INSTRUMENTS ECONOMIQUES ET PREVENTION DES DECHETS



Documents pareils
Valorisation matière (réutilisation, récupération, recyclage, compostage, biométhanisation)

Au niveau des recettes :

CREDIT AGRICOLE SUD RHONE ALPES

INCITATIVE REDEVANCE. guide de la. à la réduction, au tri et à une meilleure gestion des déchets

CREDIT AGRICOLE DE CENTRE LOIRE

La collecte des papiers de bureau

CREDIT AGRICOLE SUD RHONE ALPES

SIEEOM Grisolles-Verdun

Tél : Site :

Service d enlèvement et de valorisation des déchets ménagers Rapport annuel sur le prix et la qualité du service 2011

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE COMMUNIQUÉ DE PRESSE

LEVET COMMUNE DE LEVET

Déchets professionnels

Calendrier2014 de collectes

vos envois Direct Mail définition & exemples

7. ECONOMIE 7.3. COMMERCE GESTIONNAIRE DE TRES PETITES ENTREPRISES

CONCOURS GÉNÉRAL SÉNÉGALAIS 1/6 Durée : 6 heures Série : G SESSION 2004 CLASSES DE TERMINALE

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

CREDIT AGRICOLE DE LA TOURAINE ET DU POITOU

vos envois Direct Mail

Consultation publique sur le projet de politique québécoise de gestion des matières résiduelles

Procès verbal de la séance du Conseil Communal Du mardi 3 mai 2011

Règlement organique d un fonds provincial d études

Responsabilité Civile Professionnelle QUESTIONNAIRE. 4. Forme sociale : Code APE : N SIRET :

Boulangerie AURANT REST Coiffeur

Cap sur la croissance!

Conseil communal du 18 mai 2015 à 19h30. Ordre du jour. Séance publique

ATTENDU QU un montant de $ est à pourvoir pour l année 2015, par l ensemble des contribuables de la Municipalité pour la solidarité sociale;

Un cas pratique : La collecte des poubelles publiques en vélo.

LA NOMENCLATURE DOUANIERE ET TARIFAIRE (Cameroun)

Guide utilisateur Application Gestion de club. Accès à l application GESTION DE CLUB. Les étapes :

Conditions des Prêts : «Complémentaires au logement»

Demande de financement

NOR : DEV O C

PERSPECTIVES FINANCIERES DES PETITES VILLES

NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers

Lettre info environnement

À recycler ou pas? Guide pratique du tri

La mise en place de la redevance incitative

Lettre de rappel sur HODUFLU

RELEVÉ DES TRANSACTIONS ÉCONOMIQUES AVEC DES NON-RÉSIDENTS RTE

39 Imputations internes Déchets - Taxe de base

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

DÉCHETS (Volume) - Suivi journalier SEMAINE 1

Panorama financier

La balance des paiements et la position

Transferts. Nombre de titres Echéance maximale moyenne Cours moyen de la 86,38 transaction Prix d exercice moyen Montants

Paris, le 8 juillet 2010 N 20/02-10

,ES DES RÏGLEMENTAIRES DES PAR #OLLECTION 4EXTES

Conseil municipal du 19 décembre 2013

valant Descriptif du programme de rachat par la Société de ses propres actions soumis à l autorisation de l Assemblée Générale Mixte du 29 juin 2007

Cahier spécial des charges pour un marché de services : conclusion d'emprunts pour le financement du service d'investissements de l'exercice 2006

Les formulaires à remplir

Plan individuel de prévention et de gestion des déchets pour les déchets d équipements électriques et électroniques

PLAN STATISTIQUE AUTOMOBILE DU QUÉBEC Définitions

2011 / rev. 01 JDL /

CONTRAT DE LOCATION / MISE À DISPOSITION D UN ENDROIT DE CAMP OU DE WEEKEND EN BELGIQUE

Fénelon pour contribuer au tri sélectif et à la valorisation des déchets que nous produisons?

Portrait financier. Analyse comparée CA MARLY habitants

Responsabilité Civile Professionnelle et Décennale Architectes et Bureaux d Etudes QUESTIONNAIRE. 4. Forme sociale : Code APE : N SIRET :

LA FISCALITE ENVIRONNEMENTALE EN BELGIQUE

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVIII e ÉDITION

1.2.1 Enlever et disposer, en tant que déchets de fientes de pigeon, tous les matériaux et les débris des surfaces situées dans la zone des travaux.

