1/2005. âeská Republika. Slovenská Republika. République. République slovaque. Czech Republic. Slovak Republic. Na Pfiíkopû 15/583 CZ - 110 00 Praha 1



Documents pareils
NEWSLETTER 1/2015. Mesdames et Messieurs,

FICHE N 8 - LES ACTIONS EN RECOUVREMENT DES CHARGES DE COPROPRIETE

Succès commercial avec la Russie Les 10 Principes de Base

OPÉRATIONS INDIVIDUELLES POLICE D ABONNEMENT

STATUTS DE L ASSOCIATION

La société civile de droit commun et la planification successorale

LICENCE D UTILISATION DE LA DO NOT CALL ME LIST : CONDITIONS GENERALES

Resident Canadian (Insurance Companies) Regulations. Règlement sur les résidents canadiens (sociétés d assurances) CONSOLIDATION CODIFICATION

Code civil local art. 21 à 79

Ce texte est une version provisoire. Seule la version qui sera publiée dans la Feuille officielle

Chapitre 9 : La transformation de la SA

FICHE «INTÉRÊTS LÉGAUX». Pour l année 2015 : 2,5% Avis publié au Moniteur belge du 30/01/2015.

RÉSUMÉ. Le siège social de Credit Suisse AG est situé à Paradeplatz 8, CH-8001, Zurich, Suisse.

Support Orders and Support Provisions (Banks and Authorized Foreign Banks) Regulations

Responsabilité pénale de l association

CONVENTION CONCERNANT L ASSISTANCE ADMINISTRATIVE MUTUELLE EN MATIÈRE FISCALE

ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA PRINCIPAUTE DU LIECHTENSTEIN ET LE MATIERE FISCALE

Algérie. Code des sociétés (livre 5 du code de commerce)

STATUTS TITRE PREMIER CONSTITUTION ET OBJET DE LA SOCIÉTÉ

Fonds d entraide familiale conditions et procédures pour bénéficier des prestations

Association SYNADEC. Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC

La quatrième directive vécue par les organismes d indemnisation

MEMENTO MARS Convention tendant à éviter les doubles impositions entre l Allemagne et le Luxembourg

RÈGLEMENT. sur la collaboration avec les intermédiaires

CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE ET DE LIVRAISON

Assurance prospection premiers pas (A3P)

DES MEUBLES INCORPORELS

Numéro du rôle : Arrêt n 48/2009 du 11 mars 2009 A R R E T

CIRCULAIRE N 01/02 (annule et remplace la circulaire n 01/00)

b) Et. Domicilié, éventuellement représenté par., ci-après dénommé «le Courtier», de seconde part,


L Espagne est un pays qui bénéficie des

Le non-paiement répété par la société de la dette d impôt en matière de TVA, est, sauf preuve du contraire, présumé résulter d une faute.

Niger. Régime général des mutuelles de santé

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait Section 2 : Renonciation Section 3 : Nullité

4. Espace serveur et transfert de données

LEGAL FLASH I BUREAU DE PARIS

LA DÉCISION D'URGENCE PROPOS INTRODUCTIFS

MARCHE DE PRESTATION DE SERVICES DE NETTOYAGE DES AUTORAILS CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES

Credit Note and Debit Note Information (GST/ HST) Regulations

La protection des associés en droit congolais et en droit OHADA

DES MEUBLES INCORPORELS

DÉCISION A2. du 12 juin 2009

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

2.3. Toute modification ou tout complément apporté au contrat nécessite impérativement un accord préalable écrit entre les deux parties.

STATUTS - Association loi

Conditions : ces conditions de crédit, ainsi que toute annexe à ces Conditions; CONDITIONS DE CREDIT DE PAYDAY

Société à responsabilité limitée en Pologne

Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM

ACCORD ENTRE LA COMMISSION BANCAIRE ET LA BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE

I. OUVERTURE D UNE PROCEDURE COLLECTIVE SUR ASSIGNATION DU CREANCIER

AVIS DE CHANGE N 5 DU MINISTRE DU PLAN ET DES FINANCES RELATIF AUX COMPTES DE NON-RESIDENTS. ( Publié au J.O.R.T. du 5 octobre 1982 )

Identification : ERDF-FOR-CF_41E Version : V1 Nombre de pages : 8. Document(s) associé(s) et annexe(s)

Conditions générales Claim it

Décrets, arrêtés, circulaires

Art. 2 La police doit satisfaire aux conditions minimales suivantes:

MANUEL DES NORMES Audit légal et contractuel

RECUEIL DE LEGISLATION. A N avril S o m m a i r e CODE DE LA CONSOMMATION

Conditions Générales de Vente d applications pour le Système de Commande en Ligne via la Boutique d Applications Mercedes-Benz.

Conditions d achat. 2. Commandes et confirmations de commande. 3. Délais et dates de livraison. Pour l entreprise: Schunk Electrographite S.A.S.

La coordination des soins de santé en Europe

DAS Canada Legal Protection Insurance Company Limited. («DAS Canada») CONVENTION DE COURTAGE

Barème indicatif des honoraires

«Management de la paie et gestion du contentieux de la sécurité sociale»

Les nouvelles règles en matière de délais de paiement

Règle 63 DIVORCE ET DROIT DE LA FAMILLE

II. Conclusion du contrat, parties au contrat, limitation des responsabilités contractuelles et prescription

CONDITIONS GENERALES

ARRETE n 333 CM du 10 avril 2006 portant fixation du tarif des huissiers en matière civile et commerciale. (JOPF du 20 avril 2006, n 16, p.

Edito 2. Le dossier 3 Engagement collectif de conservation (sociétés non cotées) 3

Loi modifiant la Loi sur la protection du consommateur et la Loi sur le recouvrement de certaines créances

VILLE DE FROUARD PRESTATIONS NETTOYAGE DES VITRES DES BATIMENTS COMMUNAUX CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES (C.C.A.

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e PROFESSIONELS DU SECTEUR DES ASSURANCES

LE DELEGUE INTERMINISTERIEL A LA SECURITE ROUTIERE A MESDAMES ET MESSIEURS LES PREFETS MONSIEUR LE PREFET DE POLICE

CONTRAT D ASSURANCE PROSPECTION PREMIERS PAS (A3P)

CONDITIONS GENERALES REGLEMENTANT LE PRET DE MAIN- D ŒUVRE ENTRE ENTREPRISES

CONDITIONS GENERALES D ACHAT

REPUBLIQUE D'HAITI CONVENTION MINIERE TYPE. EN VERTU DU PERMIS D EXPLOITATION N o

Délibération n du 27 septembre 2010

FONCTIONNEMENT DES ASSOCIATIONS

Mutuelle Retraite Européenne N SIREN STATUTS RÈGLEMENTS. M E RMutuelle Retraite Européenne

Statuts CODALIMENT CODALIMENT

L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu le message du Conseil fédéral du 15 avril arrête:

Décret - Loi- Nº 70/95 Sur les Sociétés Anonymes Offshore

Calculation of Interest Regulations. Règlement sur le calcul des intérêts CONSOLIDATION CODIFICATION. Current to August 4, 2015 À jour au 4 août 2015

On vous doit de l argent en Europe... Deux procédures judiciaires simplifiées à portée de main!

BAREME INDICATIF DES HONORAIRES

PROTOCOLE RELATIF À L ARRANGEMENT DE MADRID CONCERNANT L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES MARQUES

OTRT : Office Tchadien de Régulation des Télécommunications. Contrat de Bureau d enregistrement

STATUTS. Groupe Minoteries SA. TITRE I RAISON SOCIALE, SIEGE, BUT et DUREE. Groupe Minoteries SA

La participation financière des collectivités territoriales à la protection sociale complémentaire de leurs agents

Small Businesses support Senator Ringuette s bill to limit credit card acceptance fees

Conférence de l Arson club du 16 avril 2008 sur la répétibilité des honoraires de l avocat (loi du 21/4/2007).

comparante par Maître MILLIARD, avocat au barreau de NOUMÉA,

ACTUALITÉS ASSURANCES & RISQUES FINANCIERS

Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011

Numéro du rôle : Arrêt n 136/2008 du 21 octobre 2008 A R R E T

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Le juge de paix : le juge le plus proche du citoyen

Conditions Générales de Vente

Transcription:

Na Pfiíkopû 15/583 CZ - 110 00 Praha 1 tel.: +420 246 085 300 fax: +420 246 085 370 e-mail: cabinet@cabinet.cz www.cabinet.cz Kapitulská 18/A SK - 811 01 Bratislava tel.: +421 2 544 18 700 fax: +421 2 544 18 701 e-mail: cabinet@cabinet.sk www.cabinet.sk 1/2005 âeská Republika République tchèque Czech Republic Slovenská Republika République slovaque Slovak Republic

VáÏené dámy, váïení pánové, Dostáváte do rukou nové ãíslo informaãního bulletinu na í advokátní kanceláfie, ve kterém pfiiná íme informace t kající se nûkter ch v znamn ch novinek v právní a daàové oblasti v âeské republice a na Slovensku. V ãásti NEWS t kající se âeské republiky Vás v první fiadû upozoràujeme na nenápadnou, av ak dûleïitou novelu obchodního zákoníku, která zavedla, mimo jiné, nutnost uskuteãàovat jisté formality v urãit ch pfiípadech rozsáhlej ích pfievodû jmûní obchodních spoleãností. Dal í novinkami v ãeském obchodním zákoníku, kter mi se v tomto ãísle NEWS zab váme a které souvisejí s pfiizpûsobováním ãeského práva právu evropskému, je zru ení poïadavku na povolení k pobytu v âeské republice pro ãleny statutárních orgánû obchodních spoleãností, ktefií jsou obãany EU, ãi nová úprava úrokû z prodlení ve vztazích mezi podnikateli. Pfiiná íme rovnûï informace o aktuálních zmûnách v obãanském soudním fiádu. ohla ovací povinnosti, o nov zákon o nelegálním zamûstnávání ãi o novelu zákona o ochranû osobních údajû. Na závûr se rovnûï zab váme nûkter mi zmûnami v daàové oblasti a v oblasti sociálního poji tûní. Pevnû doufáme, Ïe Vám bude aktuální ãíslo NEWS pfiínosem. T m kanceláfie PETERKA & PARTNERS Dále bychom Vás chtûli informovat o znaãnû liberálním v kladu ministerstva práce a sociálních vûcí ohlednû problematiky vysílání zahraniãních zamûstnancû do âeské republiky. V neposlední fiadû se zab váme nûkter mi dûleïit mi zmûnami proveden mi v zákonû o dani z pfiíjmû. Ve druhé ãásti NEWS t kající se Slovenské republiky Vás upozoràujeme na nûkolik dûleïit ch rozsudkû Nejvy ího soudu SR z poslední doby. UpozorÀujeme rovnûï na roz ífiení pravomocí slovenského Antimonopolního úfiadu na ty soutûïitele v dominantním postavení, ktefií stanoví nepfiimûfiené ceny. Dále povaïujeme za potfiebné Vás informovat o nûkter ch dal ích novinkách ve slovenském právu, které by mohly mít v znam pro Va e podnikání. Jedná se zejména o zmûnu v úpravû devizové

