ECOBANK GUINEE S.A. ETATS FINANCIERS



Documents pareils
ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

COMMENTAIRES SUR COMPTES ANNUELS 2010

Comptes Consolidés 30/06/2014

Comptes Consolidés 31/12/2013

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

A. Bilan. B. Compte de résultat. Comptes sociaux au 31 décembre ACTIF (en milliers d euros) Notes Brut

EURASIA GROUPE Comptes consolidés au 31 décembre 2010

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

GROUPE NSE INDUSTRIES. Comptes intermédiaires consolidés Période du 1 er janvier au 30 juin 2014

-12 Résultat net de l'exercice (excédent ou déficit Poste Résultat des l'exercice (excédent) Poste Résultat de l'exercice (déficit) 12900

Le PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS détaillé

NC 21 Présentation des états financiers des établissements bancaires

C V 1 Extrait du Plan Comptable Général

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4

PUBLICATIONS PÉRIODIQUES GDF SUEZ TRADING

Plan comptable marocain

Exercice J ai mon voyage inc. Problèmes et solutions

Plan comptable des associations et fondations

ANNEXE - REGLES ET METHODES COMPTABLES -

NOTES RELATIVES AUX ETATS FINANCIERS DE LA BANQUE CENTRALE DE LA REPUBLIQUE DE GUINEE

La société mère : Rapport de gestion exercice clos le 31 décembre 2010 (dont

Le tableau de financement

PREPARATION DES COMPTES ANNUELS. Contrôler et justifier le solde des comptes suivants :

PRODUITS D EXPLOITATION

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

Rapport semestriel sur les comptes consolidés

RAPPORT FINANCIER SOMMAIRE

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

Analyse Financière. Séance 1/ L'information comptable et la lecture financière du bilan

NORME COMPTABLE RELATIVE A LA PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DES ASSOCIATIONS AUTORISEES A ACCORDER DES MICRO-CREDITS NC 32

COMPTES CONSOLIDÉS Exercice clos le 31 décembre 2013

PARTIE B - NOTES ANNEXES AUX COMPTES SOCIAUX

SOMMAIRE COMPTES CONSOLIDES SUR LE DERNIER ARRETE INTERMEDIAIRE

GROUPE TXCOM 10 AV DESCARTES ZI DU PETIT CLAMART LE PLESSIS ROBINSON

Mise en ligne des comptes annuels 2014

COMPTES ANNUELS CONSOLIDATION DU 01/07/2009 au 30 Juin 2010

SCHEMA D INFORMATIONS PERIODIQUES A COMMUNIQUER PAR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT CONCERNANT LEUR SITUATION FINANCIERE

SOMMAIRE DES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

2. La croissance de l entreprise

Chapitre 3 - L'interprétation des documents financiers et la planification financière. Plan

Annexe A de la norme 110

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS Nomenclature des comptes

ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78)

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group

Becca Distribution Inc

Annexe aux comptes annuels de l exercice clos le Montants exprimés en Euros. Ce rapport contient 12 pages

COMPTES DE GROUPE Consolidation et présentation de participations

Plan comptable français

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES. (Comptes non audités)

Rapport pour la commission permanente du conseil régional

Chapitre 3 L interprétation des documents financiers et la planification financière

2014 CLASSE 1 : COMPTES DE CAPITAUX 10 : FONDS ASSOCIATIFS ET RESERVES

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES. (Comptes non audités)

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31

Sommaire. Weborama Rapport financier du premier semestre

PUBLICATIONS PÉRIODIQUES MONTE PASCHI BANQUE

La Fiscalité de l Épargne Salariale

Abrogé et repris par règlement ANC n

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES

MAISON DE QUARTIER DES CHAMPS ELYSEES

GROUPE. Comptes consolidés. Au 31décembre 2013

Comptes consolidés Au 31 décembre 2012

Rapport financier du premier trimestre de

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse

31 décembre Comptes consolidés et comptes sociaux annuels

ADVANS Cameroun SA. Rapport du Commissaire aux Comptes au Conseil d'administration

BULLETIN OFFICIEL DES DOUANES ET DES IMPOTS. Texte n DGI 2004/22 NOTE COMMUNE N 18/2004 R E S U M E

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Pérennisation de l entreprise. Participation au contrôle de gestion

LEGRAND INFORMATIONS FINANCIERES CONSOLIDEES NON AUDITEES 30 SEPTEMBRE Sommaire. Compte de résultat consolidé 2.

NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE

BILAN FONCTIONNEL. Pour répondre au mieux à cette préoccupation, nous étudierons les points suivants :

BILAN ET COMPTE DE RESULTAT

Caisse de retraite du Régime de retraite du personnel des CPE et des garderies privées conventionnées du Québec

1 La régularisation des comptes

Comptes Consolidés Logic Instrument au 31 décembre

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010

Les comptes de la Banque de France

Rapport de la direction

Compagnie d Assurances et de Réassurances Tuniso-Européenne «CARTE» Siège social : Immeuble CARTE, Entrée B Lot BC4 Centre Urbain Nord, 1082 Tunis

LES ETAPES DE LA CREATION

2ème Comptabilité Exercice récapitulatif Mars 2009

INTRODUCTION 3 1. TAUX D INTÉRÊT POUR LES COMPTES DE PASSIF DES CLIENTS 4 2. PRÊTS, CRÉDITS, DÉPASSEMENTS ET DÉCOUVERTS 4

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

Intervenant. Patrick MORGENSTERN. Expert-comptable, Chargé d enseignement fiscal à l Université de Bourgogne

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D ADMINISTRATION COMPTES SEMESTRIELS CLOS AU 30 JUIN 2014

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 2012/13 Le traitement comptable des immobilisations incorporelles. Avis du 10 octobre 2012

Comptes de tiers (Classe 4)

C IV 3 Les documents de synthèse (présentation simplifiée)

RAPPORT DE MARCHE FANAF EXERCICE (ANNEE) : 2009

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance

Kit produits garanties publiques. Direction des garanties publiques

GROUPE BANQUE INTERNATIONALE ARABE DE TUNISIE BIAT

C e g e r e a l - R é s u l t a t s a n n u e l s 2013 : Une année de consolidation et de certifications

LE RISQUE DE CHANGE INTRODUCTION : LE MARCHE DES CHANGES : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT. touscours.net

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES

MODE D EMPLOI LOI POUR LE POUVOIR D ACHAT : Rachat de jours de repos, déblocage anticipé de la participation, prime exceptionnelle...

Transcription:

ECOBANK GUINEE S.A. ETATS FINANCIERS ET NOTES COMPLEMENTAIRES AU 31 DECEMBRE 2014

Page 2 BILAN AU 31 DECEMBRE 2014 (Exprimés en milliers de francs guinéens) Notes 31/12/2014 31/12/2013 ACTIF Caisse 4 246 019 183 217 489 767 Institut d émission 5 1 152 006 023 793 161 951 Banques et Institutions assimilées 6 179 438 289 326 190 285 Avances et prêts à la clientèle 7 1 260 883 506 1 216 988 273 Comptes d'ordre divers et autres éléments d'actif 8 71 382 060 50 919 923 Immobilisations incorporelles 9 103 538 0 Immobilisations corporelles 9 50 544 627 51 917 765 TOTAL ACTIF 2 960 377 225 2 656 667 963 PASSIF Banques et Institutions Assimilées 6 122 051 894 7 446 140 Dépôts, Comptes courants et sommes dues à la clientèle 10 2 253 544 475 1 903 122 338 Comptes d'ordre divers et autres comptes de passifs 11 133 544 437 178 675 765 Emprunts à terme 12 216 486 640 342 057 357 Provisions 13 6 503 479 3 499 570 Fonds propres 14 173 100 944 160 913 846 Report à nouveau 14 0 17 458 Bénéfice de l'exercice 14 55 145 355 60 935 490 TOTAL PASSIF 2 960 377 225 2 656 667 963 ENGAGEMENTS HORS BILAN Engagement hors bilan donnés 15 584 332 224 952 794 060 Valeurs à l'encaissement non disponibles 8 465 238 6 335 390 Engagement hors bilan reçus 15 671 428 968 460 775 442 1 264 226 430 1 419 904 892 Les notes 1 à 23 font partie intégrante de ces états financiers

