenses inutiles, nous aurons fait la plus grande part du chemin» conclut Pascal Lesage. 1 Chiffres du Ministère de L'Ecologie et du Développement Durable. Les prestations de Bureau Veritas : Formation à l'éco-conduite, Accompagnement à la mise en place de la démarche IPSO-FACTO [Contactez-nous] [Retour au sommaire] http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=161 (2 sur 3) [09/05/07 18:58:28]

Performance énergétique des bâtiments : DPE, audit énergétique, quelle différence? Depuis le 1er novembre 2006, le Diagnostic de la Performance Energétique (DPE) est devenu obligatoire lors de la vente d un bien immobilier (il le sera dès juillet pour une location). Photographie des consommations d énergie liées au chauffage, la climatisation et l eau chaude sanitaire, le DPE ne permet pas toutefois d avoir une vue exhaustive des améliorations possibles de la performance énergétique d un bâtiment. Pour cela, il faut s intéresser à l ensemble des postes de production et de consommation, ce que propose Bureau Veritas dans le cadre de ses missions d audits énergétiques. Les conclusions permettent généralement de réduire de 10 à 20 % la facture énergétique totale des entreprises clientes. Entretien avec Jérôme Daunas, consultant chez Bureau Veritas. Quelle est la différence entre le DPE et les missions d audit énergétique que vous proposez par ailleurs? Jérôme Daunas : Il y a d abord une différence de finalité et de contenu. Demandé par le propriétaire d un bien dans le cadre d une transaction, le DPE concerne trois postes (chauffage, ventilation, climatisation) alors que l audit demandé par l utilisateur du bien couvre tous les postes consommateurs et producteurs d énergie. Les objectifs ne sont pas les mêmes. Pour le DPE, il s agit de fournir un état de la consommation à un instant t sur trois postes seulement et de permettre à l acheteur de faire son choix. Pour l audit énergétique, l objectif est d identifier des axes d amélioration avec un chiffrage des travaux recommandés, des niveaux de priorité et des indicateurs de suivi des gains annoncés. http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=163 (1 sur 4) [09/05/07 18:58:48]

De quel ordre sont ces gains? J.D. : Ils représentent en moyenne 10 à 20 % de la facture globale eau, électricité, gaz, fuel. Parfois, ils sont plus importants. Comment s organise une mission d audit énergétique? J.D. : Nous proposons d abord un pré-diagnostic. Il s agit de recenser et d analyser tous les postes consommateurs d énergie du bâtiment (éclairage, informatique, cuisine, ascenseurs, etc.) en indiquant le type de chaque appareil et son temps de fonctionnement. En parallèle, nous étudions les utilités (chaudières, armoires de climatisation, groupes frigorifiques, etc.) et nous en évaluons la performance. Ces éléments nous servent ensuite à établir une répartition des consommations par poste (éclairage, chauffage, informatique, etc.) et par lieu (salle de réunion, cuisine, parking, bureaux etc.). Nous procédons ensuite au diagnostic. Celui-ci sert à faire des investigations plus poussées sur certains postes, très consommateurs d énergie. Nous effectuons des mesures sur site afin de suivre dans la durée les températures de fonctionnement de l appareil, de quantifier les consommations d énergie et d identifier les surconsommations, la nuit par exemple. Qui sont vos clients? J.D. : Ce sont des propriétaires ou des gestionnaires d immeubles engagés dans un processus d économie d énergie. Nous sommes amenés à travailler avec de grands groupes publics et privés, de tous secteurs, sur des bâtiments anciens ou récents répondant à toutes sortes de configuration et vocation : immeubles d habitation ou de bureaux, hôpitaux, centres de retraites, mairies, piscines, salles de spectacles Et cela dans toute l Europe. En France, peut-on bénéficier d une aide de l ADEME pour financer ces diagnostics? J.D. : Oui, il faut déposer un dossier auprès de l ADEME et répondre aux critères imposés. Critères que nous prenons en compte dans nos missions. Le Diagnostic de la Performance Energétique Un état obligatoire du DDT Les textes : le DPE est l un des états du Dossier de Diagnostic Technique rendu obligatoire lors de la cession ou de la location d un bien par l ordonnance du 8 juin 2005. Il s agit de la transcription du volet 4 de la directive européenne sur la Performance Energétique des bâtiments (directive 2002/91/CE du 16 février 2002). Deux arrêtés parus le 15 septembre définissent le contenu des différents DPE ainsi que les méthodes et procédures applicables pour les bâtiments existants proposés à la vente en France métropolitaine. Les méthodes de calcul : les consommations estimées et les consommations réelles. La première s'applique, lors de transactions, aux biens d'habitation suivants : les maisons individuelles, les ventes par lots lorsque le chauffage et l'eau chaude sont individuels, la vente globale d'un immeuble d'habitation. Le logiciel utilisé (figé par l'arrêté du 15.09.2006 ) prend en compte les installations de chauffage, de climatisation et d'eau chaude sanitaire ainsi que toutes les http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=163 (2 sur 4) [09/05/07 18:58:48]