Mesdames, Messieurs, Vous venez de recevoir le nouveau numéro du bulletin d information de notre cabinet d avocats dans lequel nous vous apportons des informations concernant quelques nouveautés importantes dans le domaine juridique et fiscal en République tchèque et en Slovaquie. Dans la partie NEWS relative à la République tchèque, nous attirons votre attention, en premier lieu, sur une modification discrète, toutefois importante du Code du commerce qui introduit, entre autres, l exigence de réaliser certaines formalités dans des cas précis de cessions substantielles des actifs de sociétés commerciales. Les autres nouveautés du Code de commerce tchèque, que nous traitons dans le présent numéro NEWS et qui ont un rapport avec l adaptation du droit tchèque au droit européen, sont l annulation de l obligation de présenter un permis de séjour en République tchèque pour les membres des organes statutaires des sociétés commerciales qui sont des ressortissants de l UE, ou la nouvelle modification des intérêts de retard dans les rapports entre les entrepreneurs. Nous vous apportons également des informations sur les modifications actuelles dans le Code de procédure civile. en position dominante pratiquant des prix immodérés. En outre, nous considérons utile de vous informer de quelques autres nouveautés du droit slovaque qui pourraient être importantes pour votre activité commerciale. Il s agit, en particulier, du changement dans la modification relative à l obligation de déclarer des devises, de la nouvelle loi sur l emploi illégal ou de la modification de la loi sur la protection des données personnelles. A la fin, nous traitons également quelques modifications réalisées dans le domaine fiscal et dans le domaine des assurances sociales. Nous espérons fortement que le présent numéro de NEWS constituera un apport à votre activité. Equipe du cabinet PETERKA & PARTNERS Par ailleurs, nous voudrions vous informer de l interprétation assez libérale du ministère du travail et des affaires sociales en ce qui concerne la problématique de l envoi d employés étrangers en République tchèque. En second lieu, nous traitons quelques modifications importantes apportées à la loi relative à l impôt sur les revenus. Dans la deuxième partie NEWS relative à la République slovaque, nous attirons votre attention sur quelques arrêts actuels de la Cour suprême de la République slovaque. Nous vous y signalons également l élargissement des compétences du Conseil de la concurrence slovaque vis-à-vis des entreprises

VáÏené dámy, váïení páni, dostávate do rúk nové ãíslo informaãného bulletinu advokátskej kancelárie PETERKA & PARTNERS. V ãasti NEWS t kajúcej sa âeskej republiky Vás v prvom rade upozoràujeme na nenápadnú, av ak dôleïitú novelu obchodného zákonníka, ktorá zaviedla, okrem iného, nutnosè uskutoãàovaè urãité formality v niektor ch prípadoch rozsiahlej ích prevodov majetku obchodn ch spoloãností. ëal ími novinkami v ãeskom obchodnom zákonníku, ktor mi sa v tomto ãísle NEWS zaoberáme a ktoré súvisia s prispôsobovaním sa ãeského práva právu európskemu, je zru enie poïiadavky na povolenie na pobyt v âeskej republike pre ãlenov tatutárnych orgánov obchodn ch spoloãností, ktorí sú obãanmi EÚ, ãi nová úprava úrokov z ome kania vo vzèahoch medzi podnikateºmi. Priná ame tieï informácie o aktuálnych zmenách v obãianskom súdnom poriadku. Na záver sa tieï zaoberáme niektor mi zmenami v daàovej oblasti a v oblasti sociálneho poistenia. Pevne dúfame, Ïe aktuálne ãíslo NEWS bude pre Vás prínosom. Tím kancelárie PETERKA & PARTNERS ëalej by sme Vás chceli informovaè o znaãne liberálnom v klade ministerstva práce a sociálnych vecí ohºadom problematiky vysielania zahraniãn ch zamestnancov do âeskej republiky. V neposlednom rade sa zaoberáme niektor mi dôleïit mi zmenami v zákone o dani z príjmov. V druhej ãasti NEWS t kajúcej sa Slovenskej republiky Vás upozoràujeme na niekoºko dôleïit ch rozsudkov Najvy ieho súdu SR z posledného obdobia. UpozorÀujeme tieï na roz írenie právomocí slovenského Protimonopolného úradu na t ch súèaïiteºov v dominantnom postavení, ktorí stanovia neprimerané ceny. ëalej povaïujeme za potrebné Vás informovaè o niektor ch ìal ích novinkách v slovenskom práve, ktoré by mohli maè v znam pre Va e podnikanie. Ide hlavne o zmenu v úprave devízovej ohlasovacej povinnosti, o nov zákon o nelegálnom zamestnávaní, ãi o novelu zákona o ochrane osobn ch údajov.

Dear Ladies and Gentlemen, We are presenting to you a New Issue of PETERKA & PARTNERS information bulletin. In this issue of the NEWS, we bring you news on significant changes in the legal and tax areas of the Czech Republic and Slovakia. In the Czech part of the NEWS, we invite your attention to an inconspicuous but important Amendment to the Commercial Code, which has instituted, amongst other things, the necessity to execute certain additional formalities in some cases of more extensive assets transfers in business companies. Other news in the Czech Commercial Code we look at in this issue of the NEWS, which concerns the adjustment of Czech legislation to European Law, is the abolishment of the residency permit requirement in the Czech Republic for the members of statutory bodies of business companies, who are EU citizens, or the new Amendment of the delayed payments interest in business relationships. We also bring you information on the up-to-date changes to the Czech Civil Procedure Code. We also consider it important to inform you about certain developments in Slovak law that you may find significant for your business. These are, in particular, changes to the duty of notification relating to foreign exchange legislation, the new Act on Illegal Employment and the Amendment to the Act on the Protection of Personal Information. To conclude, we also look at some of the changes in the area of tax and in the area of social security insurance. We believe that you will benefit from this Issue of the NEWS. The team of PETERKA & PARTNERS We would like to further inform you about a notably liberal interpretation by the Czech Ministry of Labour and Social Affairs as regards the issue of the assignment of foreign employees to the Czech Republic. Last, but not least, we discuss certain important changes to Income Tax. In the Slovak part of the NEWS, we invite your attention to several significant resolutions of the Supreme Court of the Slovak Republic which have been recently issued. We would also like to notify you of the extended powers of the Slovak Anti-Monopoly Office as regards dominant market competitors, who set their prices too high.