CONSEIL DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE. Bulletin des interpellations et des questions orales

eedd LA PLANETE N EST PAS UNE POUBELLE 1/7

Environnement. préservé CONTACT LE SERVICE DE L ASSAINISSEMENT ET VOUS

L'AMIANTE : RÉGLEMENTATION

DECHETERIES. Donnez, recyclez, réparez, compostez avant de jeter! Service Gestion des déchets rue Anita Conti PÉRIGNY

Atelier du Comité 21 Parties Prenantes : les entreprises aux abonnés absents? Mercredi 11 avril 2013

Tribunal de Ière Instance de Bruxelles

Charte PNNS Groupe CASINO Résultats

DÉPARTEMENT D'ÉTUDES PERSANES GUIDE PEDAGOGIQUE ÉTUDIANTS NON-SPÉCIALISTES

BILAN Le résultat comptable est en bonne évolution après avoir été limité en 2010 et 2009

Prospective financière Saint-Etienne Métropole Dossier de presse Conseil de Communauté Jeudi 24 juin 2010

Merci de retourner ce document complété par courrier, fax ou mail (Joindre un plan de situation des bâtiments)

Royaume du Maroc المرجع :

GUIDE DE L'ENTREPRISE : ENVIRONNEMENT / HYGIENE / SECURITE. Restauration

MAISON DE QUARTIER DES CHAMPS ELYSEES

Comment répondre aux obligations liées à l éco-contribution?

TRES LARGE SUCCES DE L INTRODUCTION EN BOURSE

REGLEMENT INTERIEUR DES DECHETTERIES INTERCOMMUNALES DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU VAL DE DROME (CCVD) N 10/ /B

Une facturation incitative doit «aider» à obtenir des résultats probants.

INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE

DevHopons plus que des relations

Asssurance du bâtiment en vertu de l assurance Trois-en-un MC

I. S. F. ET DELOCALISATIONS FISCALES UN IMPACT DIFFICILE A MESURER FAUTE D UN TABLEAU DE BORD SATISFAISANT

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

CHARTE DU RESEAU ODC (Projet) V0.1

Bien comprendre votre décompte de charges

Chapitre IV. La certification des comptes

EXTRAIT DU COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 6 FEVRIER 2015

6. La fiscalité locale indirecte

Revenus fonciers : comment déclarer votre feuille d imposition en 2013

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

Mémoire présenté. Comité de l Assemblée législative pour un régime d assurance automobile public abordable, équitable et accessible

Partie C1 «Déchets de boues et autres déchets organiques non dangereux produits en 2008»

Mercredi 10 juin h30-22h30

FINANCEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS. CHU de la TIMONE UE «ORGANISATION DE LA SECURITE SOCIALE»

Transcription:

M. GILLET OFFICE WALLON DES DECHETS Avenue Prince de Liège, 15-5100 JAMBES INSTRUMENTS ECONOMIQUES ET PREVENTION DES DECHETS Bruxelles, le 22 novembre 2011 1 1

hhhhhhhhhhhhhhhhhhh hhhhhhh hhhhhhh hhhhhhh La Wallonie compte 3.498.384 habitants (2010) et 262 communes. hh 16.844 km² 2 2

CARACTERISTIQUES - densité de population - profil sociologique - vocation touristique MODALITES DE GESTION DES DECHETS - collectes porte à porte (fréquence) - collecte PAC - bulles - attitude vis-à-vis des PME/commerces POLITIQUE DE PREVENTION LA COMMUNE ET SES PERFORMANCES ENVIRONNEMENTALES INSTRUMENTS DE COMMUNICATION ASPECT REGLEMENTAIRE - règlement communal et gestion de celui-ci LOGIQUE FINANCIERE - règlement taxe - coût vérité contrat commune/intercommunale (Le plus important) Quand on évalue les performances des communes en matière de production de déchets, on s aperçoit que les chiffres sont influencés par plusieurs variables : certes la politique de prévention joue un rôle mais aussi la tarification du service ou les caractéristiques de la commune. 3 3

Afin d encourager les communes à adopter une politique incitative en matière de prévention, la Wallonie a développé plusieurs outils : Le premier d entre eux est : LE COUT-VERITE EN MATIERE DE DECHETS 4 4

Cet outil part du principe que le citoyen doit payer le coût-vérité de ses déchets La Wallonie a introduit le concept du Taux de couverture coût-vérité = Somme des recettes Somme des dépenses X 100 Qui vise à mieux connaître les coûts et à aboutir progressivement à l autoportance financière du service. 5 5