Page 3 COMPTES D'EXPLOITATION ET DE PERTES ET PROFITS POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DECEMBRE 2014 ET 2013. (Exprimés en milliers de francs guinéens) Notes 31/12/2014 31/12/2013 Produits des emplois de capitaux 16 182 394 319 160 106 011 Coûts des ressources 17 54 120 035 35 198 914 Marge d intermédiation 128 274 284 124 907 097 Commissions nettes 18 90 679 146 92 691 839 Produits de change 19 41 797 826 37 668 173 Produits nets bancaires 260 751 256 255 267 109 Frais du personnel 20 39 118 536 37 889 697 Autres frais généraux 21 89 297 186 85 148 232 Charges opératoires 128 415 722 123 037 929 Impôts et taxes 13 291 034 8 031 718 Dotations aux amortissements 9 10 121 282 10 590 515 Dotations aux provisions 22 21 011 113 17 415 405 Reprises sur provisions créances Douteuses 22 (3 334 061) (4 219 950) Autres charges d'exploitation 41 089 368 31 817 689 Charges d exploitation 169 505 090 154 855 617 Résultat d exploitation 91 246 166 100 411 492 Résultat exceptionnel 384 772 (352 872) RESULTAT AVANT IMPOT 91 630 938 100 058 620 Impôt sur le bénéfice 36 485 583 39 123 130 Résultat net 55 145 355 60 935 490 Les notes 1 à 23 font partie intégrante de ces états financiers

Page 4 NOTES SUR LES ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2014 Note 1 - Activité ECOBANK GUNEE est une Société Anonyme avec Conseil d Administration au capital social de 117 500 777 régie par l Acte Uniforme de l OHADA relatif au droit des Sociétés Commerciales et du Groupement d Intérêt Economique (GIE) promulgué par la République de Guinée par la loi L2000/008/AN du 05 Mai 2000. Son siège social est à Conakry. La Banque a pour objet directement ou indirectement en tout pays et particulièrement en République de Guinée : Toutes prestations de services bancaires, économiques et financières sans que cela ne soit limitatif, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur en République de Guinée ; La prise de participation dans des sociétés locales et/ou étrangères ayant des activités similaires, connexes ou complémentaires ; Et accessoirement la réalisation de toutes opérations financières, commerciales, civiles, industrielles, mobilières et immobilières, pouvant se rattacher directement ou indirectement à l un des objets ci-dessus ou à tous objets similaires ou connexes, de nature à favoriser son extension ou son développement. Contexte économique et sociopolitique L année 2014 a été difficile pour l économie guinéenne avec l apparition de la fièvre hémorragique à virus Ebola. Une crise sanitaire sans précèdent a eu des répercussions sur tous les secteurs d activités économiques. Cette crise sanitaire a entrainé la révision de la croissance économique à la baisse en tablant sur 1.3% en 2014 contre une réalisation de 2.5% en 2013 dû au départ massif des investisseurs étrangers et une méfiance totale de la part des investisseurs potentiels impliquant une rareté de devises dans le pays. Cela a amené le ministre délégué au budget à affirmer ceci lors de la session de la loi de finance rectificative 2014 : «les hypothèses macroéconomiques qui ont servi de base à l évaluation des recettes et aux prévisions des dépenses du projet de loi de Finances pour 2014 sont loin d être réalisées à la fin du troisième trimestre». Malgré cet état de fait, le gouvernement a essayé de maintenir la stabilité macroéconomique. La politique monétaire a également été conduite de façon prudente. Elle devrait permettre de ralentir l inflation à 9.5% selon la loi de finance rectificative 2014 comparé à presque 10.3% un an plus tôt.

Page 5 Note 2 - Principes comptables Les comptes sont tenus selon le principe des coûts historiques, et de façon générale, en conformité avec le dispositif de classification et de présentation applicable aux banques et établissements financiers de la République de Guinée. (a) Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leurs coûts d acquisition augmentés des frais d approche. Elles sont amorties selon la méthode linéaire fondée sur leur durée estimée d utilisation. Les taux pratiqués sont les suivants : Taux Constructions 5% Mobilier et matériel de bureau 20% Mobilier et matériel de logement 20% Matériel de transport 25% Matériel informatique et électronique 33,33% Agencement et installations 10% Immeubles acquis en réalisation de garantie 5% (b) Opérations avec la clientèle Crédits à la clientèle Les crédits à la clientèle comprennent, d une part les escomptes d effets commerciaux, les comptes débiteurs de la clientèle, les crédits de campagne, les autres crédits à court terme ; et d autre part les crédits à moyen et long termes. Les engagements par signature comptabilisés en hors bilan correspondent à des promesses de concours et à des engagements de garantie qui n ont pas encore donné lieu à des appels de fonds. Les créances sur la clientèle dont le recouvrement est devenu incertain sont isolées des créances saines. Elles font l'objet d'une provision pour créances douteuses, suite à un examen individuel du dossier, et en concordance avec les principes édictés par les règles de prudence et de provisionnement de la BCRG. Classification des crédits Conformément aux dispositions du plan comptable bancaire (PCB), la ventilation des crédits est fondée sur la classification suivante, en fonction de leurs durées initiales : - crédit à court terme dans la limite de 2 ans - crédit à moyen terme au-delà de 2 ans et dans la limite de 10 ans - crédit à long terme au-delà de 10 ans Intérêts et commissions Les intérêts et commissions sont comptabilisés prorata-temporis au compte de résultat. La Banque ne décompte pas d'intérêts sur les prêts classés en douteux et ayant fait l'objet de provisions pour créances douteuses.