NEWS ČESKÁ REPUBLIKA 1/2005 NOV REÎIM PLATN PRO ROZSÁHLEJ Í P EVODY JMùNÍ OBCHODNÍCH SPOLEâNOSTÍ Dnem 1. ledna 2005 nabyla úãinnosti novela obchodního zákoníku, která mimo jiné novû upravuje 67a, tj. ustanovení, které se aï doposud t kalo pouze pfievodu podniku nebo jeho ãásti. Novû se toto ustanovení vztahuje i na rozsáhlej í pfievody jmûní obchodních spoleãností. Uvedené ustanovení po zmínûné novelizaci stanoví, Ïe na dispozici s podnikem spoleãnosti nebo jeho ãástí nebo na jinou dispozici se jmûním spoleãnosti nebo jeho ãástí, která je obdobná fúzi nebo rozdûlení, ale nezru uje se pfii ní spoleãnost, s jejímï podnikem, ãástí podniku, jmûním nebo ãástí jmûní se disponuje, se pouïijí pfiimûfienû ustanovení obchodního zákoníku o fúzi nebo rozdûlení. Tato nová úprava, která mûla b t transpozicí evropsk ch smûrnic v oblasti obchodních spoleãností, av ak jde znaãnû nad jejich rámec, je velice nejasná a vzbuzuje v praxi nemalé interpretaãní potíïe. Pochyby vzbuzuje jednak nedostateãné vymezení operací, na které se reïim 67a vztáhne, jednak urãení ustanovení o fúzích a rozdûlení, která se pfiimûfienû pouïijí. V praxi má nov 67a ten dûsledek, Ïe se znaãnû nároãn reïim platn v oblasti fúzí a rozdûlení (a tudíï v echny formální náleïitosti s tím spojené) vztáhne kromû prodeje podniku i na v echny operace, pfii kter ch spoleãnost pfievádí urãitou ãást jmûní na jinou spoleãnost a které mohou b t povaïovány za podobné fúzi ãi rozdûlení, aniï by v ak zákon stanovil, v ãem by taková podobnost mûla spoãívat. Mezi v e zmínûné formální ( korporátní ) náleïitosti patfií zejména vypracování zprávy pfiedstavenstva (popfi. jednatelû u spoleãnosti s ruãením omezen m), zprávy dozorãí rady (u spoleãnosti s ruãením omezen m pouze v pfiípadû, Ïe tato spoleãnost dozorãí radu má) a znalecké zprávy. O dispozici se jmûním spoleãnosti musí rozhodnout valné hromady prodávající i kupující spoleãnosti. V urãit ch pfiípadech zákon pfiedvídá i nutnost souhlasu dozorãí rady u akciové spoleãnosti a povinnost prodávající spoleãnosti nechat si ocenit své jmûní posudkem znalce. Obû spoleãnosti jsou také povinny splnit informaãní povinnost vûãi sv m akcionáfiûm, popfi. spoleãníkûm, coï obná í uloïení návrhu smlouvy o dispozici se jmûním ve sbírce listin obchodního rejstfiíku, zvefiejnûní oznámení o uloïení tohoto návrhu smlouvy v Obchodním vûstníku a zvefiejnûní upozornûní pro akcionáfie, popfi. spoleãníky spoleãnosti a pro vûfiitele spoleãnosti na jejich práva v Obchodním vûstníku. Dále jsou obû spoleãnosti povinny zpfiístupnit ve svém sídle dokumenty t kající se obou spoleãností. Smlouva o dispozici s podnikem nebo se jmûním by mûla b t sepsána, podle nûkter ch názorû, ve formû notáfiského zápisu. Celá procedura je zavr ena zapsáním pfievodu jmûní do obchodního rejstfiíku. Vûfiitelé kupující i prodávající spoleãnosti mohou pfiihlásit své pohledávky do esti mûsícû od zápisu pfievodu jmûní do obchodního rejstfiíku. Ti vûfiitelé, ktefií nemohou poïadovat uspokojení sv ch pohledávek, mohou poïadovat poskytnutí jistoty, pokud se v dûsledku pfievodu jmûní zhor í dobytnost jejich pohledávek. Z v e uvedeného vypl vá, Ïe vzhledem k nejasnostem ohlednû v kladu nového znûní 67a obchodního zákoníku, musí b t v pfiípadû pfiípravy jak chkoliv v znamn ch pfievodû jmûní (aktiv, souborû aktiv, atd.) peãlivû zvaïovány v e uvedené aspekty, jeï by mûly b t konzultovány s právními poradci. OBâANÉ EVROPSKÉ UNIE: ZRU ENÍ POÎADAVKU POVOLENÍ K POBYTU PRO ZÁPIS DO OBCHODNÍHO REJST ÍKU Dne 1. ledna 2005 vstoupila v úãinnost novela obchodního zákoníku, která umoïnila, aby fyzické osoby oprávnûné jednat jménem podnikatele (napfi. ãlenové orgánû obchodních spoleãností, jednatelé ãi vedoucí organizaãních sloïek spoleãností), které mají státní pfiíslu - nost nûkterého z ãlensk ch státû Evropské unie nebo jiného státu tvofiícího Evropsk hospodáfisk prostor (EU + Norsko, Island, Lichten tejnsko), mohly b t zapsány do obchodního rejstfiíku, aniï by po nich bylo poïadováno povolení k pobytu v âeské republice. 1

PfiestoÏe taková úprava vypl vá ze zásad evropského práva, aï do konce roku 2004 nebyla v slovnû promítnuta do ãeského právního fiádu. V praxi pak docházelo k tomu, Ïe nûkteré rejstfiíkové soudy odmítaly zápis uveden ch osob do obchodního rejstfiíku bez pfiedloïení povolení k pobytu, coï bylo po 1. kvûtnu 2005 v rozporu s právem Evropské unie a se zásadou jeho pfiednosti a pfiímé pouïitelnosti. Uvedenou novelou 30 odstavce 3 obchodního zákoníku byl tento problém definitivnû vyfie en. Uvedení státní pfiíslu níci ãlensk ch zemí Evropského hospodáfiského prostoru jiï tedy nemusí pfii zápisu do obchodního rejstfiíku dokládat povolení k pobytu v âeské republice. ZMùNA V ÚPRAVù ÚROKÒ Z PRODLENÍ VE VZTAZÍCH MEZI PODNIKATELI Zákonem ã. 554/2004 Sb. byl s úãinností od 1. ledna 2005 do obchodního zákoníku vloïen nov 369a upravující problematiku splatnosti ceny a úroku z prodlení ve vztazích mezi podnikateli nebo ve vztazích mezi dal ími subjekty, jehoï pfiedmûtem je úplatná dodávka zboïí nebo sluïeb. 2. Pfiedmût úpravy Ustanovení 369a upravují okamïik splatnosti ceny za dodávku zboïí nebo sluïby a dal í podmínky vzniku nároku na úroky z prodlení. Splatnost ceny dodávky Obchodní zákoník rozli uje vznik povinnosti dluïníka zaplatit cenu dodávky a dobu, ve které musí dluïník tuto povinnost splnit (splatnost dluhu). Úprava vzniku povinnosti dluïníka zaplatit cenu dodávky zboïí nebo sluïby zûstává novelou nedotãena a i nadále platí, Ïe pokud smlouva nestanoví jinak, je vûfiitel oprávnûn poïadovat plnûní ihned po vzniku smlouvy, popfi. po dodání zboïí v pfiípadû kupní smlouvy apod. Ohlednû stanovení doby, ve které musí dluïník svou povinnost zaplatit cenu dodávky splnit, tedy ohlednû stanovení splatnosti, pfiiná í novela nûkolik zmûn. Pfiednû jsou novû zákonem podpûrnû stanoveny lhûty, po jejichï uplynutí, pfii absenci smluvního ujednání, se cena dodávky stane splatná, a to i bez v zvy k placení ze strany vûfiitele, pfiiãemï pfii nezaplacení ceny vzniká vûfiiteli právo na úroky z prodlení. LhÛty stanovené podpûrnû zákonem jsou pfiitom následující: Situace DluÏník obdrïí fakturu nebo obdobnou Ïádost o zaplacení DluÏník obdrïí fakturu nebo Ïádost o zaplacení dfiíve neï zboïí nebo sluïbu Není moïné urãit den obdrïení faktury nebo Ïádosti o zaplacení Zákon nebo smlouva ukládá pfievzetí nebo ovûfiení shody zboïí nebo sluïby se smlouvou a jestliïe dluïník obdrïí fakturu nebo Ïádost o zaplacení pfied nebo pfii pfievzetí nebo pfied nebo pfii ovûfiení shody OkamÏik vzniku nároku na úroky z prodlení Uplynutím 30 dnû od obdrïení faktury nebo Ïádosti Uplynutím 30 dnû od obdrïení zboïí nebo sluïby Uplynutím 30 dnû od obdrïení zboïí nebo sluïby Uplynutím 30 dnû po tomto pozdûj ím datu (tj. po pfievzetí nebo ovûfiení shody) Nov 369a pfiedstavuje implementaci smûrnice 2000/35/ES o postupu proti opoïdûn m platbám v obchodních transakcích. 1. Rozsah pûsobnosti Úprava 369a se uplatní pouze na vztahy mezi podnikateli navzájem nebo ve vztahu mezi podnikateli a vefiejnoprávními korporacemi nebo podnikateli a státními pfiíspûvkov mi organizacemi, jehoï pfiedmûtem je úplatná dodávka zboïí nebo sluïeb. Z v e uvedeného plyne, Ïe nov m 369a dochází k nepfiímé novelizaci ustanovení 340 odst. 2 ObchZ, upravujícího splatnost, dle jehoï znûní je dluïník povinen závazek splnit bez zbyteãného odkladu poté, kdy byl vûfiitelem o plnûní poïádán. Novû se dluïník dostává do prodlení aï uplynutím 30 dnû od obdrïení faktury nebo jiné Ïádosti o zaplacení, popfi. uplynutím 30 dnû od dodání zboïí. Ustanovení 369a dále omezuje smluvní svobodu stran ohlednû moïnosti 2