Diverses taxes et/ou redevances perçues par la commune pour financer la politique des déchets LES RECETTES VISEES SONT LES SUIVANTES (article 10) : 1. Contributions perçues pour la couverture du service minimum; 2. Produit de la vente de sacs payant ou vignettes; 3. Location et vente de duobacs et de conteneurs; 4. Prix payé pour le poids des déchets et pour la vidange de duobacs et de conteneurs non inclus dans la contribution visée au point 1; 5. Redevance pour l enlèvement des encombrants non incluse dans la contribution relevée au point 1; 6. Redevance ou taxe pour l enlèvement des déchets en cas d abandon ou dépôt non conforme de déchets provenant de l activité usuelle des ménages; 7. Par de la taxe sur les secondes résidences afférentes à la gestion des déchets ménagers et non incluse dans la contribution visée au point 1; 8. Produit de la vente des déchets collectés sélectivement; 9. Subsides régionaux et provinciaux perçus directement par la commune; 10. Toutes autres contributions perçues pour la couvertures des services complémentaires; 11. Primes ou bonifications perçues par l intercommunale dans le cadre de l obligation de reprise des déchets d emballage ménagers. 6 6

collecte Traitement LES DEPENSES VISEES SONT LES SUIVANTES (article 9) : 1. Achat des sacs ou vignettes destinés à la collecte des déchets; 2. Amortissement de l achat, ou location, des duobacs ou conteneurs; 3. Collecte sélective en porte-à-porte et traitement des déchets tels que les papiers-cartons, les encombrants, les déchets organiques, les déchets verts et textiles; 4. Collecte des ordures ménagères brutes, en ce compris les frais de personnel et les frais liés aux véhicules de collecte; 5. Traitement des ordures ménagères brutes; 6. Frais de gestion des parcs à conteneurs et d autres points d apport volontaire, en ce compris les frais de personnel et les primes de fréquentation; 7. Actions de prévention, en ce compris la promotion du compostage; 8. Impression et envoi des avertissements extraits de rôle et des calendriers de ramassage de l année, y compris les frais de rappels et de procédures de recouvrement; 9. Cotisations à l intercommunale gérant les déchets, en ce compris pour les postes visés aux points 3 à 7 lorsque ces opérations sont confiées à l intercommunale, conformément à la ventilation fixée à l article 12; 10. Entretien et location des bulles à verres; 11. Remboursement d emprunts liés aux déchets; 12. Tous services nécessaires à la gestion administrative communale des déchets et accompagnement de la population dans la gestion de ses déchets; 13. Les frais des mesures prises par le Gouverneur de la province en cas de défaillance de la commune 7 7

Année Taux inférieur Taux supérieur 2007 et avant 70% 2008 75% 110% 2009 80% 110% 2010 85% 110% 2011 90% 110% 2012 95% 110% 2013 100% 110% Apparition progressive L incitant : lier l attribution de subsides régionaux au taux de couverture du coût-vérité, lequel doit se trouver dans la fourchette. 8 8

Grande dispersion des taux (0% à 300%) et donc forte inégalité des citoyens face au paiement du service Dispersion du taux de couverture du coût-vérité réel des communes en 2002 70 9 9

les taux se resserrent Dispersion du taux de couverture du coût-vérité réel des communes en 2005 10 10

La dispersion est de plus en plus faible et donc l équité du citoyen vis-à-vis du paiement du service est meilleure. Dispersion du taux de couverture du coût-vérité réel des communes en 2009 110 11 11

Les communes ont adopté une tarification incitative, l enjeu s est déplacé vers un autre débat lié à la distribution ou pas de sacs prépayés, sachant que plus on en distribue plus l effet préventif diminue. 12 12

Un autre débat concerne les mesures sociales dans la mesure où la notion de coût-vérité fait abstraction de la capacité contributive des usagers. Si il existe des mesure sociales, la réduction moyenne de la taxe est de 67,4 % pour les bénéficiaires de ces mesures. Les mécanismes mis en place sont très variés. Le pourcentage moyen d enrôlés touchés dans les communes par des mesures sociales est de 4,1 %. INTERCOMMUNALE Nombre total d enrôlés bénéficiant de MS % d enrôlés bénéficiant de MS / enrôlés totaux BEPN 4.299 2,3% IBW 1.691 1,1% ICDI 14.852 8,9% IDEA 9.356 4,6% IDELUX 3.649 2,7% INTERSUD 2 0,0% INTRADEL 23.716 5,6% IPALLE 360 0,3% La Wallonie compte tenir un observatoire de ces mesures en vue de faire des recommandations. 13 13

