Etude VISCONTI. Viro-Immunological Studies in CONtrollers after Treatment Interruption. Dr. Laurent HOCQUELOUX



Documents pareils
Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires

Lecture historique et prospective du rôle de la barrière génétique

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Vincent CALVEZ. Collaborative HIV and Anti-HIV Drug Resistance Network CHAIN

Lettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives?

Les charges virales basses: constat et gestion

Seuils d'indétectabilité chez les patients traités par ARV le point du vue du clinicien

Pr Vincent CALVEZ CHU Pitié-Salpêtrière INSERM U 943 ANRS AC11 Resistance

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH

La prise en charge précoce de

MALI MEDICAL. Echec virologique aux antirétroviraux

Perspectives en sciences sociales et santé publique. Bernard Taverne (CRCF/IRD)

Peut-on réduire l incidence de la gastroentérite et ses conséquences dans les écoles primaires à l aide de solution hydro-alcoolique?

Les traitements antirétroviraux très précoces chez l adulte, actualités. Christine DANEL

Impact of 12 month HAART on cell associated HIV-DNA in acute primary HIV-1 infection: The OPTIPRIM-ANRS 147 trial

10 Primo-infection par le VIH

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux

Prise en charge du. Dr FERNANE.Arezki Hôpital André Grégoire Montreuil

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet

Traitement des hépatites virales B et C

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

DOSSIERS MÉDICAUX ET GESTION DES DONNÉES

Working Group du Sénégal sur les HIVDR Presenté par Dr. Adama NDIR

ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

Lamia Oukid, Ounas Asfari, Fadila Bentayeb, Nadjia Benblidia, Omar Boussaid. 14 Juin 2013

Lecture critique d article ou comment briller en société sans en avoir trop l air

Hépatite C une maladie silencieuse..

Christian TREPO, MD, PhD

Hépatite C, les nouveaux traitements

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005

L investigation chez la personne infectée par le VIH

Traitements de l hépatite B

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Approche par groupe de gènes pour les données longitudinales d expression génique avec une application dans un essai vaccinal contre le VIH

Avis 6 novembre 2013

Résistance du VIH aux ARV : Nécessité de surveillance

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : sylvie.nectoux@boehringeringelheim.

Le concept de test VIH de l Office fédéral

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis

F ZOULIM. Traitement du VHB : Interféron ou anti-viraux

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy Conférence mensuelle - section de Forbach

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

Analyse de la dynamique de l infection VIH Sensibilité aux traitements

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA

La prise en charge médicale des patients atteints

Avis 29 mai XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : ) B/28 (CIP : ) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Scroll down for the full contact details of these training centres.

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

QUESTIONNAIRE DESTINE AUX VETERINAIRES ET AUX RESPONSABLES DE CLINIQUE VETERINAIRES

Traitement de l hépatite C: données récentes

Les plateformes de génétique

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

Big data et sciences du Vivant L'exemple du séquençage haut débit

Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

Un centre de simulation : pourquoi et comment? Conférence Management, CHU Toulouse Anne-Claude Allin 9 avril 2014

LE MALI L HÔPITAL GABRIEL TOURE L HÔPITAL DU POINT G INTRODUCTION 2 INTRODUCTION 1 DISPENSATION DES ARV DANS LES HÔPITAUX DU POINT G ET GABRIEL TOURE

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

TEST GENOTYPIQUE DE RESISTANCE AUX INHIBITEURS DE L INTEGRASE

Traitement de l hépatite C chez le sujet infecté par le VIH Actualités 2004

Le point 2013 de l OMS sur le traitement de l infection à VIH dans le monde : résultats, impact et opportunités. Juin 2013

Surveillance épidémiologique en Lorraine

Mots clés : Thérapie antirétrovirale, Arrêt de fréquentation, CHU du Point G, Bamako

VIABILITE DES GREFFONS DE CELLULES SOUCHES NON CRYOPRESERVES A UNE TEMPERATURE DE 4 C

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

TESTS RAPIDES ET INFECTIONS PAR VIH Bilan et Perspectives. CHU Saint Louis Paris. François SIMON Hôpital Saint Louis PARIS