Page 6 Dépôts de la clientèle Les comptes courants créditeurs peuvent être rémunérés. Les comptes de dépôts à terme sont rémunérés à des taux variant en fonction des montants déposés et de la durée du dépôt. (c) Opérations en devises Les opérations effectuées en devises étrangères sont converties en monnaie locale au taux en vigueur à leur date d'exécution. Les éléments d'actif et de passif en devises sont également convertis en monnaie locale au taux en vigueur à la date d'établissement du bilan. Les gains et pertes de change sont portés au compte de résultat. (d) Comptabilisation des opérations d encaissement Les opérations d encaissement pour lesquelles la Banque reçoit des valeurs pour présentation au paiement pour son compte ou pour le compte de tiers sont enregistrées selon les modalités suivantes : - Les valeurs reçues à l encaissement escomptées ou avec crédit immédiat sont comptabilisées au bilan ; - Les valeurs reçues à l encaissement et non disponibles sont enregistrées dans les comptes de hors bilan. (e) Opérations sur titres Les titres sont comptabilisés de sorte qu'à chaque arrêté comptable leur valeur nette soit égale à la plus basse valeur entre leur valeur d'origine et leur valeur marchande à la date d'arrêté. Les titres de participation sont comptabilisés à la date de leur acquisition au prix d achat, frais exclus. Ils sont évalués à chaque arrêté comptable à la valeur la plus basse entre leur coût d acquisition et leur valeur d usage. Lorsque la valeur d usage est inférieure au coût d acquisition, une provision pour dépréciation des titres est constituée. (f) Comptabilisation des opérations consortiales La Banque enregistre parmi les créances sur la clientèle ou les établissements de crédit selon la qualité de l emprunteur la quote-part de financement réalisée dans le cadre des opérations consortiales. Lorsqu elle intervient en tant que chef de file, elle suit en hors bilan sa propre quote-part ainsi que celle de chaque participant. (g) Opérations effectuées pour le compte de tiers Les opérations effectuées pour le compte de tiers concernent les opérations d encaissement, les opérations consortiales, la distribution de crédit et la gestion des titres. Ces opérations sont effectuées sous la responsabilité des tiers concernés, la Banque ne prêtant son concours que pour leur réalisation et leur suivi. En particulier, la distribution de crédit pour le compte de tiers fait l objet de comptabilisation au bilan et en hors bilan. Le portefeuille titres de la clientèle (sous contrat de dépôt ou de gestion) est comptabilisé uniquement en hors bilan.

Page 7 Note 3 Principales dispositions de la réglementation bancaire guinéenne (a) Fonds propres nets Les fonds propres nets, hors résultat de l exercice 2014, déterminés par l Instruction n I/2002/135/DGI/DB du 26 novembre 2002 et présentés dans l annexe 11 de la liasse de la BCRG, s élèvent au 31 décembre 2014 à 212 874 222 ; ils se détaillent comme suit : 2014 Capital 117 500 777 Réserves (y compris primes d'émission et de fusion) 55 600 167 Report à nouveau créditeur 0 Sous total 173 100 944 Immobilisations incorporelles (nettes d'amortissement) (103 538) Fonds propres de base 172 997 406 Part admise dans les fonds complémentaires 39 876 816 Fonds propres nets 212 874 222 (a) Capital Minimum La décision N D/2013/050/CAM de la Banque Centrale du 19 mars 2013 a porté le capital minimum exprimé en franc guinéen initialement de 50 milliards à GNF100 milliards. La libération de ce capital social minimum se fera conformément au calendrier ci-après : - à GNF 65 milliards au 30 juin 2014 - à GNF 80 milliards au 30 juin 2015 - à GNF 100 milliards au 30 juin 2016 Ecobank Guinée SA est en conformité avec cette décision. (b) Ratio de Solvabilité L instruction n I/2002/138/DGI/DB du 26 novembre 2002 édictée par la BCRG stipule que le ratio de solvabilité (rapport minimum entre le montant des fonds propres nets et celui de l ensemble des risques de crédit encourus du fait des opérations de la banque) est fixé à 10% minimum. ECOBANK affiche un ratio de solvabilité de 13,99% au 31 décembre 2014 (cf. annexe 12 de la liasse de la BCRG).