Si on examine l influence de la tarification sur les tonnages on s aperçoit que la tarification au poids est plus efficace que celle au volume. Influence de la tarification sur les tonnages OMB (kg/hab.an) 550 500 450 400 350 300 250 200 150 100 % des communes Evolution de la représentation des grands types de tarification 100% 100 80 80% 60 60% 40 40% 20 20% 0 0% 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 pas d incitation incitation volume incitation poids 50 0 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 7 Évaluation des performances des communes de la Région wallonne en matière de gestion des déchets ménagers La Wallonie a refait récemment l analyse au regard multicritères de leur cadre réglementaire des et statistiques fiscal pour aboutir globalement au même résultat. 14 14 14

Taux de taxation des OMB et montant total des taxes perçues en Wallonie en 2008 Mode de Taxation OMB (kg/hab.an) Montant unitaire (EUR/kg) Montant total (EUR/hab.an) Non incitatif pur 129.4 0.441 57.12 Tarification au poids Tarification au volume 110.3 0.402 44.33 172.5 0.298 51.47 En 2008, le montant unitaire des taxes ( /kg) liées à la gestion des déchets est en moyenne plus élevé pour la tarification incitative au poids (0.40 /kg) que celle au volume (0.30 /kg). Les quelques communes qui pratiquent encore une tarification non-incitative (un peu plus de 50 000 habitants sont concernés) appliquent désormais le montant unitaire de taxation le plus élevé (0.44 /kg) Bien que le montant unitaire de la taxe sois plus élevé au poids, du fait notamment de la diminution substantielle des quantités d OMB résultant de l application de cette tarification, la participation annuelle totale de l habitant ( /hab.an) à la gestion de ses déchets ménagers demeure moins chère pour la tarification au poids de celle au volume. 15 15

Le tableau suivant présente les quantités d OMB produites au regard du montant unitaire des taxes (en /kg) et le montant total des taxes (en /hab/an) en fonction des intercommunales. 16 16

2. Le prélèvement-sanction 17 17

Nombre de communes wallonnes réparties par classe de déchets collectés par an et par habitant* entre 2000 et 2010 kg/hab Nombre de communes 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 0-100 12 15 13 25 24 27 27 24 33 44 75 101-150 49 57 65 73 89 92 88 92 105 110 92 151-200 73 77 96 100 96 96 95 99 90 93 85 201-250 73 73 70 51 45 40 47 40 19 15 10 251-300 37 33 18 13 6 5 3 4 1 0 0 301-400 9 9 0 0 2 1 1 2 0 0 401-500 9 0 0 0 0 1 1 0 0 0 Qté moyenne par hab. et par an 207 206 196 191 189 185 186 185 145 139 132 * déchets ménagers collectés de manière non sélective (ne comprennent pas les déchets de nettoyage des rues et les encombrants) Depuis 2008, la notion d habitant est fixée de manière à prendre en compte des spécificités liées à la présence sur le territoire de la commune d étudiants (koteurs) ou de touristes, - article 27 1er du décret fiscal du 22 mars 2007. 18 18

3. Évolution des sources de financement non communales dans le domaine de la gestion des déchets Action Avant (1995) Période 1998-2008 Période 2009-2011 Source de financement Prévention/Sensibilisation/ 1 /hab + axes directeurs Région wallonne FOST 0 /hab 0,5 /hab Communication Fonds FOST Plus Plus Collecte sélective du verre 0% 100% * 100%* FOST Plus Collecte sélective porte à 70% Région wallonne 30% 0% 100% * 100%* porte du papier/carton FOST Plus Collecte sélective porte à porte de la matière 0 /Tonne 32,5 /Tonne 32,5 /Tonne Région wallonne Parcs à conteneurs Aide APE (préposés des Aide APE (préposés des Aides APE (préposés des Région wallonne Autres, Emballages (PMC, ) 0% 100% 100%* FOST Plus Déchets spéciaux des 100% 100% 100% Région wallonne Piles 0% 100% 100%* BEBAT Huiles et graisses de friture 0% 100% 100% VALORFRIT Huiles moteurs 0% 100% 100% VALORLUB DEEE 0% 100% 100% RECUPEL Médicaments périmés 0% 100% 100%* SECTEUR PHARM., Plastiques agricoles 0% 1240 /commune 1500 /commune Région wallonne * en théorie, il y a paiement du coût réel et complet. NB : Le tableau se limitant aux déchets ménagers, les déchets suivants ne sont pas repris : pneus, déchets photographiques. 19 19

Plus qu un quart des actions (27,5 %) concernant la prévention en général. Il s agit : - soit d actions axées sur la prévention des déchets sans faire ressortir une catégorie de déchets en particulier; - soit d actions concernant plus de 4 flux de déchets différents. 20 20

Plus d informations? www.environnement.wallonie.be/ solsetdechets/rapportsdeladpgdm Merci pour votre attention. 21 21