sjednat lhûtu splatnosti odli nû od lhût stanoven ch zákonem, a to tak, Ïe takové ustanovení o lhûtû splatnosti, stejnû jako v e úrokû sjednaná odchylnû od v e stanovené podle pfiedpisû práva obãanského, nesmí b t i s ohledem na konkrétní okolnosti pfiípadu, praxi zavedenou mezi stranami a na obchodní zvyklosti mezi stranami tak nev hodná pro vûfiitele, Ïe by ji bylo moïno posoudit jako zneuïití postavení dluïníka na úkor vûfiitele. Taková dohoda by byla neplatná. Pokud by tedy soud posoudil takovou dohodu za neplatnou, pouïila by se namísto ustanovení smlouvy ustanovení zákona. Vûfiiteli pfiitom vznikne právo na úroky z prodlení pouze tehdy, pokud sám splnil své zákonné a smluvní povinnosti. Îaloby na neplatnost obchodních podmínek Novela dále upravuje právo právnick ch osob, zaloïen ch s cílem hájit zájmy stfiedních a mal ch podnikû, podat u soudu Ïalobu z dûvodu, Ïe smluvní podmínky urãené pro obecné pouïívání jsou zfiejmû zneuïívající ve v e uvedeném smyslu. 3. Závûr Nov 369a obsahuje úpravu, spoãívající v následujících zásadách. Pfii úplatné dodávce zboïí nebo sluïeb mezi podnikateli navzájem nebo ve vztahu mezi podnikateli a vefiejnoprávními korporacemi nebo podnikateli a státními pfiíspûvkov mi organizacemi, jehoï pfiedmûtem je úplatná dodávka zboïí nebo sluïeb, je okamïik splatnosti stanoven v prvé fiadû dohodou stran ve smlouvû a podpûrnû ustanovením zákona. Smluvní ustanovení pfiitom nesmí b t zneuïívající ve vztahu k vûfiiteli, v takovém pfiípadû by se uplatnila ustanovení zákona. ZároveÀ platí, Ïe vûfiitel má právo na úroky z prodlení pouze v té mífie, v jaké sám splnil své zákonné a smluvní povinnosti. NOVELA OBâANSKÉHO SOUDNÍHO ÁDU Dne 8. února 2005 byla ve Sbírce zákonû pod ãíslem 59/2005 Sb. publikována podstatná zmûna obãanského soudního fiádu (zákon ã. 99/1963 Sb., ve znûní pozdûj ích pfiedpisû). Novelou jsou nejvíce dotãena ustanovení o pfiedbûïném opatfiení a ustanovení upravující odvolací fiízení, ke zmûnám v ak dochází i v úpravû fiízení pfied soudem prvního stupnû. V echny zmûny dle tohoto zákona nab vají úãinnosti k 1. dubnu roku 2005. 1. PfiedbûÏná opatfiení Podstatnou zmûnu pfiedstavuje stanovení povinnosti navrhovatele sloïit k zaji tûní náhrady kody nebo jiné újmy, která by mohla vzniknout pfiedbûïn m opatfiením, nejpozdûji ve stejn den, kdy podal u soudu návrh na nafiízení pfiedbûïného opatfiení, jistotu ve v i 50 000 Kã a v obchodních vûcech ve v - i 100 000 Kã, jinak pfiedseda senátu návrh odmítne. Jistotu nebude tfieba sloïit pouze v taxativnû stanoven ch pfiípadech, napfi. jde-li o pfiedbûïné opatfiení pro fiízení, které mûïe soud zahájit i bez návrhu, nebo jde-li o pfiedbûïné opatfiení ve vûci v Ïivného apod. Pokud nafiízené pfiedbûïné opatfiení zaniklo nebo bylo zru eno z jiného dûvodu neï proto, Ïe návrhu ve vûci samé bylo vyhovûno, nebo proto, Ïe právo navrhovatele bylo uspokojeno, je navrhovatel povinen nahradit kodu a jinou újmu kaïdému, komu pfiedbûïn m opatfiením vznikla. Îalobu na náhradu kody nebo jiné újmy je pfiitom tfieba podat nejpozdûji do esti mûsícû ode dne, kdy pfiedbûïné opatfiení zaniklo nebo kdy bylo pravomocnû zru eno, jinak právo zanikne. V zájmu urychlení procesu nafiízení pfiedbûïného opatfiení je novû stanovena lhûta tfií dnû, ve které musí b t usnesení o nafiízení pfiedbûïného opatfiení doruãeno úãastníkûm, jimï je povinnost uloïena. Zákon dále novû v slovnû stanoví, Ïe právní úkon, kter byl uãinûn tím, pro nûhoï je v rok vykonatelného usnesení o nafiízení pfiedbûïného opatfiení závazn, je neplatn, jestliïe jím byla poru ena povinnost uloïená vykonateln m usnesením o nafiízení pfiedbûïného opatfiení. Pfiitom platí, Ïe pokud bylo úãastníku pfiedbûïn m opatfiením ulo- Ïeno, aby nenakládal s urãitou nemovitostí, pozb vá návrh na vklad práva t kajícího se této nemovitosti, o nûmï dosud nebylo pfiíslu n m orgánem pravomocnû rozhodnuto, své právní úãinky. 2. ízení v prvním stupni Novela dále zdûrazàuje aktivní roli 3

soudce smûfiující k co nejrychlej ímu rozhodnutí vûci. Tak zákon novû stanoví, Ïe pokud se ukazuje, Ïe v zvami soudu úãastníkûm k vyjádfiení nemûïe b t jednání pfiipraveno tak, aby bylo moïné vûc rozhodnout pfii jediném jednání, pfiedseda senátu pfiedvolá k soudu úãastníky fiízení a jejich zástupce. Pfii tomto úkonu jim poskytne potfiebná pouãení, pokusí se o smírné vyfiízení vûci a vyzve je, aby splnili své procesní povinnosti, zejména aby do protokolu doplnili svá skutková tvrzení a návrhy na provedení dûkazû. Novela pfiitom zásadním zpûsobem roz- ifiuje pouãovací povinnost soudu pfii pokusu o smír, kdyï je novû uloïeno pfiedsedovi senátu, aby pfii pokusu o smír s úãastníky probral vûc, upozornil je na právní úpravu, na stanoviska Nejvy ího soudu a rozhodnutí uvefiejnûná ve Sbírce soudních rozhodnutí a stanovisek t kající se vûci a podle okolností pfiípadu jim doporuãil moïnosti smírného vyfie ení sporu. Lze oãekávat, Ïe uvedené ustanovení vyvolá v praxi interpretaãní potíïe a otevfie prostor pro moïná zneuïití stranami. 3. Odvolací fiízení Novela dále pfiiná í nová ustanovení, která upravují moïnosti odvolacího soudu pfii provádûní dokazování a která mají za cíl pfiedev ím urychlení civilního fiízení. RovnûÏ aplikace tûchto ustanovení v praxi v ak mûïe vyvolávat interpretaãní obtíïe a je otázkou budoucího soudního v kladu. STANOVISKO MPSV K VYSÍLÁNÍ ZAHRANIâNÍCH PRACOVNÍKÒ KE SPOLEâNOSTEM V RÁMCI SKUPINY V minulém vydání NEWS jsme Vás informovali o nové zákonné úpravû zprostfiedkování zamûstnání, kterou pfiinesl nov zákon o zamûstnanosti ã. 435/2004 Sb. a novela zákoníku práce ã. 436/2004 Sb. V souladu s ustanovením 14 zákona o zamûstnanosti mohou zprostfiedkování zamûstnání provádût pouze právnické a fyzické osoby, které mají povolení ke zprostfiedkování zamûstnání (dále jen agentury práce ). Toto povolení vydává Ministerstvo práce a sociálních vûcí âeské republiky. Dále se v zákonû o zamûstnanosti v slovnû uvádí, Ïe za zprostfiedkování zamûstnání se rovnûï povaïuje, je-li cizinec vyslán sv m zahraniãním zamûstnavatelem k v konu práce na území âeské republiky na základû smlouvy s ãeskou právnickou nebo fyzickou osobou a obsahem této smlouvy je pronájem pracovní síly. Se zfiízením a provozováním agentury práce jsou spojené urãité administrativní povinnosti, které pfiedstavují nepfiimûfienou zátûï zejména pro spoleãnosti, které vysílají své odborníky do âeské republiky nikoli primárnû za úãelem dosaïení zisku, ale pfiedev ím z dûvodu poskytování odborné pomoci spoleãnostem v rámci skupiny. Aãkoli striktnû podle znûní zákona se povinnost získat licenci ministerstva ke zprostfiedkování zamûstnání vztahuje na v echny spoleãnosti vãetnû zahraniãních bez jakékoli v jimky, ministerstvo uvefiejnilo v klad, podle nûhoï není tfieba vykládat ustanovení o agenturním zamûstnávání takto iroce. V tiskové zprávû Ministerstva práce a sociálních vûcí ze dne 18. ledna 2005 nazvané âeská republika nekomplikuje pracovní podmínky zahraniãním firmám se uvádí, Ïe za pronájem pracovní síly se nepovaïují pfiípady, kdy jsou zamûstnanci vysíláni, aniï by za jejich poskytnutí byla sjednána zvlá tní úplata. Pfii vysílání zamûstnancû v rámci skupiny podnikû se za zvlá tní úplatu nepova- Ïuje ãástka, která byla sjednána pouze z dûvodu dodrïení pravidel o pfievodních cenách mezi ekonomicky sdruïen mi subjekty. Uveden v klad MPSV je jen stanoviskem, které není právnû závazné, a nelze proto vylouãit pfiípadnû odchyln v klad soudem. Proto je nutné postupovat v pfiípadû vysílaní zahraniãních zamûstnancû s náleïitou opatrností. NOVELY DA OV CH ZÁKONÒ ÚâINNÉ OD 1. LEDNA 2005 Nov rok s sebou tradiãnû pfiiná í zmûny v daàov ch pfiedpisech. I kdyï se letos nejedná o zmûny tak pfievratné jako v roce 2004, kdy byla ãeská daàová legislativa harmonizována s pfiedpisy Evropské unie, povaïujeme za uïiteãné 4