Page 8 (c) Division et concentration des risques L Instruction n I/2002/138/DGI/DB du 26 novembre 2002 édictée par la BCRG stipule entre autres qu un établissement de crédit ne peut consentir à un même bénéficiaire des crédits pour un montant global supérieur à 25% aux fonds propres de la banque. L annexe 14 de la liasse BCRG au 31 décembre 2014 relative au calcul de la division et concentration des risques présente les clients dont les encours pondérés sont supérieurs à 25% des fonds propres nets de la Banque. La BCRG a accordé des dérogations à différents secteurs, y compris celui des produits pétroliers, en matière de division des risques et de limitation des risques de change, tout en s assurant des garanties qui y sont liées. (d) Coefficient de liquidité L Instruction n I/2002/139/DGI/DB du 26 novembre 2002 édictée par la BCRG stipule entre autres que les établissements de crédit sont tenus de respecter les règles de gestion destinées à garantir leur liquidité et doivent à tout moment présenter un coefficient de liquidité d au moins 100%.» Au 31 décembre 2014, le coefficient de liquidité déterminé dans l annexe 13 de la liasse transmise à la BCRG est de 138,55%. (e) Coefficient de transformation à plus de 5 ans des établissements de crédit. L Instruction n I/2004/02/DGI/DB stipule entre autres que le coefficient de transformation doit être égal au moins à 60%. Au 31 décembre 2014, le coefficient de transformation déterminé dans l annexe 26 de la liasse transmise à la BCRG est de 209,49%.

Page 9 Note 4- Caisses Les soldes en fin d exercice s analysent comme suit : Caisse - GNF en Caisses 2 255 960 1 801 477 - GNF en Réserves 222 635 784 174 437 911 224 891 744 176 239 388 - Devises en Caisses 0 0 - Devises en Réserves 21 127 439 41 250 379 Note 5- Institut d émission 21 127 439 41 250 379 246 019 183 217 489 767 Les soldes en fin d exercice s analysent comme suit : _ Actif - Comptes ordinaires 758 756 023 434 661 951 - Bons de trésor (a) 393 250 000 358 500 000 Institut d émission actif 1 152 006 023 793 161 951 (a) Les bons du trésor représentent les placements auprès de la BCRG à échéance variable n excédant pas un an et la dernière échéance est prévue pour le 21 octobre 2015. Le taux moyen effectif de rémunération est d environ 8.38%. Note 6- Banques et institutions assimilées Ce poste s analyse comme suit : Actif Comptes Nostro XOF 7 201 924 1 067 335 Comptes Nostro USD (a) 162 450 417 303 174 070 Comptes Nostro GBP 258 269 169 031 Comptes Nostro EUR (a) 9 484 365 20 039 611 Comptes Nostro CAD 38 909 1 738 519 Comptes Vostro USD 1 774 1 720 Comptes Nostro ZAR 2 631 0 179 438 289 326 190 285

