«Séniors et adaptation du logement» APPROCHE QUALITATIVE & BENCH MARK Etude réalisée en dpt 37 et 71 SYNTHESE DE L ETUDE POUR LA PRESSE MARS 2015 15 rue de Bellefond, 75009 Paris // www.adjuvance.fr // adjuvance@adjuvance.fr // 01 85 08 42 17
Ce qu il faut retenir de l étude en 10 points clés 1/ La perception du vieillissement est avant tout liée aux événements de la vie et non pas à l âge 2/ La perte d autonomie est la plus grande crainte chez toutes les cibles 3/ Tous veulent rester au domicile 4/ Actuellement il n y a pas UNE façon de toucher les séniors mais PLUSIEURS façons 5/ Les 56-62 ans sont très informés et pensent à l adaptation du logement 6/ Les 62-72 ans sont rétifs à l adaptation du logement et le changement de leur mode de vie 7/ Les 72-85 ans ont du mal à accepter de l aide qu elle quelle soit et sont peu informés 8/ Le passage à l acte de l adaptation du logement est surtout motivé par le handicap 9/ Les travaux de confort utiles sont bien acceptés (douches, toilettes) 10/ Les travaux de maintien au domicile le sont moins (monte-escaliers, lits médicalisés) 2
PARTIE 1 EXPLORATOIRE SUR LE VIEILLISSEMENT 3
Pour les cibles, le vieillissement progressif apparait à travers des évènements de vie marquants Pré retraite Retraite Naissance des petits enfants Dégradation de l état de santé Maladie du Chute conjoint Mort du conjoint Séjour hospitalier Auxiliaire de vie Mort d un enfant Aménagement du domicile Maison de retraite Les 56-62 ans (1952-1958) Les 72 ans et + (avant 1942) Les 62-72 ans (1942-1952) Des évènements qui peuvent intervenir à tout âge et qui donnent lieu à une pluralité de stades de vieillissement 4
Une appréhension différente selon les générations Les 56-62 ans (1952-1958) Aidants naturels pour leur(s) parent(s) Vivent une période difficile : de nombreuses responsabilités : encore actifs, des enfants à charge, voire des petits enfants et de lourdes conséquences : manque de temps, fatigue, stress et inquiétude vs futur (vs parents et eux-mêmes), parentification Hyper-conscients et très informés au sujet du vieillissement, ils sont favorables à l anticipation de leur propre vieillissement Mais, «génération sandwich», pressée par leurs contraintes, ils sont monopolisée par le quotidien Les 62-72 ans (1942-1952) «Jeunes retraités» Vivent une période ambivalente Liberté d agir, temps libre Mais pour certains, désocialisation et/ou apparition de difficultés physiques, sans forcément parler de perte d autonomie (à ce stade) une catégorie relativement diversifiée selon les profils Génération de baby-boomers, qui s est battue pour une forme de liberté et qui a privilégié le présent sans forcément penser au futur De plus, n ayant pas vu vieillir leurs parents, ils n ont pas anticipé les problèmes auxquels ils sont et vont être confrontés Les 72 ans et + (avant 1942) Retraités depuis plus de 10 ans Ont leur vie derrière eux : Quotidien contraint par la fatigue, la lenteur, voire de plus en plus par des problèmes de santé Beaucoup ont perdu des proches (conjoint, fratrie, enfants) et sont préoccupés par le bonheur de leur descendance (recentrés sur famille) une catégorie très diversifiée en termes de capacités physiques Génération silencieuse qui a connu la guerre étant jeune et a appris à ne pas se plaindre, se satisfaire de peu, ne pas déranger Des personnes qui acceptent leur situation comme une logique sans forcément tenter de l améliorer En attente de solutions pour leur(s) parent(s) leur priorité avant de se sentir directement concernés En conflit avec des parents à convaincre Refus de vieillir = sujet tabou Vieillissement = perte de liberté Ne veulent même pas y penser Dans l acceptation de leur âge, voire dans l expectative de la mort pour les plus âgés mais surtout la peur de perdre leur autonomie À NOTER : une relation au vieillissement qui varie aussi selon les milieux sociaux les précaires ont généralement tendance à vivre au jour le jour quand les plus aisés font des projets : ces premiers sont donc aussi moins enclins à prévoir l avancée en âge 5
Au final, le vieillissement, une temporalité complexe PAS UNE QUESTION D ÂGE mais UNE PLURALITÉ DE FACTEURS ÉVOLUTIFS SOCIAUX PSYCHOLOGIQUES PHYSIQUES Un chemin vers la PERTE D AUTONOMIE = LA RÉELLE CRAINTE dont la temporalité est inconnue et singulière à chacun Une déprise souvent progressive et impalpable : un vieillissement alors perçu comme insidieux Une entrée à la retraite plus ou moins bien vécue en ce sens : l entrée dans le début du vieillissement 6
PARTIE 12 LOGEMENT & VIEILLISSEMENT L adaptation au logement : une problématique spécifique 7
Le logement, une source de danger potentiel intégrée par tous, mais une adaptation plus difficile à admettre UN PASSAGE À L ACTE REPOUSSÉ À PLUS TARD Les 62-72 ans (1942-1952) ADAPATION DU LOGEMENT = ENTRÉE DANS LE VIEILLISSEMENT PAS DE BESOIN RESSENTI NI EXPRIMÉ = POUR HANDICAPÉS JUSQU AU DÉCLIC MOTIVÉ PAR Les 72 ans et + (avant 1942) DES PROBLÈMES DE SANTÉ (+) = difficulté à réaliser les tâches quotidiennes, telles que la toilette, monter un étage UN BESOIN DE CONFORT (-) = lassitude à l égard d un équipement ancien : volets vétustes, salle de bain démodée Au final, une acceptation directement dépendante du type de travaux : TRAVAUX DE CONFORT Pouvant répondre à une simple attente de confort, liée ou non à une diminution de la motricité progression TRAVAUX DE MAINTIEN DE L AUTONOMIE Répondant à la stricte perte d autonomie 8
Une adaptation plus facile à admettre avec un bénéfice de confort, voire d esthétisme (chez les + jeunes) Acceptation Les 62-72 ans (1942-1952) TRAVAUX DE CONFORT UTILE Les 72 ans et + (avant 1942) TRAVAUX DE MAINTIEN DE L AUTONOMIE Volets roulants Baignoire/ douche à l italienne Barres d appui, rampes Monteescaliers Lit médicalisé Confort Dépendance À NOTER : Le déménagement dans un nouveau logement semble être un choix plus difficile à faire mais en général mieux vécu que la transformation du logement 9
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