informations relatives au bâti telles que le type de murs, les baies vitrées, la toiture, etc. On s'appuie sur la consommation réelle pour les immeubles d'habitation antérieurs à 1948 et pour les ventes par lot lorsque le chauffage et l'alimentation en eau chaude sont collectifs. La méthode est également utilisée pour les biens qui n'ont pas de vocation d'habitation (locaux commerciaux, bâtiments tertiaires ). Un descriptif du bâti du lot à vendre doit alors compléter le calcul. Dans tous les cas, le DPE sera accompagné de recommandations d'amélioration. Dans le cadre des estimations de consommations une évaluation des classes de coût doit également être fournie. Par exemple, si la pose de double-vitrage est préconisée, une fourchette de prix incluant les crédits d'impôt figurera dans le DPE. Le cadre d'application : Le DPE s'applique en France métropolitaine exclusivement et concerne tous les bâtiments ou partie de bâtiments clos et couvert dans lesquels de l'énergie est utilisée pour réguler la température intérieure. En sont toutefois exclues (décret 2006-1147 du 14 septembre 2006): les constructions provisoires prévues pour une durée d'utilisation inférieure ou égale à 2 ans. Les bâtiments indépendants dont la surface hors œuvre brute est inférieure à 50 m 2. Les bâtiments servant de lieux de culte. Les monuments historiques ou classés à l'inventaire des monuments historiques. Les bâtiments à usage agricole, artisanal ou industriel autres que les locaux servant à l'habitation qui ne demandent qu'une faible quantité d'énergie pour le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire ou le refroidissement. Sa validité : Le DPE est valable dix ans et n'est pas opposable au tiers (articles 18 et 22 de l'arrêté du 8 juin 2005) : l'acquéreur ou le locataire ne peut se prévaloir des informations contenues dans le DPE qui n'a de valeur qu'informative. La certification : nominative, elle est obligatoire pour les diagnostiqueurs à compter du 1er novembre 2007 pour tous les domaines du DDT (Dossier de diagnostics techniques) dont le DPE. Pour les locations, les constructions neuves. Le DPE sera obligatoire : pour les locations à partir du 1er juillet 2007 (les arrêtés d'application sur son contenu devraient paraître prochainement). pour les constructions neuves dont la demande de permis de construire sera déposée à partir du 1er juillet 2007. L'exemplarité de l'etat Les Etablissements Recevant du Public de la 1ère à la 4ème catégorie dont la surface hors œuvre nette est supérieure ou égale à 1000 m 2, propriétés d'une puissance publique ou occupés par un établissement public administratif ou un établissement public à caractère industriel ou commercial (EPIC) (exemple : la Cité de La Villette), sont tenus à l'affichage public du rapport diagnostic de la performance énergétique sans considération de vente ou de location. [Contactez-nous] [Retour au sommaire] http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=163 (3 sur 4) [09/05/07 18:58:48]