Présentation des intervenants et modérateurs

Résumé. Contexte. Les résultats. Défis et succès. Le partenariat. Contexte. La recherche

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Aspects virologiques de l infection l. à VIH

Données récentes sur les nouveaux TAR : incidence sur la gestion du VIH dans la pratique clinique

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Mit der Sprache der Mode - MOSCHUPRAX PLM 12

Urgent- information de sécurité

SERVEUR DE SAUVEGARDE POUR BCDI3. par. G.Haberer, A.Peuch, P.Saadé

Entreposage de données complexes pour la médecine d anticipation personnalisée

Secteur Protégé d Hématologie

Objectifs et Modalités. Présentation : Dr M. Hours, INRETS

Drug Misuse and Treatment in Morocco

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable!

CINEMA FRANCAIS SUR LPB

Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand?

Prise en charge thérapeutique des personnes infectées par le VIH

IDENTITÉ DE L ÉTUDIANT / APPLICANT INFORMATION

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille

GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu. Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND

Transcription:

Etude VISCONTI Viro-Immunological Studies in CONtrollers after Treatment Interruption Dr. Laurent HOCQUELOUX GERICCO 5 avril 2012

Patients VISCONTI = post-treatment controllers (PTC) Patients traités en primo-infection (PHI) CV <400 cp/ml pendant >12 mois après arrêt du traitement ARV Capables de contrôler la réplication virale après (grâce au?) traitement Patients HIC = HIV contrôleurs Elite Controllers Jamais traités CV <400 cp/ml (90%) pendant plusieurs années Capables de contrôler la réplication virale naturellement

Exemple d un des 18 patients PTC inclus Homme 48 ans, hétérosexuel Asthénie, fièvre, sueurs, candidose oesophagienne en juin 1999 HIV+ le 15/06/1999 4 bandes sur le WB, 580 CD4, 830 CD8, CV=6.04 log/ml Mis sous CBV + CXV mi juillet 1999, puis CBV + NFV, pendant 4 ans avec un contrôle virologique parfait En juillet 2003 : CD4 = 831, CD8 = 220, CV<20, arrêt de tout traitement Depuis (jusqu à nov 2011) : aucun symptôme, CV<20 (toujours) et derniers CD4 = 1251, CD8 = 265

Saez-Cirion A et al. CROI 2011

Les Visconti sont-ils des HIC traités? Peut-on prouver que le traitement en primo-infection est responsable du contrôle immuno-virologique? Aucune étude randomisée n est raisonnablement concevable pour le démontrer HIC et VISCONTI ont-ils des caractéristiques communes ou des différences majeures? Fréquence du phénomène Caractéristiques à l inclusion Terrain génétique Mécanisme du contrôle

VISCONTI et HIC n ont pas la même présentation clinique Les VISCONTI sont majoritairement des patients symptomatiques à la primo-infection (PHI) : 85% Pas les HIC (<<10% diagnostiqués à la PHI) Fréquence du phénomène différente 15% d une cohorte de patients traités en PHI plus d un an contrôlent la CV «comme des HIC»; environ 7-10% dans la cohorte PRIMO; 4,5% dans la cohorte de Toulon Fréquence habituelle des HIC: 1/300 patients (0.33%) Caractéristiques immuno-virologiques différentes à la primo-infection

A la primo-infection les CD4 des VISCONTI sont < aux HIC CD4+ T cell counts during primary infection for patients enrolled in the ANRS PRIMO cohort who exhibited spontaneous control of infection (n=8) (HIC), PTC in our study (n=12) and patients in the ANRS PRIMO cohort who did not control infection (n=1245). The median and the 10th and 90th percentiles are shown for each group.

A la primo-infection les CD4 des VISCONTI sont = cohorte PRIMO CD4+ T cell counts during primary infection for patients enrolled in the ANRS PRIMO cohort who exhibited spontaneous control of infection (n=8) (HIC), PTC in our study (n=12) and patients in the ANRS PRIMO cohort who did not control infection (n=1245). The median and the 10th and 90th percentiles are shown for each group.