vás seznámit alespoà s nûkter mi, podle na eho názoru dûleïit mi zmûnami. 1. DaÀ z pfiíjmû fyzick ch osob Novelou zákona o daních z pfiíjmû fyzick ch osob bylo zavedeno spoleãné zdanûní manïelû. Toto spoleãné zdanûní mohou uplatnit pouze manïelé, ktefií vychovávají alespoà jedno dítû Ïijící s nimi ve spoleãné domácnosti. Spoleãn základ danû obou manïelû je tvofien pfiíjmy ze závislé ãinnosti, podnikání, kapitálov mi pfiíjmy, pfiíjmy z pronájmu a ostatními pfiíjmy. KaÏd z manïelû uplatní ve svém pfiiznání k dani z pfiíjmû, které podávají ve stejné lhûtû, 1/2 tûchto pfiíjmû. Spoleãné zdanûní manïelû mohou uplatnit i manïelé, z nichï je jeden nebo oba daàov m nerezidentem v âr za podmínky, Ïe úhrn jejich zdaniteln ch pfiíjmû ze zdrojû na území âr tvofií alespoà 90 % v ech jejich pfiíjmû. Dal í zmûnou v oblasti danû z pfiíjmû fyzick ch osob je zavedení daàového zv hodnûní na vyïivované dítû Ïijící s poplatníkem v domácnosti, jímï je nahrazen odpoãet ze základu danû na vyïivované dítû. DaÀové zv hodnûní ãiní 6 000 Kã na kaïdé dítû, a to formou slevy na dani (sníïení danû) nebo daàového bonusu, kter je poplatníkovi vrácen (je-li daàové zv hodnûní vy í neï daà z pfiíjmû fyzick ch osob poplatníka). DaÀov bonus mûïe poplatník uplatnit maximálnû do v e 30 000 Kã roãnû, pokud mûl pfiíjmy ze závislé ãinnosti, z podnikání, kapitálové pfiíjmy nebo z pronájmu, a to alespoà ve v i estinásobku minimální mzdy. DaÀové zv hodnûní mûïe uplatnit i daàov nerezident, pokud úhrn v ech jeho pfiíjmû ze zdrojû na území âr ãiní alespoà 90 % v ech jeho pfiíjmû. 2. DaÀ z pfiíjmû právnick ch osob SníÏení sazby danû z pfiíjmû právnick ch osob V znamnou, av ak jiï z pfiedchozí novely známou zmûnou je sníïení sazby danû z pfiíjmû právnick ch osob z 28 % na 26 % pro zdaàovací období roku 2005. K dal ímu sníïení dojde s úãinností od 1. ledna 2006, a to na 24 %. RovnûÏ byla s úãinností od 1. ledna 2005 sníïena sazba danû z pfiíjmû penzijních fondû z 15 % na 5 %, ãímï do lo ke sjednocení sazby penzijních fondû, investiãních fondû a investiãních spoleãností. Osvobození dividend placen ch matefiské spoleãnosti JiÏ v roce 2004 do lo v návaznosti na smûrnice EU o spoleãném systému zdanûní matefisk ch a dcefiin ch spoleãností z rûzn ch ãlensk ch státû k zavedení osvobození dividendov ch pfiíjmû v pfiípadû, Ïe se jedná o dividendy vyplácené dcefiinou spoleãností matefiské spoleãnosti. Definice obou spoleãností, tj. matefiské a dcefiiné, jsou uvedeny v zákonû o daních z pfiíjmû. VÏdy musí b t obû tyto spoleãnosti poplatníkem danû z pfiíjmû právnick ch osob. Matefiskou a dcefiinou spoleãností se rozumí obchodní spoleãnost nebo druïstvo se sídlem v âeské republice nebo spoleãnost ãi druïstvo, která je daàov m rezidentem jiného ãlenského státu Evropské unie. Seznam spoleãností, které patfií do kategorie tûchto spoleãností, tvofií pfiílohu smûrnice ã. 90/434/EHS, smûrnice ã. 90/435/EHS a smûrnice ã. 2003/49/ES, která byla v ãeském jazyce uvefiejnûna ve sdûlení Ministerstva financí ã.j. 54/63 51//2004-541 publikovaném ve Finanãním zpravodaji ã. 6/2004. Dal í podmínkou pro uplatnûní osvobození dividend je, Ïe matefiská spoleãnost drïí minimální podíl na základním kapitálu nepfietrïitû nejménû 24 mûsícû. V oblasti minimálního podílu na dcefiiné spoleãnosti dochází od 1. ledna 2005 k jeho postupnému sniïování. Tento minimální podíl na základním kapitálu ãiní od r. 2005 20 % a bude nadále sniïován, a to s úãinností od 1. ledna 2007 na 15 % a s úãinností od 1. ledna 2009 na 10 %. Pokud tedy valná hromada dcefiiné spoleãnosti rozhodne v období od 1. ledna 2005 do 31. prosince 2006 o v platû dividend matefiské spoleãnosti, jejíï podíl na základním kapitálu je alespoà 20 %, nebude z tûchto dividend sraïena sráïková daà. Pokud by v ak byly dividendy vypláceny spoleãnosti s podílem men ím neï 20 % nebo fyzické osobû bez ohledu na v i podílu, je dcefiiná spoleãnost povinna srazit a odvést finanãnímu úfiadu sráïkovou daà ve v i 15 %, popfi. ve v - i stanovené pfiíslu nou smlouvou o zamezení dvojímu zdanûní. Omezení daàovû uznateln ch nákladû souvisejících s drïbou podílu na dcefiiné spoleãnosti JiÏ od roku 2004 se povaïují za daàovû neuznatelné v daje matefiské spoleãnosti související s drïbou podílu v dcefii- 5

né spoleãnosti. Poãínaje 1. lednem 2005 zákon navíc v slovnû stanoví, Ïe za daàovû neuznatelné se povaïují i re- Ïijní náklady související s drïbou podílu na dcefiiné spoleãnosti, a to ve v i 5 % pfiíjmû z dividend ãi jin ch podílû na zisku vyplácen ch dcefiinou spoleãností, pokud poplatník neprokáïe, Ïe skuteãná v e tûchto reïijních nákladû je niï í. V e uvedené daàovû neuznatelné náklady na drïbu podílu v dcefiiné spoleãnosti mohou b t uplatnûny pfii prodeji obchodního podílu nebo akcií dcefiiné spoleãnosti, a to následujícím zpûsobem: V pfiípadû, kdy má dcefiiná spoleãnost formu spoleãnosti s ruãením omezen m nebo druïstva, mûïe matefiská spoleãnost zv it jiï v prûbûhu drïby nab vací cenu podílu o v daje pfiímo související s drïbou tohoto podílu, pokud prokáïe, Ïe tyto v daje nebyly uznány jako v daje na dosaïení, zaji tûní a udrïení pfiíjmû. Nab vací cena podílu na dcefiiné spoleãnosti nebo druïstvu je daàov m nákladem pfii prodeji obchodního nebo druïstevního podílu. V pfiípadû akciové spoleãnosti mohou b t daàovû neuznatelné náklady související s drïbou podílu na dcefiiné spoleãnosti (pfiímé i nepfiímé) odeãteny od základu danû v pfiípadû prodeje akcií. Pfiíklad: Matefiská spoleãnost nabyla akcie z pûvodnû daàovû neuznateln ch nákladû. Zru ení reinvestiãního odpoãtu V znamnou zmûnou v neprospûch poplatníkû je zru ení reinvestiãního odpoãtu. Poãínaje zdaàovacím obdobím zapoãat m v roce 2005 si jiï poplatníci nemohou sníïit základ danû o tzv. reinvestiãní odpoãet ve v i 10 %, 15 %, resp. 20 % u novû pofiízeného hmotného majetku. Dosud neuplatnûné reinvestiãní odpoãty, na nûï poplatníkûm vznikl nárok v pfiedchozích zdaàovacích obdobích, nepropadají a mohou b t uplatnûny v nejbliï ím zdaàovacím období, ve kterém poplatník vykáïe základ danû, pokud ov em nedojde k vyfiazení ãi pronajmutí majetku v období 3 let od jeho pofiízení. Hmotn a nehmotn majetek zkrácení doby odepisování Od 1. ledna 2005 opût dochází ke zmûnû doby odepisování hmotného majetku, a to u majetku zatfiídûného v 1., 2. a 3. odpisové skupinû. Osobní automobily se budou i nadále daàovû odepisovat minimálnû po ãtyfii zdaàovací období, z tohoto dûvodu byla zavedena samostatná odpisová skupina 1a. Pro porovnání uvádíme doby odepisování hmotného majetku v letech 2004 a 2005: Odpisová skupina Doba odepisování v letech Doba odepisování v letech (2005) (2004) 1 3 4 1a 4 2 5 6 3 10 12 4 20 20 5 30 30 6 50 50 v dcefiiné spoleãnosti v hodnotû 3 miliony Kã. Za 3 roky drïby ãinily daàovû neuznatelné náklady související s drïbou akcií 2 miliony Kã. Prodejní cena akcií ãiní Kã 5 mil. Základ danû bude vypoãítán takto: Pfiíjem: 5 milionû V daj: 3 miliony (hodnota akcií), 2 miliony (prokázané daàovû neuznatelné v daje související s drïbou akcií. Základ danû: 0 Pfii prodeji lze tedy základ danû sníïit o nab vací cenu akcií a dále o 2 mil. Kã Vzhledem k tomu, Ïe je od 1. ledna 2005 zru en nárok na reinvestiãní odpoãet u nového majetku (viz v e), je u majetku zatfiídûného do 1., 1a, 2. a 3. odpisové skupiny zavedena moïnost zv eného odpisu o 10 % v prvním roce odepisování. Zv en odpis o 10 % je moïné uplatnit pouze u nového majetku, kter nebyl dosud uïíván a kter byl u pfiedchozího vlastníka zboïím (v nûkter ch speciálních odvûtvích mû- Ïe b t odpis v prvním roce zv en o 15 % a 20 %). 6