L air comprimé, un fluide qui vous coûte cher en électricité. Le saviez-vous? L'air comprimé vous coûte cher. Fluide largement présent dans l'industrie pour toutes sortes d'utilisation, l'air comprimé n'est pas encore identifié comme énergivore. Pourtant, sa production, sa distribution et son utilisation représentent, selon l'ademe *, entre 10 et 40% de la consommation électrique totale d'une entreprise. Un diagnostic complet de votre centrale Air Comprimé, financé à hauteur de 50% par l'ademe, vous permet de réduire notablement votre facture d'électricité, d'améliorer la qualité de l'air produit et de conforter la fiabilité de vos installations. Explications avec Benoit Cœvœt, responsable Projets Energie chez Bureau Veritas. Pourquoi l'air comprimé est-il si coûteux? Benoit Cœvœt : Ce fluide est tellement utilisé, voire sur-utilisé, dans l'industrie qu'il est presque devenu transparent. Rares sont ceux qui s'interrogent sur sa qualité et la fiabilité de l'installation. Probablement, parce que beaucoup ignorent que l'air comprimé est très coûteux en électricité : pour une puissance pneumatique d'1 kw on consomme 10 à 20 fois plus d'électricité. Sans compter les fuites, les pertes de pression ou les réglages inadaptés des compresseurs. Lorsqu'on se penche sur une centrale d'air comprimé, on identifie des pratiques et des dysfonctionnements qui, mis bout à bout, sont responsables d'un grand gaspillage énergétique. En apportant les mesures correctrices adéquates, il est possible de réduire de 20 à 30% la consommation électrique air comprimé et d'économiser 2 à 12% sur sa facture électrique totale. Pour cela, il faut agir à trois niveaux : l'utilisation, la distribution, la production. Comment agir au niveau de l'utilisation? B.C. : En commençant par se poser les bonnes questions. La première : le recours à l'air comprimé est-il, dans tous les cas, absolument indispensable? Parfois, un ventilateur http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=165 (1 sur 4) [09/05/07 18:58:58]

adapté constitue une alternative tout aussi performante pour un coût bien moindre. Deuxième question : les soufflettes que j'utilise pour l'élimination des poussières et autres copeaux des machines-outils sont-elles les plus appropriées? Est-ce que des soufflettes avec effet " venturi ", c'est-à-dire utilisant de l'air ambiant, consommant moins d'électricité pour un résultat identique, ne seraient pas plus indiquées? Troisième question : mes niveaux de pression sont-ils adaptés? Souvent, le réglage des détendeurs est au maximum pour éviter, pense-t-on, tout souci de production. Or, une lecture attentive des données du constructeur montre qu'un réglage moindre de la pression offre un niveau de fonctionnement identique. On constate également qu'un équipement qui fonctionne à la plus haute pression conditionne la pression du réseau alors qu'il ne représente qu'un faible un pourcentage de la quantité totale d'air produite. Dans ce cas, une étude spécifique permet de réduire la pression globale du réseau tout en maintenant le service de l'équipement.en conclusion, une analyse attentive du réseau d'air comprimé permet de dégager un potentiel d'économie pouvant aller jusqu'à 40% de la consommation d'électricité. Les fuites représentent-elles un gaspillage important? B.C. : Sur un réseau d'air comprimé bien entretenu le taux de fuites doit tourner autour de 10% ; or, le taux généralement rencontré se situe entre 20 et 50%... Alors, que faire? Il y a trois étapes à respecter. La première : traquer les fuites pendant les heures de production (en utilisant des appareils à ultrasons par exemple) et en profitant d'un arrêt de l'activité. La seconde : organiser et planifier une maintenance préventive. La troisième étape : s'assurer que le taux de fuite reste au-dessous des 10% acceptables. En la matière, une surveillance régulière et des indicateurs de mesure sont les meilleurs alliés pour être réactifs et éviter les gaspillages. Dans une entreprise, des mesures du profil de consommation électrique effectuées sur quatre compresseurs d'air comprimé ont révélé que l'un d'entre eux était en production continue 24 heures sur 24 même lorsque l'activité était arrêtée Une opération de chasse aux fuites suivie de réparations a permis de réduire de moitié la consommation électrique liée à l'air comprimé. Où sont les gaspis au niveau du réseau de distribution? B.C. : Au niveau des pertes de charge. Toute perte de pression dans le réseau de distribution est compensée par une surconsommation du compresseur. Quelle est la solution? Augmenter le diamètre des conduites. C'est souvent difficile mais il existe, dans certains cas, une parade possible qui consiste à doubler le réseau principal de distribution et/ou à boucler le réseau dans le bâtiment d'utilisation. On divise ainsi par 4 les pertes de charge. D'un point de vue qualitatif, il est indispensable de prévoir une pente dans le réseau de distribution pour éliminer l'eau. D'autre part, on évitera dans la mesure du possible les canalisations souterraines pour faciliter les opérations de maintenance et de réparation. Sur le réseau de distribution, les bonnes pratiques peuvent générer jusqu'à 10% d'économie d'électricité Air Comprimé. Comment améliorer la production? B.C. : Première chose, quand c'est possible, placer la production d'air comprimé au plus près des bâtiments d'utilisation afin d'éviter les pertes de charge. Ensuite, veiller à ce que la température d'aspiration soit la plus basse possible. Une réduction de 10 C génère, en effet, une baisse de 3% de la consommation électrique. On évitera également les dépressions à l'aspiration en nettoyant un filtre encrassé ou en révisant un gainage mal conçu. L'entretien régulier, là encore, est essentiel. Les choix technologiques sont-ils importants? B.C. : Avant d'acheter, il est important de réfléchir car la tendance est de remplacer au plus vite et donc souvent à l'identique, avec les mêmes erreurs. Un équipement plus cher peut s'avérer rapidement plus rentable. Sur cinq ans, le coût global d'un http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=165 (2 sur 4) [09/05/07 18:58:58]