A la primo-infection la charge virale des VISCONTI sont > aux HIC PVL during primary infection for patients enrolled in the ANRS PRIMO cohort who exhibited spontaneous control of infection (n=8) (HIC), PTC in our study (n=12) and patients in the ANRS PRIMO cohort who did not control infection (n=1245). The median and the 10th and 90th percentiles are shown for each group.

A la primo-infection la charge virale des VISCONTI sont = PRIMO PVL during primary infection for patients enrolled in the ANRS PRIMO cohort who exhibited spontaneous control of infection (n=8) (HIC), PTC in our study (n=12) and patients in the ANRS PRIMO cohort who did not control infection (n=1245). The median and the 10th and 90th percentiles are shown for each group.

Controllers after early-treatment interruption have weak HIV-specific CD8+ T cell responses

Controllers after early-treatment interruption have weak HIV-specific CD8+ T cell responses

Controllers after early-treatment interruption have weak HIV-specific CD8+ T cell responses

Controllers after early-treatment interruption have weak HIV-specific CD8+ T cell responses

Controllers after early-treatment interruption do not exhibit the genetic pattern of HIC

Controllers after early-treatment interruption do not exhibit the genetic pattern of HIC

Après plus de 6 ans d interruption : Médiane ARN = <20 copies/ml Médiane ADN = 83 copies/m PBMC (1.9 log/m PBMC)

HIV DNA in rectum (Log cp/10^6 rectal cells) Charge ADN VIH-1 dans le rectum (Log copies/million de cellules) Corrélation du réservoir viral sang / muqueuse rectale 4 3 2 1 1 2 3 4 Charge ADN VIH-1 dans les PBMC HIV DNA in blood (Log cp/10^6 PBMC) (Log copies/million de cellules) PI, non untreated traité PI, initiating HAART PI, initiant les ARV CI, untreated CI, non traité CI, efficient HAART CI, traité en chronique CI, efficient HAART for PI CI, traité depuis la PI remission VISCONTI Long term non progressor HIC Avettand-Fènoël V et al. AIDS 2008

HIV DNA in rectum (Log cp/10^6 rectal cells) Charge ADN VIH-1 dans le rectum (Log copies/million de cellules) Corrélation du réservoir viral sang / muqueuse rectale 4 3 2 1 1 2 3 4 Charge ADN VIH-1 dans les PBMC HIV DNA in blood (Log cp/10^6 PBMC) (Log copies/million de cellules) PI, non untreated traité PI, initiating HAART PI, initiant les ARV CI, untreated CI, non traité CI, efficient HAART CI, traité en chronique CI, efficient HAART for PI CI, traité depuis la PI remission VISCONTI Long term non progressor HIC Avettand-Fènoël V et al. AIDS 2008

HIV DNA in rectum (Log cp/10^6 rectal cells) Charge ADN VIH-1 dans le rectum (Log copies/million de cellules) Corrélation du réservoir viral sang / muqueuse rectale 4 3 2 1 1 2 3 4 Charge ADN VIH-1 dans les PBMC HIV DNA in blood (Log cp/10^6 PBMC) (Log copies/million de cellules) PI, non untreated traité PI, initiating HAART PI, initiant les ARV CI, untreated CI, non traité CI, efficient HAART CI, traité en chronique CI, efficient HAART for PI CI, traité depuis la PI remission VISCONTI Long term non progressor HIC Avettand-Fènoël V et al. AIDS 2008

HIV DNA in rectum (Log cp/10^6 rectal cells) Charge ADN VIH-1 dans le rectum (Log copies/million de cellules) Corrélation du réservoir viral sang / muqueuse rectale 4 3 2 1 1 2 3 4 Charge ADN VIH-1 dans les PBMC HIV DNA in blood (Log cp/10^6 PBMC) (Log copies/million de cellules) PI, non untreated traité PI, initiating HAART PI, initiant les ARV CI, untreated CI, non traité CI, efficient HAART CI, traité en chronique CI, efficient HAART for PI CI, traité depuis la PI remission VISCONTI Long term non progressor HIC Avettand-Fènoël V et al. AIDS 2008

Les PTC ont un faible réservoir viral principalement localisé dans les fractions TTM et TCM des CD4 au repos Resting CD4+ T cell subsets contribution to the resting HIV reservoir was calculated with each subset s infection level and frequency. Results are expressed as the percentage of the resting CD4 HIV reservoir. C. Bacchus, soumis à IAC

Chez les PTC le niveau d infection des cellules et la répartition du réservoir est semblable à celle des HIC Indétectable :

A weak (and decreasing?) reservoir

A weak (and decreasing?) reservoir

A weak and decreasing reservoir

A weak and decreasing reservoir

Les autres stagnent

Les PTC n ont pas un virus défectif!!