Ve srovnání se zru en m reinvestiãním odpoãtem, kdy poplatník sníïil základ danû celkem 110 % (resp. 115 % nebo 120 %) pofiizovací ceny majetku, bude sice majetek v prvním roce progresivnûji odepsán, av ak celkovû jen do v e 100 % pofiizovací ceny. Dále novela jednoznaãnû stanoví, Ïe 6. odpisová skupina zavedená v roce 2004 (doba odepisování 50 let), v níï jsou zatfiídûny napfiíklad hotely, administrativní budovy a budovy obchodních domû, se pouïije aï pro budovy zaevidované od 1. ledna 2004. Uvedené stavby zaevidované v majetku poplatníka pfied rokem 2004 se i nadále odepisují podle znûní zákona platného v dobû jejich pofiízení, tedy v páté odpisové skupinû po dobu 30 let. Nejãastûji se tedy budovy odepisují v 5. nebo 6. odpisové skupinû, a to podle jejich uïití. Pokud dojde k situaci, Ïe je budova uïívána k více úãelûm, je pro zafiazení do odpisové skupiny rozhodující pfievaïující podíl uïívání na celkové vyu- Ïitelné podlahové plo e. Pokud dojde ke zmûnû hlavního úãelu budovy, vzniká poplatníkovi povinnost pfietfiídit majetek do pfiíslu né odpisové skupiny, a to ve zdaàovacím období, kdy ke zmûnû do- lo. Pfiíklad: Budova zaevidovaná do majetku poplatníka byla v roce 2004 pfieváïnû uïívána pro v robní úãely a z men í ãásti pro kanceláfiské úãely (60 % podlahové plochy v roba, 40 % podlahové plochy kanceláfie), tzn. Ïe byla zatfiídûna v 5. odpisové skupinû s dobou odepisování 30 let. V roce 2005 dojde k omezení v roby a k roz ífiení plochy uïívané jako kanceláfiské prostory (napfi. 30 % : 70 %), coï bude mít za následek povinnost pfietfiídûní do 6. odpisové skupiny s dobou odepisování 50 let. U nehmotného majetku se doby odepisování oproti zdaàovacímu období 2004 nemûní s v jimkou nehmotn ch v sledkû v zkumu a v voje, kdy dochází ke zkrácení doby daàového odepisování ze 72 na 36 mûsícû. Zv ení maximální vstupní ceny pro odpisy u osobních automobilû a pro uplatnûní nákladû pfii pofiízení osobního automobilu formou finanãního leasingu Maximální vstupní cena, z níï mohou b t uplatàovány daàovû uznatelné odpisy osobních automobilû, byla poãínaje zdaàovacím obdobím 2005 zv ena na 1,5 mil. Kã (oproti roku 2004, kdy ãinila 900 tis. Kã). RovnûÏ v pfiípadû pofiízení automobilu formou finanãního leasingu jsou daàovû uznatelné náklady (nájemné plus kupní cena) omezeny ãástkou 1,5 mil. Kã. V pfiípadû prodeje osobního automobilu, jehoï pofiizovací cena ãinila více neï stanoven limit 1 500 000 Kã, se do základu danû poplatníka nezahrnuje ta ãástka pfiíjmu z prodeje osobního automobilu, která odpovídá souãtu jeho daàové zûstatkové ceny a rozdílu, o kter pofiizovací cena vãetnû technického zhodnocení pfievy uje vstupní cenu tohoto osobního automobilu. Odãitatelná poloïka na náklady na v zkum a v voj Od 1. ledna 2005 je zavedena nová odãitatelná poloïka na náklady na v zkum a v voj. Poplatníci, ktefií realizují projekty v zkumu a v voje, mohou sníïit základ danû o odpoãitatelnou poloïku odpovídající 100 % hodnoty vynaloïen ch nákladû pfii realizaci projektû v zkumu a v voje, které mají podobu experimentálních ãi teoretick ch prací, projekãních ãi konstrukãních prací, v poãtû, atd., s v jimkou nákladû na sluïby a nehmotné v sledky v zkumu a v voje pofiízené od jin ch osob. Podmínkou pro sníïení základu danû o tuto odpoãitatelnou poloïku na v zkum a v voj je, Ïe se jedná o daàovû uznatelné náklady ve smyslu zákona o daních z pfiíjmû a Ïe na jejich financování nebyla ãerpána podpora z vefiejn ch zdrojû. Pokud chce poplatník uplatnit tuto odãitatelnou poloïku, musí b t náklady na v zkum a v voj vedeny v úãetnictví oddûlenû od ostatních nákladû. Pokud poplatník vykáïe základ danû niï- í, neï je nárok na odãitatelnou poloïku na realizaci projektû v zkumu a v voje v daném zdaàovacím období, mûïe tyto náklady uplatnit ve tfiech bezprostfiednû následujících zdaàovacích obdobích. Aplikace pravidel nízké kapitalizace na pûjãky a úvûry poskytnuté od sestersk ch spoleãností Podstatou ustanovení upravujícího nízkou kapitalizaci je omezení financování prostfiednictvím úvûrû a pûjãek od spojen ch osob a následné sniïování základu danû o úroky vyplácené spojen m 7

osobám. Za daàovû uznatelné náklady nejsou povaïovány úroky z úvûrû a pûjãek od spojen ch osob, a to z ãásti úvûrû nebo pûjãek pfievy ující ãtyfinásobek vlastního kapitálu dluïníka. JiÏ s úãinností od 1. ledna 2004 do lo v zákonû k roz ífiení okruhu spojen ch osob, a to zejména o osoby, na jejichï kapitálu, vedení ãi kontrole se podílí stejná osoba. Mezi spojené osoby, u nichï se posuzují pravidla nízké kapitalizace patfií tedy i tzv. sesterské spoleãnosti. Novela úãinná k 1. lednu 2005 stanoví, Ïe v e uvedené novelizované ustanovení, které zahrnuje i sesterské spoleãnosti, se nepouïije na úroky z úvûrû a pûjãek hrazené na základû smluv uzavfien ch pfied 1. lednem 2004. Pokud tedy byla uzavfiena smlouva o úvûru ãi pûjãce se sesterskou spoleãností pfied 1. lednem 2004, budou pro dluïníka da- Àovû uznatelné úroky v plné v i, za pfiedpokladu respektování trïní úrovnû úrokû. 8

NEWS REPUBLIQUE TCHEQUE 1/2005 NOUVEAU REGIME DES CESSIONS SUBSTANTIELLES DES ACTIFS DES SOCIETES COMMERCIALES Le 1 er janvier 2005, un amendement du Code de commerce modifiant, entre autres, les dispositions de l article 67a, est entré en vigueur. Cette disposition ne concernait, jusqu alors, que les cessions de fonds de commerce ou d une partie de celui-ci. Désormais, cette disposition porte également sur les cessions de parties substantielles des actifs des sociétés commerciales. L article susvisé, dans sa version récemment modifiée, dispose qu il est subordonné à l application adéquate des dispositions du Code de commerce relatives à la fusion ou à la scission, de toute disposition relative au fonds de commerce d une société ou à une partie de ce fonds de commerce, ainsi qu à toute autre disposition applicable aux actifs de la société ou à une partie de ces actifs, dans l hypothèse où cette disposition serait analogue à une fusion ou à une scission, sans que la société, dont le fonds de commerce ou l actif fait objet de la disposition, ne soit dissolue. Cette nouvelle réglementation, qui a été présentée comme étant une transposition des directives européennes dans le domaine des sociétés commerciales mais qui va en fait largement au-delà du cadre de ces directives, est très vague et génère divers problèmes d interprétation. Les problèmes proviennent, d une part, de la définition très vague des opérations soumises à l article 67a et, d autre part, de la détermination des dispositions de la loi relatives aux fusions et scissions qui devront être appliquées de manière «adéquate». En pratique, le nouvel article 67a a pour conséquence que le régime assez exigeant, applicable jusqu alors aux fusions et scissions (et, par conséquent, toutes les formalités de type «corporate» en résultant), sera désormais appliqué, outre aux cessions de fonds de commerce, à toutes les opérations comportant une cession, par une société à une autre, d une partie déterminée de ses actifs dans la mesure où cette dernière pourrait être considérée comme analogue aux opérations de fusion ou de scission. Cependant, la loi ne dit pas comment déterminer si la cession est «analogue» à la fusion ou à la scission. Parmi les formalités de type «corporate» susvisées, il faut compter notamment l élaboration du rapport du Conseil d administration (ou des gérants en cas de société à responsabilité limitée), du rapport du Conseil de surveillance (s il y a un) et d un avis d expert. Les actes de disposition d actifs de la société doivent être décidés par les assemblées générales de la société vendeuse et de la société acheteuse. Dans certains cas, la loi prévoit la nécessité du consentement du Conseil de surveillance de la société anonyme et l élaboration d un avis d expert quant au prix des actifs de la société vendeuse. Les deux sociétés sont également tenues de satisfaire à leurs obligations vis-à-vis de leurs actionnaires (associés) en déposant le projet de contrat relatif à la disposition d actifs au Recueil des documents du Registre de commerce et en publiant la mention relative à ce dépôt, ainsi que l avertissement des actionnaires (associés) et des créanciers de la société quant à leurs droits, dans le Bulletin commercial. Les deux sociétés participantes sont également tenues de rendre accessibles certains documents sociaux au lieu du siège de la société. Selon certaines opinions, le contrat relatif à la disposition du fonds de commerce ou des actifs devrait être conclu sous la forme d un acte notarié. La procédure prend fin par l inscription de la cession des actifs au Registre du commerce. Les créanciers de la société vendeuse et de la société acheteuse, peuvent déclarer leurs créances dans un délai de six mois à compter de l enregistrement de la cession des actifs au Registre de commerce. Les créanciers qui ne peuvent pas exiger d être désintéressés peuvent exiger, dans l hypothèse où l exigibilité de leurs créances pourrait être menacée, qu une garantie leur soit accordée. Il résulte des faits susmentionnés que, vu l incertitude concernant l interprétation de la disposition modifiée de l article 67a du Code de commerce, tous les aspects susvisés doivent être considérés très attentivement en cas de préparation d opérations de cessions substantielles d actifs. Il est souhaitable que ces opé- 9

rations soient préparées en collaboration avec les conseils juridiques. CITOYENS DE L UNION EUROPEENNE : LE PERMIS DE SEJOUR N EST PLUS EXIGE POUR L ENREGISTREMENT AU REGISTRE DE COMMERCE Le 1 er janvier 2005, un amendement du Code de commerce est entré en vigueur. Celui-ci permet l enregistrement, au Registre de commerce, des personnes physiques autorisées à agir au nom de l entreprise (par exemple les membres des organes des sociétés commerciales, les gérants ou les dirigeants des succursales des sociétés), qui sont des ressortissants d un des Etats membres de l Union européenne ou d un autre Etat membre de l Espace Économique Européen (UE + Norvège, Islande, Liechtenstein), sans que leur permis de séjour en République tchèque ne soit exigé. Bien que cette réglementation résulte des principes du droit européen, elle n était, jusqu à la fin de l année 2004, pas expressément transposée dans l ordre juridique tchèque. Il arrivait, en pratique, que certains tribunaux, chargés de la gestion du Registre de commerce, refusent l enregistrement des personnes susvisées au Registre à défaut de présentation du permis de séjour. Cette pratique était contraire, depuis le 1 er mai 2004, au droit de l Union européenne et aux principes de primauté et d applicabilité directe de ce droit. L amendement susvisé de l article 30, paragraphe 3, du Code de commerce a remédié définitivement à ce problème. Par conséquent, les ressortissants susmentionnés des Etats membres de l Espace économique européen ne sont plus tenus de présenter un permis de séjour en République tchèque pour être enregistrés au Registre de commerce. MODIFICATION DE LA REGLEMENTATION RELATIVE A L INTERET DE RETARD DANS LES TRANSACTIONS COMMERCIALES La loi n 554/2004 Rec., modifiant, à partir du 1 er janvier 2004, notamment le Code civil (la loi n 40/1964 Rec.), ainsi que le Code de commerce (la loi n 513/1991), a introduit dans le Code de commerce l article 369a relatif à la problématique des délais de paiement et de l intérêt de retard relatif à toutes les transactions des entreprises ou des entreprises avec d autres sujets de droit dans le cadre de la fourniture de marchandises ou de la prestation de services contre rémunération. Le nouvel article 369a est une transposition de la directive 2000/35/CE concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales. 1. Champ d application La réglementation de l article 369a ne trouve à s appliquer que dans les transactions entre des entreprises privées ou publiques ou entre des entreprises et des pouvoirs publics qui conduisent à la fourniture de marchandises ou à la prestation de services contre rémunération. 2. Objet de la législation Les dispositions de l article 369a prévoient le moment de l échéance du prix de la fourniture de marchandises ou de la prestation de services et des autres conditions de l exigibilité des intérêts de retard. Echéance du prix de la livraison Le Code de commerce distingue entre le moment de la naissance de l obligation du débiteur d effectuer le paiement de la livraison et le moment où le débiteur est tenu d exécuter ladite obligation (échéance de la dette). La réglementation relative à la naissance de l obligation du débiteur d effectuer le paiement de la fourniture de marchandises ou de la prestation de services n est pas visée par la présente modification et, sauf clause contraire du contrat, le créancier conserve le droit de réclamer l exécution des prestations immédiatement suite à la conclusion du contrat, éventuellement suite à la fourniture de marchandises, s il s agit d un contrat de vente etc. Concernant la fixation du délai dans lequel le débiteur est tenu de respecter son obligation d effectuer le paiement de la livraison, c est-à-dire la fixation de l échéance, la modification de la loi ap- 10