compresseur se décompose comme suit : 13% pour l'investissement, 12% pour la maintenance et 75% pour le poste énergie! Il existe plusieurs classes de moteur avec des rendements différents. Mieux vaut privilégier un moteur haut rendement classe Eff1 qui permettra des économies d'électricité. A éviter : les régulations par étranglement à l'aspiration, la consommation électrique reste quasiment la même quel que soit le débit. A propos de régulation, mieux vaut mettre en place un système de gestion en cascade des compresseurs : il permet d'automatiser leur fonctionnement selon l'activité, optimisant ainsi les temps de marche à vide et les consignes de pression marche/arrêt des compresseurs. A ce niveau, nos mesures électriques réalisées en simultané sur chaque compresseur, couplées aux mesures de pression lors de nos audits, permettent de statuer de façon immédiate et précise sur le fonctionnement et les anomalies de la centrale de production d'air. Par exemple, lors d'un diagnostic, nous avons constaté qu'un compresseur fonctionnant à vide consommait 70% de sa puissance nominale au lieu de 30% en raison d'un dysfonctionnement de la vanne de décharge, un dysfonctionnement indétectable sans moyen de mesure. Il existe des compresseurs à vitesse variable qui permettent de moduler le débit en fonction de la demande. Un compresseur de ce type est souhaitable dans une centrale Air Comprimé. Il limite les marches à vide et maintient une pression d'air plus stable. Attention toutefois à bien dimensionner la centrale, un tel compresseur coûte 20% plus cher qu'un compresseur à vitesse fixe et ne s'impose que pour un fonctionnement inférieur à 60% ; à 100%, il n'a aucun intérêt, voire même génère un gaspillage d'énergie. Pour le séchage de l'air en sortie du compresseur, il faut choisir la technologie adaptée, c'est-à-dire celle offrant le niveau de séchage requis sans surconsommation électrique inutile. Pour les compresseurs anciens, il est recommandé d'évaluer la vétusté, l'avantage d'une nouvelle technologie et l'intérêt d'un remplacement. Toujours dans une optique d'économie, est-il possible de recycler l'énergie d'un compresseur? B.C. : Il faut le prévoir à l'achat mais oui, effectivement, il est possible de récupérer l'énergie sous forme de chaleur pour chauffer des locaux attenants, réchauffer l'air de combustion des brûleurs d'une chaudière pour en améliorer le rendement ou apporter des calories pour les procédés de fabrication. On rencontre ce cas de figure parfois dans les industries agroalimentaires et automobiles. * Chiffre ADEME à partir d'une étude de suivi de trente diagnostics air comprimé sur cinq ans. Bureau Veritas et l air comprimé. Pour vous aider à optimiser votre centrale de production d air comprimé, Bureau Veritas propose : Un diagnostic complet de la production, de la distribution et de l utilisation de l air comprimé sur les équipements existants. Il comprend des mesures simultanées et en continu des puissances électriques des compresseurs, des pressions et des débits d air (24h sur 24 sur une semaine, par exemple). Celles-ci permettent de vérifier le mode de fonctionnement, de détecter les fuites, de s assurer que le niveau de puissance électrique de chaque unité est en corrélation avec les indications des constructeurs et d identifier les dérives de puissance. Une assistance en phase de renouvellement d'équipements ou lors d'une première installation puisqu'un système bien pensé est la première étape (souvent la plus rentable) vers la maîtrise des consommations d'énergie. [Contactez-nous] [Retour au sommaire] http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=165 (3 sur 4) [09/05/07 18:58:58]