Page 10 Passif Comptes Nostro XOF 6 508 170 11 985 Comptes Nostro USD (a) 31 234 700 6 698 498 Comptes Nostro EUR (a) 19 145 531 121 707 Comptes Vostro GNF (b) 65 162 982 613 455 Comptes Vostro USD 511 495 122 051 894 7 446 140 (a) Ce poste représente essentiellement les avoirs chez les correspondants sous forme de dépôts de garantie pour la confirmation des crédits documentaires. (b) Il s agit de l emprunt de Creative Africa dont la partie échue a été remboursée en janvier 2015. Note 7- Avances et prêts à la clientèle Cette rubrique se présente comme suit : 2014 2013 Portefeuille d'effets commerciaux escomptés (a) 147 874 333 284 241 497 Avances en comptes courants (b) 268 221 958 242 877 079 Crédits à court terme 235 539 076 116 580 358 Crédits à court terme Staff 1 340 874 1 082 445 Crédits à moyen terme (c) 585 073 043 553 665 937 Crédits à moyen terme Staff 6 732 723 6 252 213 Crédits à long terme 14 235 399 11 963 988 Créances impayées 187 993 2 383 844 Créances douteuses ou litigieuses 69 473 724 52 650 387 Total brut 1 328 679 124 1 271 697 748 Provisions 67 795 618 54 709 476 Valeur Nette 1 260 883 506 1 216 988 273 (a) Ce poste comprend l escompte des titres émis par l Etat en faveur des compagnies pétrolières pour 127 660 000. (b) Il s'agit d'avances temporaires en compte qui sont essentiellement composées des comptes en devises des compagnies pétrolières. (c) Il s'agit de crédits amortissables accordés aux clients particuliers et entreprises

Page 11 Note 8 : Comptes d ordres divers et autres éléments d actif Cette rubrique se détaille comme suit : Intérêts à recevoir, créances rattachées 19 234 005 3 363 214 Débiteurs divers 29 035 173 23 825 391 Comptes d'attente - actif 5 695 012 14 952 210 Comptes de régularisation - actif 15 917 488 16 070 527 Valeur à l'encaissement crédit immédiat 2 808 616 3 572 344 Dépôt et cautionnement 1 487 275 1 447 911 Valeurs brutes 74 177 569 63 231 596 Provision pour dépréciation (2 795 509) (12 311 674) Valeur nette 71 382 060 50 919 923 Note 9- Immobilisations incorporelles et corporelles Elles se présentent comme suit : Valeurs brutes 31/12/2013 Acquisitions Cessions/ Mise au rebut 31/12/2014 Logiciels 112 951 112 951 Terrains 1 894 500 0 0 1 894 500 Bâtiments 16 953 760 905 953 0 17 859 713 Installations techniques et agencement 25 746 390 4 185 229 584 364 29 347 255 Matériels et outillages 4 981 552 756 052 136 840 5 600 764 Mobiliers et matériels de bureau 8 281 532 1 679 420 47 064 9 913 888 Matériels informatiques 23 964 674 2 754 413 14 691 26 704 396 Matériels de transport 8 769 833 1 039 067 334 936 9 473 964 Autres immobilisations 1 164 858 287 603 0 1 452 461 Immobilisations en cours 9 971 037 0 2 072 759 7 898 278 Total des valeurs brutes 101 728 136 11 720 687 3 190 654 110 258 168 Amortissements 31/12/2013 Dotations Reprises 31/12/2014 Logiciels 9 413 9 413 Terrains 0 0 0 0 Bâtiments 4 461 446 892 986 0 5 354 432 Installations techniques et agencement 11 838 459 2 485 087 110 809 14 212 737 Matériels et outillages 2 723 184 810 653 23 398 3 510 439 Mobiliers et matériels de bureau 5 925 474 979 522 23 773 6 881 223

Page 12 Matériels informatiques 17 775 107 3 536 699 5 713 21 306 093 Matériels de transport 5 861 655 1 292 481 157 956 6 996 180 Autres immobilisations 1 225 045 114 443 0 1 339 488 Total des amortissements 49 810 371 10 121 282 321 649 59 610 004 Valeur nette 51 917 765 1 599 405 2 869 005 50 648 165 Note 10- Dépôts, Comptes Courants et sommes dues à la clientèle Ces comptes s analysent comme suit : Comptes courants ordinaires 1 304 478 921 1 130 256 854 Comptes courants rémunérés 71 476 687 69 858 622 Dépôts à terme reçus clientèle 190 239 094 29 476 068 Comptes d'épargnes 589 367 753 546 280 191 Dépôts de garantie reçus clientèle 66 199 119 90 067 577 Autres sommes dues 31 782 902 37 183 026 2 253 544 475 1 903 122 338 Note 11- Comptes d ordres divers et autres comptes du passif Ils sont constitués des éléments suivants : 2014 2013 Impôt BIC à payer 36 485 583 39 123 130 Créditeurs divers 8 765 930 12 145 017 Compte d'attente 13 186 147 6 469 683 Compte de régularisation-passif (a) 49 270 160 89 747 223 Dettes rattachées et autres comptes (b) 22 635 901 6 549 495 Compensation à régler 3 200 715 24 641 218 133 544 437 178 675 765 (a) Ce compte comprend des produits constatés d avances sur les bons de trésor pour 13 520 102 et sur l escompte de titres d Etat pour 9 621 245. (b) Les dettes rattachées concernent essentiellement les intérêts courus non échus au 31 décembre 2014 sur les emprunts.