porte plusieurs nouveautés. Tout d abord, la nouvelle loi prévoit, subsidiairement, des délais, après l écoulement desquels, en l absence de clause contractuelle, le prix de la livraison vient à l échéance sans qu un rappel de paiement de la part du créancier ne soit nécessaire. En cas de non-versement du prix, le créancier a droit à l intérêt de retard. Les délais prévus par les dispositions supplétives de la loi sont les suivants : créancier. Une telle clause n est pas applicable. S il est établi par la juridiction qu un tel accord est manifestement abusif, les dispositions légales sont applicables en lieu et place de ladite clause contractuelle. Le créancier n a, ainsi, droit aux intérêts de retard que s il a lui-même rempli ses obligations légales et contractuelles. Situation Le débiteur reçoit une facture ou une demande de paiement équivalente Le débiteur reçoit la facture ou la demande de paiement équivalente avant la réception des marchandises ou la prestation des services Il n est pas possible d établir le jour de la réception de la facture ou de la demande de paiement équivalente Si une procédure d'acceptation ou de vérification permettant de certifier la conformité des marchandises ou des services avec le contrat est prévue par la loi ou dans le contrat, et si le débiteur reçoit la facture ou une demande de paiement équivalente plus tôt ou à la date de l'acceptation ou de la vérification Le moment de l exigibilité de l intérêt pour retard de paiement Après un délai de 30 jours suite à la réception de la facture ou de la demande équivalente Dans un délai de 30 jours suivant la réception des marchandises ou la prestation des services Dans un délai de 30 jours suivant la réception des marchandises ou la prestation des services Dans un délai de 30 jours après cette dernière date Il est possible de déduire de ce qui précède que le nouvel article 369a modifie, dans son champ d application, indirectement, la disposition de l article 340 alinéa 2 du code de commerce régissant l échéance. En vertu dudit article, le débiteur est tenu de remplir son obligation dans les plus brefs délais après que le créancier demande d effectuer le paiement. Dès lors, le débiteur n est en retard de paiement qu après 30 jours suivants la réception de la facture ou de la demande de paiement équivalent, ou éventuellement, après 30 jours suivants la réception des marchandises. La disposition de l article 369a limite, de plus, la liberté contractuelle des parties quant à la possibilité de prévoir une date de paiement non conforme aux délais prévus par la loi. Une telle clause contractuelle stipulant la date de l échéance et le montant des intérêts non conforme au montant prévu par des dispositions du droit civil, ne peut pas, en tenant compte de tous les éléments du cas d espèce, y compris les bonnes pratiques et usages commerciaux entre les parties, être stipulée au désavantage du créancier au point de constituer un abus manifeste à l égard du Les demandes de nullité des conditions commerciales La modification de la loi régit le droit des personnes morales à demander la nullité des conditions commerciales générales afin de défendre les intérêts des petites et moyennes entreprises contre des conditions contractuelles abusives. 3. Conclusion Le nouvel article 369a introduit une réglementation fondée sur les principes suivants. Lors de la fourniture de marchandises ou de la prestation des services contre rémunération entre des entreprises privées ou publiques ou entre des entreprises et des pouvoirs publics dont l objet est la fourniture de marchandises et la prestation de services contre rémunération, la date de l échéance est fixée, tout d abord, par l accord des parties dans le contrat et, subsidiairement, par les dispositions légales. Les clauses contractuelles qui sont abusives pour le créancier ne sont pas applicables et, dans une telle hypothèse, ce seraient les dispositions légales qui trouveraient à s appliquer. Le créancier n a le droit aux intérêts pour retard de paiement que dans la mesure où il a rempli ses 11

propres obligations légales et contractuelles. AMENDEMENT DU CODE DE PROCEDURE CIVILE Le 8 février 2005, la loi n 59/2005 Rec., modifiant essentiellement le Code de procédure civile (la loi n 99/1963 Rec., en vigueur), a été publiée dans le Recueil des lois. L amendement modifie notamment les dispositions concernant les mesures provisoires et celles relatives à la procédure d appel, mais également les dispositions portant sur la procédure devant le tribunal de première instance. Conformément à ledit amendement, toutes les modifications sont entrées en vigueur le 1 er avril 2005. 1. Mesures provisoires Une modification importante consiste en la constitution de l obligation pour le demandeur de déposer une garantie d un montant de 50.000 CZK (ou 100.000 CZK lorsqu il s agit d une affaire commerciale) afin de garantir le paiement des dommages et intérêts ou d autres préjudices éventuellement causés par une mesure provisoire. Si cette garantie n est pas payée, le président de la chambre du tribunal rejette la demande. Dans les cas limitativement énumérés, il ne sera pas nécessaire de déposer de garantie, par ex. lorsqu il s agit d une mesure provisoire dans une procédure que le tribunal peut initier d office ou lorsqu il s agit d une mesure provisoire relative à la pension alimentaire, etc. Si une mesure provisoire prononcée a pris fin ou a été annulée pour un motif autre qu un motif lié à la demande au fond ou bien que le demandeur n a pas obtenu satisfaction sur sa demande au fond, le demandeur est tenu d indemniser la victime du dommage ou de tout autre préjudice causé en raison de la mesure provisoire. L action en indemnité doit être déposée, au plus tard, dans les six mois à compter du jour où la mesure provisoire a pris fin ou a été annulée avec autorité de chose jugée. A défaut, ce droit ne peut plus être exercé. Afin d accélérer la procédure visant à prononcer la mesure provisoire, il est prévu un nouveau délai de trois jours, dans lequel la décision prononçant la mesure provisoire doit être délivrée aux parties obligées. La nouvelle loi stipule expressément que l acte juridique, effectué par celui qui est soumis à une mesure provisoire ayant autorité de chose jugée, est nul dans l hypothèse où il a violé une obligation qui lui a été imposée par une telle mesure provisoire. Si la mesure provisoire a interdit à l une des parties de disposer avec certains biens immobiliers, la demande pendante d enregistrement d un droit portant sur ledit bien immobilier au Cadastre immobilier perd tout effet juridique. 2. Procédure devant le tribunal de première instance L amendement accentue le rôle actif du juge, afin que la décision soit rendue dans les plus brefs délais. Dès lors, la nouvelle loi prévoit également, qu au cas où, malgré l envoi de rappels du tribunal relatifs au dépôt de leurs conclusions aux parties, la délibération ne serait pas suffisamment préparée pour que l affaire soit résolue en une seule délibération, le président de la chambre du tribunal convoque les parties et leurs avocats au tribunal. Au cours de cette étape, le président de la chambre du tribunal leur fournit les instructions nécessaires, il les incite à résoudre le différend à l amiable amiable et leur demande d accomplir leurs obligations relatives à la procédure et, notamment, de consigner dans le procès-verbal leurs affirmations factuelles et leurs suggestions pour l enquête. L amendement élargit d une façon importante l obligation du tribunal d encourager la tentative d accord amiable. Le président de la chambre du tribunal doit revenir sur l affaire avec les parties et attirer leur attention sur le système juridique et la jurisprudence de la Cour suprême ainsi que sur les décisions publiées au Recueil des décisions et des avis relatives à l affaire et, selon les circonstances, leur recommander de résoudre le différend à l amiable. Nous pouvons nous attendre à ce que les dispositions susvisées engendrent, dans la pratique, des problèmes d interprétation ouvrant la voie à des abus procéduraux. 3. Procès en appel L amendement introduit également de nouvelles dispositions relatives aux possibilités offertes à la Cour d appel, lors de l enquête, dont le but est d accé- 12