Les Rendez-vous Bureau Veritas Venez rencontrer nos experts à l'occasion des «Rendez-vous de Bureau Veritas» consacrée à la maîtrise de l énergie : > La performance énergétique de vos bâtiments. Comment être conforme aux nouvelles réglementations?. Comment réduire votre facture énergétique?. Comment bénéficier d'avantages fiscaux?. Mardi 22 Mai à Brest (29) contactez-nous. Mercredi 23 Mai à Auray (56) contactez-nous. Jeudi 24 Mai à Rennes (35) contactez-nous. Mardi 5 Juin à Lyon Bron (69) contactez-nous. Mardi 26 Juin à Evry (91) contactez-nous. Jeudi 14 Juin à Dijon (21) contactez-nous Consultez régulièrement notre programme de Rendez-Vous sur notre site www.bureauveritas.fr [Contactez-nous] [Retour au sommaire] http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=166 [09/05/07 18:59:02]

Plan Climat 2006 : du texte à l action Le Plan Climat, lancé en juillet 2004, décline l ensemble des mesures prises par la France dans tous les secteurs de l économie et de la vie quotidienne pour réduire ses émissions de C02. L objectif est de diviser par quatre ces émissions d ici à 2050. Les actions déjà menées ont permis une réduction annuelle de 33,5 millions de tonnes équivalent CO2. L actualisation 2006 du Plan Climat renforce un certain nombre de mesures et en ajoute de nouvelles pour atteindre un gain annuel supplémentaire d environ 7 millions de tonnes pour la période 2008-2012. Détails de ces mesures pour le Bâtiment, le Transport et l Industrie. Mesures incitatives prévues par les réglementations relatives au secteur du Bâtiment Près de la moitié de la consommation finale d énergie en France est consacrée aux bâtiments (logements ou locaux tertiaires) pour des usages de chauffage, de production d eau chaude sanitaire, de cuisson et d alimentation électrique. Pour améliorer la performance énergétique dans ce secteur, voici les mesures prises ou à venir : Réglementation : la RT 2005, réglementation thermique mise en place le 1er septembre 2006, renforce de 15% les exigences en matière de performance énergétique des bâtiments neufs. La RT 2010 actuellement en préparation devrait entériner un nouveau saut de 15%. En 2007, paraîtra la première RT relative aux bâtiments existants. Par ailleurs, la loi ENL 1 (engagement national sur le logement) a baissé la TVA sur la fourniture de chaleur par les 96 réseaux alimentés à hauteur d'au moins 60% à partir de la biomasse, de la géothermie, des déchets et d'énergie de récupération Les labels : depuis juillet 2006, les labels HPE (haute performance énergétique) et THPE (très haute performance énergétique) sont accordés aux bâtiments dont la consommation conventionnelle d énergie est inférieure respectivement de 10% et de 20% à la consommation de référence de la RT http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=162 (1 sur 3) [09/05/07 18:59:11]