Page 13 Note 12-: Emprunts à terme Les comptes d emprunt s analysent comme suit : 31/12/2013 Augmentation. Diminution 31/12/2014 Emprunt ETI (a) 51 032 536 0 8 913 801 42 118 735 Emprunt subordonné (b) 28 342 625 0 4 000 000 24 342 625 Autres emprunts à court terme (c) 232 434 000 0 147 059 000 85 375 000 Autres Emprunts inter filiales 30 248 196 34 402 084 0 64 650 261 342 057 357 34 402 084 159 972 801 216 486 640 (a) Il s agit d'emprunts subordonnés en devises qui sont contractés auprès d ETI au taux de 5.49% dans le cadre du renforcement des fonds propres. (b) Ce montant est constitué d emprunts subordonnés contractés auprès de la clientèle, indisponibles sur une durée de 5ans et rémunéré au taux de moyen de 5%. Ces emprunts, autorisés par la BCRG, ont été contractés pour contribuer au renforcement des fonds propres nets d ECOBANK Guinée S.A. (c) Il s agit d emprunts à court terme contractés auprès d institutions d investissement au taux de 13,25% l an. Note 13 : Provisions pour risques et charges Les provisions pour retraite sont calculées par un Actuaire. La charge comptabilisée de 3 003 910 contient une provision complémentaire comptabilisée de 2 100 000, suite à la décision du management de procéder à des retraites anticipées et départs volontaires. Note 14-: Fonds propres Cette rubrique s analyse comme suit : 31/12/2013 Augmentation Diminution 31/12/2014 Capital social 117 500 776 0 0 117 500 776 Réserve légale 17 529 747 6 093 549 0 23 623 296 Autres réserves 25 883 323 6 093 549 0 31 976 872 Report à nouveau 17 458 0 17 458 0 160 931 304 12 187 098 17 458 173 100 944 Bénéfice de l exercice 60 935 490 55 145 355

Page 14 La répartition du bénéfice de l exercice 2013 de 60 935 490 se présente comme suit : Réserve légale (10% du résultat) (a) (6 093 549) Autres réserves (10% du résultat) (b) (6 093 549) Report à nouveau 2013 17 458 Dividendes à distribuer (48 765 850) Report à nouveau 2014 (0) (a) La réserve légale est dotée conformément à l OHADA, au maximum de 20% du capital social. (b) Cette réserve est calculée sur la base de 10% du résultat l exercice 2013, conformément à la note circulaire n 0158/DGSIF/DSB/SRS/13 de la Banque Centrale du 04 septembre 2013, Note 15 : Engagements hors bilan Les engagements hors bilan se détaillent comme suit : Engagements donnés LC Import (a) 471 840 264 560 784 287 Cautions (b) 112 491 960 392 009 773 584 332 224 952 794 060 Engagement hors bilan reçus (c) 671 428 968 460 775 442 671 428 968 460 775 442 (a) Les crédits documentaires sur importations sont essentiellement constitués des lettres de crédits ouvertes aux compagnies pétrolières dans le cadre de l importation des produits pétroliers. (b) Ce sont des cautions émises en faveur des entreprises pour la réalisation des travaux dans divers secteurs d activités économiques. (c) Les engagements reçus sont essentiellement constituées par des garanties bancaires et des garanties de la Banque Centrale de la République de Guinée en contrepartie des engagements données aux clients du secteur de la construction et BTP, secteur pétrolier et secteur de l électricité.