lérer la procédure civile. L application desdites dispositions peut également générer des problèmes d interprétation qui devront être clarifiés par la jurisprudence future. AVIS DE MINISTERE DU TRAVAIL ET DES AFFAIRES SOCIALES SUR LE DETACHEMENT DES TRAVAILLEURS ETRANGERS DANS DES SOCIETES FAISANT PARTIE D UN GROUPE Dans la dernière édition des NEWS, nous vous avions informés de la nouvelle législation relative aux services d intermédiaires à l emploi qui a été introduite par la nouvelle loi sur l emploi n 435/2004 Rec. et par la loi n 436/2004 Rec., modifiant le Code de travail. Conformément à l article 14 de la loi sur l emploi, les services d intermédiaire à l emploi ne peuvent être prestés que par les personnes physiques et morales qui bénéficient la licence d intermédiaire à l emploi (ci-après les «agences à l emploi»). La licence est délivrée par le Ministre du travail et des affaires sociales de la République tchèque. En outre, la loi sur l emploi stipule expressément que la notion d intermédiaire à l emploi inclut également les cas où un étranger est envoyé par son employeur étranger sur le territoire de la République tchèque afin d y exercer un travail, et ce, en vertu d un contrat qui a pour objet la location/la mise à disposition d employés, conclu avec la personne morale ou physique tchèque. La constitution et l exploitation d une agence de travail dépendent de l accomplissement de certaines formalités administratives qui présentent une charge disproportionnée pour les sociétés qui envoient des experts en République tchèque, non pas en vue de réaliser un profit, mais afin de fournir une aide professionnelle aux sociétés faisant partie du groupe. Malgré le fait que l obligation d obtenir la licence d intermédiaire à l emploi devrait s appliquer, selon une interprétation stricte de la loi, sans distinction à toutes les sociétés, y compris aux sociétés étrangères, le ministère a publié un avis selon lequel il ne fallait pas interpréter les dispositions relatives aux agences à l emploi de manière aussi large. Le Ministère, dans son communiqué du 18 janvier 2005 intitulé «La République tchèque ne complique pas les conditions de travail aux sociétés étrangères», prévoit que la mise à disposition des travailleurs n inclut pas les cas où les employés sont envoyés sans obtenir de rémunération spéciale pour ce détachement. Dans le cadre du détachement d employés à l intérieur du groupe des entreprises, n est pas considéré comme une rémunération spéciale celle qui a été octroyée exclusivement pour respecter les règles sur les prix de transfert entre entités économiquement liées. L interprétation susvisée du Ministère ne présente qu un avis n ayant pas de portée juridique et nous ne pouvons pas exclure une interprétation distincte des tribunaux. Pour ces motifs, il est nécessaire de procéder avec diligence dans le domaine du détachement d employés. LES MODIFICATIONS DES LOIS FISCALES EN VIGUEUR A PARTIR DU 1 er JANVIER 2005 La nouvelle année apporte traditionnellement des modifications des prescriptions fiscales. Même si les modifications actuelles ne sont pas aussi significatives que les modifications de l année 2004 qui participaient de l harmonisation de la législation fiscale tchèque avec la législation européenne, nous estimons utile de vous présenter les modifications que nous considérons essentielles. 1. L impôt sur le revenu des personnes physiques La modification de la loi sur l impôt sur le revenu des personnes physiques introduit l imposition commune des époux. L imposition commune des époux peut être appliquée uniquement par les époux ayant à charge au moins un enfant vivant avec eux, sous le même toit. L assiette commune imposable des époux est composée des revenus de l activité salariée, les bénéfices de l activité d entreprise, les revenus des capitaux, de la location et des autres revenus. Chacun des époux indique dans sa déclaration d impôt, qu il dépose en même temps que son conjoint, la moitié de la totalité des revenus. L imposition commune des époux s applique également aux couples mariés dont l un ou les deux sont non-résidents fiscaux en République tchèque, à la condition que le total de leurs reve- 13

nus imposables provenant de sources tchèques constitue au moins 90 % de la totalité de leurs revenus. Une autre modification dans le domaine de l impôt sur le revenu des personnes physiques est l introduction de l avantage fiscal pour l enfant à charge, vivant avec le contribuable sous le même toit. Cet avantage fiscal a remplacé l abattement pour enfant à charge et s élève à CZK 6000,- pour chaque enfant et cela, sous la forme d une réduction de l impôt ou d un bonus fiscal restitué au contribuable (si l avantage fiscal dépasse l impôt sur les revenus des personnes physiques du contribuable). Le bonus fiscal est plafonné par CZK 30 000,- par an, à condition que le contribuable ait eu des revenus provenant d une activité salariée, d indépendant, de capitaux ou d une location d un montant correspondant au moins au sextuple du salaire minimum. Le présent avantage fiscal peut également être revendiqué par un non-résident fiscal tchèque si le montant de ses revenus provenant de sources tchèques constitue au moins 90 % de la totalité de ses revenus. 2. L impôt sur le revenu des personnes morales La réduction du taux d impôt sur le revenu des personnes morales Une modification importante, annoncée précédemment, de l amendement précédent de la loi, consiste en une baisse du taux d impôt sur le revenu des personnes morales de 28 % à 26 % pour la période imposable 2005. A partir du 1 er janvier 2006, le taux d impôt baissera à 24 %. A partir du 1 er janvier 2005, le taux d impôt sur le revenu des fonds de pension a été également réduit de 15 % à 5 %, ce qui a unifié les taux des fonds de pension, des fonds d investissement et des sociétés d investissement. Exonération des dividendes payés à la «société mère» Dès 2004, une exonération des revenus des dividendes a été instaurée dans le cas des dividendes distribués par les sociétés filles aux sociétés mères et cela, relativement aux Directives concernant le régime fiscal commun applicable aux sociétés mères et filiales d'états membres différents. Les définitions desdites sociétés, c est-à-dire de la société mère et de la filiale, sont indiquées dans la loi sur les impôts sur le revenu. Les deux sociétés doivent être assujetties à l impôt sur le revenu des personnes morales. La société mère et la filiale sont des sociétés commerciales (une société à responsabilité limitée ou une société anonyme) ou des coopératives sises en République tchèque ou des sociétés ou coopératives résidentes fiscales d autres Etats membres de l Union européenne. La liste des sociétés appartenant à la catégorie desdites sociétés est reprise en annexe à la directive n 90/434/CEE, n 90/435/CEE et n 2003/49/CE dont la version tchèque a été publiée dans le communiqué du Ministère des Finances n 54/63 51//2004-541 publié dans le Journal financier (Financni zpravodaj) n 6/2004. Une autre condition de l application de l exonération des dividendes est la détention ininterrompue, par la société mère, d un pourcentage minimal de participation dans le capital social pendant au moins 24 mois. La participation minimale dans la filiale est, depuis le 1 er janvier 2005, assujettie à une diminution continue. Le pourcentage minimal de participation sera de 20 % dès 2005 et sera réduit, à partir du 1 er janvier 2007, à 15 %, et à 10 %, à partir du 1 er janvier 2009. Par conséquent, si l assemblée générale de la filiale décide, entre le1 er janvier 2005 et le 31 décembre 2006, de distribuer les dividendes à sa «société mère» dont la participation dans le capital social est, au moins de 20 %, les dividendes susmentionnés ne feront pas l objet de retenue à la source. Si les dividendes sont payés à une société dont la participation est inférieure à 20 % ou à une personne physique sans tenir compte du pourcentage de sa participation, la filiale est tenue de retenir et de verser à l administration fiscale un impôt d un taux de 15 %, ce dernier pouvant être réduit par les dispositions de la convention préventive de double imposition. Limitation de la déductibilité fiscale des charges liées à la détention d une participation dans une filiale Dès 2004, sont considérées comme charges non déductibles fiscalement, les charges engagées par la société mère et liées à sa participation dans la filiale. De plus, depuis le 1 er janvier 2005, la loi prévoit expressément que sont considérés comme des charges non déductibles fiscalement, les frais généraux 14

relatifs à la participation dans la filiale, ce dernier correspondant à 5 % des revenus provenant des dividendes ou d autres participations au bénéfice distribuées par la filiale, si le contribuable ne justifie pas que le montant réel desdits frais généraux était moins élevé. Les charges non déductibles susmentionnées, relatives à la détention d une participation dans la filiale peuvent être déduites de la base imposable lors de la cession de la part sociale ou des actions de la filiale de la façon suivante : Dans le cas où la filiale serait une société à responsabilité limitée ou une coopérative, la société mère est autorisée à inclure dans le prix d acquisition de la part sociale de la filiale, les charges susmentionnées directement liées à la détention de la participation si elle prouve que lesdites charges n ont pas été reconnues comme des charges engagées pour acquérir, garantir et maintenir les revenus (charges fiscalement déductibles). Le prix d acquisition de la part sociale dans la filiale ou la coopérative est considéré comme une charge fiscalement déductible lors de la cession de cette part. S il s agit d une société anonyme, les charges non déductibles fiscalement relatives à la détention de la participation dans la filiale (directes ou indirectes) sont susceptibles d être déduites de l assiette imposable lors de la cession des actions. Exemple : La société mère a acquis les actions dans la filiale dont la valeur est de 3 millions CZK. Dans les trois ans, les charges non déductibles fiscalement relatives à la détention des actions sont de 3 millions CZK. Le prix de cession des actions est de 5 millions CZK. L assiette imposable sera déterminée de la façon suivante : Produit : 5 millions charges : 3 millions (valeur des actions), 2 millions (les charges non fiscalement déductibles relatives à la possession des actions. L assiette imposable est égale à 0 en raison du fait que, lors de la cession, il est possible de réduire l assiette de l impôt du prix d acquisition des actions et de plus de 2 millions CZK des dépenses antérieurement non-reconnues aux fins d imposition. Abrogation de l aide fiscale à l investissement L abrogation de l aide fiscale à l investissement représente une modification inopportune pour les contribuables. Dès l exercice 2005, les contribuables n ont plus droit à la déduction de leur base imposable de l aide à l investissement, à savoir de 10 %, 15 % et, respectivement 20 % sur le prix d acquisition d un nouveau bien corporel. Les montants des aides fiscales à l investissement exposés au cours des exercices précédents et qui n ont pas pu être déduits, peuvent réduire la base imposable du premier exercice durant lequel le contribuable déclare une base imposable positive et à la condition que le bien donnant droit à l aide fiscale n ait pas été mis hors service ou n ait pas été vendu dans une période de 3 ans après son acquisition. Les immobilisations corporelles et incorporelles - raccourcissement de la durée des amortissements fiscaux Depuis le 1 er janvier 2005, une modification de la durée des amortissements fiscaux des immobilisations corporelles classées dans le 1 er, 2 ème et 3 ème groupes de l amortissement a été adoptée. Toutefois les voitures du tourisme sont amorties sur 4 ans au moins. Par conséquent, une nouvelle catégorie d amortissement pour les voitures particulières (1a) a été introduite dans la loi. Ci-après, vous trouverez un tableau de comparaison de la durée d amortissement des immobilisations corporelles pour l exercice 2004 et 2005. Classe d amortissement Durée d amortissement Durée d amortissement (2005) (2004) 1 3 4 1a 4 2 5 6 3 10 12 4 20 20 5 30 30 6 50 50 15