2005. Dans le cas de logements sociaux, une conception THPE du bâtiment permettra au propriétaire de majorer le prix du loyer. Cette hausse étant compensée par une baisse des charges pour le locataire constitue, au final, une économie pour ce dernier. Pour la construction de logements sociaux THPE, la collectivité peut décider une exonération de taxes foncières pendant cinq ans. Incitations : Depuis novembre 2006, les Certificats d Economies d Energie sont entrés en vigueur ayant pour effet d amener les consommateurs (grandes entreprises, PME/PMI et particuliers) à réaliser des économies d énergie. Les fournisseurs d énergie (les obligés) auxquels sont fixés des objectifs d économies d énergie agissent sur les consommateurs. Les éligibles sont eux aussi incités à mener des actions s ils veulent participer au système. Le crédit d impôt dont bénéficient depuis 2005 les équipements performants ou les équipements d énergies renouvelables a vu son taux fortement augmenter en 2006. Ainsi, le taux de crédit pour l installation dans l habitation principale d une chaudière à condensation est de 25% et peut être porté à 40% sous certaines conditions. Depuis janvier 2007, le CODEVI a laissé sa place au livret Développement Durable avec une augmentation du plafond d épargne: il permet d affecter l épargne supplémentaire à des prêts aux particuliers pour des travaux d économie d énergie. En juillet 2006, les tarifs de rachat de l électricité photovoltaïque ont été augmentés. En 2007, pour les constructions bénéficiant du label HPE (haute performance énergétique) ou mettant en œuvre des équipements utilisant des énergies renouvelables, un dépassement du COS (coefficient d occupation des sols) jusqu à 20% pourra être autorisé. Enfin, un prêt à taux réduit (2,45 %) est mis en place pour accompagner le financement des coûts additionnels de la TPHE pour les HLM. Recherche : en 2007, dans le cadre du PREBAT 2, deux nouveaux appels à propositions dans le bâtiment seront lancés au niveau national : l'un sur les innovations technologiques, l'autre sur les études socio-économiques. La Fondation Bâtiment Energie a lancé en 2006 un 2ème appel à projets sur la maîtrise de l'énergie, du recours aux énergies renouvelables et de la réduction des gaz à effet de serre lors de la construction, de la réhabilitation ou de la rénovation des bâtiments de bureaux. Un 3ème appel à projets sera lancé en 2007. 1 La loi ENL (engagement national sur le logement) du 13 juillet 2006 (J.O. du 16.07.2006). 2 PREBAT : programme public de recherches sur le thème de l'énergie dans la construction. Bureau Veritas accompagne le secteur du Bâtiment dans ses efforts d'économie d'énergie : Evaluation de la conformité réglementaire des constructions nouvelles et des bâtiments existants Recherche d'économies d'énergie tout au long de la vie d'un bien immobilier : conseil pour le choix des énergies, matériaux, équipements lors de la conception des bâtiments, bilan énergétique des bâtiments existants et identification des sources d'économie, élaboration de plans de réduction des consommations d'énergie. Optimisation fiscale et administrative : assistance au montage des dossiers de subvention pour travaux d économie d énergie, assistance à l obtention de http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=162 (2 sur 3) [09/05/07 18:59:11]

labels HPE, assistance à l obtention de Certificats d Economie d Energie(CEE). [Contactez-nous] [Retour au sommaire] http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=162 (3 sur 3) [09/05/07 18:59:11]

Audit chez Moët & Chandon : Performance énergétique oblige Moët & Chandon élabore depuis 1743 les vins de Champagne parmi les plus appréciés au monde. La qualité de sa production exprime toute la richesse et la diversité de son vignoble, le plus grand et le plus prestigieux en Champagne, constitué essentiellement de Premiers et Grands Crus. Mais si la marque est aujourd hui symbole de plaisir partout dans le monde, la société Moët & Chandon se distingue aussi par la création en 2005 d une Direction du Développement Durable rattachée au Président. Georges Blanck qui en a pris les rênes nous explique pourquoi l une des premières décisions fut de faire effectuer un diagnostic énergie. Pourquoi créer une direction du développement durable? Georges Blanck : Du fait de nos différents métiers, liés à l'élaboration des vins de Champagne, la préservation de l'environnement est depuis toujours au cœur des préoccupations de Moët & Chandon. Toutefois, en 2005, nous avons voulu aller plus loin et étendre notre action à l'ensemble des activités de la société, pas seulement à nos métiers de référence que sont la culture de la vigne, l'élaboration du vin, la production, mais aussi à toutes les fonctions transverses - vente, ressources humaines, marketing, communication, achats, etc. En nous dotant d'une Direction Développement Durable nous avons voulu inscrire l'ensemble des activités de la société dans une charte globale de développement durable. Pourquoi faire réaliser un audit énergétique de vos sites? G.B. : Nous nous interrogions sur la progression constante de nos consommations d'énergie, notamment d'électricité et, dans une moindre mesure, de gaz. Nous voulions un état des lieux et nous avons fait appel à l'expertise de Bureau Veritas pour cartographier nos consommations et détecter les gisements potentiels d'économie. Nos équipes de maintenance ont été étroitement associées à l'étude. Les processus énergétiques étudiés concernent la production de froid et de chaleur, la production d'air comprimé et tous les équipements liés à l'éclairage et aux forces motrices. L'intervention de Bureau Veritas comportait non seulement une partie visite des sites http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=164 (1 sur 3) [09/05/07 18:59:21]