Faible activation des CD4

Faible activation des CD8

Conclusions (1) - Certains patients traités dès la PHI (et longtemps) contrôlent la réplication virale durablement après interruption du traitement, sans coût immunologique - La fréquence du phénomène, l histoire de l infection, les données génétiques et immuno-virologiques distinguent ces patients des HIC, dont ils partagent toutefois le faible réservoir viral - Ce faible réservoir viral semble induit par le traitement précoce et prolongé - Le mécanisme exact du contrôle reste inconnu

Le traitement prolongé dès la PHI induit une réduction du réservoir viral «comme les HIC» et une restauration immunitaire optimale ( en phase chronique)

Méthodologie 305 patients dont la charge virale (ARN) est devenue indétectable sous HAART 34 primo-infections vs. 271 chroniques Suivis entre 2005 et 2011 (tant que l indétectabilité est maintenue) Mesure régulière : de l ADN-VIH (Log / M de PBMC) des CD4 (VA, %), ratio CD4/CD8 Sous groupe : mesure de l activation CD4 et CD8

ADN-VIH (Log / M PBMC) Modélisation de la décroissance de l ADN-VIH Traitement à la phase chronique Traitement en primo-infection Temps passé sous traitement efficace (années)

Objectif : normalisation CD4 VA et %, ratio CD4/CD8 PHI CHI

Facteurs prédictifs d atteindre un réservoir faible et une restauration des CD4 VA, % et ratio (analyse multivariée) : OR 95% CI Traitement débuté en PHI 22.9 4.5 117 ADN initial < 3 Log 8.7 1.6 47

Conclusions (2) Débuter un traitement en PHI est un moment privilégié (unique?): pour induire une diminution profonde du réservoir et restaurer au mieux l immunité («comme des HIC», M. Buzon, CROI 2012) Ce profil de patients pourrait ouvrir la voie au contrôle viroimmunologique prolongé, après interruption du traitement ARV => quelle fréquence? (requête FHDH)

Remerciements CHR Orléans La Source Service Maladies Infectieuses Thierry Prazuck, M. Niang, C. Mille Nos IDE / ARC Laboratoire d Immunologie Eric Legac Université d Orléans MAPMO Sophie Jacquot Institut Pasteur Unité de Régulation des Infections Rétrovirales Asier Saez-Cirion Gianfranco Pancino Françoise Barré-Sinoussi Pierre Versmisse Cohorte PRIMO CHU Necker Enfants Malades Laboratoire de Virologie Christine Rouzioux Véronique Avettand-Fenoel CHU Pitié-Salpêtrière Laboratoire d Immunologie Brigitte Autran Charline Bacchus Centres ayant inclus des patients (PTC ou groupe contrôle) : - CHU Hôtel Dieu Paris (Pr Viard) - CHU Hôtel-Dieu Lyon (Dr Cotte, Dr Miailhes) - CHU de Nice (Dr Durant) - CHU Saint-Louis (Dr Lascoux-Combe) - CHU Montpellier (Dr Merle de Boever) - CHU La Milétrie (Dr Le Moal) - CH de Toulon (Dr Lafeuillade) AC32

Double objectif chez les patients traités en phase chronique ADN-VIH <2.3 Log + CD4 (VA, %) et ratio CD4/CD8 normaux

Facteurs prédictifs d atteindre un réservoir faible et une restauration des CD4 VA, % et ratio (analyse multivariée) : OR 95% CI Nadir >500 9.0 2.1 39

ADN-VIH dans différents groupes de patients (sans traitement ARV) Cohorte Orléanaise ADN-VIH (2005-2011)