Page 15 Note 16- Produits des emplois des capitaux Les intérêts et produits assimilés s analysent comme suit : Intérêts acquis sur placements interbancaires 1 827 452 5 007 817 Intérêts acquis sur BDT et TRM 37 030 049 45 413 349 Intérêts acquis sur avances en compte courant 26 619 675 22 117 393 Intérêts sur prêts CT 45 968 478 18 048 537 Intérêts sur prêts à MT 70 948 665 69 518 915 182 394 319 160 106 011 Note 17- Coûts des ressources Comptes banques et correspondants 230 184 81 388 Comptes courants de la clientèle 2 172 772 2 321 818 Comptes de dépôts à terme (a) 13 193 697 4 215 491 Comptes d'épargne 6 077 343 5 494 257 Emprunts contractés (b) 32 446 039 23 085 959 (a) Cette variation s explique par l augmentation du niveau des DAT 54 120 035 35 198 914 (b) Ce poste enregistre les intérêts sur emprunts contractés auprès d ETI, des Institutions d investissement et la clientèle locale. Notes 18- Commissions nettes Cette rubrique s analyse comme suit : Commissions encaissées Commissions sur LC 21 786 814 20 971 801 Commissions sur garanties 2 617 812 3 557 420 Commissions sur transferts 17 148 958 13 792 997 Commissions de tenue de compte 6 261 096 5 421 371 Commissions de manipulation 4 126 178 4 369 093

Page 16 Commissions sur EBANKING 7 072 976 6 521 901 Commissions de mouvements de compte 12 194 033 12 635 547 Autres commissions 21 343 285 26 758 558 92 551 153 94 028 689 Commissions payées (1 872 006) (1 336 850) Commissions nettes 90 679 146 92 691 839 Note 19- Produits nets de change Produits de change USD 28 101 356 25 324 924 Produits de change XOF 4 478 258 4 035 803 Produits de change EUR 9 218 211 7 978 746 Autres produits de change 0 328 700 Produits nets de change 41 797 826 37 668 173 Les produits de change sont relatifs aux opérations de réévaluation de la trésorerie du bilan et les achats/ventes de devises. Note 20 : Frais du personnel 2014 2013 Salaires et appointements 22 503 457 20 659 449 Primes- indemnités et gratifications 14 511 098 15 064 566 Charges patronales 1 333 649 1 062 788 Frais de formation 770 332 1 102 894 39 118 536 37 889 697 Effectifs 220 215 La hausse des charges du personnel s explique par les ajustements des salaires et autres avantages en interne intervenus au courant de l année 2014. Note 21 : Autres frais généraux Cette rubrique s analyse comme suit : 2014 2013 Fournitures informatiques, de bureau et imprimés 3 493 384 4 073 802 Dépenses pour carburant 7 401 320 7 696 034 Loyers immeubles Banque 2 921 532 2 512 487 Frais sur immeuble 3 013 477 2 689 569 Entretiens et réparation 2 750 652 4 195 422

Page 17 Rémunération des Administrateurs 1 116 934 1 052 350 Frais de voyage 6 516 199 6 266 139 Promotion, Publicité et cadeaux fin d'année 3 404 962 3 655 157 Honoraire Audit et autres 1 523 435 2 035 000 Assistance technique ETI 12 972 067 13 063 357 Charges Technologie de l'information et Telecom 25 105 155 19 826 853 Autres charges 19 078 069 21 169 412 89 297 186 85 148 232 Note 22-Dotations aux provisions et reprises sur provisions créances Douteuses 2014 2013 Pour dépréciation créances douteuses et litigieuses (a) 16 420 204 13 966 343 Pour dépréciation autres éléments d actifs 1 587 000 2 549 063 Provisions Retraite (b) 3 003 910 900 000 21 011 113 17 415 405 Reprises de provisions Pour dépréciation créances douteuses et litigieuses 3 334 061 4 219 950 3 334 061 4 219 950 Dotation aux provisions nettes de reprises 17 677 052 13 195 456 (a) La variation des dotations aux provisions s explique essentiellement par des provisions constituées sur un sous-traitant du secteur Minier pour 8 200 000 qui a arrêté ces activités au cours de l exercice. (b) Les provisions pour retraite sont calculées par un Actuaire. Elles s élèvent à 904 millions. Le reliquat constitue une provision complémentaire comptabilisée suite à la décision du management de procéder à des retraites anticipées et départs volontaires. Note 23-: Passifs éventuels Les principales déclarations fiscales au titre de l'impôt sur les Sociétés (IS), de la Taxe sur les activités financières (TAF), des revenus non salariaux (RNS), des revenus et versements forfaitaires sur les traitements et salaires (RTS et VF) et de tous les autres droits de 2014, ainsi que les déclarations de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) n'ont pas fait l'objet d'un contrôle et demeurent sujettes à des vérifications.