avec l'interview des responsables d'exploitation, la cartographie de l'activité énergétique des installations et l'examen des charges consommatrices d'énergie, mais aussi une partie campagne de mesures : mesures ponctuelles pour les gros points consommateurs d'énergie primaire (production de froid, production d'air comprimé, performances thermiques des bâtiments) et mesures en continu sur des périodes significatives (cycle de 24h, suivi pendant période nocturne). Quelle est la spécificité de vos sites? G.B. : Leur hétérogénéité. Nous avons trois ensembles de bâtiments très différents par leur taille et leur vocation : un site pour un usage industriel, un site pour l'élaboration des vins et un troisième pour des activités mixtes, tertiaires et industrielles. Globalement, ce sont tous d'anciens bâtiments qui ont connu de nombreuses transformations. De plus, au sein d'un même bâtiment, il existe une multiplicité d'usages énergétiques : groupe de froid pour le procédé industriel, air comprimé, climatisation, chauffage des usages qui, à certains endroits, entrent en contradiction. Quelles ont été les conclusions de cet audit? G. B. : Le rapport remis par Bureau Veritas en juin 2006 après deux mois d'investigations indique des économies possibles chiffrées à hauteur de 13% pour les consommations d'électricité, de 5% pour les consommations de gaz. Comment réaliser ces économies? G.B. : Une trentaine d'actions nous a été recommandée par Bureau Veritas. Pour la partie production de froid par exemple, qui représente près de 50% de notre consommation électrique, il nous conseille de récupérer la chaleur des condenseurs pour l'alimentation en eau chaude à usage industriel. C'est une action que nous envisageons à moyen terme et qui représentera un gain potentiel de 800 MWh/an. Pour la production d'air comprimé, qui représente 13 % de notre consommation électrique, nous avons déjà mis en œuvre les mesures préconisées : réglages de la mise en route de certains groupes d'air comprimé et abaissement de la pression de consigne, sans oublier la vérification des fuites. L'économie attendue est de 400 MWh/an. Et pour ce qui est de l'éclairage? G.B. : Je l'ai dit, nos bâtiments sont anciens et du point de vue de l'éclairage de nombreux points sont à revoir. La liste des modifications suggérées par le rapport est longue, allant de la mise en place d'ampoules basse tension jusqu'à l'utilisation de tubes fluorescents à haut rendement, en passant par l'installation de détecteurs de présence. Pour un atelier industriel, nous avions un projet de réfection de l'éclairage et nous avons aussitôt intégré les réflexions de Bureau Veritas. Pour le reste, compte tenu de la taille et de la configuration de nos bâtiments nous allons procéder à une mise en oeuvre progressive des mesures sur plusieurs années pour un gain potentiel de 300 MWh/an. En ce qui concerne le gaz, avez-vous un exemple des pistes d'amélioration évoquées? G.B. : La proposition de Bureau Veritas de réglage des cascades d'engagement et d'isolement hydraulique des quatre chaudières principales devraient déjà nous permettre de générer une économie de 100 MWh/an. Qu'en est-il du suivi de ces mesures? G.B. : C'est un point important, en effet, et nous avons décidé de compléter notre http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=164 (2 sur 3) [09/05/07 18:59:21]

système de gestion technique centralisée (GTC) et de déployer nos points de comptage, de mesurer les quantités d'énergie par atelier, par étage ou par bâtiment. Grâce à cet outil de gestion et de pilotage, nous disposerons de mesures plus fines et nous pourrons détecter rapidement les anomalies. Quelles sont vos conclusions? G.B. : Un audit énergétique est une étape préalable indispensable à tout plan d'actions d'optimisation des consommations. C'est un excellent outil pour formaliser un plan d'actions hiérarchisé. Nous connaissons les gains potentiels, le retour sur investissement, les difficultés techniques. Il nous reste à mettre le tout en musique. L'offre de Bureau Veritas Recherche d'économies d'énergie sur un site industriel : Bilan énergétique du site, identification des voies de progrès, Optimisation des utilités (air comprimé, froid, vapeur), Elaboration des plans de réduction des consommations d'énergie, Suivi annuel des indicateurs de performance énergétique. [Contactez-nous] [Retour au sommaire] http://lalettre.bureauveritas.fr/energie/article.php?i=&p=&a=164 (3 sur 3) [09/05/07 18:59:21]